« La RDC traverse une période critique où chaque citoyen, en particulier notre jeunesse, doit se lever pour soutenir nos Forces Armées (FARDC) qui luttent avec bravoure pour préserver l’intégrité de notre territoire. Nous réaffirmons avec force notre engagement envers une armée puissante, capable de protéger chaque Congolais et de mettre fin aux agressions répétées qui endeuillent notre peuple. C’est dans cet esprit patriotique que nous encourageons la mobilisation générale des jeunes au service de la Nation. La conscription, loin d’être une contrainte, est un honneur, un appel sacré à défendre notre souveraineté. Nous appelons ainsi le Gouvernement à instaurer un cadre structuré pour l’engagement des jeunes au sein des FARDC, afin de bâtir une armée plus forte et plus résiliente » lit-on dans une déclaration politique de la Cellule de Communication du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), parti politique cher à Gabriel Mokia Mandembo, son Président National. A cette occasion, elle lance un appel au Gouvernement Congolais à instaurer, dans un bref délai, un cadre structuré pour l’engagement des jeunes au sein des FARDC, afin de bâtir une armée plus forte et plus résiliente. In extenso, lisez l’intégralité de leur déclaration politique.
DÉCLARATION PATRIOTIQUE DE LA CELLULE DE COMMUNICATION DU MDCO (CCMDCO)
Chers membres, chères militantes et militants du MDCO,
Face aux défis sécuritaires qui frappent notre Nation, le Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO), sous la direction éclairée de Son Excellence Gabriel Mokia Mandembo, appelle la jeunesse congolaise à s’engager pleinement dans la défense et la sauvegarde de notre patrie.
La RDC traverse une période critique où chaque citoyen, en particulier notre jeunesse, doit se lever pour soutenir nos Forces Armées (FARDC) qui luttent avec bravoure pour préserver l’intégrité de notre territoire. Nous réaffirmons avec force notre engagement envers une armée puissante, capable de protéger chaque Congolais et de mettre fin aux agressions répétées qui endeuillent notre peuple.
C’est dans cet esprit patriotique que nous encourageons la mobilisation générale des jeunes au service de la Nation. La conscription, loin d’être une contrainte, est un honneur, un appel sacré à défendre notre souveraineté. Nous appelons ainsi le gouvernement à instaurer un cadre structuré pour l’engagement des jeunes au sein des FARDC, afin de bâtir une armée plus forte et plus résiliente.
La Ligue des Jeunes du MDCO, fidèle à son engagement, a déjà démontré son soutien indéfectible à nos vaillants soldats. Le 28 mai 2022, elle a organisé une marche patriotique pour affirmer son adhésion totale à la cause nationale. Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons aller plus loin : chaque Congolais, chaque membre du MDCO doit être un soldat dans l’âme, prêt à défendre le Congo sous toutes ses formes.
Nous appelons à l’unité, à la discipline et au sens du devoir ! Nous sommes le MDCO, nous sommes le Congo, et nous ne laisserons jamais notre Nation sombrer !
Vive la République Démocratique du Congo ! Vive le MDCO ! Ensemble pour un Congo fort et souverain !
Germain Kambinga, Visionnaire du mouvement politique Le Centre, ne désarme pas dans sa détermination consistant à proposer des initiatives à engager, dans le contexte actuel, marqué par plusieurs défis à relever notamment, l’agression rwandaise dans l’Est de la RDC, pour répondre aux aspirations des populations. Après avoir produit plusieurs réflexions et tribunes pertinentes, il a, en effet, adressé, le week-end dernier, une lettre ouverte à la Conférence nationale épiscopale du Congo par laquelle il formule des observations pertinentes sur la démarche initiée, ces derniers jours, par les princes de l’Eglise catholique et les pasteurs de l’Eglise Protestante pour aboutir à la cohésion nationale.
‘’De prime abord, nous nous interrogeons sur la pertinence d’un dialogue entre politiciens congolais dans le contexte de guerre d’agression que nous traversons. En effet, réunir des politiciens dont la plupart n’a aucune expérience militaire ni véritable capacité d’apporter des solutions sur la problématique militaire qui se pose, mais dont pour la majorité, le dialogue constitue une tribune d’expression d’ambitions personnelles et de quête subtile de positionnement politique, nous semble être une démarche biaisée en amont et dont l’impact sur le cours de la guerre est nul, si pas négatif.
Nos troupes seront-elles mieux motivées, mieux équipées ou plus enclin à vaincre si des politiciens à Kinshasa se mettaient autour d’une table et formaient un nouveau Gouvernement d’union nationale ? Se répartissaient des postes au sein des entreprises du portefeuille de l’Etat ? Car nous savons très bien qu’aucun dialogue entre congolais ne se fait de façon, totalement, désintéressé sinon quel en serait l’intérêt si aucun « commerce » n’y était attendu ? Nous savons de quoi nous parlons. Au regard de la gravité de la situation, voir un tel chef-d’œuvre d’hypocrisie politique se construire devant nous, nous fait désespérer de la conscience citoyenne des acteurs de la société congolaise (société civile et politiciens)’’, démontre, dans sa lettre, Germain Kambinga, qui préconise plusieurs autres mécanismes pouvant offrir des solutions durables aux problèmes actuels du pays.
La Pros.
Lettre ouverte du Mouvement politique « Le Centre » à l’attention des pères spirituels de la CENCO (Eglise Catholique) et de l’Eglise du Christ au Congo, au sujet du dialogue national
Très chers pères spirituels, le mouvement politique LE CENTRE suit avec une attention soutenue l’évolution de la situation sécuritaire qui prévaut à l’est de notre pays. Nous avons de façon patriotique face à ce drame que le Rwanda impose une énième fois à notre pays, fait plusieurs déclarations médiatiques et avons adressé un mémorandum contenant des propositions concrètes et réalistes pouvant contribuer à aider la RDC notre pays à garder sa dignité et sa grandeur.
De ce fait, après avoir suivi la démarche que vous avez récemment entamée en vue de l’organisation d’un dialogue national pour « retrouver la cohésion nationale » dont notre pays a besoin en cette période difficile, nous faisons un certain nombre d’observations dont la teneur est reprise dans les lignes qui suivent
De prime abord, nous nous interrogeons sur la pertinence d’un dialogue entre politiciens congolais dans le contexte de guerre d’agression que nous traversons.
En effet, réunir des politiciens dont la plupart n’a aucune expérience militaire ni véritable capacité d’apporter des solutions sur la problématique militaire qui se pose, mais dont pour la majorité, le dialogue constitue une tribune d’expression d’ambitions personnelles et de quête subtile de positionnement politique, nous semble être une démarche biaisée en amont et dont l’impact sur le cours de la guerre est nul, si pas négatif.
Nos troupes seront-elles mieux motivées, mieux équipées ou plus enclin à vaincre si des politiciens à Kinshasa se mettaient autour d’une table et formaient un nouveau Gouvernement d’union nationale ? Se répartissaient des postes au sein des entreprises du portefeuille de l’état ?
Car nous savons très bien qu’aucun dialogue entre congolais ne se fait de façon totalement, désintéressé sinon quel en serait l’intérêt si aucun « commerce » n’y était attendu ? Nous savons de quoi nous parlons.
Au regard de la gravité de la situation, voir un tel chef-d’œuvre d’hypocrisie politique se construire devant nous, nous fait désespérer de la conscience citoyenne des acteurs de la société congolaise (société civile et politiciens).
Quand est qu’il y a eu un dialogue inter ukrainien après l’attaque de la Russie, ou de dialogue inter Koweitien pendant l’attaque iraquienne ? Dialogue inter palestinien entre le FATAH et le HAMAS après la riposte Israélienne… la cohésion des cœurs et le sens patriotique ne s’accommodent pas de tous ces simagrées.
Nous considérons pour notre part, que le premier pas dans la recherche de la paix et la résolution de la crise sécuritaire qui nous frappe est la défaite des insurgés et le retrait du Rwanda pays agresseur. Comme au plus fort de la crise provoquée en 2012 par le même mouvement, les efforts avaient été concentrés premièrement sur le retrait de l’armée rwandaise et la victoire de l’armée congolaise sur les insurgés, et c’est seulement après cela qu’ont été envisagées des concertations nationales pour consolider la cohésion nationale et faire front face à l’ennemi dans une harmonie politique interne retrouvée. D’où vient que l’on veuille mettre aujourd’hui la charrue devant le bœuf ? Pendant que nos troupes sont sous le feu de l’ennemi, que des jeunes congolais s’enrôlent dans l’armée, que d’autres tombent sur le champ d’honneur, que le Rwanda installe une administration parallèle à Goma, que le Rwanda projette de créer une monnaie pour les territoires en ressuscitant ce projet avorté du RCD-GOMA, la priorité serait une réunion de politiciens égotiques dans les salons climatisés de Kinshasa ? De qui se moque-t-on ? La priorité selon nous est de consolider l’efficacité du front militaire et d’améliorer la gouvernance pour offrir à notre armée dans une discipline patriotique affirmée, les moyens de la victoire et de l’honneur national.
Jamais dans l’histoire du Congo indépendant, notre pays n’a été aussi riche et n’a eu autant de moyens, jamais notre armée n’a eu autant de moyens qu’aujourd’hui.
Alors pourquoi désespérer alors qu’il s’agit d’un simple problème d’organisation et de sursaut patriotique. Ce ne sont pas les Hommes de valeurs qui manquent dans nos services de sécurité civils et militaires, Monsieur le Président c’est eux la solution et c’est de là que viendra le salut de notre patrie. C’est de cette manière que nous écrirons le récit national que la postérité prendra en exemple. L’histoire ne devra pas, de notre époque dire, « plutôt que d’organiser la défense de la patrie, nos parents dialoguaient entre eux pour savoir qui avait de son côté le monopole de la vérité pendant que le Rwanda envahissait le Congo ».
Chers pères spirituels, la nature de la crise à laquelle nous faisons face est une action armée, orchestrée par un pays étranger qui a pour objectifs de coloniser nos terres et en piller les ressources pour le compte des commanditaires qui sont des nations puissantes sur l’échiquier mondial et des multinationales tentaculaires.
Pour ce faire, ils instrumentalisent certains compatriotes qui ont choisi de céder à l’appât du gain avec des revendications aussi floues qu’inacceptables pour notre jeune démocratie. Nous considérons donc, que vouloir dialoguer avec eux, alors qu’ils viennent au prix de milliers de morts congolais, de faire des conquêtes territoriales importantes, est moralement inadmissible. Un tel dialogue n’aura pour effet que le rétropédalage de notre pays 30 ans en arrière, alors qu’il est engagé sur la voie de l’enracinement de sa démocratie constitutionnelle ; Ce serait une violation de notre constitution, dont l’évolution vous était par ailleurs que peu souhaitable. Notre Constitution non seulement qualifie leurs actes de haute trahison, mais elle définit la non-violence et les élections comme seuls modes d’accession aux responsabilités publiques.
N’avons-nous toujours pas compris que les brassages et mixages tant réclamés par les insurgés qui ont provoqué successivement des crises sécuritaires dans notre pays constituent une stratégie du Rwanda, notre agresseur, pour nous infiltrer et perpétuer le cycle de pillages de nos ressources et la fragilisation continue de notre appareil sécuritaire ? Comment est-ce possible qu’après ces constats partagés par l’ensemble de nos compatriotes, il vienne à l’idée des compatriotes valeureux comme vous, de les envisager à nouveau ?
Classiquement, trois cas de figure existent en terme d’approches de négociations : Soit qu’on a le rapport de force en sa faveur, soit qu’il est équilibré et qu’aucun de protagonistes ne peut prendre le dessus sur l’autre, ou encore lorsqu’on est perdant dans la lutte.
De pressantes interrogations taraudent notre esprit, dans quel cas de figure situez-vous cette démarche de dialogue incluant les M23 : Considérez-vous que la RDC soit en position de force ? Ou alors que nous sommes en train de perdre la guerre ? Ou estimez-vous tout simplement que notre armée nationale est à mettre au même niveau qu’une rébellion terroriste stipendiée par le Rwanda ?
Quelle serait la conclusion d’une telle initiative ? L’abandon de notre constitution ? La légalisation de sa violation ? Ou simplement une abdication honteuse et pernicieuse de la RDC face au Rwanda ? Croyez-nous cela consacrera la fin de la RDC tel que nous la connaissons.
Outre ces interrogations, nous avons une nette impression que dans la présentation et le marketing de ce dialogue, l’on voudrait de manière sibylline présenter à l’opinion d’un côté l’image d’un pouvoir affaibli et à l’origine de la crise suite à ses ambitions réformatrices de la constitution, et de l’autre celle d’une opposition anti-réformes constitutionnelle renforcée par la faveur des circonstances ; ce qui ne correspond en rien à la situation politique en RDC. Le problème, nous insistons est militaro-sécuritaire. Pourtant, lorsqu’on se pose en conciliateur, l’on doit veiller à ne pas biaiser jusqu’à l’image des protagonistes.
Chers pères, le désarroi dans lequel se trouvent nos compatriotes après le carnage de l’armée rwandaise à Goma nous choque tout autant qu’il choque toute la nation. Mais, nous avons le devoir de ne pas paniquer ni diluer dans notre peine, la lucidité qui doit nous caractériser afin de trouver des moyens objectifs pour délivrer définitivement notre nation des appétits voraces d’un pouvoir tyrannique qui a pour ambition la colonisation de nos terres. Car, l’urgence aujourd’hui réside en la définition d’une approche diplomatique gagnante et honorable pour notre pays, et l’élaboration d’une stratégie militaire efficace. Le format du dialogue que vous proposez, bien que d’une esthétique morale louable n’est pas une solution crédible face à la guerre que nous impose le RWANDA et son bras séculier M23-AFC.
Dans cet ordre d’idées, nous reprenons ici des propositions que nous vous avons soumises à travers notre mémorandum du 05 Février 2025 :
Sur le plan diplomatique
LE CENTRE considère que le microcosme diplomatique est dirigé essentiellement par des intérêts parfois divergents entre nations, et que de jolis mots touchants ou une belle présentation ne suffisent toujours pas à convaincre et joindre à sa cause. LE CENTRE préconise donc que le Congo ait une approche diplomatique claire et décisive qui mette à la fois tous les acteurs impliqués devant leurs responsabilités, mais qui offre également au Rwanda et à la RDC des sorties honorables à l’issue de cette crise.
Ainsi, LE CENTRE fait les propositions suivantes :
Le retrait sans délai et sans condition de l’armée Rwandaise et du M23 du territoire congolais ;
La création d’une Zone Tampon des Nations Unies, étendue sur au moins 2 km de part et d’autres de la frontière commune des deux pays, et occupée par la Force Opérationnelle de l’Union Européenne (EUFOR) et de la Force Africaine en Attente (FAA), ou encore par l’armée américaine avec mandats offensifs, pour empêcher les groupes armés des deux pays d’attaquer. Cette zone tampon permettra par ailleurs de lutter contre le pillage des minerais de la RDC. Le Centre considère que c’est la seule alternative crédible et respectueuse pour les deux Etats
Le refus catégorique de la négociation avec les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, sauf dans le cadre du processus de Nairobi, car un tel processus entrainerait de facto l’arrêt du processus démocratique en RDC, ce qui est inadmissible au regard des énormes sacrifices consentis par le peuple congolais depuis 20 ans pour la construction de sa trajectoire démocratique ;
La Création d’un Tribunal International Spécial pour le Congo afin d’ouvrir des enquêtes, établir les responsabilités et obtenir des réparations de la part des responsables de crimes commis dans le cadre des conflits armés qui ont sévit dans notre pays depuis 2006, date de la fin du processus transitionnel issu du dialogue inter congolais incluant le récent carnage perpétré à Goma lors de l’attaque de l’armée rwandaise et de leurs supplétifs du M23.
Pour marquer la conscience de l’humanité et construire notre mémoire nationale, LE CENTRE recommande au gouvernement de décréter un deuil national pour rendre hommage aux milliers de nos compatriotes lâchement assassinés par l’armée rwandaise et leurs supplétifs du M23 à Goma.
Sur le plan militaire et de la nécessité de la cohésion nationale
La stratégie du Rwanda pour la conquête de nos territoires est restée invariable tout au long de ses nombreuses tentatives de colonisation de notre état : créer des foyers de tension, profiter de la division des congolais pour le recrutement des traitres (qui par appât du gain ont cédé à la séduction de l’ennemi), pour empêcher toute politique de développement dans ces zones déstabilisées afin de faire constater la nécessité d’une balkanisation ; Et cela est justifié par la sempiternelle préoccupation du danger supposé et délibérément amplifié par eux, que représentent les FDLR.
Aussi, la responsabilité des acteurs politiques, de par la magistrature morale qu’ils exercent sur l’opinion, est de faire preuve de dépassement, car le soutien à notre armée doit être totalement désintéressée et sans condition. Le premier qui doit prendre ses responsabilités en tant que garant de la cohésion nationale, c’est le président de la république.
Pour ce faire, Le Centre propose :
La convocation des états généraux des services de sécurité pour réfléchir sur les réformes profondes visant à éradiquer les actes de trahison, renforcer les capacités de stabilisation et de protection de l’intégrité territoriale etc.
La Libération des Prisonniers incarcérés pour des violations caractère politique de l’ordre public.
La mise en place d’un mécanisme pour solliciter le retour et garantir la sécurité des opposants qui se sont exilés.
La Résolution définitive de la question des tutsis congolais à travers un dialogue inclusif de toutes les communautés du grand Kivu et d’ailleurs, ainsi que des actions de sensibilisation contre toute stigmatisation, et répression des discours et actes de discrimination ;
En complément aux mesures initiées par le Président de la République sur la réduction du train de vie des institutions, Le centre propose les réformes ci-dessous :
Renforcement du contrôle des deniers publics par l’encadrement de la dépense publique : l’une des réformes les plus importantes serait celle du statut des agents du service financier des ministères (comptables, sous-gestionnaires de crédits et des contrôleurs financiers) en leur octroyant un statut et des revenus indépendants des cabinets ministériels pour qu’auréolés de leur pouvoir de contrôle, ils constituent un véritable contre poids au ministre ;
Une interdiction formelle du paiement en espèces doit être faite à la banque centrale afin que les dépenses des institutions ne se fassent plus via la manipulation des billets de banque, qui favorise les détournements, mais plutôt par virement bancaire ;
Réduction en divisant par trois les rémunérations des animateurs et membres des institutions (Parlement, Présidence, Gouvernement etc.) ; pour permettre selon nos estimations, d’économiser entre 150 à 200 millions de dollars américains à reverser tout de suite à l’effort de guerre. Cela a déjà été expérimenté en 2012 lorsque les terroristes du M23 avaient pour la première fois occupé la ville de Goma.
Chers pères, nous ne pouvons ignorer en tant que mouvement centriste, les vertus du dialogue, qui du reste est profondément ancré dans notre philosophie politique, ni ignorer les divergences profondes qui existent entre les acteurs politiques sur des questions essentielles de la vie nationale et qui requièrent un minimum de consensus tel que l’organisation des élections, les réformes constitutionnelles etc.
Nous ne sommes pas non plus sourds aux revendications de certains compatriotes de l’opposition qui soit croupissent en prison ou sont en exil déclaré ou pas, mais ces questions ne nécessitent pas forcément un dialogue, car elles dépendent d’une décision politique et il va de soi qu’en cette période sensible, le Président de la République doit avoir comme mode de gestion du pays, le Rassemblement des filles et fils de la République au-delà des clivages politiques.
Notre démarche est faite de bonne foi, et est empreinte de l’urgence d’agir qui guiderait tout cœur patriotique. Nous ne devons pas oublier que pour la RDC, il s’agit d’une guerre existentielle soit nous démontrons notre capacité à protéger notre héritage national soit on nous le prendra ? Winston Churchill disait :
« Vous avez choisi le déshonneur plutôt que la guerre, alors vous aurez le déshonneur mais aussi la guerre… »
Chers pères spirituels,
Peuple Congolais,
Dirigeants du Congo à vous de choisir.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son peuple !
Un mercredi 5 février dont les agendas des représentants des deux églises Catholique et Protestant n’avaient pas un seul instant de repos car, disent-ils, ‘’le temps ne joue pas en leur faveur’’ au regard de la dégradation de la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Après avoir tenu leur point de presse en début d’après-midi, Monseigneur Donatien N’Shole, Secrétaire Général de la CENCO ainsi que le Révérend Éric Nsenga, également Secrétaire Général et Porte-parole de l’Eglise du Christ au Congo, « ECC », se sont rendus chez Delly Sesanga et Ados Ndombasi, tous deux membres du Sursaut national en vue de les ‘’sensibiliser pour une bonne compréhension du projet Pacte Social en faveur de la paix et du bien vivre-ensemble’’, a déclaré Mgr Donatien N’Shole.
Au sortir de l’audience leur accordée, le Secrétaire Général de la CENCO a clarifié devant la presse les circonstances qui ont fait l’objet de cette rencontre qui intervient justement après avoir échangé avec Martin Fayulu en début de semaine. Une visite qui intervient dans le cadre des pourparlers initiés par les deux églises catholique et protestante en vue de réunir tous les acteurs congolais dans un Forum pour un consensus national, lequel pourra favoriser une paix durable en RDC et dans les Grands Lacs.
«Nous sommes venus leur expliquer la méthodologie utilisée et aussi recevoir leurs avis en rapport à ce qui est prévu pour faire mieux », a déclaré le porte-parole de circonstance, Mgr Donatien N’Shole, avant d’exprimer leur sentiment de satisfaction au regard des amendements très intéressants proposés par cette plateforme politique.
«Nous avons été édifié par le Sursaut national qui a proposé des amendements assez intéressant par rapport à la projection que nous avons présenté et je crois qu’avec tous les avis que nous sommes en train de recueillir, il y a lieu d’espérer à quelque chose de positif. Nous prions pour que le temps qui nous est imparti soit capitalisé car il n’est pas en notre faveur», précise Mgr N’Shole avec plein espoir en leur démarche.
Plus d’un ne partagent pas l’avis de ces hommes d’Eglises qui désirent mettre tous les acteurs engagés dans ces conflits qui déchirent le pays et obstruent à la paix et la quiétude des populations congolaises dans un même bateau dans le but de promouvoir une paix durable sur toute l’étendue du territoire national. Voir le M23 prendre part à ce forum envisagé par eux ne serait pas une bonne initiative selon certaine source dans l’opinion publique. Car, prendre les armes et massacrer ses frères et sœurs est une trahison envers son pays, estiment d’autres sources dans le chef de la population. A cette question qui divise l’opinion publique sur la présence ou non, à ce forum, de Corneille Naanga et le M23, Mgr N’Shole clarifie :
«L’approche est d’abord nationale et nous ne pouvons pas imaginer résoudre la problématique de l’insécurité de notre pays sans aller au niveau de la Sous-région des Grands-Lacs. Mais pour y aller nous devons d’abord avoir un consensus national, être capable d’avoir une compréhension commune de la crise et se mettre d’accord sur les voies et moyens pour y mettre fin. C’est alors que nous pourrons aller auprès de nos partenaires des pays voisins. C’est donc prévu et aucune option ne sera mise de côté», a-t-il clarifié dans sa posture de représentant de la CENCO et membre de la délégation.
A la suite de ce forum en projection, aucun partage des postes ou de pouvoir ne serait envisageable selon Mgr N’Shole. «Cette démarche est conçue de telle manière que ce soient les problèmes du pays qui puissent être débattus et ainsi apporter, une fois pour toutes, des solutions idoines dans l’espérance d’avoir un consensus national sur la gouvernance dans ses différents aspects de telle sorte que peu importe celui qui prendra le pouvoir, qu’il tienne compte de ce que les congolais, dans l’ensemble, auront reproduit comme réflexions afin de gouverner le pays pour l’intérêt suprême du peuple congolais», a-t-il renchéri.
Le Député national Delly Sesanga, membre du Sursaut National, a salué l’initiative des Eglises, qu’il considère comme une voie alternative et nécessaire pour résoudre la crise en RDC. Pour lui, la solution ne peut être uniquement militaire.
«La voie militaire a montré ses limites. Aujourd’hui, la solution est avant tout politique et diplomatique. Il faut explorer toutes les pistes qui garantissent la paix, la stabilité du pays et l’intégrité de notre territoire», a déclaré cet opposant politique.
La nécessité d’un consensus national en lieu et place de rechercher un appui extérieur est d’une importance capitale pour une redevabilité des acteurs politiques et de l’implication du peuple congolais dans cette dynamique.
Le soutien du Sursaut National à ce processus initié par la CENCO et l’ECC pourrait faire aboutir cette démarche à un consensus fort pour une stabilité durable du pays.
‘’Cette guerre, nous allons la vaincre, avec l’apport du peuple congolais uni et solidaire dans toute sa diversité (jeunes, adultes, mères, pasteurs, chefs coutumiers, corps scientifiques, société civile,…). Même si elle n’a pas été déclarée officiellement selon les exigences constitutionnelles, le peuple congolais est prêt à la poursuivre jusqu’au territoire ennemi, de sorte que la vraie paix que le dialogue et la diplomatie n’ont pas réussi à procurer à la RDC, s’y installe définitivement’’, stipule, dans sa correspondance adressée au Président de la République, Maître Jean-Bosco Badibanga, qui insiste sur une consultation populaire, avant d’enclencher n’importe quelle démarche devant conduire à la cohésion nationale et au retour de la paix en RDC, dans l’Est précisément, où l’armée rwandaise tente de mettre en exécution son plan d’occupation.
VENT DES REVOLUTIONNAIRES INTEGRES ET TRANSPARENTS POUR UNE AFRIQUE SOLIDAIRE
BUREAU POLITIQUE NATIONAL
COMITE EXECUTIF NATIONAL
Le Secrétaire Général
N° Réf : 027/VERITAS/SG/02 – 025
Transmis copie pour information à :
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
Monsieur le Président du Sénat
A Kinshasa / Palais du Peuple
Objet : Nécessité d’une consultation populaire avant de décider entre le dialogue et la guerre
Concerne : Déclenchement de la guerre contre le Rwanda sans l’avoir officiellement déclarée
A l’intention de Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO
Cité de l’OUA – Kinshasa Gombe
Excellence Monsieur le Président de la République,
Après la récente offensive diplomatique menée techniquement par notre Ministre en charge des Affaires étrangères au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU, exigeant des sanctions sévères à l’encontre du Rwanda pour tous les crimes commis sur notre sol, le peuple Congolais brûlait d’espoir de voir la Communauté internationale se prononcer pour une fois en faveur de son pays.
Malheureusement, la nébuleuse, sournoise et tardive réaction de 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU détenteurs du veto, invitant la RDC à poursuivre le dialogue avec l’ennemi sans infliger aucune sanction ni au Rwanda ni à Paul Kagame pour le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés violemment dans la partie Est de la République, a finalement confirmé la thèse irréfragable selon laquelle la RDC est une nation orpheline dans cette guerre qu’elle mène contre plusieurs puissances connues et inconnues, internes et externes.
Pour VERITAS- RDC et la Communauté des Révolutionnaires panafricains, il n’y a rien de surprenant dans cette réaction claire et sans équivoque de la communauté internationale, car il devra être impossible d’espérer, partant des accusations des tiers, qu’un mari amoureux puisse répudier sa femme pendant la lune de miel, au motif qu’elle est infidèle, faute dont le mari n’a pas été ignorant pendant toute la durée de leurs fiançailles.
En d’autres termes, il va falloir qu’on arrête avec la politique de dénonciation des crimes commis par le régime de Kigali en RDC et celle de mendier les sanctions auprès de ceux qui financent ostentatoirement ce régime génocidaire, espérant récupérer nos richesses minières autrement que par le pillage, la barbarie, la violence et les massacres sans précédent. Ils savent que le peuple congolais n’ignore plus le rôle qu’ils jouent dans la tragédie sécuritaire et humanitaire de l’Est de la République. Alors logiquement, n’est-ce pas une preuve de naïveté manifeste et continue, que de demander la protection et le salut du peuple congolais auprès de ceux qui nous tuent sans pitié dans le but de nous déposséder de nos terres ?
Décidément, les ombres se sont dissipées pour que le peuple congolais voie clairement à quel point l’impérialiste européen et occidental a préparé cette guerre qui n’a fait que des millions des victimes parmi nos compatriotes de l’Est.
Eu égard à tout ce qui précède, Excellence Monsieur le Président de la République, et vu l’urgence qui s’impose par rapport à l’avancée vertigineuse de l’ennemi, la Communauté des Révolutionnaires Intègres panafricains me charge de rappeler à votre auguste autorité les 10 observations suivantes :
Ce n’est ni l’ONU, ni l’Union Européenne, ni les Etats-Unis d’Amérique, encore moins l’Union Africaine ou l’EAC qui ont fait de vous Chef de l’Etat en RDC. Votre légitimité, vous la devez uniquement au Peuple Congolais qui vous a élu au suffrage universel direct du 20 décembre 2023.
Excellence Monsieur le Président de la République, à cause de cette guerre vous avez tout essayé sauf votre peuple. Veuillez, sans délai, le consulter directement, que ça soit par référendum populaire ou par voie des consultations médiatiques échantillonnées menées par la RTNC, pour comprendre ce que pense le peuple au sujet de la guerre ou du dialogue national que la CENCO et l’ECC veulent malignement arracher ;
Ces deux structures religieuses qui n’ont pas trouvé des mots pour mobiliser le peuple congolais contre les intrusions sanglantes rwandaises en RDC, mais qui ouvert curieusement leurs bouches pour la première fois depuis l’occupation meurtrière de la ville de Goma par l’ennemi, uniquement pour revendiquer la direction d’un consensus national. Les motivations de ce dialogue spontané ne seraient pas loin d’être ignorées ;
Veuillez accorder le bénéfice d’urgence à la réorganisation de notre armée. Que la politique de réduction du train de vie des institutions politiques et publiques débouche considérablement sur les résultats à impacts rapides et visibles essentiellement sur le social des soldats qui combattent au front ;
VERITAS propose que la prime de risque des compatriotes qui sacrifient leur vie aux lignes de front passe à 1000 USD par mois, ce qui va sensiblement constituer une mesure incitative de notre jeunesse à s’enrôler massivement sous le drapeau. Que les veuves et les orphelins des soldats tombés sur le champ d’honneur reçoivent une dotation financière considérable susceptible d’assurer leur survie ;
Que les moyens financiers alloués à la défense permettent de procurer à notre armée un arsenal militaire sophistiqué et dissuasif aussi puissant que ce que l’ONU a vanté précédemment dans le camp de l’ennemi ;
Que le virus de traitrise et d’infiltration au sein de nos forces armées de la République soit extirpé avec la plus grande fermeté. Que le sort des traitres et des infiltrés soit infligé à tous ceux qui ont choisi de servir et de donner raison à l’ennemi.
Excellence Monsieur le Président, n’attendez pas la fin de cette guerre, que le peuple congolais épris de patriotisme vous aidera sûrement à gagner, pour assainir et purifier votre entourage et votre famille politique. Faites-le sans délai. Cette mesure courageuse doit faire partie de nos stratégies de guerre et c’est le prix à payer pour recouvrer le respect et la dignité face au monde.
La place des peureux, des décourageux, des traitres et des infiltrés ne devrait pas être l’Union Sacrée de la Nation. Les acteurs politiques qui n’aiment et ne soutiennent le pouvoir qu’en temps de paix, et qui ont choisi le silence pendant cette guerre comme mode d’expression, peu importe les raisons, ne sont pas dignes de gérer ce pays à quel que niveau que ce soit. Personne ne doit ignorer que toute action et toute voix patriotiques comptent pendant cette période pour contrarier l’ennemi.
Cette guerre, nous allons la vaincre, avec l’apport du peuple congolais uni et solidaire dans toute sa diversité (jeunes, adultes, mères, pasteurs, chefs coutumiers, corps scientifiques, société civile,…). Même si elle n’a pas été déclarée officiellement selon les exigences constitutionnelles, le peuple congolais est prêt à la poursuivre jusqu’au territoire ennemi, de sorte que la vraie paix que le dialogue et la diplomatie n’ont pas réussi à procurer à la RDC, s’y installe définitivement.
Excellence Monsieur le Président de la République, qu’il nous soit permis de rappeler à votre Auguste Autorité que notre démarche est continuellement motivée par le sens très élevé du patriotisme qui anime sensiblement la communauté de tous les Révolutionnaires Intègres panafricains de VERITAS –RDC, tous engagés à soutenir vos bonnes initiatives et celles du Gouvernement de la République.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de nos sentiments patriotiques.
‘’Le Collectif pour l’UDPS Originelle estime, aujourd’hui ou jamais, que tous les Fondateurs, les Co-Fondateurs, les Pionniers, les Avant-gardistes, les Secrétaires Généraux honoraires et Adjoints, les Secrétaires Nationaux Honoraires et Adjoints, les Représentants Honoraires et Adjoints, les Membres des Bureaux d’études et ceux d’autres organes informels doivent faire montre de leur maturité politique et transcender leurs rancœurs pour s’unir afin de sauver la démocratie et l’état de droit pour lesquels notre Parti s’est battu durant des décennies. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle demande au Co-Fondateur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, de saisir cette occasion historique pour rassembler tous les Membres de sa grande famille politique, UDPS, en vue de faire face, à l’unisson, à cette menace de nature à n’épargner personne’’, souligne, dans sa déclaration politique du 5 février 2025, le Collectif pour l’UDPS Originelle. Voici, en intégralité, cette déclaration sur la situation que traverse la RD. Congo, présentement.
DECLARATION POLITIQUE
Le Collectif Pour l’UDPS Originelle a, au cours de sa réunion hebdomadaire de ce mercredi 05 Février 2025, fait un tour d’horizon de la situation politique nationale au lendemain de la chute de la Ville de Goma.
A l’issue de ses délibérations, le Collectif pour l’UDPS Originelle a publié la présente Déclaration Politique.
1. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle saisit cette période des turbulences que traverse notre pays pour renouveler son soutien inconditionnel au Président de la République, Chef de l’Etat, le Camarade Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, et Lui témoigner de son indéfectible attachement à Sa Personne et demeure reconnaissant aux efforts qu’Il ne cesse de déployer pour faire échec aux multiples agressions dont la République Démocratique du Congo fait l’objet de la part des ennemis du Peuple Congolais.
2. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle reste convaincu que le Vaillant Peuple Congolais sortira vainqueur de toutes les ignobles épreuves de son asservissement et de son maintien sous toutes formes de domination d’où qu’elles viennent. Car, sa glorieuse histoire est marquée de nombreux actes de bravoure.
3. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle rappelle que, de l’époque léopoldienne caractérisée par des amputations des membres corporels et des bastonnades humiliantes à la cruelle colonisation belge qui s’était illustrée par tous genres des traitements dégradants et inhumains, le Peuple Congolais ne s’est jamais laissé dominer. Il a toujours vaincu l’adversité.
4. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle dont les Membres souffrent dans leur chair et dans leur esprit la chute de la Ville de Goma dans la nuit du 26 au 27 janvier 2025 dernier entre les mains des agresseurs rwandais et leurs marionnettes congolaises, compatit à la douleur qui frappe nos Compatriotes de Goma et d’autres localités des Provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu à la suite de la barbarie d’un autre âge leur infligée par le Rwanda du sanguinaire Paul Kagame avec l’appui de la Communauté dite Internationale.
5. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle s’insurge contre la duplicité et la complaisance de l’Organisation des Nations-Unies face à l’agression dont la République Démocratique du Congo est victime depuis 30 ans de la part du Rwanda et de l’Ouganda. La complicité de la MONUSCO et de ses agents qui ont désarmé les éléments de notre armée et qui n’ont pas protégé ni défendu les populations civiles congolaises dont la dernière comptabilité macabre s’élève à 8 000 morts est une preuve irréfutable du complot international ourdi contre notre pays depuis son accession à l’indépendance.
6. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle profite de ces tristes événements pour lancer un appel pathétique à l’union et à la sainte alliance des Membres de toutes les tendances et sensibilités issues de l’UDPS Originelle pour faire la paix des braves, se réconcilier et se ranger comme un seul homme derrière le Président de la République, Chef de l’Etat, le Co-Fondateur de l’UDPS Originelle, le Camarade Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Le Collectif invite, en conséquence, les Membres de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI qui ont toujours joué le néfaste rôle du plus grand commun diviseur de la famille UDPS pour leurs intérêts égoïstes et individuels, à se ressaisir et à œuvrer, hic et nunc, à la réconciliation et à la réunification de la Grande Famille de l’UDPS en vue de barrer la route à tous nos ennemis communs, internes et externes.
7. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle estime, aujourd’hui ou jamais, que tous les Fondateurs, les Co-Fondateurs, les Pionniers, les Avant-gardistes, les Secrétaires Généraux honoraires et Adjoints, les Secrétaires Nationaux Honoraires et Adjoints, les Représentants Honoraires et Adjoints, les Membres des Bureaux d’études et ceux d’autres organes informels doivent faire montre de leur maturité politique et transcender leurs rancœurs pour s’unir afin de sauver la démocratie et l’état de droit pour lesquels notre Parti s’est battu durant des décennies.
8. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle demande au Co-Fondateur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, de saisir cette occasion historique pour rassembler tous les Membres de sa grande famille politique, UDPS, en vue de faire face, à l’unisson, à cette menace de nature à n’épargner personne.
9. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle invite également le Peuple Congolais à se ranger derrière le Président de la République, Chef de l’Etat et Commandant Suprême de nos Forces de Défense et de Sécurité pour sauver, ensemble, le pays de nos ancêtres tout en taisant nos petites querelles familiales.
10. Le Collectif Pour l’UDPS Originelle qui a appris la saugrenue idée d’un dialogue ou forum pour la paix initiés par l’Eglise Catholique et l’Eglise Protestante congolaises, rejette catégoriquement cette initiative satanique qui ne cadre pas avec l’Accord de Luanda qui ne reconnait pas les supplétifs du Rwanda appelés le M23.
Le Collectif sensibilise à cet effet le Peuple Congolais pour qu’il ne tombe pas dans ce piège lui tendu par les ennemis de notre Nation en défendant l’indépendance et la souveraineté de notre pays.
Le Congrès des démocrates pour le Progrès social (CDPS) de François-Xaxier Beltchika est revenu, dans un message daté du 31 janvier 2025, sur la guerre d'agression contre la RDC en indiquant que depuis octobre 1996, l'Est congolais est en feu. Une guerre atroce imposée par les puissances occidentales, armant et utilisant le Rwanda et l'Ouganda pour piller les minerais congolais (coltan, cobalt, or...). Le Congo compte à peu près de 13 millions de vies fauchées, 66.000 femmes violées et quelque 2 millions de personnes déplacées. La RDC subit ainsi une blessure profonde et une grande humiliation. L'Europe et l'Amérique qui achètent au Rwanda les minerais que ce pays pille au Congo. Plusieurs collines, localités et régions sont occupées sous divers prétextes. Il est temps pour les Congolais de dénoncer cette barbarie de ne plus vivre sous le joug d'une horde sanguinaire. Cette situation dure depuis 28 ans: 3 ans sous Mobutu Sese Seko, 5 ans sous Laurent Kabila, 18 ans sous Joseph Kabila et, à ce jour, 6 ans sous Félix Tshisekedi. Ci-dessous, l'intégralité de ce communiqué du CDPS.
CONGRES DES DEMOCRATES POUR LE PROGRES SOCIAL PRESIDENCE NATIONALE
SUR LA GUERRE A L'EST MESSAGE DU CDPS. CONGRES DES DEMOCRATES POUR LE PROGRES SOCIAL", PARTI POLITIQUE :
Kinshasa, le 31 janvier 2025
CONGOLAISES, CONGOLAIS
TRÈS CHERS COMPATRIOTES
Voici, sans fard, notre pénible situation
Depuis octobre 1996, notre pays est en guerre à l'Est. Une guerre atroce que nous imposent les puissances occidentales, armant et utilisant le Rwanda et l'Ouganda. Ces puissances pillent nos minerais (coltan, cobalt, or...). Cette guerre est faite par ces deux pays africains voisins pour occuper nos terres que convoite le lobby Tutsi-Hema. Le Congo a déjà près de 13 millions de vies massacrées. Il compte environ six cents milles femmes violées et quelque 2 millions de personnes déplacées.
Notre beau pays subit ainsi une blessure profonde et une grande humiliation. L'Europe et l'Amérique achètent au Rwanda les minerais que ce pays pille au Congo. Plusieurs collines, localités et régions sont occupées sous divers prétextes fallacieux. Le front de guerre s'élargit sans cesse. Munitions et l'argent viennent de l'Occident. Mais notre peuple ne sera plus jamais sous l'esclavage d'une horde sanguinaire des barbares armée par une civilisation à la dérive.
Cette situation dure depuis 28 ans: 3 ans sous Mobutu Sese Seko, 5 ans sous Laurent Kabila, 18 ans sous Joseph Kabila et, à ce jour, 6 ans sous Félix Tshisekedi. S'agirait-il d'une opposition politique avec laquelle il faille dialoguer? Si oui, indiquons contre lequel de ces 4 régimes politiques le M23 serait un mouvement congolais d'opposition»? La réponse est claire: le M23 massacre, viole et pille sans distinction, sous tous les régimes politiques congolais. Il ne combat aucun régime en particulier. Il est donc le bras armé permanent contre tout un peuple, le peuple congolais. C'est cela-même la définition d'un mouvement terroriste recruté, financé, armé et entretenu pour massacrer, piller, violer, occuper et humilier sous n'importe quel gouvernement, quel que soit le régime politique, quel que soit le programme des dirigeants. Le terroriste ne fait jamais de détail: sa violence aveugle s'abat en tout temps sur n'importe quel citoyen congolais. Contrairement au passé, on ne commettra plus jamais l'erreur fatale de négocier notre droit à l'existence et à la dignité avec des terroristes armés par l'Occident raciste, esclavagiste et néocolonial.
Voilà la vraie nature des nations chrétiennes dites « civilisées » ! Le haut clergé qu'elles consacrent dans notre pays est sans patrie, hypocrite, affairiste, antinationale et corrompue. Les civilisations d'Asie et d'Orient le savent. Et elles le disent tout haut depuis des siècles.
Mais n'oublions jamais! Congolais,
N’oublions jamais, n'oublions rien ! N'oublions pas certains de nos dirigeants, d'hier et d'aujourd'hui, qui ont combattu et combattent leur propre nation dans les rangs de l'ennemi. Ayons une haine - juste et humaine ! Envers certains de nos éminents pasteurs, politiciens et intellectuels qui sont au service du crime pour le justifier devant leur peuple victime, contre leur patrie. N'oublions pas nos pays voisins qui offrent des bases-arrières aux envahisseurs. L'Afrique, notre continent, est otage d’un club des dirigeants mercenaires à la solde de l'ennemi.
Toutefois, gloire éternelle à nos dirigeants, à nos pasteurs, à nos intellectuels, à nos femmes, à nos jeunes et surtout à nos vaillants soldats qui, au service de notre nation, combattent farouchement la barbarie occidentale, par les armées rwandaise et ougandaise interposées, Gloire éternelle aux FARDC et à nos volontaires Wazalendo, qui sont réduits souvent à combattre l'ennemi en contexte de trahison: sans nourriture, sans armes adéquates, sans munitions, et souvent hélas sous les ordres des officiers ennemis, infiltrés dans notre système de défense à la faveur des brassages à répétition, Gloire éternelle aux peuples et dirigeants de la SADC; et, en particulier, de la République Sud-Africaine, du Burundi, de la Tanzanie, du Botswana... Honneur aux dirigeants angolais, pour leurs louables efforts de médiation en faveur de la paix, et du respect du droit international en Afrique Centrale.
Peuple Congolais, très chers compatriotes,
N'oublions jamais cette tragédie qui nous est imposée, au profit des civilisations décadentes, inhumaines et sans foi d'Occident. N'oublions Jamais! N'oublions rien ! N'oublions le rôle de personne dans cette tragédie. Réalisons à quel degré la soif d'enrichissement sans limites en Occident est une folie meurtrière contre notre commune humanité ! Réalisons que face à notre idéal de liberté et de dignité, nous serons toujours seuls ! Et en première ligne ! Mais faisant face à des armes sophistiquées de l'Occident, changeons vite nos alliances à l'échelle internationale: cherchons l'amitié et la solidarité des nations technologiquement avancées, mais qui soutiennent notre idéal d'indépendance et de souveraineté. Nos dirigeants doivent savoir qu'ils n'ont pas d'autres choix.
À vous notre jeunesse, et à vous notre diaspora !
Votre peuple a fixé un rendez-vous mémorable à l'Histoire le jeudi 30 juin 1960. Devant Dieu et devant l'Univers, il a fait le serment de garder jalousement son indépendance, sa souveraineté, sa liberté et sa dignité. Ce serment solennel vous est transmis, notamment par notre chant de l'indépendance devenu notre hymne national. Nous savons que l'école néocoloniale que vous fréquentez ignore ou dénigre le combat de vos aïeux pour la liberté et la dignité. Mais demeurez en éveil et debout devant la barbarie que vous vivez vous-mêmes aujourd'hui, de la part des nations occidentales qui vous sont présentées à tort comme artisanes de la meilleure civilisation humaine. Apprenez vite, et dans la lutte pour notre survie. Et prenez les armes morales et physiques contre la barbarie opposée à notre humanité. Enrôlez-vous, en masse et sur tous les fronts Exigez du pays et de ses gouvernants tous les moyens efficaces de lutte, à commencer par une école du vrai patriotisme.
Congolais de la diaspora, et chers compatriotes,
Vous représentez près de 16 millions. Traqués chaque jour comme des bêtes sauvages, beaucoup d'entre vous souffrent de discriminations, de privation de dignité, de faim et de tracasseries policières. Généreuse, la terre du Congo est à jamais vôtre. N'oubliez jamais votre contribution à la défense de son intégrité et de sa dignité. Où que vous (sur)viviez, relayez le cri de détresse de votre peuple. La terre natale attend beaucoup de votre engagement patriotique contre des professionnels africains du crime: Kagame, Museveni, et une poignée de roitelets soutenus par la canonnière occidentale.
Et vous, le Congo profond,
Paysans, artisans, artistes, journalistes, leaders d'opinion, chefs traditionnels, salariés, enseignants, étudiants, chercheurs, hauts cadres, commerçants, chômeurs... vos têtes ne baisseront jamais! Dressez vos fronts altiers. Ni indifférence, ni traîtrise | Soudés, vigilants et combatifs derrière notre vaillante armée, nous triompherons. Mais travaillons chaque jour à souder notre solidarité de peuple libre et de nation indépendante.
De toute urgence, travaillons à repenser et recomposer nos alliances à l'échelle internationale. Et soutenons sans faille les FARDC et les patriotes Wazalendo !
Vive le Congo, libre et indivisible | Gloire immortelle à nos vaillants combattants !
Plus de gangs à porter pour nommer le véritable agresseur de la République Démocratique du Congo depuis plus de trois décennies, dans sa partie orientale. Tous les organismes nationaux et internationaux condamnent le Rwanda, agresseur principal des congolais et parrain du mouvement terroriste du M23/AFC. Après ce conflit terrifiant qui a mis la ville de Goma dans une situation sécuritaire et humanitaire précaire, le Dr Sylvain Mutombo Kabinga, Ministre honoraire délégué à la Défense nationale, estime ‘’qu’il était temps que le Président de la République Félix Tshisekedi réunisse le congrès et déclare directement la guerre contre le Rwanda pour lui faire subir la souffrance qu’a connue les populations congolaises depuis plus de trois décennies’’. Déclaration faite à travers un communiqué de presse signé par Sylvain Mutombo Kabinga le 28 janvier à Kinshasa.
Sylvain Mutombo Kabinga a, d’entrée de jeu, rendu hommage au courage, à la détermination et à la persévérance des Forces Armées de la RDC et aux vaillants patriotes Wazalendo pour la défense de l’intégrité territoriale et la sécurité des populations de l’Est du pays dont il témoigne sa profonde reconnaissance.
Les actes de cruauté extrême ‘’des criminels et terroristes du M23’’, dit-il, soutenu par l’armée rwandaise sont condamnables pour ce compatriote congolais et les considère comme une grave violation du droit international humanitaire et appelle la communauté internationale et les Nations Unies à prendre des mesures immédiates et décisives pour mettre fin à ces massacres et attaques.
Pour partager sa douleur avec les familles meurtries dans ce conflit qui a trop duré, Sylvain Mutombo leur exprime son soutien et sa solidarité, son soutien indéfectible au Commandant Suprême des FARDC et de la PNC, Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, en vue de mettre tous les mécanismes en présence pour renforcer la puissance de feu et le professionnalisme des Forces de défenses au front.
Pour lui, l’hypocrisie de la Communauté internationale face à cette crise devrait être condamnée par la population congolaise dans son ensemble et la jeunesse, en particulier. Ainsi, il exhorte le peuple congolais de ne compter que sur soi-même et faire valoir ses capacités naturelles en tant que congolais pour vaincre cette complicité internationale en se joignant aux autres africains qui ont compris cette hypocrisie.
Le discours à la nation tant attendu du Commandant Suprême des FARDC et de la PNC, après examen avec toutes les institutions habilitées à prendre acte conformément aux dispositions constitutionnelles relatives à la défense de la patrie par son peuple et ses forces de défenses devrait, selon cet ancien défenseur national, aller dans le sens de la déclaration imminente de la guerre contre le Rwanda pour lui faire subir la souffrance qu’a connue les populations depuis plus de trois décennies.
Un appel est lancé par Sylvain Kabinga à toute la diaspora congolaise à la mobilisation générale pour la défense des intérêts nationaux en sachant que EZA LIKAMBO YA MABELE PE YA MOTOLU.
En résumé, le plaidoyer de Me Clément Kanku Bukasa voltige autour de trois pistes clés pour le retour accéléré de la paix et de la sécurité dans la partie Est de la RDC, particulièrement à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Tout d’abord, il plaide pour la mise en place d’un Fonds spécial dédié aux militaires victimes engagés au front. Il invite, ensuite, le Gouvernement, dirigé par Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre, à allouer des moyens importants aux efforts liés à la guerre pour une bonne défense du territoire national. Enfin, Maître Clément Kanku attire l’attention du Président de la République, Félix Tshisekedi, sur la nécessité de convoquer un cadre pour consulter les forces vives de la nation ainsi que les leaders d’opinion de toutes les tendances politiques et religieuses pour recueillir toutes les propositions susceptibles de contribuer au retour de la paix. Dans un communiqué publié, samedi 1er février 2025, Clément Kanku, par le biais du Mouvement pour le Renouveau, son parti politique, insiste, par ailleurs, sur la mobilisation derrière l’armée loyaliste pour faire échec au Rwanda.
MOUVEMENT POUR LE RENOUVEAU
SECRETARIAT GENERAL
COMMUNIQUE OFFICIEL N°MR/002/2025
Le Mouvement pour le Renouveau suit avec une attention retenue la situation sécuritaire à l’est de notre pays, marquée par des violences atroces et barbares contre la population suite à la guerre d’agression nous imposée par certains pays voisins dont le Rwanda.
Le MR condamne avec la dernière énergie cette campagne militaire engagé par le Rwanda à travers ces supplétifs et ces forces armées sur le sol Congolais.
Le MR partage la douleur des familles de victimes de cette guerre injuste et exprime sa solidarité à leurs égards et présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées.
Le MR encourage le gouvernement de continuer à soutenir nos forces armées en mettant à leurs dispositions tous les moyens nécessaires pour faire face à cette situation.
Le MR exprime son soutien indéfectible à nos forces armées et aux patriotes Wazalendo et manifeste également sa solidarité aux combattants blessés sur le champ de batail et présente ses condoléances aux familles des ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur. Pour ça, le MR sollicite la reconnaissance et la gratitude de l’Etat Congolais à leurs égards ainsi qu’à leurs familles en proposant la création d’un fond spécial dédié aux familles des militaires blessés ou tombés sur le champ d’honneur enfin de prendre en charge leur enfants.
Aujourd’hui le Congo est à la croiser de chemin, si nous ne prenons garde nous allons perdre ce pays pour lequel Patrice LUMUMBA et d’autres personnalités se sont battus jusqu’au sacrifice suprême, c’est pourquoi nous exhortons le Chef de l’Etat à consulter les forces vives de la nation ainsi que les leaders d’opinions de toutes les sensibilités et tendances politiques et religieuses pour permettre à la majorité des Congolais de contribuer au retour de la paix dans notre pays et cimenter l’unité et la cohésion nationale dont nous avons besoin pour faire face à cette menace existentielle qui guette notre pays.
Par ailleurs, nous continuons à croire à la nécessité d’une conférence nationale pour la paix telle que nous l’avons toujours proposée.
Le MR demande à l’ensemble du peuple congolais à soutenir nos forces de défense et de sécurité ainsi que nos patriotes Wazalendo et demande au Gouvernement Congolais de continuer à donner les moyens et l’encadrement nécessaire pour leurs permettre de relever le défi sécuritaire.
Nous devons défendre notre patrie avec courage, détermination et un sens élevé de sacrifice.
Laurent Batumona, par le biais du Mouvement de Solidarité pour le Changement, son propre parti politique, a exprimé hier, mercredi 29 janvier 2025, sa consternation face à la situation de crise qui secoue la partie Est de la RDC, particulièrement la ville de Goma, au Nord-Kivu, suite à l’agression menée par le Rwanda. ‘’Le Mouvement de Solidarité pour le Changement MSC demande au peuple congolais de rester vigilant face à la passivité et à l'hypocrisie de l'occident. Aussi, sollicite-t-il les sanctions contre le Gouvernement rwandais’’, souligne, dans sa déclaration, le parti de Laurent Batumona, qui croit dur comme fer en l’engagement du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à tout mettre en œuvre, avec la détermination des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), pour faire échec au complot de l’ennemi et assurer la protection de toute l’étendue du territoire national.
DECLARATION POLITIQUE
Suite à la situation sécuritaire dégradante et à la crise humanitaire aiguë qui sévissent à l'Est de la RDC, particulièrement aux Nord et Sud -KIVU, le Parti politique, "Mouvement de Solidarité pour le Changement" s'est réuni en urgence, en vue de statuer sur ces crises récurrentes provoquées par la violation continue de son territoire par le Rwanda et ses supplétifs du M23. A cet effet, le MSC déclare ce qui suit :
(1) Le MSC apporte son soutien aux FARDC, aux patriotes WAZALENDO et aux Services de Sécurité pour la défense du territoire national, agressé par l'armée rwandaise et ses supplétifs du M23, dans sa partie orientale ;
(2) Le MSC reste solidaire avec ses compatriotes du Nord-Kivu en général et de la ville de Goma en particulier pour les souffrances dues à l'agression de l'Armée rwandaise et ses supplétifs du M23 ;
(3) Le MSC Invite le peuple congolais à se mobiliser autour du Commandant Suprême des forces armées et de la Police nationale congolaise, son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO de nos FARDC.
(4) Le MSC demande au peuple congolais de rester vigilant face à la passivité et à l'hypocrisie de l'Occident. Aussi, sollicite-t-il auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies des sanctions contre le gouvernement rwandais et ses supplétifs.
Dans une déclaration politique rendue publique, cette semaine, Tony Kanku Shiku, Haut Représentant de l'Autorité morale de la PEP-AAAP, salue les manifestations organisées par la population, à Kinshasa, pour dénoncer l'agression rwandaise dans la partie Est du pays. Il condamne, cependant, avec la dernière énergie, les actes de sabotage enregistrés et le vandalisme perpétré dans certaines ambassades qui, normalement, devraient être épargnées de la colère populaire, conformément à l'esprit du droit international. F
Vu la situation préoccupante qui prévaut, présentement, au front, mais surtout à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, où l'armée rwandaise tente de sortir ses griffes, M. Tony Kanku recommande la mobilisation à tous les congolais. Il les appelle à soutenir, totalement, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et les Forces armées de la la RDC, jusqu'à la victoire finale sur l'ennemi.