Après avoir presque bouclé avec la classe politique, le conseiller spécial du Président de la République en matière de sécurité s'engage désormais avec la Société civile. En attendant, hier lundi 31 mars, Eberande Kolongele a reçu le Nonce Apostolique, Mitja Leskovar, dans le cadre des consultations politiques initiées en vue de la formation d'un gouvernement d'Union nationale. Le représentant du Pape en RDC a estimé important que les Congolais se mettent autour d'une table pour harmoniser les vues, montrant le danger de recourir à la violence.
Le prélat catholique a encouragé l'initiative, tout en appelant à un dialogue sincère aux compromis nécessaires pour mettre fin aux tueries des Congolais dans l'Est du pays en ces termes: «C’est extrêmement important de se mettre autour d'une table et de trouver des solutions à travers le dialogue, parce que comme nous le savons, les solutions violentes n'apportent pas une paix durable. Je tiens aussi personnellement à encourager un dialogue sincère, qu'il y ait aussi des compromis nécessaires pour avoir la paix en faveur de la population meurtrie dans l'Est».
Et Mgr Mitja Leskovar de reconnaitre également avoir abordé aussi la question du « Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble en République Démocratique du Congo et dans les Grands Lacs ».
Une semaine après le début des consultations, aucune composante de l'opposition, moins encore celle de la société civile n'a répondu présente. Les opposants, qui boycottent clairement cet appel de Félix Tshisekedi, estiment qu'il a pour objectif de cautionner une mascarade politique visant à consolider son pouvoir. Pour LAMUKA, il s'agit de «l'Union sacrée qui consulte l'Union sacrée pour un gouvernement de l'union sacrée».
Pour l’Ambassadeur Jean-Thierry Monsenepwo, cadre de l’Union Sacrée de la Nation, le communiqué annonçant la non-participation des terroristes AFC/M23 au sommet de Luanda prévu aujourd’hui, mardi 18 mars 2025, « est une manœuvre classique de diversion et de victimisation adoptée par les groupes armés en difficulté. Il traduit en réalité l’isolement diplomatique et stratégique croissant de l’AFC/M23, ainsi que son incapacité à justifier la poursuite de son agression contre la République Démocratique du Congo ». Dans son analyse, il décrypte ce communiqué qui, pour lui, est une rhétorique hypocrite et contradictoire.
Décryptage du communiqué : une rhétorique hypocrite et contradictoire
Les “efforts de paix” sabotés par la communauté internationale ?
L’AFC/M23 tente de présenter les sanctions internationales contre ses chefs comme un obstacle à la paix. En réalité, ces sanctions sont la conséquence directe de leurs crimes : massacres de civils, occupation illégale de territoires congolais et pillage des ressources. La communauté internationale ne fait qu’acter ce que le droit international exige depuis longtemps.
Accuser Tshisekedi de bellicisme : un aveu de faiblesse
L’argument selon lequel Félix Tshisekedi mène une “politique belliciste” est totalement absurde. C’est bien l’AFC/M23 qui a lancé une guerre d’agression contre la RDC, avec le soutien avéré du Rwanda. L’armée congolaise ne fait que défendre le territoire national, ce qui est un droit souverain inaliénable.
Les “attaques indiscriminées” de Kinshasa : une fausse narration
L’ADF/M23 accuse les FARDC de bombarder des zones densément peuplées. Or, ce sont eux qui utilisent des populations civiles comme boucliers humains, une tactique bien connue des groupes terroristes. L’armée congolaise, en collaboration avec les forces régionales et alliées, mène une guerre ciblée contre une occupation étrangère.
Le retrait des pourparlers : un faux prétexte
L’AFC/M23 affirme que les sanctions rendent le dialogue “impossible”. En réalité, c’est leur déroute militaire qui les pousse à fuir les discussions. Ils espéraient gagner du temps en maintenant une fausse négociation tout en consolidant leurs positions. Face à une armée qui reprend progressivement l’avantage, leur seule option est le repli et la manipulation médiatique.
Une propagande vouée à l’échec
Ce communiqué prouve que la stratégie de Tshisekedi et de la diplomatie congolaise fonctionne. Le M23 et ses alliés sont acculés sur le terrain et isolés sur la scène internationale. La RDC ne doit ni céder aux pressions, ni négocier avec des terroristes, mais continuer sur la voie militaire et diplomatique pour restaurer pleinement son intégrité territoriale.
Kigali et son bras armé en RDC ont voulu jouer, mais la partie est en train de leur échapper.
Alors que certains ténors de l’Union Sacrée de la Nation, « USN », plateforme politique qui soutient les actions du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, estiment que la frustration serait là et qu’ils créeraient une autre plateforme pour soutenir le Président de la République, selon le Député national Willy Mishiki, d’autres, le cas de Christian Moleka, analyste politique, pensent que cette restructuration du présidium risquerait d’impacter négativement sur le fonctionnement de cette plateforme politique. Le Député national Eliezer Ntambwe, quant à lui, est d’avis que le Chef aurait estimé que la gestion des six anciens membres qui composaient ce présidium n’était pas bonne et qu’il fallait l’élargir pour une bonne efficacité de la gestion de la crise. Il l’a déclaré sur les antennes de la Radio Okapi ce 12 mars 2025.
Des réactions fusent de partout soit pour clamer la nouvelle configuration du présidium de l’USN, soit pour condamner la politique mise en place pour cette fin.
Eliezer Tambwe a plutôt relevé la gestion de la crise qui sévit au sein de la famille politique du Président de la République. Une situation qui n’a pas trouvé de solution par l’équipe dirigeante réduite au nombre de six membres. Il fallait donc penser peut-être à un élargissement comme qui dirait, ‘’plus d’effectif, plus d’idées et mieux les solutions sont trouvées immédiatement’’.
« Il y avait six personnes mais le Chef a estimé que leur gestion n’était pas bonne. Il pouvait se dire de réduire l’équipe à 5 ou à 2 personnes. Le Chef a estimé qu’il fallait élargir », déclare le Député national Eliezer Tambwe.
Servir le Chef n’est pas un simple refrain de tous les jours mais cela implique plutôt une loyauté en restant dans sa vision, estime Tambwe. Il invite les uns et les autres à s’adapter au menu que l’Autorité morale de cette plateforme politique, Félix Tshisekedi, leur présente sans en faire un moindre problème.
« Attention, nous risquerons de servir le Chef en dehors de sa volonté. Donc, si nous prétendons être dans la vision du Chef de l’Etat, parce que c’est une chanson que tout le monde peut exécuter, nous devons aussi apprendre à s’adapter dans ce qu’il présente comme vision », conseille-t-il à ses camarades de l’USN.
Cet appel lancé à ses camarades intervient au moment où plusieurs frustrations sont enregistrées de la part de ceux qui ne sont pas satisfait par cette sorte de remaniement au sein de l’USN.
Dans une déclaration politique, le Mouvement des Démocrates congolais (MDCO) de l'honorable Gabriel Mokia réitère son soutien au Président de la République, dans sa fermeté sans faille de ne pas dialoguer avec les marionnettes de l'AFC/M23, mais plutôt avec leur parrain, qui n'est autre que le régime criminel du Rwanda. Par ailleurs, il salue l'initiative des prêtres de la CENCO, et les pasteurs de l'ECC sur le pacte social pour la paix dans la région des Grands Lacs. Ci-après, la déclaration intégrale du MDCO de Gabriel Mokia.
DECLARATION POLITIQUE DE LA LIGUE DES FEMMES DU MOUVEMENT DES DEMOCRATES CONGOLAIS (MDCO) A L'OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME, LE 8 MARS 2025.
Nous, femmes du MDCO, réunies au sein de la Ligue des Femmes du Parti, au nom de notre autorité morale et président national, le patriarche honorable Gabriel Mokia Mandembo, déclarons ce qui suit :
Considérant :
La situation sécuritaire et humanitaire catastrophique des Congolais en général, et des femmes congolaises en particulier, dans l'Est de notre pays, notamment dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l'Ituri, suite à la énième agression barbare et brutale du Rwanda avec ses supplétifs de l'AMC M23.
Les désastres humanitaires et sécuritaires de nos compatriotes, en général, et des femmes congolaises, en particulier, dans la partie ouest de la ville de Kinshasa, causés par la nébuleuse milice dite Mobondo, semant mort et désolation parmi nos concitoyens, avec la complicité de personnes mal intentionnées et identifiées.
Nous déclarons ce qui suit :
Condamnons avec la plus grande fermeté l'agression inique et inédite de notre pays, la RDC, par le régime sanguinaire et suicidaire du Rwanda, sous couvert de ses pantins de l'AFC/M23, ainsi que les tueries aveugles de la milice Mobondo dans la partie ouest de la ville de Kinshasa.
Encourageons le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l'État et Commandant suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, dans sa fermeté sans faille de ne pas dialoguer avec les marionnettes de l'AFC/M23, mais plutôt avec leur parrain, qui n'est autre que le régime criminel du Rwanda.
Saluons l'initiative des prêtres de l'Église catholique congolaise, à travers la CENCO, et des pasteurs de l'Église protestante congolaise, à travers l'Église du Christ au Congo (ECC) sur le pacte social pour la paix dans la région des Grands Lacs, et les invitons à rester l'Église au milieu du village.
Félicitons le Chef de l'État congolais, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour sa diplomatie active et agissante auprès de la communauté internationale, laquelle a mis à nu les velléités expansionnistes et dangereuses, ainsi que le pillage systématique de nos richesses naturelles par le régime néo-nazi du Rwanda, sous couvert de ses gigolos de l'AFC/M23.
Remercions infiniment la communauté internationale qui vient de faire tomber le masque du régime néo-nazi du Rwanda, sous couvert de ses lèche-bottes de l'AFC/M23, en prenant contre eux des sanctions historiques ciblées, et l'encourageons non seulement à accompagner ces sanctions d'effets immédiats, mais également à en prendre davantage contre ce régime archaïque et néo-nazi de Kigali, qui n'est qu'un cheval de Troie contre le développement de l'Afrique centrale en particulier, mais aussi de l'Afrique tout entière en général, paraphrasant ainsi le grand panafricaniste Frantz Fanon qui a dit, je cite : "L'Afrique a la forme d'un revolver dont la gâchette se trouve au Congo."
Soutenons nos militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et nos compatriotes Wazalendo dans la résistance, la lutte et la préservation inconditionnelle de l'intégrité territoriale de notre pays, la RDC, car notre pays restera indivisible.
Invitons Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l'État et Commandant suprême des Forces Armées de la RDC, à faire sienne la citation du Maréchal Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga : "Même s'il faut signer des accords avec le diable pour refaire l'unité du Congo, le Congo n'a pas le choix, car le Congo restera un et indivisible."
Encourageons nos compatriotes congolais en général, et nos sœurs en particulier, à s'enrôler massivement au sein de nos forces armées, non seulement pour marginaliser les infiltrés et les traîtres au sein de nos forces armées et de sécurité, mais également pour défendre la patrie et l'intégrité territoriale de notre pays, au prix du sacrifice suprême.
Mettons en garde tous ces vendeurs d'illusions, adeptes de la balkanisation du Congo, que leur illusion ne restera qu'illusion, car le Congo restera un et indivisible, et ils nous trouveront, nous, les femmes du MDCO, fidèles au président Gabriel Mokia et au Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur leur chemin.
Faisons savoir à ce régime criminel et sanguinaire du Rwanda que la génération des Congolais manipulés des années 1996 et 1997 n'est pas celle du régime de Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et que nous ne nous laisserons ni faire ni intimider.
Vive la République Démocratique du Congo !
Vive le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo !
Vive nos vaillants militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo !
Vive nos vaillants résistants Wazalendo !
Ne jamais trahir le Congo, car seule la lutte libère.
Vive l'unité congolaise et l'intégrité territoriale de la RDC !
En RDC, l'opposant Jean-Marc Kabund sera candidat à la prochaine présidentielle. Il l'annonce aujourd'hui sur RFI, à l'occasion de sa première interview radio depuis sa sortie de prison, le 21 février dernier. Longtemps, Jean-Marc Kabund a été le bras droit de Félix Tshisekedi. Quand ce dernier est devenu chef d'État, il a même été le président par intérim du parti au pouvoir UDPS. Mais après la rupture de 2022, il a été jeté en prison. Aujourd'hui, est-il prêt à se réconcilier avec Félix Tshisekedi ? Visiblement, non. En ligne de Kinshasa, le président de l'Alliance pour le Changement répond à Christophe Boisbouvier.
RFI : Le 21 février, vous avez été libéré. Le lendemain, le 22 février, Félix Tshisekedi lors d'une rencontre avec les parlementaires de son camp, a invité ses opposants à entrer dans un gouvernement d'union nationale. Est-ce que votre libération n'est donc pas un geste politique de sa part ?
Jean-Marc Kabund : Je ne crois pas que ma libération puisse faire l'objet d'un marchandage politique. J'ai été victime de persécutions politiques, condamné à une peine de sept ans et j'ai passé 30 mois en prison. Cette injustice, je crois qu'elle ne pourra jamais être réparée. Il faut avouer qu'il y a une forte pression depuis que j'étais en prison, tant par la communauté internationale que par l'opinion publique interne du Congo. Je crois que Félix Tshisekedi faisant face à cette pression a dû lâcher du lest. Et j'estime que le gouvernement d'union nationale qu'il propose de mettre sur pied ne résoudra rien du tout.
Est-ce que Félix Tshisekedi n'a pas lâché sur vous et sur deux autres prisonniers politiques, Mike Mukebayi et Seth Kikuni qui viennent d'être libérés afin de frapper les esprits et de montrer qu'il tendait la main vers l’opposition ?
Je crois que cela était une obligation pour lui. Cela ne peut pas être considéré comme un cadeau que Félix Tshisekedi donne à l'opposition parce que moi comme les autres prisonniers, Mike Mukebayi et Seth Kikuni, étions incarcérés injustement. Et d'ailleurs, il y a encore des prisonniers politiques qui continuent de croupir en prison. Ici, je fais allusion à Jacky Ndala. Il y a un autre aspect auquel beaucoup de gens ne font pas attention, ce sont les généraux. Je vous dis ici que plusieurs généraux Katangais sont arrêtés injustement. Ils sont détenus dans des cachots, en prison, sans jugement. Cela fait des années. Ici, je veux parler du général Philémon Yav. Je veux parler du général Zelwa Katanga dit Djadidja. Ils sont nombreux. Le gouvernement Tshisekedi doit savoir que ma libération et la libération des deux autres ne suffisent pas.
Qu'est-ce que vous en pensez de l'avancée du M23 dans l'est de votre pays ?
L'avancée du M23 est inacceptable et tout le monde doit demander au Rwanda de retirer ses troupes pour que le Congo retrouve la paix.
Depuis votre libération, vous avez reçu plusieurs visites à votre domicile, notamment celle de l'opposant Martin Fayulu. Est-ce que vous réfléchissez avec Martin Fayulu et d'autres opposants à une initiative commune ?
Bien entendu ! C'est parce que le régime Tshisekedi, qui est un régime finissant, doit laisser la place dès 2028. La RDC a besoin des dirigeants honnêtes afin de pouvoir donner le changement tant attendu par notre peuple.
Vous êtes en contact également avec l'ancien président Joseph Kabila ?
Je crois que c'est un acteur politique important de notre pays. Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas être en contact avec lui. D'ailleurs, je vais même plus loin. Si demain, j'avais l'occasion d'avoir le contact de Corneille Nangaa, je l’appellerais et je lui parlerais. Je lui dirais ce que je pense de ce qu'il est en train de faire. Je suis là pour parler à tout le monde.
Et que diriez-vous justement à Corneille Nangaa, le patron du M23 ?
Je lui dirais tout simplement que ce qu'il est en train de faire, on l'a déjà vécu dans ce pays avec Mzee Kabila. On connaît les conséquences. Il doit arrêter de verser le sang des Congolais et revenir vite. Il doit arrêter à travers un cessez-le-feu et le gouvernement, je crois, ne pourra pas s'y opposer dans sa position actuelle pour accepter d'intégrer le processus du dialogue pour une résolution pacifique de ce conflit.
Si demain le pouvoir libère les généraux actuellement en prison et renonce à son projet de changement de constitution, est-ce que vous pourriez accepter d'entrer dans un gouvernement d'union nationale avec Alliance pour le changement ?
Je dis déjà, d'entrée de jeu, que je ne suis ni demandeur, ni preneur de ce gouvernement. Le problème n'est pas seulement celui des arrestations. La gouvernance doit être basée sur un programme, sur une vision claire et je ne vois pas aujourd'hui Tshisekedi garantir cela.
Est-ce que vous vous êtes parlé avec Félix Tshisekedi depuis le 21 février ?
Non, non. Moi, je n'en ai pas l'intention, je ne trouve pas l'intérêt de lui parler. Mais si lui le désire, je ne lui fermerai pas la porte. Je lui dirai ce que je pense.
Est-ce que vous serez candidat en 2028 ?
Bien sûr. Je crois qu'après avoir quitté le pouvoir pour ses convictions, je crois que nous avons suffisamment acquis d'expérience et de notoriété, ce qui pourra nous permettre de bien gouverner, de bien gérer ce pays au fait !
Ce jeudi 6 mars 2025 au siège national de son Parti à Limete, l'honorable Augustin Kabuya, secrétaire général et président intérimaire de l'UDPS, a accordé une audience à une délégation de la communauté Banyamulenge conduite par l'honorable Enock Sebineza.
Après échanges, cette communauté Banyamulenge se dit satisfaite et rassurée après cette rencontre avec l'honorable secrétaire général et de l'UDPS/Tshisekedi qui était assisté, pour la circonstance, par l'honorable Adèle Bazizane Maheshe, élue de l'UDPS/TSHISEKEDI au Nord Kivu.
Il ressort de cette audience qu'aucun membre de la communauté Banyamulenge n'a donné mandat au Président rwandais Paul Kagame de mener la guerre sur le territoire congolais afin de les défendre.
Se confiant à la presse, M. Mutware Binyonyo Thaddée, cadre au FPI et porte-parole de circonstance, a circonscrit le contexte de la rencontre avec le secrétaire général Augustin Kabuya avant d'aborder la question sécuritaire dans la partie Est du pays.
" Nous sommes venus voir le secrétaire général pour exprimer notre soutien au pouvoir, car, aujourd'hui nous avons besoin plus de l'unité que de division. Nous exprimons aussi notre soutien au Chef de l’État et Commandant Suprême des Forces Armées, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a toujours soutenu les Banyamulenges au même titre que les autres ethnies. Nous souhaitons que ce message soit répercuté dans tous les services et toutes les couches sociales'', a-t-il dit.
Concernant la guerre de l'Est, Mutware Binyonyo Thaddée affirme que les Banyamulenges sont engagés dans la défense de la patrie contre l'agresseur rwandais.
Et de poursuivre: " Quand vous regardez l'ossature de l'armée, vous allez vous rendre compte que parmi nos vaillants militaires qui tombent au front et donnent leur vie jusqu'au sacrifice suprême, les Banyamulenge font partie de ceux qui meurent pour la patrie. Et, cette situation nous préoccupe tous au plus haut niveau. C'est pour vous dire que ce qui arrive nous concerne tous et nous devons nous unir plutôt que de nous désunir''.
À son tour, le secrétaire général de l'UDPS a réaffirmé de s'être entretenu avec cette communauté avant de balayer du revers de la main le prétexte utilisé par le Président Paul Kagame pour justifier le massacre des congolais et les pillages des ressources naturelles de la RDC.
Il s'est exprimé en ces termes :" (...) Les vrais Banyamulenge sont ici avec moi devant la presse, contrairement à Paul Kagame qui utilise son armée numérique pour faire croire à la communauté internationale que les Banyamulenges sont en danger en RDC".
L’Auditorat militaire a exigé ce lundi 10 mars que les trois personnalités politiques du PPRD, à savoir Aubin Minaku, Emmanuel Ramazani Shadary et Ferdinand Kambere, appelées à comparaitre devant les magistrats, laissent leurs téléphones pour un contrôle et un suivi approfondis. Cependant, une divergence est survenue entre les autorités judiciaires et les concernés. Ces derniers se sont fermement opposés à cette demande, insistant pour que le monitoring se fasse en leur présence et non en leur absence.
D’après des sources judiciaires proches du dossier, l’Auditorat militaire a initialement ordonné que les téléphones des trois hommes soient remis pour un contrôle de sécurité, avec la possibilité de les récupérer dans les 48 heures. Néanmoins, en dépit de cette sommation, les trois personnalités ont exprimé leur volonté de coopérer, mais sous la condition que le processus de monitoring se fasse en leur présence, une demande qui a été rejetée par les autorités.
L’audition de 10 heures de trois personnalités, qui s’est clôturée en fin d’après-midi, restent ouverte dès lors que les enquêtes se poursuivent encore dans les jours à venir en vue d'approfondir les vérifications.
Les tensions entre les autorités militaires et les personnalités concernées demeurent vives au regard de la situation complexe de l'Est de la République. Ces dernières restent sous étroite surveillance. Les observateurs judiciaires soulignent que cette affaire pourrait prendre à tout moment une tournure.
En attendant, dans une déclaration, le FCC condamne fermement l'attitude de la justice militaire qui a émis les soupçons de complicité entre les proches de Joseph Kabila et les rebelles du M23 en ces termes: « Le FCC constate que, parallèlement à ces invitations à comparaître adressées à ses cadres, le cabinet du ministre de la Justice, garde des sceaux, a rendu public un communiqué, portant le n°082 et annonçant que lesdites invitations s’inscrivent dans le cadre des interpellations et auditions de certains hauts cadres du Pprd soupçonnés de complicité avec le mouvement AFC/M23. Le FCC condamne fermement la publication de ce communiqué qui viole, aussi bien le droit à la présomption d’innocence des personnes invitées, pourtant garantie par la Constitution, que le caractère censé être secret de l’instruction pré-juridictionnelle. Il rejette donc la mesure de restriction d'une des libertés fondamentales de ces compatriotes, à savoir, le droit d'aller et de venir, que représente l’interdiction, leur faite dans ce communiqué, de quitter le territoire national jusqu’à nouvel ordre ».
Dans le cadre de sa tournée de sensibilisation patriotique, le VPM Guylain Nyembo a poursuivi, ce vendredi 7 mars 2025, sa mobilisation à Kamina, chef-lieu de la province du Haut-Lomami. Son message a souligné l'importance de l'engagement des jeunes dans la défense des valeurs nationales et la préservation de l'intégrité territoriale.
Cette initiative s'inscrit dans la continuité de la démarche amorcée le 11 février dernier à Kalemie. Guylain Nyembo reste déterminé dans sa mission de sensibilisation face à l’agression rwandaise.
S'adressant à la population, il a appelé à une union indéfectible derrière le Commandant suprême des Forces armées de la République et les vaillants Wazalendo, fers de lance de la résistance congolaise. Il a également insisté sur la nécessité d’une solidarité nationale accrue et d’une implication active de chaque citoyen dans cette dynamique patriotique.
L’humanité tout entière consacre la journée du 8 mars de chaque année à la célébration des droits de la femme. Les cadres et militants du parti politique Les Bâtisseurs du Congo (BC) ont bravé la pluie torrentielle qui s’est abattue sur Kinshasa en cette matinée du samedi 8 mars 2025 pour rejoindre la place Gare Centrale au centre-ville, le point de départ de leur marche de dénonciation de l’agression rwandaise qui martyrise la partie Est de la RD Congo depuis des lustres.
Venus des 6 Fédérations de la capitale (Lukunga, Funa, Mont-Amba, Tshangu 1, Tshangu 2 et Tshangu 3), ils étaient nombreux à emprunter le Boulevard du 30 juin. Entonnant des chants patriotiques, scandant des slogans hostiles à l’ennemi, munis de bâches, banderoles, drapelets et portant des tee-shirts à l’effigie de leur leader et Président initiateur, le Professeur Jacques Djoli Eseng’Ekeli, les membres de BC ont fait vibrer des grandes artères de la ville de Kinshasa dont l’avenue de la Libération (ex-24 Novembre) et le Boulevard Triomphal où se situent le Palais du Peuple et autres grandes bâtisses publiques.
C’est à cet endroit précis que ces nombreux manifestants ont été rejoints par le Président initiateur et honorable Rapporteur du Bureau de l’Assemblée nationale. Hyper motivés par le Président délégué Esaïe Djoli-A-Djoli, les membres de BC ont poursuivis leur marche, dans une ambiance électrique et conviviale, jusqu’au siège du parti situé sur l’avenue Maringa n°86 à proximité de la mythique place Kimpwanza. Tel un athlète, le Professeur Jacques a fait le footing avec sa base enthousiasmée jusqu’à ce point de chute.
Après un petit temps mort, le leader de BC et élu légitime du territoire de Boende est monté sur la tribune, avant tout, pour honorer les femmes congolaises en ce jour mémorable leur dédié tout en dénonçant les violences et les barbaries dont elles sont victimes dans les provinces en proie à la guerre (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri) et, ensuite, pour adresser un message fort contre l’agresseur rwandais et ses supplétifs du M23/AFC. Dans son speech, Jacques Djoli a également réitéré son soutien indéfectible au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux vaillants soldats congolais (FARDC) de même qu’aux patriotes Wazalendos.
Ce discours patriotique était entrecoupé par des frénétiques applaudissements de la base et du staff dirigeant de BC dont le Président délégué Esaïe Djoli, le Secrétaire Permanent ad intérim Freddie Michel Kanga, l’Interfédéral Guychirack Iyeye, la 2ème Vice-présidente de la Ligue nationale des femmes Maître Fataki et la Fédérale de Tshangu 3 Maître Jackie Loteteka.