Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, a ouvert, ce mardi 18 novembre 2025 au chapiteau du Palais du peuple, la Table ronde nationale sur l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes, consacrée à la réflexion et à la formulation des solutions concrètes en faveur de la jeunesse congolaise.
Dans son discours d’ouverture, le Chef de l’État a rappelé le contexte dans lequel ces assises sont organisées. « Cette Table ronde s’inscrit surtout dans la continuité de la vision d’une République Démocratique du Congo d’opportunités : un pays où le travail est la première richesse, où la jeunesse est le moteur du développement, et où chacun peut vivre dignement de son labeur », a-t-il déclaré.
Le Président de la République a indiqué que « la présente Table ronde a un objectif clair : mettre de l’ordre, de la cohérence et de l’ambition dans notre action pour l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes, afin de bâtir une stratégie nationale unifiée, lisible, dotée de mesures concrètes, de ressources identifiées et de mécanismes de suivi ».
S’adressant aux jeunes, principaux bénéficiaires de ces travaux, le Chef de l’État a déclaré : « vous n’êtes pas un fardeau à gérer, vous êtes la chance et la solution de cette Nation. Vous n’êtes pas seulement les bénéficiaires des politiques publiques ; vous en êtes aussi les co-auteurs légitimes ». « Je connais vos doutes, vos frustrations, parfois votre colère. Je connais aussi votre courage, votre intelligence, votre capacité à vous organiser, à innover, à entreprendre, même avec très peu », a-t-il poursuivi. Il a ensuite invité les jeunes à une participation active, en les rassurant « que les conclusions et recommandations qui sortiront de ces assises seront intégrées dans l’action du gouvernement ».
Après une bonne et longue période marquée par l’élaboration des stratégies innovantes et rigoureuses, c’est hier, mardi 18 novembre 2025, que les travaux de la 84ème Session du Comité Exécutif de l'Union Parlementaire Africaine (UPA), se sont ouverts,à Kinshasa, Capitale de la RD. Congo. La cérémonie d'ouverture de ces assises s'est déroulée à Golden Tulip Kin Oasis Hôtel, en présence du Président du Comité Exécutif de l'Union Parlementaire Africaine, des Présidents de deux chambres du parlement, de la RDC, des Présidents des Parements d'Afrique, des députés et senateurs membres de l'UPA et des secrétaires Généraux de l'Assemblée nationale et du Sénat de la RDC.
Dans son mot de bienvenue, le Président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, Aimé Boji Sangara, a salué et remercié tous les parlements membres de l'UPA pour le choix porté sur la RDC, pour abriter cette 84ème Session.
" Saisissant cette occasion, je voudrais, au nom du Parlement Congolais, réitérer mes profonds remerciements à tous les parlements membres de l'UPA pour l'honneur fait à la République démocratique du Congo, notre pays, à son peuple et à son Chef de l'État, j'ai cité son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République qui m'a chargé de vous transmettre de chaleureuses et fraternelles salutations ", a déclaré Aimé Boji Sangara.
Pour le Président de l'Assemblée nationale congolaise, la République démocratique du Congo, pays attaché à l'idéal de l'unité africaine, reste engagée à travailler avec chaque parlement pour promouvoir la paix, la stabilité, l'intégration régionale et le développement durable.
" A travers cette session, nous avons l'occasion d'approfondir notre réflexion, de renforcer nos mécanismes de coopération et de consolider notre solidarité parlementaire en vue d'approfondir des réponses adaptées aux attentes légitimes de nos peuples ", a souligné le Président de l'Assemblée nationale.
Tout en félicitant la République démocratique du Congo, en rendant hommage au Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi pour la belle entame de ces assises, le Président sortant du Comité exécutif de l'Union Parlementaire Africaine, Ali Kolotou Tchaimi, représentant la République du Tchad, a souligné que ces travaux de Kinshasa sont un moment crucial qui offre aux participants venus de différents pays membres de se pencher sur la procédure de mise en œuvre des recommandations adoptées aux précédents travaux. Il sera aussi question, selon lui, d'examiner les problématiques qui ont toujours été au centre des activités de l'UPA.
Cette 84ème session du Comité exécutif de l’UPA qui se déroule du 18 au 19 novembre 2025, porte essentiellement sur l'examen des demandes de statut d'observateur, l'examen et l'adoption d'un programme annuel de travail pour 2026, l'examen et l'adoption du projet de budget pour l'exercice 2026, l'adoption des amendements aux textes de l'UPA, l’examen et l'adoption du projet d'ordre du jour de la Conférence suivi de l'adoption du projet d'ordre du jour de la 85ème Session du Comité exécutif. Concernant la 47ème Conférence des présidents de l'UPA, celle-ci interviendra le vendredi 21 novembre 2025, au centre culturel et artistique de Kinshasa pour des pays d'Afrique centrale (CCAPAC).
Notons que ce grand rendez-vous parlementaire africain qui se tient à Kinshasa, sous la houlette de l'Assemblée nationale et du Sénat de la République démocratique du Congo, regroupe les députés et sénateurs venus de 42 pays membres de l'UPA. Il résulte, par ailleurs, des décisions prises à N'Djamena, Capitale de la République du Tchad, en octobre 2024 et confirmées à Rabat au Maroc en mai 2025. Ces assises de grande importance pour la diplomatie parlementaire, visent à consolider les acquis institutionnels de l'UPA et à renforcer la coopération interparlementaire africaine. Le Président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, l'honorable Aimé Boji Sangara, a formulé le vœu de voir ces travaux être couronnés de résultats fructueux, porteurs de progrès pour l'Union Parlementaire Africaine.
À travers l'organisation de ces assises à Kinshasa, la République démocratique du Congo entend jouer un rôle majeur dans la diplomatie parlementaire tout en offrant un cadre idéal de dialogue, d'amendements des textes fondamentaux de l'Union et d'adoption de pertinentes résolutions pour l'avenir du continent. Il sied de souligner que l'Union Parlementaire Africaine (UPA) est une Organisation créée le 13 février 1976, qui regroupe les parlements nationaux africains pour promouvoir le dialogue et la coopération interparlementaires.
L'identification de 64 Zones d'exploitation artisanale (ZEAS) pour assurer un artisanat sécurisé, mieux organisé et conforme aux normes, telle est la mesure importante annoncée ce mardi à l'issue d'une visite sur le site du drame par le Ministre des Mines Louis Watum KABAMBA, trois jours après l’incident tragique survenu à Mulondo, ayant coûté la vie à plusieurs exploitants artisanaux.
Le Patron des Mines s’est rendu personnellement sur ce site afin de constater les faits, réconforter les familles et annoncer des mesures fortes pour prévenir de nouveaux incidents.
À la tête d’une délégation composée du Conseiller du Chef de l’État au Collège Mines, du Secrétaire général aux Mines, des autorités provinciales du Lualaba et des responsables des structures sous tutelle, le Ministre a parcouru plus de 50 km depuis Kolwezi pour atteindre le village de Kawama, où se trouve le site minier de Mulondo.
Un déplacement d’urgence pour comprendre et agir
À son arrivée, Louis Watum a été accueilli par une foule nombreuse de creuseurs, encore marquée par l’événement du 15 novembre 2025. Il a procédé à une inspection approfondie du site et échangé avec les différentes parties prenantes pour retracer les circonstances exactes de l’incident. Devant les exploitants artisanaux, il a présenté les condoléances officielles du Gouvernement, rappelant que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, suit personnellement l’évolution du dossier et a donné des instructions fermes pour que la lumière soit faite.
64 ZEAS identifiées : une annonce majeure pour l’encadrement artisanal
Dans son adresse, le Ministre a réaffirmé la détermination du Gouvernement à mieux encadrer l’exploitation artisanale, un secteur vital mais encore trop vulnérable. Il a annoncé que 64 Zones d’Exploitation Artisanale (ZEAS) ont déjà été identifiées, et que les arrêtés afférents ont été signés pour permettre un travail plus sécurisé, mieux organisé et conforme aux normes. Cette avancée marque un tournant stratégique dans la gouvernance de l’artisanat minier, offrant des espaces officiellement reconnus où les creuseurs pourront opérer dans des conditions plus sûres.
Responsabilités partagées et exigence de vérité
Louis Watum a souligné que l’État comme les exploitants ont chacun leur part de responsabilité dans la gestion des sites artisanaux. Il a appelé à une meilleure organisation, à la discipline et au respect des règles de sécurité.
Concernant le drame survenu, il a été clair : toute personne impliquée devra répondre de ses actes après la publication du rapport final de l’enquête en cours.
Paix sociale et proximité humaine
En attendant les conclusions officielles, les activités se poursuivent à Mulondo afin de préserver la paix sociale dans cette zone déjà sensible. La visite s’est clôturée dans un climat d’écoute, de patriotisme et de dialogue direct entre le Ministre et les exploitants artisanaux.
Ce lundi 10 novembre 2025, à l’occasion de la deuxième journée du Forum TransMEA 2025, organisé au Caire, en République arabe d’Egypte, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba, s’est entretenu avec son homologue Turc, M. Abdulkadir Uraloğlu, Ministre des Transports et des Infrastructures de la République de Turquie.
Cette rencontre a permis aux deux parties d’échanger sur les opportunités de coopération bilatérale dans le secteur des transports.
La Turquie a réaffirmé sa disponibilité à accompagner la RDC à travers le partage d’expériences et de technologies, en vue de soutenir les efforts de modernisation et de développement durable du réseau de transport congolais. À cet effet, elle a annoncé l’envoi prochain de partenaires techniques et économiques pour concrétiser la mise en œuvre de cette coopération.
Cette participation traduit la volonté du Gouvernement de la RDC de renforcer ses partenariats internationaux et de s’inspirer du savoir-faire en matière d’innovation et d’infrastructures. Elle s’inscrit pleinement dans la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, visant la modernisation du secteur des transports au service du développement durable et de l’intégration régionale.
Organisée sous le thème : « L’industrie et le transport, ensemble pour un développement durable », ce projet d’envergure vise à connecter la mer Rouge à la Méditerranée, à renforcer les corridors logistiques et à favoriser un système de transport multimodal, tout en réduisant les émissions polluantes et en générant des milliers d’emplois directs et indirects.
Dans un contexte de défense passionnée et un manifeste politique, Constant Mutamba, ancien Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la République, a écrit, depuis son lieu de détention, une lettre de treize pages aux Congolais en particulier et aux africains en général, pour y dénoncer, ce vendredi 7 novembre 2025, ce qu'il a qualifié de "procès politique de pacotille".
Faisant référence à son arrestation et sa détention, l’ancien Ministre d’Etat de la Justice et Garde des Sceaux du Gouvernement Suminwa 1 mentionne être détenu, depuis le 2 septembre de l’année en cours, dans des conditions "inhumaines et illégales", rappelant ainsi les accusations de détournement de "19 millions USD" portées contre lui, qu'il qualifie "d'imaginaire", affirmant que les fonds sont toujours logés à la banque.
« Complot politique » ou « règlement de comptes ! »
Dans son manifeste, Mutamba soutient être la victime d'un "complot politique" et d'un "règlement de comptes" orchestré par des "réseaux mafieux politiques et judiciaires", incluant des "officines congolaises et rwandaises".
En liant son cas à la situation sécuritaire dans l'Est du pays (Goma, Bukavu, Rutshuru), il accuse directement Kigali et le M23 d'être les vrais ennemis du pays et de se réjouir de son arrestation.
« La justice, un instrument de règlement de comptes »
Initiateur des consultations qui ont abouti à des reformes tendant à apporter des thérapies à cette justice congolaise qualifiée de "malade", depuis sa cellule, Mutamba continue à décrier une injustice et une corruption judiciaire au sein de l’appareil judiciaire congolais. Une façon pour l’ancien médecin et spécialiste des maladies de la justice de prouver au monde les limites des réformes mises en place sous son mandat au sein de ce ministère. Il décrit la justice congolaise comme un "instrument de règlement de comptes" qui opprime les faibles, au lieu d'être un "rempart de l'Etat".
Appel à l'action
Présentant sa lettre comme un cri de ralliement, Constant Mutamba invite "la jeunesse" et le peuple à "agir et à lutter" pour une "vraie justice" et un "véritable changement".
Cependant, de manière paradoxale et tout en critiquant l'appareil d'État qui le poursuit, il se présente comme un fidèle "lieutenant" du Chef de l'État, Félix Tshisekedi, suggérant que ce dernier est mal entouré et que ce sont ses collaborateurs qui le trahissent.
Il sied de noter que le président national du NOGEC a écrit sa lettre depuis sa détention. Elle est clairement destinée à galvaniser ses partisans, à dénoncer ses adversaires politiques, à clamer son innocence et à se positionner en martyr de la cause nationale et panafricaine. En choisissant "la plume", il cherche à contourner le silence imposé par sa détention pour continuer à peser sur le débat politique. La citation finale, "La patrie ou la mort, nous vaincrons", empruntée aux révolutionnaires, renforce cette image de combattant prêt au sacrifice.
Le VPM de la Défense Nationale et Anciens Combattants, S.E Me Guy KABOMBO MUADIAMVITA est arrivé en ce début d'après-midi à BAMAKO, Capitale du Mali. Où il va prendre part au salon d'exposition de la défense et sécurité, dénommé BAMZEX 25.
Il répond ainsi à l'invitation de son homologue Malien SADIO CAMARA, qui l'a accueilli au pied de l'avion, accompagné de l’ambassadeur de la République Démocratique du Congo au Sénégal, Mali, et Gambie, S.E Christophe MUZUNGU.
En réaction à la récente sortie médiatique de Jean-Marc Kabund, le Rassemblement des Compagnons d’Etienne Tshisekedi pour le Changement et le Progrès Social (RCT-CPS) est monté au créneau ce 08 novembre 2025. Dans une déclaration politique signée par son coordonnateur, Jean Pierre Lisanga Bonganga, cette structure fustige le ton "belliqueux et péremptoire" de l'ancien cadre de l'UDPS à l'endroit du Chef de l'État. Le RCT-CPS estime que la revendication du dialogue par Jean-Marc Kabund est un "combat d'arrière-garde", rappelant que le Président Félix Tshisekedi en est lui-même l'initiateur. En guise de riposte et de soutien, le rassemblement appelle le peuple congolais à une grande marche pacifique le 15 décembre 2025 pour appuyer les efforts du Président de la République en faveur de la paix, de la diplomatie et de la souveraineté nationale.
RASSEMBLEMENT DES COMPAGNONS D’ETIENNE TSHISEKEDI POUR LE CHANGEMENT ET LE PROGRES SOCIAL « RCT-CPS »
DECLARATION POLITIQUE.
Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, s’est réuni ce samedi 08 novembre 2025 à Kinshasa, et à ce sujet, un seul point était inscrit à l’ordre du jour, à savoir : Analyse du point de presse de Monsieur Jean-Marc KABUND, et déclare ce qui suit :
Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, s’étonne du ton belliqueux et péremptoire à l’endroit du Chef de l’Etat, pris par Monsieur Jean Marc KABUND lors de son point presse, tenu le 04 novembre 2025.
Monsieur KABUND doit savoir, qu’à l’égard d’un Chef de l’Etat, un ton posé et réfléchi doit être de rigueur.
Pour rappel, le RCT-CPS a encore frais dans sa mémoire, des déclarations intempestives, outrageantes et même controversées de Monsieur KABUND sur la pérennisation du régime de l’UDPS au pouvoir à l’époque où il était encore haut cadre de l’UDPS.
Le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, constate que Monsieur KABUND est soit, hors propos, soit, il n’a pas la maitrise exacte des enjeux politiques de l’heure. A cet effet, Monsieur KABUND le sait pertinemment bien que, c’est sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, que les rencontres préparatoires dudit dialogue ont eu lieu entre la CENCO, l’ECC et les autres confessions religieuses d’un côté et la Présidence de la République de l’autre.
Monsieur KABUND doit savoir que l’option de la tenue du dialogue ayant été déjà levée par le Chef de l’Etat lui-même, faire du dialogue à ce jour son Cheval de bataille est un non-sens et constitue un combat d‘arrière garde. Aucun congolais, encore moins le Chef de l’Etat, l’initiateur, n’est contre le dialogue.
Le tout est de savoir le moment opportun et les modalités pratiques de sa faisabilité. D’où, la préoccupation de Monsieur KABUD est sans objet.
En tout état de cause, le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social, invite le peuple congolais à se mobiliser le 15 décembre 2025 pour une marche pacifique d’espoir et de soutien, aux efforts inlassables consentis par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Oui, les Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social marcheront le 15 décembre 2025 pour soutenir le Président de la République dans son combat pour le retour de la paix durable en RDC et dans la Région des Grands Lacs !
Oui, les Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI marcheront le 15 décembre 2025 en soutien au Chef de l’Etat pour ses victoires diplomatiques !
Oui, les Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI marcheront le 15 décembre 2025 pour la défense de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale sous la houlette du Président de la République, Son Excellence Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Fait à Kinshasa, le 08 novembre 2025
Pour le Rassemblement des Compagnons d’Etienne TSHISEKEDI pour le Changement et le Progrès Social,
Jean Pierre LISANGA BONGANGA
Coordonnateur
Président National de la Convention Chrétienne pour la Démocratie
Bien avant son envol pour Bamako, Me Guy Kabombo Muadiamvita, s'est entretenu avec S.E Lucy Tamlyn, les échanges ont porté autour de l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda, en vue de la cessation des hostilités.
À l'ordre du jour, la facilitation d'accès du Comité International de la Croix Rouge (CICR.), pour ses bons offices dans l'identification des détenus de chaque partie.
Une requête qui a reçu écho favorable du Numéro Un de la défense nationale Congolaise, qui a promis de mettre tout en œuvre pour que le CICR fasse son travail dans les conditions optimales. Rappelons par ailleurs que le VPM de la Défense Nationale Me Guy Kabombo Muadiamvita, avait reçu quelques jours avant, la délégation de CICR pour des échanges ; mais cette fois-là, dans le cadre du processus de Doha.
Par devoir de redevabilité et de se soumettre à l’exigence d'une gestion rationnelle et efficiente des entreprises et établissements publics de l’État, William Kazumba Mayombo, Directeur Général de l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) en sigle, a ouvert, le lundi 10 novembre 2025, en la salle des banquets de l’immeuble du siège, les travaux de l’évaluation du Budget 2025, et de l’élaboration des prévisions budgétaires 2026.
Accompagné du Directeur Général Adjoint Emmanuel Mayele Samba, en présence de tous les Directeurs du siège et de la Direction provinciale de Kinshasa DPK ainsi que le banc syndical, le DG de l’Ogefrem William Kazumba a donné des orientations claires et précises dans la manière de fédérer toutes les actions qui peuvent impacter la production des recettes de l’Office.
Aussi, argue-t-il, la présente session budgétaire requiert une importance particulière en ce qu’elle offre l’occasion d’évaluer les résultats de l’exercice passé, d’identifier les défis rencontrés et surtout de définir les priorités pour l’exercice à venir.
Reconnaissance à Dieu et à l’autorité suprême
Tout bon fervent croyant qu’il est, le DG de l’Office a débuté son allocution par rendre grâce à Dieu Tout Puissant pour autant des privilèges qu’il accorde à chacun des cadres sur cette terre de vivants.
Il a rendu un hommage le plus déférent au Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, grand artisan de la paix, sans laquelle, la session budgétaire ne pourrait avoir lieu. Mais également, pour sa sublime confiance placée en sa modeste personne en lui accordant la direction de ce prestigieux établissement public qu’est l’Ogefrem.
Evaluation de l’exercice passé
Le patron de l’Ogefrem est conscient de la baisse du taux de la FERI (Fiche Electronique de Renseignements à l’Importation) et la Commission sur le chargement et le déchargement du Fret (Commission 0,5) due à des facteurs déterminants comme : La Conjoncture économique, la menace sur les instruments de traçabilité et la fragilité persistante due aux tensions de l’Est du pays.
Qu’à cela ne tienne, le numéro un de cet Etablissement public mobilise ses troupes et invite tous à une prise de conscience collective pour une redéfinition des priorités en cherchant de nouveaux flux d’affaires dans l’optique d’améliorer la trésorerie, de diversifier les sources de revenus, de consolider l’autonomie financière ainsi que la souveraineté numérique.
Lueur d’espoir pour 2026
Le Directeur Général William Kazumba reste convaincu que 2026 sera plus meilleure que 2025, car reconnait-il, l’Office pourrait produire plus du fait des multiples opportunités qui s’offrent à lui, notamment dans le secteur des instruments des traçabilités et de la possibilité de paiement en ligne des ressources directement dans les comptes de l’Ogefrem.
L’accélération de la construction des plateformes logistiques modernes et efficaces ainsi que l’acquisition des engins de manutention, lesquelles, seront des réponses aux attentes des chargeurs et parallèlement de rendre beaucoup plus efficaces les actions de l’Office au niveau des principaux nœuds de transit de la chaine multimodale des transports e RDC.
Le premier d’entre les hauts cadres de l’Ogefrem, estime que 2026, va consolider le rôle de Conseil des Chargeurs, aux fins de la défense et la représentation tout au long de la chaîne multimodale des transports, par la facilitation de la fluidification de la circulation du fret partant du producteur au consommateur final.
Les axes de l’exercice 2026
Dans le cadre du développement stratégique, l’Ogefrem se fixe entre autres, quelques axes ci-après :
L’investissement dans les infrastructures d’appui à l’assistance aux chargeurs ; l’efficacité dans la gestion des dépenses liées au fonctionnement du siège, des Entités et Représentations ; la finalisation de la modernisation et de la sécurisation des instruments de traçabilité ; la discipline du personnel, le respect des autorités et des biens publics, la formation continue, l’augmentation de la production etc.
Pour mieux réussir l’assignation des objectifs, l’Office met sur pied un chronogramme d’exécution du budget par direction.
Il s’évalue notamment, par le redéploiement des activités vers l’assistance de proximité aux chargeurs ; la promotion du commerce extérieur en RDC ; la sensibilisation sur la Gestion du fret Multimodal ; l’affectation de 40% de la production aux investissements ; la création d’un mécanisme d’encadrement et sécurisation des recettes par l’intensification des actions de recouvrement, l’intensification des actions dissuasives dans l’optique de réduire sensiblement les coulages de recettes etc.
C'est un tournant majeur dans l'histoire contemporaine de la République Démocratique du Congo. Une victoire diplomatique et morale longtemps attendue vient d'être remportée sur la scène continentale. Au cours d'un point de presse solennel tenu hier, lundi 10 novembre, dans son cabinet de travail, le Ministre des Droits Humains, Maître Samuel Mbemba Kabuya Tanda, a annoncé la reconnaissance officielle du génocide commis en RDC par la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) ainsi que par la Société civile africaine.
Cette avancée historique est l'aboutissement d'une plaidoirie acharnée menée par la délégation congolaise lors de la 85ème session de la CADHP. Le Ministre Mbemba a détaillé le processus qui a conduit à l'adoption de deux résolutions distinctes mais convergentes. La première, émanant d'un large front de la société civile africaine, a posé les bases morales et factuelles de la reconnaissance. La seconde, et la plus décisive, adoptée par la Commission elle-même, confère une légitimité institutionnelle et juridique à la qualification de génocide pour les atrocités et les crimes de masse qui ont endeuillé la RDC depuis des décennies.
Cette double reconnaissance met fin à des années de déni et de silence assourdissant, qualifiant enfin par leur nom les crimes innommables subis par des millions de Congolais. C'est la fin d'une longue et douloureuse bataille pour la mémoire des victimes et un premier pas essentiel vers la justice.
L'empreinte du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi
Avec une grande déférence, le Ministre des Droits Humains a tenu à souligner que ce succès n'est pas le fruit du hasard. Il est, a-t-il insisté, le résultat direct du plaidoyer stratégique conçu et initié au plus haut sommet de l'Etat par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. "L'ingéniosité du Chef de l'État a été le moteur de cette démarche. Sa vision était claire : briser le mur du silence et obtenir la reconnaissance que notre peuple mérite", a déclaré Me Samuel Mbemba.
Il a également rendu un hommage appuyé à l'implication personnelle de la Distinguée Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, dont l'engagement indéfectible en faveur de la réparation et de l'indemnisation des victimes notamment, les femmes survivantes de violences sexuelles, a donné une dimension humaine et puissante à ce combat. Le Ministre a enfin salué la coordination efficace de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, qui a su mobiliser l'appareil gouvernemental pour appuyer cette offensive diplomatique.
"Aujourd'hui, il n'y a plus de doutes", a affirmé avec force le Ministre Mbemba, citant les résultats concrets de cette synergie au sommet. "Initié par le Président de la République et la distinguée Première Dame de par son implication dans la question des Droits de l'homme, ce combat a produit un effet au niveau de la Société civile africaine qui a reconnu le Génocide commis chez nous. La Commission Africaine a ensuite emboîté le pas. C'est une victoire pour la justice."
Selon Me Samuel Mbemba, cette première victoire éclatante est loin d'être une fin en soi. Elle constitue plutôt un puissant levier pour l'avenir. "Cette reconnaissance va sans doute booster les autres Etats, Institutions et Organisations à se prononcer sur la question, car le silence ne profite pas aux victimes", a-t-il projeté.
Cette décision de la plus haute instance africaine des droits de l'homme crée un précédent juridique et politique majeur. Elle ouvre la voie à de nouvelles actions sur la scène internationale notamment, auprès des Nations Unies, et renforce la position de la RDC dans sa quête de justice et de réparation. Le Gouvernement congolais dispose désormais d'un argument de poids pour exiger que les responsables de ces crimes, qu'ils soient des individus, des groupes ou des Etats, répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.