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RDC : Guylain Nyembo et O'Neige N'sele s’accordent pour accélérer les efforts d’amélioration du climat des affaires !

Le Ministre d’Etat, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, a poursuivi ce lundi 6 octobre 2025 sa tournée de présentation et de vulgarisation du Tableau Numérique de Suivi & Evaluation (TNSE) des réformes du Climat des Affaires auprès des ministères réformateurs.

Accompagné de la Cellule Climat des Affaires de la Présidence, il a été reçu par la Ministre des Affaires Foncières, O’Neige N’Sele, pour passer en revue les réformes structurantes relevant de ce portefeuille, essentielles à la compétitivité économique du pays.

"Le Ministère des Affaires foncières concentre plusieurs réformes majeures attendues par le secteur privé », a rappelé Guylain Nyembo. Pour sa part, O’Neige N’Sele a salué cette initiative, soulignant que "cette séance a été porteuse ; des actions concrètes suivront dans la mise en œuvre des réformes foncières prioritaires et la réalisation de projets à impact visible "

Avec la Cellcom

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Après la remise-reprise entre Kamerhe et Tshilumbayi, Assemblée Nationale : Dominique Munongo remet officiellement les clés à Jacques Djoli

Les membres du cabinet du rapporteur et ceux de la rapporteure adjointe ont pris part mercredi 1er octobre dernier à la remise- reprise entre les députés nationaux Dominique Munongo Inamizi qui a eu à démissionner et Jacques Djoli Eseng’Ekeli. Les deux personnalités se sont livrées à la signature et échange de quelques documents importants.

En effet, la rapporteure sortant, l’honorable Dominique Munongo, a exprimé, à cette occasion, sa gratitude à l’endroit de Jacques Djoli avant de lui avouer avoir beaucoup appris auprès de cette grande figure politique et scientifique.

Le rapporteur de la chambre basse, Jacques Djoli, a, pour sa part, indiqué que « c’est un grand honneur de travailler avec Dominique en termes des compétences et d’humanisme. »

Dominique Munongo a également remis les clefs de son bureau et de tout le charroi automobile, patrimoine de l’Assemblée nationale à sa disposition entre les mains du secrétaire général de cette deuxième institution, Jean Nguvulu.

Ce dernier a, à son tour, remis toutes les clefs au chef de cabinet du rapporteur de l’Assemblée nationale.

C’est le 22 septembre que la députée nationale Dominique Munongo avait démissionné de ses fonctions de rapporteure adjointe de la chambre basse du Parlement.

La Pros.

Après la remise-reprise entre Kamerhe et Tshilumbayi, Assemblée Nationale : Dominique Munongo remet officiellement les clés à Jacques Djoli
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Devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, New York : Bintou Keita invite les politiques congolais au dialogue

La Cheffe de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo, MONUSCO, a présenté, ce mardi 30 septembre 2025, son briefing du rapport trimestriel du Secrétaire Général devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, à New York, sur la situation sécuritaire en RDC. Dans son allocution, la Représentante Spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en RDC a invité les responsables politiques à «être inclusifs» et à «choisir le dialogue». Car, sans cela, dit-elle, «les élections générales de 2028 ne pourront bénéficier d’un climat de sécurité et de confiance». Elle a aussi appelé à «condamner les discours de haine d’où qu’ils proviennent». Ci-dessous, un extrait de son allocution devant le Conseil de sécurité.

Extrait de l’allocution de Bintou Keita, RSSG de l’ONU

Permettez-moi d’abord de souligner les progrès enregistrés depuis le 27 juin.
Plusieurs jalons importants ont été franchis. Des pays et organisations
régionales : les États-Unis, le Qatar, l’Union africaine, la Communauté
d’Afrique de l’Est et la Communauté de Développement de l’Afrique
australe se sont engagés de manière concrète en faveur de la paix. Les
parties se sont engagées dans les pourparlers de paix.
À la suite de la signature de l’Accord de Washington le 27 juin, deux réunions
du Comité de surveillance conjoint et du Mécanisme conjoint de coordination
de la sécurité ont eu lieu.
Les pourparlers de Doha ont repris. Ils ont abouti à la signature en juillet
d’une déclaration de principe entre le Gouvernement de la RDC et l’AFC/M23.
Les facilitateurs de l’Union africaine ont rencontré des femmes, des leaders
communautaires et des représentants de la société civile. Tous sont des
acteurs indispensables pour une paix inclusive.
Toutefois, la paix tarde à se concrétiser sur le terrain.

Depuis juin, la MONUSCO a comptabilisé 1’087 civils tués lors d’actes de
violence en Ituri et au Nord-Kivu. Et le bilan s’alourdit de jour en jour.
Monsieur le Président,
Au sein du pays, une initiative de dialogue interne a vu le jour. Elle est portée
par les principales confessions religieuses et soutenue par le Président Félix
Tshisekedi. Elle a déjà produit des résultats : une feuille de route publiée en
août marque une étape décisive. Ouvrir l’espace civique et renforcer la
cohésion sociale sont essentiel. Sans cela, les élections générales de 2028
ne pourront bénéficier d’un climat de sécurité et de confiance.
J’appelle tous les responsables politiques à être inclusifs. A condamner les
discours de haine d’où qu’ils proviennent. A choisir le dialogue. En même
temps, j’exhorte la population à s’abstenir de tels discours, à ne pas propager
la désinformation et la mésinformation.

Monsieur le Président,
Cependant, la violence n’est pas l’apanage d’un seul groupe armé. Les
Forces démocratiques alliées (ADF) ont également continué leurs attaques
au Nord-Kivu et en Ituri. Lié à l'État islamique Province d’Afrique centrale, les
ADF ont exécuté 300 civils au cours des trois derniers mois.
Les ADF ciblent les rassemblements solennels. Les services religieux. Les
funérailles.
Des hommes, des femmes et des enfants sont tués, blessés ou enlevés.
En Ituri également, les affrontements entre la Convention pour la Révolution
Populaire (CRP) et l'armée congolaise viennent ajouter au lourd bilan. Les
attaques de la Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO)
persistent. Et les civils, malheureusement, sont pris au piège. Dans la nuit de
dimanche à lundi, la MONUSCO a abrité 3’500 personnes dans sa base de
Gina après les affrontements entre le CRP et les FARDC.

Dans ce contexte, j'exhorte tous les groupes armés participant au dialogue de
paix Aru II en Ituri, à honorer leurs engagements et à libérer les 400 enfants
qu'ils détiennent encore.
Au Sud-Kivu, la situation des droits de l’homme reste profondément
préoccupante. Bien que cette province ne relève plus du mandat
opérationnel de la MONUSCO depuis juillet 2024, la situation qui s’y
développe demande l’attention de ce Conseil. Les Wazalendo et les groupes
armés alliés continuent d’opérer en toute impunité, et de graves violations et
abus des droits de l’homme persistent.
La MONUSCO continue de recenser les violations et abus graves, y compris
les violences sexuelles liées au conflit. Nous savons toutefois que tous les
cas ne sont pas signalés. Dans les zones contrôlées par l’AFC/M23, les
restrictions à la liberté de mouvement réduisent encore davantage notre
capacité à mener des enquêtes sur le terrain. Le Bureau conjoint des Nations
Unies pour les droits de l’homme doit pouvoir accéder à ces zones afin de
surveiller la situation des droits de l'homme, conformément au mandat
confié par le Conseil. À cet égard, j’encourage le déploiement de la
commission d’enquête indépendante sans délai, pour laquelle le
financement est encore pendant.

Dans ce contexte, j'exhorte tous les groupes armés participant au dialogue de
paix Aru II en Ituri, à honorer leurs engagements et à libérer les 400 enfants
qu'ils détiennent encore.
À ce jour, le Plan de réponse humanitaire n’a reçu que 15,2 % du financement
requis, contre 41 % à la même période l’an dernier. Le retrait de certains
bailleurs majeurs a provoqué un effondrement du financement.
Résultat :
Plus de 27,7 millions de personnes sont en insécurité alimentaire, dont 5,7
millions en Ituri et au Nord-Kivu.
Dans certains endroits, l’aide est suspendue.
Moins de personnes recevront une assistance. Pour d’autres, les rations
seront réduites.
La mortalité maternelle augmente.
L’écart se creuse entre besoins vitaux et moyens disponibles.

Devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, New York : Bintou Keita invite les politiques congolais au dialogue
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L'UDS condamne l'attaque de la Flottille Global Samud

L'Union des Démocrates Socialistes, UDS, Membre de l’Internationale Antifasciste, condamne l'attaque perpétrée par l'Israël contre la Flottille Global Sumud, un convoi humanitaire de 500 activistes au secours la Bande de Gaza.

L'armée israélienne a arraisonné beaucoup de bateaux qui naviguaient dans les eaux méditerranéennes, se dirigeant vers Gaza en vue de briser son blocus illégal et d'acheminer de l'aide humanitaire. L'UDS dénonce enfin le sabotage des communications des navires empêchant l'envoi de signaux de détresse et la diffusion en direct de cette action illégale et injustifiée. L'UDS rappelle enfin que ces actes constituent une forme d'agression contre la solidarité internationale en faveur de la Palestine.

Fait à Kinshasa, le 2 octobre 2025.

POUR L'UDS,

Ange NGOYA KAZADI

Deuxième Vice-Présidente Nationale

 

 

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RDC : un rapport de l'ONU dénonce exécutions, enrôlements forcés et destructions imputés à l'AFC/M23

Antonio Guterres met de nouveau en cause l'AFC/M23. Dans son dernier rapport publié ce jeudi 2 octobre sur la situation en RDC, le secrétaire général des Nations unies affirme que ces trois derniers mois, le M23 – soutenu par l'armée rwandaise – a poursuivi son expansion dans les territoires de Walikale et de Masisi, au Nord-Kivu. Il décrit aussi des opérations militaires intensives dans les zones sous contrôle du mouvement, notamment contre les bastions des FDLR et des groupes Nyatura.

Dans son dernier rapport, l'ONU a recensé 1 154 violations et atteintes aux droits humains à travers la RDC, rien que sur les trois derniers mois. Selon ce document, l'AFC/M23 en est le principal responsable, avec notamment l'exécution sommaire de 539 personnes. Le rapport met aussi en cause les Wazalendo et d'autres groupes armés affiliés, accusés du meurtre de 59 civils.

À Rutshuru, aux côtés de l'armée rwandaise, dit le rapport, l'AFC/M23 a mené de vastes opérations contre les FDLR. Dans la chefferie de Bwisha, l'une de ces opérations a conduit au massacre d'au moins 335 civils, dont 52 femmes et 24 enfants, dans des zones agricoles. Un des bilans les plus lourds jamais documentés depuis la résurgence de l'AFC/M23 en 2022, dit le rapport. « Oui, nous nous sommes battus avec les FDLR dans la région, pas contre des civils. Il y a eu des morts dans les deux camps, mais les chiffres donnés sont faux », réagit l'AFC/M23.

Antonio Guterres pointe aussi la poursuite du recrutement volontaire et forcé dans les zones contrôlées par l'AFC/M23 : au moins 1 454 personnes arrêtées arbitrairement auraient été envoyées de force dans des camps de Rutshuru pour un entraînement militaire. « Faux », rétorque l'AFC/M23. Mais le mouvement reconnaît tout de même qu'il dispose d'une prison dans le Rutshuru.

Le rapport fait également état de destructions d'habitations, de commerces et de déplacements forcés de populations. Ce document tombe dans un contexte de reprise des combats, alors que, selon la médiation, un nouveau round de pourparlers de paix entre Kinshasa et l'AFC/M23 est attendu à Doha d'ici à deux semaines.

RFI

 

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Sud-Ubangi : plaidoyer pour la réhabilitation de la RN6 Gemena-Akula en état de délabrement très avancé

La République démocratique du Congo souffre sérieusement de manque d'infrastructures routières de bonne qualité permettant la circulation des véhicules et d'autres usagers de la route. Ce problème se pose avec acuité dans la province du Sud-Ubangi où la route nationale numéro 6 reliant Gemena (la capitale provinciale) au port d'Akula se trouve actuellement dans un état de délabrement très avancé.

"Des véhicules sont embourbés, immobilisés dans des bourbiers profonds, rendant le trafic quasi-impossible. Des passagers, commerçants et autres transporteurs restent bloqués pendant plusieurs jours, exposés aux intempéries et à l’insécurité, dans une zone où la route est censée être le seul lien entre plusieurs localités enclavées", s'est plaint un habitant de Gemena, qui fait régulièrement des navettes entre Gemena-Akula.

Et autre habitant de la capitale provinciale du sud-Ubangi nous a fait parvenir le constat malheureux suivant.

"La route Gemena-Akula n'est plus une route, c'est un champ de pièges, une succession de bourbiers qui condamne les usagers à la souffrance.des bourbiers et des ponts effondrés, rendant le trajet extrêmement difficile pour les usagers.

Chaque saison pluvieuse transforme le trajet en calvaire : véhicules bloqués, marchandises abîmées, malades transportés sur des motos au risque de leur vie, enfants qui marchent des kilomètres parce qu'aucun transport ne peut passer", témoigne un ressortissant du sud-Ubangi, interrogé par nos reporters. Et d'ajouter que "la seule bonne route qui existe dans cette province, c'est la piste d'atterrissage de l'aéroport national de Gemena". Et, pourtant, la route Gemena-Akula, longue de 115 kilomètres, est d'une importance capitale sur le plan économique, car elle facilite le trafic entre Kinshasa- Akula- Gemena. Cette voie, pourtant stratégique pour l’économie et pour les usagers. La laisser dans cet état est un vrai suicide pour la province du Sud-ubangi, qui souffre également du mauvais état d'autres tronçons routiers comme celui reliant Gemena à la cité portuaire de Mogalo, qui est presque dans le même état.

La RN6 n'est donc pas une simple route, elle représente une artère vitale pour le ravitaillement des marchés, l’évacuation des produits agricoles vers le port d’Akula et les échanges avec les territoires voisins. Son état critique impacte directement le prix des denrées alimentaires (à cause du coût élevé de transport), la scolarisation des enfants, l’accès aux soins de santé de bonne qualité à Gemena et à Budjala ainsi que le développement local dans cette partie de la République.

Vivement la réhabilitation de la RN6

Face à cette situation alarmante qui ne cesse de s’aggraver, plusieurs voix s’élèvent. Les leaders communautaires, les organisations de la société civile et les habitants demandent l’intervention urgente du Gouvernement central via le Ministère des Infrastructures et l’implication des élus du Sud-ubangi, pour qu'une action urgente soit entreprise, pour rendre carrossable cette importante voie de communication.

C'est le cas du jeune Leader et notable de la province du sud-Ubangi, Andy Bemba Batindi, l'un des fils de feu Papa Jeannot Bemba Saolona, qui est parmi ceux qui se préoccupent de l'état de la route Gemena-Akula, au regard de son importance dans l'approvisionnement de la ville de Kinshasa en denrées alimentaires et autres produits alimentaires, en provenance de cette riche province agricole.

"Avec une production annuelle des produits alimentaires estimée à : -Manioc (14.000.000 tonnes) ; -Arachide (23.000.000 tonnes) ; -Maïs (4.000.000 tonnes) ; -Banane (1.000.000 tonnes) ; - Riz (1.000.000 tonnes) et avec la possibilité d’accroître encore ces rendements, l’espace Ubangi dispose à lui seul du potentiel de nourrir la ville de Kinshasa.

C’est pourquoi le Gouvernement central doit porter une attention particulière aux routes de desserte agricole de cette région, notamment en asphaltant la RN6 (Gemena-Akula), véritable cordon ombilical reliant le Sud-Ubangi à Kinshasa, la capitale.

Si nous voulons réellement combattre l’insécurité alimentaire dans une ville de plus de 20 millions d’habitants, comme Kinshasa, qui ne produit presque rien, il faut s’appuyer sur les grands bassins de production, comme le Sud-Ubangi", a plaidé le Président National de Nouvelle Pensée (NP) et Opérateur socio-économique dont les activités sont handicapées notamment par l'impraticabilité de cette route.

Enfin, la route Gemena-Akula étant une route nationale, c'est le Gouvernement central, qui a la charge de mobiliser les moyens conséquents pour sa réhabilitation. Et surtout que le Gouvernement provincial du Sud-Ubangi n'a pas les moyens nécessaires pour s'engager dans une telle entreprise. Le Gouverneur de province, Miché Mobonga s'est contenté le weekend dernier de lancer un appel à l'apaisement à la population et aux usagers de cette importante et stratégique voie routière.

JR Mokolo/CP

Sud-Ubangi : plaidoyer pour la réhabilitation de la RN6 Gemena-Akula en état de délabrement très avancé
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