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Membre du Congrès américain, L'envoyé spécial de Donald Trump a conféré avec les Chefs religieux congolais

Les Evêques de la CENCO et de l'ECC ont reçu l'envoyé spécial du Président Donald Trump et membre du Congrès américain, Ronny Jackson, ce lundi 17 mars 2025, au Centre Interdiocésain, pour discuter sur la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC.

Accompagné de l'ambassadeur des USA à Kinshasa, l'émissaire du Président américain a félicité les Chefs religieux congolais, pour le lancement du Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs. Il a aussi indiqué que la solution durable à cette crise n'est pas militaire.

"Nous croyons que la solution durable à ce problème n'est pas militaire, mais elle passe par des discussions franches entre différentes parties prenantes. Je suis convaincu que l'engagement des Leaders religieux, des évêques de la CENCO et des pasteurs de l'ECC contribue à apporter, dans ce processus, la paix", a-t-il déclaré.

Rappelons qu'avant de rencontrer les évêques, Ronny Jackson a échangé avec le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dimanche dernier, à la Cité de l'Union africaine. D'après la Présidence de la RDC, les deux personnalités ont discuté sur les questions de développement et de paix en RDC.

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Dialogue direct de Luanda : la NSCC attire l’attention des dirigeants congolais !

 La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) a exprimé, dimanche, sa profonde préoccupation sur les négociations directes entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) et le M23/AFC, annoncées pour ce mardi 18 mars 2025 à Luanda. Pour la NSCC, ce dialogue ne doit absolument pas être du pain bénit pour les rebelles dans ce contexte précis où la souveraineté du pays reste menacée. Cette structure attire l’attention des dirigeants congolais sur une série de mesures à brandir en cas des pourparlers avec le M23/AFC pour une solution durable à la crise de l’Est du pays. Il s’agit notamment de la justice pour les victimes, le refus d’intégration des rebelles dans les forces de sécurité, l’identification des combattants étrangers.

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE N°01/03/2025

NÉGOCIATIONS DIRECTES AVEC LE M23 : EXIGEONS JUSTICE POUR LES VICTIMES, REFUSONS L'INTÉGRATION DES REBELLES DANS NOS FORCES DE SÉCURITÉ ET PROMOUVONS UNE SOLUTION INCLUSIVE POUR UNE PAIX DURABLE

La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) exprime sa profonde préoccupation face à l'annonce de négociations directes entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) et le groupe rebelle M23, prévues le 18 mars 2025 à Luanda, Angola.

 

CONTEXTE DES NEGOCIATIONS

Après des mois de conflit dans l'Est de la RDC, l'Angola, en tant que médiateur régional, a annoncé que des pourparlers de paix directs entre les délégations du gouvernement congolais et le M23 débuteront le 18 mars à Luanda.

NOS PREOCCUPATIONS

  1. Justice pour les victimes : Le M23 est responsable de crimes graves, notamment des massacres, des déplacements forcés et des violations des droits de l'homme. Il est impératif que les auteurs de ces atrocités soient traduits en justice et que les victimes obtiennent réparation.
  2. Refus d'intégration dans les forces de sécurité : L'intégration des éléments du M23 dans l'armée, la police ou les services de sécurité nationaux est inacceptable. Une telle mesure compromettrait l'intégrité de nos institutions et mettrait en péril la sécurité nationale.
  3. Identification des combattants étrangers : Des rapports indiquent que des éléments rwandais sont infiltrés au sein du M23. Toute négociation doit se concentrer sur les membres congolais du M23, et non sur des combattants étrangers.
  4. Transformation du M23 en parti politique : Le M23 devra se transformer en parti politique pour participer au processus démocratique en RDC. Toutefois, cette transformation ne peut être envisagée que si le M23 renonce définitivement à la violence, reconnaît ses crimes passés et s'engage à respecter les lois et institutions de la République.
  5. Recherche d'une solution régionale : Pour une paix durable dans la région, il est essentiel que les pays voisins, notamment le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi, engagent des dialogues avec leurs propres mouvements rebelles. Cela contribuerait à stabiliser la région et à réduire les tensions transfrontalières.
  6. Inclusion de l'opposition non armée et de la société civile dans les discussions : Pour assurer une paix véritable et durable, il est crucial que les acteurs de l'opposition non armée et de la société civile participent aux discussions directes avec tous les groupes armés. Leur inclusion garantit que les préoccupations de l'ensemble de la population congolaise sont prises en compte et que les solutions proposées reflètent les aspirations du peuple.

NOS EXIGENCES

  1. Suspension des négociations directes : Nous demandons au gouvernement de suspendre les pourparlers directs avec le M23 tant que les conditions préalables, notamment la justice pour les victimes et la clarification de la composition du groupe, ne sont pas remplies.
  2. Engagement de poursuites judiciaires : Les membres du M23 impliqués dans des crimes doivent être arrêtés et jugés conformément aux lois nationales et internationales.
  3. Refus d'intégration dans les forces de sécurité : Nous réitérons notre opposition à l'intégration des éléments du M23 dans l'armée, la police ou les services de sécurité.
  4. Encadrement de la transformation en parti politique : Si le M23 souhaite se transformer en parti politique, il doit d'abord répondre de ses actes devant la justice et démontrer un engagement réel envers les principes démocratiques.
  5. Promotion du dialogue régional : Nous encourageons le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi à ouvrir des dialogues avec leurs propres mouvements rebelles pour assurer une stabilité régionale.
  6. Participation de l'opposition non armée et de la société civile : Nous insistons pour que les acteurs de l'opposition non armée et de la société civile soient intégrés aux discussions avec tous les groupes armés afin d'assurer une représentation équitable et une solution inclusive.

CONCLUSION

La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) reste engagée dans la défense des droits des citoyens et la promotion d'une paix durable. Nous appelons le gouvernement à écouter la voix du peuple et à prendre des décisions qui garantissent la justice, la sécurité et la souveraineté de notre nation. Enfin la NSCC avertie déjà et appelle toute la population congolaise de rester mobilisée et prête à reprendre avec la pression de la rue si toutes ces préoccupations et la foi dans une justice réparatrice ne seront pas rencontrées lors de ces discussions. 

Pour mémoire, la NSCC est un vaste réseau national de 800 organisations apolitiques et non partisanes membres et représentée dans les 26 provinces de la NSCC. La NSCC travaille dans l’ancrage et appropriation des valeurs démocratiques, droits de l’homme, culture des bonne pratique électorale, mobilisation sociale, promotion de la participation politique des femmes et des jeunes dans les instances des prises des décisions. 

 

Fait à Kinshasa, le 16 mars 2025

 

Pour la NSCC

 

COORDINATION NATIONALE

Tél.+243999999519 et +243999914958

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Kinshasa RDC 

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Retombées des sanctions européennes : Kigali empêche le M23 de se rendre à Luanda

C'est un véritable camouflet pour la médiation angolaise investie de la casquette de la présidence en exercice de l'Union africaine pour initier, pour la 1ère fois, des contacts directs entre Kinshasa et le M23. C'était un pari gagné d'avance pour le président en exercice de l'Union africaine face au Gouvernement congolais qui avait toujours refusé de parler avec ceux qu'il considère comme des terroristes. La partie congolaise se trouve, pourtant, à Luanda pour le rendez-vous de la capitale angolaise.

On revient au scenario où Lourenço avait invité Tshisekedi et, Kagame a refusé de s'y rendre conditionnant ledit sommet aux négociations préalables entre Kinshasa et le M23. Aujourd'hui, c'est la preuve que Kigali se trouve au four et au moulin de l'agression contre la RDC.

Selon un communique de l’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23), ce mouvement ne participera pas aux discussions de Luanda prévues ce mardi 18 mars sous la médiation angolaise. Ledit mouvement dénonce les sanctions individuelles prises par l’Union européenne contre plusieurs de ses dirigeants, affirmant que ces mesures compromettent le dialogue et rendent impossibles les pourparlers tant attendus.

Dans le même communiqué, l’AFC/M23 accuse certaines institutions internationales de "saboter" les efforts de paix en imposant des sanctions successives contre ses membres, y compris à la veille des négociations. Le groupe rebelle estime que ces décisions renforcent la position du Président Félix Tshisekedi, qu’il accuse de poursuivre une politique belliciste.

Par ailleurs, l’AFC/M23 affirme également que les forces congolaises et leurs alliés poursuivent leurs offensives sur plusieurs fronts, notamment par des bombardements aériens et l’utilisation de drones de combat CH-4. Selon le mouvement, ces attaques rendent toute négociation impossible.

L’annonce du boycott de l’AFC/M23 intervient alors que l’Union européenne a adopté ce lundi de nouvelles sanctions contre plusieurs responsables du M23 et des forces armées rwandaises (RDF).

Parmi les figures visées côté M23 : Bertrand Bisimwa, président du mouvement, déjà sous sanctions de l’ONU.

Désiré Rukomera, responsable du recrutement et de la propagande.

John Imani Nzenze, colonel au sein du mouvement.

Jean-Bosco Nzabonimpa Mupenzi, chef adjoint des finances du M23.

Jean Bahati Musanga, actuel gouverneur de l’administration mise en place par la rébellion à Goma.

L’UE a également sanctionné trois hauts gradés de l’armée rwandaise impliqués dans l'Est de la RDC :

Ruki Karusisi, commandant des forces spéciales de la RDF.

Eugène Nkubito, commandant de la 3e division de la RDF, présente au Nord-Kivu depuis août 2022.

Pascal Muhizi, commandant de la 2e division de la RDF, déployée dans l’Est congolais depuis août 2023.

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Retombées des sanctions européennes : Kigali empêche le M23 de se rendre à Luanda
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Grâce aux prouesses réalisées par la CENI, Denis Kadima : la RDC portée à la tête de l’Association des Commissions Electorales en Afrique Centrale !

 La République Démocratique du Congo (RDC) a été élue membre du Comité exécutif de l’AAEA, en tant que représentant de la sous-région de l’Afrique Centrale, lors de la 12ᵉ Assemblée Générale de l’Association des Autorités Électorales Africaines (AAEA), tenue à Accra (Ghana) du 12 au 14 mars 2025.

En marge de cette réunion, le Président Denis Kadima Kazadi a été désigné à l’unanimité par ses pairs de l’Afrique Centrale comme Président intérimaire chargé de mettre en place une Association des Commissions Électorales d’Afrique Centrale.

Cette double distinction vient récompenser les progrès réalisés par la RDC en matière électorale, notamment dans la maîtrise des opérations techniques ; la gestion des ressources humaines électorales ; l’adoption du vote électronique, encore peu répandu en Afrique.

L’élection de la RDC à ces deux instances majeures de la gouvernance électorale africaine témoigne de la confiance accordée au pays et à la CENI pour son engagement en faveur de processus électoraux modernes et transparents.

Au sein du Comité exécutif de l’AAEA, la RDC jouera un rôle déterminant dans l’amélioration des processus électoraux sur le continent, en contribuant aux réformes électorales et aux échanges d’expériences entre commissions électorales africaines.

En tant que Président de l’Association des Commissions Électorales d’Afrique Centrale, Denis Kadima Kazadi aura pour mission de renforcer la coopération régionale et de promouvoir les bonnes pratiques électorales, en mettant particulièrement l’accent sur la transparence et l'inclusivité électorales en Afrique Centrale.

Cette reconnaissance renforce la position de la CENI RDC comme un acteur incontournable dans la gouvernance électorale en Afrique.

C’est donc une immense fierté pour la RDC que le Président Denis Kadima Kazadi puisse siéger dans ces deux hautes instances à la fois, hissant haut le drapeau de la RDC dans le ciel africain.

La Pros.

Grâce aux prouesses réalisées par la CENI, Denis Kadima : la RDC portée à la tête de l’Association des Commissions Electorales en Afrique Centrale !
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