Chaque 21 septembre, le monde célèbre la Journée internationale de la paix. Une commémoration qui met en exergue le privilège et la détermination pour une restauration de la paix dans un monde entaché des guerres d’agression répétées où des populations sont contraintes à une vie nomade à cause des déplacements exagérés fuyant ainsi des affrontements, des crépitements des balles dans leur milieu naturel.
Epris de paix, Dr Denis Mukwege, gynécologue congolais et Prix Nobel de la paix 2018, témoin depuis plus de trois décennies des « catastrophes humanitaires et des violations systématiques du droit international et des droits humains dans une région longtemps violentée par les ennemis de la paix en République Démocratique du Congo a, dans un message en hommage de presque « 90 000 victimes de violences sexuelles » prises en charge dans son hôpital de Panzi dont la plupart des enfants, et à l’occasion de l’évènement Live Peace organisé à Annecy en France, attiré l’attention du monde sur « la tragédie que traverse la population en République Démocratique du Congo ».
« En cette Journée Internationale de la Paix, nos pensées vont à toutes les victimes des conflits armés à travers le monde, où les femmes et les enfants sont touchés de manière disproportionnée. A l’occasion de l’évènement Live Peace organisé à Annecy en France, nous avons partagé ce message pour éveiller les consciences du public sur la tragédie congolaise, et sur l’impératif d’y mettre fin pour tourner l’une des pages les plus sombres de l’humanité », a-t-il déclaré avec amertume dans l’âme.
César Nkangulu
Message du Dr Denis Mukwege à l’occasion de la Journée internationale de la paix 2025
En cette journée internationale de la paix, alors que des foyers de crise se multiplient, je voudrai attirer votre attention sur la tragédie que traverse la population en République Démocratique du Congo.
Depuis trente ans, mes compatriotes ont subi des guerres d’agression répétées, des catastrophes humanitaires et des violations systématiques du droit international et des droits humains.
A l’hôpital de Panzi, au Sud-Kivu, nous avons soigné ces vingt-cinq dernières années presque quatre-vingt-dix mille victimes de violences sexuelles et parmi nos patients figurent de plus en plus d’enfants.
Le conflit en RDC est le plus meurtrier depuis la seconde guerre mondiale. Mais il reste une guerre oubliée et une crise largement négligée.
Aujourd’hui, plus de vingt-six million des congolais sont confrontés à une grave famine et presque huit million sont déplacés.
Cette guerre est surtout économique et largement alimentée par l’exploitation illégale et le pillage des ressources minières congolaises pour répondre aux besoins de l’économie mondialisée, notamment la transition numérique et énergétique.
Il ne s’agit pas seulement d’un problème au cœur de l’Afrique. C’est un problème mondial.
Nous avons tous un smartphone, un ordinateur portable, une voiture ou un vélo électrique. Nous avons tous un morceau du Congo dans notre poche ou chez nous.
Nous sommes tous concernés et nous pouvons tous faire la différence. Utilisez votre smartphone pour dénoncer l’impunité des crimes les plus graves et le pillage des minerais stratégiques congolais.
Il est temps de mettre fin à la tragédie congolaise et de lancer une mobilisation internationale pour mettre fin aux souffrances du peuple congolais. Chacun de vous est un catalyseur de changement, un acteur pour la paix.
Ensemble, nous pouvons mettre fin à la tragédie congolaise et tourner l’une des pages les plus sombres de l’humanité.
Merci pour votre voix et vos actions en faveur du retour de la paix en République Démocratique du Congo.
Le drame de l’incendie dans le camp militaire dit Kabila, dans la commune de Lemba, est le reflet du décor de différents camps militaires. Près de 150 maisons calcinées pouvaient être évitées si toutes les dispositions sécuritaires étaient respectées. Les raccordements de l’électricité mettent en danger permanent les vies humaines.
Des renseignements relayés par certains médias après recoupement font état d’un incendie qui s’est déclaré autour de 2 heures du matin dans la nuit du 21 au 22 septembre 2025. Aucune perte en vie humaine.
Tout serait parti d’une maison qui a pris feu avant que l’incendie ne ravage d’autres habitations. La proximité d’habitation en violation de toutes les normes de construction a facilité la propagation de l’incendie. Le propriétaire de la première maison où l’incendie a débuté aurait été placé aux arrêts. Un autre témoin soutien : « Le feu a commencé dans une maison. Ce qu’on peut déplorer, c’est que le propriétaire de celle-ci avait refusé d’étouffer le feu. Heureusement, il a été arrêté », a-t-il affirmé.
Le Gouvernement, par le Vice-premier ministre en charge de l’intérieur, sécurité décentralisation et affaires coutumières, Jacquemain Shabani, s’est rendu au chevet des sinistrés pour les réconforter et se rendre compte des dégâts causés par ledit incendie.
Ce sinistre dévastateur a ravagé plus de cents maisons construites pour la plupart en tôle, occupées par les familles des policiers.
Jacquemain Shabani a annoncé une prise en charge urgente pour assurer le minimum à ces victimes, en attendant une assistance considérable du Gouvernement après un rapport technique et d’évaluation de la cellule permanente d’alerte et d’urgence CPAU en charge de la gestion des catastrophes du ministère de l’intérieur et sécurité.
Il est important de signaler que jusque-là, la cause de cet incendie n’est pas connue. Cependant, les enquêtes sont en cours en vue d’en déterminer l’origine ayant rendu plusieurs ménages sans abri.
Une première pour le Sankuru qui se trouve sous les projecteurs grâce à la décision du Président de la République, Son Excellence Félix Tshisekedi, de construire un aéroport moderne à Lodja et de transformer le village de l’ancien Premier ministre Patrice Lumumba en une ville à part entière. Ce geste patriotique sans précédent est chaleureusement accueilli par les Sankurois, où qu’ils se trouvent. Ils expriment leur reconnaissance pour le patriotisme du Président Tshisekedi, qui surpasse l’inaction de leurs acteurs politiques, perdus dans des querelles d’ego depuis plus de 50 ans.
En effet, ces acteurs politiques, censés représenter le Sankuru tant au niveau national que local, n’ont pas su offrir d’espoir ni de vision claire pour leur province. Ils ont négligé l’entretien du réseau routier existant, entravant ainsi les échanges internes et externes avec d’autres régions et, par conséquent, le développement de l’économie locale. De plus, ils n’ont pas réussi à urbaniser les grandes agglomérations telles que Lodja, Lomela, Katako-Kombe, Lubefu et Lusambo, qui demeurent aujourd’hui des villages isolés au sein de la République. Face à ce constat, les Sankurois n’envisagent pas que ces acteurs politiques s’immiscent, de près ou de loin, dans ce projet initié par le Président Tshisekedi pour en tirer profit. Lassés par leur manque de patriotisme et leur avidité au détriment de l’intérêt général, les Sankurois exigent que le suivi et la réalisation de ces travaux soient sous le contrôle des services nationaux.
Par ailleurs, bien que le financement des travaux de construction de l’aéroport de Lodja ait été validé par le gouvernement, la situation logistique s’avère complexe. Le transport des équipements, du matériel et des matériaux du port de Bena Dibele à Lodja est particulièrement difficile en raison de la dégradation avancée de la route nationale RN7. Actuellement, les camions transportant les équipements mettent près d’une semaine pour parcourir les 146 kilomètres qui séparent ces deux points, alors que si ce réseau routier était en bon état, le trajet ne prendrait qu’une heure et demie. Cette situation risque de retarder l’exécution des travaux et pourrait ainsi affecter la date de livraison du projet. Dans ce contexte, l’intervention du leadership politique devient nécessaire.
Son Excellence le Président TSHISEKEDI, vers qui se tournent les regards des habitants du Sankuru en raison de l’absence d’acteurs politiques à la hauteur des événements, devra comprendre que la crise qui touche notre province, mal classée parmi celles du pays, est profonde. Pour garantir le succès du projet de l’aéroport de Lodja et la construction de Lumumba Ville, il serait judicieux d’envisager l’aménagement durable du tronçon de la route nationale RN7, entre le port de Bena Dibele et Lodja, ainsi que la réhabilitation de la route secondaire RS805 et de la route principale RP807 reliant Lodja à Katako-Kombe et Wembonayma. Cela faciliterait l’évacuation rapide et sécurisée des équipements vers les différents chantiers.
Enfin, le retard accumulé par la province du Sankuru par rapport à d’autres provinces doit interpeller tous les acteurs politiques sankurois qui ont bénéficié de la confiance du peuple durant de nombreuses années sans contribuer au développement socio-économique de la province. Cependant, cet appel à la responsabilité s’accompagne d’un vœu : que notre peuple, en s’impliquant activement et en s’unissant autour de projets porteurs d’avenir, puisse transformer ce potentiel dormant en une réalité florissante. Nous croyons que notre héros national, qui rêvait de transformer la savane d’Otodi en une ville florissante du Sankuru, doit regretter, où qu’il soit, l’attitude des prétendus héritiers du lumumbisme qui ont détourné son nom à des fins personnelles et égoïstes. Aujourd’hui, alors qu’ils s’approchent de l’âge de la retraite, nous leur demandons de céder la place aux jeunes afin de corriger leurs erreurs.
Ensemble, en mettant en avant les compétences et l’énergie des nouvelles générations, nous avons l’opportunité de bâtir un avenir prometteur pour le Sankuru, tout comme le fait Madame le Gouverneur de la région de Lualaba, qui connaît aujourd’hui un essor économique remarquable. Grâce à son leadership visionnaire, nous pouvons inspirer la jeunesse à s’engager dans des initiatives innovantes et durables, favorisant ainsi le développement local. Il est essentiel de créer des partenariats solides entre les différents acteurs de la société – gouvernement, entreprises et communauté – pour mobiliser les ressources nécessaires et garantir un cadre propice à la prospérité. En nous unissant, nous pouvons transformer nos défis en opportunités et inscrire notre région sur la voie de la croissance et de la réussite.
En marge de la séance plénière organisée le lundi 22 septembre 2025 à l'Assemblée Nationale, le Président du groupe parlementaire de l'opposition, Christian Mwando Nsimba, est intervenu par motion incidentielle pour fustiger les irrégularités ayant entaché le travail de la Commission Spéciale temporaire chargée de statuer sur les pétitions visant cinq membres du bureau de la Chambre basse du Parlement.
Première irrégularité selon lui, la présence des pétitionnaires dans cette Commission Spéciale temporaire.
"Honorables Députés et chers collègues, je prends la parole par motion incidente, pour demander que les services inscrivent aujourd'hui, dans les annales de cet hémicycle, que les règles du jeu ont changé : Dorénavant, dans ce pays, la République Démocratique du Congo, on peut être juge et partie. Parce que le Règlement Intérieur nous dit que, lorsqu'on constitue la Commission, il y a deux parties. Il y a, d'une part, les pétitionnaires et d'autre part, les gens contre qui la motion est dirigée. Ce sont les deux parties. Or, dans la Commission que nous avons instaurée, Honorable Président, on note la présence des pétitionnaires. Donc, il y a une partie qui est juge. Qu'on acte cela, si cette plénière l'accepte, que dorénavant, dans ce pays, on peut être juge et partie", a-t-il dit avec force.
Ensuite, l'Honorable Christian Mwando Nsimba Kabulo a dénoncé la découverte des fausses signatures dans les différentes pétitions contre les membres du bureau de l'Assemblée Nationale.
"Deuxième élément que les services doivent acter : Dorénavant, dans ce pays, on peut traiter un dossier quand il y a faux. Ce sont des principes élémentaires de droit. Je voudrais revenir ici à une chose importante : le faux corrompt tout. Lorsqu'il y a faux, le dossier doit être rejeté. Parce que la Majorité ne veut pas dire aller à l'encontre des lois, actons, aujourd'hui, qu'en République Démocratique du Congo, les Honorables Députés Nationaux ont décidé qu'on peut poursuivre une procédure même en cas de faux", a martelé le chef de file de l'opposition au sein de l'Assemblée Nationale.
Réagissant à chaud au sujet de la démission du président Vital Kamerhe et de la Rapporteuse Adjointe, Dominique Munongo Inamizi, avant même l'examen en plénière des pétitions les visant par la Commission Spéciale, Christian Mwando a estimé qu'il était hors de question d'accompagner une mascarade.
"La décision était déjà prise en haut lieu par l'Union Sacrée et le reste n'est que du théâtre, parce qu'on a violé toutes les règles du droit, pour justement abattre certaines personnes. On a trouvé que c'était inutile. Pour préserver l'honneur des uns et des autres, il était important de démissionner", a expliqué ce haut cadre du parti Ensemble pour la République.
Un accord a été finalement trouvé après plusieurs mois de négociation entre le banc syndical et la Direction Générale de l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE), un établissement public du Ministère de l’Environnement et Développement Durable. C’était le vendredi 19 septembre 2025 au siège de l’ACE, dans la ville province de Kinshasa. Cet accord vient compléter la convention collective reprenant le maximum possible des avantages des agents de cette Agence face à certaines obligations de l’employeur.
Une grande première depuis la création de l’ACE, a tenu à faire remarquer le Directeur général par intérim, Jean-Claude Emene Elanga.
«Pendant plusieurs mois nous étions en négociation et finalement nous nous sommes mis d’accord pour signer cette convention collective, document important qui reprend les avantages, ce que nous devons mettre à la disposition des agents comme droit, mais aussi ce document permet à ce que chacun de nous sache quelles sont ses obligations. Que ça soient les obligations au niveau de l’employeur que celles au niveau des employés. Il est vrai qu’il y a beaucoup de ces avantages que nous avons déjà commencé à mettre en œuvre mais que nous allons encore faire d’avantage, et ceci tenant compte des moyens que disposeraient l’entreprise », a-t-il indiqué.
La délégation syndicale pense que la signature de ce document augure des lendemains meilleurs pour tout le personnel de l’Agence Congolaise de l’Environnement.
« Pour nous, c’est une joie immense parce que c’est un document qui garantit les avantages sociaux des agents de l’Agence Congolaise de l’Environnement. Il nous a montré les points qui ont déjà trouvé de solution, notamment la régularité de paie des salaires selon la décision au niveau de l’Inspection du travail et aussi il y a nos camarades qui ont été licenciés et aujourd’hui ils ont été réintégrés au sein de l’Agence. Egalement les membres du Cabinet qui s’occupaient de tout ce qui concerne les fonctionnements des directions. Aujourd’hui toutes les directions fonctionnent et la reprise des activités comme il se doit », a indiqué Gaston Asumi Tshomba, président de la délégation syndicale de l’ACE.
Sa mise en œuvre interviendra le plus vite que prévu, a confirmé le DG ai.
« Sa mise en œuvre est prévue le plus vite que possible, comme il est nettement dit au moment de sa signature ».
Ainsi, par cette signature historique de cette convention collective, un climat propice de travail s’installe à l’Agence Congolaise de l’Environnement et des jours meilleurs sont attendus au sein de cet établissement public du Ministère de l’Environnement et Développement Durable.
Il sied de rappeler que cet accord prévoit la réintégration des agents licenciés, la régularité de la paie des salaires ainsi que la fin d’un fonctionnement parallèle entre le cabinet et certaines directions.
En marge de la 80ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République s’est entretenu, pendant près d’une heure, avec le Conseiller principal pour l’Afrique du Président américain Donald Trump, Massad Boulos. Au menu : le suivi de l’Accord de paix signé à Washington le 27 juin dernier.
A cette occasion, le Conseiller de Trump a réaffirmé la volonté de deux parties de finaliser cet accord dans un proche avenir, ce qui devrait attirer un maximum d’investisseurs américains en RDC. La paix en RDC a également été évoquée avec le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Les deux personnalités ont le point des initiatives visant à mettre définitivement un terme à cette crise.
Tandis que hier, mardi 23 septembre, avant son intervention à la tribune de l’ONU, le Président de la République a réagi sur l’affaire Vital Kamerhe, en rappelant que les institutions du pays disposent de leur propre mécanisme de fonctionnement avant d’indiquer que son rôle est d’en garantir la stabilité plutôt que d’intervenir dans leur autonomie.
Et de préciser : « J’ai appris comme vous la démission de Vital Kamerhe. La rentrée parlementaire devait se faire dans le calme et la sérénité mais les institutions ont leur propre fonctionnement. Je suis certes le garant de leur bon fonctionnement mais ce qui m’importe est la stabilité ».
Le Président de la République a tenu à réaffirmer les liens de confiance et d’amitié qui le lient à l’ancien Président de l’Assemblée nationale en ces termes : « Je continue de considérer Vital Kamerhe comme un allié, comme un frère, à moins qu’il en décide autrement. Je ne suis pas responsable de ce qui est arrivé à l’Assemblée. »
Cette prise de parole vise à apaiser les tensions politiques alors que le départ de Kamerhe suscite de nombreuses spéculations sur les équilibres internes de la majorité au pouvoir. En insistant sur la stabilité et la séparation des pouvoirs, Félix Tshisekedi montre sa volonté de préserver le climat politique tout en laissant l’Assemblée nationale exercer sa pleine souveraineté.
Notifié par voie d’huissier et, après avoir répondu à chacune des préoccupations des pétitionnaires, le 19 septembre 2025, devant la commission spéciale et temporaire instituée à cet effet, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a choisi la voie de la démission, ce lundi 22 septembre 2025 devant la Conférence des présidents, que celle du vote à bulletin secret de chaque Député national pour une possible déchéance de ses fonctions. Une démission déposée «pour des raisons de convenance personnelle», a-t-il indiqué dans sa lettre adressée au 1er vice-président de cette Chambre basse du Parlement, bien avant l’ouverture de la plénière convoquée pour présenter le rapport final de la Commission spéciale et temporaire mise en place pour auditionner d’un côté, les cinq membres du bureau visés dont le président et les pétitionnaires de l’autre côté.
Ci-dessous, son allocution dans son intégralité.
Allocution de l’Honorable Président de l’Assemblée nationale à l’occasion de la présentation du rapport de la commission spéciale et temporaire
Kinshasa, le 22 septembre 2025
Honorable Président de Céans,
Honorables Députés et Estimés Collègues,
Cela fait maintenant quelques semaines que notre auguste Chambre est propulsée au cœur de l’actualité politique de notre pays. Contre ma volonté, l’attention s’est focalisée sur ma modeste personne.
Dans l’exercice de leur liberté d’expression, certains, ici ou à l’extérieur, ont multiplié à mon endroit critiques acerbes et attaques violentes, largement médiatisées. Mais d’autres, nombreux, m’ont témoigné sympathie et soutien sincère. Aux uns et aux autres, je tiens à dire : merci infiniment.
Fort malheureusement, ce débat sur la déchéance éventuelle de quelques membres du Bureau de l’Assemblée nationale a fini par occulter les véritables défis prioritaires auxquels notre pays est confronté. Ce sont pourtant ces défis qui cristallisent les attentes du peuple que nous représentons, et qui donnent à notre action toute sa substance patriotique : l’unité et la cohésion nationale, la défense de la souveraineté et l’intégrité territoriale, le progrès économique et social. Voilà ce qui devrait capter toute notre énergie.
Je me réjouis que la plénière d’aujourd’hui mette un terme à cette parenthèse, afin que, dès demain, nous retrouvions le chemin de l’essentiel : conjuguer nos efforts pour répondre aux aspirations du peuple qui nous a mandatés.
L’essentiel, c’est aussi de ne pas oublier qu’en ce moment, nos sœurs et nos frères du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri vivent dans l’angoisse et paient le plus lourd tribut d’une guerre injuste qui nous est imposée.
L’essentiel, c’est encore de garder à l’esprit qu’il nous reste de nombreuses batailles à mener et de nombreux défis à relever, au premier rang desquels le chômage et la pauvreté.
L’essentiel, enfin, c’est d’être capables de sacrifier une part de nos intérêts présents, au nom de la construction radieuse d’un avenir collectif.
Honorables Députés, Estimés Collègues,
À travers une pétition qui m’a été notifiée par voie d’huissier, un groupe de Collègues a mis en cause ma responsabilité en qualité de Président de notre auguste Chambre.
Une lecture minutieuse de cette initiative montre que l’essentiel des préoccupations soulevées porte sur le traitement à réserver aux Honorables Députés.
Au nom du principe de redevabilité, auquel je suis profondément attaché et qui constitue un fondement de toute société démocratique, je me suis soumis à la procédure mise en place et j’ai répondu à chacune des préoccupations des pétitionnaires, le 19 septembre 2025, devant la commission spéciale et temporaire instituée à cet effet.
Aux termes de l’article 31 du Règlement intérieur de notre Chambre, la responsabilité d’un membre du Bureau, y compris celle du Président, ne peut être mise en cause que par l’initiative exclusive des Députés nationaux.
C’est dire que le quorum de recevabilité, lié au nombre de signatures, ne peut être apprécié qu’à condition que la qualité de chaque signataire soit indiscutablement établie. Dans le cas contraire, par bon sens et par droit, l’initiative est frappée d’irrégularité et ne saurait produire aucun effet.
Or, dans le cas présent, comme je l’ai relevé devant la commission, la pétition sous examen est entachée d’irrégularités. Le cas le plus flagrant réside dans le fait qu’elle n’est pas l’œuvre exclusive de Députés nationaux, puisqu’un des signataires, le numéro 42, est introuvable sur la liste actualisée des Députés de la présente législature. Ainsi, la pétition visant la déchéance du Président de l’Assemblée nationale a été portée par deux catégories de signataires : des élus d’une part, et un non-élu d’autre part.
D’aucuns soutiennent que ma personne constitue un blocage à l’amélioration des conditions de travail et du bien-être des Députés nationaux. Bien au contraire, dans un contexte marqué par les défis sécuritaires consécutifs à la guerre à l’Est, une mesure de réduction du train de vie des institutions avait été prise par le Gouvernement pour mieux soutenir l’effort de guerre. Il va de soi qu’une telle mesure ne pouvait épargner notre Institution.
Honorables Députés, Estimés Collègues ;
Mieux que quiconque, porté par la conviction et l’amour de la patrie, j’ai activement œuvré à l’avènement d’une alternance pacifique dans notre pays, en faveur de Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’État.
Aujourd’hui, je me réjouis de constater que nombreux sont ceux qui nous ont rejoints et ont épousé cette conviction que nous étions si peu à partager en son temps : celle d’une refondation de notre État autour du Président Félix Antoine Tshisekedi.
J’ai consacré l’essentiel de ma vie à la recherche et à la consolidation de la paix, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie de notre population. Je voudrais vous rassurer : je ne suis animé ni de colère ni de ressentiment envers qui que ce soit. Mon cœur est trop étroit pour s’encombrer de tels fardeaux ; il s’emploie à entretenir l’amour fraternel et à cultiver les vertus du pardon.
Honorables Députés, Estimés Collègues ;
Le vote attendu ici, quel qu’en soit le résultat, porterait immanquablement un coup dur aux acquis auxquels j’ai contribué et que nous sommes tous appelés à préserver.
Je prends donc la mesure du spectre de la division et des clivages qui menacent de fragiliser la cohésion nationale et l’harmonie institutionnelle, pourtant indispensables à la réussite de notre projet collectif : restaurer la paix, impulser le développement et renforcer le rayonnement de notre pays.
Au moment de vous inviter à cet exercice singulier, et avant de clore mon propos, permettez-moi de m’en référer aux Saintes Écritures, dans le Premier Livre des Rois. L’unité et la cohésion de la majorité parlementaire, autant que celle de notre peuple, ne sont-elles pas à l’image de cet enfant disputé à la cour du Roi Salomon ?
À la proposition de diviser en deux cet enfant que j’ai tant porté et choyé, afin que chaque camp en obtienne une partie, je préfère, à la manière de la vraie mère, réaffirmer mon attachement à un seul camp, le seul digne du combat de toute une vie et transcendant les clivages conjoncturels et sociologiques : le camp de la République.
Convaincu de ce qui précède, et tout en réitérant ma loyauté à la Nation congolaise, à ma famille politique et à son Chef, je voudrais vous annoncer, en toute responsabilité, sans débat ni vote, que j’ai démissionné de mes fonctions de Président de l’Assemblée nationale.
Honorables Députés, Estimés Collègues ;
À vous, j’exprime mon amour fraternel et ma gratitude sincère pour les moments partagés au service de notre beau pays. À toutes celles et ceux qui m’ont apporté un soutien spontané dans cette épreuve, je dis merci. Aucun mot n’est assez fort pour exprimer ma reconnaissance. Sachez que vous pouvez toujours compter sur moi.
Je veux également m’adresser à nos collègues pétitionnaires. Merci à vous aussi. Merci, car au-delà de l’épreuve, il y a l’apprentissage. Chers frères et sœurs, ce qui nous unit est infiniment plus fort que ce qui nous divise. À votre démarche démocratique, j’ai apporté des réponses précises devant la commission spéciale et temporaire. Je n’ai aucun doute que notre lanterne à tous a été éclairée.
Ma gratitude s’adresse aussi au personnel administratif et aux assistants parlementaires qui abattent un travail remarquable avec zèle et abnégation.
À celui qui me succédera, je souhaite plein succès dans la conduite de notre Chambre. Que l’Éternel lui accorde la sagesse et la force nécessaires pour relever ce grand défi. Je vous invite à lui apporter tout votre soutien.
Enfin, un mot à notre jeunesse parlementaire : chers jeunes députés, vous êtes à la fois le présent et l’avenir de notre nation. Soyez toujours conscients de cette responsabilité. Travaillez avec acharnement et discipline. Vivez pour l’Histoire !
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo, son peuple et ses institutions.
La grande salle de l’Université de Kikwit (UNIKIK), province du Kwilu, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) a servi de cadre, le samedi 13 septembre 2025, pour la clôture officielle de l’année académique 2024-2025 sur toute l’étendue du territoire national. Cette cérémonie a été présidée par la Ministre de l’Enseignement supérieur, universitaire, recherche scientifique et innovation, Marie-Thérèse Sombo. Cet évènement s’est déroulé en présence de plusieurs autorités notamment, du Secrétaire Général de l’ESU chargé de recherche, le maire de Kikwit, les membres du Comité urbain de sécurité, des dirigeants des instituts supérieurs et universitaires issus du Grand Bandundu, ainsi que de professeurs venus de Kinshasa.
L’UNIKIK a saisi cette opportunité pour procéder à la collation des grades académiques. 399 lauréats ont été lancés sur le marché d’emploi dont 69 du système LMD (Licence, master, Doctorat).
D’entrée de jeux, le professeur Alphonse Kapumba, recteur de l’UNIKIK et président de la Sous-conférence des chefs d’établissement de l’ESU Kwilu-sud a, au nom de la communauté universitaire, rendu un hommage mérité au Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, grand chancelier des universités et instituts supérieurs de la RDC, étant donné qu’il tient à rendre compétitive et performante la formation de la jeunesse et à consolider la paix dans le pays, surtout la partie occupée par l’armée rwandaise avec ses supplétifs AFC/M23.
Il n’a pas oublié d’être reconnaissant à l’endroit de la première ministre Judith Suminwa Tuluka qui mène les actions gouvernementales avec compétence et détermination.
Kapumba a salué l’attention accordée par Marie-Thérèse Sombo, ministre de l’ESU-RDC à la qualité de l’enseignement et de la recherche en considérant celle-ci comme le maillon important dans le processus de développement de la RDC.
«Vous avez engagez des réformes importantes pour offrir à notre pays des cadres compétents, innovateurs et créatifs. Vous avez mis en place des cadres de concertations pour des autoévaluations pour étudiants, enseignants (…) L’Université de Kikwit est réellement engagée à soutenir votre vision dans la formation de la jeunesse engagée à servir ce pays», a déclaré le recteur de l’UNIKIK tout en soulignant les efforts que conjugue cette Alma Mater dans la formation des assistants au troisième cycle et au doctorat dans différentes universités éparpillées dans le monde entier.
De son côté, l’Abbé Clément Molo, secrétaire général académique qui a gravité autour du calendrier académique, des étudiants, des facultés organisées et opérationnelles, de la bibliothèque totalement numérique, des conférences et ateliers organisés par cette institution tout au long de l’année académique.
Quant à eux, les étudiants ont sollicité des bus Trans Academia pour leurs transports…
«Nous croyons que l’avenir de notre pays se joue dans des amphithéâtres, des bibliothèques, des centre de recherches et surtout dans des cours et esprits de ces étudiants. Que cette visite soit le début d’un dialogue franc avec les institutions supérieurs et universitaires du Kwilu», a indiqué le porte-parole des étudiants de l’UNIKIK.
Prenant la parole du haut de la tribune, Marie-Thérèse Sombo, ministre de l’ESU, tout en remerciant de tout cœur la communauté universitaire du Kwilu pour l’accueil, a indiqué qu’elle mettrait fin aux années académiques élastiques et désordonnées.
«Il s’agit pour moi de conférer un caractère exceptionnel à cette cérémonie qui marque une avancée importante à savoir la fin des années élastiques et parfois chevauchées ainsi que le retour à la normalité et à l’uniformisation des années académiques. Finie la récréation et des désordres jadis observés par bon nombre d’établissements de l’enseignement supérieur et universitaires qui ne respectaient pas le calendrier académique», a-t-elle déclaré.
Elle a fait savoir que c’est «sur instruction express du président de la République, Chef de l’Etat, Grand Chancelier des universités et instituts supérieurs du Congo que le ministère de l’enseignement supérieur, universitaire, recherche scientifique et innovation s’est employé à mettre en place un ensemble de dispositifs adéquat afin d’assurer un bon déroulement des activités d’enseignement et de recherche conformément au calendrier arrêté par l’instruction académique 026»
L’autorité de tutelle a exprimé ses mécontentements face ce qu’elle appelle ‘’création désordonnée des établissements de l’ESU par les privés’’.
«Dans un autre registre, face au phénomène déplorable de créations désordonnées d’établissements d’enseignement supérieur et universitaire telles des champignons, initiatives des privés, il était temps de mettre fin à cette mauvaise pratique. Ceci m’a conduite à décider de la suspension de l’octroi des autorisations de fonctionnement et d’agréments de nouveaux établissements jusqu’à nouvel ordre», a-t-elle insisté.
Elle a également indiqué que dans le but d’avoir une juste perception de la qualité de fonctionnement des établissements d’enseignement, le ministère a initié un contrôle de gestion est en cours dans tous les établissements.
Elle n’a pas oublié de féliciter les comités de gestion de l’ISP-Kikwit, UNIKIK, l’ISTM-Kikwit ainsi que les privés qui se sont évertués de construire des bâtiments pour améliorer la qualité des enseignements.
Au cours d'un point de presse tenu le vendredi dernier à Kinshasa, le Ministre des Droits humains, Me Samuel Mbemba Kabuya, a livré un message fort à la nation et au monde. De retour de la 60ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, il a appelé à une prise de conscience universelle face aux atrocités commises dans l'Est de la République Démocratique du Congo, qu'il qualifie sans équivoque d'actes de génocide.
S'appuyant sur une série de documents officiels, le Ministre a martelé sur la nécessité de nommer les crimes pour ce qu'ils sont. « Divers rapports officiels notamment, le Rapport Mapping du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, les rapports successifs des experts de l’ONU et les conclusions du rapport final S/2025/446 du 03 juillet 2025, établissent de graves violations des droits humains en RDC », a-t-il déclaré.
Il a rappelé que ces documents détaillent des massacres ciblés, des épurations ethniques et l'utilisation de violences sexuelles comme arme de guerre, attribuant la responsabilité de ces actes au Rwanda et à ses alliés successifs tels que le RCD, le CNDP, et l’AFC/M23.
Face à ce qu'il nomme des preuves irréfutables, Samuel Mbemba a exhorté l'opinion nationale à s’approprier le combat de la reconnaissance du génocide commis en RDC, un combat initié par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a également enjoint la communauté internationale à briser le silence et à se montrer solidaire des victimes.
Mise au point sur la gestion du Fonarev
Interrogé en marge de sa déclaration sur des critiques visant la gestion du Fonds National des Réparations des Victimes (Fonarev), le Ministre a été catégorique. « On ne peut payer que les vraies victimes. Et pour y arriver, il faut une identification sérieuse, ce que le Fonarev est en train de faire », a-t-il précisé, défendant ainsi le processus en cours destiné à garantir que les réparations parviennent aux personnes légitimement concernées.
La Pros.
MESSAGE DU MINISTRE DES DROITS HUMAINS
A la ville et au monde (URBI ET ORBI)
Depuis plus de trois décennies, l'Est de la République Démocratique du Congo demeure le théâtre d'atrocités d'une gravité extrême, qualifiées de crimes de génocide. Il apparaît dès lors indispensable de rappeler avec clarté la signification du terme « génocide », de mettre en évidence les actes qui relèvent de cette qualification commis sur le sol congolais, et d'adresser un appel solennel à la conscience, tant nationale qu'internationale, afin que cessent ces violences et que justice soit rendue aux victimes.
Au regard de l'article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide des Nations Unies, « le génocide s'entend de l'un quelconque des actes commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : meurtres de membres du groupe, atteintes graves à l'intégrité physique et mentale de membres du groupe, soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle, mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe et le transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe ».
Divers rapports officiels, notamment le Rapport Mapping du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, les rapports successifs des Experts de l'ONU, les conclusions du rapport final S/2025/446 du 3 juillet 2025, le rapport S/2025/403 du 23 juin 2025, ainsi que les Résolutions S/RES/2765 (2024), S/RES/2773 (2025) et A/HCR/RES/S-37/1 du 7 février 2025, établissent de graves violations des droits humains en RDC.
Ces documents dénoncent des massacres ciblés, épurations ethniques, destructions et repeuplements de villages, exécutions sommaires, et violences sexuelles massives utilisées comme armes de guerre. Ces crimes sont attribués au Rwanda et à ses alliés (RCD, CNDP, M23, AFC/M23) ainsi qu'à divers groupes armés étrangers (FDLR, ADF-NALU, LRA, etc.).
Voici quelques exemples d'actes de génocide perpétrés sur le sol congolais depuis 1996 :
Massacre de Tingi-Tingi : entre 100 000 et 300 000 réfugiés hutus tués par l'Armée Patriotique Rwandaise.
Massacre de Kalima : 200 réfugiés massacrés dans les territoires de Pangi et Kasongo.
Massacre de Makobola : 800 personnes tuées et des centaines de maisons incendiées.
Massacre de Katogota : des civils brûlés vifs, habitations incendiées, tirs à bout portant.
Massacre de Mwenga : 15 femmes et un homme enterrés vivants.
Massacre de Kamituga : des centaines de personnes massacrées à l'arme blanche.
Massacre de Kasika : 1000 civils massacrés, dont des femmes enceintes, des enfants et un prêtre tué dans une église.
Il sied de noter que la commission des actes de génocide se réalise depuis plusieurs années sur le territoire congolais, sous le regard indifférent de la communauté internationale. Le bilan s'élève à plus de 10 millions de morts et plus de 10 millions de victimes vivantes, dont des femmes violées, des orphelins et des déplacés internes. [[1]](https://actualite.cd/2025/09/19/rdc-samuel-mbemba-appelle-lappropriation-du-combat-de-la-reconnaissance-du-genocide)
À ce jour, le Rwanda et ses supplétifs de l'AFC/M23 poursuivent leurs actes odieux de massacres, tels que ceux de Kishishe, Kibumba, Kitchanga, Maboya, Kanyabayonga, Bwito, Minova et Goma.
Considérant ces preuves irréfutables, j'alerte le monde sur le fait que les atrocités commises dans l'Est de la RDC sont des actes de génocide qui doivent interpeller la conscience universelle.
J'appelle l'opinion nationale à s'approprier le combat de la reconnaissance du génocide commis en RDC, combat initié par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l'État, Garant de la Nation. J'appelle également la communauté internationale, face à l'évidence des rapports crédibles prérappelés, à être solidaire avec les victimes de ces actes et à briser le silence.
Au cours de cette visite, une attention particulière a été accordée aux travaux menés par la MCTC, dont les interventions contribuent à renforcer la compétitivité et la performance du port de Matadi, principal point d’entrée maritime de la République démocratique du Congo. Une présentation technique détaillée a permis de mettre en lumière les opérations en cours : modernisation des quais, optimisation des capacités d’accueil, amélioration des conditions d’accostage et renforcement de la fluidité des opérations logistiques. Ces avancées constituent un jalon décisif dans l’ambition nationale de faire du port de Matadi une plateforme moderne et compétitive au niveau régional. Un test grandeur nature concluant Point fort de la visite : une simulation d’accostage réalisée avec succès grâce à l’arrivée du porte-conteneurs MSC Haiti II. Cette opération a démontré, de manière concrète, les progrès réalisés par la MCTC en matière de réhabilitation et d’adaptation des quais aux standards internationaux.
M. Jean-Pierre Bemba Gombo, Vice-Premier ministre, ministre de Transport, voies de communication et désenclavement a effectué une visite de travail, ce mercredi 17 septembre 2025 au port maritime international de Matadi. Au menu, les travaux de modernisation du Terminal à conteneurs, concédé à la multinationale Matadi Corridor Terminaux à conteneurs (MCTC), au terme d'un contrat gagnant -gagnant signé avec le gouvernement de la République dans le seul et grand souci du Chef de l'Etat de voir les installations portuaires de la RDC répondre aux normes internationales.
A sa descente d'avion à l'aéroport national de Tsimpi, le numéro 1 de transport a été accueilli par le gouverneur du Kongo Central, Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo qu'entouraient le président de l'Assemblée provinciale, Papy Mantezolo Diatezua, les députés provinciaux et le Président du Conseil d'administration de de Matadi Corridor Terminaux à conteneurs (MCTC), Bodom Matungulu, les Directeurs généraux de MCTC, Christian Ngoy, la Congolaise des voies maritimes (CVM) Blandine Kawanda, Martin Lukusa de l'Office National de transport (ONATRA).
Cette descente de terrain avait pour objectif de constater l’état d’avancement des travaux, d’échanger avec les responsables techniques et de s’assurer du respect du calendrier ainsi que des normes de qualité. La présence conjointe des plus hautes autorités provinciales et nationales témoigne de l’importance que revêt ce projet pour le développement et le bien-être des populations.
Sur place, le VPM a parcouru les travaux en cours d'exécution par la Société de génie civile EIFFAGE, travaillant pour le compte de MCTC du 5 au Pier 7 passant par la base vie et la centrale à béton, Rien n'a échappé aux yeux du VPM Jean-Pierre Bemba Gombo qui a apprécié à sa juste valeur l'avancement normal des travaux de ce projet de haute facture pour la République. Séance tenante, toutes les questions relatives à la mise en œuvre du projet ont été discutées entre le VPM de Transport, voies de communication et désenclavement et les responsables de MCTC, de l'Onatra et la CVM. Voilà pourquoi le VPM a assisté aux manœuvres d'accostage au PIER 4 et 8 du navire MSC HAITI II, Long de 180 mètres, réalisé avec succès. Une occasion pour l'équipe dirigeante de MCTC de présenter au VPM Bemba le Master Plan du nouveau Terminal à conteneurs.
Enfin, le Management de MCTC a exprimé sa profonde gratitude à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, pour sa vision éclairée, son leadership et son appui constant qui permettent la réalisation de ce projet structurant au bénéfice de la province et de la Nation tout entière.