Après avoir ouvert les travaux de la 12ème Conférence des Gouverneurs, ce mardi à Kolwezi, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a fait le déplacement de la commune de Dilala pour l’inauguration du nouveau bâtiment provincial de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Cet immeuble de type R+1 comprend 13 bureaux ; 1 grande salle de réunion (au rez-de-chaussée) ; 1 salle de réunion (au premier niveau); 1 entrepôt ; 1 salle de formation et autres compartiments utilitaires.
Au cours de la visite guidée, la Gouverneure de province Fifi Masuka a indiqué que la construction de ce bâtiment répond à une urgence utilitaire car, depuis l’installation de l’Antenne de la CENI du Lualaba à Kolwezi, cette Institution d’appui à la démocratie évolue dans des locaux en location impactant négativement son image ainsi que ses opérations lors de différentes échéances électorales. En outre, a-t-elle affirmé, depuis deux ans, la CENI/Kolwezi a reçu de son bailleur un avis de déguerpissement qui n’attend que son exécution.
« C’est devant cette impasse que le Gouvernement Provincial s’est résolu de répondre au besoin exprimé par cette institution, quoiqu’indépendante, afin d’offrir un meilleur cadre de travail pour qu’elle joue pleinement le rôle lui dévolu par la Constitution », a déclaré Mme Masuka.
Présent à cette cérémonie, le président de la CENI a exprimé sa gratitude au gouvernement provincial de Lualaba qui, dans un esprit de partenariat et de soutien à la démocratie, a entièrement financé et mis à la disposition de la CENI ce nouveau bâtiment moderne et fonctionnel. Pour Denis Kadima, le nouveau siège provincial permet désormais :
- de regrouper tous les services dans un même cadre institutionnel digne ;
- de réunir l’entrepôt et les bureaux, dans une seule et même enceinte sécurisée ;
- et de disposer d’une grande salle polyvalente pour accueillir notamment les formations, les réunions de sensibilisation et les rencontres avec les parties prenantes, sans avoir à louer ailleurs.
A l'occasion de la 20ème édition de la DRC Mining Week, qui se tiendra à Lubumbashi du 11 au 13 juin 2025, la "Team Europe", comprenant l'Union européenne et plusieurs de ses États membres, marque sa présence pour renforcer son partenariat stratégique avec la République Démocratique du Congo. Une délégation de haut niveau, incluant les ambassadeurs de Belgique, d'Italie et des Pays-Bas, ainsi que des représentants d'Allemagne, d'Espagne, de France et de Suède, se mobilisera pour concrétiser la feuille de route signée en 2023. L'objectif principal est de promouvoir les investissements européens visant à créer une chaîne de valeur locale durable et responsable pour les matières premières critiques. Les discussions porteront sur des thèmes essentiels tels que la gouvernance du secteur minier, l'énergie, les infrastructures, la formation professionnelle et la lutte contre le travail des enfants, illustrant l'engagement européen à travers des projets concrets financés par la stratégie Global Gateway.
DRC Mining Week : mise en œuvre de la feuille de route du partenariat stratégique UE-RDC et promotion des investissements européens pour la valeur ajoutée locale au cœur de la participation de la Team Europe.
Lubumbashi, 10 juin 2025 – L’Union européenne et ses Etats membres prennent part, du 11 au 13 juin 2025, à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, à la 20ème édition de la RDC Mining Week, une des plus grandes conférences de l’industrie minière africaine. La délégation européenne est notamment composée des Ambassadeurs de la Belgique, de l’Italie et des Pays-Bas. On y compte aussi des délégués de l’Union européenne, des Ambassades et des agences d’Allemagne, d’Espagne, de la France et de la Suède. Comme l’année dernière, la participation de la Team Europe sera également marquée par la présence d’entreprises européennes. Cette édition de la Mining Week sera pour la Team Europe l’occasion d’avancer sur l’opérationnalisation du partenariat stratégique UE-RDC sur les chaînes de valeur des matières premières critiques et stratégiques, signé à Bruxelles en octobre 2023 et dont la feuille de route a été adoptée en décembre 2024. « Suite à l’adoption de la feuille de route à Bruxelles, l’Union européenne avec ses Etats membres, le secteur privé européen, et en partenariat avec les autorités congolaises ont développé un certain nombre de projets de coopération et d’investissement qui vont soutenir la création d’une chaine de valeur locale durable et responsable », soutient M. Nicolas Berlanga, Ambassadeur de l’UE en RDC.
A Lubumbashi, la délégation européenne va organiser une série d’échanges consacrés notamment à la gouvernance du secteur minier, à l’énergie, aux infrastructures, aux opportunités d’investissements pour le secteur privé, au développement d’un secteur artisanal durable et responsable ou encore à la certification des métiers et la formation professionnelle.
Un networking business lunch de haut niveau sera également organisé par l’Union européenne autour du thème : « Création de la valeur ajoutée en RDC : débloquer les opportunités grâce à un partenariat UE-RDC allant de l’avant ». Cet évènement sera l’occasion de discuter de projets d’investissement concrets en cours ou en préparation et financés à travers le fonds du Global Gateway pour accomplir les objectifs de la feuille de route du partenariat stratégique.
En marge de cette Mining Week, l’Union européenne lance dans le cadre du partenariat stratégique avec la RDC un nouveau projet visant à lutter contre le travail des enfants dans les mines artisanales de cobalt par le renforcement des moyens de subsistance des femmes œuvrant dans le secteur.
A l'occasion de la 20ème édition de la DRC Mining Week, qui se tiendra à Lubumbashi du 11 au 13 juin 2025, la "Team Europe", comprenant l'Union européenne et plusieurs de ses États membres, marque sa présence pour renforcer son partenariat stratégique avec la République Démocratique du Congo. Une délégation de haut niveau, incluant les ambassadeurs de Belgique, d'Italie et des Pays-Bas, ainsi que des représentants d'Allemagne, d'Espagne, de France et de Suède, se mobilisera pour concrétiser la feuille de route signée en 2023. L'objectif principal est de promouvoir les investissements européens visant à créer une chaîne de valeur locale durable et responsable pour les matières premières critiques. Les discussions porteront sur des thèmes essentiels tels que la gouvernance du secteur minier, l'énergie, les infrastructures, la formation professionnelle et la lutte contre le travail des enfants, illustrant l'engagement européen à travers des projets concrets financés par la stratégie Global Gateway.
DRC Mining Week : mise en œuvre de la feuille de route du partenariat stratégique UE-RDC et promotion des investissements européens pour la valeur ajoutée locale au cœur de la participation de la Team Europe.
Lubumbashi, 10 juin 2025 – L’Union européenne et ses Etats membres prennent part, du 11 au 13 juin 2025, à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, à la 20ème édition de la RDC Mining Week, une des plus grandes conférences de l’industrie minière africaine. La délégation européenne est notamment composée des Ambassadeurs de la Belgique, de l’Italie et des Pays-Bas. On y compte aussi des délégués de l’Union européenne, des Ambassades et des agences d’Allemagne, d’Espagne, de la France et de la Suède. Comme l’année dernière, la participation de la Team Europe sera également marquée par la présence d’entreprises européennes. Cette édition de la Mining Week sera pour la Team Europe l’occasion d’avancer sur l’opérationnalisation du partenariat stratégique UE-RDC sur les chaînes de valeur des matières premières critiques et stratégiques, signé à Bruxelles en octobre 2023 et dont la feuille de route a été adoptée en décembre 2024. « Suite à l’adoption de la feuille de route à Bruxelles, l’Union européenne avec ses Etats membres, le secteur privé européen, et en partenariat avec les autorités congolaises ont développé un certain nombre de projets de coopération et d’investissement qui vont soutenir la création d’une chaine de valeur locale durable et responsable », soutient M. Nicolas Berlanga, Ambassadeur de l’UE en RDC.
A Lubumbashi, la délégation européenne va organiser une série d’échanges consacrés notamment à la gouvernance du secteur minier, à l’énergie, aux infrastructures, aux opportunités d’investissements pour le secteur privé, au développement d’un secteur artisanal durable et responsable ou encore à la certification des métiers et la formation professionnelle.
Un networking business lunch de haut niveau sera également organisé par l’Union européenne autour du thème : « Création de la valeur ajoutée en RDC : débloquer les opportunités grâce à un partenariat UE-RDC allant de l’avant ». Cet évènement sera l’occasion de discuter de projets d’investissement concrets en cours ou en préparation et financés à travers le fonds du Global Gateway pour accomplir les objectifs de la feuille de route du partenariat stratégique.
En marge de cette Mining Week, l’Union européenne lance dans le cadre du partenariat stratégique avec la RDC un nouveau projet visant à lutter contre le travail des enfants dans les mines artisanales de cobalt par le renforcement des moyens de subsistance des femmes œuvrant dans le secteur.
Le lundi 9 juin 2025, à seulement six jours de la clôture de la Session ordinaire de mars, les Députés Nationaux ont massivement adopté deux projets de loi majeurs, destinés à moderniser en profondeur le statut des fonctionnaires et à renforcer leur sécurité sociale. Un vote quasi unanime de 393 voix pour, une contre et une abstention sur 395 votants, qui envoie un signal fort sur la volonté de réformer le cœur de l'État.
Au centre des débats se trouvait d'abord la refonte de la loi de 2016 sur le statut des agents de carrière. Portée par la Commission mixte Politique, Administrative et Juridique (PAJ) et Sociale et Culturelle, cette réforme vise à insuffler une nouvelle dynamique dans la gestion des ressources humaines de l'État. Loin d'un simple toilettage technique, le texte apporte des innovations significatives. Il s'agit de clarifier et de renforcer les règles de recrutement et de promotion, afin de favoriser la méritocratie et la transparence.
Avec une sensibilité particulière, la loi consacre désormais la retraite à titre posthume. Cette avancée permet de reconnaître la carrière des agents qui décèdent en service alors qu'ils remplissaient déjà les conditions pour prendre leur retraite, offrant ainsi dignité et reconnaissance à leurs familles. De plus, la valorisation du grade acquis au moment du départ à la retraite, avec une incidence budgétaire claire, garantit aux fonctionnaires une pension plus juste, à la hauteur de leur engagement. Enfin, en introduisant la contractualisation et la possibilité d'interruption de service pour des projets de développement, la loi ouvre la porte à plus de flexibilité et de modernité.
Parallèlement, les Députés se sont penchés sur le régime de sécurité sociale des agents publics. La loi adoptée vient corriger une injustice en instituant un régime par capitalisation pour les agents qui n'étaient pas couverts par le dispositif précédent. Cette réforme étend la couverture sociale, assurant qu'aucun serviteur de l'État ne soit laissé pour compte à l'heure de la retraite.
Le Président de la Chambre basse, le professeur Vital Kamerhe, n'a pas manqué de saluer « la qualité et la célérité » du travail abattu par la commission mixte, qui a permis d'examiner en profondeur ces textes complexes dans des délais serrés.
A travers l'adoption de ces lois sociales et la gestion de ce dossier judiciaire, l'Assemblée Nationale démontre sa capacité à mener de front des réformes structurelles essentielles pour le pays tout en respectant les impératifs de l'État de droit.
Face à la crise sécuritaire persistante qui déchire l'Est de la République Démocratique du Congo, l'Alliance des Leaders de la Société Civile (ALSOC) lance un appel urgent et solennel au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Dans une communication datée du 7 juin 2025, l'organisation, par la voix de son promoteur Jean-Marie Ntantu-Mey, exhorte le Chef de l’Etat à accélérer la mise en place d'un « Front Commun Intérieur » (FCI). Cette structure, pensée comme un socle d'unité nationale, est présentée comme la condition sine qua non pour l'instauration d'une paix rapide et durable et pour déjouer les menaces de balkanisation du pays. L'ALSOC, qui mène ce plaidoyer depuis plus d'un an auprès de toutes les institutions nationales et des partenaires internationaux, propose une méthode claire : réunir autour d'une même table le pouvoir, l'opposition pacifique et la société civile. Ce front uni serait alors le seul interlocuteur légitime pour négocier avec les groupes armés et les acteurs extérieurs, afin que les accords conclus ne puissent plus être contestés. Insistant sur la nécessité de dépasser les clivages, l'organisation suggère une médiation par les principales confessions religieuses et appelle le Président à se positionner en tant que Chef de l’Etat pour tous les Congolais, au-dessus des familles politiques, pour garantir le succès de cette démarche cruciale pour la cohésion nationale.
URGENTE ORGANISATION D'UN FRONT COMMUN INTERIEUR
Comme l’Alliance des Leaders de la Société Civile de la RDC le demande depuis un an , dans ses nombreuses correspondances adressées au Chef de l’État , aux Chefs de différentes Institutions politiques du pays , aux Chefs des Confessions religieuses , aux Ambassades , aux acteurs politiques et de la Société Civile, au Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité , pendant les Consultations politiques nationales , et au Président de l’ECIDE et de LAMUKA , Martin FAYULU MADIDI, lors de leur entretien de mercredi dernier 4 juin 2025, elle exhorte le Président de la République , Félix Antoine TSHISEDI TSHILOMBO, à bien vouloir hâter la mise en place de cette importante structure pour une paix rapide et durable à l’Est de notre pays.
En effet, l’actuel dialogue congolais tant souhaite et attendu par tant souhaité par beaucoup de compatriotes épris de paix et de justice, devrait commencer par une entente interne entre le pouvoir, l’opposition pacifique et la Société Civile.
C’est le vœu le plus ardent de l’Alliance des Leaders de la Société Civile de la RDC, dont le Promoteur et Coordonnateur, S.E Jean - Marie Ntantu-Mey, est un acteur et témoin de tous les dialogues de notre pays depuis la C.N.S (Conférence Nationale Souveraine) jusqu’à ce jour.
Pour l’ALSOC, c’est cette structure de Front Commun Intérieur, FCI, qui devrait désormais rencontrer l’opposition armée et nos partenaires extérieurs afin que les conclusions ne soient plus contestées par personne et que la balkanisation du pays n’ait plus lieu.
En attendant la convocation d’une première réunion par le Chef de l’État, que les acteurs politiques et de la Société Civile commencent déjà à réfléchir ensemble sur les stratégies nécessaires en vue de la réussite de cette entente interne.
Organisation des réunions pour le Front Commun Intérieur
En ce qui concerne l’organisation des réunions pour le Front Commun Intérieur, l’Alliance des Leaders de la Société Civile propose que la modération et la médiation soient assurées par la CENCO, l’ECC et représentant de la CIME (Commission d’Intégrité et de Médiation Électorale). Prendrait part à ces réunions, 15 personnalités au minimum désignées de façon égale par le pouvoir, l’opposition pacifique et la Société Civile (5 délégués par composantes)
Chaque organisation, doit s’impliquer dès à présent, pour convaincre les radicaux du pouvoir, de l’opposition pacifique et de la Société Civile à mettre de côté de qui nous divise et à privilégier ce qui nous uni pour la paix et la cohésion nationale.
Le Président de la République devrait se comporter en Chef d’Etat et non en Chef d’une famille politique…
Au deuxième jour de sa mission d’itinérance dans la province du Lualaba, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a ouvert, ce mardi 10 juin 2025, la 12ème Conférence des Gouverneurs de provinces au Village de Congrès, à Kolwezi. Cadre de concertation régulière entre les provinces et le pouvoir exécutif national, la Conférence des Gouverneurs réunit, outre les Gouverneurs et Vice-gouverneurs des 26 provinces, les présidents des Assemblées provinciales, des ministres sectoriels et des experts des institutions autour du Chef de l’État qui en est le Président. Le thème général de ce 12ème rendez-vous annuel des Gouverneurs de provinces est : «La santé comme facteur de cohésion nationale et du développement durable des provinces ».
Dans son discours d’orientation, le Président de la République a rappelé le but principal de cette session de Kolwezi, à savoir : « discuter de l’importance de la Couverture Santé Universelle (CSU) comme un outil structurant pour améliorer la cohésion sociale, garantir la stabilité politique et diminuer les inégalités sociales au sein des Provinces et des Entités Territoriales Décentralisées (ETD).
Session de tous les enjeux
Pour le Chef de l’État, les échanges porteront sur les façons dont la CSU peut réduire les tensions sociales et promouvoir l’inclusion. Les travaux aborderont également les différences en matière d’accès aux soins de santé et leurs répercussions sur le développement social.
‘’Je suis profondément honoré de présider ce jour la cérémonie d’ouverture de la 12ème session de la Conférence des Gouverneurs de province ici à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, conformément aux dispositions pertinentes de l’Article 200 de notre Constitution ainsi que des Articles 2, 7 et 10 de la Loi organique N°08/015 du 7 octobre 2008 relative à l’organisation et au fonctionnement de cette conférence. Permettez-moi d’exprimer tout d’abord ma profonde gratitude à la population de cette magnifique province pour l’accueil particulièrement chaleureux qu’elle m’a réservé. Le thème de cette 12ème session intitulé : ‘’La Santé, facteur de cohésion sociale et du développement durable des provinces’’ revêt pour moi une importance capitale, car la santé n’est pas seulement un droit fondamental, elle est le socle de la cohésion nationale du progrès économique et du développement durable. Elle symbolise notre aspiration collective à la justice sociale, à la dignité humaine et à la paix. Notre système de santé en République démocratique du Congo porte encore les stigmates des décennies de conflits armés et d'instabilité. Nos infrastructures de santé sont souvent insuffisantes voire inexistantes dans certaines régions. Le manque de personnel qualifié, les épidémies récurrentes telles que le choléra, le paludisme, la rougeole, la méningite, le VIH Sida ou encore le virus Monkepox et les difficultés d'accès aux soins, particulièrement dans les zones rurales et les régions en conflits, demeurent préoccupants. Les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées restent tragiquement les premières victimes de ces insuffisances illustrées par le taux de mortalité maternelle et infantile encore beaucoup trop élevé. Face à ces défis, nous avons décidé de placer la Couverture Santé Universelle au cœur de notre projet national. Celle-ci n'est pas une option parmi d'autres, mais une nécessité absolue pour garantir à chaque congolais, indépendamment de son lieu de vie et de sa situation économique, un accès équitable à des soins de qualité’’, a indiqué le Chef de l’Etat, dans son allocution.
Vision réaliste, actions palpables
Pour le Président Tshisekedi, la CSU s'inscrit en parfaite cohérence avec les Objectifs de Développement Durable et vise à réduire les inégalités qui fragilisent les provinces de la RDC et compromettent la cohésion nationale. Il a affirmé, plus loin, dans son discours du jour, que, depuis l'adoption du Plan stratégique national de cette politique sanitaire, en décembre 2021, des progrès significatifs ont été accomplis. ‘’Nous avons créé des établissements publics, nous avons créé la Couverture Santé Universelle dans notre cadre législatif avec l'Ordonnance-loi n°23/006 du 3 mars 2023 et la Loi n'18/035 du 13 décembre 2018 et mis en place le Conseil National de la CSU que je préside avec l'appui de Madame la Première Ministre et mon Directeur de cabinet et de plusieurs membres du Gouvernement. Au niveau provincial, les comités provinciaux de Couverture Santé Universelle incarnent une gouvernance décentralisée encrée dans les réalités locales. Depuis décembre 2023, la gratuité des soins maternel et néonatal a transformé des vies. À Kinshasa, puis dans plusieurs provinces, plus de 2 millions d'accouchements ont été pris en charge sans frais et plus de 50 mille nouveau-nés malades et prématurés ont bénéficié des soins. Quelque 4600 établissements de santé dans 257 zones de santé sont mobilisés. Ces efforts ont mis fin à la pratique inhumaine de séquestration des femmes et nouveau-nés pour non-paiement et on réduit de manière significative la mortalité infantile et néonatale comme l'attestent les études de l'Institut National de Santé Publique et de l'Ecole de Santé Publique de Kinshasa. Dans cette dynamique, je vous annonce la mise en œuvre progressive de l'assurance maladie obligatoire conformément à l'Ordonnance précitée. Un dialogue national inclusif conduit dans le cadre du Conseil national du travail a permis de définir les modalités de cotisation équitables... Cette réforme vise à élargir l'accès aux soins, renforcer la protection financière des ménages et mobiliser des ressources domestiques pour réduire notre dépendance à l'aide internationale. Une attention particulière sera portée à certaines catégories vulnérables telles que les Forces armées, la Police, les agents de l'Etat ainsi que les populations indigentes. C'est un acte fort de justice sociale et de reconnaissance envers ceux qui nous protègent’’, a souligné Félix Tshisekedi, dans son élan.
Rendez-vous du devoir
A la lumière de ses précisions fournies, cette 12ème session de la Conférence des Gouverneurs, qui va se clôturer vendredi 13 juin 2025, a pour but principal de discuter de l’importance de la Couverture Santé Universelle comme un outil structurant pour améliorer la cohésion sociale, garantir la stabilité politique et diminuer les inégalités sociales au sein des provinces et des entités territoriales décentralisées… On abordera également les différences en matière d’accès des soins de santé… Enfin, les stratégies seront proposées pour diminuer ces inégalités grâce à la CSU. Votre rôle dans ce chantier national est crucial. Vous êtes les artisans directs de la CSU à travers les comités provinciaux que présidez. Je vous exhorte donc à intégrer systématiquement la santé dans vos politiques publiques, à mobiliser les ressources locales de manière transparente et à garantir une équité territoriale exemplaire’’, a confirmé le premier citoyen du pays.
En début de la cérémonie d’ouverture, la Gouverneure Fifi Masuka a salué le leadership du Chef de l’État qui a engrangé d’importantes victoires politiques et diplomatiques.
Dans un mémorandum lu au nom de ses collègues, le Gouverneur du Haut Katanga Jacques Kyabula Katwe a reformulé les recommandations des précédentes sessions non encore exécutées, notamment : la non opérationnalité de la caisse de péréquation (CDP), le non-paiement régulier de la rétrocession aux provinces, la tendance à la déstabilisation des gouvernements provinciaux par les Assemblées provinciales et le paiement régulier par le gouvernement central des émoluments des députés provinciaux.
Par la voix du Gouverneur David Munkeni du Bas-Uele, les Gouverneurs des 26 provinces ont réitéré leur loyauté et soutien à l’action politique du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Au cours de ces assises, le Chef de l’État lancera l’initiative présidentielle de l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants d’ici 2030.
Le Président Félix Tshisekedi a décerné les prix aux Gouverneurs du Tanganyika, du Haut Lomami et du Lualaba qui se sont distingués dans les opérations de vaccination contre la polio dans leurs provinces.
Aussitôt arrivé dans la ville de Kolwezi, ce lundi, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a procédé à l’inauguration de trois grands édifices publics de la province, à l’issue d’une cérémonie organisée dans le quartier Joli Site. Il s’agit du centre international des conférences dénommé « Le Village des Congrès », la Salle Polyvalente du gouvernorat ainsi que deux nouveaux bâtiments du gouvernement provincial.
Trois temps forts ont marqué cette cérémonie, à savoir : le mot de la Gouverneure de province Fifi Masuka, l’allocution des responsables des entreprises de construction et la coupure du ruban symbolique suivie de la visite des sites par le Chef de l’État. Dans son allocution de bienvenue, la Gouverneure Fifi Masuka a exprimé sa gratitude au Chef de l’État pour l’impulsion donnée à sa province.
« Lors de votre dernière visite dans le Lualaba, vous m’avez avec bienveillance prodigué de nombreux conseils notamment, l’adaptation de la ville à la croissance industrielle de cette province ; aujourd’hui c’est une réalité », a-t-elle rappelé au Chef de l’État.
« La province minière a bien voulu se doter d’infrastructures pouvant lui permettre d’accueillir de grandes conférences minières internationales à la hauteur de « Mining Indaba » et « African Mining Week » organisées annuellement dans la Province du Cap, en Afrique du Sud ou « l'Alternative Mining Indaba » organisée au pays », a dit Mme Masuka au sujet du Village des congrès, un complexe comprenant un amphithéâtre de 1500 places assises, des bureaux, des salles techniques, un motel avec des chambres VIP et des appartements de luxe.
La salle polyvalente située à proximité du gouvernorat provincial a la même capacité d’accueil que le Dôme du Centre des conférences. Quant aux nouveaux bâtiments du gouvernorat, ils abriteront des bureaux des gouverneurs, de quelques membres du gouvernement et des bureaux pour l’administration.
Visiblement content de ces prouesses, le Chef de l’État va poursuivre la série d’inauguration au cours de son séjour à Kolwezi.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, est arrivé à Kolwezi, chef-lieu de la province de Lualaba, ce lundi 9 juin 2025, pour une mission d’itinérance dans cette partie du pays. Le point culminant de l’agenda de ce périple combien stratégique, c’est la 12ème Conférence des Gouverneurs de province de la RDC, dont les travaux débutent ce mardi 10 juin pour se clôturer vendredi 13 juin 2025. Il s’agit d’un évènement de haute solennité des Chefs des exécutifs provinciaux qui offre, chaque année, de façon rotative, l’occasion de débattre sur de grandes thématiques ayant trait à la gouvernance, à la sécurité, mais également à la gestion des ressources naturelles du pays.
Accompagné de la Distinguée Première Dame Denise Nyakeru, le Chef de l’État a été chaleureusement accueilli à son arrivée à l’aéroport de Kolwezi par la Gouverneure de province Fifi Masuka, les autorités politiques et administratives nationales et provinciales ainsi que par la population de Kolwezi très mobilisée. Le couple présidentiel a bénéficié d’un bain de foule avec les habitants de Kolwezi massés à l’entrée de l’aéroport de Kolwezi en plein métamorphose.
Au cours de cette mission d’itinérance, le Chef de l’État va procéder à l’inauguration et à la visite de plusieurs infrastructures d’intérêt public construites sur fond propre de cette province minière. Parmi ces édifices publics figurent le Village des Congrès (un centre international des conférences); l’aérogare du nouvel aéroport international de Kolwezi; l’échangeur de la ville; des routes; des ponts et chaussées; des hôpitaux, etc. L’autre moment fort de cette itinérance présidentielle sera l’organisation, du 10 au 13 juin courant, de la 12ème session de la Conférence des gouverneurs de province, le rendez-vous annuel des 26 chefs des entités provinciales.
En plus des audiences accordées aux représentants des forces vives et des réunions avec les autorités nationales et provinciales, le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo va présider la 47ème réunion du Conseil des ministres sur place à Kolwezi.
La mission d’itinérance permet au Président de la République de se rendre compte de l’implémentation de sa politique au sein des entités territoriales décentralisées et de l’application des mesures prises par le gouvernement central.
Elle permet aussi au Chef de l’État d’entrer en contact direct avec la population de l’arrière-pays et d’enregistrer ses doléances en vue d’y apporter des solutions idoines.
Le Conseil politique national du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC) a tenu sa première session ordinaire, à Kinshasa, au cours d’une cérémonie solennelle tenue en date du samedi 7 juin 2025. A cette occasion magnifique, son Autorité morale, Laurent Batumona, également Président du Regroupement AAAP, cher à Tony Kanku Shiku, a lancé un message de sensibilisation qui a mis en lumière la nécessité accrue pour tous les congolais, en toute responsabilité, de soutenir les efforts des dirigeants visant le retour de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans l’Est de la RDC, une partie du territoire national confrontée, en permanence, à une situation humanitaire et sécuritaire alarmante suite à l’agression imposée par le Rwanda et ses supplétifs de l’AFC/M23. Dans son message, coulé dans la déclaration du Conseil national de son parti, le Président Batumona a aussi exprimé son soutien au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, pour sa détermination à défendre le pays face à la rébellion et a salué sa diplomatie qui a permis à la RDC de gagner un siège au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2026-2027. ‘’Cette avancée diplomatique témoigne, en effet, le rayonnement international de notre pays et la reconnaissance de son engagement dans la recherche de la paix et la sécurité à travers le monde entier, pour ne pas emprunter les mots souvent exprimés par le Feu Maréchal Mobutu. Une Diplomatie agissante’’, démontre, avec clarté, la Déclaration du MSC.
Déclaration politique du Mouvement de Solidarité pour le Changement, Membre du Regroupement politique AAAP
Le Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), exprime sa profonde reconnaissance et ses vives félicitations à Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République ainsi que son Gouvernement :
Pour l’accession de la RDC à la 1ère Vice-Présidence de l’ONU et au Statut de Membre non Permanent du Conseil de Sécurité. Cette avancée diplomatique témoigne, en effet, le rayonnement international de notre pays et la reconnaissance de son engagement dans la recherche de la paix et la sécurité à travers le monde entier, pour ne pas emprunter les mots souvent exprimés par le Feu Maréchal Mobutu. ‘’Une Diplomatie agissante’’.
Le MSC remercie les Organisations Internationales, telles que les Nations Unies, l’Union Européenne et les USA, pour l’adoption des sanctions contre les agresseurs, le Rwanda et leurs supplétifs AFC / M23 et l’affirmation de l’intangibilité des frontières de la RDC.
Le MSC salue l’initiative de l’union Africaine pour la résolution de la crise sécuritaire dans la désignation du médiateur principal, le Président Faure Eyadema avec ses accompagnateurs, l’Ex-président Centrafricaine Catherine Samba-Panza, l’Ex- président Kenyan, Uhuru Kenyatta, l’Ex-président Nigérian, Olusegun Obasanjo, l’Ex-président Sud-Africain Kgalema Motlanthe ainsi que l’Ex-Présidente Ethiopienne, Sahle-Work Zende.
Le MSC salue la validation du Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour la main tendue de l’Opposant Martin Fayulu, président de Lamuka et l’Ecidé. Ainsi ce geste traduit une volonté affirmée de bâtir une nation solidaire, une nation unie, une nation résolument tournée vers un avenir paisible, prospère et qui vise à renforcer la concorde nationale.
Le Mouvement de Solidarité pour le Changement exhorte l’ensemble du peuple congolais à la vigilance, au regard de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, d’une part et de l’autre, une vigilante accrue quant au respect de la charpente des Institutions Constitutionnelles quelques soient les tergiversations politiciennes.
Depuis un bon moment, dans ses différentes tribunes, y compris sorties médiatiques, Germain Kambinga, Président du Mouvement Centriste au Congo, passe du temps à démontrer l’importance d’une cohésion nationale renforcée pour sauver la RDC de toute menace étrangère concourant à sa déstabilisation voire à la désacralisation de la souveraineté de l’étendue de son territoire. Pour cet acteur politique, face à l’agression menée par le Rwanda et ses partenaires du M23/AFC dans l’Est et l’occupation injuste de Goma et Bukavu, tous les congolais sont tenus au devoir de briller par une vigilance soutenue, de persévérer avec courage dans la résilience et de maintenir allumée la flamme patriotique, dans un élan de soutien aux institutions du pays, mais surtout à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant suprême des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police Nationale Congolaise (PNC), en vue d’une riposte nationale coordonnée et efficace. Dans un message captivant, publié sur son compte X la semaine dernière, Germain Kambinga réitère son exhortation en faveur de la formation d’un rassemblement des congolais consciencieux et nationalistes qui puissent apporter leurs contributions aux efforts de sécurité et de paix pour ‘’faire gagner la RDC face à ses ennemis’’.
Pour lui, c’est maintenant ou jamais que l’avenir du pays doit se jouer. ‘’Plus nous serons nombreux à mener ce combat, plus la RDC sera forte’’, insiste-t-il dans son message.
‘’Nous l’avons déjà dit et nous ne cesserons de le dire, qu’il est plus que nécessaire aux forces politiques hors « union sacrée », qui sans être dans une obligation d’adhésion à la gouvernance du PR05, soutiennent les institutions démocratiques comme rempart contre la vassalisation de notre pays et sa balkanisation, de s’unir dans un BLOC PATRIOTIQUE. Il n’y a pas que la voix de l’Union Sacrée et celle de la rébellion pro Rwandaise et de ses affidés ; Il y a « une voix patriotique » désintéressée qui doit prendre toute sa place dans le débat et les actes qui structurent les enjeux du moment’’, démontre l’ancien Ministre de l’Industrie de la RD. Congo.
Soutien à la démarche de Fayulu et à la vision de Muzito
‘’Primogéniture oblige, les récentes déclarations de Martin Fayulu, les bonnes dispositions d’Adolphe Muzito qui était le doyen de ceux qui ont participé aux consultations nationales, offrent une bonne base pour la constitution d’un tel bloc. Cette voix patriotique est nécessaire et nous y apporterons en tant que « mouvement Centriste » toute notre volonté si un tel rassemblement devait se faire. Feu Étienne Tshisekedi, tout puissant et crédible qu’il était a toujours été ce rassembleur des courants alternatifs, des plus insignifiants aux plus crédibles (de l’union sacrée de l’opposition radicale) dans les années 90 au Rassemblement de l’opposition des années 2016…), l’essentiel pour lui c’était le Rassemblement. D’ailleurs, n’est-il pas mort dans ses responsabilités de Président du Rassemblement de l’opposition ? Il est donc plus qu’urgent, que dans le sérieux, nos aînés convoquent l’aréopage des patriotes qui s’opposent aux velléités rwandaises en RDC à travers des complices congolais, pour accompagner les institutions publiques dans cette lutte historique pour la protection de notre devenir, que nous impose l’adversité. Réveillez-vous, nous avons une nation à sauver !’’, explicite, dans son message, Germain Kambinga, Grand visionnaire du Mouvement Le Centre.