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Jean-Lucien Bussa : “A ce stade, nous allons remettre donc à nos forces armées les vingt-cinq millions de dollars américains que voici” !

L’appel lancé par les autorités congolaises pour apporter un soutien aux FARDC et aux combattants patriotes, “Wazalendo”, a touché plus d’un congolais et plusieurs institutions de la République. Le Ministère du Portefeuille apporte, à travers les entreprises de son secteur, un soutien de taille dont le montant net s’élève à 25 millions de dollars américains. L’annonce a été faite par le Ministre de tutelle, Jean-Lucien Bussa, hier 25 février en présence des responsables des entreprises contributrices.

Après l’OGEFREM, qui a contribué avec un million de dollars américains, vient le tour des entreprises du portefeuille de l’Etat notamment la REGIDESO et la SNEL qui ont pris la résolution de mettre la main à la pâte pour offrir aux défenseurs de la patrie dans cette guerre d’agression imposée par le régime de Paul Kagame des conditions plus efficaces pour remporter cette guerre.

Ce soutien mobilisé par ces entreprises du portefeuille est une preuve palpable de la détermination des congolais à pouvoir accompagner le Commandant Suprême des FARDC, le Président de la République Félix Tshisekedi, dans sa volonté d’offrir aux FARDC les meilleures conditions pour le combat qu’ils mènent au front dans le but de sécuriser l’intégrité territorial et la souveraineté de la RDC.

Cette guerre meurtrière qui dure depuis plus de trois décennies met en péril des vies humaines et cause des nombreux déplacés qui vivent dans une précarité exagérée par manque de couloir humanitaire pour apporter des vivres et non vivres à plus d’un millier de déplacés.

Ces fonds seront donc dirigés directement vers les comptes du ministère des Finances ouverts pour ce faire.

César Nkangulu

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UE : vers des sanctions plus fermes envers le régime de Paul Kagame

Le 25 février, la Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, a échangé avec Maxime Prévot, Vice-premier Ministre belge et Ministre des Affaires étrangères, sur les décisions de l’Union Européenne face à l’agression du régime rwandais dans l’Est de la RDC.

L’UE a déjà suspendu ses consultations avec le Rwanda sur les questions de défense et prévoit de renforcer les sanctions dans les prochains jours. Des sanctions beaucoup plus fermes dans le but de contraindre le régime de Kigali à observer les nombreuses recommandations lui formulées par la communauté internationale notamment, le retrait sans délais de ses militaires du sol congolais en violation de l’intégrité territoriale et l’arrêt de son soutien aux terroristes du M23-AFC qui ne cessent de semer la terreur dans la partie Est du pays.

La Belgique, à travers son chef de la diplomatie, affirme que l’UE a envoyé un signal clair de désapprobation au Rwanda et reste déterminée à prendre des décisions plus contraignantes si la situation ne s’améliore pas.

Il a été annoncé au cours de leurs échanges que les États membres de l’UE se retrouveront à Harare en fin de semaine pour évaluer l’évolution du cessez-le-feu et ajuster les mesures à prendre. Un espoir pour la diplomatie congolaise de voir enfin plusieurs vagues de sanctions tomber à l’endroit de Paul Kagame et ses supplétifs qui versent le sang des paisibles citoyens et le pillage des ressources naturelles dans la partie Est du pays.

Dans le but de rechercher le soutien des ONGs internationales, Judith Suminwa a aussi échangé avec plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, réaffirmant que le temps des simples condamnations est révolu et que des actions concrètes sont désormais nécessaires.

César Nkangulu

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“Mobondo” au Grand Bandundu, Jean-Pierre Bemba : « C'est Kabila qui est derrière cette milice pour déstabiliser Kinshasa »

Le Vice-premier ministre, ministre des transports et voies de communication, s’est exprimé au sujet de la milice Mobondo, auteure de l’insécurité au Grand Bandundu (Kwilu, Kwango et Maï-ndombe). C’était lors de son discours populaire tenu ce mercredi 26 février à Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu.

L’ancien ministre de La Défense de la République Démocratique du Congo a pointé du doigt Joseph Kabila, comme étant le commanditaire de cette milice, avec pour objectif de déstabiliser Kinshasa.

«Depuis que je connais le Grand Bandundu, je n’ai jamais appris que deux tribus qui se côtoient mais s’entretuent. J’étais ministre de la Défense, Nous avions arrêté ces gens-là et les avions interrogés. Ils ont tout avoué et cité le nom de l’ancien président de la RDC. C’est Joseph Kabila qui est derrière tout ça. Il l’a fait dans le but de déstabiliser Kinshasa», a déclaré Jean-Pierre Bemba à Bandundu.

Et de poursuivre: « Après avoir échoué avec son plan au Grand Bandundu, le voilà déstabiliser l’Est. Ensemble avec le Rwanda, ils ont créé cette insécurité pour voler nos richesses. Nous ne pouvons pas accepter ça. Vous devez dire non pour que ces choses cessent. Rangez-vous tous derrière le chef de l’Etat pour mettre fin à ce que vivent nos frères de l’Est», a-t-il ajouté.

Le phénomène Mobondo a fait plusieurs morts dans le Grand Bandundu. Ce conflit qui a démarré entre les tribus Teke et Yaka au territoire de Kwamouth (Maï-ndombe) a été transposé aux provinces voisines de Kwilu et Kwango, occasionnant ainsi le mouvement massif des populations.

La Pros.

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32ème  réunion du Conseil des Ministres, Plan : l’Exécutif adopte le Système d’Information pour le Suivi des Actions Gouvernementales (SISAG)

 Le Système d’Information pour le Suivi des Actions Gouvernementales (SISAG) a été présenté par le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan, Guylain Nyembo lors de la 32ème  réunion du Conseil des Ministres qui s’est tenu vendredi 21 février 2025. C’est une plateforme digitale innovante pour optimiser le suivi et les évaluations de la mise en œuvre des programmes gouvernementaux, tant au niveau national que provincial.

Cet outil transversal dont le développement, le support et la maintenance sont assurés par l’Agence pour le Développement du Numérique (ADN), permettra aux ministères, institutions, entreprises, services et organismes publics d’enregistrer toutes les informations pertinentes sur l’état d’avancement de leurs programmes et projets sectoriels, en vue d’améliorer de manière transparente et traçable les performances et la matérialisation des engagements et des projets gouvernementaux.

Pour le coordonnateur de l’ADN, Dominique Migisha, l’utilisation du SISAG est une véritable révolution dans la gouvernance en RDC car, depuis l’indépendance, jamais le Gouvernement central n’aura été monitoré de la sorte, et la conséquence directe sera une redevabilité très fortement renforcée des ministres en termes de résultats. Il a ajouté que le SISAG est la concrétisation de la vision du Chef de l’Etat, traduite dans le Plan national du numérique « Horizon 2025 », qui marque ainsi la fin de la navigation à vue dans l’exécution des programmes gouvernementaux avec les faibles résultats obtenus dans tous les secteurs depuis des décennies et c’est le début d’une nouvelle ère où les ministres les plus performants seront clairement identifiés, tout comme les plus médiocres qui ne pourront plus se cacher. Cela se fera sur la base de critères objectifs sous la forme de « KPI » (indicateurs de performance) avec des données extrêmement précises qui prendront en compte de multiples facteurs endogènes et exogènes.

Le VPM du Plan, Guylain Nyembo, explique, quant à lui, sa démarche par la volonté de donner une dimension digitale à une des principales missions de son ministère. Il rappelle que ces approches novatrices sont alignées sur le Plan national stratégique de développement 2024-2028 de la République démocratique du Congo, sur les Objectifs du développement durable du Programme 2030 des Nations unies ainsi qu’à l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Il précise enfin que le SISAG est un outil parfaitement adapté pour effectuer le suivi du Programme de développement des 145 territoires (PDLT 145) et d’autres interventions de bailleurs en République Démocratique du Congo dont son ministère a la charge.

De façon détaillée, le SISAG est une plateforme numérique interactive de (d’) :

Planification de différentes phases de conception et d’exécution des programmes ainsi que des projets gouvernementaux, des exécutifs provinciaux et des ETD.

Évaluation de la maturité et du niveau de financement des programmes et des projets gouvernementaux.

Suivi rationnel et optimal du cycle de vie des projets, des avancées, des contraintes et des difficultés dans leur exécution.

Génération, grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle intégrés, de propositions de décisions et d’actions ainsi que de recommandations et d’orientations utiles à la réalisation des programmes et des projets.

Facilitation de la remontée des informations du niveau le plus bas au niveau le plus élevé pour des analyses adéquates et la présentation de statistiques claires sur les données stratégiques pour la prise de décision.

Le numérique étant au cœur des enjeux actuels, notamment la bonne gouvernance et la maximisation des recettes publiques, le SISAG se présente comme une innovation digitale congolaise qui révolutionne la culture de gestion de la chose publique et apporte un soutien considérable à l’édification d’une économie numérique mature, gage de progrès social. Il renforce également la redevabilité ainsi que la participation citoyenne au développement sociétal.

Le SISAG, avec ses multiples indicateurs et tableaux de bord, permettra à des structures telles que l’IGF de mieux contrôler les flux financiers liés aux dépenses publiques, à l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption d’être plus efficace et à la Primature de coordonner et de suivre de façon optimale l’exécution du Programme d’actions du gouvernement (PAG) ainsi que les engagements et les instructions du chef de l’État formulées en Conseil des ministres. Enfin, cet outil digital permettra également au cabinet du chef de l’État de veiller plus efficacement à la matérialisation de la vision politique du président de la République.

La mise en œuvre intégrale de ce système apportera une approche novatrice dans le suivi et l’évaluation des projets et programmes de l’État, offrant une visibilité quotidienne de l’état d’avancement de ces activités et tout en optimisant le contrôle des moyens matériels et financiers engagés.

La Pros.

 

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Suite à l'occupation injuste de Bukavu par l'armée rwandaise ,RDC : Félix Tshisekedi autorise l'installation de Jean-Jacques Purusi à Uvira !

 Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a échangé, mardi 25 février 2025, à la Cité de l’Union Africaine, avec le Gouverneur élu du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, contraint de quitter sa province après l’invasion de la ville de Bukavu par des troupes rwandaises et les terroristes du M23.

Selon M. Purusi, le Chef de l’État lui a exprimé toute sa compassion et sa proximité envers ses compatriotes du Sud-Kivu qui vivent sous le joug des envahisseurs. Il a fait savoir qu’il a reçu des instructions du Président de la République pour continuer à administrer sa province à partir de la ville d’Uvira.

Le Gouverneur du Sud-Kivu s’est dit réconforté par l’appui du Chef de l’Etat et le soutien de toute la population congolaise. Il a par ailleurs salué les résultats jusque-là obtenus par la République Démocratique du Congo (RDC) sur le front diplomatique, sous le leadership du Président Félix Tshisekedi.

C’est depuis mi-février que l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 occupent la ville de  Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Des milliers d’habitants ont dû quitter leurs domiciles en raison de cette invasion.

La Pros

 

 

Suite à l'occupation injuste de Bukavu par l'armée rwandaise ,RDC : Félix Tshisekedi autorise l'installation de Jean-Jacques Purusi à Uvira !
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Suspension de l’aide financière : Le Royaume-Uni annonce une batterie de mesures contre le Rwanda

Le Royaume-Uni a annoncé, hier mardi 25 février, une série de mesures qu’il va prendre  contre le Rwanda, suite à l’agression qu’il mène dans l’Est de la RDC, sous couvert du mouvement rebelle du M23. Ces mesures qui seront d’application jusqu’à ce que des progrès significatifs soient réalisés dans l’Est de la RDC, consistent notamment à cesser toute participation de haut niveau aux événements organisés par le gouvernement rwandais ; limiter les activités de promotion commerciale avec le Rwanda ; suspendre l’aide financière bilatérale directe au gouvernement du Rwanda, à l’exclusion du soutien aux plus pauvres et aux plus vulnérables ; coordonner avec les partenaires les éventuelles nouvelles désignations de sanctions ; suspendre toute future aide à la formation en matière de défense au Rwanda ; examiner les licences d’exportation pour les Forces de défense rwandaises...

«Le Rwanda a certes des problèmes de sécurité, mais il est inacceptable de les résoudre par des moyens militaires. Il ne peut y avoir qu’une solution politique à ce conflit. Nous encourageons la RDC à s’engager avec le M23 dans le cadre d’un dialogue inclusif. Nous continuerons à réexaminer notre politique », lit-on dans une note à la presse partagée par le gouvernement britannique.

Par ailleurs, le Royaume-Uni appelle à la cessation immédiate des hostilités, à l’accès humanitaire, au respect du droit international humanitaire, à un engagement significatif dans les processus de paix menés par l’Afrique et au retrait de toutes les forces de défense rwandaises du territoire congolais.

Pour rappel, à l'issue du Conseil Affaires étrangères des Nations Unies déroulé lundi 24 février 2025, l'UE a suspendu des consultations en matière de défense avec le Rwanda. D'après la vice-présidente de la Commission européenne et Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Kaja Kallas, l'UE a pris cette «Décision politique» d’appliquer des sanctions, en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain.

L'Union européenne a appelé au retrait des troupes rwandaises du territoire congolais, et a exigé le réexamen du protocole.

La Pros.

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