All Section

All Stories

Mission de bons offices de l'APF, RDC : la CENCO et l'ECC vantent les mérites du Pacte Social pour la Paix et le Bien Vivre-Ensemble

Dans le lot de la Société Civile figure également les Confessions Religieuses. Parmi elles, la CENCO et l’Eglise du Christ au Congo. Au Centre de leur entretien avec la Mission de bons offices de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie, le pacte social pour la paix et le bien vivre-ensemble, initiative visant le dialogue avec toutes les parties prenantes afin de parvenir à des solutions plus durables et inclusives.

Cette initiative a été vantée par l’Évêque Unda Yemba Gabriel, Modérateur National de l’ECC et l’abbé Georges Kalenga, Secrétaire Général adjoint de la CENCO

“Effectivement dans notre entretien avec l’APF, il s’est agi justement de la crise sécuritaire dans laquelle nous vivons depuis plusieurs années qui prévaut en ce moment du côté de l’Est ; il s’est agi de la contribution des confessions religieuses, plus particulièrement de la CENCO et de l’ECC. C’est là que nous avons souligné l’initiative du Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la Région des Grands-Lacs, initiative qui est portée en ce moment par la CENCO et l’ECC qui s’avère une initiative globale et globalisante qui peut aider à ramener une paix durable dans ce pays et éradiquer tant de crise que nous connaissons depuis Plusieurs années”, a déclaré l’abbé Georges Kalenga, Secrétaire Général adjoint de la CENCO.

La Pros.

Mission de bons offices de l'APF, RDC : la CENCO et l'ECC vantent les mérites du Pacte Social pour la Paix et le Bien Vivre-Ensemble
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Diplomatie Parlementaire, RDC : les Députés Nationaux et Sénateurs section congolaise de l’APF plaident pour le retrait des troupes rwandaises à l’est de la RDC

La première délégation à être reçue par la mission de bons offices de l’assemblée parlementaire de la francophonie, est celle des Députés Nationaux et Sénateurs membres de la section congolaise de l’APF.

Au sortir de cette audience les Parlementaires Congolais ont renseigné qu’il y’a des principes sur lesquels la RDC ne badine pas. C'est notamment sa souveraineté et le respect de son intégrité territoriale.

Sans surprise, il a été demandé à l’APF par les Députés Nationaux et Sénateurs Congolais, d’inviter les Parlementaires Rwandais à contraindre Kigali de retirer ses troupes dans l’Est de la RDC.

La délégation de ces Parlementaires Congolais a également annoncé l’absence de la RDC au Sommet Ministériel de l’Organisation Internationale de la Francophonie qui se tiendra en Novembre prochain à Kigali, au Rwanda, parce que jusqu'ici le Rwanda n'a pas encore été condamné pour l’agression et le pillage des ressources de la RDC et continue à abriter les grands rendez-vous de l’OIF.

“Nous sommes ici Sénateurs et Députés nationaux représentant la section congolaise de l’APF. Nous venons d’être reçu par la délégation de l’APF concernant la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays et vous connaissez le problème essentiel c’est l’agression dont nous sommes victimes de la part du Rwanda. Les Sénateurs et Députés Nationaux de la RDC ont expliqué à leurs collègues de l’APF que pour eux, pour nous et pour l’ensemble de notre peuple il y a des principes qui doivent être respecté. Il y a d’abord la souveraineté de la RDC, le respect de son intégrité territorial. Nous avons demandé le retrait des troupes rwandaises parce qu’il est établi que les forces rwandaises sont bien présentes sur le territoire de notre pays. Le retrait également du Rwanda qui va s’accompagner de la cessation de son appui et aux rebelles et à ses marionnettes de l’AFC/M23. Et en dernier lieu, nous l’avons dit que la RDC ne sera pas partie prenante pour le Sommet ministériel de l’Organisation internationale de la Francophonie qui est prévu au mois de novembre à Kigali. Le Rwanda ne peut pas nous agresser. Il ne peut pas tuer et être responsable du massacre de plus de 10 millions des morts dans notre pays. Il ne peut pas continuer à piller nos ressources naturelles. Il ne peut pas avoir été condamné par le Conseil de sécurité des Nations Unies même par l’union européenne et offrir Kigali comme lieu de rencontre du prochain Conseil des Ministres de l’OIF. Nous avons également demandé à nos collègues de l’OIF de ramener nos collègues du Rwanda afin qu’ils comprennent qu’aucun pays ne peut accepter la violation de l’intégrité territorial,” a déclaré l’honorable André Mbata, Député national. 

La Pros.

Diplomatie Parlementaire, RDC : les Députés Nationaux et Sénateurs section congolaise de l’APF plaident pour le retrait des troupes rwandaises à l’est de la RDC
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Diplomatie Parlementaire, RDC : la situation sécuritaire dans l’Est du pays au cœur d’une mission de bons offices de l’APF à Kinshasa

  Tel que décidé lors de la 49ème session plénière de l’Assemblée Parlementaire de la francophonie tenue à Montréal au Canada du 5 au 9 Juillet 2024 et lors de la 16ème conférence des Présidents de la Région Afrique tenue à Brazzaville du 14 au 15 avril 2025, la mission de bons offices de l’Assemblée Parlementaire de la francophonie à Kinshasa a démarré le lundi 26 mai 2025 dans la Salle de Banquet du Palais du Peuple.

k.png

Durant 2 jours, soit du 26 au 27 mai, la délégation de l’Assemblée Parlementaire de la francophonie a procédé à des consultations de toutes les couches sociopolitiques congolaises.

Cette mission parlementaire de haut niveau constitue une première étape dans la concrétisation de l’engagement de l’APF dans une démarche de bons offices en soutien aux efforts de paix en République Démocratique du Congo et dans la région des Grand-lacs.

La mission entend user de la diplomatie parlementaire comme instrument pour le retour de la paix dans l’Est du Pays poursuit les objectifs suivants :

  • Assurer un suivi rigoureux et continu des engagements pris par les exécutifs dans le cadre des accords de Paix ;
  • Obtenir de la part des Gouvernements une redevabilité régulière, dans un esprit de transparence et d’établissement de relations de confiance mutuelle
  • Veiller à ce que le respect du droit international humanitaire, notamment la protection des civils, soit inscrit dans la mise en œuvre des accords ;
  • Suivre spécifiquement la prévention des violences faites aux Femmes et aux Filles en zone de conflit, en lien avec les mécanismes de justice et de réparation ;

En première ligne de cette grande activité résultant d’une diplomatie parlementaire agissante, le président de l’Assemblée Nationale de la RDC, le Professeur Vital Kamerhe accompagné de son collègue du sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a, dans son mot d’ouverture, salué la matérialisation de cette initiative longuement attendue et voulue par le Parlement Congolais. A cette occasion, le Speaker de la Chambre Basse du Parlement appelle à une condamnation du Rwanda.

Le Président de l’APF, Hilarion ATONG, a tout en remerciant son hôte pour l’accueil, rassure de la détermination de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie qui ne cautionne pas le silence des Élus du Peuple face à cette atroce situation et veut à travers cette initiative construire des ponts et non alimenter les fractures afin de parvenir à une paix retrouver dans l’Est de la RDC en promouvant un dialogue entre parlementaires Congolais et Rwandais.

Après Kinshasa, la mission de bons offices de l’APF va également se rendre au Rwanda, toujours dans le cadre de la médiation entre les deux Pays.

La Pros.

Diplomatie Parlementaire, RDC : la situation sécuritaire dans l’Est du pays au cœur d’une mission de bons offices de l’APF à Kinshasa
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Révolution de la conscience révoltée (15) : L’Alliance des Traîtres

Par Jonas Tshiombela

Avocat du peuple

Kinshasa, 27 mai 2022. Par un étrange retournement d’histoire, ceux qui hier s'accusaient de crimes, de trahison ou d’incompétence se retrouvent aujourd’hui côte à côte, unis non pas par l’amour du Congo, mais par la peur de perdre définitivement leur pouvoir, leur influence et leur accès aux privilèges. Kabila, Nangaa, Katumbi, Diongo, Fayulu, Sessanga : autant de noms qui, à des époques différentes, ont promis au peuple justice et renouveau, mais qui aujourd’hui semblent tous prêts à pactiser avec l’impardonnable.

 Le bal des incohérences

En 2012, Joseph Kabila faisait appel à la nation pour résister aux rebelles du M23, accusés à juste titre d’être les marionnettes du Rwanda. Aujourd’hui, c’est auprès de ces mêmes milices que l’ancien président trouve un corridor de retour, accueilli à Goma comme un héros par ceux qui l’avaient combattu militairement. Une alliance contre-nature, validée par Paul Kagame, l’homme dont les ambitions régionales ont toujours saigné l’est du Congo.

Pendant ce temps, Corneille Nangaa, jadis président de la CENI, qui défendait bec et ongles les résultats des élections de 2018, affirme aujourd’hui qu’ils étaient truqués. Il s’auto-désigne donc menteur et faussaire. Mais loin de se retirer honteusement, il appelle à une transition politique… avec lui aux commandes ! Il serait risible si ce n’était aussi tragique.

 La normalisation de la trahison

Comment expliquer que Moïse Katumbi, autrefois fer de lance de l’opposition contre Kabila, tolère que son porte-parole célèbre le retour de ce dernier sans broncher ? Où sont les principes qui faisaient de lui une alternative crédible ? Le silence de Katumbi n’est pas neutre. Il est complice.

Même Franck Diongo, qui a payé au prix fort son opposition à Kabila emprisonné, humilié, jugé dans son lit d’hôpital se montre désormais proche de Corneille Nangaa, fidèle parmi les fidèles de l’ancien régime. Une gifle à sa propre histoire.

Et que dire de Martin Fayulu, qui s’était érigé en icône du suffrage volé, et de Delly Sessanga, promoteur de la rigueur constitutionnelle ? Tous deux multiplient les signes de rapprochement avec des figures qu’ils ont jadis combattues. Pour quel idéal ? Aucun. Pour une place à la table des négociations, quitte à trahir leur propre électorat.

 Une opposition en décomposition

Ce que nous vivons n’est pas une recomposition politique. C’est une implosion morale. Une course effrénée à la récupération, où les principes sont piétinés au profit de stratégies d’alignement opportunistes. Le mot "opposition" ne signifie plus rien. C’est devenu un refuge pour les déçus du pouvoir, pas un sanctuaire pour les défenseurs du peuple.

 Le peuple doit trancher

Il est temps que le peuple congolais sorte de la sidération. Il n’existe pas de retour glorieux pour ceux qui ont trahi hier, encore moins pour ceux qui les rejoignent aujourd’hui. Ceux qui pactisent avec Kabila, Nangaa, ou les M23, pactisent avec la misère, le sang, le pillage et la souffrance du peuple congolais.

 Il ne peut y avoir de pardon sans justice

Le pardon sans mémoire est une complicité. La réconciliation sans vérité est une mascarade. Et le Congo n’a plus de temps pour les masques. Wait and see.

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Front anti-terroriste mondial, RDC-Inde : Sama Lukonde accueille favorablement l’appel de New Delhi à une tolérance zéro !

Dans une démarche diplomatique d'envergure, une délégation de neuf parlementaires indiens a été reçue ce lundi 26 mai 2025 au Palais du Peuple, par le Président du Sénat de la République Démocratique du Congo, Jean-Michel Sama Lukonde. Au cœur des échanges, la recherche d'un soutien congolais affirmé dans la lutte implacable que mènent l'Inde, et le monde, contre le fléau terroriste.

Arrivée à Kinshasa samedi dernier en provenance de New Delhi, la délégation parlementaire indienne n'est pas venue les mains vides. Elle porte un message fort, celui d'une tolérance zéro face au terrorisme, un engagement solennel au nom du Premier ministre indien et de 1,4 milliard de citoyens. Le Dr Shrikant Eknath Shinde, membre du parlement indien et porte-parole de la délégation, a souligné la portée universelle de leur mission : "Nous parcourons, à travers le monde, pour rencontrer les différents dignitaires à ce sujet."

Cette quête de solidarité internationale trouve un écho particulier sur le continent africain, et notamment en RDC, un pays lui-même confronté à des défis sécuritaires. L'Inde, qui subit les affres du terrorisme depuis des décennies, cherche à bâtir des alliances solides pour endiguer cette menace protéiforme qui ignore les frontières.

La réponse congolaise, selon les dires du Dr Shinde, a été à la hauteur des attentes. "La partie congolaise s'est montrée très ouverte à cette initiative qui vise à mettre fin au terrorisme non seulement en Inde mais aussi à travers le monde," a-t-il confié à la presse. Cette ouverture s'est traduite par un engagement concret. "Je suis très satisfait de la réponse reçue du Président du Sénat et de l'Assemblée nationale qui m'ont rassuré de condamner ces attaques terroristes lors des sessions parlementaires." Un soutien très fort de la part de la RDC, a insisté le chef de la délégation indienne, visiblement satisfait de l'accueil et des assurances reçues.

Au-delà de l'appui bilatéral, l'appel de l'Inde revêt une dimension continentale. La délégation a exprimé le souhait ardent de voir les nations africaines s'unir à cet effort concerté. Car, comme l'a rappelé le chef de cette délégation indienne, "le terrorisme n'est pas vécu seulement en Inde. Il constitue une menace pour la sécurité globale". Un constat lucide qui souligne l'impérieuse nécessité d'une coopération internationale renforcée, où chaque nation a un rôle à jouer. L'Inde a d'ailleurs une tradition de coopération avec les pays africains sur les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme.

Cette rencontre à Kinshasa entre parlementaires indiens et hautes autorités congolaises témoigne d'une prise de conscience partagée face à un ennemi commun et jette les bases d'une collaboration potentiellement fructueuse. Alors que le terrorisme continue de semer le chaos et la désolation à travers le globe, l'union des volontés et la mutualisation des efforts apparaissent plus que jamais comme les remparts indispensables pour préserver la paix et la stabilité internationales. La RDC, par la voix de ses plus hauts représentants parlementaires, est prête à prendre sa part dans ce combat.

La Pros.

 

Front anti-terroriste mondial, RDC-Inde : Sama Lukonde accueille favorablement l’appel de New Delhi à une tolérance zéro !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image