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Accusé d’usurper la qualité d’avocat , RDC : Samuel Mbemba met fin à toute confusion !

Après que des rumeurs visant à discréditer sa personne ont été propagées sur les réseaux sociaux, il décide de passer à l’action. Maître Samuel Mbemba Kabuya, Vice-Ministre de la Justice, a annoncé, le mercredi 2 juillet 2025, son intention de porter plainte à Bruxelles contre Jean-Jacques Mamba Kabamba, membre du mouvement terroriste de l’AFC/M23. Cette décision fait suite à des accusations de faux et usage de faux portées par ce dernier à l'encontre du ministre.

La controverse a éclaté suite à une publication de Jean-Jacques Mamba sur son compte X en date du lundi 30 juin 2025. Dans son message, il affirmait que le Vice-Ministre Samuel Mbemba serait un "faussaire", qu'il ne détiendrait pas de master en droit de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) et aurait utilisé un faux diplôme de cette même université pour s'inscrire en études doctorales à l'Université de Kinshasa (UNIKIN). Il a également soutenu que le Vice-Ministre devrait être poursuivi en justice pour ces faits.

Face à ces allégations qu'il qualifie de graves et infondées, l'entourage du Ministre, qui assure l'intérim du Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a réagi promptement par le biais d'un communiqué de presse.

Dans ce communiqué, la cellule de communication de Maître Samuel Mbemba Kabuya a formellement démenti les accusations. Elle confirme que le Ministre ‘’a bel et bien un master en droit de l'ULB

Pour étayer cette affirmation, le communiqué cite une longue liste de témoins qui auraient partagé son parcours académique ou professionnel. Parmi eux figurent d'anciens condisciples aujourd'hui connus à Kinshasa, tels que Steve Lusinde de la société Orange, Marco Kuyu (DGA ARE), ainsi que les avocats Serge Tshitembu et Yannick Tshikaya.

La défense de Me Samuel Mbemba s'appuie également sur le témoignage de nombreux confrères encore à Bruxelles, dont Dieudonné Ilunga, Adar Binzunga, Albert Vangu Du Phaka, Jean Marc Picard et Marie Françoise Dubuffet. Des professeurs congolais passés par l'ULB et qui l'y auraient vu, comme Segihobe, Ivon Mingashang, Remy Lumbu, Ngonda Nkoy et Vicky Elongo, sont aussi mentionnés.

Enfin, le communiqué rappelle un fait notable de sa carrière : ‘’Maître Samuel Mbemba Kabuya avait prêté serment au Barreau de Bruxelles et y a défendu de nombreux compatriotes avant de rentrer au pays’’. Un élément qui renforce l'image de ses qualifications juridiques en Belgique.

La Pros.

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Après que des rumeurs visant à discréditer sa personne ont été propagées sur les réseaux sociaux, il décide de passer à l’action. Maître Samuel Mbemba Kabuya, Vice-Ministre de la Justice, a annoncé, le mercredi 2 juillet 2025, son intention de porter plainte à Bruxelles contre Jean-Jacques Mamba Kabamba, membre du mouvement terroriste de l’AFC/M23. Cette décision fait suite à des accusations de faux et usage de faux portées par ce dernier à l'encontre du ministre.

La controverse a éclaté suite à une publication de Jean-Jacques Mamba sur son compte X en date du lundi 30 juin 2025. Dans son message, il affirmait que le Vice-Ministre Samuel Mbemba serait un "faussaire", qu'il ne détiendrait pas de master en droit de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) et aurait utilisé un faux diplôme de cette même université pour s'inscrire en études doctorales à l'Université de Kinshasa (UNIKIN). Il a également soutenu que le Vice-Ministre devrait être poursuivi en justice pour ces faits.

Face à ces allégations qu'il qualifie de graves et infondées, l'entourage du Ministre, qui assure l'intérim du Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a réagi promptement par le biais d'un communiqué de presse.

Dans ce communiqué, la cellule de communication de Maître Samuel Mbemba Kabuya a formellement démenti les accusations. Elle confirme que le Ministre ‘’a bel et bien un master en droit de l'ULB

Pour étayer cette affirmation, le communiqué cite une longue liste de témoins qui auraient partagé son parcours académique ou professionnel. Parmi eux figurent d'anciens condisciples aujourd'hui connus à Kinshasa, tels que Steve Lusinde de la société Orange, Marco Kuyu (DGA ARE), ainsi que les avocats Serge Tshitembu et Yannick Tshikaya.

La défense de Me Samuel Mbemba s'appuie également sur le témoignage de nombreux confrères encore à Bruxelles, dont Dieudonné Ilunga, Adar Binzunga, Albert Vangu Du Phaka, Jean Marc Picard et Marie Françoise Dubuffet. Des professeurs congolais passés par l'ULB et qui l'y auraient vu, comme Segihobe, Ivon Mingashang, Remy Lumbu, Ngonda Nkoy et Vicky Elongo, sont aussi mentionnés.

Enfin, le communiqué rappelle un fait notable de sa carrière : ‘’Maître Samuel Mbemba Kabuya avait prêté serment au Barreau de Bruxelles et y a défendu de nombreux compatriotes avant de rentrer au pays’’. Un élément qui renforce l'image de ses qualifications juridiques en Belgique.

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RDC : Félix Tshisekedi lance le forum national sur le droit à la réparation

Dans sa volonté manifeste d’écrire l’histoire autrement et en y joignant à la fois paroles et actes, le Président de la République Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, accompagné de la distinguée Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, a procédé solennellement au lancement du Forum national sur le droit à la réparation des victimes. Une cérémonie officielle qui a eu lieu mardi 1er juillet 2025 au Centre Culturel et Artistique des Pays d’Afrique Centrale (CCAPAC).

Pour le Fonds National de Réparation des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) qui organise cet événement, avec l'appui du ministère des Droits humains, ces assises, prévues du 1er au 4 juillet dans la capitale congolaise, sont « un moment d'écoute, d'engagement et de construction collective autour de la justice pour les victimes».

«Il est temps de transformer la douleur en action, le silence en parole et les engagements en réparation concrète», a déclaré le chef de l’Etat.

Par ces mots tirés de l’allocution du Chef de l’Etat, les victimes peuvent y trouver la détermination avérée du Gouvernement à apporter des solutions idoines en ralliant paroles et actes dans ce processus de réparation des victimes de GENOCOST de la guerre de six jours de Kisangani en juin 2000.

Marquant une rupture décisive avec l’oubli, l’indifférence et l’impuissance, ce forum national qui s’étend sur 4 jours, soit du 1er au 4 juillet, revêt un caractère plus exigeant à l’endroit de la République qui y porte plus d’engagements dans l’objectif de placer la dignité des victimes au cœur de sa quête et de sa réconciliation.

Conscient des enjeux des assises dans la réhabilitation des victimes de cette guerre de six jours, le Président de la République Félix Tshisekedi a réaffirmé que

«La RDC ne pourra se construire sur des blessures ignorées. La réparation n’est ni un privilège, ni une faveur, ni un acte d’assistance : c’est un droit fondamental, un devoir de Justice», a insisté Félix Tshisekedi.

Félix Tshisekedi a rappelé que ces victimes ont droit à une prise en charge efficace dans une inclusion perpétuelle pour un Congo grand et fort au cœur de l’Afrique.

« Nous leur devons la vérité, la justice, la répétition. Et surtout, nous leur devons un avenir où plus jamais ces atrocités ne se reproduisent. C’est aussi avec elle, sans exclusion aucune, que le cœur du Grand Congo devrait battre avec courage », a-t-il martelé en rappelant l’urgence de la mise en place d’un environnement paisible dans la justice.

La réparation, une action au-delà d’un soutien financier

Plus tôt dans la journée, le Directeur Général du FONAREV, Patrick Fata, a indiqué que ces travaux devaient permettre à la nation de franchir une étape importante. Pour lui, la réparation va au-delà du soutien financier : elle implique la reconnaissance, la reconstruction des vies brisées et le rétablissement du tissu social.

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Réhabilitation, réinsertion et prévention, RDC : Jacquemain Shabani prépare la réponse de l’Etat face aux inondations

Le souvenir encore vif des pluies diluviennes qui ont ravagé Kinshasa les 4 avril et 14 juin 2025 hante encore les esprits. Face à ces tragédies qui ont causé d'immenses dégâts matériels et, plus douloureusement encore, des pertes en vies humaines, le gouvernement de la République Démocratique du Congo se mobilise avec détermination. Une réponse structurée prend forme, incarnée par le lancement, ce mercredi 2 juillet, d'un atelier crucial pour l'élaboration d'un plan de sortie de crise et de résilience.

Sous l'égide du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, cette initiative a rassemblé pendant deux jours les forces vives de la Nation. Des experts de plusieurs ministères, des représentants de structures étatiques et des organisations humanitaires unissent leurs compétences pour forger des solutions concrètes et durables. L'enjeu est de transformer le traumatisme de ces catastrophes en un levier pour une gestion plus efficace et préventive des risques naturels.

Loin des réponses ponctuelles, le plan envisagé se veut multidimensionnel et s'articule autour de trois axes temporels clairs pour une reconstruction à la fois humaine, matérielle et institutionnelle.

A court terme, l'urgence humanitaire. La priorité absolue est de soulager les souffrances immédiates. Cela passe par une organisation digne des obsèques pour les victimes, une mesure de respect et de compassion envers les familles endeuillées. Le gouvernement avait déjà pris en charge les funérailles des victimes des pluies d'avril. Il s'agit également d'assurer la réinsertion sociale des milliers de personnes déplacées, qui ont tout perdu dans les inondations. Dès le mois d'avril, environ 13 000 personnes avaient perdu leur domicile.

A moyen terme, la reconstruction des infrastructures. Les pluies ont mis en lumière la vulnérabilité des infrastructures de la capitale. Le plan prévoit donc la réhabilitation des routes, ponts, et autres ouvrages endommagés pour rétablir la normalité de la vie quotidienne et économique.

Enfin, pour le long terme, la prévention et la résilience. Tirant les leçons du passé, l'ambition est de bâtir un avenir plus sûr. Cet axe stratégique inclut des mesures de prévention des inondations, un renforcement des capacités institutionnelles pour mieux anticiper et réagir, ainsi qu'une adaptation globale aux effets durables du changement climatique, un phénomène qui rend ces événements météorologiques extrêmes plus fréquents. Les discussions portent notamment sur les questions cruciales d'aménagement du territoire pour contrer l'urbanisation anarchique qui aggrave l'impact des pluies.

Le Vice-Premier Ministre Shabani Lukoo, qui suit personnellement toutes les opérations liées à cette crise, a insisté sur la nécessité d'un travail de qualité pour des résultats satisfaisants. Il a rappelé que ce plan ne devait pas rester un simple document, mais devenir un outil de gestion de crise efficace et applicable sur l'ensemble du territoire national.

L'objectif affiché dépasse ainsi les seules frontières de Kinshasa. Il s'agit de doter la République Démocratique du Congo d'une véritable politique de gestion des catastrophes naturelles, en passant d'une logique de réaction à une culture de la prévention et de la résilience. Face à un défi colossal, le gouvernement affiche une volonté politique claire : protéger ses citoyens et construire un pays capable de faire face aux aléas climatiques de demain.

Nathan Mundele

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Après la signature de l’Accord de paix, cap sur de nouveaux challenges, Félix Tshisekedi : Thérèse Kayikwamba confirme le rendez-vous chez Donald Trump !

Visiblement, c’est l’heure de grands enjeux qui sonne. Après la signature de l’Accord de paix, à Washington, sous la médiation américaine, entre la RDC et le Rwanda, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, sera, en effet, reçu à la Maison Blanche au mois d’octobre prochain par son homologue des Etats-Unis, Donald Trump. C’est Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre d’Etat aux Affaires étrangères, qui a confirmé la tenue de cette visite officielle, le lundi 30 juin 2025, lors de sa réception, par le Chef de l’Etat, à la Cité de l’Union Africaine, à Kinshasa. Par la même occasion, Thérèse Kayikwamba a remis au premier citoyen congolais la copie originale de l’Accord de paix signé à Washington et une lettre du Président américain Donald Trump.

Le contenu de cette correspondance n’a pas été révélé. Toutefois, la ministre d’État a indiqué que cette lettre serait liée au sommet des Chefs d’État que le Président Trump envisage d’organiser à Washington dans la suite de l’Accord de Paix.

En recevant la ministre d’État Thérèse Kayikwamba et son équipe, le Président Félix Tshisekedi a tenu à les féliciter pour le travail abattu au front diplomatique consacré pour mettre fin au sempiternel cycle d’intolérance, des massacres des populations et d’impunité dans l’Est de la RDC.

«Nous avons passé en revue cette journée du 27 juin et nous nous sommes projetés dans l'avenir avec des priorités stratégiques pour la RDC : s'assurer que cet accord soit exécuté en bonne et due forme et que nous nous déchargions de toutes nos obligations ; tout comme nous attendons aussi des autres signataires, à savoir : le Rwanda, qu'ils honorent aussi leurs engagements», a déclaré Mme Kayikwamba. Au sujet des prochaines étapes, Mme Kayikwamba a indiqué que le Chef de l’État, principal artisan de cet accord, va mettre en place une équipe chargée du suivi de celui-ci.

Quant à la rencontre de haut niveau annoncé par le Président Trump, elle aura bel et bien lieu au mois d’octobre. Hormis la ministre d’État Kayikwamba, la délégation des experts congolais était constituée du Directeur de cabinet adjoint du Chef de l’État André Wameso, de l’Énvoyé Spécial du Chef de l’État Patrick Luabeya, du Haut Représentant du Chef de l’Etat Sumbu Sita, du Général-major Augustin Mamba, de l’Ambassadeur de la RDC aux Nations-Unies Zenon Mukongo et de l’Expert Jean-Claude Kabongo.

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Réaction de Jacques Djoli après l’accord RDC-Rwanda : L'Assemblée nationale va bientôt procéder à la ratification   

Le Rapporteur de l’Assemblée nationale, Jacques Djoli, a, après la remise de la copie originale de l’accord  au Président de la République, confirmé que l’accord de paix signé entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda  vendredi 27 juin 2025, va bientôt être ratifié par l’Assemblée nationale. 

Le Rapporteur de la chambre basse du Parlement précise, par ailleurs, qu'aucune disposition n'a été violée dans le processus conduisant à la signature du fameux accord.

"L'article 213 de la Constitution est clair. C'est le Président de la République qui négocie et ratifie les traités et accords internationaux. Si ce sont des traités liés à la paix, au commerce, aux organisations internationales ou règlement des conflits, c'est le Gouvernement qui est au centre. Leur ratification est soumise à l'autorisation préalable de l'Assemblée nationale saisie par le Président de la République."

Répondant aux questions de la Radio Top Congo, le rapporteur du Bureau Kamerhe n'a pas non plus exclu la tenue d'une session extraordinaire au niveau du Parlement. "Il faut laisser les choses se faire dans le temps et dans l'espace."

Faut-il signaler que l'Accord de paix prévoit bel et bien le retrait des troupes rwandaises de la RDC. L’accord a préféré le terme Désengagement à celui de retrait simplement, entendu que le terme « désengagement » est plus globalisant.

Michel Okaso

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