Dans le lot de la Société Civile figure également les Confessions Religieuses. Parmi elles, la CENCO et l’Eglise du Christ au Congo. Au Centre de leur entretien avec la Mission de bons offices de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie, le pacte social pour la paix et le bien vivre-ensemble, initiative visant le dialogue avec toutes les parties prenantes afin de parvenir à des solutions plus durables et inclusives.
Cette initiative a été vantée par l’Évêque Unda Yemba Gabriel, Modérateur National de l’ECC et l’abbé Georges Kalenga, Secrétaire Général adjoint de la CENCO
“Effectivement dans notre entretien avec l’APF, il s’est agi justement de la crise sécuritaire dans laquelle nous vivons depuis plusieurs années qui prévaut en ce moment du côté de l’Est ; il s’est agi de la contribution des confessions religieuses, plus particulièrement de la CENCO et de l’ECC. C’est là que nous avons souligné l’initiative du Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans la Région des Grands-Lacs, initiative qui est portée en ce moment par la CENCO et l’ECC qui s’avère une initiative globale et globalisante qui peut aider à ramener une paix durable dans ce pays et éradiquer tant de crise que nous connaissons depuis Plusieurs années”, a déclaré l’abbé Georges Kalenga, Secrétaire Général adjoint de la CENCO.
La première délégation à être reçue par la mission de bons offices de l’assemblée parlementaire de la francophonie, est celle des Députés Nationaux et Sénateurs membres de la section congolaise de l’APF.
Au sortir de cette audience les Parlementaires Congolais ont renseigné qu’il y’a des principes sur lesquels la RDC ne badine pas. C'est notamment sa souveraineté et le respect de son intégrité territoriale.
Sans surprise, il a été demandé à l’APF par les Députés Nationaux et Sénateurs Congolais, d’inviter les Parlementaires Rwandais à contraindre Kigali de retirer ses troupes dans l’Est de la RDC.
La délégation de ces Parlementaires Congolais a également annoncé l’absence de la RDC au Sommet Ministériel de l’Organisation Internationale de la Francophonie qui se tiendra en Novembre prochain à Kigali, au Rwanda, parce que jusqu'ici le Rwanda n'a pas encore été condamné pour l’agression et le pillage des ressources de la RDC et continue à abriter les grands rendez-vous de l’OIF.
“Nous sommes ici Sénateurs et Députés nationaux représentant la section congolaise de l’APF. Nous venons d’être reçu par la délégation de l’APF concernant la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays et vous connaissez le problème essentiel c’est l’agression dont nous sommes victimes de la part du Rwanda. Les Sénateurs et Députés Nationaux de la RDC ont expliqué à leurs collègues de l’APF que pour eux, pour nous et pour l’ensemble de notre peuple il y a des principes qui doivent être respecté. Il y a d’abord la souveraineté de la RDC, le respect de son intégrité territorial. Nous avons demandé le retrait des troupes rwandaises parce qu’il est établi que les forces rwandaises sont bien présentes sur le territoire de notre pays. Le retrait également du Rwanda qui va s’accompagner de la cessation de son appui et aux rebelles et à ses marionnettes de l’AFC/M23. Et en dernier lieu, nous l’avons dit que la RDC ne sera pas partie prenante pour le Sommet ministériel de l’Organisation internationale de la Francophonie qui est prévu au mois de novembre à Kigali. Le Rwanda ne peut pas nous agresser. Il ne peut pas tuer et être responsable du massacre de plus de 10 millions des morts dans notre pays. Il ne peut pas continuer à piller nos ressources naturelles. Il ne peut pas avoir été condamné par le Conseil de sécurité des Nations Unies même par l’union européenne et offrir Kigali comme lieu de rencontre du prochain Conseil des Ministres de l’OIF. Nous avons également demandé à nos collègues de l’OIF de ramener nos collègues du Rwanda afin qu’ils comprennent qu’aucun pays ne peut accepter la violation de l’intégrité territorial,” a déclaré l’honorable André Mbata, Député national.
Tel que décidé lors de la 49ème session plénière de l’Assemblée Parlementaire de la francophonie tenue à Montréal au Canada du 5 au 9 Juillet 2024 et lors de la 16ème conférence des Présidents de la Région Afrique tenue à Brazzaville du 14 au 15 avril 2025, la mission de bons offices de l’Assemblée Parlementaire de la francophonie à Kinshasa a démarré le lundi 26 mai 2025 dans la Salle de Banquet du Palais du Peuple.
Durant 2 jours, soit du 26 au 27 mai, la délégation de l’Assemblée Parlementaire de la francophonie a procédé à des consultations de toutes les couches sociopolitiques congolaises.
Cette mission parlementaire de haut niveau constitue une première étape dans la concrétisation de l’engagement de l’APF dans une démarche de bons offices en soutien aux efforts de paix en République Démocratique du Congo et dans la région des Grand-lacs.
La mission entend user de la diplomatie parlementaire comme instrument pour le retour de la paix dans l’Est du Pays poursuit les objectifs suivants :
Assurer un suivi rigoureux et continu des engagements pris par les exécutifs dans le cadre des accords de Paix ;
Obtenir de la part des Gouvernements une redevabilité régulière, dans un esprit de transparence et d’établissement de relations de confiance mutuelle
Veiller à ce que le respect du droit international humanitaire, notamment la protection des civils, soit inscrit dans la mise en œuvre des accords ;
Suivre spécifiquement la prévention des violences faites aux Femmes et aux Filles en zone de conflit, en lien avec les mécanismes de justice et de réparation ;
En première ligne de cette grande activité résultant d’une diplomatie parlementaire agissante, le président de l’Assemblée Nationale de la RDC, le Professeur Vital Kamerhe accompagné de son collègue du sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a, dans son mot d’ouverture, salué la matérialisation de cette initiative longuement attendue et voulue par le Parlement Congolais. A cette occasion, le Speaker de la Chambre Basse du Parlement appelle à une condamnation du Rwanda.
Le Président de l’APF, Hilarion ATONG, a tout en remerciant son hôte pour l’accueil, rassure de la détermination de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie qui ne cautionne pas le silence des Élus du Peuple face à cette atroce situation et veut à travers cette initiative construire des ponts et non alimenter les fractures afin de parvenir à une paix retrouver dans l’Est de la RDC en promouvant un dialogue entre parlementaires Congolais et Rwandais.
Après Kinshasa, la mission de bons offices de l’APF va également se rendre au Rwanda, toujours dans le cadre de la médiation entre les deux Pays.
Kinshasa, 27 mai 2022. Par un étrange retournement d’histoire, ceux qui hier s'accusaient de crimes, de trahison ou d’incompétence se retrouvent aujourd’hui côte à côte, unis non pas par l’amour du Congo, mais par la peur de perdre définitivement leur pouvoir, leur influence et leur accès aux privilèges. Kabila, Nangaa, Katumbi, Diongo, Fayulu, Sessanga : autant de noms qui, à des époques différentes, ont promis au peuple justice et renouveau, mais qui aujourd’hui semblent tous prêts à pactiser avec l’impardonnable.
Le bal des incohérences
En 2012, Joseph Kabila faisait appel à la nation pour résister aux rebelles du M23, accusés à juste titre d’être les marionnettes du Rwanda. Aujourd’hui, c’est auprès de ces mêmes milices que l’ancien président trouve un corridor de retour, accueilli à Goma comme un héros par ceux qui l’avaient combattu militairement. Une alliance contre-nature, validée par Paul Kagame, l’homme dont les ambitions régionales ont toujours saigné l’est du Congo.
Pendant ce temps, Corneille Nangaa, jadis président de la CENI, qui défendait bec et ongles les résultats des élections de 2018, affirme aujourd’hui qu’ils étaient truqués. Il s’auto-désigne donc menteur et faussaire. Mais loin de se retirer honteusement, il appelle à une transition politique… avec lui aux commandes ! Il serait risible si ce n’était aussi tragique.
La normalisation de la trahison
Comment expliquer que Moïse Katumbi, autrefois fer de lance de l’opposition contre Kabila, tolère que son porte-parole célèbre le retour de ce dernier sans broncher ? Où sont les principes qui faisaient de lui une alternative crédible ? Le silence de Katumbi n’est pas neutre. Il est complice.
Même Franck Diongo, qui a payé au prix fort son opposition à Kabila emprisonné, humilié, jugé dans son lit d’hôpital se montre désormais proche de Corneille Nangaa, fidèle parmi les fidèles de l’ancien régime. Une gifle à sa propre histoire.
Et que dire de Martin Fayulu, qui s’était érigé en icône du suffrage volé, et de Delly Sessanga, promoteur de la rigueur constitutionnelle ? Tous deux multiplient les signes de rapprochement avec des figures qu’ils ont jadis combattues. Pour quel idéal ? Aucun. Pour une place à la table des négociations, quitte à trahir leur propre électorat.
Une opposition en décomposition
Ce que nous vivons n’est pas une recomposition politique. C’est une implosion morale. Une course effrénée à la récupération, où les principes sont piétinés au profit de stratégies d’alignement opportunistes. Le mot "opposition" ne signifie plus rien. C’est devenu un refuge pour les déçus du pouvoir, pas un sanctuaire pour les défenseurs du peuple.
Le peuple doit trancher
Il est temps que le peuple congolais sorte de la sidération. Il n’existe pas de retour glorieux pour ceux qui ont trahi hier, encore moins pour ceux qui les rejoignent aujourd’hui. Ceux qui pactisent avec Kabila, Nangaa, ou les M23, pactisent avec la misère, le sang, le pillage et la souffrance du peuple congolais.
Il ne peut y avoir de pardon sans justice
Le pardon sans mémoire est une complicité. La réconciliation sans vérité est une mascarade. Et le Congo n’a plus de temps pour les masques. Wait and see.
Dans un contexte de turbulence politique en République démocratique du Congo, émaillé des réactions des acteurs politiques notamment, la récente communication de l’ancien Président de la République Joseph Kabila d’un côté, et de l’autre côté, l’autorisation des poursuites judicaires ainsi que la levée de ses immunités au Sénat, le Président du Conseil national de suivi de l’accord-cadre et du processus électoral (CNSA), Joseph Olenghankaoy, invite le Président de la Républ ique Félix Tshisekedi à l’organisation d’un dialogue en vue de la cohésion et de l’unité nationale.
Le Président de cette institution d’appui à la démocratie, Joseph Olenghankoy, souligne qu’à ce jour, l’unité du pays et l’intégrité territoriale sont gravement compromises. « Il est donc urgent d’agir pour sauver la nation qu’il estime en danger », avertit-il.
Le CNSA pointe notamment l’aggravation des discours de haine à caractère provincial, linguistique, ethnique et tribal, ainsi que la stigmatisation, qui menacent la grande richesse de la RDC : sa diversité culturelle.
Dans sa communication, cette institution déplore également la « fragmentation » sociale, politique et sécuritaire qui se fait ressentir sur l’ensemble du territoire national.
Le CNSA rappelle que "la RDC a une longue tradition de dialogue, héritée des ancêtres qui avaient l’habitude de résoudre leurs différends sous l’arbre à palabres".
Pour illustrer cette tradition, les responsables du CNSA citent plusieurs exemples historiques de dialogues nationaux, tels que la table ronde de Bruxelles en 1960, les consultations nationales en 2000, ainsi que les dialogues tenus à la Cité de l’Union africaine et au Centre Interdiocésain en 2016.
« Les linges sales se lavent en famille », rappelle le CNSA, estimant que le dialogue s’impose comme la seule voie possible pour sortir de la crise multiforme qui gangrène le pays.
Une délégation de parlementaires indiens vient de clôturer avec succès sa visite de travail à Kinshasa. Conduite par Shrikant Eknath Shinde, cette mission officielle avait pour objectif de sensibiliser à la nécessité de promouvoir la paix et à obtenir le soutien diplomatique de la RDC face l’agression que voudrait imposer le Pakistan sur le territoire de l’Inde.
Durant son séjour, dans la capitale congolaise, la mission parlementaire indienne a rencontré le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, le VPM en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, et la Ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, plaidant pour une solidarité internationale plus large contre les violations massives des droits humains et les massacres des populations. Selon ces parlementaires, qui se sont exprimés, lors d’un entretien avec la presse, mardi 27 mai 2025, à Kinshasa, au mois d’avril dernier, une attaque injuste a été perpétrée sur le sol indien par le Pakistan, occasionnant une vingtaine de morts et une désolation profonde.
Face aux médias, Shrikant Eknath Shinde, Chef de la délégation parlementaire, a justifié cette attaque meurtrière par un besoin réel de déstabilisation du territoire de l’Inde, qui n’a pourtant cesser d’œuvrer en faveur de la paix dans le monde et l’harmonie des peuples. Lundi 26 mai dernier, lors de l’audience avec le Président de la Chambre haute du Parlement, Sama Lukonde, M. Shrikant Eknath Shinde avait apprécié la qualité des échanges engagés par les deux parties. ‘’La partie congolaise s’est montrée très ouverte à cette initiative qui vise à mettre fin au terrorisme non seulement en Inde mais aussi à travers le monde… Je suis très satisfait de la réponse reçue du Président du Sénat et de l’Assemblée nationale qui m’ont rassuré de condamner ces attaques terroristes lors des sessions parlementaires’’, avait apprécié le Porte-parole de la délégation de parlementaires indiens.
Dans un élan de redevabilité affirmé, Julien Paluku, Ministre du Commerce Extérieur, et Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, ont démontré hier, mardi 27 mai 2025, lors d’un briefing tenu à la RTNC, une volonté ferme et un engagement sans réserve du Gouvernement central, dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa, à engager la RDC sur la voie de sa transformation effective et de son progrès, dans un contexte dynamique dominé par des défis importants à relever dans l'intérêt des populations. De vive voix, ils ont mis en exergue des efforts inlassables opérés pour l'amélioration du secteur du Commerce Extérieur, sous l'impulsion de Félix Tshisekedi, Président de la République, donnant des assurances strictes quant aux perspectives souhaitées.
Dans son intervention, le Ministre Julien Paluku s'est appesanti sur sa politique sectorielle fondée sur quatre piliers essentiels, à savoir la diversification de l’économie, l’amélioration du climat des affaires, la promotion des exportations, l’intégration économique.
Vision irréprochable du Gouvernement Suminwa
"Par rapport à la politique commerciale, nous avons quatre éléments importants. Le premier c'est la diversification de notre économie. C'est-à-dire, ne pas nous baser uniquement que sur le secteur minier, mais permettre que le secteur agricole devienne le levier important de la croissance économique. J'ai démontré que si on se tourne vers l'agriculture, en tant que complément au secteur minier, la RDC peut se relever dans très peu de temps. J'ai donné l'exemple de l'emploi que procure 1 hectare et du nombre d'hectares dont la RDC dispose. Si nous les capitalisons, nous n'aurons résolu les problèmes qui se promènent dans la rue. Le deuxième pilier de la politique commerciale c'est l'amélioration du climat des affaires. Exporter un container de la RDC vers l'extérieur nous prend 200 heures tandis que la moyenne dans la région est de 50 heures pour exporter un container. Si un opérateur économique pense qu'il doit dépenser 200 heures pour exporter ses containers et qu'ailleurs, il met seulement 50 heures, il va choisir d'aller s'installer dans ce pays-là. C'est la raison pour laquelle vous voyez beaucoup d'opérateurs économiques se délocaliser de la RDC pour aller habiter dans des pays voisins parce qu'ils estiment que le climat des affaires est bon ailleurs. C'est donc un pilier important de notre politique commerciale’’, a-t-il affirmé. Et de compléter : ‘’ Le troisième pilier c'est la promotion des exportations pour ne pas subir seulement le coût des importations. Depuis 2019, on a fait des statistiques de nos importations, on était à 7 milliards chaque année. Aujourd'hui, on est à près de 20 milliards d'exportation. Pour ceux qui ont le langage économique, quand les importations sont supérieures aux exportations, la balance commerciale est en déséquilibre. Cela a même un impact sur l'économie. Parmi les éléments qui constituent notre politique commerciale, c'est d'accroître les exportations pour ramener des devises. Le quatrième pilier de notre politique commerciale, c'est l'intégration économique. Nous avons beaucoup d'organisations comme la SADC, la CEEAC, l'EAC à la tête desquelles nous avons l'Organisation Mondiale du Commerce, le Centre du Commerce International. Tous ces éléments, nous en avons fait une politique de la RDC pour que nous ne soyons plus absent dans ces différentes structures parce que ce sont elles qui accompagnent tous les pays qui ont réussi en Commerce International. Quand vous voyez des gens formés, quand vous voyez des pays qui ont gagné des marchés, c'est parce qu'ils ont été formés par l'Organisation Mondiale du Commerce. L'absence de la RDC dans ces structures nous a préjudicié. C'est ce qui fait que nos producteurs locaux ne savent pas capter certains marchés’’.
Pour sa part, Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, a réaffirmé la vision du Gouvernement de toujours répondre aux préoccupations des congolais. Pour lui, la RDC est dans une phase de reconstruction et de refondation sous Félix Tshisekedi, Président de la République. Il a saisi l’occasion pour souligner la nécessité pour les congolais de faire preuve de responsabilité et de mobilisation pour contrer les spéculations sous leur forme. Allusion faite aux allégations propagées par le Président de la République honoraire, Joseph Kabila Kabange.
En République Démocratique du Congo, certaines personnes malintentionnées et manipulées font circuler pas mal d'affabulations et des contre-vérités sur les réseaux sociaux, dans le but de jeter en pâture l'honneur des personnalités congolaises respectables. C'est le cas du Professeur Jacques Djoli Eseng'Ekeli, Rapporteur de l'Assemblée nationale, qu'une certaine armée numérique accuse sans preuve d'avoir reçu une grosse enveloppe pour "décourager les membres de la Commission spéciale mise en place par le bureau pour examiner le réquisitoire du Procureur Général afin d'obtenir l'autorisation de poursuite contre le Ministre de la Justice, Constant Mutamba".
Pour ne pas laisser prospérer une telle fakenews, nous avons contacté un membre de la Cellule de communication de l'Assemblée nationale, qui nous fournis quelques clarifications sur la procédure à suivre par l'Assemblée nationale pour statuer sur le réquisitoire du PGR visant un membre du Gouvernement, en l'occurrence le cas du ministre Constant Mutamba.
"D'emblée, il faut dire que le Rapporteur de l'Assemblée nationale ne joue aucun rôle dans la procédure d'autorisation de poursuite visant un membre du Gouvernement.
Et pour le cas du réquisitoire du Procureur près la Cour de Cassation visant le ministre de la justice, Constant Mutamba, la procédure est totalement contrôlée par la plénière de l'Assemblée nationale.
En effet, les membres de la commission spéciale, chargée de statuer sur cette requête, sont désignés par les différents groupes parlementaires.
La mise en place du bureau de la Commission se fait par les membres eux-mêmes, par vote.
Le Rapport sera voté par les membres de la commission et sera soumis à la plénière pour débat et son vote se fait à la majorité absolue par la plénière, donc plus au moins 251 députés sur le 500 que compte la chambre basse du Parlement", a expliqué notre source.
Comme on le voit, le Rapporteur de l'Assemblée nationale, le Professeur Jacques Djoli, n'y joue aucun rôle dans cette procédure et cette histoire d'enveloppe lui remise par Constant Mutamba n'est qu'une invention de ses détracteurs, pour tenir son image.
"C'est une entreprise vouée à l'échec", a conclu notre interlocuteur, qui réaffirme haut et fort que "le Professeur Jacques Djoli est une personne intègre porteuse des valeurs qui, dans son parcours tant scientifique que politique, n'a jamais brillé par ce genre des combines qu'il a toujours combattues avec fermeté".
Dans une démarche diplomatique d'envergure, une délégation de neuf parlementaires indiens a été reçue ce lundi 26 mai 2025au Palais du Peuple, par le Président du Sénat de la République Démocratique du Congo, Jean-Michel Sama Lukonde. Au cœur des échanges, la recherche d'un soutien congolais affirmé dans la lutte implacable que mènent l'Inde, et le monde, contre le fléau terroriste.
Arrivée à Kinshasa samedi dernier en provenance de New Delhi, la délégation parlementaire indienne n'est pas venue les mains vides. Elle porte un message fort, celui d'une tolérance zéro face au terrorisme, un engagement solennel au nom du Premier ministre indien et de 1,4 milliard de citoyens. Le Dr Shrikant Eknath Shinde, membre du parlement indien et porte-parole de la délégation, a souligné la portée universelle de leur mission : "Nous parcourons, à travers le monde, pour rencontrer les différents dignitaires à ce sujet."
Cette quête de solidarité internationale trouve un écho particulier sur le continent africain, et notamment en RDC, un pays lui-même confronté à des défis sécuritaires. L'Inde, qui subit les affres du terrorisme depuis des décennies, cherche à bâtir des alliances solides pour endiguer cette menace protéiforme qui ignore les frontières.
La réponse congolaise, selon les dires du Dr Shinde, a été à la hauteur des attentes. "La partie congolaise s'est montrée très ouverte à cette initiative qui vise à mettre fin au terrorisme non seulement en Inde mais aussi à travers le monde," a-t-il confié à la presse. Cette ouverture s'est traduite par un engagement concret. "Je suis très satisfait de la réponse reçue du Président du Sénat et de l'Assemblée nationale qui m'ont rassuré de condamner ces attaques terroristes lors des sessions parlementaires." Un soutien très fort de la part de la RDC, a insisté le chef de la délégation indienne, visiblement satisfait de l'accueil et des assurances reçues.
Au-delà de l'appui bilatéral, l'appel de l'Inde revêt une dimension continentale. La délégation a exprimé le souhait ardent de voir les nations africaines s'unir à cet effort concerté. Car, comme l'a rappelé le chef de cette délégation indienne, "le terrorisme n'est pas vécu seulement en Inde. Il constitue une menace pour la sécurité globale". Un constat lucide qui souligne l'impérieuse nécessité d'une coopération internationale renforcée, où chaque nation a un rôle à jouer. L'Inde a d'ailleurs une tradition de coopération avec les pays africains sur les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme.
Cette rencontre à Kinshasa entre parlementaires indiens et hautes autorités congolaises témoigne d'une prise de conscience partagée face à un ennemi commun et jette les bases d'une collaboration potentiellement fructueuse. Alors que le terrorisme continue de semer le chaos et la désolation à travers le globe, l'union des volontés et la mutualisation des efforts apparaissent plus que jamais comme les remparts indispensables pour préserver la paix et la stabilité internationales. La RDC, par la voix de ses plus hauts représentants parlementaires, est prête à prendre sa part dans ce combat.
La République Démocratique du Congo est secouée par une onde de choc politique après la sortie médiatique de l’ancien Président et Sénateur à vie Joseph Kabila. Son discours du 23 mai 2025, perçu par certains comme une tentative de repositionnement politique, a suscité une vague d’indignation notamment, de la part d’Elysé BokumwanaMaposo, Vice-Ministre du Budget.
Dans une déclaration, Elysé Bokumwana n’a pas mâché ses mots : ‘’La Nation toute entière est couverte de honte après la sortie médiatique de Monsieur Joseph Kabila’’. Il fustige l’appel implicite de l’ex-président à un renversement du régime en place, une démarche qu’il qualifie d’inconséquence inédite.
‘’Appeler au renversement d’un régime démocratiquement installé au terme des élections du 20 Décembre 2023, après une victoire écrasante à plus de 73 % à la Présidentielle, relève d’une inconséquence inédite’’, affirme-t-il.
Un passé qui hante
L’intervention du Vice-Ministre du Budget ne se limite pas à une critique politique. Elle ravive les blessures profondes laissées par les années de gouvernance de Kabila. ‘’Les fantômes de Rossy Mukendi, Thérèse Kapangala, Franck Ngike, Floribert Chebeya, Mamadou Ndala, Armand Tungulu, Daniel Boteti, Marius Gangale, les Adeptes de Bundu Dia Kongo, les Adeptes de Kamwena Nsampu, les Adeptes du Pasteur Mukungubila et de ceux enterrés dans les différentes fausses communes dont celle de Maluku pour ne citer que ceux-là, semblent s’être retournés contre l’auteur principal de leur trépas revenu arrogamment sur son lieu de crime’’, a-t-il déclaré. Pour lui, ces victimes sont les fantômes qui reviennent hanter l’ancien président, désormais confronté à son propre passé.
Fort de son expérience aux côtés du défunt Étienne Tshisekedi, Elysé Bokumwana réaffirme son engagement indéfectible envers la République et son actuel président, Félix Tshisekedi. Il appelle à une fermeté exemplaire contre ceux qu’il considère comme des traîtres de la République, insistant sur la nécessité de préserver la stabilité du pays.
La déclaration de Bokumwana s’inscrit dans un contexte où la RDC cherche à tourner la page des années de turbulences sécuritaires. La levée récente de l’immunité parlementaire de Kabila et les accusations qui pèsent sur lui ajoutent une dimension judiciaire à cette crise.