Par devoir de redevabilité et de se soumettre à l’exigence d'une gestion rationnelle et efficiente des entreprises et établissements publics de l’État, William Kazumba Mayombo, Directeur Général de l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) en sigle, a ouvert, le lundi 10 novembre 2025, en la salle des banquets de l’immeuble du siège, les travaux de l’évaluation du Budget 2025, et de l’élaboration des prévisions budgétaires 2026.
Accompagné du Directeur Général Adjoint Emmanuel Mayele Samba, en présence de tous les Directeurs du siège et de la Direction provinciale de Kinshasa DPK ainsi que le banc syndical, le DG de l’Ogefrem William Kazumba a donné des orientations claires et précises dans la manière de fédérer toutes les actions qui peuvent impacter la production des recettes de l’Office.
Aussi, argue-t-il, la présente session budgétaire requiert une importance particulière en ce qu’elle offre l’occasion d’évaluer les résultats de l’exercice passé, d’identifier les défis rencontrés et surtout de définir les priorités pour l’exercice à venir.
Reconnaissance à Dieu et à l’autorité suprême
Tout bon fervent croyant qu’il est, le DG de l’Office a débuté son allocution par rendre grâce à Dieu Tout Puissant pour autant des privilèges qu’il accorde à chacun des cadres sur cette terre de vivants.
Il a rendu un hommage le plus déférent au Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, grand artisan de la paix, sans laquelle, la session budgétaire ne pourrait avoir lieu. Mais également, pour sa sublime confiance placée en sa modeste personne en lui accordant la direction de ce prestigieux établissement public qu’est l’Ogefrem.
Evaluation de l’exercice passé
Le patron de l’Ogefrem est conscient de la baisse du taux de la FERI (Fiche Electronique de Renseignements à l’Importation) et la Commission sur le chargement et le déchargement du Fret (Commission 0,5) due à des facteurs déterminants comme : La Conjoncture économique, la menace sur les instruments de traçabilité et la fragilité persistante due aux tensions de l’Est du pays.
Qu’à cela ne tienne, le numéro un de cet Etablissement public mobilise ses troupes et invite tous à une prise de conscience collective pour une redéfinition des priorités en cherchant de nouveaux flux d’affaires dans l’optique d’améliorer la trésorerie, de diversifier les sources de revenus, de consolider l’autonomie financière ainsi que la souveraineté numérique.
Lueur d’espoir pour 2026
Le Directeur Général William Kazumba reste convaincu que 2026 sera plus meilleure que 2025, car reconnait-il, l’Office pourrait produire plus du fait des multiples opportunités qui s’offrent à lui, notamment dans le secteur des instruments des traçabilités et de la possibilité de paiement en ligne des ressources directement dans les comptes de l’Ogefrem.
L’accélération de la construction des plateformes logistiques modernes et efficaces ainsi que l’acquisition des engins de manutention, lesquelles, seront des réponses aux attentes des chargeurs et parallèlement de rendre beaucoup plus efficaces les actions de l’Office au niveau des principaux nœuds de transit de la chaine multimodale des transports e RDC.
Le premier d’entre les hauts cadres de l’Ogefrem, estime que 2026, va consolider le rôle de Conseil des Chargeurs, aux fins de la défense et la représentation tout au long de la chaîne multimodale des transports, par la facilitation de la fluidification de la circulation du fret partant du producteur au consommateur final.
Les axes de l’exercice 2026
Dans le cadre du développement stratégique, l’Ogefrem se fixe entre autres, quelques axes ci-après :
L’investissement dans les infrastructures d’appui à l’assistance aux chargeurs ; l’efficacité dans la gestion des dépenses liées au fonctionnement du siège, des Entités et Représentations ; la finalisation de la modernisation et de la sécurisation des instruments de traçabilité ; la discipline du personnel, le respect des autorités et des biens publics, la formation continue, l’augmentation de la production etc.
Pour mieux réussir l’assignation des objectifs, l’Office met sur pied un chronogramme d’exécution du budget par direction.
Il s’évalue notamment, par le redéploiement des activités vers l’assistance de proximité aux chargeurs ; la promotion du commerce extérieur en RDC ; la sensibilisation sur la Gestion du fret Multimodal ; l’affectation de 40% de la production aux investissements ; la création d’un mécanisme d’encadrement et sécurisation des recettes par l’intensification des actions de recouvrement, l’intensification des actions dissuasives dans l’optique de réduire sensiblement les coulages de recettes etc.
C'est un tournant majeur dans l'histoire contemporaine de la République Démocratique du Congo. Une victoire diplomatique et morale longtemps attendue vient d'être remportée sur la scène continentale. Au cours d'un point de presse solennel tenu hier, lundi 10 novembre, dans son cabinet de travail, le Ministre des Droits Humains, Maître Samuel Mbemba Kabuya Tanda, a annoncé la reconnaissance officielle du génocide commis en RDC par la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) ainsi que par la Société civile africaine.
Cette avancée historique est l'aboutissement d'une plaidoirie acharnée menée par la délégation congolaise lors de la 85ème session de la CADHP. Le Ministre Mbemba a détaillé le processus qui a conduit à l'adoption de deux résolutions distinctes mais convergentes. La première, émanant d'un large front de la société civile africaine, a posé les bases morales et factuelles de la reconnaissance. La seconde, et la plus décisive, adoptée par la Commission elle-même, confère une légitimité institutionnelle et juridique à la qualification de génocide pour les atrocités et les crimes de masse qui ont endeuillé la RDC depuis des décennies.
Cette double reconnaissance met fin à des années de déni et de silence assourdissant, qualifiant enfin par leur nom les crimes innommables subis par des millions de Congolais. C'est la fin d'une longue et douloureuse bataille pour la mémoire des victimes et un premier pas essentiel vers la justice.
L'empreinte du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi
Avec une grande déférence, le Ministre des Droits Humains a tenu à souligner que ce succès n'est pas le fruit du hasard. Il est, a-t-il insisté, le résultat direct du plaidoyer stratégique conçu et initié au plus haut sommet de l'Etat par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. "L'ingéniosité du Chef de l'État a été le moteur de cette démarche. Sa vision était claire : briser le mur du silence et obtenir la reconnaissance que notre peuple mérite", a déclaré Me Samuel Mbemba.
Il a également rendu un hommage appuyé à l'implication personnelle de la Distinguée Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, dont l'engagement indéfectible en faveur de la réparation et de l'indemnisation des victimes notamment, les femmes survivantes de violences sexuelles, a donné une dimension humaine et puissante à ce combat. Le Ministre a enfin salué la coordination efficace de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, qui a su mobiliser l'appareil gouvernemental pour appuyer cette offensive diplomatique.
"Aujourd'hui, il n'y a plus de doutes", a affirmé avec force le Ministre Mbemba, citant les résultats concrets de cette synergie au sommet. "Initié par le Président de la République et la distinguée Première Dame de par son implication dans la question des Droits de l'homme, ce combat a produit un effet au niveau de la Société civile africaine qui a reconnu le Génocide commis chez nous. La Commission Africaine a ensuite emboîté le pas. C'est une victoire pour la justice."
Selon Me Samuel Mbemba, cette première victoire éclatante est loin d'être une fin en soi. Elle constitue plutôt un puissant levier pour l'avenir. "Cette reconnaissance va sans doute booster les autres Etats, Institutions et Organisations à se prononcer sur la question, car le silence ne profite pas aux victimes", a-t-il projeté.
Cette décision de la plus haute instance africaine des droits de l'homme crée un précédent juridique et politique majeur. Elle ouvre la voie à de nouvelles actions sur la scène internationale notamment, auprès des Nations Unies, et renforce la position de la RDC dans sa quête de justice et de réparation. Le Gouvernement congolais dispose désormais d'un argument de poids pour exiger que les responsables de ces crimes, qu'ils soient des individus, des groupes ou des Etats, répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.
Dans les jours à venir, la RDC va se doter d’une Politique Nationale de la Population. Il s’agit d’un instrument essentiel visant à favoriser une planification adéquate des politiques publiques et renforcer la gouvernance démographique. Guylain Nyembo, Ministre d’Etat au Plan et CAD, a officiellement procédé au lancement du processus de son élaboration hier, lundi 10 novembre 2025, à Fleuve Congo Hôtel, dans la commune de la Gombe, au cours d’une cérémonie solennelle à laquelle ont pris part plusieurs personnalités, dont le Coordonnateur des Agences du Système des Nations Unies en RDC, Bruno Lemarquis. La mission d’élaboration de la Politique Nationale de Population, fruit de la vision du Gouvernement, telle que tracée par le Président de la République, Félix Tshisekedi, a été confiée à une équipe d’experts dirigée par le Professeur Bénoît Lututala, Spécialiste congolais des questions démographiques.
Dans la présentation de sa note de cadrage, le Professeur Lututala a souligné que la Politique Nationale de Population revêt une grande importance pour un pays à la dimension de la République démocratique du Congo. Selon cet enseignant de première heure, ‘’ les problèmes des populations doivent toujours être prioritaires dans la vie d’une Nation’’.
« La République démocratique du Congo a décidé de se doter d’une Politique Nationale de Population. Cela est une grande décision pour notre pays, car la RDC se caractérise par un paradoxe. Depuis l’indépendance, il n’existe aucun document de Politique Nationale de la Population. Et, pourtant, il y a eu, en 1988, un document de Politique Nationale de Population qui avait été élaboré et dont le Sénégal était venu s’inspirer pour l’élaboration de sa Politique nationale de la population sénégalaise… On a essayé de se rattraper en 2005, en élaborant un document national de politique de population, mais qui n’a jamais été adopté. C’est ce qui fait que jusqu’aujourd’hui, notre pays n’a toujours pas un document de politique nationale de population », a-t-il laissé entendre.
Objectifs poursuivis
Poursuivant sa lancée, il a pu mettre en relief les grandes lignes du travail qu’il est censé superviser. A en croire le Professeur Lututala, la Politique Nationale de Population envisagée, suivant les bornes définies par le Gouvernement, à travers le Ministère du Plan et CAD, devra être inclusive, fondée sur des évidences, sensibles aux genres, orientée vers les résultats et alignée sur les priorités nationales.
« L’objectif que nous poursuivons, c’est de pouvoir appuyer le Gouvernement de la RDC dans l’élaboration d’une Politique Nationale de la Population qui soit inclusive, fondée sur des évidences, sensibles aux genres, orientée vers les résultats et alignée sur les priorités nationales…Partant de ces objectifs généraux, les termes de déférence définissent les objectifs spécifiques ci-après :
Réaliser une analyse situationnelle approfondie des tendances démographiques, de leurs déterminants et de leurs conséquences sur le développement socioéconomique de la République démocratique du Congo en tenant compte des disparités régionales et des groupes vulnérables ; Identifier les principaux défis et opportunités liés à la dynamique démographique de la République démocratique du Congo ; Mener une revue de politique stratégique des programmes existants en lien avec la population et le développement afin d’identifier les acquis, les lacunes et les leçons apprises.
Faciliter un processus participatif et inclusif des consultations avec toutes les parties prenantes, les ministères sectoriels, les parlementaires, la Société civile, le secteur privé, les leaders religieux et coutumiers, les partenaires techniques et financiers, les jeunes, les femmes à Kinshasa et à travers le pays. Ensuite, c’est de préparer un plan d’actions opérationnel pour la mise en œuvre de la PNP sur une période définie
Organiser et faciliter les ateliers de validation du Projet d’élaboration de la Politique Nationale de la Population qui sera élaborée », a explicité le Prof. Bénoît Lututala.
Des actions de grande envergure
Dans son allocution, le Min’Etat Guylain Nyembo a rendu un hommage appuyé au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour sa vision qui place les populations au cœur de l’action publique, estimant que la PNP constitue un puissant levier pour l’atteinte des objectifs du Plan national stratégique de développement, des objectifs de développement durable ainsi que de la concrétisation de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.
« Les différentes enquêtes menées au niveau du pays démontrent que les indicateurs sociaux restent préoccupants. Selon l’Enquête Démographique et de Santé 2024, l’espérance de vie reste faible. La mortalité maternelle et infantile demeure élevée, l’accès et l’utilisation des services de planification familiale sont insuffisants, une forte exclusion scolaire est encore observée en particulier chez les filles, tandis que les dépassements internes dus aux conflits fragilisent davantage les communautés. Face à cette réalité préoccupante, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est engagé à faire de la question de la gestion démographique une priorité. En effet, au nombre de ses engagements solennels, il y a lieu de mentionner celui qu’il avait pris lors de la COP21 à Glasgow, en Ecosse, à travers la signature de la deuxième Lettre d’intention entre la République démocratique du Congo et l’Initiative pour la Forêt et l’Afrique Centrale (CAFI). L’activité de ce jour s’inscrit donc dans une perspective de réaffirmation de la volonté politique du Gouvernement en matière de gestion démographique. Le Ministère du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement que j’ai la lourde responsabilité de diriger, s’emploie avec le concours de l’administration publique, dont j’honore les efforts et la détermination de ses acteurs à tous les échelons, et avec l’appui apprécié de nos partenaires, à redynamiser ce secteur à travers les priorités ci-après : le renforcement du système des données et du recensement ; intégration de la dimension démographique, la promotion des dividendes démographiques, la gouvernance locale et la décentralisation », a affirmé M. Guylain Nyembo… Et de poursuivre : « L’élaboration de la Politique Nationale de la Population représente l’opportunité pour notre pays de mettre en place un cadre stratégique clair qui fédère toutes les interventions en matière des populations et de développement de la République démocratique du Congo avec une approche multisectorielle et pluridisciplinaire fondée notamment sur des données fiables intégrant dans la planification de développement les enjeux liés à la croissance démographique, à la répartition spatiale aux migrations internes et externes ainsi qu’aux caractéristiques socioéconomiques de nos citoyens. Ces travaux devraient permettre à notre pays de se doter d’une politique cohérente et inclusive qui répond aux besoins actuels et futurs de notre population, tout en contribuant à la réalisation des objectifs de développement durable et en assurant la préservation de l’environnement. Pour le Gouvernement, le socle sur lequel devrait être bâtie notre Politique nationale de population se résume en ce leitmotiv : une population congolaise en bonne santé, éduquée et productive contribuant au développement socioéconomique durable du pays avec une croissance démographique maitrisée et harmonisée avec les capacités du pays ».
Plus rien ne sera comme avant
Pour le Ministre d’Etat Guylain Nyembo, un Congo plus résilient, dynamique et prospère est encore possible malgré les défis persistants actuels.
« La population est au cœur du développement national, car elle est en même temps acteur et bénéficiaire de nos actions. Sa croissance, sa structure et ses mouvements ont un impact direct sur nos objectifs de croissance économique, de réduction de la pauvreté, de l’amélioration de la santé publique, d’éducation et de préservation de l’environnement ainsi que sur la cohésion sociale et la gouvernance. Le processus d’élaboration de cette Politique sera mené avec la participation active de toutes les parties prenantes afin de permettre à chacun de jouer pleinement son rôle pour son aboutissement heureux. Il sera question de conjuguer ensemble nos efforts dans le but de répondre présent aux défis de notre pays, relatifs aux questions des populations », a-t-il indiqué, à pleine voix.
Mobilisation des Agences du Système des Nations Unies
De son côté, Bruno Lemarquis, Coordonnateur du Système des Nations Unies, a jeté des fleurs au Gouvernement de la République pour ses efforts en faveur de l’amélioration de la gouvernance démographique, assurant que les Agences onusiennes restent disposées à accompagner la RDC dans cette lourde bataille.
« Je tiens à saluer l’engagement et le leadership éclairé du Gouvernement dans cette démarche essentielle. La cérémonie d’aujourd’hui témoigne d’une volonté politique forte, celle de placer les questions des populations au cœur de la planification stratégique pour un développement durable et inclusif. La Politique Nationale de la Population constitue un levier déterminant pour influer sur la taille, la croissance, la structure et la répartition de la population en agissant sur des facteurs tels que la natalité, la migration et la santé afin de mieux anticiper les besoins et les défis de demain… La RDC possède un capital humain immense, s’appuyant sur la dynamique d’une population essentiellement jeune et qui constitue le moteur de la transformation de la société congolaise de demain », a témoigné Bruno Lemarquis, dans son intervention.
En RDC, l'opposition est de façade, sans idéal et contre la nation.
(Par Jean-Louis Tshimbalanga)
Il ressort de l'analyse de notre Think Tank que, depuis l'avènement de Félix Tshisekedi, la République ne connaît plus de véritable opposition républicaine. L'espace politique s'est vidé de son souffle critique. Aucune vision cohérente, aucun projet social, économique ou moral ne vient éclairer le débat public. Les voix dites opposantes ne défendent plus un idéal, elles servent des intérêts personnels ou des fidélités étrangères. L'esprit du débat démocratique a cédé la place à la dénégation, à la rumeur et à la haine. L'opposition, incapable de mobiliser, est manipulée et instrumentalisée par des réseaux étrangers, parfois relayée par des journalistes et certaines ONG inconscients qui font l'apologie du Rwanda contre la nation, au mépris de la vérité et de la souveraineté nationale.
Beaucoup de ces acteurs se rallient aujourd'hui à des puissances extérieures, à Kigali ou à l'ombre des réseaux de l'ancien régime. Ils prétendent sauver la nation tout en pactisant avec ceux qui l'ont déchirée. Leur combat n'est plus politique, mais destructeur, ils appellent au désordre, à la haine, parfois même à la mort du Chef de l'État, trahissant ainsi l'essence même de la République. Les médias et organisations complices participent à cette stratégie de manipulation en maquillant la critique en soutien, en amplifiant la propagande étrangère et en affaiblissant le lien entre le peuple.
Le peuple congolais se retrouve seul, sans alternative crédible ni opposition responsable. Aucun projet social, moral ou économique ne vient éclairer son espérance. La nation a besoin non d'agitateurs, mais de consciences, des compatriotes capables de contester avec hauteur, de proposer avec foi, de servir avec dignité. Car sans opposition républicaine, la démocratie n'est qu'une façade derrière laquelle s'éteint la lumière du bien commun.
À cet effet, la RDC est incontestablement notre pays. Nous ne sommes pas éternels. Servons donc notre patrie avec honneur, fierté, intégrité et noblesse. La jeunesse nous observe, elle recueille l'écho de nos actes. Montrons-lui le chemin du devoir et de la loyauté, afin de léguer une tradition de courage et d'honneur aux générations futures. Soyons patriotes, au pouvoir ou dans l'opposition, défendons la nation et la République à tout prix, au-delà de toute ambition personnelle.
D'emblée, notre investigation porte sur la question de la démocratie en Afrique, étant donné que beaucoup de pays Africains ont opté celle-ci comme régime politique mais loin de faire preuve d'une bonne gouvernance. En effet, les philosophes se sont occupés, très abondamment, de la politique non seulement par ce que par sa nature l'homme est un animal politique comme Aristote le décrit mais aussi comme dit Jérôme Gryspas, «en tant qu'animal raisonnable, la politique lui est une activité essentielle» pour dire que le philosophe est appelé à réfléchir sur tous les domaines et apporte une piste de solution. Et d'ailleurs pour un philosophe la voie politique est une meilleure voie pour lui, de se rendre utile et efficace dans la société.
Par ailleurs, la préoccupation politique nous paraît utile en ce siècle où la politique devient un arbre des richesses, tout le monde aimerait y grimper et la situation ne fait qu'empirer. Le souci de bien diriger ne plus propriétaire de nos dirigeants Africains et de ce fait, la vie dans la société Africaine devient peine et misère. Les politique Africaine excelle dans la promotion des antivaleurs telles que : le vol, la corruption, le tribalisme, les tueries. Et la préoccupation politique par le philosophe date depuis Socrate,
En effet, la démocratie peut être bien comprise que suivant la définition vulgaire de Lincoln selon qui l'a démocratie est un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. En d'autres termes, la démocratie est un système politique dans lequel la souveraineté émane du peuple. La démocratie serait un régime politique qui met le peuple au centre. Tout est fait par le peuple. C'est pourquoi le garant de la démocratie c'est le peuple.
La démocratie étant régime du peuple ne veut guère dire que le peuple est appelé à gouverner partout. Mais le peuple confie la responsabilité à un groupe d'hommes qui va parler à son nom. Donc les députés et ces derniers ont pour rôle parlé au nom du peuple, lutter contre les intérêts privés au détriment des intérêts communs. Bref : promouvoir les biens du peuple.
Au dire de Spinoza, le meilleur régime politique est la démocratie dans la mesure où tout peuple participe à l'organisation et au développement de l'Etat. D'où il dira « le régime démocratique est le meilleur, car le pouvoir absolu, s'il existe, est véritablement celui qui détient la multitude tout entière, étant qu'on y est citoyen non par la voie de cooptation, mais par le droit inné. »
De ce fait, le meilleur régime politique est celui où le souverain détient le pouvoir absolu. Ce pouvoir absolu n'étant pas assuré par une norme juridique fixée arbitrairement par-là volonté d'un homme mais au contraire par le gré du peuple, la multitude libre.
En sus, nous pouvons aussi dire que la question de meilleur régime politique dépend d'un État à l'autre et chaque Etat peut avoir un régime qui lui paraît meilleur. Et cela est remarquable que suite à sa gouvernance. C'est pourquoi Spinoza dira « Que le devoir de celui qui détient le pouvoir soit de connaître toujours la situation et la condition de l'Etat, de veiller au salut commun de tous et de faire ce qui est utile à la majorité des sujets, tout le monde est d'accord là-dessus».
Et la démocratie étant centrée sur peuple, doit toujours promouvoir son intérêt. Mais la seule question qu'on peut se poser est celle de savoir si réellement le régime adopté par nos États est vraiment Démocratique ? A cette question, il nous convient de dire que notre régime est tombé en échec. Lorsque le régime cherche les intérêts, vit dans le tribalisme, non-respect de la constitution comme pourrons-nous prôner ?
Aucun régime politique ne peut prétendre démocratique tout en méconnaissant plus la valeur expressive du peuple. Par conséquent, le slogan actuel de nos dirigeants Africains c'est le peuple après au lieu de peuple d'abord. Dans le régime démocratique personne ne peut abdiquer son droit de décision à une autre, mais beaucoup plus c'est la majorité de la communauté qui prime sur une minorité. Bref : l’échec de cette démocratie se manifeste par le tribalisme, l’injustice, le détournement, la corruption et surtout le non-respect de la constitution
Dans un communiqué officiel daté du 31 octobre 2025, l'Honorable Vital Kamerhe, Président National de l'UNC, a formellement réagi à la désignation du candidat de l'Union Sacrée de la Nation, Aimé Boji Sangara, pour le perchoir de l'Assemblée Nationale. Au nom de son parti et de ses regroupements politiques alliés, il "prend acte" de ce choix, le présentant comme une marque de loyauté envers le pouvoir arbitral de la Haute Autorité de référence de la coalition, tel que stipulé dans la charte. Alors que cette décision met fin aux ambitions de sa famille politique pour ce poste stratégique, Vital Kamerhe lance un appel vibrant à ses élus, cadres et militants, les exhortant à "resserrer les rangs" et à rester mobilisés autour des idéaux du parti, signalant ainsi sa volonté de préserver l'unité de ses troupes et son poids au sein de la majorité au pouvoir.
MESSAGE DE L'HONORABLE VITAL KAMERHE LWA KANYIGINYI NKINGI
L'Union pour la Nation Congolaise, UNC, et les Regroupements politiques A/A-UNC et AVK 2018, dont je suis le Président National et Autorité morale, ont pris acte de la désignation du candidat au poste de Président de l'Assemblée Nationale, à l'issue de la réunion du présidium de l'Union Sacrée de la Nation du 29 Octobre 2025, en vertu des dispositions pertinentes de la Charte de l'Union Sacrée de la Nation, qui confèrent à la Haute Autorité de référence le pouvoir arbitral.
Ceci est conforme à la résolution de la réunion de la Direction Politique Nationale de l'UNC du 18 octobre 2025, celle d'attendre les orientations de la Haute Autorité de référence.
Par ailleurs, I'UNC et les regroupements politiques A/A-UNC et AVK 2018 appellent ses élus, cadres, militants et sympathisants à resserrer les rangs et à rester engagés autour des idéaux de paix et de sécurité à l'Est de la République, du social et de la reconstruction de notre pays, la République Démocratique du Congo. Que Dieu bénisse la RDC et son peuple !
La chambre basse du Parlement s’apprête à élire le successeur de Vital Kamerhe au perchoir. Le secrétariat permanent de l’Union Sacrée de la Nation (USN), André Mbata Betukumesu Mangu, a présenté Aime Boji comme candidat de la plateforme présidentielle. Mais, il faut reconnaitre qu’il y a encore des remous.
Le secrétariat permanent de l’Union Sacrée de la Nation a finalement rendu publique la liste de députés nationaux qui n’ont pas encore signé les motions de renouvellement de leur engagement ainsi que de soutien et de loyauté au Président de la République et Haute Autorité politique de l’USN. Cette liste actualisée le 31 octobre dernier rassemble 63 députés nationaux.
Selon le Secrétaire permanent André Mbata, cette démarche vise à raffermir la cohésion au sein de l’Union Sacrée de la Nation et à réaffirmer la loyauté des élus envers le Chef de l’État dans la perspective des grands défis politiques et institutionnels à venir.
Le document précise que la signature de ces motions constitue non seulement un acte d’adhésion politique, mais aussi un gage de fidélité à la vision de gouvernance prônée par le Président Tshisekedi.
Du côté de l’union sacrée, on estime que la publication de cette liste pourrait servir d’appel à l’ordre aux élus retardataires, en les invitant à clarifier leur position politique au sein de la majorité présidentielle. Ci-dessous, la liste complète desdits députés nationaux
1. Agenong’a Robert
2. Alu Assani Kabina Alphonse
3. Amisi Makutano Adolphe
4. Andrito Alendo Étienne
5. Sayobangira Safari Nshuti Jean-Pierre
6. Bakatsuraki Kavusa Semeyi
7. Bangakya Angaze Okondarengwa Joseph
8. Biayimbuyu Alain
9. Bitakwira Bihona Hayi Justin
10. Bungishabaku Katho Robert
11. Bussa Mbule Roman-Landry
12. Cola Ngoy Balthazar
13. Diongambo Ndjadi Hyppolyte
14. Efoya Bokeko Jacques Colin
15. Eyumu Nasa Célestin
16. Furaha Uma Daniel
17. Furuguta Mukasa Hubert
18. Kabanda Matanda Boniface
19. Kabinda Mutonji Fidélie
20. Kambi Kamulangul Célestin
21. Kamba Kayembe
22. Kambale Muhasa Alexandre
23. Kambale Tavulenga Degal
24. Kankonde Nkashama wa Malamba Gilbert
25. Kaposo Kintu Dominique
26. Kibuka Kia Kiese Raphaël
27. Kulungu Doug Doug
28. Lenga Walenga Penze Alexis
29. Lokumu Esemoti Joséphine Pacifique
30. Lotana Lokasola Albert
31. Lukadi Mulumba Serge Junior
32. Mangala Sakiliki Fontaine
33. Maramboli Posa Flory
34. Masangu Mulongo Jean-Claude
35. Mateso Savo Jospin
36. Mbui Kaya Nyi Mbui Guido
37. Mbuku Balele Pépé
38. Mbungani Mbanda Jean-Jacques (en mission)
39. Mompaka Iyeli David
40. Monzia Lingulu Isidore
41. Muabilu Mwaluke Winnie
42. Muanamputu Nzila Richesse
43. Mufalme Tambwe Sokoro
44. Mulangu Kalala Edo-Pascal
45. Mumbere Bwanapuwa Eric Lucky
46. Mumbere Mathe Jules
47. Mumbere Mukweso Remyxon
48. Munganga Gadimba Cléophas
49. Muyeye Lutongo Trésor
50. Mwamba Mukenge Émile
51. Ngondankoy Nkoy Ea Loongya P. Gaspard (en mission)
Le Vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur et de la sécurité a annoncé avoir saisi le Conseil d'État pour obtenir leur dissolution de 12 partis d’opposition. Il s’agit de : PPRD, LGD, Piste pour l’Emergence, AAP, UDA, MPCR, ATD, COFEDEC, PNEC, MLP, UPC et ADCP, des partis signataires du conclave de Nairobi aux côtés de Joseph Kabila autour de la nouvelle plateforme « Sauvons la RDC ».
Seuls trois de ces partis à savoir, le PPRD de l’ancien sénateur à vie avaient été suspendu. Cependant, Lamuka de Martin Fayulu qui n’est pas concerné par cette mesure de suspension, dénonce une sanction abusive et anti-démocratique avant d’exhorter le ministère de l'Intérieur de surseoir à sa décision en ces termes : «On a besoin de cohésion, d'unité et de dialogue en permanence».
Et Prince Epenge, porte-parole de cette coalition de poursuivre : « Cette manière de suspendre le fonctionnement des partis agréés nous rappelle les aires sombres du Kabilisme qu'on a combattu tous ensemble avec l'UDPS. Mais malheureusement, l'UDPS s'est mise à mimer les antivaleurs de l'époque Kabila ».
Pour le parti de Matata Ponyo, LGD, la bataille sera juridique : «C'est quand même une sanction excessive, juge le secrétaire général du parti, Franklin Tshiamala. Nous lui adresserons dans un premier temps notre recours administratif pour rencontrer les motivations infondées qui sont à la base de la sanction. Et s'il n'y réserve pas de suite, nous allons exercer un recours. Le même Conseil d'État qu'il a saisi pour nous radier ou pour nous dissoudre, nous y adresserons également notre recours juridictionnel pour rencontrer les moyens infondés qu'il avance. »
Tandis que l’opposant Delly Sessanga du parti Envol, non suspendu a, quant à lui, dénoncé une « mesure brutale et arbitraire » ou encore une « dérive autoritaire inacceptable ».
En attendant, le Vice-premier ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani, a dénoncé, vendredi 31 octobre 2025, à travers un communiqué officiel, la multiplication des crimes et exactions commis par la coalition M23-AFC, supplétif de l’Armée rwandaise, dans les zones qu’elle occupe à l’Est de la République démocratique du Congo.
Le Ministère fait état de plus de 123 cas d’assassinats et d’exécutions sommaires, 223 viols, des centaines d’enlèvements et de recrutements forcés, ainsi qu’une centaine de cas de tortures, incendies de maisons et occupations illégales de terres entre le 3 et le 31 octobre 2025. Le document évoque également l’enlèvement d’une centaine de jeunes à Bukavu, le meurtre d’une dizaine de personnes à Bishusha dans le territoire de Rutshuru, et le bombardement de zones habitées au Nord et au Sud-Kivu.
Ces crimes, qualifiés de "violation flagrante de l’intégrité territoriale de la RDC et du droit international", vont à l’encontre de la Charte des Nations Unies, de l’Acte constitutif de l’Union Africaine, de la Résolution 2773 du Conseil de Sécurité de l’ONU, ainsi que des accords de paix signés entre Kinshasa et Kigali à Washington et Doha.
«Mais, dans cet esprit colonial, le révérend Père Raphaël, visionnaire, a investi pour la promotion éducationnelle culturelle de l’homme congolais », a déclaré Fridolin Cardinal Ambongo, Archevêque métropolitain de Kinshasa, lors du 30ème anniversaire du groupe de vie ‘’Armée de Petits Anges’’, « APA » en sigle, le dimanche 2 novembre 2025 à l’esplanade du Collège Saint Raphaël.
Un sujet qui a fait couler beaucoup d’encres sur le microcosme politique, religieux, sportif, culturel et au sein de la société civile à la suite de l’annonce, par le gouvernement, de son intention de rebaptiser le stade Tata Raphaël en « Stade Ali-Foreman » à l’occasion du cinquantenaire de leur combat du siècle ici en République Démocratique du Congo, Zaïre à l’époque.
En réaction à ce que d’aucun ont considéré comme une provocation au regard des nombreux services rendus par le révérend Père Raphaël à la nation Congolaise dans le domaine de la culture et du sport, le Cardinal Fridolin Ambongo a tenu in extremis à inviter les uns et les autres à évaluer le nombre d’ouvrages que celui que les congolais ont affectueusement nommé Tata Raphaël a légués à la nation congolaise tout au long de sa mission dans le pays. Des chefs-d’œuvre qui méritent d’être immortalisés.
« Mettez sur une balance tout ce que le Père Raphaël a fait pour le Congo. Il n’y a pas que le stade Tata Raphaël. Il est aussi à l’origine du stade qui est du côté de la paroisse Saint Pierre. Il y a un stade là-bas qui nous appartient aussi.
Il a initié beaucoup d’écoles à travers la ville de Kinshasa pour la promotion de l’indigène, comme on nous appelait à l’époque. Nous étions des indigènes », a-t-il déclaré devant une foule immense des fidèles venus célébrer la solennité de la Toussaint.
Incarnant des valeurs non seulement chrétiennes mais aussi éthiques et morales, l’Archevêque de Kinshasa a implicitement exhorté les congolais venus de partout à élever le débat sur des questions beaucoup plus constructives que de le bâcler sur des questions qui n’ont pas d’intérêts positifs allant dans le sens d’élever la nation congolaise.
Vive controverse
Sujet d’opposition dans la capitale congolaise, cette annonce de rebaptiser le mythique stade Tata Raphaël continue à susciter des vives critiques dans l’opinion publique même si son complexe continuera à garder le nom de Tata Raphaël en hommage à cet homme qui a tant autant contribué dans le sport congolais.
Dans une tribune libre, le congolais Charlie Mingiedi avait déclaré de vive voix que « rebaptiser le Stade Tata Raphaël au nom d’un combat de boxe, fût-il ‘’du siècle’’, c’est effacer un pan entier de notre mémoire collective. C’est renier l’un des bâtisseurs du sport congolais, celui que nos pères appelaient affectueusement Tata Raphaël ».
Une vive réaction qui traduit nettement l’importance que les congolais accordent à cette infrastructure de marque qui a servi la capitale pour plusieurs activités non seulement sportives mais aussi culturelles et politiques.
Le littoral congolais entre Banana et Moanda, longtemps fragilisé par les assauts de l’érosion côtière, connaît aujourd’hui une transformation majeure. Le tronçon de la RN1, qui relie ces deux zones stratégiques et donne accès au port en eaux profondes de Banana, bénéficie actuellement de travaux intensifs pour contrer la dégradation de ses infrastructures.
Porté par la collaboration entre la Mission Mixte de Contrôle et de Surveillance et l’entreprise GGPI, le projet affiche des résultats prometteurs. Jadis endommagée par les vagues de l’Atlantique, cette route vitale est en pleine modernisation et sécurisation.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
- 3 200 mètres de perré maçonné sont déjà réalisés à 100 % (entre PK1+000 et PK4+200) ;
- 1 400 mètres de mur de soutènement en béton armé, sur la portion PK4+200 à PK5+600, sont réalisés à 64,35 %.
Sous supervision continue, les travaux avancent avec rigueur, garantissant qualité et durabilité. La livraison complète du mur en béton est attendue pour janvier 2026.
Ce chantier ne se limite pas à une simple intervention technique : il s’inscrit dans une vision plus large de préservation du littoral, sécurisation des infrastructures stratégiques et amélioration de la connectivité régionale, en particulier vers le port en eaux profondes, un levier clé pour l’économie nationale.
Le littoral Banana-Moanda, autrefois menacé, devient aujourd’hui un symbole de résilience et de planification durable.