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Mission de bons offices de l’APF , RDC : la délégation de l’APF échange avec le VPM de l’Intérieur sur la situation sécuritaire de la RDC

Représentant la Première Ministre Judith Suminwa en déplacement à l'intérieur du Pays, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani a lui aussi échangé le mardi 27 mai avec la mission de bons offices de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.

Au cours de cette rencontre tenue dans son cabinet de travail, le VPM Shabani a, avant tout, salué l'APF pour l'intérêt manifesté dans le cadre de la recherche du retour de la Paix en République Démocratique du Congo (RDC).

Confiant que cette mission de bons offices de l'APF qui privilégie une approche parlementaire à la résolution de la crise entre la RDC et le Rwanda pourra apporter la solution qu'il faut, le patron de la territoriale a néanmoins profité de cette occasion pour faire un aperçu général de cette crise tout en dénonçant la tentative d'hégémonie répétitive de Kigali depuis trois décennies.

Il a cet effet, dénoncé l'aggravation de l'insécurité dans la partie Est du Pays avec en Janvier dernier, la prise et l'occupation de la Ville de Goma et de Bukavu ainsi que des Territoires adjacents faisant une multitude de morts et des milliers des déplacés.

Le VPM Jacquemin Shabani, a cependant eu le mot juste pour dire avec certitude à Hilarion Atong et à sa délégation, que la RDC est un temple de la démocratie qui traverse certaines difficultés sécuritaires mais qui aspire tout de même à la Paix.

Avant de clore son intervention, le Vice-Premier Ministre en charge de l'intérieur a fustigé la politique de 2 poids 2 mesures de la Communauté Internationale face à la crise sécuritaire que traverse la RDC, qui pourtant a-t-il déclaré est plus grave que celle de l'Ukraine ou le Soudan du Sud, mais ne semble pas être une préoccupation pour la Communauté Internationale.

Pour sa part, Hilarion Atong, Président de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie et Chef de la délégation de la mission de bons offices RDC-Rwanda s'est déclaré satisfait de cet entretien avec le gardien de la Sécurité Intérieure du Pays.

Au nom de toute sa délégation, il a exprimé la solidarité de l'APF envers le Peuple Congolais, victime des affres de la guerre.

Notons que cette mission clôturera son séjour à Kinshasa par un échange avec le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo le mardi 27 lai puis, elle prendra la direction de Kigali au Rwanda pour le même processus.

La Pros.

 

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Nouvelle enquête, Amnesty International : ‘‘le M23 tue, torture et retient des civils en otage dans des lieux de détention’’

«Le Mouvement du 23 mars (M23), soutenu par le Rwanda, tue, torture et fait disparaître de force des détenus, en prend certains en otage et les soumet à des conditions inhumaines dans des lieux de détention à Goma et Bukavu, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Ces actes violent le droit international humanitaire et sont susceptibles de constituer des crimes de guerre », a déclaré Amnesty International.

Entre février et avril 2025, Amnesty International a interrogé 18 anciens détenus civils – tous des hommes – qui avaient été détenus illégalement dans des centres du M23 à Goma et à Bukavu, et dont neuf avaient été torturés par des combattants du M23.

« Les déclarations publiques du M23 concernant le rétablissement de l’ordre dans l’est de la RDC masquent la façon ignoble dont il traite les détenus. Il punit avec brutalité ceux qu’il considère comme des opposants et intimide les autres, de sorte que personne n’ose le contester », a déclaré Tigere Chagutah, Directeur régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe.

Et d’ajouter : « Les acteurs régionaux et internationaux doivent faire pression sur le Rwanda pour qu’il cesse de soutenir le M23. »

Amnesty International demande au M23 de libérer immédiatement les civils maintenus en détention arbitraire, y compris ceux qui sont victimes de disparitions forcées et dont le sort doit être révélé. Le M23 doit traiter les détenus avec humanité et leur permettre de pouvoir consulter des avocats et communiquer avec leur famille. Enfin, des organismes de surveillance indépendants doivent être autorisés sans attendre à se rendre dans tous les sites de détention du M23.

« Les déclarations publiques du M23 concernant le rétablissement de l’ordre dans l’Est de la RDC masquent la façon ignoble dont il traite les détenus. Il punit avec brutalité ceux qu’il considère comme des opposants et intimide les autres, de sorte que personne n’ose le contester », a déploré Tigere Chagutah, directeur régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe

Exécutions illégales dans les sites de détention

Huit détenus ont déclaré avoir vu des codétenus mourir en détention, probablement à cause de la torture et des conditions sévères. Selon leur témoignage, des centaines de personnes sont détenues dans des cellules surpeuplées et insalubres, et manquent de nourriture, d’eau, d’installations sanitaires et de soins de santé. La plupart sont détenues au secret et ne peuvent pas communiquer avec leurs familles ni leurs avocats.

Selon les témoignages d’anciens détenus, les sites de détention du M23 à Goma sont les suivants : le bureau provincial de l’Agence nationale de renseignements (ANR) connu sous le nom de Chien Méchant, un complexe proche de la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC) sur le mont Goma, le bâtiment de l’assemblée provinciale, le complexe de la 34e région militaire et un camp de détention improvisé à Kanyarucinya, à l’extérieur de Goma. À Bukavu, les lieux de détention du M23 se situent dans le bureau principal de l’ANR et dans un camp militaire situé dans le quartier de Bagira. Amnesty International a connaissance de quatre autres sites du M23 à Goma, où des personnes sont détenues entre quelques jours et plus d’une semaine.

Un ancien détenu à Goma

Deux anciens détenus ont raconté avoir vu des combattants du M23 tuer deux détenus à coups de marteau et tirer sur un autre qui est mort sur le coup.

« J’ai vu un homme qui était fusillé, » a déclaré un ancien détenu à Goma. « C’était comme s’il était membre d’une bande de bandits. Le [M23] lui demandait où il gardait les armes et où se trouvait untel ou untel. Ils lui ont tiré dans le ventre et dans le bras droit, au niveau de l’épaule. »

Un autre détenu, sur un autre site, a déclaré avoir vu un combattant du M23 tuer deux personnes. « Le [combattant] du M23 a sorti un marteau et l’a frappé dans les côtes, il est mort sur le coup. Ils en ont pris un autre. Il a dit qu’il était un ancien membre de la Garde républicaine [un corps d’élite de soldats chargé de la sécurité du président de la RDC]. Ils l’ont frappé à coups de marteau, mais il n’est pas mort tout de suite. Le lendemain matin, il était mort. »

Détentions arbitraires

Selon le témoignage d’anciens détenus, le M23 les a accusés de soutenir l’armée ou le gouvernement congolais, leur reprochant de travailler avec la société civile, de cacher ou posséder des armes, de savoir où se trouvaient d’autres membres de groupes armés, des fonctionnaires ou des représentants du gouvernement ou d’être affiliés à ces groupes, de se livrer à des pillages ou de dénoncer les exactions commises par le M23.

Les détenus ont assuré que le M23 n’a jamais fourni de preuves de ces accusations et qu’au moins 12 d’entre eux n’avaient pas été informés des motifs de leur détention. Le M23 a aussi placé des personnes en détention pour les persuader de travailler pour lui ou les recruter de force dans ses rangs.

La plupart des détenus ont indiqué à Amnesty International qu’ils ne pouvaient pas communiquer avec leur famille ni recevoir de visites, et qu’ils étaient de fait détenus au secret.

Un proche d’un détenu, qui essayait de le voir, a déclaré : « Ils ne m’autorisent pas à lui parler. Il est en mauvaise santé. Les [combattants du M23] m’ont dit qu’il était malade. Ils ont dit : « Nous l’avons vraiment fouetté et il a des blessures aux fesses qui lui font mal ».

Par ailleurs, les Congolais qui se rendent au Rwanda font l’objet d’arrestations arbitraires. Les garde-frontières rwandais ont arrêté au moins trois Congolais en février 2025 et ont remis deux d’entre eux aux combattants du M23 à Goma. Les deux hommes ont été libérés après avoir passé près de deux semaines dans un site de détention du M23, dans des conditions inhumaines.

Le 12 février, les services d’immigration du Rwanda ont arrêté Victoire Hategekimana Hakizimana, employé d’une ONG âgé de 35 ans, au poste-frontière de Ruzizi. Il est porté disparu depuis lors.

Amnesty International a écrit au Ministère de la Justice et au Procureur Général du Rwanda le 7 mai 2025, ainsi qu’au président du M23 et à son porte-parole le 9 mai 2025. L’organisation a partagé ses conclusions et a demandé des informations sur les actions des agents des services d’immigration du Rwanda et des combattants du M23 concernant les allégations spécifiques documentées dans ce communiqué de presse. Au moment de la publication du présent document, l’organisation n’avait reçu aucune réponse du ministère de la Justice et du procureur général du Rwanda, ni des représentants du M23.

Des actes de torture infligés aux détenus

Amnesty International s’est entretenue avec quatre membres de la famille de trois détenus, torturés par le M23 pendant leur détention et décédés après leur libération, ainsi qu’un membre de la famille d’un détenu mort alors qu’il était entre les mains du M23.

Images indiquant l’emplacement de chaque lieu de détention

Les 18 anciens détenus ont tous déclaré avoir été torturés ou avoir vu des combattants du M23 torturer d’autres détenus.

À Chien Méchant, le complexe situé sur le mont Goma, à l’assemblée provinciale et à l’enclos de la 34e région militaire, les anciens détenus ont raconté que les combattants du M23 les avaient frappés, notamment à coups de tiges de bois souples, de planches, de câbles électriques, de courroies de moteur, de crosses de fusil ou de bâtons, sur le dos, les jambes, les fesses et les parties génitales, ce qui leur a laissé des marques de traumatisme.

Au moins neuf détenus ont dû être soignés pour leurs blessures une fois libérés, dont cinq à l’hôpital. Dans quatre autres cas, Amnesty International a examiné des photos de blessures correspondant aux récits de torture.

Les combattants du M23 ont battu un homme, détenu par la suite au bureau de l’ANR à Bukavu pendant trois semaines, lui assénant 100 coups de bâtons en bois. Chaque matin, ils lui donnaient, ainsi qu’à d’autres détenus, 10 coups sur le dos lorsqu’ils étaient emmenés aux toilettes. « [Les combattants du M23] disaient qu’ils nous donnaient notre thé du matin », a-t-il raconté.

Selon le témoignage de deux personnes détenues début mars dans l’enclos de la 34e région militaire à Goma, le M23 battait régulièrement les prisonniers. « J’ai été frappé pendant cinq jours, a déclaré l’un d’entre eux. Tout le monde était battu. Ils ont dit qu’ils allaient me tuer : «Nous n’avons pas besoin de toi. Nous allons engrosser ta femme». 

À Kanyarucinya, fin mars, le M23 a enfermé un civil dans un conteneur maritime pendant cinq jours. Avant de mourir dans un hôpital à Goma, il a raconté à un proche que des combattants du M23 lui avaient coincé le bras entre les genoux avant de lui briser deux os du bras.

À Chien Méchant, tôt le matin, la plupart des détenus étaient sortis de leur cellule pour être fouettés dans la cour. Ils étaient frappés sur le dos à l’aide d’un câble électrique en caoutchouc ou de tiges de bois. Début avril, un détenu a été battu si violemment qu’il ne pouvait ni se lever ni s’asseoir, mais seulement s’allonger sur le sol. Des codétenus ont dû le soulever pour le déplacer.

Au site de détention situé sur le mont Goma, deux détenus ont indiqué que les combattants du M23 les ont fouettés à plusieurs reprises sur les fesses et le dos. L’un d’eux a raconté ce qu’il a vécu : « Ils prennent une chaise et la mettent sur vos épaules pour que vous ne bougiez pas. Les soldats vous fouettent l’un après l’autre jusqu’à ce qu’ils soient fatigués. Dès que celui qui fouette est fatigué, un autre prend le relais. Ils étaient trois ou quatre à me frapper ainsi. »

Le Laboratoire de preuves du programme Réaction aux crises d’Amnesty International a authentifié une vidéo, apparue pour la première fois sur les réseaux sociaux le 18 mars 2025, sur laquelle on peut voir des hommes en uniforme frapper un homme à coups de bâton au Stade de l’Unité à Goma. Les combattants du M23 contrôlaient la ville et étaient les seuls à avoir accès au stade. Amnesty International a recueilli des informations attestant que le M23 s’est servi du stade pour torturer des patients et des soignants enlevés dans des hôpitaux fin février et début mars 2025. 

Des disparitions forcées

Amnesty International a recueilli des informations sur plusieurs cas de disparition forcée. Des parents ont cherché leurs proches dans les sites de détention de Goma et de Bukavu ; bien souvent, les combattants du M23 leur ont refusé l’accès à ces sites ou ont nié que leurs proches s’y trouvaient, ce qui équivaut à des disparitions forcées.

Amnesty International s’est entretenue avec trois détenus et deux proches de détenus qui ont expliqué que les familles cherchaient leurs proches dans les sites de détention du M23, mais qu’elles étaient souvent induites en erreur par les combattants du M23 qui dissimulaient l’endroit où ils se trouvaient.

Un détenu enfermé dans un site à Goma a déclaré : « Je suis resté là-bas cinq jours sans que ma famille ne le sache. Les familles font le tour [des centres de détention]. Elles se rendent devant le portail et demandent aux gardiens : Savez-vous si untel ou untel est ici ? » [Les gardiens] vérifient la liste et disent oui s’ils en ont envie. Ou bien ils disent non, alors que vous êtes là. Ils ont menti deux fois à ma famille en disant que je n’étais pas là. »

Les membres d’une famille ont engagé une personne ayant des liens avec le M23 et ont pu avoir accès à un site de détention pour vérifier que leur proche s’y trouvait, parce que le M23 ne voulait pas dévoiler l’emplacement.

Versements de rançons

Il est fréquent que le M23 demande aux familles de verser de grosses rançons pour obtenir la libération de leurs proches. D’après huit détenus, leur famille a payé une rançon au M23 pour qu’ils soient remis en liberté. Les montants varient de quelques centaines d’euros à plus de 2 000 euros. De nombreuses familles se sont rendues dans les sites de détention à Goma et Bukavu et ont tenté de négocier ces sommes avec les combattants du M23.

Une famille a passé plusieurs semaines à tenter de négocier la libération d’un de ses membres et le montant de la rançon, demandant finalement à des membres hauts placés du M23 d’intervenir.

« Ma famille est arrivée [là où j’étais détenu] et [les combattants du M23] ont demandé de l’argent sans leur dire où je me trouvais », a déclaré un détenu. La famille a fini par payer plusieurs centaines d’euros pour sa libération.

Des conditions inhumaines dans les lieux de détention du M23

Selon cinq prisonniers détenus dans des cellules collectives surpeuplées au centre situé sur le mont Goma en février 2025. Dans certaines cellules, ils étaient si à l’étroit qu’ils étaient obligés de dormir assis sur le sol en béton ou debout. Elles étaient sombres, chaudes et mal ventilées. Les gardiens n’apportaient de la nourriture qu’une fois par jour, généralement une assiette de maïs bouilli à partager. Sans eau courante, les détenus passaient des semaines sans se laver.

Un détenu a raconté : « Il faisait incroyablement chaud… Les gens buvaient l’urine des autres. Les jours de pluie, on pouvait boire de l’eau de pluie. » Il a ajouté qu’il n’y avait que trois toilettes pour des centaines de détenus, et qu’ils étaient obligés de les déboucher à la main. Ils avaient le droit d’y aller une seule fois par jour et, la nuit, ceux qui avaient la diarrhée déféquaient dans des petits sachets ou des boîtes, s’il y en avait.

À la mi-mars, le M23 a transféré certains détenus par bus du mont Goma au site de détention de l’assemblée provinciale, semble-t-il en raison de la surpopulation ; mais la place est venue à manquer là-bas aussi. Un détenu a raconté qu’ils étaient entassés dans une cellule minuscule, et que certains étaient malades. S’ils se plaignaient d’être souffrants, le M23 les torturait.

Dans un deuxième site de détention sur le mont Goma, un ancien détenu a décrit les conditions dans une cellule souterraine en terre. « Le trou était long, il faisait plus de 2 mètres de profondeur. Il faisait très chaud. Certains sont morts à cause de la chaleur. J’ai perdu [un proche]. Il est mort au bout d’une semaine [de détention]. Il est mort du fait de la torture, combinée au manque de nourriture et d’eau. »

Le droit international humanitaire interdit aux parties au conflit, y compris aux groupes armés organisés, de détenir arbitrairement des civils. Le meurtre, les traitements cruels et la torture, ainsi que les atteintes à la dignité de la personne, en particulier les traitements humiliants et dégradants, à l’encontre des détenus, de même que les disparitions forcées, sont également prohibés par le droit international humanitaire et peuvent constituer des crimes de guerre. En outre, le M23 détient des civils afin de les obliger, eux-mêmes ou leur famille, à payer une rançon pour leur libération, ce qui peut être assimilé au crime de guerre que constitue la prise d’otages.

«Les Congolaises et Congolais ne connaissent que trop bien la cruauté du M23, » a déclaré Tigere Chagutah. Ils continuent de vivre dans la misère car les acteurs internationaux se montrent complaisants, attendant patiemment un accord de paix alors que la population continue de subir la brutalité du M23. Le M23 doit libérer immédiatement tous les civils et mettre un terme à ces pratiques illégales et cruelles.

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Entrepreneuriat local, Goma : deux jeunes menuisiers fabriquent localement des tables de billard

La ville de Goma ne cessera jamais d'épater la RDC, l'Afrique et le monde avec les innovations de ses fils, cela dans presque tous les domaines de la vie. Le dernier cas en date est celui où, deux jeunes menuisiers talentueux, Yannick Kakozi et Nasib Emedy, se démarquent en fabriquant localement des tables de billard, une initiative inédite dans la ville.

Travaillant dans leur atelier "Mikiliste Design & Arrid", situé sur la route Goma-Sake, en diagonale de l’hôtel Béthanie, ces artisans passionnés entendent prouver qu’il est possible de produire localement des œuvres de qualité, sans dépendre des importations.

Une fabrication 100% locale, accessible et rapide

Chaque table de billard est conçue sur commande, avec un délai de fabrication de 10 jours maximum. Côté prix, elles sont proposées entre 800 et 1 000 USD, bien en dessous des tarifs pratiqués par les maisons d’importation (jusqu’à 1 300 USD).

Avec cette quatrième réalisation, Yannick et Nasib veulent non seulement promouvoir le savoir-faire congolais, mais aussi envoyer un message fort : « au-delà de l’insécurité, le Nord-Kivu regorge de talents capables de bâtir l’avenir ».

En plus des tables de billard, leur atelier est spécialisé dans la fabrication de canapés, chaises de salle à manger, lits, armoires, cuisines modernes et autres œuvres de décoration intérieure sur mesure.

Un défi majeur

L'accès au bois de qualité, devenu coûteux à cause de l’insécurité dans la région. Pourtant, la RDC, avec ses vastes forêts tropicales, a tout pour alimenter une industrie locale dynamique.

Ayant appris cette nouvelle et très heureux, le jeune entrepreneur Jospin Kajibwami a loué cette innovation venue une fois de plus de la ville de Goma, malgré tout ce qui s'y passe et que le gouvernement central devra penser à soutenir ceux qui innovent avec une réduction des taxes et même le donner des crédits pour accroître leur production.

Guellord Risasi

Entrepreneuriat local, Goma : deux jeunes menuisiers fabriquent localement des tables de billard
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Pour un meilleur rendement : Jacquemain Shabani exhorte les officiers de police à la discipline et au dévouement

Avant de rejoindre leurs nouveaux postes d’affectation, les officiers généraux, supérieurs et cadres de la Police nationale congolaise (PNC), venus de toutes les provinces, ont pris part ce jeudi 22 mai, à une réunion de prise de contact organisée à Kinshasa par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo.

Selon une dépêche du ministère de l’Intérieur, cette rencontre visait à transmettre les orientations du patron de la sécurité nationale avant que ces responsables n’entrent en fonction.

Le VPM de l’Intérieur a saisi cette occasion pour appeler les officiers à la discipline, au dévouement et à un comportement responsable, afin d’assurer efficacement leur mission principale : sécuriser la population et ses biens. Il a insisté sur la nécessité de restaurer l’image de la PNC.

Conscient des défis logistiques qui entravent les interventions sur le terrain, Jacquemain Shabani a déploré la négligence observée dans certains services de police, et a rappelé aux agents l’obligation de respecter scrupuleusement la loi, conformément à la vision du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

Pour rappel, l’Assemblée nationale a récemment déclaré recevable le projet de loi de programmation de la réforme de la police. Cette réforme prévoit notamment, l’équipement des unités, le recrutement et la formation de 90 000 nouveaux policiers sur cinq ans, la mise à la retraite de 10 000 agents, ainsi que la construction et la réhabilitation des infrastructures de la PNC.

Signalons que le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Shabani Lukoo, avait  présidé le 2 octobre, la présentation aux partenaires techniques et financiers du programme conjoint de réforme de la police mis en œuvre par le Système des Nations Unies.  Le programme de réforme de la police vise à lutter contre l’insécurité et l’impunité, et de soutenir les unités spécialisées de la Police Nationale Congolaise

Ce programme, qui ambitionne, pendant la période 2024-2028, de soutenir le pilotage stratégique de la réforme, de lutter contre l’insécurité et l’impunité, et de soutenir les unités spécialisées de la Police Nationale Congolaise pour plus d’efficacité et de recevabilité, a été conçu sous le lead du PNUD avec la participation de plusieurs autres agences comme l’Organisation Internationale de Migration, ONU-HABITAT, l’Office du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, et la MONUSCO. La rencontre a connu la participation des hautes autorités policières, de Bruno Lemarquis, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en RDC et de Damien Mama, Représentant Résident du PNUD.

Jackson Mutamba

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Joseph Kabila : la NSCC dénonce un discours truffé de contre-vérités !

‘’Dans ses déclarations, l’ex-Président Kabila s’est exprimé sans un mot de compassion pour les victimes congolaises tombées dans les zones occupées par des forces étrangères. Cette posture, empreinte d’arrogance, tente de travestir l’histoire et d’inverser les responsabilités. Comment peut-il prétendre aujourd’hui donner des leçons de gouvernance, après avoir dirigé la République Démocratique du Congo pendant près de vingt ans, une période profondément marquée par : la répression systématique des libertés, l’impunité face aux crimes graves, la déconstruction de l’État de droit, l’appauvrissement massif du peuple’’, dénonce, dans son communiqué de presse, publié le week-end récent, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC).

                                                                

COMMUNIQUE DE PRESSE N°18/05/2025 

REACTION AUX PROPOS DE L’ANCIEN PRESIDENT JOSEPH KABILA : LA VERITE CONTRE L’AMNESIE POLITIQUE

Kinshasa, 23 mai 2025. La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) a suivi avec une attention particulière la récente sortie médiatique de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila. Face à un discours truffé de contre-vérités et d’omissions volontaires, la NSCC tient à réagir avec responsabilité, fermeté et fidélité à la mémoire du peuple congolais.

Un silence coupable et une mémoire sélective

Dans ses déclarations, l’ex-Président Kabila s’est exprimé sans un mot de compassion pour les victimes congolaises tombées dans les zones occupées par des forces étrangères. Cette posture, empreinte d’arrogance, tente de travestir l’histoire et d’inverser les responsabilités. Comment peut-il prétendre aujourd’hui donner des leçons de gouvernance, après avoir dirigé la République Démocratique du Congo pendant près de vingt ans, une période profondément marquée par :

  1. La répression systématique des libertés : arrestations arbitraires, assassinats non élucidés de militants et d’activistes (Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, LUCHA, Filimbi…), massacres de Bundu dia Kongo, Armand Tungulu, Rossy Mukendi, Thérèse Kapangala et Kamuena Nsapu, lieux de culte profanés, prêtres humiliés.
  2. L’impunité face aux crimes graves : notamment à l’Est du pays, où le silence complice du régime a permis des massacres à répétition.
  3. La déconstruction de l’État de droit : justice instrumentalisée, élections contestées, libertés fondamentales bafouées.
  4. L’appauvrissement massif du peuple : en dépit de l’exploitation intensive des ressources naturelles, accaparées par une oligarchie proche du pouvoir.

Ces réalités ne sont ni des opinions, ni des exagérations. Elles sont documentées et dénoncées par des organisations nationales et internationales crédibles que M. Kabila a toujours refusé d’écouter.

Une tentative de réhabilitation fondée sur l’oubli

La NSCC dénonce vigoureusement cette stratégie de retour sur la scène politique basée sur le déni, la réécriture de l’histoire et la manipulation des consciences. L’ancien président cherche aujourd’hui à réhabiliter son image, mais le peuple congolais n’a pas la mémoire courte. Il ne saurait être question d’effacer les souffrances d’un passé autoritaire par des discours populistes.

Un appel à la vigilance citoyenne 

Face à cette entreprise de manipulation, nous lançons un appel solennel aux Congolaises et Congolais :

  1. Restons vigilants : ne cédons pas à la nostalgie fabriquée d’un passé douloureux.
  2. Préservons la mémoire collective : elle n’est ni à vendre, ni à falsifier.
  3. Défendons nos acquis démocratiques : fruit de longues luttes et de nombreux sacrifices.

La Nouvelle Société Civile Congolaise réaffirme son engagement à demeurer la voix des sans voix, à dénoncer toute forme d’injustice, et à plaider pour un avenir fondé sur la vérité, la justice et la mémoire. Ensemble, refusons le retour en arrière. Construisons une République réellement démocratique et responsable.

Contacts presse

Téléphone +243999999519 et +243999914958 

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PDL 145T Mongala-Lisala, EP Bokutu : les élèves de la localité de Bozia célèbrent leur nouvelle école primaire

Accueillie dans l’allégresse, aujourd’hui, l'école primaire EP BOKUTU, construite dans le cadre du Programme de Développement Local des 145 territoires (PDL 145T), fait la fierté du territoire de Lisala. Composée de deux blocs pédagogiques, ayant trois classes chacune, un bloc administratif composé d’une salle de réception, salle des enseignants, un bureau du Directeur, une salle d’archivage ou dépôt et deux latrines hommes et femmes, elle a également un bloc sanitaire externe femme/Homme de 8 compartiments.

M. Camile Mamabasa, enseignant de la 6ème primaire de l’école primaire 1 Bokutu exprime sa joie par ces mots : « Je remercie le gouvernement pour le PDL 145T, qui nous permet d’avoir cette belle école. Nos élèves sont heureux car depuis leur naissance ils n’ont jamais vu un tel bâtiment, une école qui répond aux conditions modernes ».

M. Duduma – Osobo Louis, habitant du village de Bokutu, parents de 2 élèves de l’EP 1 Bokutu et fournisseur des matériaux locaux témoigne : « Je suis natif de ce village de Bokutu, je suis très content car le Chef de l’Etat par sa vision de développement local à travers le PDL nous a permis d’avoir une école moderne et bien équipée qui vient améliorer les conditions d’étude de nos enfants. Nous félicitons le PNUD pour le suivi de travaux rigoureux qui nous a permis de célébrer ce bijou, cette infrastructure de qualité, qui dépasse même les écoles se trouvant dans nos centres ville de la Mongala. Nous ne savons comment remercier cette action concrète et salvatrice ».

Cette école de 780 élèves dont 364 filles était auparavant construite d’une manière traditionnelle en stiques et en pailles non résistants à la pluie avec des sanitaires qui ne répondaient pas aux normes encore moins aux besoins des élèves. Ces derniers ainsi que leurs 8 enseignants venant des 3 villages notamment Bobi, Ngoni Balele et Bokutu étudiaient et travaillaient dans des conditions précaires et un environnement scolaire très difficile. Ces difficultés multiformes touchaient le bien être des enseignants, leur capacité à exercer leur métier ainsi que leur motivation.

Les élèves expriment leur joie à la remise de leur nouvelle école qui répond à leurs besoins. La Communauté locale de près de 27 260 habitants dont 15 344 femmes constituant la population des 3 villages et bénéficiaire de cette école manifeste leur satisfaction avec leur nouveau lieu d’apprentissage de leurs enfants.

Signalons que la province de la Mongala bénéficie de 37 infrastructures en cours de construction. Plusieurs ouvrages sont achevés et les remises continuent.

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Gouvernement-Suède-PNUD, Kalemie : évaluation de l’impact des projets de développement financés par le fonds flexible Suédois au Tanganyika

Du 20 au 23 mai 2025, une délégation conduite par Son Excellence Joakim Vaverka, Ambassadeur de la Suède en RDC, le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, et le Représentant Résident du PNUD, Damien Mama, a séjourné à Kalemie dans la province du Tanganyika. Cette mission conjointe avait pour objectif de palper du doigt l’impact des projets de développement financés par le fonds suédois dans cette province.

Quatre temps forts ont marqué cette mission à savoir, la remise officielle des bâtiments devant abriter le nouveau Palais de Justice de Kalemie en présence des autorités judiciaires, politico-administratives, et coutumières ainsi que quelques leaders de la société civile de la Province. C'est dans le cadre du Programme conjoint des Nations Unies d’appui à la réforme de la justice que le PNUD a remis officiellement les clés du nouveau Palais de Justice de Kalemie (Tanganyika) au gouvernement congolais, en présence du ministre de la Justice Constant Mutamba et du gouverneur de province, Christian Kitungwa. Rappelons que c'est une réalisation du PNUD avec le financement de la Suède.  Ce bâtiment intègre tous les services judiciaires de la province en un seul endroit et incarne l’engagement pour une justice efficace, moderne et accessible.

Puis, la visite du site du projet d'appui à la décentralisation, Genre et transparence dans la Chefferie de Tumbwe (Kalemie Territoire). Un projet conjoint qui cible les transformations communautaires à travers l'appui à l'Organisation communautaire, planification locale et investissements dans les activités génératrices de revenus pour les femmes et jeunes y compris dans les chaines des valeurs agricoles. A l'étape de la chefferie de Tumbwe, au Tanganyika, l'Ambassadeur de Suède et la Cheffe de Coopération ont été impressionnés par la manière dont le PNUD a aidé les communautés locales à générer des revenus pour le développement de leur Entité territoriale décentralisée.

La délégation Suédoise et le Représentant Résident du PNUD, Damien Mama, ont visité par la suite le site de transformation des déchets non-biodégradables en pavés écologiques et la prison Provinciale de Kalemie où ils ont constaté l'état de délabrement des infrastructures ainsi que des effectifs pléthoriques. "Nettoyer le lac et atténuer les déplacements... La Suède est fière que l'UNICEF et le PNUD utilisent le financement flexible qu'ils reçoivent pour lutter contre l'impact de la montée des eaux du lac Tanganyika", a souligné l'Ambassadeur Suédois en RDC.

Les deux délégations ont également visité la prison Provinciale de Kalemie où ils ont constaté l'état de délabrement des infrastructures ainsi que des effectifs pléthoriques de 650 détenus avant les évasions de février 2025, pour une capacité d'accueil de 250. La Suède, par la National Programme Officer, s'est montrée prête à accompagner tout processus qui vise les causes profondes des effectifs pléthoriques notamment, la réforme du système pénitentiaire en RDC. A l'issue de cette visite, l’Ambassadeur de Suède en RDC, Joakim Vaverka, a souligné que "Soutenir le renforcement du système judiciaire national, de la chaîne pénale et du système de santé national est une priorité suédoise. Pour réaliser les droits humains fondamentaux, nous devons mettre fin à l’impunité et garantir le droit de chacun aux soins de santé".

Pour terminer, l’équipe a visité les infrastructures construites dans le cadre du PDL-145 T dans la Province du Tanganyika. Sur les hauteurs des montagnes de Kabimba, surplombant le lac Tanganyika, l’espoir renaît dans la communauté grâce à la construction de l’École Primaire Tchem Tchem remise officiellement au gouvernement provincial par le Représentant résident Damien Mama. Désormais, plus de 200 enfants étudieront dans de meilleures conditions, à la grande satisfaction des parents et des communautés au gouvernement provincial.

" Cette semaine j'ai pu constater qu'une approche conjointe des Nations Unies en RDC produit des résultats concrets qui réduisent les besoins humanitaires, apportent des solutions durables aux populations déplacées et aident les communautés à générer des revenus", a souligné l'Ambassadeur à la fin de sa mission au Tanganyika.

La Pros.

Gouvernement-Suède-PNUD, Kalemie : évaluation de l’impact des projets de développement financés par le fonds flexible Suédois au Tanganyika
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En marge de la journée mondiale de l’Afrique : Les ambassadeurs accrédités en RDC au chevet des victimes des inondations

 Après plusieurs dégâts causés par les pluies diluviennes  dans la ville- province de Kinshasa, c’est le tour des ambassadeurs africains accrédités en République démocratique du Congo d’apporter le geste  d’amour et de compassion aux victimes des inondations. C’est sous la coordination de leur doyen, Rachid Agassim, que la grande délégation des ambassadeurs africains vivant en RDC s’est rendue au stade Tata Raphaël ce samedi 24 mai 2025 pour remettre de vivre aux victimes des inondations 

Cette mobilisation intervient en marge de la Journée mondiale de l’Afrique, célébrée chaque 25 mai.

Durant deux heures, les diplomates africains se sont associés aux autorités congolaises pour soulager les personnes touchées par ces intempéries.

L’ambassadeur Rachid Agassim a mis en avant l’implication de ses collègues diplomates, saluant les contributions volontaires qui ont permis d’acheter une quantité importante de vivres destinés aux familles affectées.

Il a également souligné le soutien actif de plusieurs partenaires du secteur privé, parmi lesquels : la Chambre de commerce Congo-Maroc, la Chambre de commerce d’industrie et des services de la RDC, la société SOKIN et Rawbank.

La ministre congolaise des Affaires Sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale, Nathalie-Aziza Munana, a salué cet élan de générosité manifesté par les représentations africaines présentes à Kinshasa. Les ambassadeurs africains accrédités en République démocratique du Congo ont apporté, samedi 24 mai, une assistance humanitaire aux victimes des inondations qui ont frappé la ville de Kinshasa.

Michel Okaso

 

En marge de la journée mondiale de l’Afrique : Les ambassadeurs accrédités en RDC au chevet des victimes des inondations
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Partenariat Europe-Afrique : Thérèse Kayikwamba insiste sur la justice pour l’instauration d’une paix durable

Lors de la 3ème réunion ministérielle union européenne-union africaine (UE-UA) qui s’est tenue, le mercredi 21 mai à Bruxelles, la ministre des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner, a réaffirmé l’attachement de son pays à un partenariat stratégique, équitable et durable entre l’Afrique et l’Europe.

Prenant la parole à la table-ronde sur la paix, la sécurité et la gouvernance, organisée lors de ces assises, la ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a insisté sur le rôle fondamental de la vérité et de la justice dans l’instauration d’une paix durable.

Elle a également souligné l’importance pour l’Afrique de développer et mettre en œuvre ses propres solutions, dans un cadre multilatéral de règles partagées.

Appelant à une représentation plus équitable de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, la cheffe de la diplomatie congolaise a rappelé le soutien de la RDC au processus dit 26-27, en faveur d’une réforme plus inclusive des institutions internationales.

En marge de cette rencontre, la ministre des Affaires étrangères a échangé avec Jozef Sikela, commissaire européen aux partenariats internationaux. Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur plusieurs axes de coopération en faveur de la RDC et de la région des Grands Lacs notamment, en matière d’intégration économique, de création d’emplois durables et de promotion des investissements structurants.

A noter que la participation de la RDC à ces assises témoigne de sa volonté de renforcer sa position diplomatique sur la scène internationale, tout en œuvrant pour des partenariats basés sur la réciprocité et le respect mutuel.

Michel Okaso

Partenariat Europe-Afrique : Thérèse Kayikwamba insiste sur la justice pour l’instauration d’une paix durable
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PT-N : lancement à Kinshasa de l'atelier sur l'élaboration de la politique et stratégie nationales en matière d'intégration des TIC dans l'éducation

Augustin Kibassa Maliba, Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, a participé, ce lundi 26 mai 2025 à Kinshasa, au lancement de l'atelier sur l'élaboration de la politique et stratégie nationales en matière d'intégration des technologies de l'information et de la communication (TICs) dans l'éducation. Cet atelier s'inscrit dans le cadre du projet d'Apprentissage et d'Autonomisation des Filles en RDC, (PAAF).

Aux côtés de ses collègues de l'Enseignement Supérieur et Universitaire et de l'Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté, Augustin Kibassa Maliba a circonscrit l'événement.

"Au regard du rôle transversale et vectoriel indéniable des technologies de l'information et de la communication dans tous les secteurs de la vie quotidienne et particulièrement dans le secteur de l'enseignement et de l'éducation nationale. Plusieurs initiatives du Gouvernement sont comptées à ce jour pour faire bénéficier à notre jeunesse un enseignement de grande qualité qui répond aux standards internationaux grâce à l'esprit éclairé et une détermination très appréciable de Madame la Ministre d'État en charge de l'éducation nationale et nouvelle citoyenneté que je salue patriotiquement, car elle n'a ménagé aucun effort en mettant en place un cadre de synergie et de réflexion ayant abouti à cette taskforce devant orienter le développement de la politique et stratégie nationales en matière d'intégration des TICs dans l'éducation, objet même de cet atelier qui nous réunit ici », a déclaré Augustin Kibassa Maliba.

A lui de poursuivre, « l'esprit de cet atelier est une émanation intrinsèque de la vision chère à son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l'État pour mon secteur, celle de faire du numérique congolais un levier d'intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social ».

C'est ainsi que le Ministre des PTN, Augustin Kibassa a  «exhorté les participants et autres experts à ces assises de travailler avec abnégation et patriotisme en vue de mettre à la disposition du pays un référentiel qui permettra l'intégration aisée et bénéfique des multiples technologies pour relever davantage l'appréciation de l'enseignement congolais et cela à tous les niveaux d'apprentissage et d'éducation et faire des jeunes des acteurs de premier ordre du développement socio-économique du pays ».

« Vous pouvez vous appuyer sur quelques dispositions prises par mon ministère afin de rendre effective et réelle la transformation numérique en RDC, notamment l'adoption des lois sur les télécommunications et les TICs et du code du numérique établissant un cadre juridique propice à l'innovation et à l'inclusion digitale», a martelé Augustin Kibassa Maliba.

Et d'ajouter, «Je témoigne mon admiration et mon appréciation au projet d'Apprentissage et d'Autonomisation des Filles, PAAF en sigle, pour son rôle combien louable d'endiguer les disparités relatives à l'accès à la connaissance et au savoir-faire en les familiarisant autant que possible aux technologies de l'information et de la Communication. La gratuité de l'enseignement en favorisant l'émancipation féminine au travers un véritable élan de l'inclusion numérique est votre alliée ».

Prenant la parole, Thierry Betu Kumeso, Coordonnateur délégué adjoint du PAAF a précisé que ce projet vise à façonner l'avenir de l'éducation nationale et léguer aux générations futures des outils nécessaires pour réussir dans un monde en constante évolution.

Il est à noter que cet atelier est financé par la banque mondiale et les travaux se poursuivent en commissions entre experts.

La Pros.

PT-N : lancement à Kinshasa de l'atelier sur l'élaboration de la politique et stratégie nationales en matière d'intégration des TIC dans l'éducation
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