« Est suspendue en vue d’assurer la stabilité des institutions provinciales de la province du Lualaba et la cohésion entre elles pendant la période de conflit armé, la mise en œuvre de la procédure de destitution par motion de censure ou défiance et pétition de déchéance, des membres du bureau du gouverneur et de son vice »
Cette résolution votée le vendredi par l’Assemblée provinciale du Lualaba, alimente de vifs débats dans la province cobaltifère et nombreux sont ceux qui voient à travers elle, un chèque en blanc accordé par l’organe délibérant à la cheffe de l’exécutif provincial Fifi MASUKA et son gouvernement de se servir dans les caisses de cette riche province en toute impunité.
Afin de mettre fin aux nombreuses réactions et interprétations diverses suscitées par ladite résolution, l’Honorable Archimède KABEYA KALASA, Vice-Président de l’Assemblée provinciale et président de séance lors du vote de la résolution controversée, a organisé un point de presse ce lundi 1er décembre au cours duquel il a tenu d’éclairer l’opinion. De prime abord, il a précisé que la résolution n’est ni arbitraire, ni provinciale, elle découle d’ une instruction formelle émise au niveau national par le vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, lui-même mandaté par la plus haute autorité du pays.
En effet, le contexte national actuel caractérisé par la guerre qui sévit dans le nord-est du pays exige une discipline institutionnelle stricte. Dans une telle situation, aucune institution ne peut se permettre d’ajouter à la fragilité nationale des crises internes susceptibles de détourner l’Etat de l’essentiel. Ainsi, les provinces ont été appelées à geler temporairement les motions de nature à provoquer des instabilités institutionnelles. Il s’agit d’une mesure nationale prise à l’effet de garantir l’intégrité du pays et non d’une initiative locale destinée à soustraire qui que ce soit au contrôle parlementaire. L’Assemblée provinciale ne perd aucune de ses prérogatives, car les contrôles parlementaires se poursuivront, les redditions des comptes demeurent obligatoires. L’Exécutif provincial reste pleinement responsable devant l’Assemblée provinciale. Toutefois, si pendant cette période de suspension, il arrivait qu’il soit mis à charge de l’Exécutif provincial quelques actions répréhensibles au regard de la loi, la Cour des comptes, l’IGF et les cours et tribunaux seront compétents pour s’en saisir en établissant strictement les responsabilités dans le chef de leurs auteurs et de manière individuelle et non collective
Après son examen en première lecture à l'Assemblée Nationale, le projet de Loi portant reddition des comptes de la Loi de finances exercice 2024, a été examiné en seconde lecture par la Chambre haute du Parlement le lundi 1er décembre et renvoyé à la Commission économique et financière pour des ajustements. Présenté par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, ce projet de loi avait été déclaré recevable par l'Assemblée Nationale lors d'une plénière. Les honorables députés nationaux l'ont examiné en première lecture.
Exécution Budgétaire 2024 : Analyse des Contre-performances
Le gouvernement justifie les contre-performances par la non-réalisation des recettes extérieures et détaille les efforts de gestion. Dans son rapport exposé devant les parlementaires, le gouvernement de la République démocratique du Congo a livré une analyse détaillée de la situation financière nationale, justifiant certaines contre-performances par des facteurs exogènes, notamment la non-réalisation des recettes extérieures prévues.
Selon le rapport, les contre-performances enregistrées sont « consécutives à la non-fulfillment des recettes extérieures », notamment liées aux retards de publication des appuis budgétaires de la Banque mondiale, contrairement à l’exercice 2024 où un soutien conséquent avait été accordé.
L'argentier national a articulé son exposé autour de cinq points, notamment le contexte de l'exécution du budget 2024 et les observations du gouvernement. En effet, la loi de finances rectificative pour l'exercice 2024 a été adoptée en équilibre tant en recettes qu'en dépenses, à hauteur de 44.410,1 milliards de Francs congolais.
A la clôture de l'exercice budgétaire, les recettes réalisées par le budget du pouvoir central se sont élevées à 35.513,9 milliards de CDF, soit un taux de réalisation de 79,97 % par rapport aux prévisions.
Selon le ministre des Finances, le contexte d'exécution du budget 2024 a été marqué par des défis sécuritaires majeurs, notamment la situation sécuritaire dans le Kivu et dans le Maï-Ndombe avec l'activisme des Mobondo.
Il convient de noter que la reddition des comptes constitue une étape essentielle dans la gestion des finances publiques, car elle permet au parlement et à l'opinion publique d'apprécier la manière dont les ressources de l'État ont été collectées et dépensées.
Suite à une motion de procédure de l'honorable Bossio proposée à l'assistance, le débat n’a pas eu lieu. Le vote de la majorité a prévalu sur celui des opposants. Le projet a été renvoyé à la commission Ecofin et mixte paritaire pour d'éventuels ajustements.
Les recettes extérieures contrastes entre Budget et Réalisations
Les recettes extérieures budgétaires prévues à 720 milliards FC ont été réalisées à 919 milliards FC, soit un taux de réalisation de 127,7 %, marquant une hausse de 95,52 % par rapport à l’exercice 2023 (470,24 milliards FC).
(Par Steve Mbikayi, Député national et Ancien Ministre de l’ESU)
Le 04/11/2025, à Washington, se jouera un épisode majeur de notre histoire : la rencontre entre la RDC et le Rwanda. C’est un moment de vérité, un instant où l’avenir d’une nation meurtrie se trouve suspendu entre l’espoir et la méfiance. Il serait naïf d’y voir un miracle diplomatique ; il serait suicidaire de n’y voir qu’un piège. Le Congo devra conjuguer lucidité stratégique et patriotisme éclairé.
Trois décennies d’agressions répétées ont ravagé nos provinces de l’Est. Nous avons trop souffert d’un mauvais voisinage. Et pourtant, l’histoire nous enseigne que des voisins jadis ennemis peuvent se transformer en alliés stables, si la responsabilité et l’intérêt mutuel guident les deux parties. À condition que le président rwandais saisisse la main tendue de son homologue congolais. Pas pour plaire à Trump, mais pour tourner la page d’une période sombre pour les deux peuples.
La France et l’Allemagne, qui se sont affrontées dans des guerres d’une brutalité inouïe, sont aujourd’hui les piliers du projet européen. Elles ont compris qu’aucune rivalité n’est éternelle lorsque les intérêts supérieurs de leurs peuples exigent une paix durable. Pourquoi la RDC et le Rwanda ne pourraient-ils pas s’inspirer de cette trajectoire ? Pourquoi devrions-nous rester prisonniers d’un passé douloureux, si des garanties sérieuses sont enfin possibles ?
Mais pour que cet horizon soit crédible, l’attitude de Kigali doit changer.
Une paix de façade signée demain ne vaut rien si dans six mois, les mêmes logiques d’agression reprennent sous d’autres formes.
À Washington, la RDC doit exiger la vérité, la clarté et la fin sans ambiguïté du soutien au M23.
Le président Tshisekedi a une responsabilité historique. L’opinion nationale l’attend ferme face aux injonctions travesties, calme face aux provocations multipliées par le président Kagame. La diplomatie est indispensable. Elle doit capitaliser le rôle des États-Unis comme facilitateurs et ne pas négliger les options alternatives.
Dans cette perspective, à Washington, le Chef devra ouvrir une nouvelle page où aucune phrase ne sera écrite sans garanties réelles. Une paix durable exige :
– la cessation totale du soutien rwandais au M23 ;
– le cantonnement et le retrait effectif de ces forces ;
– la mise en place d’un mécanisme international contraignant et vérifiable ;
– l’engagement clair de Kigali sur les frontières et la souveraineté congolaise.
Sans cela, l’accord ne sera qu’une parenthèse, un trompe-l’œil, une illusion supplémentaire.
L’opinion congolaise, elle, doit accompagner ce moment avec maturité. Il ne s’agit pas de refuser par réflexe toute démarche diplomatique. Il ne s’agit pas non plus de l’accepter sans vigilance. La nation doit comprendre que même les ennemis les plus résolus peuvent devenir des partenaires, si la vérité est dite et les engagements tenus. Mais elle doit aussi rester consciente qu’une paix mal négociée peut-être plus dangereuse.
Washington est une opportunité. Mais une opportunité qui ne peut se transformer en avancée que si le Rwanda démontre, par des actes, qu’il est prêt à rompre avec les logiques de prédation et d’agression.
La RDC ne devra pas accepter une paix au rabais. Demain, à Washington, le regard de notre peuple sera tourné vers le premier d’entre nous, avec la hauteur d’une nation qui aspire à une paix d’adultes, pas à une trêve fragile. Si la France et l’Allemagne ont pu s’élever au-dessus des ruines de leurs conflits passés, le Congo et le Rwanda peuvent aussi écrire une nouvelle histoire.
À condition que chacun joue franc jeu. À condition que Kigali choisisse définitivement la coopération plutôt que la duplicité. À condition que nous défendions, avec dignité et détermination notre souveraineté. Comme si nos Léopards jouaient contre l’équipe du Rwanda, le 04 novembre 2025, majorité, opposition et société civile, rangeons-nous derrière le Chef. Je nous conseille une trêve.
De nouvelles tendances relatives à la situation de multiples violations des droits de l’homme ont été documentées par le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) pour le seul mois de septembre 2025 dont la plupart de ces violations et atteintes, 64%, ont été enregistrées dans les provinces affectées par le conflit armé. Au regard de la recrudescence des cas des violations des droits de l’homme sur l’ensemble du territoire national, cette structure des Nations Unies invite les autorités congolaises à prendre des actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme ainsi documentées. Ci-dessous, sont reprises en intégralité toutes les tendances telles que documentées.
Communiqué de presse : le BCNUDH publie les principales tendances des violations des droits de l’homme en République démocratique du Congo pour le mois de septembre 2025 Dans le cadre de son mandat, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo assure un suivi étroit de la situation des droits de l’homme et analyse les tendances y relatives. Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités afin qu’elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées. 1. Durant le mois de septembre 2025, le BCNUDH a documenté 619 violations et atteintes aux droits de l’homme dans l’ensemble de la RDC. La plupart de ces violations et atteintes, 64%, ont été enregistrées dans les provinces affectées par le conflit armé, le Nord Kivu (345 cas), Sud Kivu (121 cas) et l’Ituri (67 cas) étant les provinces les plus affectées. Les groupes armés ont été responsables de 74% des violations et atteintes documentés durant la période en revue, notamment le M23 avec 177 atteintes, les Wazalendo avec 72 atteintes, les ADF avec 46 atteintes et la CODECO avec 38 atteintes. En revanche, les agents de l’Etat ont été responsables de 24% des violations, principalement les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) avec 61 violations et la Police nationale congolaise (PNC) avec 60 violations. 2. En septembre 2025, le BCNUDH a documenté au moins 80 incidents de violences sexuelles liées au conflit (VSLC), affectant 201 victimes dans les provinces du Sud-Kivu (118), du Nord-Kivu (66) de l’Ituri (15) et du Tanganyika (deux). Les groupes armés demeurent les principaux responsables des violences sexuelles liées au conflit, représentant 88% des victimes documentées, soit 176. Parmi eux, le M23 est responsable de cas affectant 42 victimes, suivi de Wazalendo (28 victimes), des Twirwaneho avec 14 victimes, et de la CODECO (neuf victimes). Lors de la période en revue, le groupe armé étranger RED-Tabara a été le principal responsable des violences sexuelles avec 50 victimes (36 femmes, 11 filles et trois hommes). Quant aux acteurs étatiques, les FARDC demeurent les principaux responsables de VSLC avec 16 victimes, suivi par la PNC (trois victimes), l’ANR (une victime) et la Garde Républicaine (une victime). En outre, les forces armées étrangères ont été également responsables de violences sexuelles au cours de la période en revue. Ainsi, un militaire de la Force de défense nationale du Burundi (FDNB) a été impliqué dans un cas de viol, tandis que des soldats de l’Uganda People’s Defence Force (UPDF) ont été responsables du viol de deux femmes en Ituri et d’une fille à Beni au Nord Kivu.
3. En ce qui concerne l’exercice des libertés fondamentales, le BCNUDH a documenté 24 violations et atteintes aux droits y relatifs au cours du mois de septembre. Ces actes ont affecté 51 personnes, dont quatre femmes. Seize de ces violations ont été commises par des agents de l’État, notamment sept par les FARDC, six par la PNC et trois par des autorités administratives, coutumières ou des services de renseignements. Cinq violations ont été imputées au M23 et trois à des Wazalendo. Ces violations et atteintes ont été documentées au Sud-Kivu, avec 13 violations et atteintes, le Nord Kivu avec deux cas, le Haut-Katanga (deux cas), le Congo Central (deux cas), le Sud-Ubangi (deux cas), la ville de Kinshasa (deux cas) et la Tshopo (un cas). 4. En matière de protection individuelle, le BCNUDH a documenté 14 cas, au cours du mois de septembre 2025. Six de ces cas sont imputables à des agents de l’État, dont trois à la PNC et trois à des autorités administratives, coutumières et de services de renseignements. Six autres cas sont imputables à des éléments de groupes armés, notamment trois au M23 et trois aux Wazalendo et autres groupes Maï-Maï. Enfin, deux cas ont été commis par des auteurs non identifiés. A l’issue de l’examen de ces cas par le BCNUDH, 15 bénéficiaires, tous des hommes (neuf défenseurs des droits de l’homme et six journalistes), ont bénéficié d’un appui pour améliorer leur sécurité. 5. Dans le cadre de la lutte contre l’impunité, 20 poursuites judiciaires ont été initiées à l’encontre de 17 militaires des FARDC et trois membres des groupes armés par les tribunaux militaires durant la période en revue. Ces poursuites ont abouti à la condamnation de 19 personnes, dont 16 militaires des FARDC et trois membres des groupes armes, et à la décision d’acquittement d’un militaire FARDC. Par ailleurs, la peine capitale a été prononcée à l’encontre d’un civil, l’ancien Président de la République, Joseph Kabila. 6. Au cours du mois de septembre le BCNUDH a organisé 17 sessions de formation et de sensibilisation à travers le pays. Ces activités ont réuni 829 personnes dont 158 femmes et ont ciblé des membres d'organisations de la société civile, des défenseurs des droits humains, des magistrats ainsi que des membres des forces de défense et de sécurité congolaises.
Conseillère spirituelle du président américain, la pasteure Paula White a effectué une tournée africaine remarquée, au moment où Washington tente de ramener la paix – et le business – dans l’est de la RDC. Un déplacement à la fois religieux et stratégique.
Les yeux fermés, les paumes tournées vers le ciel, Félix Tshisekedi et son épouse, Denise Nyakeru, se recueillent. Ce 9 novembre, le couple présidentiel a réuni un parterre d’officiels et de représentants religieux pour réserver un accueil en grande pompe à leur invitée. Sur scène, une main sur l’épaule de la première dame, l’autre sur le micro, la pasteure Paula White dirige la prière. C’est elle, la star de l’événement. La veille déjà, elle a fait forte impression. « Dans les cinquante-deux jours qui viennent, un miracle va s’opérer et tous ces bruits de bottes vont prendre fin », a-t-elle prédit devant la même assemblée.
Paula White est la cheffe du Bureau de la foi, une structure créée en février et installée au sein même de la Maison-Blanche. Elle a effectué, du 5 au 17 novembre, une tournée sur le continent : Gabon, RDC, Rwanda, Ouganda… À n’en pas douter, le voyage visait à apporter une tonalité spirituelle aux efforts diplomatiques que l’administration américaine déploie pour obtenir un accord entre Kinshasa et Kigali, en conflit dans l’est du Congo.
Autour de Trump, l’influence grandissante des évangéliques
Son ascension au sein de la Maison-Blanche traduit l’influence croissante des milieux chrétiens conservateurs, principalement évangéliques. Elle prouve aussi leur capacité, au sein d’une présidence atypique et imprévisible, à peser sur des sujets d’ordre diplomatique, notamment en Afrique, où les Églises du réveil sont en plein essor. Ce sont eux qui sont à l’œuvre quand Donald Trump décide de partir en croisade contre le Nigeria, accusé d’« autoriser les massacres de chrétiens », et menace le pays d’une intervention militaire.
Paula White est sans doute l’une des personnalités les plus influentes des cercles évangéliques qui entourent le président américain. Cette pasteure originaire du Mississippi a fait la connaissance de Donald Trump en 2002. Télévangéliste, elle est alors à la tête de la Without Walls Church, une méga-Église de Floride. Trump la contacte à l’issue de l’une de ses prières télévisées, et c’est le début de vingt-cinq ans d’amitié. Selon le New York Times, Paula White achète peu après un appartement dans l’un des immeubles new-yorkais du milliardaire et futur président. Ce dernier l’invitera à prier avec l’équipe de la première saison de son télé-crochet, The Apprentice.
Lorsque Donald Trump se lance en politique, il se tourne naturellement vers Paula White pour mobiliser les milieux évangéliques. L’opération est un succès : élu en novembre 2016, l’homme d’affaires a capté 80 % du vote évangélique blanc. Le nouveau président américain intègre officiellement sa conseillère spirituelle à son administration en octobre 2019. Des prérogatives qu’elle retrouve – élargies – début 2025, lorsque Donald Trump entame son second mandat.
Sa récente tournée en Afrique ne peut donc que susciter la curiosité. D’autant que si la conseillère spirituelle du président américain affirme être venue à titre personnel, la guerre dans l’est de la RDC ne lui est pas étrangère. Elle était présente dans le Bureau ovale, le 27 juin, lors de la signature de l’accord de paix entre Kinshasa et Kigali. C’est elle qui, aux côtés de Donald Trump et des ministres congolais et rwandais des Affaires étrangères, a mené la prière qui a suivie.
Des relais sur le continent
L’idée de cette tournée africaine germe à ce moment-là. Contactée après la cérémonie par l’un de ses proches sur le continent, Paula White esquisse bientôt les contours d’un déplacement dans la région des Grands Lacs. Elle veut soutenir spirituellement les efforts diplomatiques de l’administration américaine en faveur de la paix. La prédicatrice dispose déjà d’un solide réseau en Afrique et devait de toute façon se rendre en Ouganda le 15 novembre pour une campagne d’évangélisation à laquelle elle a été conviée par un ami, le pasteur Robert Kayanja, un homme bien introduit auprès du couple Museveni.
Le principe acté, le déplacement se met progressivement en place avec l’aide de relais au sein de milieux évangéliques africains en plein essor, et ce, grâce notamment à l’entregent du pasteur ghanéen Nicholas Duncan-Williams. La conseillère de Donald Trump entretient avec cet archevêque autoproclamé une relation étroite. Voilà plus de vingt ans qu’ils fréquentent les mêmes cercles politiques et religieux outre-Atlantique. Nicholas Duncan-Williams est ainsi très lié à T.D. Jakes, le chef de la Potter’s House, une méga-Église basée à Dallas, qui fut proche de plusieurs présidents américains, dont Barack Obama.
Lorsque Paula White se tourne vers l’évangélisme charismatique, au début des années 2010, c’est Nicholas Duncan-Williams qu’elle choisit comme père spirituel. Il arrive qu’elle se rende au Ghana, à l’Action Chapel International, et « l’archevêque » est invité à son troisième mariage, en 2015. Paula White a soin d’introduire son ami dans les cercles conservateurs de la galaxie Maga (Make America Great Again) et c’est grâce à elle que le pasteur ghanéen devient, le 20 janvier 2017, le premier homme d’Église étranger à diriger la prière lors de l’investiture d’un président américain.
Réseau Duncan-Williams-Whitaker
À cette époque, si Nicholas Duncan-Williams est très introduit outre-Atlantique, c’est aussi grâce au réseau de son épouse, Rosa Whitaker. Ancienne représentante adjointe au commerce pour l’Afrique sous les administrations Clinton et Bush, elle a été l’une des chevilles ouvrières de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa), qui a permis, de 2000 à 2025, aux pays africains d’exporter des produits vers les États-Unis sans payer de taxes. Elle est restée en bons termes avec plusieurs chefs d’État du continent, à l’instar du Rwandais Paul Kagame.
Whitaker et Duncan-Williams se sont mariés en 2008, dans le Maryland. À cette époque, la technocrate est déjà l’une des lobbyistes de Washington les mieux connectées en Afrique. Un rapport du département américain de la Justice, daté de décembre 2006, liste les différents contrats qui, moyennant plusieurs centaines de milliers de dollars par an, lient sa société, le Whitaker Group, aux présidences de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Ghana ou encore de l’Ouganda.
Fort de ses milliers d’adeptes qui, chaque dimanche, viennent se recueillir à l’Action Chapel International, et des près de trois millions d’abonnés qui suivent ses prêches sur les réseaux sociaux, Nicholas Duncan-Williams est un incontournable au Ghana. Bien qu’il n’affiche pas de véritable préférence partisane, c’est un allié de poids pour tout prétendant à la magistrature suprême à Accra. Son réseau est parfois mis à profit dans la sous-région.
De Tshisekedi à Oligui
Ce n’est donc pas un hasard si Paula White a choisi de convier le couple à prendre part à sa tournée. Nicholas Duncan-Williams entretient des liens directs avec certains des chefs d’État auxquels la pasteure a rendu visite. C’est le cas de Félix Tshisekedi, avec qui il partage la même sensibilité religieuse. Les deux hommes ont été mis en relation en octobre 2018 par le pasteur congolais Olivier Chekinah, lui aussi membre de la délégation de Paula White. Alors en campagne pour l’élection présidentielle, Félix Tshisekedi s’était rendu à Accra et avait été reçu à l’Action Chapel International. Nicholas Duncan-Williams avait alors prédit sa victoire.
Ces pasteurs qui murmurent à l’oreille de Félix Tshisekedi
Fervent pentecôtiste et adepte du Centre missionnaire Philadelphie, l’une des Églises les plus influentes de Kinshasa, Félix Tshisekedi l’avait en retour convié à son investiture, trois mois plus tard. Les deux hommes sont restés proches et ont continué à se fréquenter, à Kinshasa comme à Accra. Le 7 janvier dernier, Nicholas Duncan-Williams a ainsi profité de la venue du président congolais dans la capitale ghanéenne à l’occasion de l’investiture de John Dramani Mahama pour organiser un dîner en son honneur à son domicile. Parmi les invités, triés sur le volet, « l’archevêque » avait notamment convié la vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Sharren Haskel, ou encore la maire de Los Angeles, Karen Bass.
Également présent ce soir-là, Brice Clotaire Oligui Nguema. Le président gabonais connaît lui aussi le prédicateur ghanéen. Selon nos informations, ce dernier avait notamment sollicité son soutien en faveur de la campagne de John Dramani Mahama. Le chef d’État gabonais avait accepté un appui discret.
« Diplomatie religieuse »
L’archevêque ghanéen a fait la connaissance du tombeur d’Ali Bongo Ondimba en 2024, par l’entremise du pasteur gabonais Mike Jocktane. C’est ce dernier qui a facilité la venue de Paula White à Libreville. Elle-même avait déjà rencontré Brice Clotaire Oligui Nguema lors de sa venue à la Maison-Blanche, en juillet dernier. Tout juste rentré d’Italie, le 5 novembre, le président gabonais a donc tenu à recevoir durant deux heures Paula White et Nicholas Duncan-Williams au Palais du bord de mer. « Une visite de courtoisie, qui a permis de parler spiritualité », résume une source proche de la délégation. Une visite qui a aussi permis à Oligui Nguema de faire passer des messages à Donald Trump sur les engagements pris en juillet à la Maison-Blanche, y compris sur le prochain retour d’ExxonMobil au Gabon.
Car Paula White a beau venir « dans un cadre personnel », elle n’est pas une invitée comme les autres. En témoigne le temps dégagé pour elle par chaque président, à l’instar de Paul Kagame, qui a organisé un dîner pour ses deux invités de marque. « Comme d’autres chefs d’État, Paul Kagame a compris l’enjeu de sa présence et le rôle majeur que Paula White joue auprès de Donald Trump, indique l’un de ses relais sur le continent. Il y a une vraie diplomatie religieuse. »
C’était d’ailleurs une condition sine qua non dans le choix des étapes : Paula White devait obtenir dans chaque pays visité la garantie d’un entretien avec le président. Et à l’instar de son voisin rwandais, Yoweri Museveni a lui aussi reçu Paula White et sa délégation, en marge d’une session de prières organisée par Robert Kayanja. L’étape de Brazzaville – moins d’une heure – ne fut que technique et s’est imposée à la délégation malgré l’absence de Denis Sassou-Nguesso : contraint par les interdictions de survol du territoire congolais depuis Kigali, l’avion ne pouvait pas se rendre à Kinshasa depuis la capitale rwandaise.
Peut-on pour autant considérer la patronne du Bureau de la foi comme une ambassadrice de Washington ? « Paula White n’était pas envoyée par le président Trump. Étant dans la région, elle ne s’est pas privée d’écouter les préoccupations des chefs d’État concernés par le conflit dans l’est de la RDC, mais elle a préféré se concentrer sur l’aspect spirituel de sa mission », insiste l’un de ses proches.
Reste que sa venue s’est inscrite au milieu d’un calendrier diplomatique tendu. Après avoir maintes fois repoussé la date de la signature d’un accord de coopération et d’intégration économique régional, l’administration Trump espère désormais réunir Félix Tshisekedi et Paul Kagame à Washington début décembre. Il s’agirait d’une nouvelle étape dans un processus de paix laborieux, censé permettre de mettre un terme aux « bruits de bottes » dans l’Est. Celui dont Paula White a prédit qu’il interviendrait d’ici à la fin de l’année.
C’est une voix forte, celle de la République Démocratique du Congo, qui a résonné le mercredi 26 novembre 2025 dans l'enceinte du Comité exécutif du Forum parlementaire de la SADC. Portée par le Président de l’Assemblée Nationale, Aimé Boji Sangara, cette voix était celle de tout un peuple meurtri, aspirant désespérément à une paix qui lui échappe depuis trop longtemps. A Durban, le Speaker de la chambre basse du Parlement est allé rétablir la vérité, corriger la narrative et rappeler au monde l'engagement sans faille de la RDC pour mettre fin au cycle infernal de la violence dans sa partie orientale.
Dans son intervention, Aimé Boji Sangara a apporté une clarification précise concernant le rapport soumis aux parlementaires de la SADC. Un paragraphe, le 6.6.1.1, suggérait une lecture erronée et dangereuse de la crise, mettant sur un pied d'égalité les rebelles du M23 et les forces négatives des FDLR comme co-déstabilisateurs du Rwanda et de la RDC.
Face à cette simplification qui dédouane l'agresseur, la réponse du Président de l'Assemblée nationale a été cinglante de vérité. Avec le calme des hommes d'Etat mais la fermeté que la situation exige, il a déconstruit le mythe. « Il n’y a eu aucune incursion ni action armée des FDLR sur le sol rwandais depuis plusieurs décennies », a-t-il martelé devant ses pairs, rappelant que ces miliciens, bien qu'étant une force négative à éradiquer, opèrent exclusivement en RDC et contre ses intérêts.
Ensuite, il a prononcé les mots que beaucoup pensent mais que la diplomatie peine parfois à formuler : « les FDLR ne sont qu'un prétexte, une excuse usée jusqu'à la corde pour justifier des agressions répétées contre la RDC ». Quant au M23, il a été qualifié sans ambages de « véritable cheval de Troie », une force supplétive agissant pour le compte d'intérêts étrangers sur le sol congolais. En demandant que les documents officiels de la SADC reflètent cette réalité factuelle, Aimé Boji lutte contre la désinformation qui a trop longtemps paralysé l'action internationale.
Un engagement diplomatique sur tous les fronts
Loin de se contenter de dénoncer, le Speaker congolais a rappelé que la RDC est une actrice de la paix. Son intervention a permis de remettre en perspective les multiples initiatives diplomatiques dans lesquelles le pays est engagé corps et âme. L'accord de Washington du 27 juin 2025 n'est pas un événement isolé, mais le prolongement logique des processus de Nairobi et de Luanda, ce dernier étant porté par l'implication personnelle et saluée du Président angolais João Lourenço.
Plus récemment encore, les pourparlers de Doha ont abouti, le 15 novembre, à un Accord-Cadre avec le M23. Une première étape cruciale, un jalon posé sur le chemin escarpé menant à un accord global pour la paix, la stabilité et, surtout, la restauration pleine et entière de l'intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo.
Le cri du cœur pour les victimes
Au-delà des joutes diplomatiques, le Président Boji a rappelé la tragédie humaine qui se joue chaque jour à l'Est. Il a évoqué avec gravité les violations graves des droits humains qui continuent d'être perpétrées dans les zones occupées par les forces armées rwandaises et leurs alliés du M23. Ce rappel humanise la crise, la sortant des cartes d'état-major pour la ramener à ce qu'elle est vraiment : le calvaire de millions de Congolaises et de Congolais.
L'intervention d'Aimé Boji Sangara à Durban incarne parfaitement la nouvelle dynamique insufflée au Parlement congolais pour la réactivation de la diplomatie parlementaire. L'Assemblée Nationale, par la voix de son Président, devient un acteur à part entière, un porte-voix puissant et légitime pour appuyer la vision et le combat sans relâche du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
A l'heure où le numérique ouvre des portes extraordinaires pour les investisseurs désireux de participer à l'essor de la République Démocratique du Congo, des individus malveillants tentent de semer le trouble. Des faux comptes, se faisant passer pour l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), fleurissent sur les réseaux sociaux, faisant miroiter de fausses promesses et menaçant la sécurité des projets d’investissement. Face à ce danger bien réel, l'ANAPI tire la sonnette d'alarme et lance un appel vibrant à la vigilance. Il s'agit de protéger une image de marque, mais également, de protéger les porteurs de projets et les partenaires économiques. L'agence spécifie des clés simples et concrètes pour ne pas tomber dans le piège : un badge de vérification, un nombre d'abonnés significatif, des publications cohérentes. Autant de boucliers pour garantir que le rêve d'investir en RDC ne se transforme pas en cauchemar numérique.
Le Kongo Central a renoué, ce mercredi 26 novembre 2025, avec un climat de dialogue et de concertation institutionnelle. Dans la salle de banquet de la résidence officielle du Gouverneur à Matadi, s’est tenue une importante réunion interinstitutionnelle réunissant le Gouverneur Grâce Bilolo, son vice-gouverneur, le ministre provincial des Relations avec le Parlement excellence Jean Malongo, ainsi que le Bureau de l’Assemblée provinciale conduit par son président Victor Nsuami.
Cette deuxième rencontre interinstitutionnelle intervient dans un contexte marqué par de nombreuses spéculations sur l’existence d’une crise politique au sommet des institutions provinciales.
Pourtant, les échanges de ce mercredi ont permis de dissiper ces perceptions.
Selon Billy Ntunga, rapporteur de l’Assemblée, les discussions ont démontré que la province ne traverse aucune crise politique réelle :
« Le Gouverneur a clairement exprimé sa volonté de collaborer avec le Bureau actuel, et nous avons réaffirmé la nôtre. Les rumeurs amplifient des tensions qui ne correspondent pas à la réalité », a-t-il déclaré.
La question des appuis budgétaires, suspendus depuis plusieurs mois, a occupé une place importante dans les échanges.
Le Bureau de l’Assemblée a rappelé les difficultés causées par cette absence de financement, tandis que l’Exécutif provincial a donné des explications sur les contraintes rencontrées. Les deux parties ont convenu de travailler à un rétablissement progressif et stable du soutien financier, indispensable au fonctionnement de l’institution législative.
Moratoire sur motions et pétitions : une mesure d’apaisement
Autre sujet crucial : la suspension temporaire des motions et pétitions.
Cette mesure, proposée sous forme de moratoire, vise à apaiser les tensions internes, éviter les blocages et faciliter un cadre de travail serein entre les institutions.
Bien que sensible, cette décision s’inscrit dans une logique de stabilisation institutionnelle et de cohésion politique.
Contrôle parlementaire : un outil de gouvernance rappelé
Le Bureau de l’Assemblée a insisté sur le caractère constitutionnel du contrôle parlementaire, rappelant qu’il s’agit d’un mécanisme normal de suivi de l’action gouvernementale, et non d’un instrument de confrontation.
La question de la commission d’enquête en cours a été abordée, avec la volonté affirmée de garantir un contrôle responsable et équilibré.
Les grands projets structurants de la province ont été évoqués, mais faute de temps, ce point a été reporté à une prochaine rencontre. Les deux parties souhaitent aborder cette matière avec plus de profondeur et de clarté.
En définitive, cette réunion interinstitutionnelle marque un retour à la cohésion, au dialogue et à la responsabilité partagée.
En réaffirmant leur volonté commune de travailler ensemble, le Gouverneur Bilolo et le Bureau de l’Assemblée provinciale posent les bases d’une gouvernance apaisée et orientée vers les priorités de développement du Kongo Central.
La médiation américaine veut parer au plus pressé dans le processus de paix entre Kinshasa et Kigali. Washington entend peser de tout son poids pour imposer la paix à cette date entre les deux pays pour la partie orientale de la République Démocratique du Congo.
De ce fait, les Présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda sont attendus à Washington le 4 décembre prochain pour un sommet décisif. L’objectif affiché : sceller un accord de paix mettant fin aux hostilités et aux tensions diplomatiques croissantes entre Kinshasa et Kigali après plusieurs rounds de négociations.
Cette rencontre intervient dans un climat particulièrement tendu. Depuis 2021, les relations entre la RDC et le Rwanda sont au point mort, Kinshasa accusant ouvertement Kigali de soutenir la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), une accusation toujours niée par le Rwanda. Ces tensions diplomatiques ont exacerbé la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, où les groupes armés prolifèrent et où le M23 continue de contrôler de vastes territoires, semant la désolation et déplaçant des centaines de milliers de civils.
Cependant, consentir à une signature d’accord pendant que les rebelles du M23 occupent encore des zones stratégiques dans le Nord-Kivu est diversement interprété par une certaine opinion. D’ici décembre, on croit savoir que les USA s’attèleront à exiger un retrait immédiat des troupes rwandaise de la RDC.
Entretemps, Paul Kagame accuse, pour sa part, la RDC de retarder la signature par les Chefs d'Etat d'un accord de paix. Les deux pays avaient conclu un accord de paix fin juin à Washington, et les autorités congolaises et le M23 avaient signé en juillet à Doha une déclaration de principe en faveur d'un "cessez-le-feu permanent".
Pour Kagame, ce qui retarde cette signature n'a rien à voir avec le Rwanda, avant de poursuivre que le jour suivant la signature de l'accord de paix en juin par les ministres des Affaires étrangères rwandais et congolais, la RDC a ainsi "fixé des conditions différentes de ce qui avait été convenu à Washington. Et de conclure : "C'est donc cela qui retarde les choses" en ajoutant : "Je ne suis pas sûr que nous allons nous rencontrer à Washington" début décembre. Nous devons attendre et continuer d'espérer".
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé à Belgrade, en Serbie, depuis hier, jeudi 27 novembre 2025, à l’invitation de son homologue serbe, Aleksandar Vučić, pour une visite d’Etat de trois jours. Le Président de la République est accompagné de la Distinguée Première Dame, Madame Denise Nyakeru Tshisekedi.
À son arrivée, le couple présidentiel a été accueilli par M. Ivica Dacic, vice-Premier ministre et ministre serbe de l’Intérieur ainsi qu’une délégation des officiels congolais.
Cette visite s’inscrit dans le prolongement de la rencontre que le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avait eu avec le Président Aleksandar Vučić lors de la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations unies, à New-York, en septembre 2024, au cours de laquelle les deux hautes personnalités avaient réaffirmé leur engagement à approfondir les relations d’amitié et de coopération qui lient leurs pays sur des questions d’intérêt commun.
À l'issue de ce déplacement, une série des protocoles d’accord sera signée dans divers domaines, tels que l’éducation, l’agriculture, les sports, les mines ainsi que la coopération en matière de lutte contre la criminalité et le blanchiment des capitaux.
Un entretien en tête-à-tête est prévu ce vendredi 28 novembre, au Palais de Serbie, entre les deux chefs d’Etat avant la tenue d'une séance de travail élargie à leurs délégations respectives. Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s'entretiendra également avec les responsables du parlement serbe afin de sceller les relations historiques qui unissent les deux peuples depuis l'époque du Mouvement des Non-Alignés.