Maître Samuel Mbemba Kabuya participe à New York, aux États-Unis d'Amérique, du 7 au 9 juillet, à l’Assemblée générale extraordinaire des États parties sur les amendements de Kampala, dans l’objectif de rendre la Cour Pénale Internationale compétente pour réprimer les États et les individus auteurs de crimes d’agression.
Dans son intervention lors de l'ouverture des assises, à la plénière, le Ministre de la Justice ad interim a rappelé que la CPI est actuellement compétente pour les crimes qui sont les conséquences du crime d’agression. Le génocide, le crime de guerre et le crime contre l’humanité sont souvent commis à l’occasion d’une agression.
Pour lui, il ne peut plus y avoir d’impunité devant la CPI pour le crime d’agression. D'où l'urgence pour la Cour Pénale Internationale d'être compétente pour ce crime.
Devant la presse, il a fait connaître la position de la RDC qu'il tient à défendre.
« Nous sommes aux Nations unies, ici à New York, dans le cadre de l'Assemblée générale extraordinaire des États parties de la CPI pour traiter des amendements de Kampala en rapport avec le crime d’agression.
La position de la République démocratique du Congo est connue et c'est ce que nous avons fait savoir ici. C’est que la CPI est actuellement compétente pour le crime de génocide, le crime de guerre et le crime contre l’humanité, qui sont des crimes résultant du crime d’agression. Donc il est important que la CPI soit aussi compétente à l’égard du crime d’agression. Nous avons donc donné cette position de la République démocratique du Congo et nous travaillons dans ce sens-là pour que cela arrive », a-t-il fait savoir, avant d’ajouter :
« Comme nous l’avons dit au début, nous irons partout où il sera question de paix, de sécurité et de justice pour notre pays », a-t-il fait savoir.
Me Samuel MBEMBA a saisi cette occasion pour louer le nationalisme sincère du président de la République, qui entraîne le changement à tous les niveaux et permet à la RDC de remporter victoire sur victoire.
« La République démocratique du Congo avait besoin d’un président sincèrement nationaliste comme le président Félix Tshisekedi, ainsi que Madame Judith Suminwa, notre cheffe du gouvernement. Et donc, c’est sous la vision du chef de l’État que nous traitons tous ces dossiers », a-t-il conclu.
Il y a lieu de noter que si la CPI se rendait compétente pour le crime d’agression, cela ouvrirait une porte pour la poursuite des États et individus qui agressent constamment la RDC.
Ce mardi 8 juillet 2025, dans ses bureaux situés à la Gombe, Tryphon Kin-kiey Mulumba, Président du Conseil d’Administration de la Régie des Voies Aériennes (RVA), a chaleureusement accordé une audience au Gouverneur du Sankuru, Victor Kitenge Kanyama, en séjour à Kinshasa. Au menu de cette rencontre combien solennelle, les défis d’amélioration et de construction des infrastructures aéroportuaires dans la province natale de Lumumba. Au sortir des échanges, le Gouverneur Victor Kitenge Kanyama a sonné le tocsin autour des difficultés croissantes que connait son entité, en dépit de tous les enjeux liés à sa position géographique.
‘’ Le constat aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas d’aéroports dans le Sankuru. Cela contraste, justement, avec cette position géographique qui fait que le Sankuru est au cœur de la République démocratique du Congo. C’est incompréhensible qu’il n’ait pas d’aéroports pour accueillir de gros porteurs, des avions. Nous avons fait ce déplacement pour rencontrer l’autorité technique attitrée qui s’occupe de ces genres de questions’’, a déclaré le Gouverneur Victor Kitenge, face à la presse. Toutefois, il s’est dit encouragé et, en même temps, réconforté, après sa visite stratégique auprès du Président du Conseil d’Administration de la RVA, dont il a, du reste, lui-même, apprécié la marque d’hospitalité, d’attention et de responsabilité. ‘’Je peux vous assurer que la réunion a été fructueuse. Maintenant, il faut faire le suivi, savoir avec la RVA ce qui sera possible d’être fait. A Lodja, les travaux ont commencé. Mais, ils sont en train de piétiner. J’en profite d’ailleurs pour remercier le Président de la République pour le projet de la modernisation de l’aéroport de Lodja, dont le financement à ce stade piétine encore. Mais, il y a d’autres aérodromes. Il y a Lusambo, il y a Tshumbe. A l’aérodrome de Lusambo, la piste ne peut pas accueillir de gros porteurs. C’est un besoin réel. C’est pourquoi, je suis venu dire à Monsieur le Président du Conseil d’Administration ainsi qu’à ceux qui l’ont accompagné, nos problèmes’’, a-t-il ajouté, dans un parler plein d’espoir.
Depuis un moment, M. Tryphon Kin-kiey Mulumba affiche une forte détermination pour la modernisation et la construction des aéroports en RDC. A Kinshasa, comme en provinces, il a multiplié des actions de terrain, sensibilisant à la gestion responsable de ce qui représentent, selon lui, les portes d’entrée d’un pays ou d’une entité donnée. Lors de sa rencontre avec le Gouverneur Victor Kitenge Kanyama, il a, justement, souligné, de la manière la plus ferme, son engagement à renforcer ses efforts pour donner une suite favorable par rapport aux besoins précis de la province du Sankuru.
Des firmes favorables pour relever les défis sectoriels
‘’Nous remercions beaucoup l’autorité du Sankuru qui nous a rendu visite ici au Conseil d’administration. Je me suis fait accompagner d’un membre de la Direction Générale. Le Sankuru est au cœur et au centre du pays. Malheureusement, cette province souffre d’absence d’infrastructures aéroportuaires. Il y a des aérodromes qui ne sont pas en état de fonctionner, qui ne reçoivent pas d’avions. Nous étions en train de réfléchir sur ces problèmes. Nous avons reçu cette interpellation du Gouverneur. Dans le cadre du Conseil d’administration, nous allons pouvoir réfléchir. Il y a beaucoup de firmes qui sont prêtes à ériger des infrastructures aéroportuaires. Mais, le problème, c’est la demande. Il ne s’agit pas seulement d’aller construire quelque chose pour qu’il soit un éléphant blanc. Il faut bien que cela serve à quelque chose. On a vu certains aéroports où il n’y a pas de passagers. Ça ne peut pas être le cas pour le Sankuru, une province qui a une élite importante. Nous allons pouvoir mettre les machines en marche pour mieux comprendre la situation’’, a rassuré, lui aussi, face à la presse, au terme des échanges engagés avec le premier citoyen sankurois.
L’accord de paix signé le 27 juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda soulève à l’intérieur du pays des sentiments controversés au niveau tant de la classe politique que de la population elle-même. Les deux catégories se posant légitimement la question de savoir si la fin de la guerre est à l’horizon ou s’il s’agit d’un nouveau camouflet qui serait cette fois la base de la balkanisation ou de l’éclatement pur et simple de notre pays.
En effet, eu égard aux massacres et aux différents désastres perpétrés à l’Est de la République Démocratique du Congo à la suite de l’agression rwandaise, un bon nombre de congolais dans leurs diversités sont sceptiques de croire à la bonne foi du Rwanda d’une part et d’autre part au retour effectif de la paix du fait de l’accord intervenu à Washington le 27 juin 2025.
Il nous revient de rappeler que suivant la convention de Genève 1969 en son article 2, un accord est « un engagement écrit entre sujets de droit international, principalement les États et parfois les organisations internationales, par lequel ils s’engagent volontairement à respecter certaines obligations juridiques ». C’est le cas en ce qui concerne l’accord sous examen entre la RD Congo et le Rwanda. Aussi du point de vue doctrinal, Si un accord de paix interne est signé sous l’égide de la communauté internationale, il peut être doté d’une valeur quasi-internationale, même s’il s’agit d’un accord (convention, protocole etc.…) entre un Etat et un groupe armé.
Par ailleurs, nous devrions noter également qu’au niveau international, un accord n’est jamais parfait, parce que d’un côté il est rare qu’il puisse résoudre tous les aspects du problème qui divisent les parties et d’autre part, il peut faire jaillir des faiblesses assez significatives par rapport à son application sur terrain.
-En ce qui concerne la situation de quelques accords portant sur la paix en Afrique, nous pouvons nous référer à titre illustratif aux six cas précis dont l’application a été soit appréciable soit non satisfaisante.
Les trois premiers exemples peuvent être considérés parmi les modèles d’accord à effets positifs dans le domaine de la paix et de la sécurité en Afrique.
L’accord de Dakar signé entre le Tchad et le Soudan en 2008, et dont l’objet était de mettre fin au soutien mutuel à des groupes rebelles, avait abouti à un cessez le feu et une reprise des relations diplomatiques, ainsi qu’à une réduction notable des incidents frontaliers. Le conflit indirect avait été donc désamorcé et la coopération sécuritaire avait été restaurée.
L’accord de Maputo de 1992 entre le gouvernement du Mozambique et le RENAMO, groupe rebelle soutenu à l’origine par la Rhodésie (Zimbabwe) et l’Afrique du Sud avait abouti à la fin de la guerre civile au Mozambique.
L’accord de Juba entre l’Ouganda et le Soudan de 2006 avait pour objectif de mettre un terme au soutien présumé du Soudan au groupe rebelle ougandais LRA. Il a permis la cessation du soutien du Soudan aux LRA et une diminution drastique des activités des rebelles LRA ayant perdu leur base arrière au Soudan.
Ces trois différents accords signés par les belligérants sous l’égide de la communauté internationale avait mis fin, comme nous venons de le souligner à ces différentes crises. Et leurs effets positifs sont demeurés incontestables jusqu’à ce jour.
Par contre, les trois accords ci-dessous font partie de ceux qui n’ont pas abouti à des résultats satisfaisants.
L’accord de paix d’Alger entre l’Erythrée et l’Ethiopie de 2000 qui devait mettre fin à des guerres des frontières entre 1998 et 2000, prévoyait une démarcation claire de la frontière. Mais l’Éthiopie avait refusé d’appliquer certaines décisions de la commission de délimitation, notamment sur la ville de Badmé, ce qui avait gelé la paix pendant près de deux décennies. Ce n’est qu’en 2018 que les deux États ont officiellement normalisé leurs relations (Accord d’Asmara). L'accord de 2000 a été donc inefficace pendant près de 18 ans.
Quant à l’accord de Syrte de 2007 entre la RCA et le Soudan, il était censé résoudre le conflit frontalier et mettre fin au soutien présumé du Soudan aux groupes rebelles centrafricains. Mais la signature de cet accord avec la médiation libyenne n’avait pas empêché les affrontements et les flux d’armes dans la région. Les violations multiples ont conduit à une dégradation du processus de paix.
Et enfin, l’accord d’Arusha de 1993 entre le gouvernement hutu rwandais et le Front Patriotique Rwandais (FPR) dont le but était d’intégrer les forces du FPR dans l’armée et au gouvernement n’avait pas été appliqué suite au crash qui a couté la vie au Président rwandais Juvénal Habyarimana et son homologue burundais Cyprien Ntaryamira. Dès lors le processus de paix au Rwanda avait volé en éclat.
Ces différents exemples nous indiquent qu’ayant évolué dans un sens ou dans l’autre font clairement ressortir la délicatesse des accords qui sont négociés et signés au niveau international. Le mérite est de le savoir en vue de prendre des précautions nécessaires pour protéger les intérêts de son propre pays.
A présent, qu’en est-il en ce qui concerne la réussite de l’accord entre la RD Congo et le Rwanda. Faut-il être pessimiste et verser vers le découragement ou devons-nous considérer que la paix est effectivement à la portée du Peuple congolais et de ses dirigeants.
Suivant le contenu de l’accord signé par les deux parties, nous pouvons relever de part et d’autre, les points saillants ci-après. Du côté rwandais, leur demande principale porte sur la neutralisation des forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui seraient encore actif sur le territoire congolais. A ce sujet, le Rwanda clame tout haut que l’application de l’accord de paix dépend de cette condition et certains observateurs congolais s’accrochent également à ce niveau pour prétendre que le Congo serait roulé dans la farine parce qu’il s’agirait à travers cette conditionnalité, d’un prétexte justifiant la poursuite de l’occupation rwandaise d’une partie de notre pays. D’autre part, du côté congolais, les acquis essentiels couvrent le désengagement des forces rwandaises sur le sol congolais, l’affirmation de la souveraineté de la RDC, ainsi que le respect de l’intégrité du territoire national. De même, en commun, les deux parties conviennent de la prohibition de tout soutien à des groupes armés.
A cet égard, nous devrions reconnaitre que la signature de cet accord est véritablement un succès et un pas en avant vers le retour de la paix en RDC, tel que souhaité par l’ensemble de notre peuple. Ainsi donc, les critiques positives ne sont pas mauvaises dans une aire de démocratie. Mais la reconnaissance de la bravoure et du patriotisme de certains d’entre nous devrait être mis en exergue. Aussi l’occasion est indiquée pour féliciter la ministre congolaise des affaires étrangères Thérèse KAYIKWAMBA WAGNER, ainsi que le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi pour sa forte détermination à ramener la paix et à convaincre la communauté internationale sur le plan diplomatique.
-En ce qui concerne la réussite proprement-dit des accords.
Nous devrions avoir en mémoire et pour convaincre les esprits dubitatifs que le droit international est un droit imparfait contrairement au droit interne. Et les accords signés au niveau international, ne devrait pas être considéré comme une sinécure.
Par sa nature, tout accord qui doit s’imposer à tous devrait bénéficier des mesures d’accompagnement au niveau juridique, politique, et même institutionnel. Dans le cas l’accord Congolo – rwandais signé à Washington le 27 juin 2025, il faut d’abord tenir compte des mécanismes qui existent et qui consolident le respect de l’accord par les deux parties.
En premier lieu, il s’agit de la résolution 2773 du conseil de sécurité (21 février 2025) qui impose des obligations aux parties. En effet, cette résolution demande en particulier « à la Force de défense rwandaise de cesser de soutenir le M23 et de se retirer immédiatement du territoire de la République démocratique du Congo, sans conditions préalables». Il est donc faux de croire que l’accord aurait bradé la valeur de cette résolution compte tenu de la hiérarchie des instruments juridiques sur le plan international.
Il ne faut surtout pas oublier que du point de vue de la charte des nations unies, particulièrement à ses articles 39 à 42, la responsabilité de la paix, et surtout lorsqu’il y a rupture de celle-ci, incombe au conseil de sécurité des nations unies. Ainsi donc, les congolais devraient enlever toute inquiétude par rapport à l’application de l’accord.
Le second mécanisme favorisant la consolidation de l’accord dans le cas d’espèce, constitue le parrainage des Etats-Unis d’Amérique. En effet, même s’ils ne sont pas signataire de l’accord, les USA apportent bel et bien leur caution morale et politique pour la réussite de toutes les négociations entre la RDC et le Rwanda. Nous devrions rappeler à l’opinion que dans l’histoire, les Etats-Unis d’Amérique étaient la première puissance au monde à reconnaitre l’Etat indépendant du Congo (EIC) le 22 avril 1884, à obliger le Roi Leopold II à céder l’EIC à la Belgique en 1908, et lorsqu’il fallait appuyer l’indépendance du Congo vis-à-vis de la Belgique en 1959/1960, les Etats-Unis ont joué un rôle important.
Au-delà de ces mécanismes internationaux, l’accord entre le Congo et le Rwanda, comme du reste n’importe quel autre accord, doit être accompagné et consolidé par des dispositions internes à notre pays. Il s’agit premièrement pour les dirigeants de notre pays, de réorganiser l’armée congolaise, de former ses hommes, de les équiper et de les motiver. Il faut surtout souligner à l’attention de nous tous que le monde moderne depuis un certain nombre d’année, tout en se référant aux dispositions juridiques formulées par les Etats à travers particulièrement le pacte de la Société des Nations (SDN) et par la suite la charte des nations unies, fonctionne sur base du principe des rapports de forces. Il faudrait pour cela examiner ce qui passe entre la Russie et l’Ukraine, Entre Israël et la Palestine, et tout dernièrement, la courte crise entre l’Iran et Israël. En outre, il y a lieu de penser à reformer notre administration publique, en y dénichant de manière approprié tous les suspects qui y sont infiltrés et de faire de cet outil le socle de la bonne gouvernance en RDC.
Nous devons reconnaitre, que le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi a depuis qu’il a accédé au pouvoir en 2019, jeté les vrais jalons pour la reconstruction de la République démocratique du Congo en vue de la défense de la Patrie et l’amélioration de la qualité de vie de tous les Congolais. C’est pourquoi, il mérite l’encouragement de tous au lieu des critiques souvent sans fondement.
Main dans la main, tous les congolais derrière le commandant en Chef, nous allons sécuriser notre beau pays et le conduire vers son émergence.
TUNDA YA KASENDE Célestin, PhD
Professeur et chercheur en Droit international et en Géopolitique.
TUNDA NGIEFU Yves,
Spécialiste en Finance d’Entreprise et en Droit Public Economique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Ce que vous venez de réaliser dépasse l’entendement des incrédules parce que c’est Dieu qui vous a missionné, comme nouveau Moïse, pour la pacification de l’Humanité, en mettant hors d’état de nuire tous les dirigeants des Etats-voyous. En tant que vrais Patriotes, aux côtés de notre formidable Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous ne savons pas combien vous remercier. Ce qui est vrai c’est que, par ce temps, Jésus-Christ se glorifie dans le monde à travers votre personne. Et nous pensons que si jusqu’ici il n’y a jamais eu la canonisation d’un Chef d’Etat, vous pourriez être le premier à briser le mythe. Nous rêvons de serrer, un jour votre main bénie, qui sert l’humanité en apposant des milliers des signatures au bras de décisions salutaires’’, déclare, dans une correspondance adressée à Donal Trump, via l’Ambassade USA à Kinshasa, Léonard Nsuabua, Président du Conseil des Fondateurs de l’Alliance des Démocrates Congolais (ADECO), parti politique fondé par la Patriarche Jonas Mukamba Kadiata-Nzemba.
ALLIANCE DES DEMOCRATES CONGOLAIS
« ADECO »
Le Président national
Téléphone : +243 820891060 ; Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Kinshasa le 1èr juillet 2025
N.Réf. :01-07/ADECO/CF/PN/LNK/2025
TRANSMIS Copie pour information :
- A son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat (avec l’expression de nos Hommages les plus déférents) /Palais de la Nation
- A l’Honorable Sénateur Jonas MUKAMBA Kadiata Nzemba, père Fondateur de l’Alliance des Démocrates Congolais, « ADECO » C/o ADECO
(Tous) à Kinshasa-Gombe
Concerne : Remerciements des Patriotes Congolais à l’Administration Trump
A son Excellence Monsieur Donald Trump, Président des Etats-Unis d’Amérique/Maison Blanche 1600 Pennsylvania Avenue NW Washington, DC 20500/ETATS-UNIS
Excellence Monsieur le Président,
Nous avons un grand honneur de vous adresser la présente afin de témoigner de la gratitude des Patriotes Congolais à l’égard de votre Administration et ce, suite à votre noble implication dans les accords de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda.
Ce que vous venez de réaliser dépasse l’entendement des incrédules parce que c’est Dieu qui vous a missionné, comme nouveau Moïse, pour la pacification de l’Humanité, en mettant hors d’état de nuire tous les dirigeants des Etats-voyous.
En tant que vrais Patriotes, aux côtés de notre formidable Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous ne savons pas combien vous remercier. Ce qui est vrai c’est que, par ce temps, Jésus-Christ se glorifie dans le monde à travers votre personne. Et nous pensons que si jusqu’ici il n’y a jamais eu la canonisation d’un Chef d’Etat, vous pourriez être le premier à briser le mythe.
Nous rêvons de serrer, un jour votre main bénie, qui sert l’humanité en apposant des milliers des signatures au bras de décisions salutaires.
L’Alliance des Démocrates Congolais, « ADECO », que nous avons l’honneur de diriger, est un parti politique qui prône le Nationalisme Républicain (articles 5 de ses statuts)
Notre cher parti est actuellement présenté au sein du Parlement de La République Démocratique du Congo par son père-Fondateur, l’honorable Sénateur Jonas MUKAMBA Kadiata Nzemba, un homme intègre qui sert la Nation depuis 1954 et qui, à plus de 95 ans, est le plus vieux politicien actif et lucide en Afrique et dans le monde entier.
L’ADECO s’engage à vulgariser toutes vos bonnes actions en faveur de la Nation Congolaise afin de préserver, de génération en générations, les précieux acquis qui seront sanctionnés bientôt par deal historique.
Emballés dans l’espérance de vivre encore et encore dans les meilleures choses entre votre Administration et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, nous vous prions de bien vouloir agréer, Excellence Monsieur le Président, l’expression de nos très hautes considérations.
Dans un communiqué de presse, dont une copié a été interceptée hier, lundi 7 juillet 2025, sur la toile, Journaliste en Danger (JED) exprime sa satisfaction sur l’Accord de paix signé, sous la médiation américaine, le 27 juin 2025, entre la RDC et le Rwanda. Pour cette ASBL, réputée pour son rôle prépondérant dans la défense des droits des professionnels des médias, l’accord de Washington ouvre une perspective de paix et de sécurité après plus de trois décennies de guerre dans l’Est du territoire congolais. Plus loin, dans son message, JED souligne la responsabilité de la presse comme un levier capable d’accompagner efficacement cette dynamique de changement et progrès. ‘’Journaliste en danger (JED), en appelle au gouvernement congolais, à travers le mécanisme ad hoc de suivi, d’assurer un engagement stratégique des médias dans la mise en œuvre de l’Accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda. JED demande également aux professionnels des médias d’afficher leur détermination à travailler dans le sens de la construction de la paix, par la mise en œuvre des pratiques professionnelles rigoureuses et responsables. Nul, n’est en meilleure position que les médias, pour susciter une appropriation par différentes catégories d’acteurs qui constituent leur audience, des efforts de paix en cours. A cet égard, JED se propose d’organiser un important Forum sur le rôle et l’engagement des médias dans l’Accord de paix de Washington, où sera adopté un Plan d’actions et des propositions d’appuis nécessaires pour aider les médias congolais à couvrir de manière professionnelle les enjeux nationaux et régionaux de paix, de sécurité et de réconciliation nationales qui se profilent dans le pays et dans toute la région des Grands lacs’’, souligne, dans son communiqué, Journaliste en Danger, qui porte la signature de son Secrétaire Général, Tshivis Tshivuadi.
JOURNALISTE EN DANGER (JED) APPELLE A LA MOBILISATION DES MEDIAS POUR ASSURER LE SUIVI DE L’ACCORD DE PAIX ENTRE LA RDC ET LE RWANDA
Journaliste en danger (JED), agissant dans le cadre de ses missions de défense de la liberté de la presse et du droit à l’information en RDC, a suivi avec grand intérêt la signature, le 27 juin 2025 à Washington, de l’Accord de paix entre la RDC et le Rwanda sous la médiation du gouvernement des Etats Unis d’Amérique.
JED salue cet Accord qui ouvre une perspective de paix et de sécurité pour la RDC après plus de trois décennies de guerre à l’Est du pays, qui ont fait des millions de morts, des milliers des personnes déplacées internes ; occasionné le pillage des ressources et la destruction des infrastructures, y compris les installations des médias qui ont été attaquées, des médias saccagés et réduits au silence ; et beaucoup de journalistes tués, ou contraints d’abandonner leur métier pour leur sécurité.
Sur le plan politique, cet Accord se fixe pour objectifs, notamment de : « Rétablir un climat de confiance entre la RDC et le Rwanda ; créer un environnement sûr et sécurisé favorisant la reprise des activités socio-économiques ; assurer une paix et une stabilité durables dans la région où les droits de l’homme sont respectés ; mettre fin à des discours de haine et des attaques verbales ».
Au regard de ces objectifs, Journaliste en danger (JED) tient à attirer l’attention de toutes les parties prenantes à cet Accord sur les rôles que les journalistes et professionnels des médias sont appelés à jouer dans ce nouveau contexte. Mais surtout sur l’engagement des médias congolais, dans les dynamiques de construction de la paix.
En effet, après des décennies de guerre et de violence, et au cours desquelles, tant d’efforts et des processus de paix ont été voués à l’échec, un retour durable à la paix, à la stabilité et au « savoir revivre ensemble » ne saurait se limiter à un Accord entre belligérants.
Au-delà de la controverse qui peut entourer la signature de l’Accord de Washington, le succès de sa mise en œuvre nécessite une adhésion de ces hommes et ces femmes meurtris et traumatisés par ces années de guerre, à un projet de réconciliation auquel chacun puisse croire et aspirer. C’est ici que le rôle des médias devient déterminant. Autant les médias ont le pouvoir, en période de conflit latent ou ouvert, d’exacerber les tensions, qui conduisent à toutes les formes de violence ; autant, ils ont aussi le pouvoir de contribuer à maintenir le calme en période de trouble, de préserver ou de restaurer la possibilité d’un dialogue entre les parties engagées dans le conflit, voire même de se constituer en plateformes où peuvent être débattus tous les points des désaccords ou les zones d’ombres qui entourent certaines dispositions.
Dès lors, Il paraît effectivement fondamental, que la presse congolaise dans sa diversité puisse accompagner tous les dispositifs mis en place par l’Accord de paix de Washington, pour un retour à la paix et à la stabilité, en disposant de suffisamment d'éléments, pour informer le public sur les débats qui ont été menés dans des rencontres au sommets, afin de pouvoir suivre la mise en application de leurs recommandations.
Ce sont les Journalistes qui ont le pouvoir de relayer ces négociations auprès des populations de base, de leur en faire saisir tous les enjeux, de leur permettre d’établir tous les liens voulus entre leurs préoccupations quotidiennes d’une part et les enjeux négociés d’un retour à la paix d’autre part, et ainsi de mobiliser tous leur soutien à ces efforts diplomatiques.
Journaliste en danger (JED), en appelle au gouvernement congolais, à travers le mécanisme ad hoc de suivi, d’assurer un engagement stratégique des médias dans la mise en œuvre de l’Accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda.
JED demande également aux professionnels des médias d’afficher leur détermination à travailler dans le sens de la construction de la paix, par la mise en œuvre des pratiques professionnelles rigoureuses et responsables. Nul, n’est en meilleure position que les médias, pour susciter une appropriation par différentes catégories d’acteurs qui constituent leur audience, des efforts de paix en cours.
A cet égard, JED se propose d’organiser un important Forum sur le rôle et l’engagement des médias dans l’Accord de paix de Washington, où sera adopté un Plan d’actions et des propositions d’appuis nécessaires pour aider les médias congolais à couvrir de manière professionnelle les enjeux nationaux et régionaux de paix, de sécurité et de réconciliation nationales qui se profilent dans le pays et dans toute la région des Grands lacs.
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C’est une détermination affirmée. Depuis quelque temps, le Ministre ad intérim de la Justice et Garde des sceaux, Samuel Mbemba Kabuya, entreprend des séances de travail avec les différentes compositions de son portefeuille. Après avoir conféré avec les magistrats à travers leurs différents syndicats, ce vendredi 4 juillet 2025, il a convié les chefs religieux pour une séance de travail autour de l’exercice des cultes en République Démocratique du Congo. Mais il était surtout question de recueillir les avis des confessions religieuses.
Le premier groupe reçu est celui qui a été conduit par le bishop Bravo qui, au sortir de l’audience, s’est exprimé en ces termes : « il nous a dit que le ministère avait entrepris des réformes. Il était question que les confessions émettent leurs avis autour du processus d’acquisition du passeport diplomatique. Il s’agissait aussi du F92 supprimé qui sera remplacé par un récépissé pour chaque dossier déposé et en rapport avec le permis des cultes, on a discuté de la manière dont cela devait se faire, ce que les confessions religieuses attendent de lui, ce qu’elles peuvent proposer pour améliorer les rapports avec la tutelle. Pour ce qui est de l’identification, il a été clairement dit que pour qu’une église existe, elle doit avoir une personnalité juridique », a dit le bishop avant de
rappeler à toutes les associations confessionnelles que les réformes engagées se poursuivent. « On est en train de terminer la phase pilote, bientôt on va entamer l’étape de contrôle. Il ne faut pas que les gens négligent ce qu’ils ont commencé à faire pour obtenir leur agrément », a-t-il conclu.
Le deuxième groupe est celui conduit par le pasteur Emmanuel Kazadi. Après échanges avec le Ministre, le pasteur a déclaré : « Ce qui a été fait dans l’analyse, c’est qu’il y a des aspects qui ont été définis lors des états généraux en termes de réformes, et qui sont en train d’être mis en place pour l’intérêt des confessions religieuses et pour l’intérêt du gouvernement. Nous sommes satisfaits de ces échanges parce que faire une évaluation à ce stade montre d’abord l’intérêt que le Gouvernement attache au secteur des cultes dans notre pays».
Et puis, le Ministre Samuel Mbemba s'est entretenu avec l’évêque général Albert Kankienza Mwana Mbo.
A en croire l’évêque général, le Ministre l’a reçu pour recueillir son avis sur les réformes engagées, les résultats de toutes ces réformes.
Enfin, la série d’audiences s’est clôturée avec l’évêque supérieur Israël Dodo Kamba qui a clairement dit que les échanges ont tourné autour des questions qui concernent les confessions religieuses.
« ça été une sorte de consultation par rapport à l’élan que le ministre a déjà pris. En fait, le ministre voulait savoir comment nous fonctionnons et sur base de ces avis, il cherche à savoir comment orienter sa politique. Nous sommes régis par des lois du pays, et le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a la tutelle des confessions religieuses et églises. Il est donc de notre devoir d’approcher le ministère de la Justice et d’avoir tous les documents nécessaires à notre fonctionnement. C’est bien de ne pas seulement s’attarder sur la spiritualité, mais surtout de se conférer aux normes », a indiqué l’évêque supérieur Dodo Kamba.
Il sied de noter que d'autres pasteurs et chefs religieux ont été reçus par la suite. Notamment l'évêque Pascal Mukuna.
Il s’agit d’une exhortation supplémentaire visant à cimenter la cohésion nationale et l’unité des congolais autour d’un idéal de paix, de vivre ensemble, et de l’intérêt général. Pour Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, le renouveau de la RD. Congo, l’amélioration de sa situation globale actuelle, y compris la résolution de la crise sécuritaire dans sa partie Est, reste largement possible avec la détermination que ne cesse de manifester Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. Dans son intervention, hier, lundi 7 juillet 2025, sur les ondes de la Radio Okapi, le Porte-parole du Gouvernement a, une fois de plus, insisté sur la mobilisation générale autour des efforts diplomatiques du Chef de l’Etat, mettant en avant l’importance de l’accord de paix signé à Washington par la RDC et le Rwanda. Pour le Ministre Patrick Muyaya Katembwe, l’heure n’est pas propice pour la manipulation, l’intoxication ou encore la polémique autour d’une démarche courageuse qui, loin des voix incrédules, plante le décor d’un avenir durable dans la sous-région.
‘’On a dit, dans les 80 jours, il y aura un accord qui apportera les détails. Ce que je vous donne comme garantie, c’est que le Président de la République s’est engagé à ce qu’aucune ressource, d’aucune manière, de notre pays, ne puisse être bradée. Je comprends bien le scepticisme des uns et des autres. Mais, je vous ai donné l’exemple du Grand Katanga avec le deal du siècle. Comment le contrat a été renégocié. Aujourd’hui, on a des rocades. Il faut considérer que c’est la même trame. Dans le deal, tel qu’il a été conclu à l’époque, on n’aurait pas eu ces rocades. C’est parce que, justement, le Président de la République a voulu s’assurer que les intérêts des congolais sont garantis, que les chinois sont revenus à table. Ce n’était pas facile. Mais, on a obtenu ce qu’on a pu. Ce qui viendra pour l’Est de la RDC se fera aussi dans des conditions de transparence. On va s’assurer que les congolais soient d’abord les premiers qui en tirent profit et que les pays de la sous-région voient quelles opportunités ils peuvent tirer dans ce qui va se faire comme investissement’’, a communiqué Patrick Muyaya, dans son intervention.
Dans son élan, le Porte-parole du Gouvernement a soutenu la nécessité d’une appropriation collective, à l’échelle nationale, de l’acte d’engagement de Washington pour barrer la route aux spéculations.
‘’De toute évidence, il n’y a pas, dans ce pays, je pense, une institution qui encaisse autant de peines, par rapport aux souffrances des populations, que le Président de la République, ou son Gouvernement. Nous travaillons à apporter des solutions. N’oublions pas que c’est une crise qui dure trente ans avec un recyclage des violences. Il ne faut pas oublier d’où l’on vient. Des progrès, nous en avons enregistrés. Jamais on n’a vu une telle implication du Président américain. L’accord est signé au Département d’Etat. C’est pour vous dire l’importance de notre pays. Nous avons utilisé des leviers à notre disposition. Personne ne peut nous le reprocher. Aujourd’hui, le niveau d’engagement du Président américain, des partenaires africains et qataris, qui est coulé dans l’accord, met en place des mécanismes qui permettent que les uns et les autres ne puissent pas s’écarter de ce qui a été convenu. Quand on signe un accord, cela signifie qu’on l’a analysé de bout en bout. Le scepticisme que les compatriotes ont, nous le partageons à certains égards. Lorsque nous avons suivi la dernière sortie médiatique du Président rwandais, c’est justement la preuve que l’accord ne le met pas dans des conditions confortables. Mais, nous, nous voulons regarder notre part, notre besoin d’aller vers la paix parce qu’il faut être en mesure, très rapidement, de donner des réponses à nos populations qui vivent sous un régime d’occupation qui est barbare et criminel au regard de tout ce que nous enregistrons… Nous travaillons cette fois-ci à apporter des solutions durables. Je pense qu’il est du devoir de tous, au-delà du scepticisme que nous pouvons avoir du fait de l’histoire, du fait du pays avec lequel on a signé l’accord, ce ne serait rien perdre de donner la chance à cette initiative qui vient régler un problème spécifique’’, a recommandé Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias.
Il est arrivé hier, lundi 7 juillet 2025, à Paris en France, pour répondre à une mission importante. Il s’agit bel et bien de Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée nationale, qui a effectué un déplacement stratégique pour participer activement, du 9 au 13 juillet 2025, aux assises de la 50ème session de l’Assemblée Parlement Francophonie. Dès les premières heures de son séjour parisien, le Speaker de la Chambre basse du Parlement congolais a eu des échanges intenses avec le Professeur Emile Ngoyi Kasongo, Ambassadeur de la RDC en France. La 50ème session de l’APF sera un cadre privilégié de dialogue entre délégués francophones qui va se pencher sur des thématiques variées telles que la gouvernance démocratique, la sécurité, l’éducation, le développement durable ainsi que la coopération interparlementaire. Fondée en 1967, l’APF rassemble 95 organisations internationales. Elle a pour missions de promouvoir la langue française, la démocratie, l’Etat de droit, les droits de l’homme, l’éducation et la culture francophone.
‘’Dans la suite de la communication du Président de la République, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement est revenue sur son séjour à Rome en Italie et à Osaka au Japon. Au cours du Sommet conjoint sur le Plan Mattei et Global Gateway, tenu à Rome le 20 juin 2025, elle a présenté l’évolution du développement du Corridor de Lobito qui est un programme structurant autour des minerais critiques, de la création d’emplois et de la construction des infrastructures dans un partenariat gagnant-gagnant. Elle a également présenté le projet d’Inga III pour lequel certains entrepreneurs italiens ont exprimé un grand intérêt. Quant au Japon où il a séjourné du 24 juin au 1er Juillet 2025, sa mission était marquée d’une série d’activités clés, dont le Forum Économique sur les Investissement en RDC, la célébration de la fête de l’indépendance de notre pays organisée par les autorités japonaises, ainsi que plusieurs audiences accordées à diverses personnalités. Elle a notamment eu un échange de haut niveau avec son homologue, le Premier Ministre japonais, Monsieur SHIGERU ISHIBA, autour des enjeux internationaux et aussi de son intérêt à investir dans la chaine de valeur des minerais stratégiques. En marge du Forum économique sur les investissements en RDC, organisé par l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), des contacts stratégiques ont été noués avec des investisseurs japonais. À ce titre, 22 entreprises envisagent de s’implanter en RDC, à la suite de 4 déjà présentes, telle que AML, dont elle a parrainé l’accord de joint-venture conclu avec Kerith Ressources dans le cadre du projet Kivuvu, visant l’exploitation du Manganèse dans la province du Kongo Central’’, renseigne, dans le compte rendu du Conseil des Ministres, tenu en date du vendredi 4 juillet 2025, à la Cité de l’Union Africaine, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias.
COMPTE RENDU DE LA CINQUANTIEME REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES
Vendredi 04 juillet 2025
Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, FélixAntoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a présidé, ce vendredi 04 juillet 2025 à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, la cinquantième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République.
Cinq (05) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
Points d’information ;
Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres ;
IV. Examen et adoption de dossiers ;
V. Examen et adoption de textes.
I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat a porté sur deux (02) points principaux, à savoir :
1. De la résurgence préoccupante de l’épidémie de choléra à Kinshasa
Le Président de la République suit avec la plus grande préoccupation l’évolution de l’épidémie de choléra qui frappe actuellement la ville de Kinshasa, exposant gravement la santé de nos concitoyens, en particulier dans les quartiers les plus défavorisés.
En ces moments de détresse, il a adressé toute sa solidarité aux familles endeuillées ou touchées par la maladie, et il rendu un hommage appuyé au personnel soignant, aux équipes de première ligne et aux agents communautaires qui, avec courage et abnégation, s’emploient à sauver des vies.
Cette flambée épidémique n’est pas seulement une urgence sanitaire. Elle est le symptôme d’un enchaînement de vulnérabilités accumulées : les inondations récentes ont gravement détérioré les infrastructures d’assainissement, contaminé les sources d’eau potable et déplacé des milliers de personnes, les exposant à des conditions de promiscuité et d’insalubrité qui favorisent la propagation du choléra.
Le dernier bulletin épidémiologique fait état d’une progression alarmante.
Rien que pour la semaine du 23 au 29 juin 2025, quatre nouvelles zones de santé ont enregistré des cas de choléra, portant à vingt-cinq (25) le nombre total de zones touchées sur les trente-cinq (35) que compte la capitale.
Nos capacités hospitalières et funéraires sont sous forte tension, et la menace d’une épidémie généralisée, notamment dans les camps de sinistrés, se dessine davantage.
Face à ce tableau préoccupant, le Président de la République a appelé à une mobilisation nationale, lucide et résolue.
Sous la coordination de la Première Ministre, il a instruit le Gouvernement, à travers les Ministères de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, de l’Environnement et Développement Durable, des Ressources Hydrauliques et Electricité, de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale ainsi que celui de la Communication et Médias, en concertation avec son Cabinet et le Gouvernement provincial de Kinshasa, à prendre sans délai les mesures suivantes :
L’activation immédiate du plan de contingence, en associant étroitement la Division provinciale de la santé ;
Le déploiement rapide des équipes médicales, de stocks d’intrants essentiels et de centres de traitement mobiles dans les zones les plus affectées ;
La désinfection systématique des points d’eau, des marchés, des écoles et autres lieux de forte fréquentation ;
La distribution massive d’eau potable, de kits d’hygiène et de produits de traitement de l’eau dans les quartiers vulnérables ;
Le renforcement de la surveillance épidémiologique, du dépistage communautaire et de la communication massive de proximité, afin de sensibiliser les populations, de lutter contre les rumeurs et de favoriser une adhésion collective aux consignes sanitaires ;
La coordination renforcée avec les partenaires techniques et financiers, en particulier l’OMS, l’UNICEF, Médecins Sans Frontières et les agences humanitaires, pour mobiliser un soutien logistique, financier et opérationnel à la hauteur de la gravité de la situation.
Un rapport particulier sur l’évolution de la situation est attendu du Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale.
2. De l’engagement renforcé de la République Démocratique du Congo dans la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits et de la mise en œuvre effective de l’Addendum au Communiqué conjoint de 2019
A ce sujet, le Président de la République a rappelé que les violences sexuelles liées aux conflits continuent de défigurer notre Nation, de briser nos communautés et d’offenser notre humanité. Alors que nous aspirons à une République digne, stable et souveraine, il est impératif de traiter cette tragédie nationale avec la rigueur et l’urgence qu’elle exige.
En 2023, plus de 123.000 cas ont été officiellement recensés, et des milliers d'autres l’ont été depuis par le CICR, Médecins Sans Frontières et les Nations Unies. De 2020 à 2025, des actes de violences sexuelles, souvent perpétrés dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Maniema et Tanganyika, ont été documentés au sein même de nos forces de sécurité : FARDC, PNC et autres services publics.
Ces faits, d’une gravité extrême, engagent désormais la responsabilité du commandement, tant dans l’Armée que dans la police nationale.
Personne ne saurait se dérober aux actes commis sous son autorité. Même les forces Wazalendo doivent recevoir des directives claires à ce sujet.
Le Président de la République a rappelé que la RDC a signé en 2013 un Communiqué conjoint avec les Nations Unies, renforcé en 2019 par un Addendum contraignant. Ces engagements doivent être appliqués sans délai.
A cet effet, il a personnellement échangé avec Madame Pramila Patten, Sous-secrétaire générale de l’ONU, pour établir une feuille de route opérationnelle en lien avec les Ministères concernés. Ainsi, il a instruit formellement les autorités suivantes à mettre en œuvre des actions concrètes, mesurables et irréversibles :
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières : d’exécuter le Plan d’action de la Police Nationale Congolaise, de désigner un point focal, et d’interdire toute promotion d’agents impliqués ;
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants : de réviser le Plan d’action des FARDC, d’exclure tout militaire coupable, de documenter les abus, et de faire signer des engagements aux commandements ;
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie : d’intensifier les démarches pour repositionner notre pays au Conseil de sécurité ;
Le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux : de donner des injonctions des poursuites sans complaisance contre les auteurs, et de proposer les réformes législatives nécessaires ;
La Coordination présidentielle en charge de la jeunesse, des femmes et de la lutte contre la traite : d’assurer le suivi de l’Addendum, produire des rapports périodiques, de renforcer la redevabilité, et d’améliorer l’accessibilité de la ligne verte (122).
Un rapport d’exécution est attendu dans un délai de 30 jours.
Intervention de la Première Ministre :
Dans la suite de la communication du Président de la République, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement est revenue sur son séjour à Rome en Italie et à Osaka au Japon.
Au cours du Sommet conjoint sur le Plan Mattei et Global Gateway, tenu à Rome le 20 juin 2025, elle a présenté l’évolution du développement du Corridor de Lobito qui est un programme structurant autour des minerais critiques, de la création d’emplois et de la construction des infrastructures dans un partenariat gagnant-gagnant.
Elle a également présenté le projet d’Inga III pour lequel certains entrepreneurs italiens ont exprimé un grand intérêt.
Quant au Japon où il a séjourné du 24 juin au 1er Juillet 2025, sa mission était marquée d’une série d’activités clés, dont le Forum Économique sur les Investissement en RDC, la célébration de la fête de l’indépendance de notre pays organisée par les autorités japonaise, ainsi que plusieurs audiences accordées à diverses personnalités.
Elle a notamment eu un échange de haut niveau avec son homologue, le Premier Ministre japonais, Monsieur SHIGERU ISHIBA, autour des enjeux internationaux et aussi de son intérêt à investir dans la chaine de valeur des minerais stratégiques.
En marge du Forum économique sur les investissements en RDC, organisé par l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), des contacts stratégiques ont été noués avec des investisseurs japonais.
À ce titre, 22 entreprises envisagent de s’implanter en RDC, à la suite de 4 déjà présentes, telle que AML, dont elle a parrainé l’accord de joint-venture conclu avec Kerith Ressources dans le cadre du projet Kivuvu, visant l’exploitation du Manganèse dans la province du Kongo Central.
Dans la poursuite des échanges, la Première Ministre a tenu, le 27 juin 2025 à l’Université d’Osaka, un exposé académique sur le thème du « Statut de la jeunesse et des femmes en RDC, valeurs et significations pour les sociétés africaines et japonaises ».
De retour à Kinshasa, elle a présidé, le 03 juillet 2025, la réunion du Comité de Conjoncture Economique Élargie qui a porté sur deux points : (i) l’analyse de la Note de conjoncture économique hebdomadaire (semaine du 23 au 27 juin 2025) et (ii) et les réflexions sur les répercussions potentielles d’un choc exogène sur notre économie nationale.
La Première Ministre a terminé sa communication en félicitant le Président de la République, Chef de l’État, pour son implication personnelle dans la conclusion de l’Accord de Paix avec le Rwanda sous l’égide des États-Unis d’Amérique, ainsi que le Gouvernement Congolais, à travers la Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie, pour le travail remarquable accompli.
Cet accord constitue un jalon déterminant dans le processus de consolidation d’une paix durable, face à une agression qui perdure depuis plus de trois décennies.
Afin d’assurer une communication institutionnelle responsable, cohérente et efficiente, la Première Ministre a instruit pour que toute déclaration relative aux processus de médiation en cours à Doha, au Qatar, ainsi qu’au récent Accord conclu au États-Unis d’Amérique, soit exclusivement assurée par la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie, le Ministre de la Communication, Médias et Porte-parole du Gouvernement, ainsi que la Cellule de Communication de la Présidence.
II. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national.
Au cours de la semaine qui s’achève, l’état d’esprit de la population demeure calme, et a été marqué par :
La satisfaction de la population à la suite de l'adresse à la Nation du Président de la République ;
La satisfaction, aussi bien de la population que de la classe politique, toutes tendances confondues, autour du contenu et des effets de l'accord de paix signé le 27 juin 2025 à Washington entre la RDC et le Rwanda sous l'égide des USA ;
L'exaspération de la population dans les zones occupées par les terroristes RDF/M23AFC à la suite des tueries, atrocités, rafles des jeunes et incendies de villages ;
L'attente de la population des retombées du Forum national sur le droit à la réparation organisé par le Fonds National des Réparations des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et aux crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité (FONAREV), dont le lancement a eu lieu le 1er juillet 2025 au Centre culturel pour l'Afrique centrale par le Chef de l'État.
Sur un autre chapitre, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a indiqué avoir présidé, le mardi 01 juillet 2025, la réunion de sécurité sur la criminalité spécifiquement les braquages, le banditisme urbain et péri-urbain ainsi que le phénomène des coupeurs de routes. Des instructions ont été données, des mesures ont été renforcées et des autorités des services ont été responsabilisées pour mettre fin à ces fléaux.
Revenant sur les pluies diluviennes se sont abattues sur les villes de Kinshasa, de Kalemie et de Fizi, entre avril et juin dernier, provoquant de graves inondations des glissements des terrains et d'autres calamités naturelles, le VicePremier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a précisé qu’il a été mis sur pied, avec la participation des Ministères concernés, le « Plan de Sortie de Crise et de Résilience des Communautés touchées » structuré autour de trois phases principales : la Réponse immédiate et assistance humanitaire, la Réhabilitation et reconstruction et la Prévention et résilience aux inondations.
Ce Plan de sortie de crise est assorti d’un budget nécessitant une coordination multisectorielle et un partenariat entre le Gouvernement, les autorités locales, les ONG, la société civile et les partenaires techniques et financiers. Il vise à permettre le retour des sinistrés dans leurs milieux d’habitation et d’éviter à la République des dépenses supplémentaires considérables.
Le Conseil a pris acte ce rapport.
II.2. Situation sécuritaire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé les membres du Conseil de la situation sécuritaire et des opérations de défense sur terrain.
Dans le Nord-Kivu, les dispositifs des FARDC sont demeurés inchangés, avec la poursuite des opérations conjointes contre les terroristes ADF/MTM, dans la forêt de Manguerejipa en territoire de Lubero. Parallèlement, les FARDC sont restées en alerte face aux tentatives d’attaque de leurs positions par les agresseurs rwandais et leurs alliés.
Dans le Sud-Kivu, les lignes de front sont restées inchangées où les FARDC, appuyées par les VDP loyalistes, opposent une résistance farouche à toutes les tentatives de progression de l’ennemi.
Dans ce contexte, les capacités de surveillance ont été considérablement renforcées sur l'ensemble du territoire concerné. C'est ainsi que la Force aérienne a intercepté et neutralisé un aéronef ennemi alors qu'il tentait d'assurer le ravitaillement des éléments hostiles dans le Territoire de Fizi, particulièrement à Minembwe.
Dans le triangle Kongo Central - Kinshasa - Grand Bandundu, les FARDC poursuivent sans relâche la traque des éléments Mobondo restés hostiles aux initiatives de paix menées dans cette partie du pays. Une avancée significative est observée dans les opérations menées contre cette milice, dont l'impact sur les populations civiles connaît une nette diminution depuis plusieurs semaines.
Dans d’autres provinces, en l'absence des menaces directes avérées dans leurs zones de responsabilité respectives, Commandants des Régions Militaires ont apporté leur appui aux actions menées par la Police Nationale Congolaise (PNC) contre les différentes formes de criminalité urbaine enregistrées au cours de cette semaine.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Situation épidémiologique
Le Ministre de la Pêche et de l’Elévage a, au nom du Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale en mission, brossé la situation épidémiologique en République Démocratique du Congo.
En ce qui concerne le Mpox, il s’est observé, par rapport à la semaine passée, l’augmentation à la 25ème semaine de cas suspects passant de 394 à 530. Des actions de ripostes sont en cours afin de venir à bout de cette épidémie.
Pour ce qui est du Choléra, la tendance à la 25ème semaine épidémiologique est marquée par une hausse du nombre des nouveaux cas passant de 1.271 à 1.551 cas suspects dont 46 décès, soit une létalité de 2,9% contre 3% à la 24ème semaine. La province du Sud-Kivu reste la plus touchée au cours de cette période avec 37% de cas de tout le pays.
La ville de Kinshasa fait également face à une résurgence épidémique de choléra avec 25 zones de santé rapportant de cas suspects et confirmés.
Le dispositif de riposte est opérationnel avec des actions d’investigation, de prise en charge de malades et de prévention.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.4. Note d’information relevant des Affaires Foncières
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières a présenté au Conseil une note d’information à deux volets :
1° Tentative de spoliation de l’extension de la pépinière de Bandalungwa dans la commune de Bandalungwa et mesures prises par le Ministère des Affaires Foncières
En effet, cet espace de 5 hectares 43 ares 12 centiares 30 centimes a fait l'objet d'une tentative de spoliation, par des individus cherchant à se l'approprier illégalement. Cette opération frauduleuse s'est manifestée par :
La production des faux documents fonciers de la part d'une succession dite «
ALUNGWA BOFOSAN'KEMAPIUS » ;
Des manœuvres visant à contourner les procédures légales d'acquisition par la société
CIM.
Le tout, avec l'implication de certaines autorités et autres acteurs locaux pour faciliter cette spoliation.
Grâce à l'intervention rapide du Ministère des Affaires Foncières, l'espace foncier concerné a été préservé et maintenu sous la gestion de l'Etat. Cette action s'inscrit dans une dynamique plus large de protection du patrimoine foncier de l'Etat et de renforcement de mécanisme de gouvernance foncière.
2° Proposition de résolution définitive du conflit foncier dans les concessions Domaine AgroIndustriel de la Nsele, Parc Présidentiel de la Nsele (ICCN) et Site Touristique de la Nsele
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières a signalé que sur ces concessions, plusieurs occupations et prétentions se superposent et portent atteinte au fonctionnement et à l'accomplissement des missions de ces établissements publics.
L'objectif poursuivi est de délimiter la superficie de chaque structure, fixer de manière définitive leur étendue, apporter une solution sociale face aux nombreux cas d'occupation enregistrés par des tiers et mettre fin aux conflits fonciers causés par ces occupations.
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières a sollicité du Gouvernement la prise d’acte des mesures envisagées pour protéger le patrimoine de l’Etat dans les sites précités.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.5. Note d’information relevant du secteur des Finances
Le Ministre des Finances a, pour sa part, fait le point aux membres du Conseil sur les réformes en cours pour l’amélioration de l’offre de financement à moyen et long termes.
En ce qui concerne l’état d'avancement du projet de création de la Caisse des dépôts et consignations, il a indiqué que son Ministère, avec l'appui technique et financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), vient de conclure avec satisfaction l'étude diagnostique stratégique sur les sources de financement insuffisamment exploitées.
En plus de cette cartographie, l’étude a rappelé la nécessité de centraliser toutes ces ressources disséminées dans plusieurs banques et comptes dans une Caisse des dépôts et consignations en vue de faciliter leur canalisation vers les investissements publics prioritaires.
Un projet de Loi relatif à la création d'une Caisse des dépôts et consignations est en cours de finalisation et il sera soumis au Conseil dans les prochains jours.
Quant à la relation entre la Caisse des dépôts et consignations et la Banque de Développement, le Ministre des Finances a évoqué le fait qu’excepté la question du capital social estimé à 150 millions USD et du siège de l'institution, les autres éléments du dossier de demande d'agrément sont actuellement prêts pour être soumis à l'agrément de la Banque Centrale du Congo.
Toutefois, la réforme en cours prévoit de faire de la Banque de Développement une filiale de la Caisse des dépôts et consignations. Dans ce cadre, la Banque de développement assurera, d'une part, la fonction du caissier de la Caisse des dépôts et consignations et, d'autre part, celle de l'instrument de financement de l'économie, à partir des ressources centralisées en ses livres. Ses ressources longues devenant stables, sa dépendance vis-à-vis des emprunts extérieurs sera limitée et sa résilience renforcée.
En phase avec le programme d'actions du Gouvernement, le Ministère des Finances reste engagé à poursuivre la mise en œuvre des réformes visant l'amélioration du financement de l'économie en vue de l'augmentation des investissements et l'accélération de la croissance économique.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.6. Note d’information relevant de l’Enseignement Supérieur et Universitaire
Faisant suite aux instructions du Président de la République lors de la réunion du Conseil des Ministres du 24 juin 2025, la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a présenté le rapport d’évaluation à mi-parcours sur la mise en œuvre du système Licence-Master-Doctorat (LMD) en République Démocratique du Congo.
Il ressort de l’analyse de la grande Commission nationale mise en place que la mise en œuvre du système LMD représente une opportunité historique de refondation de notre Enseignement supérieur. Elle reste cependant confrontée
à quelques obstacles majeurs.
Pour y faire face, la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a encouragé le Gouvernement à poursuivre avec :
le renforcement des investissements publics en infrastructures académiques et technologiques, conditions indispensables pour créer un cadre d'apprentissage conforme aux normes LMD ;
l’instauration d’un programme national de renforcement des capacités pour le personnel académique ;
le soutien actif de la vulgarisation du système LMD, notamment par la publication d'un document de vulgarisation de référence tel que « Comprendre le système LMD » ;
l’opérationnalisation des réformes structurelles en matière de gouvernance, incluant la digitalisation de la gestion académique, l'élaboration de plans stratégiques institutionnels, et la mise en place de mécanismes d'évaluation et de redevabilité.
la mise en place d’un dispositif de financement équitable, intégrant bourses d'études, dotation en ressources pédagogiques et soutien aux initiatives locales.
Concluant son rapport, elle a souligné que la réussite du système LMD repose sur l’engagement collectif du Gouvernement à traduire en actes la vision présidentielle d'un enseignement supérieur aligné sur les standards internationaux, catalyseur du développement national.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.7. Note d’information relevant du Commerce Extérieur
Le Ministre du Commerce Extérieur a fait le point des enjeux et perspectives de la double participation de la République Démocratique du Congo aux expositions de Changsha (Chine) du 12 au 15 juin et d’Osaka (Japon) dont les activités s’étendent jusqu’en octobre 2025.
Après avoir fait le rapport d’activités de notre pays à ces vitrines internationales des économies émergentes qui ont permis aux délégations Congolaises de présenter les opportunités d’investissements, de favoriser l’exploration de nouveaux marchés, de développer les nouveaux partenariats solides et équitables avec d’autres pays ainsi que de promouvoir les potentialités culturelles et touristiques.
A l'issue de cette participation croisée aux Expositions de Changsha et d'Osaka, le Gouvernement se voit plus de déterminé dans sa démarche de voir le Commerce Extérieur contribuer, dans les cinq prochaines années, à l'amélioration significative de l'image de marque du Pays à travers le monde, le rendant ainsi fréquentable pour des investissements directs étrangers et l'accroissement de sa capacité de production et des exportations.
C’est dans cette perspective que s’inscrit la nécessité de poursuivre et d’accélérer la mise en œuvre des réformes courageuses et des mesures rigoureuses visant à organiser et à stimuler le système national de production, garantissant la stabilité des chaînes d'approvisionnement en matières premières, en intrants et en produits agricoles bruts ainsi que leur transformation à travers des chaînes de valeur tant au niveau de la petite et moyenne industrie que de l'industrie lourde.
Le Ministre du Commerce Extérieur a conclu son rapport par une série de recommandations stratégiques au Gouvernement pour cristalliser la nouvelle dynamique d’amélioration de la participation de la République Démocratique du Congo aux foires et aux expositions à travers le monde.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
III. APPROBATION D’UN RELEVE DE DECISIONS
Les membres du Conseil ont approuvé le relevé de décisions prises lors de la 49ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres du vendredi 27 juin 2025.
IV. EXAMEN ET ADOPTION D’UN (01) DOSSIER
IV.1. Dossier relevant du secteur du Portefeuille
Le Ministre du Portefeuille a soumis au Conseil le dossier relatif à la situation de la Sucrière du Kivu qui nécessite la prise en main du Gouvernement pour sauver cette entité agro-industrielle stratégique de la province du Sud-Kivu et dont le potentiel de production du sucre demeure une opportunité économique et sociale pour la population.
Compte tenu de l'urgence liée à la préservation de la production attendue en juillet-septembre 2025 au regard du calendrier agricole de SUKI, il a recommandé au Gouvernement :
le renforcement de la sécurité des employés, équipements et installations afin d'accompagner les opérations liées à la campagne agricole en cours ;
l'accompagnement du Gouvernement pour l'octroi, à brève échéance, d'un financement indispensable pour garantir la réalisation de la campagne agricole 2024-2025, éviter la perte significative de 1.400 hectares de canne à sucre actuellement à maturité et préserver ainsi la continuité opérationnelle de l'usine ;
l'accompagnement du Conseil Supérieur du Portefeuille (CSP) et du Commissaire aux Comptes, pour une évaluation approfondie et objective de l'ensemble des actifs disponibles, des investissements réalisés, des engagements financiers en cours, de l'apport de Super Group of Companies ainsi que de ses créances sur la SUKI. Ce, afin d'organiser la sortie définitive de l'Actionnaire privé, de stabiliser la situation et de proposer l'ouverture du capital à de nouveaux partenaires éventuels ; l'Etat devant se désengager au fur et à mesure ;
la désignation d'une équipe intérimaire pour combler les vides laissés par les représentants de Super Group of Companies.
Après débats et délibérations, ce dossier a été adopté.
V. EXAMEN ET ADOPTION DE DEUX (02) TEXTES
V.1. Projet de Décret
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a soumis au Conseil, pour examen et adoption, le projet de Décret portant statut, organisation et fonctionnement de la Commission de la Concurrence (COMCO). Il a indiqué que ce texte apporte des réformes structurelles suivantes :
Clarification du statut juridique de la COMCO :C’est un service public à caractère technique, doté de la personnalité juridique et jouissant d'une autonomie administrative et financière placé sous la tutelle du Ministère de l'Économie Nationale. Il agit comme autorité de régulation de la concurrence et de protection des consommateurs ;
Organisation de la COMCO : Avec une structuration plus opérationnelle avec l'introduction de cinq organes clés : (i) la Coordination nationale, (ii) le Conseil Technique, (iii) le Collège des Analystes, (iv) le Corps des Enquêteurs et (v) le personnel d'appoint. Elle comprend également des représentations provinciales ;
3. Encadrement spécifique du personnel : En plus du statut spécifique, un
manuel de procédures administratives et financières, ainsi qu’un cadre organique clair ;
Ressources : Elles sont constituées des dotations budgétaires de l'État, des appuis des partenaires techniques et financiers, ainsi que des produits de ses activités (frais de consultance, amendes, etc.) ;
Dispositions transitoires réalistes : Avec une disposition transitoire claire pour assurer la continuité de la COMCO par les membres actuels de la CONAC.
Soulignant la nécessité de l'adoption de ce projet de Décret qui constitue une avancée majeure dans la réforme de la gouvernance économique nationale, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a précisé qu’il permettra non seulement de renforcer l'attractivité du climat des affaires, mais également de protéger les intérêts des consommateurs tout en favorisant une saine concurrence sur les marchés.
Après débats et délibérations, ce projet de Décret a été adopté.
V.2. Projet d’Ordonnance-Loi
Le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, assumant l’intérim du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a soumis au Conseil, pour examen et adoption, le Projet d’Ordonnance-Loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 06 juillet 2025.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce projet d’Ordonnance-Loi.
Avant la clôture du Conseil des Ministres de ce jour, la Première Ministre, Chef du Gouvernement a tenu à féliciter le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, le Ministre des Finances, le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination à l’Aide au Développement ainsi que tous les Ministères et services étatiques qui ont été impliqués dans le travail qui a permis l’approbation, par le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International (FMI), de la première revue de l’Accord au titre de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) déclenchant la mise en disposition d’environ 262 millions de dollars américains qui viendront renforcer la balance des paiements.
Commencée à 14h29’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 18h50’.
Patrick MUYAYA KATEMBWE
Ministre de la Communication et MédiasPorte-parole du Gouvernement
Le Rapporteur de l'Assemblée Nationale, le professeur Jacques Djoli Eseng'ekeli, a reçu le jeudi dernier, une délégation de ressortissants du groupement Ntomb'ekili au Palais du Peuple. Conduite par Ndjoli Boniface, la délégation est venue alerter l'élu de Boende sur les graves problèmes qui affectent leur communauté, située dans le secteur de Bolua, territoire de Boende dans la province de la Tshuapa.
Au cœur des préoccupations de la délégation figurent deux problèmes majeurs. Le premier est l'exploitation forestière illicite de leurs terres par une société non identifiée, une situation qui se déroulerait face à la passivité des autorités provinciales. Le second grief concerne l'instauration d'une taxe jugée illégale par le chef de secteur de Bolua, Junior Ngomo. Celui-ci imposerait à chaque piéton un paiement de 2 000 francs congolais sans fournir d'imprimé de valeur sécurisé et en violation des procédures établies par la législation. Cette pratique contrevient à l'ordonnance-loi n° 18/004 du 13 mars 2018, qui fixe la nomenclature des taxes et redevances provinciales et locales.
Prenant la parole au nom de la délégation à l'issue de la rencontre, Maître Blanchard Ikwa s'est dit satisfait de l'attention accordée par le professeur Jacques Djoli. Il a salué "son engagement ferme pris pour résoudre tous ces problèmes dans les plus brefs délais", notamment par la mise en place future d'une commission d'enquête sur le terrain.
Abondant dans le même sens, Nyafe Boeli Bon Tête, un notable de Ntomb'ekili, a lancé un appel solennel à tous les exploitants forestiers pour qu'ils suspendent immédiatement leurs activités en attendant les conclusions de ladite commission.