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Quand le Vatican s’implique : Félix Tshisekedi et le Nonce apostolique s’entretiennent sur le pacte pour la paix de la CENCO-ECC

Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est entretenu, samedi 24 mai, avec le Nonce apostolique en République Démocratique du Congo (RDC), Monseigneur Mitja Leskovar. Au menu : l'initiative des évêques catholiques et protestants pour la paix en RDC.

De l’avis de l’hôte du Chef de l’Etat : « C’était une rencontre très cordiale et très constructive avec son Excellence, M. Félix Tshisekedi », a indiqué le Nonce apostolique.

A propos de l’initiative de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC), Mgr Leskovar a affirmé : « on a échangé sur ce sujet pour voir quels sont les progrès réalisés, les défis et les possibilités pour développer cette démarche ».

Le représentant du Saint-Siège en RDC a évoqué l’urgence qu’une paix durable soit instaurée au Congo et dans les Grands Lacs. Pour lui, cette démarche doit impliquer tout le monde. « La communauté internationale a bien-sûr son rôle à jouer, mais le rôle des Congolais est très important pour construire la paix dans le pays », a déclaré Mgr Leskovar.

Monseigneur Mitja Leskovar a profité de cette rencontre pour transmettre au Chef de l’État le message de gratitude du Pape Léon XIV pour sa participation très remarquée aux obsèques de son prédécesseur, le Pape François, décédé le 21 avril dernier à Rome, en Italie.

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Rumeurs d’exil entre Paris ou Bruxelles via Brazzaville : Washington dément toute fuite de Matata vers son territoire

 Les réseaux sociaux ont fait de la fuite de Matata Ponyo leur chou gras. Condamné à dix ans de prison, le leader du LGD n’a pas quitté le pays. Les proches du parti de cet ancien Premier ministre parle de simple rumeur. Pour eux, Matata Ponyo reste bel et bien à Kinshasa, malgré le tumulte. “Je viens démentir ce qui circule sur les réseaux sociaux, selon quoi le président Matata Ponyo serait arrivé à Paris ou à Bruxelles. Tout cela est faux. Le président Matata se trouve à Kinshasa, il n’a pas quitté le pays.

Les rumeurs font état d’un avion des Nations Unies qui lui aurait permis de s’échapper pour les États-Unis. L’ambassade des États-Unis en République démocratique du Congo a fini par rétabli la vérité. Dans une communication ce vendredi 23 mai 2025, elle a rejeté toute implication dans cette affaire hautement médiatisée.

“Contrairement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, le gouvernement des États-Unis informe l’opinion congolaise qu’il n’interfère aucunement dans le dossier judiciaire concernant l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo. Cela relève exclusivement de la compétence des institutions congolaises”, peut-on lire dans le communiqué du consulat.

Dans un contexte politique déjà tendu, ces rumeurs traduisent l’atmosphère de suspicion qui entoure chaque rebondissement judiciaire impliquant une figure de l’ancien pouvoir. Le camp Matata y voit une campagne de manipulation de l’opinion, tandis que ses opposants pointent la nécessité d’appliquer strictement les décisions de justice.

Pour rappel, la justice congolaise a condamné Augustin Matata Ponyo le 20 mai dernier à dix ans de prison et cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds liés au projet controversé de Bukanga-Lonzo. Deux de ses co-accusés ont également été condamnés à cinq ans de travaux forcés. En attendant une éventuelle procédure d’appel, Matata reste sous le feu des projecteurs… mais toujours à Kinshasa, selon ses proches.

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Halte à la manipulation, RDC-Rwanda : Kinshasa dément fermement les allégations sur le rapatriement des rwandais otages des FDLR

La République Démocratique du Congo a vivement réagi le samedi 24 mai 2025, face à des déclarations émanant du Ministre des Affaires étrangères rwandais, largement diffusées sur les réseaux sociaux. Ces propos alléguaient une opération de rapatriement par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), de citoyens rwandais qui auraient été retenus en otage par les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) sur le sol congolais. Dans un communiqué officiel au ton ferme, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani, a non seulement qualifié ces affirmations d'inexactes et trompeuses, mais a également fourni une chronologie détaillée des faits, tout en lançant un avertissement sévère contre la désinformation.

Dans cette mise au point, le gouvernement congolais a tenu à rappeler son engagement indéfectible envers les conventions internationales relatives à la protection des personnes déplacées. Il a souligné que tout processus de rapatriement de réfugiés rwandais s'inscrit scrupuleusement dans le cadre juridique de l'Accord tripartite signé entre le Rwanda, la RDC et le HCR. Cet accord, conclu à Kigali le 17 février 2010 et complétant un précédent accord de Kinshasa datant du 24 octobre 1994, stipule clairement que le retour doit être volontaire, sécurisé et digne. ‘’Des milliers de réfugiés rwandais civils ont regagné volontairement leur pays d'origine avec l'appui du HCR’’, précise le communiqué, insistant sur le fait que ce processus se poursuit de manière continue et sans contrainte, conformément au principe de non-refoulement.

Des otages ? Kinshasa réfute et clarifie

Concernant les allégations spécifiques de prise d'otages par les FDLR, la RDC est catégorique : ‘’Ces déclarations sont inexactes et trompeuses’’. Il est soutenu que les réfugiés rwandais en question avaient été dûment identifiés, recensés de manière détaillée et signalés aux autorités de leur pays d'origine dans le cadre des mécanismes tripartites. Leur lieu de provenance était donc parfaitement connu de toutes les parties.

Le communiqué apporte un éclairage sur le déplacement de ces réfugiés. Initialement établis à Karenga, ils ont été ‘’contraints de se déplacer vers Sake notamment, dans des établissements scolaires tels que l'École Primaire Kamuronza et l'École Primaire Kasinga’’. La raison de ce déplacement : ‘’L'évolution de la situation sécuritaire marquée par l'avancée de l'armée rwandaise sur le territoire congolais et le démantèlement des camps de déplacés’’. Fait notable et accusateur, Kinshasa souligne que ‘’cette zone se trouvait alors sous le contrôle de l'armée rwandaise’’.

Mise en garde contre la désinformation et dénonciation d'installations illégales

Face à ce qu'il considère comme une tentative de manipulation de l'opinion publique à des fins inavouées, le gouvernement de la RDC a lancé une mise en garde solennelle. Il rappelle que tout mouvement de populations en dehors du cadre tripartite est perçu comme une transplantation illégale. À cet égard, le communiqué signale un fait préoccupant : ‘’l'arrivée, le 23 mai 2025, de camions transportant des populations rwandaises dans les zones occupées, notamment à Kabuhanga, dans le territoire de Nyiragongo’’.

En conclusion, tout en réaffirmant sa volonté de poursuivre les processus de rapatriement dans le strict respect des normes internationales et du volontariat, la RDC juge impératif de convoquer une réunion du groupe technique tripartite réunissant la RDC, le Rwanda et le HCR. L'objectif est de réaffirmer les principes fondamentaux du rapatriement volontaire et définir une nouvelle feuille de route concertée, s'inscrivant dans le processus de paix en cours.

Nathan Mundele

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UNIKIN : Guylain Nyembo échange avec les étudiants sur la gouvernance et le développement

 Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, a pris part le jeudi 22 mai 2025, à une matinée scientifique organisée par la Faculté des Sciences Sociales, Administratives et Politiques de l’Université de Kinshasa (UNIKIN). Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de rapprochement entre le monde académique et les institutions de la République, avec pour objectif de permettre aux étudiants de deuxième licence en Sciences Politiques et en Management Public de confronter la théorie à la réalité du fonctionnement de l’administration publique congolaise.

Consolider le lien entre savoir et action

En ouverture, le Professeur Masala, s’exprimant au nom du Département des Sciences Politiques et Administratives, a souligné l’importance de ce type d’initiative :

‘’Cette séance académique d’excellence vise à permettre aux étudiants de mieux appréhender les rôles et responsabilités des institutions publiques notamment, dans les domaines de la gouvernance et du développement national’’.

Dans un contexte de réforme et de modernisation de l’Etat, cet échange visait à nourrir la réflexion et à renforcer les compétences de la jeunesse congolaise, acteur clé du renouveau institutionnel.

Mieux comprendre le rôle du ministère du Plan

Dans son exposé, le Vice-Premier Ministre Guylain Nyembo a présenté les grandes missions de son ministère, en soulignant son rôle stratégique dans la coordination de la politique nationale de développement.

‘’Notre mission consiste à planifier et à programmer le développement économique et social du pays. Cela inclut la planification stratégique, la budgétisation, le suivi-évaluation des politiques publiques, ainsi que la coordination intersectorielle pour garantir la cohérence de l’action gouvernementale’’, a-t-il indiqué.

Insistant sur la culture du résultat, il a rappelé que : ‘’Un ministère n’est pas un simple espace d’observation, mais un levier de transformation. La politique est utile lorsqu’elle débouche sur des solutions concrètes pour les citoyens’’.

Une interaction enrichissante avec la jeunesse

S’adressant aux étudiants, Guylain Nyembo a réaffirmé sa foi en la jeunesse congolaise, qu’il considère comme la première richesse du pays :

‘’Nous devons accompagner et valoriser ceux qui incarnent l’excellence, l’innovation et l’engagement. Je vous invite à devenir des porteurs de solutions face aux défis qui se posent à notre société’’.

Les échanges avec les étudiants ont été nourris notamment sur les mécanismes de coordination de l’aide internationale, les défis du développement national, et les enjeux de la planification à moyen terme. Pour Michel Dende, Chef de Promotion de L2 Sciences Politiques et Management, ‘’la présence de Son Excellence parmi nous témoigne d’une volonté réelle de rapprochement entre les décideurs et la jeunesse. Nous avons vécu un moment d’apprentissage précieux qui éclaire les réalités de la gestion publique’’.

 Cette activité s’inscrit dans la vision du Gouvernement de promouvoir une gouvernance ouverte, participative et orientée vers les résultats. Elle contribue à renforcer la culture de redevabilité à travers des dialogues réguliers entre les institutions et le milieu universitaire.

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12ème Sommet du MRS, RDC-Burundi : Félix Tshisekedi et Evariste Ndayishimiye plantent le décor du succès du rendez-vous de Kampala !

Le Président de la République du Burundi, et Président en exercice du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région (MRS), Evariste Ndayishimiye, est arrivé ce dimanche matin à Kinshasa pour une séance de travail avec son homologue congolais Félix Tshisekedi.

Accueilli à l’aéroport international de N’djili par le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense, Guy Kabombo Mwadiamvita, le Chef d’État burundais a pris la direction de la Cité de l’Union africaine où a été organisé un déjeuner de travail entre les deux dirigeants.

Dans un communiqué, la Présidence du Burundi a précisé que ce voyage s’inscrit dans le cadre des consultations initiées en prélude au 12ème Sommet du MRS prévu le 28 mai 2025 à Kampala, en Ouganda, durant lequel le Président Évariste Ndayishimiye passera les rênes de la Présidence de ce mécanisme dont le but est de contribuer à maintenir la stabilité et à promouvoir le développement dans la région.

En effet, au cours de ce déjeuner de travail, les deux Chefs d’État ont réévalué l’Accord-cadre d’Addis-Abeba signé par 11 pays, il y a plus d’une décennie, quelques jours avant la tenue du 12ème sommet du MRS à Kampala. Les Présidents Félix Tshisekedi et Évariste Ndayishimiye entretiennent d’excellentes relations au profit de leurs pays respectifs et se rencontrent régulièrement.

À l’issue de leur séance de travail, les deux dirigeants n’ont fait aucune déclaration à la presse. Partageant près de 230 km de frontière terrestre et lacustre, la RDC et le Burundi collaborent étroitement dans les domaines de la sécurité et de la défense. Le Chef de l’État a accompagné son homologue à l’aéroport international de N’djili.

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RDC : l’UNREC organise un atelier sur la lutte contre la circulation illicite des armes

Kinshasa a accueilli une table ronde cruciale le mercredi 21 mai 2025, qui sera suivi d'un atelier de deux jours les 21 et 22 mai, axés sur la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (ALPC) en République Démocratique du Congo (RDC). Organisés par le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), ces événements visent à mobiliser des fonds pour le Plan d’action national 2024-2028 et à renforcer les capacités de traçage des armes dans le pays. La table ronde réunira des partenaires internationaux et nationaux, des agences onusiennes et la Commission Nationale de Contrôle des ALPC (CNC-ALPC), tandis que l'atelier bénéficiera de l'expertise d'acteurs nationaux et internationaux, dont Interpol et Conflict Armament Research (CAR).

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

Table ronde pour la mise en œuvre du Plan d’action national 2024-2028 de lutte contre la prolifération illicite des Armes Légères et de Petit Calibre (ALPC) et atelier sur le traçage des armes en République Démocratique du Congo (RDC)

Kinshasa, 21 mai 2025 (Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique, UNREC) – Kinshasa s’apprête à accueillir, un atelier sur le traçage des armes en RDC et une table ronde pour la mise en œuvre effective du plan d’action national 2024-2028 de lutte contre la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre. La table ronde réunissant les partenaires internationaux pour le développement est prévue se tenir le 21 mai dans la matinée tandis que l’atelier sur le traçage est prévu se tenir les 21 et 22 mai au Pullman Kinshasa Grand Hôtel. La table ronde verra la participation des partenaires de la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petit Calibre (CNC-ALPC), les agences et entités du système des Nations Unies dont UNMAS, la MONUSCO, les partenaires nationaux et les différents partenaires internationaux en développement présents en RDC. Pour la partie de l'atelier consacrée à l'évaluation sur le traçage des armes, des experts nationaux et internationaux seront invités dont ceux d’Interpol et de Conflict Armament Research (CAR). 

L'objectif général de la table ronde est de mener un plaidoyer en vue d’une levée de fonds auprès des partenaires internationaux et nationaux pour la mise en œuvre effective des priorités du plan d'action national. Plus spécifiquement, il s’agira d’encourager les partenaires internationaux et nationaux à apporter un soutien technique et financier à la CNC-ALPC pour la mise en œuvre des priorités identifiées dans le plan d’action national. Dans un second temps, l’atelier sur le traçage des armes vise à faire un état des lieux des questions de traçage en RDC, de faire le point sur les initiatives de traçage des armes en RDC, d’identifier les défis, les bonnes pratiques et opportunités quant au renforcement des systèmes et mécanismes de traçage des armes dans le pays et de formuler des recommandations concrètes pour un traçage efficace des armes. 

Il est important de souligner que dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre les effets néfastes de la prolifération des ALPC en République Démocratique du Congo, le pays a signé et ratifié le protocole de Nairobi pour la prévention, le contrôle et la réduction des armes légères et de petit calibre dans la région des Grands Lacs et la Corne de l'Afrique et signé la convention de l'Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions et de toutes les pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, leur réparation et leur assemblage (convention de Kinshasa). D'autres cadres normatifs et instruments juridiques internationaux, notamment le programme d'action des Nations unies (PoA), le traité sur le commerce des armes (TCA) ainsi que l'ensemble des résolutions relevant des agendas de la jeunesse, femmes, paix et la sécurité, sont des insutrments importants auxquels la RDC adhère et qui sont essentiels pour garantir la mise en œuvre effective d'initiatives inclusives en matière de contrôle des armes. 

Dans ce contexte, cet atelier de deux jours permettra aux différents acteurs d’échanger sur les questions liées à la thématique avec des présentations élaborées par les différents experts présents. Ce sera l’occasion de sensibiliser les partenaires nationaux et internationaux sur les priorités du plan d’action national, leur expliquer les progrès réalisés dans la mise en œuvre dudit plan un an après son adoption pour ensuite les engager à soutenir sa mise en œuvre; les experts profiteront de ces deux jours pour examiner les défis, les bonnes pratiques, les enseignements tirés et les perspectives en matière de traçage. 

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