C'est une mobilisation hors pair qui s'est observée ce samedi 1er mars à Gemena, chef-lieu de la province du Sud-Ubangi. Toute la ville était mobilisée pour accueillir et écouter le Ministre du Portefeuille porteur d'un triple message. Il s'agit notamment de l'appel à l'unité nationale derrière le Chef de l'Etat et les FARDC, l'enrôlement des jeunes au sein de l'armée nationale et soutien au Président de la République pour ses efforts diplomatiques dont les premiers résultats très satisfaisants exposent l'agresseur rwandais Paul Kagame à de lourdes sanctions.
C'est à 13 heures 30 minutes, du samedi 1er mars 2025, que l'avion transportant le Fils du terroir et Ministre du Portefeuille a atterri à Gemena. Devant une foule prête à craquer, Jean-Lucien Bussa est accueilli et conduit du pied de l’avion jusqu'à la place « Kermès », lieu prévu pour le meeting, par Miché Mobonga, Gouverneur de la province du Sud-Ubangi. Son cortège était ponctué, des chants, d'ovations et, arboré des drapeaux et drapelets des partis politiques membres de l'Union sacrée.
Après une brève allocution d'annonce du Gouverneur de province, le meilleur élu de l'espace Grand Equateur s'est adressé à la population de Gemena. A l'entame de son allocution, Jean-Lucien Bussa a rassuré l'assistance que la RDC va vaincre, par tous les moyens, vaincre l'ennemi Paul Kagame et ses complices qui tuent des paisibles citoyens à l'Est du pays.
Poursuivant son allocution ponctuée des applaudissements et ovations de l'assistance, ce membre du Gouvernement Judith Suminwa a remercié la population du Sud-Ubangi pour avoir massivement voté pour le Chef de l'Etat à hauteur de 96% en décembre 2023.
Par ailleurs, le Ministre du Portefeuille a condamné l'agression de pays par le Rwanda. « Un serpent a fait irruption dans notre maison. Ce reptile s'appelle Paul Kagame. Nous devons l'éliminer. Ainsi, nous demandons à tous les jeunes à l'âge majeur, c'est à dire de 18 ans ou plus, de s'enrôler massivement dans l'armée. Au cours de Conseil des Ministres du vendredi 27 février 2025, le Premier Citoyen de la RDC a décidé que la solde militaire soit revue à la hausse, en vue d'encourager nos vaillants militaires à la résilience. Nous devons prêcher l'unité, héritée du feu Président Mobutu, et l'endurance, derrière le Chef de l’Etat, pour chasser les Rwandais qui envahissent l'Est de notre pays. Depuis 2006, poursuit-il, notre constitution a tracé le mode d'accès au pouvoir par voie démocratique. Ce sont les élections. Nous n'allons accepter aucune autre forme. Nous allons corriger ce monsieur qui nous combat par la traîtrise, le mensonge et les armes », a déclaré Jean-Lucien Bussa Tongba. Ce dernier a également salué les efforts diplomatiques du Chef de l'Etat qui ont produit des résultats escomptés dont des pressions et des condamnations à cascade de l'agression rwandaise déguisée en AFC M23.
Après ce meeting couronné de succès, le Fils du terroir et sa suite ont visité quelques ouvrages d'utilité publique dont le chantier du stade Mabondo, une de multiples œuvres sociales de Jean-Lucien Bussa dans son Sud-Ubangi natal.
La Division provinciale de la Justice de Kinshasa est secouée par un bras de fer inédit. Jean Paul Mumbe Mubele, ancien Chef de Division, refuse catégoriquement de céder son poste, défiant ouvertement le Ministre d'Etat, Ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, ainsi que le Gouverneur de la Ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba. S'accrochant à des prétextes qu’il qualifie d'irrégularités, il cherche à se maintenir illégalement en poste tout en lançant des accusations sans fondement contre Me Samuel Mbemba, Vice-Ministre de la Justice et du Contentieux International.
Retour sur les faits
Tout remonte au 22 janvier 2025 lorsque Constant Mutamba, Ministre d'Etat, Ministre de la Justice, procède à une réorganisation générale de l'Administration de la Justice sur toute l’étendue du territoire national. Dans ce cadre, Mumbe Mubele Jean Paul a été officiellement remplacé à la tête de la Division provinciale de la Justice de Kinshasa. Cependant, à la surprise générale, il refuse d’exécuter la décision et continue à occuper son ancien poste.
Face à cela, le week-end dernier, la situation a pris une nouvelle tournure lorsque le Gouverneur Daniel Bumba a signifié à M. Jean Paul Mumbe une interdiction formelle d’accéder dans l’enceinte du bâtiment l’Hôtel de Ville, et ce, à compter du lundi 3 mars 2025.
Pour lui succéder, Sabin Kasenga a été désigné par le Ministre de la Justice. Ancien cadre de cette administration et ancien Député national (2018-2023), il est perçu comme un homme intègre et bénéficie du soutien des agents de la division.
« Le refus de Jean Paul Mumbe Mubele de procéder à la remise et reprise est un acte flagrant de rébellion contre l’autorité de l’Etat. Ce comportement soulève une question légitime : qui se cache derrière lui ? », s’interrogent des analystes quant à ce.
Dans un contexte de tensions croissantes à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), Willy Bakonga, figure politique reconnue et patriote engagé, exprime sa profonde indignation face aux violences engendrées par le conflit, notamment celles attribuées au mouvement rebelle M23, soutenu par l'armée rwandaise. Ce dernier a condamné avec véhémence les massacres collatéraux qui touchent les populations civiles, appelant à un retrait inconditionnel des troupes rwandaises des territoires congolais.
La situation à l'Est de la RDC est marquée par des violences récurrentes, exacerbées par des enjeux géopolitiques complexes. Le soutien du Rwanda au M23 soulève des préoccupations non seulement pour la sécurité de la RDC, mais aussi pour la stabilité de toute la région des Grands Lacs. Bakonga, en tant que défenseur des droits humains et de la souveraineté congolaise, ne peut rester silencieux face à cette crise humanitaire qui affecte des milliers de vies innocentes.
Willy Bakonga se positionne ainsi comme un fervent soutien de la vision du président Félix Tshisekedi, qui prône une gouvernance centrée sur l'homme. Selon lui, cette approche est essentielle pour résoudre les crises actuelles et bâtir un avenir pacifique pour la RDC. Tshisekedi a mis l'accent sur la nécessité de rétablir la confiance entre les institutions et la population, un impératif que Bakonga considère comme un fondement pour la paix et la réconciliation nationale.
Cependant, la réalité sur le terrain est complexe. Les actions du M23, souvent perçues comme une lutte pour des revendications territoriales et politiques, sont en réalité des manifestations d'une instabilité prolongée, alimentée par des rivalités ethniques et des intérêts extérieurs. Dans ce contexte, Bakonga appelle non seulement à la cessation des hostilités, mais aussi à un dialogue inclusif impliquant toutes les parties prenantes. Selon lui, il est crucial que le gouvernement congolais engage les communautés locales dans le processus de paix, afin de restaurer la confiance et de prévenir de futurs conflits.
Le cri de cœur de Willy Bakonga résonne comme un appel à la mobilisation nationale contre les ingérences étrangères et les violences insupportables subies par la population. Son soutien indéfectible à Félix Tshisekedi s'inscrit dans une vision plus large de souveraineté et d'humanité. Il est impératif que la communauté internationale prenne conscience de la gravité de la situation en RDC et agisse pour soutenir les efforts de paix. Le chemin vers la réconciliation est encore semé d'embûches, mais avec des leaders comme Bakonga, la RDC peut espérer un avenir où la dignité humaine est respectée et protégée.
Le Salon Rouge de l’Hôtel du Gouvernement a été le cadre d’une journée d’information cruciale, dédiée à la participation de la délégation de la République Démocratique du Congo (RDC) à la Commission de la Conditions de la Femme des Nations Unies (CSW). Organisée vendredi dernier par le ministère du Genre, Famille et Enfant, sous la houlette de la Ministre Léonnie Kandolo Omoyi, représentée par sa Directrice de cabinet, cette journée d’information a rassemblé diverses parties prenantes œuvrant pour les droits des femmes et des filles en RDC. Cet événement s’inscrit dans le cadre des préparatifs des rendez-vous des grandes envergures annoncés pour le mois de mars, dédié aux femmes, avec la célébration tous les 8, de la Journée Internationale des droits des femmes.
L’objectif principal était de discuter et de préparer la participation de la délégation congolaise à la 69ème Session de la Commission sur le Statut de la Femme, qui se tiendra à New York du 10 au 21 mars 2025. Le thème international retenu pour cette année est ‘’Pour toutes les femmes et les filles, droits, égalités et autonomisation’’, tandis que le thème national est ‘’La congolaise au centre de toutes les ambitions’’.
Cet événement met en lumière l’importance de Mars, mois emblématique dédié aux femmes, qui est l’occasion de mettre en exergue les défis passés et présents pour l’égalité des sexes et la protection des femmes victimes de violences, particulièrement à l’Est du pays, en cette période de guerre d’agression rwandaise," a-t-elle déclaré.
La journée d’information a permis de détailler le programme des activités prévues pour le mois de la Femme 2025, notamment : le 7 mars 2025, date calée pour le message à la Nation de Mme Léonnie Kandolo, Ministre du Genre, Famille et Enfant, qui sera diffusé à la télévision nationale ; la Commémoration le 8 mars 2025, de la Journée Internationale des Droits des Femmes par un culte œcuménique en faveur de la paix et de l'intégrité territoriale, qui se tiendra à la Salle de Congrès du Palais du Peuple. A cette occasion, il est annoncé une collecte de fonds de solidarité pour les compatriotes de l’Est. En plus de cela, des émissions radiotélévisées vont se tenir tout au long du mois de mars, sur les thématiques des droits des femmes et des filles dans la dynamique de la paix et du développement durable.
Du 10 au 21 mars 2025 des Plaidoyers et lobbying sont prévus avec la diaspora et les pays amis de la RDC pour la paix et la sécurité, avec à la clé, l’intervention de la Ministre à la 69ème Session de la Commission sur le Statut de la Femme à New York. Entre temps, des Conférences-débats en milieu universitaire, et sensibilisation autour des thématiques internationales et nationales, sont annoncées du 12 au 28 mars. Par ailleurs, une matinée d’échange et sensibilisation autour de la thématique de la masculinité positive est attendu pour le 31 mars. Il sied de noter que la clôture officielle de cette série de manifestations aura lieu le 8 avril 2025.
La participation de la délégation congolaise à la Commission sur les Conditions des Femmes à New York sera une opportunité de plaider pour les droits des femmes et de renforcer les actions en faveur de l’égalité des sexes et de la protection des victimes de violences, particulièrement dans le contexte de la guerre d’agression rwandaise. Un appel à une mobilisation accrue de toutes les parties prenantes a été lancé pour assurer le succès des initiatives prévues tout au long du mois de mars.
A la fin de cette cérémonie, il a été procédé à la présentation du Pagne conçu spécialement pour cette année, en marge de la célébration de la Journée Internationale des droits des femmes.
Face au danger croissant que présente la guerre d'agression imposée par le Rwanda, marquée par l'occupation de Goma et de Bukavu, principales villes de l'Est de la RDC, la mobilisation des congolais, dans leur diversité, revêt un caractère indispensable pour une défense fructueuse du territoire national. C'est ce qu'estime, en effet, le Gouvernement de la République, qui a lancé, samedi le 1er mars 2025, une campagne patriotique dénommée ‘‘Congolais Telema’’. En clair, il s’agit d’une initiative majeure destinée à raviver la flamme de la cohésion sociale, de l’unité nationale et du patriotisme pour barrer la route à la manipulation en cette période de crise sécuritaire, tout en suscitant une implication plus large des populations dans la dynamique visant la restauration de la paix dans l’Est de la RD. Congo.
La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, en a donné le go, au cours d'une émission spéciale tenue au Studio Maman Angebi de la RTNC, en présence de plusieurs membres de l'équipe gouvernementale dont le VPM à la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, la Ministre de l'Education nationale, Raïssa Malu, et le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe.
Dans son intervention, Judith Suminwa a insisté sur l’importance de l’unité et de la mobilisation des congolais face à la crise engendrée par l’agression rwandaise, sollicitant une prise de conscience collective pour la cause nationale.
‘’Nous sommes en guerre. Notre mère patrie est menacée. Notre voisin le Rwanda et ses supplétifs du M23/AFC ont décidé d’un plan de destruction de notre nation en menant une guerre meurtrière sur notre territoire. Ce n’est pas la première agression ni la première guerre que le Rwanda mène sur notre territoire pour ses visions expansionnistes et le pillage systématique de nos ressources naturelles. Dans leur aventure meurtrière, ils tuent consciemment des milliers d’innocents, détruisent des vies de femmes qu’ils violent, bombardent des écoles et hôpitaux, tout ce qui peut contribuer à la construction de l’avenir de notre pays. Cette guerre a trop duré. Trente ans, ça suffit ! Aujourd’hui, le Rwanda avec, malheureusement, la complicité de certains de nos compatriotes veut porter atteinte à ce que nous avons construit depuis plusieurs décennies : un avenir commun, une cohabitation pacifique, un relèvement économique dans le Nord et le Sud-Kivu à travers toute la République Démocratique du Congo’’, a-t-elle indiqué dans son allocution.
Manœuvres de l’envahisseur
Pour la Première Ministre Judith Suminwa, le Rwanda et ses compagnons de guerre utilisent, pour parvenir à leurs fins, les armes de la division, de haine et de manipulation. D’où, elle a appelé à une vigilance accrue pour contrer toute stratégie pouvant stimuler la peur du lendemain.
‘’Ils prennent pour compagnons de guerre la haine, la division et la manipulation des faits pour des fins de propagande, pour attiser des tensions au milieu de la population et nourrir leur projet de génocide des congolais. Mais, le peuple congolais est uni. Il est uni par le sort et uni par le choix d’être et d’exister collectivement telle une nation. Travaillons à remplir notre devoir, donnons des ressources à nos forces armées qui, sur terrain, avec bravoure, luttent jour et nuit et payent du prix de leurs vies pour défendre l’intégrité de notre territoire. Pour cela, nous les saluons, nous saluons aussi les Wazalendo’’, a ajouté Judith Suminwa Tuluka.
Le Gouvernement Suminwa sur tous les fronts
Pour finir, la Première Ministre Suminwa a réitéré son invitation au sens du patriotisme, assurant que le Gouvernement met à l’œuvre les efforts nécessaires pour répondre à ses responsabilités. Pour elle, seule une lutte véritable, associant toutes les couches de la population, peut, effectivement, libérer la RDC du plan macabre d’occupation activé par le Rwanda et ses partenaires duM23/AFC.
‘’Mes chers compatriotes, au-delà du front militaire, cette guerre est menée sur plusieurs autres fronts. Les fronts diplomatique, judiciaire, économique, médiatique et spirituel. Mais, le plus important est porté par vous, le peuple congolais. C’est le front populaire. Il est fondamental de donner à cette guerre la force de notre unité, celle où chaque congolais se mobilise de toute part, à la hauteur de ses capacités et de ses moyens pour défendre notre nation. Notre destinée en dépend. C’est pourquoi, dans la suite des actions portées par le Président de la République, et comme nous l’impose notre hymne national, le Débout congolais, nous vous invitons, congolaises et congolais, à vous tenir débout, avec toute notre volonté, pour défendre notre mère-patrie, la République démocratique du Congo. Ainsi, levons-nous pour défendre notre unité, notre dignité et levons-nous pour défendre notre diversité et notre avenir’’, a martelé la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.
Bien avant l’allocution du lancement de la campagne, quelques membres du Gouvernement se sont adressés aux congolais. Leurs messages ont été essentiellement centrés sur la mobilisation générale face à la situation de l’Est de la RDC. Dans son intervention, par exemple, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication, a souligné l’urgence qu’il y a, pour tous les congolais, à tourner le dos à toute stratégie de division et à soutenir les efforts engagés par les dirigeants, notamment le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Commandant suprême, pour la protection de chaque centimètre du territoire national.
En quête de légitimer son agression sur le territoire congolais, en particulier dans sa partie Est, le Rwanda multiplie son lobbying médiatique, teinté de fausses allégations, dévoilant ainsi au grand jour son goût pour l’intox, l’infox et la désinformation publique. Le rapatriement de 14 présumés Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), prétendument capturés à Goma, est de nouveau la preuve de la volonté manifeste de Kigali sur sa détermination nuisible à discréditer les Forces Armées de la RDC, les forces militaires de la SADC ainsi que les différents fronts menés par les autorités nationales, sous le leadership du Président Félix-Antoine Tshisekedi. Réagissant à ce nouveau poison rwandais distillé sur la toile, samedi dernier, les FARDC ont dénoncé ce matraquage médiatique mis en scène par l’agresseur et ses supplétifs. En effet, depuis des décennies, le Rwanda brandit la menace des FDLR pour légitimer ses incursions en RDC. Mais à force de traquer sans jamais trouver, la question se pose : cette menace est-elle réelle ou simplement un écran de fumée pour masquer d’autres ambitions ? Quoi de plus urgent, face à cette situation, de stopper définitivement l’élan de cette agression qui perdure et endeuille les populations congolaises.
COMMUNIQUE DE PRESSE N°007 DU 1er MARS 2025
Nous avons assisté ce samedi 1er mars 2025 à un matraquage médiatique mis en scène par les terroristes AFC/M23 et leurs maitres à penser rwandais au sujet au rapatriement dans leur pays d'origine, le Rwanda, de 14 présumés
FDLR prétendument capturés à Goma.
Pour les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, cette action est un montage de mauvais goût orchestré dans le but de discréditer notre armée et les Forces de la SADC. Ceci rentre également dans la stratégie rwandaise destinée à justifier l'invasion d'une partie du territoire de la
RDC.
Ce montage est tellement grossier que parmi les soi-disant FDLR supposés capturés en RDC se trouve Patrick Ishimwe, déjà présenté le 22 janvier 2025 par les médias rwandais à Kigali. Curieusement, son nom se retrouve par miracle sur la liste des prétendus combattants FDLR rapatrié au Rwanda ce samedi au numéro de série 6.
Les autorités rwandaises qui se sont spécialisées dans l'art du mensonge et de la manipulation ont pris des anciens FDLR détenus dans la prison centrale de Gitarama au Rwanda et les ont habiles en tenues militaires neuves des
FARDE récupérées dans le dépôt pour les faire passer comme des combattants FDLR capturés à Goma.
En plus, selon les sources dignes et crédibles, le fameux général FDLR
Galwerere figurent sur la même liste est depuis longtemps au service de Paul Kagame. C’est sur instruction de ce dernier que Galwerere a massacré des milliers de Congolais.
Tout en sachant que la communauté internationale est saturée des mensonges et du poison rwandais, les autorités rwandaises continuent toujours de mentir.
En outre, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo saisissent cette occasion pour dénoncer l'exécution sommaire par l'armée rwandaise des militaires malades et blessés de guerre trouvés dans l'hopital du camp Katindo à Goma. Cet acte est constitutif de crime de guerre et de crime contre l'humanité, des infractions imprescriptibles qui ne resteront jamais impunies.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants Guy Kabombo Muadiamvita, a tenu jeudi 27 février 2025 une réunion de travail avec les officiers militaires des différentes unités de l'armée congolaise.
Au cours de cette réunion, le VPM de la Défense a procédé à la remise des directives ministérielles permanentes relatives à la gestion des FARDC. Ces directives ont été distribuées aux différentes unités après des échanges approfondis avec les responsables des structures de commandement et des itinérances dans les garnisons. L'objectif est de permettre aux unités de répondre adéquatement et conformément aux normes à l'ambition du Commandant Suprême des Forces Armées, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, face aux menaces actuelles, et de les guider dans la prise de décision.
A cette occasion, Guy Kabombo a insisté auprès des Officiers Généraux sur l'importance de la mise en application de la Constitution de la République, régissant tous les textes relatifs à la défense nationale. ‘’Ces documents ne sont pas à ranger dans les tiroirs, mais doivent vous guider dans la prise de décision de manière sensée, ordonnée et cohérente. Vous avez l'obligation de les dupliquer pour vos différentes unités subordonnées’’, a martelé Me Guy Kabombo Muadiamvita.
Il est crucial de souligner que ces directives ministérielles permanentes couvrent plusieurs aspects essentiels notamment : le recrutement des militaires, avec les critères et procédures pour intégrer les forces armées ; l’orientation et formation initiale et continue pour les militaires ; l’acquisition des approvisionnements, la gestion logistique des fournitures et équipements ; l’entraînement militaire, selon les normes et protocoles ; l’organisation et activités physiques et sportives au sein des FARDC ; la gestion des ressources humaines ; le catalogue des emplois pour s’assurer que chaque poste est occupé par la personne la mieux qualifiée ; le signalement et avancement en grade ; enfin, les modalités de départ ou de retraite au sein des FARDC.
La remise de ces directives ministérielles permanentes marque un pas important vers une gestion plus efficiente et cohérente des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. En insistant sur leur application rigoureuse, le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense nationale, Me Guy Kabombo Muadiamvita, vise à renforcer la discipline et l'efficacité des FARDC, afin de mieux répondre aux défis sécuritaires du pays.
Cet article met en lumière la remise des directives ministérielles permanentes aux différentes unités des FARDC par le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense nationale, soulignant l'importance de leur application pour une gestion efficace des forces armées en RDC.
Dans le cadre de l'examen de la situation sécuritaire à l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC), la Commission Défense et Sécurité de l'Assemblée Nationale a invité ce jeudi 27 février 2025, cinq membres du Gouvernement pour des auditions cruciales. Ces auditions ont débuté le lundi 24 février et se poursuivront jusqu'au samedi 1er mars 2025.
Les personnalités gouvernementales concernées par ces auditions sont : Jacquemain Shabani Lukoo, Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Guy Kabombo Mwadiavimta, Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et des Anciens combattants, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères Thérèse Kayikwamba Wagner, Doudou Roussel Fwamba Likunde Li-Botayi, Ministre des Finances, ainsi que le Vice-Ministre du Budget Elysé Bokumwana Maposo.
Le Président de la Commission Défense et Sécurité (CDS) a précisé : ‘’La Commission Défense et Sécurité a invité cinq membres du gouvernement pour audition. La commission voudrait être éclairée de manière globale sur la situation qui prévaut actuellement à l'Est du pays’’. Il est impératif de comprendre les réalités sécuritaires et humanitaires des populations civiles, des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et des compatriotes Wazalendo dans les zones touchées par cette guerre d'agression rwandaise.
Le Député National Rubens Mikindo Muhima a rappelé le contexte de cet exercice. ‘’Je voudrais souligner que ce n'est pas un tribunal que la commission organise, mais elle veut juste avoir des éclaircissements sur la situation sécuritaire et exercer les prérogatives lui reconnues par le Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, entre autres celle d'auditionner les membres du gouvernement du secteur de ses attributions, parce que l'urgence aujourd'hui c'est de mettre fin à cette guerre d'agression nous imposée par le Rwanda et ses supplétifs de l'AFC/M23’’.
Interrogés à tour de rôle par les Députés de la Commission Défense et Sécurité, les membres du gouvernement ont sollicité un délai de 48 heures pour répondre aux nombreuses et sensibles questions posées. Ce délai va leur permettre de préparer des réponses détaillées et précises pour éclairer la commission sur la situation actuelle.
Le bureau de l'Assemblée Nationale attend avec impatience le rapport de ces auditions. La Commission Défense et Sécurité s'active pour que ce rapport soit déposé avant l'ouverture de la Session Ordinaire de mars. L'objectif ultime est de mettre fin à cette guerre d'agression et de rétablir la paix dans l'Est du pays. La commission maintient un contrôle permanent de l'action gouvernementale tout en soutenant activement la diplomatie parlementaire. Les réponses des membres du gouvernement, attendues pour le 1er mars 2025, seront déterminantes pour orienter les actions futures et renforcer la coopération entre les différentes institutions pour une solution durable.
Ces auditions permettent de recueillir des informations essentielles pour informer le peuple et prendre des décisions éclairées. La RDC fait face à une situation délicate, et ces démarches témoignent de l'engagement des autorités à résoudre cette crise et à assurer la sécurité de la nation.
Le Président Félix Tshisekedi s'est entretenu, hier jeudi soir, à la Cité de l’Union africaine, avec le Secrétaire Général adjoint des Nations Unies en charge du maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, sur la crise sécuritaire dans l'Est de la RDC. Ils ont discuté en particulier des efforts pour la cessation des hostilités et la réactivation du processus diplomatique pour une paix durable.
« Nous allons travailler sur la résolution 27-73 du Conseil de sécurité adoptée à l’unanimité et qui contient des messages très importants s’agissant du respect de l’intégrité territoriale de la RDC, la nécessité de la cessation des hostilités et la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre des Processus de Luanda et de Nairobi », a déclaré, face à la presse, M. LaCroix au sortie de son audience avec le Chef de l’Etat congolais.
Commentant l’attentat meurtrier de ce jeudi dans la ville de Bukavu, le numéro 2 de l’ONU indique que « cela vient renforcer l’importance du respect et de l’application de cette résolution du Conseil de sécurité avec toutes les parties prenantes. Tous doivent y concourir et travailler dans la même direction ».
Pour Jean-Pierre Lacroix, la mission principale est la convergence totale sur les nécessités d’opérationnaliser cette résolution : « Il faut que les hostilités cessent, que la diplomatie prenne la place pour parvenir à une paix durable ».
Au cours d'une matinée de sensibilisation organisée et animée, ce 27 février 2025, au chapiteau du Gouvernorat de la province du Haut-Katanga, par l'Honorable Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, celui-ci a appelé toutes les couches de la population de cette province à l'unité et la cohésion nationale. Accompagné du Président de l’Assemblée provinciale et du Gouverneur du Haut-Katanga, le Président du Sénat a lancé un message fort à toute la population du Grand-Katanga à l’unité et à la cohésion nationales. Plus de 500 personnes, représentant toutes les couches de la population étaient présentes à cette séance de sensibilisation.
Dans son mot, le Président du Sénat a exprimé toute la compassion et la solidarité du peuple haut-katangais à leurs frères des provinces du Nord et du Sud-Kivu. « Je voudrais ici après cette minute de silence, exprimer toute la compassion et la solidarité du peuple haut-katangais à nos frères des provinces du Nord et du Sud-Kivu », a-t-il dit dès l'entame.
Il a ensuite rappelé le contexte et les motivations de l'agression que subit la République démocratique du Congo en affirmant qu'il s'agit, comme le reconnaît le monde entier aujourd'hui, de la convoitise des richesses naturelles de la RDC. Cela avant d'attirer l'attention sur le rôle que devra jouer chaque Congolais pour la défense de la souveraineté et l'intégrité territoriale de son pays en restant unis derrière le président de la République qui incarne cette unité. Le président du Sénat a également insisté sur l'importance de ne pas céder à la division qui demeure l'arme dont se sert l'ennemi pour fragiliser les Congolais et pouvoir mieux mener son action.
« Nous faisons cette sensibilisation parce que c'est important que nous puissions avoir une armée préventive. Aujourd'hui, nous subissons parce que nous n'avons pas cette armée préventive et dissuasive. D'où l'engagement de notre jeunesse. Le mot de la fin, parce que je dois toujours terminer là où j'ai commencé, c'est l'unité et la cohésion. Face à l'agressivité, face à la guerre qui nous est Imposée, la réponse c'est l'unité, la cohésion et l'engagement. Évitez de tomber dans les pièges de l'adversaire qui cherche à nous diviser, qui cherche à nous ramener dans nos appartenances linguistiques et communautaires. C'est une arme de division. Il faut dire non à cette arme.
Ensuite, nous avons le devoir, en tant que patriote, chaque congolais là où il est, particulièrement ici dans le Haut-Katanga, de nous tenir tous derrière l'action du président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qu'on appelle affectueusement Fatshi Béton, dans son combat, tant diplomatique que de la sauvegarde de la souveraineté de notre pays », a déclaré Sama Lukonde devant les forces vives du Haut-Katanga.
Et de poursuivre que le prétexte des FDLR pour justifier l'invasion de la RDC par le Rwanda ne tient plus debout. Il est clair aujourd'hui, et toute la communauté internationale le reconnaît, ce sont les ressources naturelles de la RDC qui sont visées et c'est la balkanisation du pays qui est envisagée et la souveraineté du peuple congolais qui est bafouée. D'où, cette mobilisation pour la défense de la souveraineté et l'intégrité territoriale.
« Nous devons être solidaires non seulement dans la douleur, mais aussi dans l'effort de reconstruction. Chacun a un rôle à jouer. L'État, la société civile, la diaspora, les jeunes et tous les aînés. C'est important, parce que j'ai rappelé le contexte dans lequel nous nous retrouvons, que je puisse dire que si hier la République démocratique du Congo n'a eu de cesse de clamer cette invasion rwandaise avec les supplétifs du M23, aujourd'hui, nous ne sommes plus seuls à le dire. On a suivi ici, toute la communauté internationale, que je salue en passant, depuis les Nations-unies, l'Union européenne, mais aussi ici, toutes les communautés dans lesquelles nous sommes engagés, que ce soit l'Union africaine, la SADC et l'EAC, la condamnation qui a suivi avec nous de l'agression que nous subissons dans l'Est du pays. Et si aujourd'hui, nous ne sommes plus seuls à le dire, toute la communauté internationale le dit avec nous, c'est au bénéfice de la diplomatie agissante de Son Excellence Monsieur le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Je voudrais ici lui rendre un vibrant hommage pour cette diplomatie agissante. Le message qu'il nous a donné, c'est de rappeler les vraies motivations de cette agression. Vous allez comprendre plus tard où je vais. Les vraies motivations de cette agression, ce sont les ressources naturelles de la République démocratique du Congo. Hier, il y avait des prétextes des FDLR. Aujourd'hui, tout le monde dit clairement que ce sont nos ressources naturelles qui sont visées », a-t-il poursuivi.
Tout en démontrant que la guerre n'est vise pas le Président Félix Tshisekedi, mais plutôt qu'elle vise à ravir aux Congolais ce qu'ils ont de plus précieux, leurs terres et leur dignité en tant que peuple, le Président du Sénat a appelé les forces vives du Haut-Katanga à ne pas prêter le flanc à l'ennemi qui utilise la division comme objet de fragilisation des Congolais pour mieux accomplir son dessein diabolique.
« Et, à partir de ce moment, il appartient à tous, les leaders d'opinion, les leaders d'entités, les leaders des communautés, d'avoir la bonne compréhension de cette agression, de manière à ce que nous fassions le relais en termes de message que nous devons faire passer à nos compatriotes de manière à ne pas être divisés. Car la division est une arme que l'ennemi utilise pour nous fragiliser. Vous suivez toutes ces stigmatisations qu'on cherche à faire. Les divisions linguistiques, les divisions des communautés, d'appartenance aux provinces, aux territoires, etc. C'est une arme de l'ennemi. Nous ne devons pas céder à ces divisions qu'il cherche à semer entre nous pour nous fragiliser et pouvoir mieux mener son action. Et ici dans le Grand Katanga, nous avons déjà vécu la guerre. Nous n'oublions pas les massacres que nous avons connus à Moba, à Pweto, dans les plaines de Pepa. C'est quelque chose que l'on ne peut pas souhaiter. Il faudrait plutôt, face à cette adversité, donner une réponse digne de l'histoire à travers l'unité et la résistance. Nous avons toujours été un peuple debout. Nous avons survécu à de nombreuses épreuves et avons traversé de nombreuses tempêtes. Je suis convaincu que nous tiendrons bon. C'est aussi l'occasion de rappeler que cette guerre n'est pas faite contre le président Félix Tshisekedi. Elle est faite à toute la République démocratique du Congo dans le but d'entamer notre souveraineté avec de très grandes menaces de balkanisation de notre pays. C'est pour cela que nous avons l'obligation, à partir du moment où ce n'est pas fait qu'au président, nous avons l'obligation de nous tenir derrière le président pour le soutenir et l'accompagner, lui le commandant et chef suprême des armées, pour qu'il ne se sente pas seul, pour qu'il se sente appuyé par toutes les filles et tous les fils de la RDC, pour qu'il se sente fort dans le combat qu'il doit mener. Combat qu'il doit se mener sur tous les fronts. Je crois qu'il a rappelé tous ces fronts. Combat qui doit se mener sur le front diplomatique avec les indications de tous les processus sur lesquels nous sommes déjà engagés, tant avec l'EAC, et aujourd'hui, avec l'appui de la SADC et toute l'ouverture qu'il a donnée en rappelant que lui, en tant que garant de la Nation, il a toujours appliqué le principe du dialogue ouvert et permanent. Mais aussi de rappeler que nous avons la responsabilité de la protection de la souveraineté de notre pays. D'où l'accompagnement qui doit se faire à nos forces armées, aujourd'hui appuyées par nos vaillants Wazalendo. Pour ces forces armées, l'indication claire de les accompagner dans leur montée en puissance. Ça l'a été dit par la haute autorité, d'avoir les meilleures conditions pour eux, surtout ceux qui sont en première ligne de bataille. De manière à ce que dans la sensibilisation que nous faisons pour nos jeunes, qu'ils puissent trouver ces conditions-là », a renchéri l'Honorable Jean-Michel Sama Lukonde.