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Top 10 des Ministres entreprenants et fidèles au Président Tshisekedi, RDC : l’Institut de sondage « Echos d’opinion » publie ses statistiques !

Top 10 des Ministres entreprenants et fidèles au Président Tshisekedi, RDC : l’Institut de sondage « Echos d’opinion » publie ses statistiques !

 

L’on se rappelle que c’est tard dans la nuit du 12 juin 2024  que le Gouvernement Suminwa avait été investi par 397 députés sur les 405 députés présents au Palais du peuple. Quatre principes directeurs guident l’action de ce gouvernement pour la période 2024-2028. Chaque ministère a donc été appelé à travailler dans son secteur en tenant compte dudit programme. Il s’est agi notamment de la réhabilitation du citoyen congolais dans la plénitude de sa dignité et du sentiment de fierté nationale ; la promotion du dialogue, comme instrument clé pour la consolidation de la paix et de la cohésion nationale ainsi que de la participation citoyenne, la réussite de la transition de la RDC vers une société à haute intensité technologique, le renforcement de l’action de l’Etat et la confiance des populations à l’endroit des services publics.

Pour ce faire, le Gouvernement devrait veiller à la stabilité du cadre macroéconomique tout en s’assurant que les effets de cette stabilité se traduisent par l’amélioration des conditions socioéconomiques pour l’ensemble de la population et pour des catégories vulnérables.

Eu égard à ce programme, nous avons procédé, du 10 mai au 10 juin 2025, à un sondage pour connaître les ministres qui se sont distingués, dans leurs secteurs respectifs, par des innovations, leur sens élevé de patriotisme et de responsabilité, et bien entendu, leur fidélité au chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Les dix ministres retenus par les sondés sont les suivants :

  1. Louis Watum Kabamba, Industrie et PME: 82%

 S’inscrivant dans la logique de son prédécesseur, le ministre de l’Industrie et PME, Louis Watum Kabamba, a insufflé un vent nouveau dans ce secteur porteur de croissance. A son actif l’on peut inscrire des inspections et visites au sein du Secrétariat général, à savoir l’Agence congolaise des Zones économiques spéciales, l’Agence pour la promotion des classes moyennes congolaises, le FPI, l’ANADEC, et le FOGEC, le déblocage des arriérés des quotités dues aux structures allocataires de la redevance sur le marché de la sous-traitance dans le secteur privé, la simplification du mécanisme de financement du FOGEC, ANADEC et APROCM à travers l’Arrêté ministériel n°002 du 28/08/2024; l’accélération du déploiement de l’ANADEC dans le Congo profond; l’inauguration de la maison de l’entrepreneuriat et innovation à Kinshasa comme incubateur pilote dans le cadre du programme d’implantation des incubateurs; l’attribution de plus de 40 contrats de marchés de sous-traitance aux PME générant de milliers d’emplois directs et indirects; la systématisation du contrôle dans les structures sous tutelle; la redynamisation de l’appui à la mobilité des agents du SG-EPMEA; le lancement du Projet  «Transforme » financé par la Banque Mondiale pour l’autonomisation de plus de 25.000 femmes, des échanges avec les étudiants de l’Université de Lubumbashi afin de les inciter à créer des richesses; la réinstauration du contrôle de la conformité et de la qualité des produits suivant les normes nationales avec apposition de la marque NCD (Normes Congo Démocratique), l’opérationnalisation de la ZES de Kiswishi à Lubumbashi dans le Haut-Katanga en vue de l’installation de l’usine de Varun Beverages RDC/PEPSI, la poursuite de la mise en œuvre du plan relance de la Société textile de Kisangani  par le décaissement de la 2ème tranche pour la création de 410 emplois directs et 55.000 emplois indirects constitués essentiellement des cultivateurs de coton et des sous-traitants dans la Grande Orientale, la reprise de la coopération avec l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle -OMPI-, la conception d’un projet pour la mise en place de la plateforme de digitalisation de création d’entreprise en vue de faciliter l’enregistrement de nouvelles PME en synergie avec le Ministère de la Justice; la validation de l’étude de préfaisabilité de la ZES du Kasai en vue de l’opérationnalisation de cette zone, la finalisation de différents textes relatifs à la promotion de l’Entrepreneuriat, des Startups et de l’Artisanat ainsi que ceux relatifs aux ZES.

  1. Thérèse Kayikwamba Wagner : Affaires étrangères, 78%

La Ministre d’État en charge des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner, a dressé un bilan marquant de sa présence à la tête du ministère. Devant le personnel de son administration, elle a mis en avant des avancées administratives majeures et une diplomatie proactive, tout en dévoilant des perspectives ambitieuses pour 2025.

Sous sa direction, plusieurs réformes clés ont été engagées, entre autres la mensualisation des paiements des diplomates, remplaçant un système trimestriel peu adapté; le lancement d’un passeport biométrique avec des mesures renforcées contre la fraude; la construction prévue d’un nouveau bâtiment administratif moderne pour le ministère; la formation et intégration de nouveaux diplomates, accompagnée d’un plan pour une retraite digne des cadres; l’adoption d’un nouveau statut des diplomates, reflétant une modernisation de la profession; Instaurations de deux audiences mensuelles accessibles à tous les agents, une diplomatie proactive sur la scène internationale qui a permis à la RDC de remporter des succès diplomatiques notables, notamment son élection au Conseil des droits de l’homme de l’Onu et sa présidence au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en novembre 2024; l’élection de la RDC au Conseil de sécurité des Nations Unies pour le mandat 2026-2027; l’engagement résolu dans le cadre du Processus de Luanda, en faveur de la souveraineté et de la paix durable dans la région des Grands Lacs. Pour l’année 2025, Thérèse Kayikwamba Wagner a également présenté des projets stratégiques pour l’année à venir: la transformation de l’Académie diplomatique en Institut panafricain des Relations internationales pour le Développement –IPRID-, avec le soutien du PNUD et de l’IRIC; l’acquisition de nouvelles chancelleries et résidences diplomatiques à l’étranger; la 13ᵉ Conférence diplomatique, en 2025 qui dotera la RDC d’une politique étrangère globale et d’une vision stratégique à long terme.

Ce bilan témoigne d’une volonté affirmée de moderniser la diplomatie congolaise et de renforcer la présence du pays sur la scène internationale. Avec ces initiatives, Thérèse Kayikwamba Wagner confirme son engagement à redynamiser le rôle de la RDC dans les affaires internationales tout en consolidant les bases administratives de son ministère.

  1. Jean Pierre Bemba, Transports et voies de communication: 73%

Le vice-Premier ministre a dernièrement échangé avec les principaux acteurs du transport routier de la ville de Kinshasa pour lever tout malentendu, désamorcer les tensions et baliser la route vers une solution pérenne. Les discussions ont porté sur un état des lieux du transport routier à Kinshasa, les contraintes et les remèdes nécessaires pour réduire substantiellement les difficultés rencontrées par les travailleurs du secteur, les usagers et l'ensemble de la population. Jean-Pierre Bemba a appelé les acteurs du secteur du transport routier à la discipline et à la vigilance en attendant l'application des options retenues. Conscient des vices qui caractérisent les professionnels du transport, il les a interpellés sur la conduite responsable à adopter.

  1. Doudou Fwamba, Finances : 71%

Issu des milieux des finances qu’il connait parfaitement, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a imprimé sa marque. Ce technocrate a donc mené des réformes pour stabiliser l’économie, accroître les recettes et restaurer la discipline budgétaire. Il savait qu’il héritait d’un contexte délicat : une économie sous pression, une monnaie instable et des finances publiques grevées par les urgences. Pour cette raison, son action de grande envergure a abouti à une performance budgétaire reconnue surtout par des partenaires internationaux. Grâce à ses efforts, le pays a réussi à mobiliser des recettes publiques de plus de 8,8 milliards USD, soit un dépassement des prévisions budgétaires de plus de 3%. Cette embellie est le fruit d’une coordination renforcée entre les régies financières et l’Inspection générale des finances.  Cette dynamique s’est accompagnée d’un recul sensible de l’inflation, tombée à 9,4% fin août 2024, contre 17,5 % à la même période en 2023.

Le taux de change, longtemps instable, a également connu une accalmie, oscillant autour de 2.880 CDF pour un dollar entre juillet et août 2024. Une stabilité qui contribue à renforcer la confiance des opérateurs économiques et à apaiser le climat social.

Le ministre a également réussi à diminuer les paiements dits d’urgence, en ramenant les décaissements de 22 % à 7 %, témoignant d’une planification budgétaire plus rigoureuse. Doudou Fwamba a aussi initié des réformes dans le secteur des assurances. Enfin, il a réussi à consolider les relations avec le FMI, ce qui a abouti  à l’appui aux réformes en cours. L’amélioration du climat des affaires, la lutte contre la corruption et la réforme du système fiscal figurent parmi les priorités de Doudou Fwamba.

  1. Jean-Lucien Bussa, Portefeuille: 67%

Le bilan du ministre du Portefeuille, en poste depuis 2024, comprend des actions visant à améliorer la gestion des entreprises publiques et à accroître leur efficacité.  Il a mis en place des outils pour suivre les performances financières et opérationnelles des entreprises publiques, et pour assurer une gestion plus rigoureuse. Il a encouragé les entreprises publiques à adopter des pratiques de bonne gouvernance, notamment en matière de transparence des informations financières et en matière de recrutement et de promotion, et à nouer des partenariats avec des entreprises privées pour améliorer leur performance et leur efficacité.  Il a mis en place des mesures pour améliorer la performance et la transparence des entreprises publiques, notamment en renforçant le contrôle de gestion, en favorisant la transparence et en encourageant les partenariats public-privé. Les efforts du ministre visent à améliorer la performance globale du secteur public et à renforcer le rôle de l'État dans l'économie. 

  1. Aimé Boji, Budget: 64%

En compagnie de son collègue des finances, le ministre du Budget avait clarifié les contours de la conclusion d’un nouveau programme triennal soutenu par la facilité Élargie des crédits –FEC- et du Programme renforcement de la résilience et de la durabilité –FRD-, avec le FMI. Ce qu’il faut retenir de ce nouvel accord: La RDC bénéficie de 2,8 milliards USD pour les deux programmes: FEC (1,7 milliards USD et Une Facilité pour la résilience et durabilité (1, 1 milliards USD). Ces résultats sont les fruits d’une rupture d’avec le passé et la meilleure coordination des politiques monétaires et budgétaires depuis le mois de juin 2024 impliquant les ministres des finances et du budget ; une partie des allocations du programme FEC, soit 800 millions USD vont aider à alimenter les appuis budgétaires. Cet accord  visant à soutenir la croissance économique et la stabilité financière de la RDC est le fruit des plusieurs réformes engagées en interne par le ministère du Budget et celui des Finances à travers leurs efforts pour la transparence dans la gestion des finances publiques.

  1. Marie Thérèse Sombo, ESU: 60%

La Professeure Dr Marie-Thérèse Sombo a marqué de son empreinte la gestion de ce département clé du gouvernement. Connue pour son leadership et sa vision ambitieuse, elle a entrepris de nombreuses réformes pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur en RDC. Elle a pris la direction du ministère dans un contexte où l’enseignement supérieur en RDC faisait face à des défis considérables, notamment des problèmes d’infrastructure, de qualité de l’enseignement et de gestion administrative. Son arrivée a marqué un tournant, avec la mise en place de réformes structurantes visant à transformer le secteur et à le rendre plus performant et compétitif.

En tant que ministre, elle a veillé à la mise en place de politiques qui ont contribué à moderniser l’enseignement supérieur, avec un accent particulier sur l’amélioration des conditions d’apprentissage, le renforcement de la gouvernance des institutions académiques, et l’intégration des nouvelles technologies dans le processus éducatif.
L’une des priorités de la Professeure Sombo a été d’œuvrer pour une meilleure formation des jeunes congolais, en renforçant l’accès à l’enseignement supérieur et en améliorant la qualité des diplômes délivrés par les universités. Elle a aussi œuvré pour la collaboration avec des institutions universitaires internationales, afin de favoriser des partenariats stratégiques pour la mise en place de programmes d’échange et de formation de haut niveau.

La Professeure Dr Marie-Thérèse Sombo est également une ministre de terrain, régulièrement présente dans les universités et autres institutions éducatives à travers le pays. Son approche inclusive et sa capacité à fédérer les différentes parties prenantes autour des réformes ont fait d’elle une figure respectée et appréciée dans le secteur éducatif congolais.

  1. Guy Kabombo Mwadiamvita, Défense Nationale: 58%

Guy Kabongo est déterminé ainsi que le gouvernement à apporter des solutions idoines aux problèmes de l'armée. Dans cet ordre d’idées, il a rappelé les militaires des FARDC à l'abnégation, au sens élevé du patriotisme et à la discipline pour la sauvegarde de l'intégrité territoriale, et la récupération des espaces sous contrôle de l'ennemi. Durant son mandat, il a mis tout en œuvre pour apporter sa contribution au renforcement de la défense de l'intégrité du territoire national, à l'organisation et à la structuration des Forces Armées en vue de conquérir les différentes localités sous occupation.

Par ailleurs, le ministre a multiplié  des séances de travail notamment avec le comité de suivi de la paie, ainsi que des responsables des institutions bancaires, qui s'occupent de la paie des FARDC. La rencontre s’est basée autour de l’encadrement de paie et l'avancement de ce processus, en vue de trouver rapidement des solutions. A cette occasion, des orientations claires ont été données pour que l’identification des effectifs soit renforcée afin de faciliter le traitement sur la liquidation au niveau du budget et des finances. Rappelons que le solde de militaires a doublé depuis la fin du mois de mars, par la volonté politique du gouvernement. Ce double paiement prend en compte aussi le mois de février 2025.

  1. Jean-Pierre Lihau: Fonction Publique 56%

Dans un message adressé aux agents publics de l’Etat, Jean-Pierre Lihau se dit mobilisé pour une administration publique qui soit au rendez-vous des résultats, une administration structurée et capable d’offrir des services publics de qualité aux fonctionnaires. Ainsi, en 2025, il s’est engagé à consolider les réformes amorcées en 2024, à mettre en place une nouvelle politique salariale voulue par le chef de l’Etat, à fluidifier les nouvelles vagues de retraités, à rationaliser le recrutement, à améliorer les conditions socio-professionnelles des agents, à améliorer la gestion des ressources humaines à travers l’identification biométrique, à doter des services administratifs des cadres organiques, etc. Au sujet des réalisations amorcées en 2024, Jean-Pierre Lihau précise que les réformes lancées se sont conformées à la vision du président de la République.

Jean-Pierre Lihau rappelle qu’il entend consolider ces réformes en 2025,  améliorer la gestion des ressources humaines de l’Etat à travers la finalisation du processus d’identification biométrique et la publication subséquente des annuaires alphabétiques et numériques province par province en vue de maitriser les effectifs et la masse salariale.

  • Accacia Bandubola, Affaires foncières: 52%

A l’actif de la ministre des Affaires foncières, l’on peut mentionner la série des mesures conservatoires concernant les zones occupées par les groupes armés et le mouvement terroriste M23/RDF. Les mesures proposées visent à sauvegarder l’intégrité du territoire national, à affiner les attributs exclusifs de l’État en matière de la propriété foncière, de gestion et d’attribution des terres, protéger les patrimoines immobiliers de l’État dans les zones sous occupation, protéger les patrimoines fonciers immobiliers des particuliers de population rurale et communauté locale en déplacement dans toutes les zones occupées, garantir les droits régulièrement acquis et enregistrés contre toutes formes de spoliation, sursoir la mise en œuvre de certaines dispositions de la loi contre les concessionnaires, empêcher de mettre les fonds en valeur.

Elle a insisté que la protection des droits fonciers des particuliers régulièrement acquis, la réinstallation des personnes déplacées et des réfugiés dans leurs différentes communautés, soit l’un des principaux enjeux, particulièrement fonciers, dans ces zones au moment où cette guerre injuste prendra fin.

  • Yolande Elebé, Culture, Arts et Patrimoines: 50%

  

Après les fronts militaire, politique, diplomatique, populaire, spirituel et scientifique, la ministre Yolande Elebe  a lancé le front culturel face à l'agression rwandaise. À l'en croire, la séance culturelle d’éveil patriotique démarrée est à fois un événement, un cri du cœur, une invitation à nous rappeler que notre culture est bien plus qu’une simple expression artistique: c’est notre mémoire, notre voix, notre âme collective. En ces temps de crise, elle a appelé les Congolais à se souvenir que la culture est une arme puissante, mais redoutable. Elle peut consoler, rassembler et inspirer. Mais elle peut aussi dénoncer, éveiller et résister face à l’oppression.

  • Didier Bidimbu, Sports et Loisirs : 47%

Le ministre des Sports et Loisirs a réussi des réalisations et des initiatives entreprises pour le secteur des sports et loisirs en RDC.

Parmi les réalisations, le ministère des Sports met en avant :

- La qualification des Léopards seniors pour la Coupe d'Afrique des Nations –CAN- 2025 au Maroc ;
- La qualification des Léopards U-20 pour la CAN en Égypte, marquant un retour après 11 ans d'absence ;

- La position de tête du groupe B des Léopards seniors lors des éliminatoires de la Coupe du Monde, devant le Sénégal et le Soudan ;

- L'organisation des Championnats d'Afrique de Boxe 2024 en RDC ;

- La désignation de la RDC comme pays hôte de la CAN de Handball Féminin 2024.

Le ministère des Sports congolais a également évoqué les différentes initiatives prises pour dynamiser les sports en RDC, notamment :

- La création du Fichier National d'Identification des Athlètes en partenariat avec Toppan Gravity ;

- La relance de l'Institut National des Sports et de Haute Performance (INSHP) et de l'Institut National de Médecine des Sports (INMS), visant à renforcer la formation et le suivi médical des athlètes ;

- La relance des Jeux congolais et l'atelier national de développement du sport.

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