L’international footballeur congolais, Chancel Mbemba Mangulu, a été classé parmi les 11 joueurs africains les plus performants de l’année 2024. C’était en marge de la cérémonie des CAF Awards, organisée lundi 16 décembre 2024, au Maroc. Cette cérémonie a vu le Ballon d’Or être attribué au Nigérian Ademola Lookman.
Le capitaine des Léopards de la République Démocratique du Congo, auteur d’un bon parcours à la dernière Coupe d’Afrique des Nations avec son équipe nationale, figure dans l’équipe type de la saison, aux côtés d’André Onana, Achraf Hakimi, Kalidou Koulibaly, Yves Bissouma, Sofyan Amrabat, Frank Kessié, Mohamed Kudus, Mohamed Salah, Victor Oshimen et Ademola Lookman.
En effet, le défenseur de l’Olympique de Marseille, qui n’a disputé aucun match avec son club depuis le début de cette saison, est dans cette formation de l’année grâce également à son influence majeure dans le système de jeu de Sébastien Desabre.
Pour rappel, Chancel Mbemba figurait dans la liste de 10 joueurs nominés pour le Ballon d’Or africain. Ce titre a été raflé par le Nigérian de Atalanta Bergame, Ademola Lookman, devant le Guinéen de Borussia Dortmund, Serhou Guirassy.
Il sied de signaler que lors de ces awards, le Tout-puissant Mazembe a été sacré ‘’meilleure équipe féminine’’, tandis que la Côte d’Ivoire a été sacrée ‘’meilleure sélection masculine’’. Emerse Fae et Ronwen Williams ont remporté respectivement les prix du ‘’meilleur entraineur’’ et ‘’meilleur joueur des interclubs de la Confédération africaine de football’’.
Pendant la campagne présidentielle de 2023, le candidat-président de la République, Félix Tshisekedi, avait souhaité vivement et promis d’organiser la plus grande compétition sportive continentale dans notre pays.
Eh bien ! Nous cheminons vers la matérialisation de la promesse électorale, de voir un jour la RDC organiser pour la première fois, la Coupe d’Afrique des Nations de la Confédération africaine de football.
Le vendredi 13 décembre 2024, les Ministres des Sports de deux pays et deux capitales les plus rapprochées du monde, se sont rencontrés de l’autre côté de la rive du fleuve Congo à Brazzaville pour discuter de la possibilité de présenter une candidature commune pour l’organisation de la CAN en 2029.
Dans son discours du 11 décembre dernier sur l’état de la nation, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, le Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été fier de parler de l’évolution positive du sport congolais sous son leadership :
« Comment ne pas évoquer les exploits sportifs de nos équipes nationales, de nos clubs, de nos compatriotes, porte-étendard du pays sur l’échiquier national et international, qui se sont distingués autant par leurs réussites collectives que leurs performances individuelles, faisant briller les couleurs de notre drapeau national.
En obtenant des instances internationales, l’organisation à Kinshasa de plusieurs compétitions régionales, comme la 26e édition du Championnat d’Afrique des nations de handball seniors dames, nous avons obtenu l’inscription de notre pays sur la liste des nations africaines aux grandes ambitions sportives.
Pour assumer ces ambitions, nous avons poursuivi cette année, les travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures sportives dans quelques provinces du pays. »
En effet, après l’organisation réussie des IXe Jeux de la Francophonie à Kinshasa en 2023, sous le leadership visionnaire du Président Félix Tshisekedi, un deuxième grand événement sportif de portée internationale jamais organisé auparavant, après le combat mythique de boxe en 1974, les Jeux de la Francophonie ont balisé le chemin et désormais la RDC fait partie des Nations africaines aux grandes ambitions sportives.
En partenariat avec LIPROKIN et ENERGIE Malt Battle, la première édition de la compétition de Roller Pro aura lieu, le samedi 23 Novembre 2024 à l’esplanade de l’Echangeur de Limete, partir de 13 heures. Une date, une décision, un acte, une réalité va marquer le Roller Sport de Kinshasa. Depuis l’Echangeur de Limete, le voyage de l'histoire du Roller Sport de la République démocratique du Congo prend l’envol avec le président Jeannot Kuzi, président de la Ligue Provinciale de Roller de Kinshasa.
Les Rollers de Kinshasa préparent fiévreusement la première édition du tournoi ENERGIE MALT Battle prévu le samedi 23 au 24 novembre 2024 à l’esplanade de l’Echangeur de Limeté. A ce jour la Liprokin a déjà organisé plusieurs activités pour améliorer leur rendement. La jeunesse que la Liprokin encadre sous l’impulsion de Jeannot Kuzi Wendo fait preuve de beaucoup de générosité pour toujours briller dans les compétitions locales et autres rencontres de performance dans les différentes disciplines de Roller Sport de Kinshasa.
Si, individuellement, tous ces Rollers ont suffisamment prouvé leur bagage technique, au plan de du jeu d’équipes, beaucoup d’améliorations ont été décelées. Toutes les équipes ont démontré la réelle solidarité entre les équipes. Nonobstant, les coups de patinage sont vigoureusement donnés avec la ferme volonté de toujours aller de l’avant.
La compétition qui va se dérouler à l’Echangeur de Limete sera l’occasion pour Jeannot Kuzi Wendo, Président de la Ligue provinciale de Roller Sport de Kinshasa de rappeler à tous les participants, les valeurs véhiculées par la pratique du sport en générale et du Roller Sport en particulier, chez les jeunes. Il s’agit également d’une belle activité qui les occupera sainement durant les vacances scolaires.
Cette première édition se tiendra dans l’enceinte de l’Echangeur de Limete du 23 au 24 novembre 2024 et permettra aux jeunes garçons et aux jeunes filles d’y participer.
Ils sont très nombreux les spectateurs à répondre présent à l'appel des organisateurs à venir découvrir les spectacles que la jeunesse va offrir.
L’importance de sport Roller n’est plus à démontrer. En matière d’éducation et d’encadrement de la jeunesse, le Roller Sport est indispensable à l'épanouissement de ce sport, au suivi du programme de LIPROKIN qui met un accent particulier sur la formation et l’encadrement des jeunes afin de susciter l'engouement autour de cette discipline.
La 1re édition de la compétition de Roller Sport de Kinshasa connaitra la participation de plus de 60 riders kinois venus des quatre coins de la Ville de Kinshasa. Les participants ont pu se mesurer dans les trois disciplines reines de la compétition le roller, le bmx et le skateboard.
En octobre 1974, le monde du sport était en émoi, alors que deux des plus grands boxeurs de l’histoire se préparait à s’affronter dans ce qui allait être qualifié de ‘’Combat du siècle’’. Mohammed Ali et George Foreman, chacun avec son propre style, son propre charisme et une légende à forger, se retrouvaient à Kinshasa, au Zaïre, à l’époque du Maréchal Mobutu, pour un combat qui marquerait à jamais l’histoire de la boxe. Au début des années 1970, la carrière d’Ali était à un tournant. Après avoir été déchu de son titre de champion du monde en raison de son refus de servir dans l’armée américaine durant la guerre du Vietnam, il a montré sa résilience et a finalement récupéré son titre en 1974. De son côté, George Foreman était considéré comme un véritable Bulldozer sur le ring, avec un style de combat puissant et un impressionnant palmarès, ayant détruit ses adversaires avec une rapidité déconcertante.
Le combat à Kinshasa, promu par Don King, a été plus qu’une simple rencontre de boxe. Il a été conçu comme un évènement mondial, attirant l’attention des médias et des amateurs de sports du monde entier. La ville de Kinshasa, mise en avant sur la scène sportive, devenait le théâtre d’un affrontement que le monde n’oublierait jamais, dans son mythique Stade du 20 mai.
Les enjeux du combat allaient bien au-delà de la simple couronne de champion poids lourd. Pour Mohammed Ali, il s’agissait de prouver que le temps n’avait pas effacé ses compétences et son charisme. Pour Foreman, c’était une occasion de s’imposer comme le roi incontesté de la boxe. De plus, le combat comportait un contexte politique et social important, alors que le Zaïre cherchait à affirmer son identité sur la scène mondiale.
La préparation de deux boxeurs a été intense et marquée par des différences notables. Ali, connu pour sa ruse et sa stratégie, s’entrainait avec une discipline rigoureuse, passant des heures à travailler son jeu de jambes et sa rapidité. Foreman, quant à lui, comptait sur sa puissance brute et sa force. Leur style d’entrainement reflétait leurs personnalités : Ali était flamboyant, tandis que Foreman était plus austère et concentré.
Le 30 octobre 1974, le jour de cette confrontation de titans, le monde avait les yeux rivés sur Kinshasa. Dans un stade bondé de spectateurs, les deux boxeurs sont montés sur le ring sous une atmosphère électrique. Ali, dans ses moments de gloire, avait déjà utilisé sa verve et sa personnalité charismatique pour captiver les foules. Foreman, solide comme un roc, était déterminé à signer un retour fracassant.
Le combat a commencé avec un Ali qui, bien que perçu comme l’outsider, a su rapidement prendre le contrôle grâce à sa fameuse stratégie du ‘’rope-a-rope’’. En se laissant souvent acculer contre les cordes, il attirait Foreman à porter ses puissants coups tout en économisant son énergie. Ce plan audacieux a porté ses fruits alors que lui, avec sa vitesse et son agilité, a su frapper Foreman avec des contre-attaques précises.
Au fil des rounds, le combat a basculé. Ali est apparu comme le stratège. Son incroyable endurance et sa capacité à encaisser les coups de Foreman l’ont aidé à user la force de son adversaire. Le sixième round est entré dans l’histoire. Ali a surpris tout le monde en balançant une série de coups dévastateurs que son adversaire n’a pas pu s’empêcher d’encaisser. Cela a conduit à un arrêt du combat à la septième reprise. Mohammed Ali couronné champion du monde des poids lourds.
Ce ‘’Combat du siècle’’, n’a pas non seulement redéfini la carrière d’Ali, mais a aussi marqué un tournant dans l’histoire de la boxe. Il a démontré que la combinaison de la puissance, de la stratégie et de l’intelligence sur le ring est ce qui sépare les champions des simples boxeurs. Cassius Clay de son vrai nom, Mohammed Ali est devenu une icône non seulement pour ses prouesses sportives mais également, pour son engagement social et politique.
Cinquante ans après ce combat mémorable, l’impact de ce duel résonne encore dans le monde du sport. De nombreux boxeurs s’inspirent encore de la carrière d’Ali et de ses techniques.
La Confédération africaine de football (Caf) a confirmé la candidature du président Patrice Motsepe à sa propre succession, à la tête de cette instance sportive, aux prochaines élections du comité exécutif prévues au mois de mars 2025, a-t-on appris sur son site officiel.
«Suite aux demandes de nombreux présidents d’associations membres de la CAF, de présidents d’unions zonales et de parties prenantes clés, le président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe, a finalement accepté de se présenter comme candidat aux élections présidentielles de la CAF prévues en mars 2025», a-t-on lu.
Pour rappel, Patrice Motsepe a été élu président de la Caf, le 12 mars 2021, après que l’ensemble de quatre autres prétendants aient retiré leurs candidatures. Il a pris son mandat dans une situation instable, causée par la suspension de son prédécesseur, le Malgache Ahmad Ahmad, par la Fédération internationale de football association (Fifa).
L’histoire retiendra que de la suspension d’Ahmed Ahamed au mois de novembre 2020, jusqu’à l’élection de Patrice Motsepe, au mois de mars 2021, la Caf a été gérée, à titre intérimaire, par le Congolais, Constant Omari Selemani, alors premier vice-Président de cette instance sportive continentale.
Patrice Motsepe 62 ans, qui a pris goût, veut donc briguer un deuxième mandat.
La délégation de la Ligue d’athlétisme du Sud-Kivu (Lidaski), dans l’est de la République Démocratique du Congo est en difficulté de rejoindre Kinshasa, pour les championnats nationaux d’Athlétisme, édition 2024, prévus du 25 au 27 octobre, faute de moyens, a appris l’ACP, dimanche, de cette instance sportive. «Côté préparatifs, tout évolue bien, le problème c’est le titre de voyage pouvant nous permettre d’arriver dans la capitale, afin de participer à ces championnats », a déclaré, Donch Bakenga, prédisent de la Ligue d’athlétisme du Sud-Kivu. La délégation est composée de dix personnes, dont 8 athlètes et 2 membres du staff technique. Le président de la Ligue lance donc un appel auprès des gens de bonne volonté, et au gouvernement provincial pour leur permettre d’arriver à Kinshasa : « Nous lançons un appel, au gouvernement provincial d’abord mais aussi à des personnes de bonne volonté capable de nous venir en aide pour que le Sud-Kivu participe à ce grand rendez-vous », a-t-il ajouté. LP/ACP
Les Nigérians abandonnés dans un aéroport en Libye La Confédération Africaine de Football (CAF), a ouvert une enquête sur la séquestration de la délégation de l’équipe nationale du Nigeria dans un aéroport, en Libye, où les autorités de ce pays les auraient invités à atterrir, a-t-on appris mardi, sur son site. « La Confédération Africaine de Football (CAF) a pris contact avec les autorités libyennes et nigérianes après avoir été informée que l'équipe nationale de football du Nigeria, ‘’Les Super Eagles'', ainsi que leur staff technique ont été retenus dans des conditions inquiétantes pendant plusieurs heures dans un aéroport où les autorités libyennes les auraient invités à atterrir. L'affaire a été soumise au Jury Disciplinaire de la CAF pour investigation et des mesures appropriées seront prises à l'encontre de ceux qui ont violé les Statuts et Règlements de la CAF ». Le Nigeria et la Libye basés dans le groupe D, des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025, ont joué le vendredi 11 octobre, pour le compte de la troisième, match soldé par la victoire des Nigérians (1-0), et le mardi 15 octobre, les deux équipes devaient se retrouver à Benghazi, en Libye pour la manche retour. Mais à l’arrivée des Nigérians en Libye, la délégation des Supers Eagels aurait été séquestré : « plus de 12 heures dans un aéroport abandonné en Libye après que notre avion a été détourné pendant la descente. Le Gouvernement libyen a annulé notre atterrissage autorisé à Benghazi sans raison. Ils ont verrouillé les portes de l’aéroport. J’ai déjà vécu des choses avant de jouer à l’extérieur en Afrique, mais c’est un comportement honteux. Même le pilote tunisien, qui heureusement réussi à naviguer en dernière minute vers un aéroport qui n’était pas adapté à l’atterrissage de notre avion, n’avait jamais vu quelque chose comme ça auparavant », a déploré Troost-Ekong, capitaine des Supers Eagels, rapporte des médias internationaux. Au finish, ce match a été reporté à une date ultérieure. EG
Les ambassadeurs de la République Démocratique du Congo ont été tous éliminés en coupe de la Confédération, le dimanche 22 septembre dernier dans leurs propres installations sportives. Tout d’abord l’As Vita club qui recevait STELLENBOSCH FC de l’Afrique du sud, a fait match nul de (1-1) au stade de Martyrs de Kinshasa. En conséquence, pour avoir perdu (0-2) au match aller en terre Sudafricaine, les Bana Mbongo sont éliminés de la course dès le deuxième tour en coupe de la Caf C2.
En conférence d’après match, le coach de l’Association sportive victoria club a fait un point de cette contre-performance en restant optimiste qu’il n’a pas réussi la mission avec son équipe. Cependant, les Moscovites de la capitale ont été exemptés au premier tour, ce qui signifie que le parcours s’arrête, une désolation des supporters. En attendant V. club reste concentrer pour le championnat national qui doit débuter le 5 octobre prochain. Dans la même compétition, un cauchemar pour le FC Saint-Éloi Lupopo de Lubumbashi qui a été écarté de la compétition sur son propre terrain du stade Fréderic Kibasa Maliba. Et pourtant les Lushois étaient les premiers à ouvrir la marque pendant les vingt-cinquièmes minutes de jeux après l’égalisation de Bravos de Maquis de l’Angola, puis les visiteurs ont scoré la rencontre puis finalement Lupopo a perdu sur la note de 1-2. A titre de rappel, au match aller Lupopo était tenu en échec au marquoir 1-0 en terre angolaise. Il sied de noter que, seuls le Toutpuissant Mazembe et l’As Maniema Union qui restent en ligue de champions, qui se sont d’ailleurs qualifiés en phase de groupe. Hardi Moyo. M
Le FC Saint Eloi Lupopo de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, en République Démocratique du Congo, engagé en Coupe de la Confédération de la Caf, édition 2024-2025, pourrait jouer ses matches à domicile dans son Stade Frédéric Kibasa Maliba.
Le mythique Stade de la commune de la Kenya a reçu ce lundi 19 août 2024, la visite de l’inspecteur de la Confédération africaine de football (Caf), le Gabonais Hilarion Carsy Nkoulou pour son éventuelle homologation d’ici le deuxième tour préliminaire.
Hilarion Carsy a été accompagné dans sa visite de travail par l’expert congolais en la matière, Emmanuel Kande et du Secrétaire Général de Lupopo, Donat Mulongoy. Il ressort de cette visite qu’il n’y a plus rien à reprocher à ce stade qui a été réfectionné dans son entièreté. L’inspecteur gabonais est reparti avec une noté de satisfaction. Les Cheminots ont donc désormais les oreilles tournées vers la Caf.
Nyasa Big Bullet pressenti adversaire de Mazembe
Dans un autre chapitre, le Tout-Puissant Mazembe exempté, pourrait croiser Nyasa Big Bullet du Malawi au deuxième tour préliminaire. Le club congolais a eu le week-end, les yeux rivés sur le match qui a opposé Nyasa Nig Bullet et Red Arrows, samedi 17 août à Bingu National.
Après une première période sans but, les Zambiens de Red Arrows ont ouvert le score aux retours des vestiaires grâce à Banda à la 57ème minute avant d'être renversés en l'espace de cinq minutes. Babatunde ADEPOJU à la 77ème puis Precious PHIRI à la 82ème minute ont inscrit les deux buts du club malawite. Le match retour est prévu ce samedi 24 août à Lusaka en Zambie. Le vainqueur de cette double confrontation affrontera le TPM au prochain tour.
La République Démocratique du Congo a entamé la dernière ligne droite des préparatifs de la 26ème édition de la Coupe d’Afrique des nations féminine prévue au mois de novembre prochain.
C’est dans le souci de fédérer toutes les expertises nationales que le Président de la Fédération de handball du Congo (FEHAND) Amos Mbayo Kitenge a échangé ce lundi 19 août 2024 avec le Directeur du Comité National des IXès Jeux de la Francophonie (CNJF) Isidore Kwandja Ngembo.
« Les Jeux de la Francophonie restent pour nous congolais et sur le plan international, une expérience d’organisation. Et dans trois mois jour après jour, la RDC va devoir organiser la toute première Coupe d’Afrique des Nations disciplines confondues des dames seniors en handball. Nous nous sommes décidés de venir toquer à la porte du Comité des Jeux de la Francophonie pour profiter de sa grande expertise. Cela ne sert à rien d’aller chercher l’expertise ailleurs si nous en avons ici au pays. C’est pour cette raison que nous nous sommes rapprochés de cette meilleure expertise pour que nous puissions nous mettre ensemble afin de faire la fierté de notre pays en réussissant le pari d’organisation de cette édition », a dit M. Amos Mbayo.
De son côté, le Directeur du CNJF Isidore Kwandja a promis sa disponibilité pour partager son expertise.
« C’est une bonne opportunité pour notre pays. La réussite de cette édition après les Jeux de la Francophonie vont davantage crédibiliser notre pays quant à l’organisation des grandes compétitions comme la Coupe d’Afrique des Nations de football ou encore les Jeux Africains. Comme c’est une CAN féminine de handball, la première sous le mandat de la Première Ministre Judith Suminwa, nous espérons que les autorités vont s’y impliquer pour garantir sa réussite » a-t-il souligné.
La 26ème CAN féminine de handball se tiendra au mois de novembre à Kinshasa. Il s’agira de la première Coupe d’Afrique des Nations, tous sports confondus, organisée en RDC. Mais peut-être pas la dernière car, le pays ayant déposé très récemment un dossier de candidature à la CAN de football en 2029.
L’ancien président a.i de la Confédération africaine de football (Caf), Constant Omari Selemani, est arrivé jeudi, au Cameroun, où il va assister ce vendredi 16 août aux obsèques de celui qui a été son grand ami, Issa Hayatou, dans sa ville natale de Garoua.
Issa Hayatou est décédé le 8 août dernier, à Paris, en France, après avoir dirigé l’organe faitier du football africain pendant 19 ans, soit du 1988 à 2017. C’est sous mandat que Constant Omari a intégré cette Institution en gravitant les échelons jusqu’à devenir en 2017, le premier Vice-président de la CAF. Et quelques années plus tard après la destitution du Malgache Ahmad Ahmad, le successeur du regretté Issa Hayatou, Constant Omari prendra le règne jusqu’à l’élection de l’actuel président de la Caf, le Sud-africain Patrice Motsepe. Parlant de l’illustre disparu rfi, Constant Omari dit garder d’Issa Hayatou d’un homme qui ne voulait pas que la Caf soit manipulé par la Fifa. Sous ses mandats dit-il, la CAN ne se jouait que tous les deux ans, et il n’y a jamais eu de report. Et même lorsque l’édition de 2015, initialement prévue au Maroc, qui va refuser de l’accueillir en dernièrement minute suite à l’épidémie de la maladie d’Ebola, Issa Hayatou l’a sauvé en allant organiser cette CAN en Guinée-équatoriale.
Le président Patrice Motsepe a lui aussi annoncé sa présence dans ces obsèques. Il sera accompagné du président de la Fédération camerounais de de football (Fecafoot), Samuel Eto'o, des Vice-présidents de la CAF, d'un certain nombre de présidents des associations membres et du Secrétaire Général de la CAF, Véron Mosengo-Omba.
Les anciennes footballeuses mondialistes de la République démocratique du Congo (RDC) de 2006 et 2008, ont sollicité, mardi, l’accompagnement de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) pour réclamer leurs droits auprès de l’État congolais.
«Nous avons joué plusieurs compétions au niveau africain et mondial. Mais, nous n’avons jamais été récompensés à la hauteur du service rendu à la nation. Raison pour laquelle, nous sommes venues voir le président de la CNDH, Paul Nsapu, dans son cabinet de travail à Kinshasa, pour nous aider à recouvrer nous droits », a déclaré, Pitshou Tezi Lelo, l’une de ces anciennes Léopards.
«Nous menons une vie de galère et nombreuses parmi nous ne savent pas où mettre la tête et à quel saint se vouer. Nous éprouvons beaucoup de difficultés dans notre vie quotidienne. Et pourtant, nous avons servi le pays », s’est-elle exprimée la mort dans l’âme, y ajoutant les raisons de l’audience auprès du n°1 de la CNDH. Nous avons échangé avec lui en sa qualité du président d’une structure qui fait la promotion et la protection des droits de l’homme, dans l’espoir d’y trouver une solution adéquate», a-t-elle ajouté avec un accent particulier sur les desiderata de l’ensemble de ces joueuses. «Nous lui avons expliqué, ce que nous avons comme besoin. Nous n’avons jamais reçu nos droits. Si un sportif joue au niveau mondial, sa vie doit changer. Nous souffrons, alors que nous avons servi le pays». Pour Tezi Lelo, en sa qualité de porte-parole du groupe, elles ont mené plusieurs démarches, notamment auprès de différents et successifs ministères des sports du gouvernement, mais en vain sans que leur voix ne soit entendue.
Aussi, selon ses dires, sont-elles allées frapper au portillon du CNDH dont le n°1 est considéré comme leur père et qui a fait beaucoup et continue à exceller dans le domaine des droits de l’homme dans le pays. Cette fois-ci, espèrent-elles, qu’une solution salvatrice aux revendications de ces anciennes Léopards et mondialistes de 2006 et.
La situation que traverse depuis un certain temps le capitaine des Léopards de la République démocratique du Congo, Chancel Mbemba dans son club, l’Olympique de Marseille, ne laisse pas ses coéquipiers en sélection indifférents. Les voix se lèvent çà et là pour le soutenir et l’encourager à tenir bon dans ce qu’ils qualifient d’une sorte de complot contre le meilleur joueur africain évoluant dans le championnat français saison 2022-2023.
C’est le cas de Yoane Wissa qui lui a dit ceci : « on ne peut pas t'aimer, libre à chacun. Mais on doit te respecter. Tu es boss on le sait, tu es exemple pour tous, pour moi le premier. Travailleur acharné, humble et vrai leader », sur son compte Instagram, s'adressant à l’Olympique de Marseille avec la vidéo de Chancel Mbemba.
Pour sa part, Neeskens Kebano lui a prodigué un conseil l'invitant à garder son calme : « Reste serein, tout ira mieux », a-t-il lâché. De con côté, Gaël Kakuta a fait recours à un vieil adage avec la photo de Mbemba en story disant : « quand on veut noyer son chien, on l'accuse de rage ».
Ce n’est pas tout, Chadrac Akolo a lui aussi a écrit louant ses qualités : « exemplaire sur et en dehors du terrain. Force à toi Capo », a-t-il indiqué. De même que Lionel Mpasi qui lui a dit : « courage Yaya, les injustices se paient toujours. Tu es un exemple pour nous tous ».
Merveille Bope lui a été plus que direct : « relève toi champion, tout le monde sait que tu es un gagnant. Ils pensent t’enterrer mais Dieu va te relever ».
Victime d'un traitement "injuste" de la part des dirigeants de son club, depuis l’arrivée près d’un mois, d’un nouvel entraîneur, l’Italien Roberto De Zerbi, la situation s’est empirée mercredi avec un nouvel épisode, interdisant le capitaine des Léopards de s'entraîner et d'utiliser les couleurs du club. Il lui est reproché d’un comportement déplacé vis-à-vis d'un dirigeant du club, en la personne d’Ali Zarrak, proche de Medhi Benitia, Directeur sportif de l’OM de nationalité marocaine. Plusieurs médias français ont publié une conversation qu'ils ont attribué à Chancel Mbemba dans laquelle, le joueur congolais aurait mimé un doigt d'honneur à Ali Zarrak.
Une vieille affaire ressurgit…
C'est dans ce contexte qu'un incident datant de la CAN et impliquant Mbemba vient de ressurgir. Pendant la compétition qui s'est déroulée en ce début d'année 2024 en Côte d'Ivoire, le roc aurait eu un comportement jugé irrespectueux envers Eugène Koshelev, le team manager de l'OM, qui avait cherché à le joindre, indique La Provence. À l'époque, le club marseillais avait fermé les yeux sur cet incident, préférant maintenir Mbemba dans l’équipe en raison de son importance sur le terrain. Cependant, aujourd'hui, alors que le club compte plus sur lui, l'OM n'hésite pas à chercher le moindre fait à reprocher à celui qui est devenu en mai dernier le meilleur buteur en Coupe d'Europe en tant que défenseur de l'Olympique de Marseille avec 6 buts (un de plus que le Nigérian Taye Taiwo).
En claire, l'OM souhaite se séparer de Chancel Mbemba, qui dispose encore d'une année de contrat mais qui n'entre pas dans les plans du nouvel entraîneur Roberto De Zerbi.
Par ailleurs, il y a lieu de noter que Chancel Mbemba conserve une valeur marchande estimée à 15 millions d’euros, par le site Trasnfermarkt. Il suscite également l’intérêt de Rennes et de plusieurs clubs saoudiens. S’il est viré, il sera libre de négocier le contrat qu’il veut et l’OM ne s’y retrouvera pas financièrement. Il y a donc de fortes chances que Pablo Longoria, président marseillais, ne se contente juste d’une forte amende.