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Fiston Axel Ilunga Kabasele depuis Kananga, Lettre ouverte à Madame la Ministre de l'Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté

Madame la Ministre,

Je me permets de vous adresser cette lettre ouverte pour solliciter votre attention sur l'inclusion de mes poèmes dans les manuels scolaires, aussi bien pour le primaire que le secondaire.

En tant qu'auteur des recueils "La couture des âges" et "Les avenirs mystérieux", dont les œuvres reflètent les réalités sociales et culturelles de notre époque, je pense que l'introduction de mes textes dans les programmes éducatifs pourrait apporter une dimension supplémentaire d'ouverture d'esprit et de réflexion chez nos jeunes citoyens.

Mes poèmes traitent de thèmes tels que la diversité, l'égalité, la justice sociale et l'environnement. Ils pourraient ainsi contribuer à façonner les valeurs et la conscience citoyenne des élèves, en les aidant à développer un esprit critique et une compréhension nuancée des enjeux auxquels notre société est confrontée.

De plus, l'inclusion de voix poétiques contemporaines, issues de différents horizons, permettrait de diversifier les perspectives littéraires proposées aux élèves, en complément des classiques du patrimoine. Cela pourrait stimuler leur créativité et leur intérêt pour la poésie.

Je reste à votre entière disposition pour discuter de cette proposition et vous fournir les informations complémentaires dont vous auriez besoin. Je serais honoré de pouvoir contribuer, à travers mon travail, à l'épanouissement intellectuel et citoyen de notre jeunesse.

Dans l'attente d'une réponse favorable de votre part, je vous prie d'agréer, Madame la Ministre, l'expression de ma haute considération.

Poète Fiston Axel Ilunga Kabasele

Auteur de "La couture des âges" et "Les avenirs mystérieux"

Fiston Axel Ilunga Kabasele depuis Kananga, Lettre ouverte à Madame la Ministre de l'Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté

Lu ailleurs : Leçon de morale !

Il y a bien longtemps, dans le royaume des animaux, un mouton passait par là et vit un lion qui pleurait dans une cage. Le lion supplia le mouton de le sauver en lui promettant de ne pas le tuer et de ne pas le manger, mais le mouton refusa. Le lion supplia le mouton de le sauver en lui promettant de ne pas le tuer et de ne pas le manger, mais le mouton refusa. Après maintes persuasions, le mouton ouvrit la cage pour le lion.

Le lion avait très faim, car il était resté dans la cage pendant des jours sans manger. Il s'empara rapidement du mouton pour le tuer et le manger, mais le mouton lui rappela sa promesse. Ils étaient encore en train de se disputer lorsque d'autres animaux passèrent et cherchèrent à savoir ce qui s'était passé. Le lion et le mouton racontèrent chacun leur version de l'histoire, mais par peur et pour gagner la faveur du lion, tous les animaux se rangèrent du côté du lion, à l'exception de la tortue qui prétendait ne pas comprendre tout le scénario.

La tortue demande alors au lion de lui montrer où il se trouvait avant que le mouton ne le sauve. Il lui demande à nouveau : "étais-tu à l'intérieur ou à l'extérieur lorsque les moutons sont arrivés ? Le lion dit qu'il était à l'intérieur. La tortue dit à nouveau : "ok, entre, voyons si c'est difficile à l'intérieur". Le lion entra et la tortue l'enferma à nouveau à l'intérieur.

Stupéfaits, les autres animaux demandèrent à la tortue "pourquoi" et elle répondit "si nous lui permettons de manger le mouton aujourd'hui, il aura encore faim demain et nous ne savons pas qui sera le prochain parmi nous à être mangé demain".

La morale de cette histoire :

Ne soutenez pas le mal aujourd'hui parce qu'il ne vous affecte pas directement, demain ce sera peut-être votre tour.

Lu ailleurs : Leçon de morale !

Poésie, Le bruit se meurt

*Fin de campagne électorale en RDC du 20 novembre au 20 décembre 2023.

Il bruit

Se meurt

Ce grand bruit se meurt

Dans un silence

Très profond

Il s'en va

Ce grand bruit

Ce bruit infernale

S'en va au cimetière

Sur la patrie toute entière

Cette caverne

De brouhaha

S'en est allée

Elle s'en va

Dans un silence profond

Le grand bruit

Va dans un pays

De grand silence

Inquiétant et fatiguant

Tout questionnant (...)

Sans sommeil

De nuit sans soleil

Confus des ténèbres

En grand nombre...

Obscurcissant l'espoir

Confusionnant

L'espérance du réel

De la grâce du ciel

Dans l'irréel du passé

Et du passé au présent

Du présent au futur

Rêvant désespérément

Sa propre perte

Ou sa réussite très proche

Et prochaine lorsque

Le verdict véridique

En théorie systémique

Sera annoncé : allégorique

Au sommet d'une grande

Et haute montagne

Par des vautours (...)

Khorhanie Norbert Norah Muana Ngo'ofm

Lubumbashi-Haut-Katanga/ RDC

 Mardi 19 décembre 2023

 A 14h 07’

 

 

Je fais ma campagne 

 

(Un poème de Magloire Paluku)

Dites-moi de ressusciter (tous) vos morts 

Les décapités, les massacrés sans tort

De me battre contre le feu du Nyiragongo 

D’inventer la neige sur le sol de « Dego »

Dites-moi de sauter plus haut que les hommes- léopards 

De venger le territoire de Beni

De retrouver les kidnappés de Eringeti 

Dites-le, je fais ma campagne ! 

Qui votera pour moi vivant ? 

Je suis la dernière carte gagnante 

Scruter le vent du haut des collines filantes 

Récolter comme ces années-là de paix

Dites-moi de revivre Lipton et Capsa 

De refaire briller le dragon de Kanyabayonga 

Reproduire le sable multicolore de Kanyarutchinya 

Dites-moi de faire régner les vrais rois

Les fils des descendances perdues contre les lois

Dites-moi d’envoyer à La Haye le voisin querelleur

De faire exploser le gaz des profondeurs

Au sol les patates en vrille sur les pierres 

Quand l’enfant se lave innocent dans la poussière 

Pendant que les abeilles dansent sur les bruyères. 

Dites-moi d’arrêter l’état de siège 

Que les rebelles soient liés sur des pièges 

Leurs maîtres attrapés au grand jour 

Dans les pièges à rats, l’hymne de liberté en un tour 

Se chante à jamais sans chiffre ni nombre à voter 

Car voter c’est aussi voler une vie mal préparée 

L’avenir emprisonné dans des calculs sans résultats 

Dites-moi de changer le tribalisme

Que seul la vérité soit de l’altruisme

Chic inconnu de l’atypique métapsychique

Joli moment coloré que le jardin des colchiques

Dites-moi l’impossible… je fais ma campagne !

Le Candidat en Blanc 

(Un poème de Magloire Paluku)

 

Mille huit cent vingt-cinq jours battus 

De la tête au pied, tout de blanc vêtu 

Au coin de l’autre main une autre actu 

L’œuf chante en toutes les couleurs, 

Le rouge et blanc s'est fait une lueur 

Les officiels sont tous candidats 

Dans les gradins hurlent les appâts 

Il est là, le candidat en blanc ! 

Sur du synthétique le zèbre est peint 

C’est le jour des rencontres sans audiences. 

Et cette main qui salue la foule

La casquette flotte, les baskets roulent 

Le boulevard du stade a des embouteillages 

Un sourire du régime colore les voisinages. 

Le blanc est si propre mieux que le ciel 

C’est le jour sans bilan pour du superficiel 

Le père a béni le fils dans son silence, 

Pour d’autres jours des promesses intenses 

Sans lui l’enfer deviendra l’omnipotence ;

Jamais au zéro redonner la révérence. 

Et cette voix qui crache du feu aux concurrents 

Au pilori les candidats des étrangers concourants 

Le chiffre du partenariat, de l’énergie exhibe sa diplomatie 

Pas de cadeau au passé tumultueux des ennemis 

C’est l’avenir d’un présent à prolonger, 

Le feu d’artifice est propulsé sur du prononcé 

Gratuité, production et sûreté riment 

Loin des extases les cartésiens miment ;

C’est le jour du béton basé 

Entre faits et théories tout est balisé. 

Le Candidat en Blanc 

POEME : MON AMIE HELENE

Je suis là Hélène

Près de toi

Même si tu crois être seule loin de moi

Je vois dans tous mes rêves

Ton visage radieux

Je marche avec toi

Je te donne la main

J’écoute ta voie angélique

Avec

Une joie dans le cœur

Avec

Une consolation d’une bien-aimée

N’aie pas honte d’un vieux sentiment

Quand tu viendras chez moi

Si là où pousse la mousse

Tout s’émousse,

Là où pousse l’amitié, aussi,

Tout se pardonne

Tiens un bouquet de fleurs

Qui ne porte pas le mot

Adieu

Mais qui témoigne

Un rendez – vous de donner

Et de recevoir

Si dans tout homme

Il y a une exigence

Dans tout homme aussi

Il y a une exigence d’aimer

Ton prochain

Hélène, mon amie, la vie est belle

Malgré les peurs et les peines

Qui nous enchainent

Oui

L’horizon de notre amitié

Est un perpétuel

Recommencement

Fait par ALEGBA NZUANGA Fabien

De la République Démocratique du Congo

Tél : 0832565076

Poème mon amie Hélène

Je suis là Hélène

Près de toi

Même si tu crois être seule loin de moi

Je vois dans tous les rêves

Ton visage radieux

Je marche avec toi Je te donne la main

J’écoute ta voie angélique

Avec Une joie dans le cœur

Avec Une consolation d’une bien-aimée

N’aie pas honte d’un vieux sentiment

Si là où pousse la mousse

Tout s’émousse,

Là où pousse l’amitié, aussi,

Tout se pardonne

Tiens un bouquet de fleurs

Qui ne porte pas le mot

Adieu

Mais qui témoigne

Un rendez – vous de donner

Et de recevoir Hélène, mon amie, la vie est belle

Malgré les peurs et les peines

Qui nous enchaînent

Oui

L’horizon de notre amitié

Est un perpétuel

Recommencement

Fait par Alegba Nzuanga Fabien

Retraité de la BCC

Tél : 0832565076

 

Poésie : Ndeji wa Ntenji

(A l'occasion du Jubilé de 25 ans d'épiscopat de Monseigneur Emmanuel-Bernard Kasanda. Évêque de Mbuji-Mayi. Souhait et Vœux)
Nous entendons fêter
La fête des fêtes(...)
Il y a du bruit dans le calme
Mais la fête s'enflamme
C'est une mémoire de l'histoire
Une trajectoire dans un miroir...
Fête dans un consistoire
Où la joie est déjà dans un reposoir
On entend chanter
On entend jubiler
On entend fêter
On entend youyouler
Dans le Kasala
On entend la belle mélodie
Qui exalte Mukubi
Mpanda njila...
Ndeji wa Ntenji
Wa Mbuji-Mayi
Une légende légendaire
Une fête, un anniversaire
Sur la colline
Il y a un grand bruit
Dans le jardin verdoyant il y a un fruit
De l'arbre de l'histoire qui a grandi
Le Berger qui garde ses brebis
Dans les vallées
Les oiseaux convergent vers la colline
Où une foule émaillée en ghetto enflammé
Chantent et acclament son éloge
De l'Orient à l'Occident
Du septentrional
Monte un grand écho houleux et vibrant
Qui déchire le voile méridional
La poule rassemble
Dans ses zèles ses poussins
Qu'elle conduit vers un bassin
Où ils marchent tous ensemble
Comme << Apôtres de Jésus >>
Pas à pas Nteji est en marche
Dans ses mains Ndeji wa Ntenji tient encore l'Arche
Aujourd'hui, il y a 25 ans.
Khorhanie Norbert Norah Muana Ngo'ofm
Kasansa-Mission/ Kasaï-Oriental/ RDC
Jeudi 22 juin 2023
A 14h 30’

 

Afrique, mon Afrique

Afrique des fiers guerriers dans les savanes ancestrales
Afrique que chante ma grand-mère
Au bord de son fleuve lointain
Je ne t`ai jamais connue
Mais mon regard est plein de ton sang
Ton beau sang noir à travers les champs répandu
Le sang de ta sueur
La sueur de ton travail
Le travail de I` esclavage
L’esclavage de tes enfants
Afrique dis-moi Afrique
Est-ce donc toi ce dos qui se courbe
Et se couche sous le poids de l’humilité
Ce dos tremblant à zébrures rouges
Qui dit oui au fouet sur les routes de midi
Alors gravement une voix me répondit
Fils impétueux cet arbre robuste et jeune
Cet arbre là-bas
Splendidement seul au milieu des fleurs
Blanches et fanées
C`est I` Afrique ton Afrique qui repousse
Qui repousse patiemment obstinément
Et dont les fruits ont peu à peu
L’amère saveur de la liberté.
David Diop

Afrique, mon Afrique

Deux nominations qui font sensation

Des nominations qui font hurler,
Qui font tourner la tête des dignes
Fils de la belle RDC.
Deux signes que le peuple souligne.
Kamerhe et Bemba renversent
La toile au milieu des controverses.
La nouvelle fut un choc
Même pour le chant du coq.
Pour les autres nominations
La bulle des reconductions,
Le peuple s’en balance
Et martèle sur les offenses
Que génèrent Vital et Jean-Pierre.
Seuls les mots se font la guerre
Dans la bouche de la masse.
Pour elle, c’est une menace
D’avoir les personnes contestés
Dans la politique de la RDC.
Ils ont un point commun,
En prison ils étaient chacun.
Ils étaient tous prisonniers,
L’un pour détournement des deniers
Et l’autre pour crimes organisés,
Des souvenirs non grisés.
Florence Meta

 

Deux nominations qui font sensation

Avant l'aurore

Au souffle du sommeil,
Vite ! Fermons l'œil
Dans le silence de la nuit
Au ciel assombri,
Dans le froid qui jaillit de nos corps
Et le souci d'une chaleur qui dort.
Eteignons la lampe de nos yeux
Pour un repos et non un adieu.
Ô compagnons, L'aube est en chemin.
Dormons, demain n'est pas loin.
Profitons de la douceur des lits
Avant que le jour vienne chasser la nuit.
La veillée est à la lune et aux étoiles.
Embrassons le sommeil sous la voile
De l'accalmie au visage souriant
Dans l'absence du jour hurlant.
Dormons, avant l'aurore des cocoricos
Et le surgissement d'un quiproquo.
Dormons, avant qu'un nouveau
Jour se lève avec ses joies et ses maux.
Florence Meta

Avant l'aurore
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