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Ici & ailleurs

Au regard du monde,
A sa curiosité qui abonde.
Un espoir redore le blason
Du Congo en valorisant ses horizons.
Un magazine arrête le temps,
Tel un soleil du firmament.
Ici & ailleurs,
Un Everest à mille lueurs.
Il existe un jardin
A plusieurs parfums.
Chaque légende à sa senteur,
Chaque histoire a sa couleur.
Il existe un magazine
A plusieurs lunes.
Ici & Ailleurs,
Une gerbe des rayons solaires
Qui inspirent la vie
Sous différents paradis.
Ici et ailleurs,
Un musée des entrepreneurs.
Leurs portraits y sont exposés,
Des âmes aux ambitions rosées.
Ici & ailleurs
Fait tomber les barrières.
Les ponts ont perdu leurs souches
Depuis la naissance de sa touche.
Connecter les congolais au reste du monde
Est dans ses ondes profondes.
Les congolais d’ici et d’ailleurs
Reliés par une seule lumière.
Un magazine au gré de la prospérité,
Aux traits de l’actualité.
Naviguant sur le secteur d’affaires
Et sur la mer des entrepreneurs.
Ici & ailleurs est un ciel de repères
Pour toutes les générations meilleures.
Un magazine qui met en lumière
Des congolais au-delà des frontières,
D’ici ou d’ailleurs.
Ainsi, se conjugue la grandeur.
Florence Meta

 

Ici & ailleurs

Qui cherche trouve

Oubliez vos fardeaux,
Ouvrez les rideaux.
Il y a un avenir caché derrière,
Un monde en couleur.
Réveillez-vous dormeurs,
Allez découvrir la candeur.
Quelque part dans l’univers,
Il y a un futur meilleur.
Allez découvrir la suite de vos rêves,
Allez-y, avant que le soleil se lève.
Oubliez le temps aux parapluies,
Découvrez une terre perlée des paradis.
Oubliez vos paradigmes,
Allez renverser les énigmes.
Allez découvrir la vérité,
Elle est habillé de volupté.
Oubliez vos regrets,
Allez fouiller la forêt.
Un trésor se cache dans les bois,
Allez découvrir sa voie.
Oubliez vos tristesses amères,
Allez voir au fond des mers.
Il y a des joyaux désespérés
Qui rêvent des mains assoiffées.
Florence Meta

Qui cherche trouve

Désertion et remords

Je renonce à cette course
De nuages pour te gagner.
Notre flamme a cessée de régner,
Tu l'as détrônée à la source.
Feuillage mort sous la sécheresse
De ton amour qui m'écorche
Le cœur dont tu étais la porche.
Tu étais le duc et moi la duchesse.
La couronne sur ma tête s'est brisée
Au même moment que mon cœur
Dans ton petit royaume de malheurs
Où tous mes soleils se sont usés.
Mon âme a perdu sa souche,
Tu l'a déracinée jusqu'à la dernière
Racine, comment revenir en arrière,
Te revoir et t'ouvrir ma bouche ?
Je pars sous cette averse diluvienne
En te laissant derrière moi.
Je pars, seule dans mon émoi
Sans ma beauté et fierté de reine.
Tu n'oses plus me regarder,
Tête baissée, tes yeux témoignent
L'opprobre. Tu n'oses plus te relever
Pour voir mes yeux qui saignent,
Tu restes assis sur ce banc
Où ma présence n'existe plus.
Je repenses à ce jour où l'élue
De ton cœur était moi, et bluffant
Etait ton être, ton âme charmante
Qui m'empêchait de voir cette réalité
Maussade pendue à la précarité
Que je vis présentement, galantes
Etaient ces idylles perlières
Qui brillaient sur tes lèvres
En attisant en moi la fièvre
Affectueuse, tu étais ma lumière
Qui aujourd'hui se transforme
En obscurité. Adieux à nos amours,
Adieux à nos "pour toujours".
Je pars avec un visage informe,
Noyer ton nom dans la mer,
Enterrer tous nos souvenirs.
Oublier la couleur de ton sourire,
Réinventer un autre univers.
Florence Meta

Désertion et remords

Un "après"

Débutants, nous étions deux inconnus
Qui voguaient sur l'océan de connaissance.
Nous cherchions perle de confiance
Pour faire de l'amour notre tenue.
Toi, mon capitaine malicieux.
D'une douce parole, tu m'as séduit.
Et d'un charme illuminé, je t'ai conquis.
Nous voici maintenant amoureux
Tels ciel et soleil. Dans tes bras,
Je me lève et me couche pacifiquement.
Tes étoiles me bercent magnifiquement
Et je me couvre de toi, mon drap.
Ton eau paradisiaque m'arrose,
Moi, jasmin qui parfume tes jours.
Dans tes douces pluies d'amour
S'épure ma beauté de rose.
Sous les grands feux, nos âmes
Se perdent dans l'attirance
Et nos cœurs avec espérance
Brûlent dans l'éternelle flamme.
D'un début incertain, tout commença
Dans une semence d'échange
Pour la récolte de fruits des anges,
Des joies dans un "après" comme ça.
Un après que nous emplissons
Des certitudes parées des soleils,
Des merveilles sans pareilles.
Ensemble, nous jouissons.
Semons l'éternité dans cet "après"
Serrons-nous pour toujours
Sous cette mélodie d'amour,
Aimons-nous de plus près.
Florence Meta

Un "après"

La douceur

Ô ma vie, respire cette odeur,
Ce bon parfum, cette douceur
soufflant sur l'éden de mon cœur
Et chassant l'orage de douleur.
En moi, je cueille cette candeur,
Cette éternelle caresse, cette fleur
Immortelle attisant le bonheur
Et taisant le vacarme du malheur.
Résistante au vent du déshonneur,
Ô ma tendresse, avec ardeur,
Je t'arrose d'amour, de splendeur
Et d'une patience de vainqueurs,
Paix qui bat toute rancœur
Au fond de mon précieux cœur.
Que les colombes de bonne humeur,
Volent sous mon ciel enjoliveur
Ô rose aux pétales cajoleurs,
Vis d'eau d'amour et de fraîcheur,
Embellis ma nature avec ta couleur,
Bonté de crystal, jardin enchanteur.
Dans le royaume de mon cœur,
L'illuminante suavité est seigneur,
Beauté de mon être enjôleur,
Pays dont l'amour est le moteur.
Respect et humilité, à la hauteur.
La paix règne dans sa profondeur,
Dans son éclat et sa grandeur,
Car, la douceur est à l'honneur.
Florence Meta

La douceur

Le blason d’une femme

Femme, bientôt les élections,
As-tu la détermination dans ta collection ?
Si tu rêves de monter à la tribune,
N’hésite pas de viser la lune.
N’hésite pas de bâtir ton trône
Et d’affermir ta couronne.
Femme n’aie pas peur
Révèle ta propre grandeur.
Arrête de te cacher derrière l’homme,
Fais sentir ton arôme.
Pourquoi te sous-estimer ?
Ta force se sent opprimé
Chaque fois que tu la réprimes
Alors qu’elle veut être ta cime.
Femme personne n’a pris ta place,
Le complexe est ta seule menace.
Brise toutes les chaînes
Qui t’empêchent d’être reine.
Si tu rêves de monter à la tribune,
N’hésite pas de viser la lune.
N’hésite pas de bâtir ton trône
Et d’affermir ta couronne.
Femme, si demain tu seras élue,
Que feras-tu ?
Que feras-tu après,
Y aurait-il dans ton pré
De la bonne semence
Ou une mauvaise herbe qui danse ?
Auras-tu à cœur
De bien exercer ta grandeur ?
Qu’apporteras-tu à ton pays,
L’enfer ou le paradis ?
Quelle couleur aura ton histoire,
Blanche ou noire ?
Quel exemple au-delà des murs
Laisseras-tu aux générations futures ?
Quel impact auras-tu sur d’autres femmes
Après que l’avenir ait porté ta flamme ?
Demain quand tu seras élue,
Ne cède pas à une pression déchue.
Ne cède pas à la corruption,
Que l’honnêteté perle ta dévotion.
Qui éduque une femme,
éduque toute une nation.
Puisque les vies se transmettent,
Soyez et demeurez des bonnes leçons.
Florence Meta

Le blason d’une femme

L’amour en public

On se fout du monde
Tant qu’il y a l’amour dans nos ondes.
Et d’ailleurs, il n’y a personne
A part nos baisers qui foisonnent.
On est des fous,
Et l’amour s’en fout.
Il n’y a que nous
Et nous formons un tout.
N’appelez pas la police,
Ceci n’est pas un supplice.
C’est une histoire qui se met à nu.
Sans vêtements, nous l’avons voulu.
Ne soyez pas surpris
Par la nudité de notre paradis.
N’appelez pas les flics
Pour l'amour en public.
L’amour n’a pas de lieu.
Quand ça vient, ça peut.
L’amour n’a pas de secret
Pour des amants dans son filet.
L’amour a des chambres partout,
Il a des lits partout.
L’amour a des raisons
Sans précision.
Florence Meta

L’amour en public

Au meilleur

Sentir le parfum de roses,
Dissiper les odeurs moroses.
Brûler le tapis de douleur,
Dormir sur un lit des fleurs.
Inventer une candeur sur mon visage
A l'image d'un beau paysage.
Me parer de tous les paradis,
Me déshabiller de toutes les tragédies.
Contempler les beaux jardins
Loin des laids chagrins.
Rompre avec la noirceur,
Epouser une étoile de bonheur.
Dire à la splendeur de roses,
Que leur parfum m'arrose.
Dire à la splendeur du ciel
De faire de moi une étincelle.
Florence Meta

Au meilleur

Masina renversé

Cindy le cœur
a marqué les cœurs.
Stade municipal de Masina
Renversé, quel exploit !
Il y avait du monde
Sous la pluie de ses ondes.
Elle était en pagne
Avec sa voix comme champagne.
8 mars était teinté d’elle,
Elle était plus qu’un ciel.
Plus de mille visages irradiés
Par des mots dédiés...
Des mots qu’elle a chanté
Sous sourires enchantés.
Des mots qu’elle a versé
Dans un stade renversé.
Cindy a dansé tel un soleil.
Il y avait du miel, elle était l’abeille.
Par l’artiste des fans embrasés
Crient de joie extasiés.
Et il eut un concert
Sans cancer.
Cindy le cœur
A prouvé sa grandeur.
Florence Meta

Masina renversé

Ici-bas (Partie I)

Il arrivera un jour où celui qui trompe
Sera trompé. Celui qui manipule, sera
manipulé et celui qui utilise, utilisé.
Il arrivera un jour où celui qui joue
Sera un jouet, celui qui abuse, sera
Abusé et celui qui brise, brisé.
Il arrivera un jour où celui qui nuit
Sera attenté, celui qui déçoit sera
Déçu et celui qui humilie, humilié.
Il arrivera un jour où celui qui juge,
Sera jugé, celui qui frappe sera
Frappé et celui qui blesse, blessé.
Il arrivera un jour où le malin sera
Lâche. Celui qui vole sera volé, celui
Qui trahit, sera trahi et celui qui trouble,
Troublé. Il arrivera un jour où celui qui
Aveugle sera aveuglé, celui qui brûle
Sera brûlé et celui qui peine, scandalisé.
Il arrivera un jour où celui abandonne
Sera abandonné, celui qui accuse sera
Accusé et celui qui déshonore, dégradé.
Il arrivera un jour où celui qui assombrit
Sera sombre, celui qui ruine, sera démoli
Et celui qui chamboule, chamboulé.
Il arrivera un jour où chacun subira
Le mal qu'il a fait subir aux autres,
Même nombre des coups ou des plaies.
Il arrivera un jour où chacun vivra la peur
Qu'il a fait vivre aux autres à la même
Hauteur, même mesure, même ampleur.
Puisque ce qu'on fait nous rattrapera
Demain, il est temps d'enchanter la vie
Que de la hanter, la torturer et la maltraiter.
Il est temps de l'arroser que de l'user,
Il est temps de la choyer, de la perler
De la tête aux pieds, il est temps...
Florence Meta

 

Ici-bas (Partie I)

Après la bière vient la France

Pendant que Macron prenait sa bière,
Il y avait une France en colère.
Pendant qu’il s’envoyait en l’air avec le Congo,
Le dégoût de ses sujets faisait échos.
La France reproche au président
De n’avoir pas respecté son rang.
Elle lui reproche d’avoir fait profil bas
Juste pour s’ambiancer dans un bar.
Selon elle, il ne devrait se donner en spectacle
Pendant que la France est loin des miracles,
Loin d’être dans sa peau, dans son élégance.
Il ne devrait se permettre l’ambiance.
Les français expriment leur mécontentement,
Ils sont déçus par la légèreté du président.
Ils sont choqués par les images
Qu’ils traitent de dérapage.
Que reste-t-il après la bière,
Que reste-t-il après un selfie en lumière ?
Qu’une montagne de glace
Pour un président qui les agace.
Après la bière vient la France
Qui déballe ses souffrances
Ignorées dans la foule par Macron
Sous un autre horizon.
Florence Meta

Après la bière vient la France

Le mur

Il n'y a plus de pont qui nous rapproche
Depuis que le noir a sonné sa cloche.
Nous nous regardons tels ciel et terre,
Distants et blessés comme à la guerre.
Il n'y a plus des lignes du temps
Qui croisent nos sentiments.
Nos cœurs ne se joignent plus
Depuis que notre pouvoir est déchu.
Ô que l'amour est beau, ô que le mal
Est laid, à la sauvagerie d'un animal.
Regarde sur cette terre ronde et blonde,
Sur la même onde, on a brisé notre monde.
Il n'y a plus des voix qui s'appellent
Pendant les nuits aux chandelles.
La lumière des aurores s'est évadée
Quand la bouteille de l'amour s'est vidée.
Il n'y a plus des mains qui se fouillent
Dans l'ombre, que des yeux qui se mouillent
Dans le désert innocent de notre amour
Où nos merveilles ne voient plus jour.
Ô que l'amour est riche, que nos têtes
Sont pauvres, maligne est la tempête
Qui nous a fait tanguer sur la mer
De l'inconscience, que c'est amer !
Mais il y'a encore des jolis murmures
A notre bout qui veulent escalader le mur
Qui nous éloigne à coups de silence,
Comme à coups de marteau, quelle violence !
Florence Meta

Le mur

Mort sur scène

La mort est de quelle graine ?
Il trépasse sur scène
Avec un micro entre les mains.
C’est le départ d’un rappeur sud-africain.
Il meurt en chantant,
Il meurt en brillant.
Un talent s’est éteint avant
Les rides du temps.
Costa Titch n’est plus de monde
En laissant le globe de ses ondes.
C’est dans un concert
Que la vie choppe son cancer.
C’est devant ses fans
Que le temps tombe en panne.
C’était sa dernière chanson,
Les derniers frissons
Qu’il a partagé avec le public,
C’était son dernier soleil idyllique.
C’était sa dernière partition,
Les dernières émotions
Qu’il a laissé derrière lui.
La mort a frappé telle une pluie
En plein temps, en plein cœur.
Ô quel malheur !
Florence Meta

 

Mort sur scène
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