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Eglise catholique entre 16 février 1992 et 16 février 2025 : du grand amour à la haine viscérale !

(Par Omer Nsongo die Lema)

Aujourd'hui, on a un témoin redoutable qu'on avait pas en 1992 : les réseaux sociaux ! Ce dimanche 16 février 2025, les paroisses de l'Eglise catholique romaine ont été placées sous haute surveillance sécuritaire à cause des menaces brandies par certains jeunes s'affichant du parti présidentiel. A la base : les visites effectuées par la synergie CENCO-ECC à Goma où une délégation ecclésiale a rencontré Corneille Nangaa et à Kigali où elle a rencontré Paul Kagame.

CENCO, UDPS, Ambassade des Etats-Unis, Gouverneur de Kinshasa

Plus tôt, Président intérimaire de l'UDPS, Augustin Kabuya a assumé sa part de responsabilité en interdisant les combattants de toute attaque contre les personnalités politiques et les princes de l'Eglise. D'ailleurs, les initiatives individuelles de communication politique ne sont plus autorisées.

Dans son communiqué du 15 février 2025, la chancellerie catholique (bureau de Mgr Donatien Nshole) a transmis aux fidèles l'invitation du Cardinal Fridolin Ambongo « à la prudence, à la vigilance et à la protection des infrastructures ecclésiales, les exhortant à ‘’ne pas céder aux intimidations’’. Les Catholiques sont priés à se ‘’rendre demain à la messe dominicale’’, afin d'offrir au Seigneur notre Pays, la RD Congo ».

Sur ces entrefaites, l'Ambassade des Etats-Unis a rappelé à ses ressortissants encore présents à Kinshasa l'obligation de s'appliquer les dispositifs sécuritaires en vigueur !

Un peu plus tard, l'Udps a mis en ligne une vidéo dissuadant les combattants d'entreprendre quoi que ce soit qui puisse nuire aux Catholiques ce dimanche. Du reste, Daniel Bumba, gouverneur Udps de la ville de Kinshasa, ne veut pas entendre parler d'une quelconque manifestation publique dans la capitale.

C'est à l'Etat seul qu'incombe la responsabilité de la sécurisation

Qui l'eut cru ? 34 ans plus tôt, entre l'Eglise catholique romaine du Zaïre et l'Udps fille ainée de l'Opposition, c'était pourtant la communion parfaite marquée par la Marche des Chrétiens organisée un certain 16 février 1992 en revendication de la réouverture de la Conférence nationale souveraine suspendue en janvier de cette année par le Gouvernement Nguz. Gouvernement issu des Accords du Palais de Marbre II après l'échec des Accords du Palais de Marbre I qui avaient porté Étienne Tshisekedi à la Primature. Combien de morts ? Combien de blessés ? On ne l'a jamais su.

Il se raconte que des renforts en hommes et en matériel en provenance de la base angolaise de l'Unita de Savimbi avaient été déployés à Kinshasa.

Deux actes sont cependant sûrs :

- primo, l'Udps devait célébrer son dixième anniversaire le 15 février 1992. Il privilégia la date du 16 février parce que ça tombait un dimanche, jour de messe ;

- secundo, les deux protagonistes (Gouvernement et Comité laïc catholique) s'étaient mutuellement piégés.

D'ailleurs, le 16 février 1993, lors de la commémoration de l'an 1 de ce qui devint le « Massacre des Chrétiens », Mgr Laurent Monsengwo s'était écrié : « Plus jamais ça au Zaïre ! On laissait entendre qu'il en avait appris davantage sur les préparatifs.

Ces deux actes semblent se répéter 33 ans après en ce que :

-primo, le 15 février 2025 est la date anniversaire de la création de l'Udps. Le cœur n'est pas à la fête en raison du contexte politique, diplomatique et sécuritaire ;

-secundo, les deux protagonistes (Gouvernement et CENCO/Kinshasa) sont piégés cette fois par un témoin redoutable qu'on avait pas en 1992 : les réseaux sociaux avec des reporters qui (mal) traitent l'information, alias armée numérique. Ils ne respectent aucune règle établie. Ils sont capables plus du pire que du meilleur.

Aussi, tout le monde a-t-il conscience du fait qu'un affrontement entre combattants et fidèles catholiques, et encore un dimanche, tournerait à des émeutes qui seront difficilement maîtrisées.

C'est à l'Etat, et à l'Etat seul qu'incombe la responsabilité de la sécurisation. N'en déplaise aux communicateurs du... dimanche. Dire qu'il y a de cela 7-8 ans à peine, entre l'Eglise catholique et l'UDPS, c'était plutôt le parfait amour !

Il aura vu juste, l'auteur de l'expression "Le sentiment le plus proche de l'amour, c'est la haine... ».

On y est de plain-pied !

Dommage pour le pays !

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Face aux conséquences morales, sociales et sanitaires : Le MIEC en partenariat avec l’Œuvre Gabriella sensibilise les étudiants catholiques  sur l’avortement et les contraceptifs

Le Mouvement International des Étudiants Catholiques (MIEC), en partenariat avec l’Œuvre Gabriella, a organisé un atelier de réflexion à l’Université de Kinshasa sur: "L’avortement et les contraceptifs : quelles sont les conséquences ?". Un événement qui a eu lieu le 13 février dans l'objectif de susciter une prise de conscience sur les implications de l'avortement et de la contraception dans la vie des jeunes, ainsi que sur les conséquences morales, sociales et sanitaires.

L’activité a été animée par la sœur Ngalula, experte en santé reproductive, qui a souligné l'importance de la prévention dans les choix liés à la sexualité. À travers des échanges interactifs et des exposés, l’oratrice a insisté sur les conséquences physiques et psychologiques que peuvent engendrer des pratiques comme l’avortement et l'utilisation indiscriminée de contraceptifs.

Selon elle, les jeunes doivent être éduqués sur l'impact à long terme de ces choix pour leur bien-être. Elle a également mis en lumière l’aspect moral du sujet, notamment l’influence de certaines pratiques sur les valeurs chrétiennes et les principes éthiques de la société congolaise. "Les décisions en matière de sexualité doivent être prises dans un cadre de responsabilité et de respect de la dignité humaine, et non dans la précipitation ou sous la pression sociale," a-t-elle déclaré.

L’atelier a également donné l’occasion à plusieurs participants de partager leurs témoignages et leurs questionnements. Certains étudiants ont exprimé leur confusion face aux messages contradictoires reçus à propos de l’avortement et de l’usage des contraceptifs. D'autres ont souligné l'importance de l’accompagnement spirituel et psychologique dans la prise de décision, notamment au regard des valeurs chrétiennes.

Des experts en santé publique, présents lors de la rencontre, ont exposé les risques médicaux liés à une utilisation non encadrée des contraceptifs et aux conséquences physiques de l’avortement, qui peuvent entraîner des complications graves à long terme.

Pour l’organisateur principal, le MIEC, cette rencontre s'inscrit dans un engagement à sensibiliser les jeunes aux questions de société, en particulier celles qui touchent à la santé reproductive, tout en renforçant les valeurs chrétiennes de respect de la vie et de la dignité humaine. Le partenariat avec l'Œuvre Gabriella a permis de renforcer l'aspect spirituel de l'atelier, tout en favorisant un dialogue ouvert sur ce sujet.

Jackson  Mutamba

Face aux conséquences morales, sociales et sanitaires : Le MIEC en partenariat avec l’Œuvre Gabriella sensibilise les étudiants catholiques  sur l’avortement et les contraceptifs
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Perturbations en fourniture d’électricité, Mbuji-Mayi : les équipes de la SNEL déjà en œuvre

C'est depuis 10 heures du matin de ce jeudi 6 février qu'est observée une perturbation en fourniture d'électricité dans la ville de Mbuji-Mayi suite à une brûlure d'un sectionneur de 30 KV à Katende.

C'est ce que rapporte une dépêche du Directeur de Distribution (DDI), l'Ir. Clément Tshimpaka Nganda qui précise que la Direction régionale du Kasaï Oriental a déjà déployé ses équipes pour remédier à la situation le plus tôt possible.

La SNEL rassure sa clientèle de Mbuji-Mayi sur la reprise imminente de la fourniture en électricité dans les heures qui suivent tout en présentant ses sincères excuses.

La Direction

Perturbations en fourniture d’électricité, Mbuji-Mayi : les équipes de la SNEL déjà en œuvre
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Interdiction des manifestations publiques, Kinshasa : Daniel Bumba maintient sa décision !

L'interdiction des manifestations publiques à Kinshasa a été réaffirmée lors du Conseil provincial de sécurité, présidé ce mardi 4 février 2025, par le Gouverneur de la ville, Daniel Bumba. Cette décision, qui vise à maintenir l'ordre public dans un contexte de tensions croissantes, a été communiquée par l'Hôtel de ville de Kinshasa dans un communiqué officiel.

Ayant pris part à cette réunion, le Commissaire divisionnaire adjoint de la police, Blaise Kilimbalimba, a insisté sur la nécessité de respecter cette interdiction. Dans son message, il a exhorté les parents à encadrer leurs enfants, en leur conseillant de se rendre à l'école et aux travailleurs de se diriger vers leurs lieux de travail.

‘’La réunion de sécurité que nous avons eue avait pour but de rappeler ce que vous savez déjà. Il s’agit de l’interdiction des manifestations publiques dans la ville de Kinshasa. Les marches sont interdites. Papa, maman, veuillez encadrer vos enfants. Si c’est un élève, qu’il aille à l’école et que celui qui travaille se rende dans son lieu de travail’’, a déclaré dans le communiqué le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, commandant de la police.

En plus de cette mise en garde, les autorités ont lancé un appel à la population pour soutenir les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui sont engagées dans des combats contre des menaces extérieures, notamment celles provenant du Rwanda et des groupes armés comme le M23. Le communiqué a précisé que les tracts non signés qui circulent actuellement sont perçus comme des tentatives de déstabilisation orchestrées par des ennemis du pays. "Soyons vigilants. L’ennemi veut nous diviser", a averti le Général Kilimbalimba, soulignant l'importance de la cohésion nationale dans ces moments critiques.

Elles ont également mis en garde contre la propagation de rumeurs et d'informations trompeuses qui pourraient inciter à des actions de désobéissance civile. Dans un climat où la sécurité est primordiale, le gouvernement insiste sur la nécessité de rester unis et de soutenir les efforts de l'Etat pour rétablir la paix, en particulier dans les zones touchées par les conflits. La population est donc appelée à faire preuve de responsabilité et de solidarité, en évitant de céder à la provocation et en respectant les décisions des autorités.

Cette situation met en lumière les défis complexes auxquels la République Démocratique du Congo est confrontée, où la sécurité et la stabilité sont des priorités majeures pour les autorités. La réaffirmation de l'interdiction des manifestations publiques à Kinshasa est une mesure qui vise à prévenir des troubles potentiels et à garantir la paix dans la capitale, tout en appelant à une mobilisation collective pour soutenir les forces armées dans leur lutte pour la sécurité nationale.

Nathan Mundele

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Leadership et marketing : Joseph Mbuyi Mukendi partage des stratégies de réussite entrepreneuriale

 

Le Centre Culturel et Artistique d’Afrique Centrale a accueilli une conférence des jeunes organisée jeudi 30 janvier 2025 par la structure Métamorphose, coordonnée par Jonathan Bitenezi. Cet événement a été une occasion privilégiée de partage et d'apprentissage, portant sur des thèmes cruciaux tels que le leadership, le management, le marketing et la commercialisation des biens et services.

La conférence a été marquée par l'intervention de Joseph Mbuyi Mukendi, Directeur Général du Fonds spécial de promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi des jeunes (FSPEEJ). Son exposé, ayant pour thème ‘’Impact du marketing et de la commercialisation des biens et services dans le développement d’une entreprise’’, a captivé l'audience par sa clarté et sa pertinence.

Joseph Mbuyi Mukendi a souligné l'importance de l'esprit de sacrifice pour tout entrepreneur. Il a comparé l'entreprise à un arbre fruitier qui nécessite des soins attentifs et constants au début pour pouvoir porter des fruits à long terme.

‘’Lorsque vous créez une entreprise, vous devez être prêt à consacrer du temps et des ressources pour la faire grandir. C'est seulement après ces efforts initiaux que vous commencerez à en récolter les bénéfices’’, a-t-il expliqué.

Il a insisté sur la nécessité de la discipline et du travail acharné pour réussir.

‘’La réussite ne vient pas simplement avec l'argent. Elle vient avec le travail, la persévérance et une vision claire de ce que vous voulez accomplir’’, a-t-il affirmé, tout en exhortant les jeunes entrepreneurs à se fixer des objectifs clairs et à adapter leur comportement pour les atteindre.

Un des points cruciaux de son intervention a été l'importance de créer de la valeur.

‘’Faites-vous une entreprise pour survivre ou pour créer de la valeur autour d'elle ?’’, a-t-il interrogé. Pour lui, la création de valeur est essentielle pour la pérennité et le succès d'une entreprise.

Plus loin dans son speech, il a abordé le rôle crucial du marketing et de la commercialisation dans la vie d'une entreprise.

‘’Le marketing permet de faire connaître votre produit, tandis que le commercial incite à l'achat. Sans une bonne stratégie de marketing et de commercialisation, il est impossible d'accroître son chiffre d'affaires et d'assurer la survie de l'entreprise’’, a-t-il expliqué. Il a souligné que nombreuses sont des jeunes entreprises qui échouent en raison de leur incapacité à bien vendre l'image de leur produit.

Pour le Directeur Général su FSPEEJ, le marketing repose sur quatre piliers fondamentaux : le produit, le prix, la promotion et la place.

‘’Un riche entrepreneur n'est pas nécessairement celui qui possède le plus grand diplôme, mais celui qui a soif d'apprendre, qui développe son savoir-faire, et qui est habile et flexible’’, a-t-il conclu.

La conférence s'est terminée par une session de questions-réponses, où les participants ont eu l'occasion d'échanger avec M. Joseph Mbuyi Mukendi et de recevoir des conseils personnalisés. En outre, un appui financier a été octroyé à 10 entreprises émergentes des jeunes. Ces derniers ont exprimé leur gratitude pour cette opportunité d'apprentissage et de développement personnel.

Cette conférence des jeunes a été un moment riche en enseignements et en inspiration. Elle a permis de souligner l'importance du leadership, du marketing et de la discipline dans le développement d'une entreprise. Grâce à des interventions comme celle de Joseph Mbuyi Mukendi, les jeunes entrepreneurs congolais sont mieux équipés pour relever les défis et réussir dans leurs projets.

Nathan Mundele

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Marches de soutien aux FARDC, Kinshasa : Daniel Bumba interdit toute manifestation jusqu’à nouvel ordre !

Dans une déclaration diffusée le mardi 28 janvier 2025 sur laRadiotélévision nationale congolaise (RTNC), le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a annoncé la suspension des mouvements de marche et de protestation en soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et à la population de Goma, victimes de l'agression rwandaise dans l'Est du pays.

Depuis plusieurs semaines, la partie orientale de la RDC, particulièrement la province du Nord-Kivu, est confrontée à une situation sécuritaire critique suite à l'agression de l'armée rwandaise et des rebelles du M23. Cette situation a suscité une vague d'indignation et de solidarité à travers tout le pays, avec des marches et des manifestations organisées en soutien aux FARDC et aux habitants de Goma.

Ces mouvements organisés dans la capitale, ont tourné à des scènes de pillage, où plusieurs ambassades ont été prises pour cibles notamment, celle des Etats-Unis, de France, de Belgique, de Rwanda et de l’Ouganda.

Face à cette situation, le Gouverneur Daniel Bumba Lubaki a décidé de suspendre ces mouvements de marche jusqu'à nouvel ordre. Dans son message, il a souligné l'importance de préserver l'ordre public et d'éviter tout acte de vandalisme qui pourrait nuire à la stabilité de la capitale. Il a appelé les Kinois à retourner à leurs occupations dès le lendemain et à rester vigilants.

Le premier citoyen de la ville de Kinshasa a également encouragé la population à soutenir moralement et spirituellement les Forces armées et les habitants de Goma, en attendant la prochaine organisation de marches qui se dérouleront dans le respect des règles et de la paix.

La décision de suspendre les marches a été prise dans le but de prévenir tout débordement et de protéger les biens et les personnes. Le Gouverneur a insisté sur la nécessité de maintenir la discipline et le calme, afin de ne pas entraver les efforts du Gouvernement pour stabiliser la situation à Goma et dans l'Est du pays.

Il a également rappelé l'importance de la cohésion nationale et de la solidarité entre les différentes provinces du pays.

‘’Nous sommes tous unis par le même destin et devons nous soutenir mutuellement dans ces moments difficiles’’, a-t-il déclaré.

La suspension des marches a été accueillie avec un mélange de compréhension et de déception par la population de Kinshasa. Certains estiment que cette décision est nécessaire pour éviter le chaos et garantir la sécurité, tandis que d'autres souhaitent continuer à exprimer leur soutien de manière active.

Des leaders communautaires et des organisations de la Société civile ont également appelé à la retenue et à la solidarité. Ils ont encouragé la population à suivre les directives du Gouverneur et à éviter toute forme de violence ou de vandalisme.

Daniel Bumba a assuré que des marches et des manifestations seront à nouveau organisées dans un avenir proche, mais dans des conditions qui garantissent la sécurité et le respect de l'ordre public. Il a invité les Kinois à rester informés et à se préparer à participer de manière pacifique et constructive.

Cependant, il faut rappeler que d’autres manifestations publiques de soutien aux vaillants FARDC avaient été annoncés, entre autres, celui de l’UDPS aile Deo Bizibu, qui par un communiqué, prévoyait une marche pour mercredi 29 janvier ; également, la plateforme politique Lamuka avait, quant à elle, prévu de descendre dans les rues de Kinshasa pour le 1er du mois prochain.

Nathan Mundele

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Marches de soutien aux FARDC, Kinshasa : Daniel Bumba interdit toute manifestation jusqu’à nouvel ordre !

Dans une déclaration diffusée hier mardi 28 janvier 2025 sur la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a annoncé la suspension des mouvements de marche et de protestation en soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et à la population de Goma, victimes de l'agression rwandaise dans l'Est du pays.

Depuis plusieurs semaines, la partie orientale de la RDC, particulièrement la province du Nord-Kivu, est confrontée à une situation sécuritaire critique suite à l'agression de l'armée rwandaise et des rebelles du M23. Cette situation a suscité une vague d'indignation et de solidarité à travers tout le pays, avec des marches et des manifestations organisées en soutien aux FARDC et aux habitants de Goma.

Ces mouvements organisés dans la capitale, ont tourné à des scènes de pillage, où plusieurs ambassades ont été prises pour cibles notamment, celle des Etats-Unis, de France, de Belgique, de Rwanda et de l’Ouganda.

Face à cette situation, le Gouverneur Daniel Bumba Lubaki a décidé de suspendre ces mouvements de marche jusqu'à nouvel ordre. Dans son message, il a souligné l'importance de préserver l'ordre public et d'éviter tout acte de vandalisme qui pourrait nuire à la stabilité de la capitale. Il a appelé les Kinois à retourner à leurs occupations dès le lendemain et à rester vigilants.

Le premier citoyen de la ville de Kinshasa a également encouragé la population à soutenir moralement et spirituellement les Forces armées et les habitants de Goma, en attendant la prochaine organisation de marches qui se dérouleront dans le respect des règles et de la paix.

La décision de suspendre les marches a été prise dans le but de prévenir tout débordement et de protéger les biens et les personnes. Le Gouverneur a insisté sur la nécessité de maintenir la discipline et le calme, afin de ne pas entraver les efforts du Gouvernement pour stabiliser la situation à Goma et dans l'Est du pays.

Il a également rappelé l'importance de la cohésion nationale et de la solidarité entre les différentes provinces du pays.

‘’Nous sommes tous unis par le même destin et devons nous soutenir mutuellement dans ces moments difficiles’’, a-t-il déclaré.

La suspension des marches a été accueillie avec un mélange de compréhension et de déception par la population de Kinshasa. Certains estiment que cette décision est nécessaire pour éviter le chaos et garantir la sécurité, tandis que d'autres souhaitent continuer à exprimer leur soutien de manière active.

Des leaders communautaires et des organisations de la Société civile ont également appelé à la retenue et à la solidarité. Ils ont encouragé la population à suivre les directives du Gouverneur et à éviter toute forme de violence ou de vandalisme.

Daniel Bumba a assuré que des marches et des manifestations seront à nouveau organisées dans un avenir proche, mais dans des conditions qui garantissent la sécurité et le respect de l'ordre public. Il a invité les Kinois à rester informés et à se préparer à participer de manière pacifique et constructive.

Cependant, il faut rappeler que d’autres manifestations publiques de soutien aux vaillants FARDC avaient été annoncés, entre autres, celui de l’UDPS aile Deo Bizibu, qui par un communiqué, prévoyait une marche pour mercredi 29 janvier ; également, la plateforme politique Lamuka avait, quant à elle, prévu de descendre dans les rues de Kinshasa pour le 1er du mois prochain.

Nathan Mundele

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Manifestations à Kinshasa : Les jeunes réclament des mesures contre l'agression rwandaise

Mardi 28 janvier 2025, la capitale de la République Démocratique du Congo, Kinshasa, a été le théâtre de manifestations organisées par des jeunes Congolais en réponse à l'appel de la société civile. Ces jeunes manifestants ont exprimé leur mécontentement face au silence de la Communauté Internationale face à l'agression du pays par le Rwanda et ont demandé à être enrôlés dans l'armée pour combattre les militaires rwandais et les terroristes du M23.

Un cri de colère et de patriotisme

Les manifestations ont eu lieu dans plusieurs quartiers de Kinshasa, où des foules de jeunes se sont rassemblées pour faire entendre leur voix. Leur message était clair : ils ne toléreront pas l'inaction face à l'agression du Rwanda et sont prêts à défendre leur pays.

‘’Nous voulons que la Communauté Internationale prenne conscience de la gravité de la situation et agisse. Nous sommes prêts à nous battre pour protéger notre territoire et notre peuple’’, a déclaré un des manifestants.

Au vu de la tournure des évènements, le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, commandant de la police de Kinshasa, est descendu sur le terrain pour encadrer les manifestants et éviter les débordements. Dans une déclaration ferme, il a cherché à apaiser les tensions tout en reconnaissant la légitimité des préoccupations des manifestants.

‘’J’ai capté votre message de colère et je vais le transmettre à la hiérarchie. Maintenant, c’est le moment de vous calmer et de regagner vos maisons’’, a-t-il déclaré.

Le Commissaire a également assuré aux manifestants que leurs revendications seraient portées aux autorités compétentes, y compris aux ambassadeurs et aux dirigeants du pays.

‘’Je m’organise pour faire parvenir votre message aux ambassadeurs et aux autorités du pays. Celui qui va semer les troubles sera considéré comme un mauvais citoyen et la police va s’occuper de lui’’, a-t-il ajouté, appelant ainsi à la responsabilité et à l'ordre.

Les manifestants ont particulièrement pointé du doigt le silence de la Communauté Internationale face à la situation d'agression dont est victime la RDC. Ils ont exprimé leur frustration et leur déception face à l'inaction des instances internationales qui, selon eux, devraient jouer un rôle crucial dans la résolution de cette crise.

‘’Nous ne comprenons pas pourquoi la Communauté Internationale reste silencieuse alors que notre pays est attaqué. Nous demandons des actions concrètes pour mettre fin à cette agression’’, a déclaré un autre manifestant.

Un appel à l'engagement patriotique

Des manifestants se sont présentés devant les barrières de l’aéroport international de N’djili, réclamant qu’ils soient armés, pour participer, eux aussi, à la défense du territoire national, au même titre que les FARDC appuyés par les Wazalendo. 

La demande des manifestants d'être enrôlés dans l'armée est un signal fort de leur engagement patriotique. Ils sont déterminés à défendre leur pays et à protéger leurs familles et leurs communautés. ‘’Nous sommes prêts à nous sacrifier pour notre patrie. Nous demandons simplement à être formés et équipés pour pouvoir combattre efficacement’’, a souligné un jeune manifestant.

Ces manifestations à Kinshasa témoignent d'un profond sentiment de patriotisme et d'une volonté de défendre le pays contre l'agression étrangère.

Nathan Mundele

Manifestations à Kinshasa : Les jeunes réclament des mesures contre l'agression rwandaise
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‘‘Donnez-nous des armes’’ , A l’aéroport de N’djili : les manifestants déterminés à rejoindre Goma pour soutenir les FARDC

 Le mardi 28 janvier 2025, dans un élan de solidarité et de colère pour dénoncer l’agression rwandaise et la guerre menée par le M23, des manifestations ont été signalées dans plusieurs coins de la Ville-Province de Kinshasa notamment, à Tshangu, un district regroupant les communes de Maluku, N’djili, Kimbanseke, Masina et N’sele, ainsi qu’à Matete, Limete et même au centre-ville. Bref, partout à Kinshasa.

A l’aéroport international de N’djili, situé à l’est de la capitale, une foule en colère a pris d’assaut l’entrée principale. Les manifestants ont exprimé leur détermination à rejoindre directement Goma pour soutenir les Forces armées de la RDC (FARDC) et les combattants Wazalendo, qui affrontent les rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu en exigeant un vol vers Goma au Nord-Kivu.

«Donnez-nous des armes. Nous voulons aller à Goma pour en finir définitivement avec les rebelles du M23 », scandaient des protestataires rassemblés devant l’aéroport.

Cette mobilisation massive de la population kinoise vient contrer les critiques récurrentes décrivant la jeunesse de la capitale comme déconnectée des réalités sécuritaires qui secouent l’est du pays. Ces manifestations traduisent une volonté collective de mettre fin à une guerre qui perdure depuis trop longtemps.

Au-delà des revendications populaires, ces événements constituent un appel fort aux acteurs politiques, les exhortant à privilégier l’intérêt général au détriment des agendas personnels souvent accusés d’alimenter ce conflit.

Il y a lieu de signaler que dans certains coins de la capitale, l’on a noté des actes de vandalisme dans des ambassades comme celles de la France, de l’Ouganda et du Rwanda, et des supers marchés pillés. Suite à ce comportement, le Gouverneur Daniel Bumba a interdit temporairement toutes les marches prévues dans la capitale en lien avec la situation à l’Est de la RDC.

Chimea Samy

‘‘Donnez-nous des armes’’ , A l’aéroport de N’djili : les manifestants déterminés à rejoindre Goma pour soutenir les FARDC
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