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Les Dix Méfaits du Désordre dû à l'Incivisme Routier et ses Conséquences sur l'exploitation de transport chez les TAXIMEN KINOIS ainsi que la Mobilité Urbaine à Kinshasa

(Par Chardin Ngoie, Président & Délégué Général de la Mutuelle pour la Solidarité des Chauffeurs au Congo (MSCC ASDT ASBL)

La ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, est confrontée à un problème récurrent qui affecte gravement le secteur des transports rémunéré des personnes et des biens et la mobilité urbaine et, par conséquent, son développement économique. Ce problème est l'incivisme routier, un fléau qui engendre les désordres, des bouchons et des embouteillages constants, créant des obstacles majeurs à la fluidité du trafic. Ce désordre a des répercussions qui vont bien au-delà de la simple gêne pour les TAXIMEN et autres usagers. Il a des conséquences directes sur plusieurs secteurs de la vie de la capitale, qu'il convient d'analyser.

1. Perturbation de la circulation et des bouchons incessants

Le premier et principal méfait de l'incivisme routier à Kinshasa est la congestion permanente des routes. L'occupation anarchique des voies, le non-respect du code de la route pour une  circulation digne, et l'absence de discipline dans les files d'attente créent une véritable paralysie de la circulation. Chaque matin et chaque soir, des millions de Kinois perdent des heures dans les embouteillages, ce qui ralentit considérablement la productivité de la ville.

2. Impact sur l'économie et la productivité

La perte de temps dans les embouteillages a des conséquences économiques directes. Les heures passées dans les bouchons sont des heures non productives pour les TAXIMEN, les travailleurs, les entrepreneurs et les commerçants. Les entreprises locales subissent une baisse de leur rendement, ce qui nuit à la compétitivité de la ville sur le plan national et international.

3. Diminution des recettes fiscales et versements des TAXIMEN

Les embouteillages incessants et l'incivisme routier ont également un impact négatif sur les finances publiques. Les recettes fiscales générées par les véhicules, telsque les taxes et amendes, sont en déclin en raison du manque de contrôles effectifs et du non-respect des normes de circulation. Cette situation prive l'État et les autorités locales de ressources importantes pour financer des infrastructures publiques essentielles avec ces désordres dans la circulation routière les TAXIMEN sont dans l'impossibilité de réaliser l'exploitation normal d'où l'impossibilité de totaliser les versements journaliers.

4. Augmentation des coûts de transport

Les coûts de transport augmentent considérablement à cause des embouteillages une conséquence logique pour cette variation, ce qui affecte les ménages et les entreprises. Les transporteurs et les conducteurs de taxis doivent souvent répercuter ces coûts supplémentaires sur les usagers, rendant le transport plus cher pour la population vivement une politique Sectorielle pour un investissement conséquent dans les secteurs des transports ferroviaires avec le train urbain moderne et routiers avec des bus de qualité pour assurer la sécurité et le confort des KINOISES et KINOIS.

5. Dégradation de l'environnement

Les embouteillages sont responsables de la pollution de l'air, en raison des émissions de gaz d'échappement des véhicules immobilisés. Cette pollution a des effets délétères sur la santé publique, contribuant à l'augmentation des maladies respiratoires et autres pathologies liées à la mauvaise qualité de l'air.

6. Détérioration des infrastructures routières

Le désordre routier contribue à la dégradation rapide des infrastructures. Les routes sont endommagées par le passage incessant de véhicules, souvent de mauvaise qualité, sur des tronçons mal entretenus. Cela entraîne des coûts de maintenance élevés pour l'État et les collectivités locales une impérieuse nécessité pour la matérialisation de la construction des routes secondaires selon leurs importances.

7. Accidents de circulation fréquents

L'incivisme routier est souvent à l'origine de comportements imprudents, tels que la conduite à vive allure, les dépassements dangereux, et le non-respect des priorités de passage. Ces comportements augmentent le nombre d'accidents de la route, mettant en danger la vie des usagers et engendrant des coûts supplémentaires pour le système de santé, le contrôle technique étant une exigence légale pour les propriétaires des véhicules et autres engins.

8. Affaiblissement du système de transport public et privé

Les embouteillages affectent également le transport public et privé, qui peine à respecter ses horaires. Les bus et minibus, souvent en retard en raison des conditions de circulation, ne sont pas en mesure de transporter efficacement la population. Cela entraîne un mécontentement général et pousse de plus en plus de Kinois à privilégier des solutions de transport à pied pour des longues distances, augmentant la saturation du réseau routier.

9. Instabilité sociale et frustration des citoyens

Le stress généré par le désordre routier, les embouteillages et le manque de visibilité sur la situation du trafic contribue à l’instabilité sociale. La frustration des citoyens face à des conditions de circulation dégradées mène à un sentiment d'insécurité et de mécontentement à l'égard des autorités publiques locales municipales, urbaines, provinciales et nationales.

10. Perte d'attractivité de Kinshasa comme centre d'investissement

Enfin, cette paralysie du trafic a un effet dévastateur sur l’attractivité de Kinshasa en tant que centre d'investissement. Les entreprises étrangères ou locales, en quête de rentabilité, sont dissuadées de s'implanter ou de se développer dans un environnement où la mobilité est une source constante de perturbation.

Conclusion : Agir pour une mobilité durable

Face à cette situation alarmante, il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures urgentes pour éradiquer l'incivisme routier et remettre de l'ordre dans la circulation à Kinshasa. Cela passe par le renforcement des contrôles, la sensibilisation des citoyens à une conduite responsable, et l'amélioration urgente des infrastructures routières.

L'incivisme routier n'est pas seulement un problème de circulation ; il affecte l'économie, la sécurité, la santé publique et la qualité de vie des habitants. Il est donc du devoir de tous les citoyens, notamment les conducteurs, de participer activement à l’amélioration de la mobilité urbaine, en adoptant des comportements respectueux des règles de la route. Il en va de la prospérité de notre capitale et de notre pays.

Cet article a été rédigé par citoyen Chardin Ngoie, Président & Délégué Général de la Mutuelle pour la Solidarité des Chauffeurs au Congo (MSCC ASDT ASBL).

Les Dix Méfaits du Désordre dû à l'Incivisme Routier et ses Conséquences sur l'exploitation de transport chez les TAXIMEN KINOIS ainsi que la Mobilité Urbaine à Kinshasa

Dégradation de l’axe Makeke-Mambasa , Ituri : la Société civile lance un cri d’alarme aux autorités provinciales !

La Route Nationale numéro 44, reliant Makeke à Mambasa, au sud de la province de l’Ituri, serait aujourd’hui dans un état de délabrement critique, en raison des pluies qui frappent régulièrement la région. C’est ce qu’a rapporté Peresi Mamboro, acteur de la Société civile dans cette partie du pays.

Fervent militant des droits de l’homme dans cette zone, Peresi Mamboro a lancé un cri d’alarme mercredi 13 novembre 2024 aux autorités compétentes. Selon lui, des poids lourds se renversent fréquemment sur cet axe dégradé, rendant la circulation particulièrement périlleuse. Il appelle le gouvernement provincial à confier la réhabilitation de cette route à une autre entreprise que la société JERYSSON, dont les travaux sont jugés inefficaces.

‘’Le tronçon routier Makeke-Mambasa est attribué à la société JERYSSON depuis l’année dernière, mais aucun changement significatif n’est constaté. Les poids lourds continuent de se renverser en raison de l’état de la chaussée. Nous demandons au gouvernement provincial d’attribuer la réhabilitation à une entreprise plus compétente », a déclaré cet acteur de la Société civile, qui estime que la réhabilitation de cette route ne serait envisageable que si ce marché était attribué à une société.

Il y a lieu de noter que cet axe vital pour la population locale se trouve dans un état de délabrement avancé depuis plusieurs mois maintenant. Les autorités provinciales sont appelées à mettre fin au calvaire des usagers et à prendre des mesures concrètes pour la réhabilitation de cette voie essentielle.

Chimea Samy

Dégradation de l’axe Makeke-Mambasa , Ituri : la Société civile lance un cri d’alarme aux autorités provinciales !

RDC : Congo Airways annonce la reprise de son trafic aérien dès ce vendredi 15 novembre !

Après plus d’un an d’inactivité, Congo Airways annonce officiellement la reprise de ses vols à partir de vendredi 15 novembre 2024. Clouée au sol et au bord de la perte de sa licence, la compagnie aérienne nationale revient avec un nouvel aéronef, un Boeing 737-800, prêt à reconnecter les grandes villes du pays.

La date initialement prévue pour un vol inaugural le 10 novembre ayant été reportée, la direction de Congo Airways se montre confiante cette fois-ci.

‘’Congo Airways a accueilli mercredi 13 novembre 2024 un Boeing 737-800, prêt à effectuer son premier vol ce vendredi 15 novembre. Achetez vos billets dès maintenant et soyez parmi les premiers à découvrir le confort et la sécurité», a indiqué la compagnie dans un communiqué.

Les premiers vols vont avoir lieu à travers plusieurs destinations en RDC notamment, Lubumbashi, Kisangani, Kindu, Mbandaka, Kananga, et Kinshasa. Cette relance survient après plusieurs mois de pressions populaires, alors que Kinshasa envisageait déjà de créer une nouvelle compagnie, Air Congo, pour remplacer la compagnie nationale.

En octobre dernier, Jean-Lucien Bussa, Ministre du Portefeuille, avait annoncé l’acquisition de deux appareils pour novembre, visant à sauver l’entreprise nationale.

‘’Si l’accord est conclu, nous aurons, en novembre, deux avions’’,  avait-il précisé.

Avec cette annonce, Congo Airways tente de restaurer la confiance des Congolais et de répondre aux besoins de mobilité à travers la République.

Chimea Samy

 

RDC : Congo Airways annonce la reprise de son trafic aérien dès ce vendredi 15 novembre !

Promesse tenue par Félix Tshisekedi, EDUCATION : l’école Kamina de Yolo-Nord dotée de 49 ordinateurs pimpants neufs

L’Ecole primaire EP 1 et 2 Yolo-Nord appelée «Kamina», dans la commune de Kalamu, à Kinshasa, vient de bénéficier d’une salle de classe bien équipée en matériel informatique, don du Chef de l’État Félix Tshisekedi, en vue de l’amélioration des conditions d’études des élèves.

Cette action fait suite à l’engagement que le Président de la République avait pris lors de sa visite à l’école Kamina le lundi 16 septembre 2024. Sur place, le Chef de l’État avait relevé le déficit en bancs, en outils informatiques ainsi que la vétusté des infrastructures.

«Le 17 septembre, soit un jour après le passage du Chef de l’État, nous avons eu des bancs venant du Service National. Une semaine après, la Fondation Maman Denise Nyakeru nous a donné 885 sacs et des objets classiques pour les élèves, avant de recevoir 49 ordinateurs venant du Président de la République», a affirmé Léonard Itongo, Directeur de l’EP1 de l’Ecole Kamina. Ce dernier a confirmé que «la réhabilitation de l’école est en cours» et a tenu à remercier le Chef de l’État à ce sujet.

Il sied de noter que l’École Kamina (EP 1 et 2) est le premier établissement officiel d’enseignement construit en République Démocratique du Congo (RDC) en 1945.

L’éducation étant l’un des six piliers majeurs du Chef de l’Etat, venir à l’encontre de sa promesse serait se mettre le bâton dans les roues afin de ne pas atteindre ses propres objectifs. Raison pour laquelle, son accomplissement était opportun pour soutenir ses enfants qui ont étudié, pendant longtemps, dans des conditions déplaisants.

César Nkangulu

Promesse tenue par Félix Tshisekedi, EDUCATION : l’école Kamina de Yolo-Nord dotée de 49 ordinateurs pimpants neufs

Haut Katanga : la SNEL à l’œuvre pour remettre sur pied les infrastructures électriques et assurer la stabilité de l’énergie

C’est une course contre la montre pour la SNEL dans  le Haut Katanga. Le jeudi 7 novembre 2024, des techniciens ont découvert des anomalies inquiétantes sur des câbles souterrains de moyenne tension, affectant les infrastructures électriques essentielles entre la sous-station de Kasapa et la Prison Centrale. Les habitations construites au-dessus de ces lignes, souvent sans permis et ni respect des zones de servitude, créent des risques importants pour les habitants, qui ignorent la plupart du temps les dangers potentiels de vivre sur ces câbles vieillissants. Face à l’urgence, les équipes de la SNEL se mobilisent pour sécuriser les installations et rétablir un approvisionnement électrique stable dans la région.

Des infrastructures fragilisées et des risques de coupures durables

Ces défauts, ajoutés à l’implantation anarchique de maisons sur des installations souterraines, menacent la stabilité de l’alimentation en électricité dans la région. Jean-Marie Moutombo Ngoy, Directeur régional sud de la SNEL, déplore : «Certaines habitations se sont installées directement sur des câbles essentiels, ce qui crée des perturbations. Ces lignes datent de plus de cinquante ans ; il est impératif de respecter les zones de servitude pour éviter les risques d’accidents et les interruptions de fourniture. »

Vandalisme et vol de cuivre, un obstacle de plus pour la SNEL

En plus de ces défis, la SNEL subit les effets de vols répétés de conducteurs en cuivre, notamment sur la ligne haute tension de 120 kilovolts à Kipushi. Ce sabotage a plongé le quartier Katubavu et une partie de la commune de Kenya dans le noir depuis 2 heures du matin, laissant des milliers de foyers sans électricité. Ce vandalisme, qui cible les infrastructures publiques, compromet gravement les projets de développement en cours dans la région.

Face à ces obstacles, la SNEL appelle à la vigilance et au soutien des autorités pour protéger les infrastructures et assurer la continuité de la fourniture en électricité.

Glad Nganga

Haut Katanga : la SNEL à l’œuvre pour remettre sur pied les infrastructures électriques et assurer la stabilité de l’énergie

Fluidité de la circulation routière , Martin Fayulu: « Est-ce que ceux qui dirigent la RDC mesurent vraiment le coût des embouteillages à Kinshasa et sur la route de Matadi?»

Le réseau routier Kinois connait une détérioration considérable dans son ensemble. Une situation qui est à l’origine de certains cas d’embouteillages dans la capitale Congolaise, laissant ainsi un désarroi dans l’opinion publique s’interrogeant sur la politique publique mise en place par les autorités de ce secteur en vue de trouver des solutions adéquates à ce sujet. La régulation de la circulation en sens unique pendant les heures de pointe ne semble vraiment pas résorber ce phénomène d’embouteillage dans la ville-province de Kinshasa. Constat fatal fait par l’opposant Martin Fayulu dans son compte X ce mardi 12 novembre 2024, en s’attaquant aux autorités congolaises sur la problématique récurrente des embouteillages qui frappent Kinshasa et la route de Matadi.

Le président du parti politique Ecidé a lancé un réquisitoire sévère contre le gouvernement, estimant que les mesures prises par le Vice-Premier Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, ne font que renforcer les bouchons sur les grandes chaussées de Kinshasa et sur la route Matadi.

« Est-ce que ceux qui dirigent la RDC mesurent vraiment le coût des embouteillages à Kinshasa et sur la route de Matadi? Comment expliquer qu’une distance de 20 km prenne plus de 3 heures en voiture? Quelle productivité reste-t-il à un Kinois? La Constitution empêche-t-elle de résoudre ce problème? La vérité: une équipe d’incompétents et de prédateurs. Peuple congolais, réveille-toi! », a-t-il lancé.

Une pique lancée au pouvoir en place qui entend vouloir modifier ou changer la Constitution afin de permettre, selon lui, à l’Exécutif de réaliser sa vision sans embûche que ce soit.

Par ailleurs, pour faire face à ce phénomène récurrent, l’opposant a proposé une litanie des solutions adaptées, à savoir : la réhabilitation des artères de Kinshasa, l’asphaltage d’avenues supplémentaires, l’installation de feux de circulation aux carrefours, le curage des caniveaux, la discipline des automobilistes et l’élaboration d’un plan d’aménagement urbain complet.

Qualifiant le régime actuel d’incompétent et de prédateur, Martin Fayulu appelle ainsi le peuple congolais à se réveiller et à désigner des dirigeants plus compétents pour résoudre ces problèmes de mobilité qui impactent grandement la productivité des Kinois.

César Nkangulu

Fluidité de la circulation routière , Martin Fayulu: « Est-ce que ceux qui dirigent la RDC mesurent vraiment le coût des embouteillages à Kinshasa et sur la route de Matadi?»

ARSP-FEC : signature du procès-verbal de validation du guide sectoriel des activités de la sous-traitance en RDC

Enfin, deux structures, en l’occurrence, l'ARSP et la FEC, ont procédé à la signature du procès-verbal de validation du guide sectoriel des activités de la sous-traitance. Cette cérémonie s’est tenue au siège national de la FEC en présence du représentant du ministre de l'Industrie et développement des PME ainsi que de plusieurs opérateurs économiques.

Selon une dépêche de la cellule de communication de l’ARSP, le président de la Fédération des Entreprises du Congo, Robert Malumba Kalombo, estime que la mise sur pied de ce guide sectoriel répond aux exigences d’adaptation des textes légaux et réglementaires aux réalités du terrain.

« Le problème se posait par rapport à l’application de la loi, les opérateurs économiques et l'ARSP s'étaient convenus qu'il fallait qu'on se réunisse en commission mixte paritaire pour chercher un document qui pouvait appuyer les textes légaux de façon à ce que l'application ne pose aucun problème. C'est ainsi que la commission s'était réunie et a travaillé. Nous avons réuni les experts du côté du secteur privé représenté par la FEC et du côté de l’ARSP. Ils ont travaillé pendant plusieurs mois pour donner les détails de façon que l'application soit beaucoup plus claire et ne pose aucun problème, et maintenant, nous parlons le même langage par rapport à tout ce qu'on a fait », a expliqué le président national de la FEC.

De son côté, le Directeur Général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, a souligné que cet outil essentiel vient optimiser l'application sans faille de la loi sur la sous-traitance.

"Aujourd'hui, tout le monde est éclairé à travers ce guide sectoriel et nous avons défini le champ d'application de chaque secteur en RDC. Tout est dans l'intérêt du bon climat des affaires. C'est ce qui vient d'être fait aujourd'hui, et ceci renforce le lien entre l’ARSP et les opérateurs économiques à travers la FEC”, a renchéri le DG de l’ARSP.

Les experts de la FEC et de l’ARSP ont salué l’aboutissement de ce travail qui vient résoudre un problème majeur lié à l'interprétation des textes juridiques qui réglementent les activités de la sous-traitance dans tous les secteurs confondus de la vie économique nationale.

«On a eu beaucoup de difficultés à un certain moment. Le Dg de l'ARSP avait fait des contrôles en 2023, certains entrepreneurs ne comprenaient pas. Nous avons plusieurs fois reçu la visite de plusieurs entreprises qui sont venues vers nous pour se plaindre. Il a fallu que du côté de l’ARSP et de la FEC qu'on puisse tenir pour que ce guide sectoriel soit mis en place. La prochaine étape sera la revisitation de la loi sur la sous-traitance et la loi sur l'entrepreneuriat congolais, quand on aura mis cette dernière en place, en ce moment, on aura une loi qui va permettre aux entrepreneurs congolais d'avoir des marchés auprès des grandes entreprises minières, brassicole, etc.”, a déclaré Bruno Mononge, administrateur Délégué de la FEC.

Les guides sectoriels ont été conçus dans une démarche de clarification, de résolution des difficultés d'interprétation qui se posaient secteur par secteur,  en vue d’élucider  la conformité de l'application de la loi sur la sous-traitance.

La Pros.

ARSP-FEC : signature du procès-verbal de validation du guide sectoriel des activités de la sous-traitance en RDC

Kinshasa : la SNEL S.A intensifie ses efforts pour une électricité plus fiable dans plusieurs quartiers

La Société Nationale d’Electricité (SNEL SA) est sur le terrain pour assurer une amélioration significative de la desserte électrique dans plusieurs quartiers de Kinshasa. Ce lundi 11 novembre, dans le cadre de son programme d’élimination des poches noires, la SNEL SA s’attaque au remplacement de transformateurs défectueux dans des cabines stratégiques de la capitale.

Les opérations de manutention et de placement de nouveaux transformateurs ont débuté dans les quartiers ciblés : les cabines Basilunda et Luyeye dans le quartier Camp Luka, dans la commune de Kintambo, ainsi que la cabine Mombele 3 dans la commune de Limete. Ces remplacements sont cruciaux pour garantir un réseau plus stable et fiable dans ces zones densément peuplées où les pannes électriques fréquentes affectaient le quotidien des habitants.

L’intervention à la cabine Mombele 3, située dans le quartier Mombele de la commune de Limete, marque une étape importante dans la volonté de la SNEL SA de renforcer la qualité de service. Le transformateur avarié y sera remplacé par un modèle performant, qui devrait permettre une distribution d’électricité plus continue, en particulier pour les résidents de Limete qui ont exprimé de vives attentes quant à cette amélioration.

En s’attaquant aux « poches noires » de Kinshasa, la SNEL SA témoigne de son engagement à offrir un accès stable à l’énergie pour tous les Kinois. Cette série d’actions marque une avancée majeure vers la modernisation du réseau électrique de la capitale, un enjeu essentiel à l’approche des fêtes de fin d’année.

GN/LP

Kinshasa : la SNEL S.A intensifie ses efforts pour une électricité plus fiable dans plusieurs quartiers

En prévision des fêtes de fin d’année : La SNEL SA renforce ses capacités afin d’éviter tout désagrément

La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) met les bouchées doubles pour un service de qualité à ses clients en cette fin d’année qui s’annonce. C’est cette période qui captive le plus ses abonnés. Des efforts non de moindres sont fournis pour assurer  une alimentation en électricité continue et fiable aux Congolais.

Soucieuse d’offrir un meilleur service à la population, la SNEL SA a initié plusieurs actions concrètes pour garantir que les célébrations de cette période festive se déroulent sans désagréments liés aux coupures d’électricité. A titre illustratif, samedi 9 novembre dernier, des équipes techniques de la SNEL SA ont posé un nouveau câble dans le cadre de l’assainissement du F32 de la sous-station Ndolo.

Ce projet d’envergure consiste à renforcer l’alimentation électrique dans le tronçon compris entre les cabines Onatra Gama et Progrès. Ces travaux visent non seulement à moderniser le réseau, mais aussi à réduire les risques de délestage, en améliorant la fiabilité du système pour répondre aux besoins croissants des utilisateurs.

Dans les quartiers de Ngaliema

Tout est fait pour répondre aux attentes de divers quartiers en matière de desserte en électricité par la SNEL. Pour ce, elle a entrepris des actions significatives dans plusieurs quartiers de la commune de Ngaliema, dans le cadre de son programme d’amélioration de la desserte en électricité. Elle a notamment procédé à l’augmentation de la puissance des transformateurs dans les cabines de distribution publiques en vue de répondre aux besoins croissants des habitants tout en réduisant les risques de délestage.

Voici les interventions spécifiques réalisées :

  • Quartier Ma Campagne : La cabine « Place Commerciale Ma Campagne » a vu sa puissance passer de 830 kVA à 1260 kVA, grâce à l’installation de deux transformateurs de 630 kVA chacun.
  • Quartier Pigeon : À la cabine « Marie Antoinette », la puissance installée a été doublée, passant de 315 kVA à 630 kVA.
  • Quartier Pigeon : La cabine « Anne Marie » a également bénéficié d’un renforcement, avec une puissance qui est passée de 630 kVA à 945 kVA.

Ces augmentations de puissance installée dans les cabines de distribution ont permis de réduire de façon notable les cas de délestage en basse tension dans les quartiers concernés. Grâce à ces actions de modernisation et de renforcement du réseau électrique, la SNEL SA réaffirme son engagement à fournir un service de qualité et à accompagner le quotidien de chaque Congolais, en garantissant un accès fiable à l’électricité pour célébrer les fêtes de fin d’année en toute tranquillité.

La Pros.

 

 

En prévision des fêtes de fin d’année : La SNEL SA renforce ses capacités afin d’éviter tout désagrément

RD Congo : Lancement officiel du Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes dans la province du Kwilu

Les activités du ‘’Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes’’ (PIFORES), un des programmes du gouvernement congolais, viennent de démarrer dans la province du Kwilu dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). Félicien Kiway, Gouverneur and intérim de la province précitée, a officiellement lancé ces activités ce vendredi, 08 novembre 2024 à Kikwit, ville économico-politique de cette province, précisément à l’Hôtel Marinele, dans la commune de Lukolela.

Cérémonie, haute en couleurs, en présence de plusieurs personnalités dont les ministres du gouvernement provincial, quelques membres du conseil provincial de sécurité, le coordonnateur provincial de l’Environnement, les administrateurs de cinq territoires que composent le Kwilu, du maire de la ville de Kikwit, des structures de la société civile intervenant dans le domaine de l’Environnement, des chefs coutumiers, la presse ainsi que d’autres invités de marque.

« C’est pour moi un honneur de prendre la parole, ce jour, devant votre auguste assemblé pour appuyer, au niveau de la province du Kwilu, le lancement du projet qui a été porté sur le fond à Kinshasa le 14 octobre 2024 par son excellence madame la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable Eve Bazaïba. Il s’agit du Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes, PIFORES en sigle. D’un montant de 300 millions de dollars américains sur financement de la Banque mondiale, le projet couvre sept provinces parmi lesquelles la province du Kwilu pour une durée de sept ans. En effet, pas plus tard qu’exactement deux ans, la ville de Kikwit avait abrité un atelier avec des parties prenantes dans le cadre de la préparation de ce programme », a déclaré Clément Vangu, Coordonnateur National de l’Unité de Coordination du Projet susmentionné. Vangu a salué le bâtiment mis à la disposition du PIFORES pour son fonctionnement par le gouvernement provincial. 

La note d’informations du PIFORES à notre possession renseigne que ce programme s’inscrit dans le cadre du partenariat pays de la Banque mondiale 2022 – 2026 et à une durée de sept ans. Outre le Kwilu, enchaine le même document, ce programme sera aussi exécuté dans les provinces ci-après : Kinshasa, Kongo central, Lomami, Kasaï, Kaaï central et Kasaï oriental.

« L’objectif est d’améliorer la gestion des paysages forestiers et de renforcer les moyens de subsistance des communautés dans les zones sélectionnées par le projet. Le PIFORES a cinq composantes à savoir : l’amélioration de la planification de l’utilisation des terres et de la gouvernance pour la gestion des ressources naturelles des zones ciblées ; le développement des chaines de valeur agroforestières pour la gestion durable des paysages et l’amélioration des moyens de subsistance ; le développement d’une haine de valeur durable pour l’énergie et la cuisson efficace ; les approches améliorées et innovantes de la mesure de la notification et de la vérification ainsi que le financement climatique basé sur les résultats ; la mise en œuvre , le suivi et évaluation du projet », élucide la note d’informations.

Quant à lui, Alex Yenge, Spécialiste en environnement, a indiqué, dans son intervention que le PIFORES devra atteindre sept plans provinciaux d’aménagement du territoire ; 36 plans locaux d’aménagement du territoire ; 910 plans simple d’aménagement du territoire ; 910 comités locaux de développement ; 120.000 hectares de plantations agro-forestières ; 270.000 ha de savanes mises en défens ; 250.000 ha des forêts communautaires ; 500 fermiers appuyés ; 1400 kilomètres de routes des dessertes réhabilitées ; 80 ponts construits en béton armé etc.

Avant de lancer officiellement les activités du PIFORES, le gouverneur ad intérim a salué la présence des délégués qui sont venus de différents coins de la province pour participer à cette cérémonie. Le Gouverneur a reconnu que la province du Kwilu est aussi contrôlée par les méfaits du changement climatique, la dégradation de l’environnement occasionnant ainsi la perte de la biodiversité, la reprise tardive des pluies entrainant la baisse de la production agricole, la désertification au niveau de certains territoires ainsi de suite.

« Nous sommes conscients de cette situation qui nous menace et menace la vie de nos populations. La lutte contre les changements climatiques occupe une place de choix dans le programme du gouvernement provincial. C’est à ce titre que nous collaborons avec le gouvernement central pour trouver des solutions globales et idoines. Le Projet d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes est le fruit du partenariat entre la République démocratique du Congo et la Banque mondiale », a déclaré le Gouverneur.

Il a ardemment invité toutes les parties prenantes à n’aménager aucun effort pour accompagner ce projet en vue d’atteindre totalement ses objectifs dans la province du Kwilu.

Les observateurs avertis estiment que si ce projet se réalise réellement, ce sera un ouf de soulagement pour la province du Kwilu ainsi que d’autres coins ciblés de la République.

Badylon Kawanda Bakiman

 

RD Congo : Lancement officiel du Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes dans la province du Kwilu
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