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Procès de l’assassinat de Merveille Mulumba, Me Nsumbu : ‘‘Ça sent la magouille dans ce dossier’’

 Le procès sur l’‘‘Affaire Merveille Mulumba Kabuayi’’, fils de l’ancien Directeur Général de la Radio-télévision Nationale Congolaise (RTNC), Freddy Mulumba, assassiné le 23 janvier 2025 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, sent la ‘’magouille’’, d’après les informations fournies par l’avocat conseil de la famille de cujus au cours d’un entretien ce jeudi 20 mars 2025.

« Ça sent la magouille dans ce dossier ; le parquet n’a retenu que l’infraction de non-assistance à personne en danger, pourtant il y a eu mort d’homme, meurtre, selon l’autopsie effectuée sur le corps du défunt », a indiqué Me Nsumbu, avocat conseil de la famille Mulumba.

D’après le rapport d’expertise médico-légale de l’autopsie effectuée le 3 février de l’année en cours au centre hospitalier universitaire Renaissance (Ex- Maman Yemo), il y est clairement indiqué que Merveille Mulumba serait décédé sur place après avoir reçu un coup létal, coup qui ne pouvait pas lui permettre d’avancer même de quelques mètres.

« Au vu de tous ces éléments, il appartient que Feu Merveille Mulumba a subi un violent mouvement de brisement ou de torsion du cou entrainant les fractures de C1 et C2 et une section médullaire spirale (…). Sa mort est donc d’origine traumatique et de cause exogène (extérieure à l’organisme) avec intervention des tiers », a-t-on lu dans le rapport rédigé par Dr Kabasele Mputu, médecin expert.

Malgré toutes ces affirmations des experts, il s’avère que le parquet près le Tribunal de paix (Tripaix) de Kinshasa-Gombe aurait, non seulement ignoré d’établir l’infraction de meurtre, mais attribué deux numéros au même dossier, avec les mêmes prévenus et les mêmes faits. Le 6 février dernier, le Procureur aurait envoyé le dossier au Tripaix sous le numéro RMP.6549/PPTP.021/01/025/EKA avec comme prévention « non-assistance à personne en danger ». Curieusement, le 10 février de la même année, il a changé le numéro et en a créé un autre contre inconnu : RMP.6592/PPTP021/1/025/EKA au Parquet de Grande Instance de Kinshasa-Gombe pendant que les prévenus sont encore détenus au Tripaix où il a fixé une autre audience pour infraction de « non-assistance à personne en danger ».

Dans ces conditions, le Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe, saisi par le Parquet uniquement pour « non-assistance à personne en danger », s’est déclaré « compétent » alors qu’en réalité, il devait se déclarer « incompétent » vu l’infraction de meurtre attesté par le rapport de l’autopsie.

D’ailleurs, même les PV établis par l’OPJ de la Police nationale font état de deux infractions, à savoir : non-assistance à personne en danger et meurtre.

« Il est donc clair que tous les prévenus soient déférés devant le Tribunal de Grande Instance qui est compétent pour juger l’infraction de meurtre », a insisté Me Nsumbu.

Sans se voiler la face, il est très visible que le résultat de l’autopsie de la mort de Merveille Mulumba, fils biologique de Freddy Mulumba, ancien DG de la RTNC, ferait état d’un assassinat et non d’une mort naturelle. La partie victime dénonce donc la légèreté avec laquelle le magistrat du Tripaix traite cette affaire.

Agé de 31 ans et architecte de formation, Merveille Mulumba Kabuayi a été assassiné, le jeudi 23 janvier, dans la commune de Kinshasa. En effet, un témoin aurait vu, vers 2 heures du matin, la sentinelle qui garde un immeuble en construction sur l’avenue Luvungi 147, au premier niveau de l’immeuble, tenant le défunt dans ses bras, avant de le propulser sur le toit d’une maison voisine sur l’avenue Kindu 148.

Il sied de noter que quatre présumés auteures de ce meurtre ignoble sont aux arrêts et détenus à la prison centrale de Makala. En attendant le procès, les enquêtes se poursuivent.

La Pros.

Procès de l’assassinat de Merveille Mulumba, Me Nsumbu : ‘‘Ça sent la magouille dans ce dossier’’
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Moise Moni Della : “l'émir du Qatar a réussi là où les présidents Lourenço, Sassou, Macron... ont échoué”

Napoléon Bonaparte disait qu'il faut remplir trois conditions pour faire la politique : la première, l'argent ; la deuxième, c'est l'argent et la troisième c'est toujours l'argent.

Pour sa part, Georges Marchais, ancien secrétaire général du parti communiste français disait : " L'argent est roi, l'argent corrompt, l'argent tue ". Et moi d'ajouter : l'argent enivre, commande, dirige, trompe, influence, colonise, hypnotise. Feu le président Omar Bongo répétait régulièrement à ses visiteurs le pouvoir de l'argent en politique. 

La guerre dans l'Est de la RDC est une affaire d'argent, de gros sous.  " Eza grand coop ", disent les Kinois, en dépit des autres motivations sécuritaire, politique et diplomatique que ne cesse d'évoquer le président Kagame pour justifier son agression en RDC. Tout le monde le sait que la raison principale de la présence de l'armée rwandaise actuellement aux côtés du M23/AFC, c'est la rupture du contrat avec la société Rwandaise dans laquelle l'émir est actionnaire, mais aussi l'emprunt de 10 milliards de dollars qu'il a contractés auprès du Qatar pour lui fournir de l'or et autres gisements en contrepartie. L'or issu des mines de la société Sakima que venait de lui offrir gracieusement et de bonne foi son frère Félix Tshisekedi espérant naïvement que ce dernier va lui rendre l'ascenseur en lui octroyant la paix tout au long des frontières de l'Est. 

La même démarche a été entreprise auprès du président Museveni de l'Ouganda. On se souviendra d'ailleurs d'une déclaration limpide, claire, concise et précise faite par le Conseillé privé du chef de l'Etat congolais de l'époque, Mr Biselele Bifort, qui avait déclaré sur les médias que "le président rwandais a un bon carnet d'adresses et nous, nous avons les minerais. Nous devons échanger cela pour l'intérêt de nos deux pays. Notre partenariat est gagnant- gagnant, Win Win. "

La rupture normale mais brutale et totale de ce contrat a mis Kagame en colère et l'a poussé d'aller réveiller le M23 de son sommeil en Ouganda pour faire pression à son frère Félix. Son refus de renégocier le contrat juste après la prise de Bunagana a aiguisé des appétits multiples des conquêtes des territoires et du pouvoir. L'avènement de Nangaa, ancien président de la CENI et autres Congolais en créant AFC (Alliance Fleuve Congo) qui intègre à son sein le M23, congolise désormais le mouvement avec les revendications politiques nationales que l'ancien président Kabila n'a pas hésité de qualifier de légitimes. Actuellement, il y a une convergence d'intérêts ou convergence parallèle, comme disait le Cardinal Monsengwo, entre le M23/AFC et le Rwanda. En mettant en tête à tête les deux chefs d'Etat au Qatar qui bénéficie de ces largesses financières, l'émir compte relancer le partenariat qui a existé entre les deux amis Félix et Paul afin de récupérer sa mise.

Si les retombées de la rencontre du Qatar c'est la paix à l'Est, le président Félix Tshisekedi avait raison de snober le M23/AFC, parce que la paix va revenir sans parler directement avec le « pantin », comme il a l'habitude de le nommer. Mais, il a quand-même eu tort car ça aurait été mieux d'aller au ciel devant ALLAH le Tout Puissant pour régler le problème qui l'oppose à Kagame que de se déplacer pour aller voir un homme sur terre au Qatar.

Dans tout le cas, eu égard à la complexité des problèmes du pays, il faut impérativement un dialogue entre nous Congolais sous la houlette des confessions religieuses (CENCO et ECC) avec l'accompagnement de la communauté internationale, pour constituer un front intérieur, une équipe politique nationale avec le président actuel Félix Tshisekedi jusqu'à la fin de son  mandat en 2028, conformément à la Constitution, avant d'envisager une conférence internationale comme vient de le suggérer le Prix Nobel de la paix, le docteur Denis Mukwege.

Moïse Moni Della

Porte-parole du peuple

Président de la Ligue internationale pour la défense des prisonniers (LIDEP)

Président des Conade

Co-fondateur historique et authentique de l'UDPS

Vice-ministre honoraire de la Presse et de l'Information

Moise Moni Della : “l'émir du Qatar a réussi là où les présidents Lourenço, Sassou, Macron... ont échoué”
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« Rassemblement des nations » à Yaoundé au Cameroun : Claude Mpunga Yende Etenda fait la restitution de cette grande manifestation chrétienne

 Il s’est tenu dans la ville de Yaoundé au Cameroun, du 29 septembre au 06 octobre 2024, le « Rassemblement des nations » (« Gathering of the nations ») organisé par l’Apôtre Pierre NGNANGOCK du ministère ALFANAOMI (All families and nations outreach ministries) (ou Ministère d’évangélisation des familles et des nations). 

Ayant pris une part active à cette manifestation, Claude Mpunga Yende Etenda en fait la synthèse dans un document d’une soixantaine de pages. Cet écrivain et fervent chrétien entame sa rédaction par une prière dont voici un court extrait : « Eternel notre Dieu, Père Saint, Père de gloire, Je te rends grâces pour ma participation au Gathering of the nations 2024 à Yaoundé au Cameroun et pour tous les enseignements que j’ai suivis, Je te demande de bénir tous les organisateurs ainsi que tous les orateurs qui nous ont communiqué tes oracles, par le Saint-Esprit, A travers eux, tu as semé en moi des paroles vives, célestes, spirituelles et puissantes,… »

Cette prière est immédiatement suivie par un sommaire. La charpente comporte en outre 5 parties principales, à savoir : Explications des concepts-clés ; Quelques versets bibliques sur l’éternité ; Points essentiels ; Déroulement des enseignements ; Extraits-citations. Comme tout travail scientifique, une table des matières est reprise à la fin de ce document.

Entrant dans le vif de la matière, Claude Mpunga Yende Etenda explique, de prime abord, les concepts-clés ci-après : Adoration ; Contentement ; Disciple ; Eternité ; Idole ; Impiété ; Mahanaïm ; Piété et Prophète. Il écrit que l’adoration est un style de vie, qu’un adorateur est celui qui a dédicacé sa vie à Dieu et qu’une vie d’adoration est une vie où Jésus est Roi.

Cet auteur explique, ensuite, que le contentement est la joie d’être là où Dieu t’a mis avec ce qu’il t’a donné. Quant au disciple, c’est un témoin selon le modèle divin, c’est un homme au-dessus du commun des mortels. Plus loin, il explique que l’impiété est une notion satanique qui œuvre pour établir le triomphe de l’enracinement de la sorcellerie, de la séduction dans la vie de l’homme, particulièrement dans la vie de l’Eglise.

Mahanaïm, quid ? Cet écrivain dit que c’est quand l’éternité entre dans le temps, le Ciel entre dans les affaires des hommes, l’endroit où le Ciel rencontre la terre, le divin rencontre l’humain, Dieu vient au secours des faibles, restauration de tout ce qui a été volé. Pour clore cette partie sur l’explication des concepts-clés, Claude Mpunga Yende Etenda définit le Prophète comme homme ou femme qui participe au conseil de Dieu et qui porte la nature de Dieu parmi les hommes.  

Abordant la partie relative aux versets bibliques sur l’éternité, l’auteur énumère quelques-uns, notamment les Psaumes 90 :2, les Psaumes 139 :24, et Jean 3 : 16 où c’est écrit noir sur blanc : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Il cite aussi 2 Timothée 2 :10, Tite 1 :2 et j’en passe.

Dans la troisième partie de sa synthèse, Points essentiels, l’auteur parle d’abord de trois outils que sont le message, la puissance et les ressources. Il dit que le messager doit porter un message selon le modèle du Maître. Et de poursuivre : « Ce message doit être accompagné de puissance. La puissance confirme le message. Elle est pour la gloire de Dieu et non pour la gloire de l’homme de Dieu. » D’autres détails sur cette question sont à découvrir dans le corps du texte.

Par ailleurs, Claude Mpunga Yende Etenda donne les trois traits essentiels d’un serviteur de Dieu. Celui-ci doit cultiver en lui ces vertus : simple, sobre, désintéressé. Dans cette même partie, il aborde les trois principaux ennemis du réveil. Il s’agit de l’excès de manger et de boire (Luc 21 : 34). Là il explique que quand le ventre est plein, il tire le cœur vers le bas. Il s’agit aussi de l’excès de sommeil et des activités sur le lit. « Si tu manges beaucoup, tu vas beaucoup dormir », écrit-il.   

Plusieurs tableaux reprennent de manière détaillée le déroulement des enseignements, la quatrième partie de cette synthèse de la manifestation de Yaoundé. La cinquième et dernière partie sur les Extraits-citations est encore plus riche en enseignements. Celle-ci décline, entre autres, les extraits et citations sur l’éternité, sur l’enlèvement, voir Dieu, etc. Un bon lecteur digne de ce nom ne peut que se procurer gratuitement auprès de l’auteur le document de synthèse pour y découvrir bien de choses. Pour obtenir le format numérique, joindre l’auteur au numéro : +243998163781.         

Comme au début, une prière vient clore cette belle restitution de la grande manifestation « Rassemblement des nations 2024 » (« Gathering of the nations 2024 ») à Yaoundé au Cameroun.    

JMY

« Rassemblement des nations » à Yaoundé au Cameroun : Claude Mpunga Yende Etenda fait la restitution de cette grande manifestation chrétienne
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Faux : à Luanda, il n'y a pas eu de Dialogue pour qu'on parle d'échec !

D'ailleurs, Doha en appelle à l'application des options levées à Dar es Salam. Dont le Dialogue... Drôle d'empressement que celui des communicateurs de tous bords de déduire de l'échec d'une rencontre de prise de contact puisque la rencontre prévue le 18 mars 2025 l'échec même du Dialogue. Ce qui devait se passer à Luanda le 18 mars 2025 est connu des personnes averties : c'était une rencontre de prise de contact au cours de laquelle les parties prenantes (Gouvernement et M23) devaient fixer le cadre du Dialogue. Notamment en convenant des dispositions protocolaires, sécuritaires, administratives, matérielles et financières, en plus du nombre de participants, du lieu et des dates des assises proprement dites. D'ailleurs, à ce stade des contacts, on n'aborde même pas la question essentielle des revendications. Celle-ci n'est souvent traitée que plus tard, lorsque les parties s'établissent une base de confiance.

Il Y A DEUX ÉTAPES DANS TOUT DIALOGUE

Comme pour dire de toutes les revendications qu'on attribue actuellement à tel protagoniste ou à tel autre qu'elles ne sont que manipulation, mieux, tentative de sabotage. Reste à savoir à quelles fins !

Pour avoir été dans les préparatifs des fora comme la Conférence nationale souveraine (1991-1992), le Dialogue Intercongolais (2001-2003) issu des négociations ayant débouché sur l'Accord de Lusaka en 1999, ou encore pour avoir été dans les préparatifs des Concertations nationales en 2013, des négociations du Centre Interdiocésain catholique de Kinshasa en 2016 et de la Consultation présidentielle en 2020, les protagonistes congolais savent qu'il y a deux étapes dans tout Dialogue :

-la première est justement les préparatifs dont l'objet vient d'être évoqué.

-la seconde est consacrée aux travaux proprement dits à l'issue desquels on signe un Accord si cela est possible, ou on ne signe rien si cela n'est pas possible.

JOAO LOURENÇO NE LÂCHE PAS LE MORCEAU

Or, au 18 mars 2025, il y a constat d'absence d'une partie, en l'occurrence le M23.

A partir de cet instant, tous les regards ont convergé vers le médiateur ou le facilitateur Joao Lourenço.

Dans la soirée, ce dernier a réagi par ses services. _"Le Gouvernement de la République d’Angola, en qualité de Médiateur, continue de faire tous les efforts pour que la réunion ait lieu à temps, réaffirmant que le dialogue est la seule solution durable pour la paix dans l’est de la République démocratique du Congo_”, ont-ils affirmé. Preuve que Joao Lourenço ne lâche pas le morceau. D'ailleurs, il ne pourrait le faire au stade actuel car ce serait mal démarrer son mandat à la tête de l'Union africaine.

Par respect alors à son égard, on doit s'en tenir à sa position. Il a des informations qu'aucun communicateur ne détient, sauf s'il est dans la confidence.

LES AFFAIRES DE L'ETAT NE SE TRAITENT PAS DANS LA VIOLENCE !

La confidence, elle vient justement de se traduire avec le rendez-vous de Doha. Félix Tshisekedi pour la RDC et Paul Kagame pour le Rwanda se sont retrouvés à Doha à l'invitation de leur homologue Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani pour Qatar.

Personne n'est dupe : au moment où devait avoir lieu la première réunion de prise de contact entre délégations du Gouvernement et du M23 à Luanda le 18 mars 2025, les deux chefs d'Etat se savaient en route pour ce rendez-vous.

Même tenue secrète, cette rencontre ne pouvait pas l'avoir été pour Joao Lourenço. L'information peut lui avoir été donnée par Félix Tshisekedi, Paul Kagame et par Sheikh Tamim bin Hamad.

Autrement, c'est un coup porté à l'honneur et à la dignité du chef d'État angolais, président en exercice de l'Union africaine.

L'essentiel à en retenir, si on s'en remet à la Déclaration conjointe, est repris au paragraphe 3 ainsi énoncé : "Les Chefs d'Etats ont salué les progrès des processus de Luanda et Nairobi ainsi que ceux du sommet conjoint EAC-SADC, tenue à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, le 08 février 2025. Les Chefs d'Etats ont réaffirmé l'engagement de toutes les parties pour un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel tel que décidé lors dudit sommet. Les Chefs d'Etats se sont ensuite accordés sur la nécessité de poursuivre les discussions entamées à Doha afin d'établir des bases solides pour une paix durable tel qu'envisagé dans le processus Luanda/Nairobi, dorénavant fusionnés et/ou alignés".

Or, au point 14 de sa déclaration, le sommet conjoint EAC-SADC _"a exigé la reprise des négociations et du dialogue directement avec l’ensemble des parties étatiques et non étatiques (militaires et non militaires), y compris le M23, et ce dans le respect du processus Luanda/Nairobi".

Cela veut concrètement dire, sauf autre agenda, que Doha aura servi à inviter Félix Tshisekedi et Paul Kagame à faciliter l'application notamment de cette disposition.

Résultat logique : l'Initiative Lourenço" n'est pas "tombée" comme d'aucuns le suggestionnent au point de parler d'échec.

L'Autorité établie s'y est engagée pour la partie RDC.

Partant, on imagine mal l'acceptation d'un Dialogue avec le M23 (peu importe qu'il se définisse comme composante de l'AFC) et l’acceptation d'un Dialogue avec le Rwanda, tout en rejetant le Dialogue avec les forces politiques et sociales *"non armées".

Le dire à haute voix revient à attirer l'attention du Pouvoir sur des réalités en présence, de façon à l'exhorter à se préparer en conséquence. Et pour ça, on ne peut que persister et signer en paraphrasant Lee Iacocca : "Toute bonne décision prise trop tard devient une mauvaise décision". Conseil gratuit aux communicateurs de tous bords : les affaires de l'Etat peuvent se discuter dans le vacarme ; *mais elles ne se traitent cependant pas dans la violence*. Ni physique, ni verbale ! Pas non plus dans le mépris et dans la suffisance...

PROCHAINEMENT : "AVEC LUANDA, LA RDC FACE À 3 DIALOGUES INCONTOURNABLES"

Omer Nsongo die Lema

@omernsongo

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Faux : à Luanda, il n'y a pas eu de Dialogue pour qu'on parle d'échec !
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Trésor Kibangula : « le Qatar a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda »

Coup de théâtre au Qatar, où le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame se sont rencontrés secrètement hier. Les deux chefs d'État ont décidé de « poursuivre les discussions entamées hier pour établir les bases solides d'une paix durable », dit le communiqué final. Jusqu'à présent, on croyait que l'Angola faisait médiation entre les deux pays en guerre. Mais après la rencontre d'hier, tout est en train de changer. Trésor Kibangula est analyste politique de l’Institut congolais de recherches sur la politique, la gouvernance et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

RFI : Est-ce que vous êtes surpris par cette rencontre au Qatar ?

Trésor Kibangula : Oui, comme tout le monde. C'était une grande surprise, en tout cas dans la forme, mais pas totalement dans le fond. Parce qu'on sait que Doha a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda. On se souvient encore d'une tentative en 2023 déjà, mais jusqu'ici, Kinshasa s'y montrait toujours réticent, notamment parce que le Qatar est perçu par les autorités congolaises comme proche de Kigali, notamment avec des investissements au Rwanda et la construction d'un aéroport au Rwanda. Mais au regard des blocages dans les autres formes de médiation, je pense que cette rencontre offre quand même un progrès sur un point essentiel : elle permet aujourd'hui aux deux chefs d'État de se parler directement. Et c'est la première fois depuis des mois que Tshisekedi et Kagame se retrouvent face à face dans un cadre, où ils peuvent discuter sans intermédiaires régionaux.

Il y a trois mois, une rencontre entre les deux présidents était déjà prévue, c'était à Luanda, mais à la dernière minute, Paul Kagame avait renoncé à y aller. Pourquoi ça a marché hier ?

Plusieurs éléments ont évolué depuis décembre. Les contextes militaires et diplomatiques ont basculé. En décembre, Kinshasa refusait encore totalement l'idée de négocier avec le M23. Kigali, de son côté, a posé comme condition sine qua non des négociations directes entre le gouvernement congolais et les M23, ce que Tshisekedi refusait. Donc beaucoup de choses ont évolué. Les rapports de forces ont changé sur le terrain. Fin janvier, le M23 a pris le contrôle de Goma. Puis en février, Bukavu est tombé aussi. L’armée congolaise n'a pas réussi à reprendre l'initiative et, aujourd'hui, le M23 continue à consolider ses positions. Et sur le plan diplomatique, Kinshasa a finalement accepté l'idée de ce dialogue direct avec le M23. Et de l'autre côté, on voit aussi toutes ces sanctions qui tombent sur le Rwanda. Donc, je pense que, face à cette situation, les deux parties avaient finalement plus d'intérêt à parler aujourd'hui qu'en décembre.

Dans le communiqué final d'hier soir, les deux chefs d'État insistent sur le processus conjoint, le processus fusionné, que l'organisation EAC des pays d'Afrique de l'Est et l'organisation SADC des pays d'Afrique australe ont mis en place le mois dernier à Dar es Salam en faveur de la paix au Congo. Pourquoi cette attention particulière ?

Je pense que l'initiative de Luanda n'avait pas vraiment réussi à avoir la confiance de Kigali. Elle était portée par l'Angola de manière plus ou moins isolée. Et aujourd'hui, Doha ne cherche pas à créer un énième format parallèle de médiation. Parce que, lorsqu'on lit les communiqués qataris, on voit très bien effectivement que ce sont les discussions sous l'égide de l’EAC et de la SADC qui sont encouragées, ce qu'on appelle aujourd'hui les processus fusionnés. Je pense que ces choix peuvent s'expliquer par plusieurs facteurs parce que, un : il correspond aux préférences de Kigali qui a toujours misé sur ces processus fusionnés pour gérer la crise, parce que Kigali a une certaine influence sur l’EAC. Deuxième chose, c'est que ce choix de Doha de préférer les processus fusionnés permettent d'éviter un affrontement entre plusieurs initiatives concurrentes. Parce qu'on était un peu dans une cacophonie d'initiatives de médiation. Avec Doha, maintenant, on essaie de proposer une ligne et c'est le choix des processus fusionnés.

Est-ce à dire que les premières négociations directes entre le gouvernement congolais et le M23 n'auront pas lieu à Luanda sous l'égide de l'Angola, mais quelque part ailleurs en Afrique, sous l'égide de ce processus fusionné entre l’EAC et la SADEC ?

Ça devient vraiment très difficile d'envisager que la médiation angolaise puisse reprendre la main, à cause de ce déficit de confiance, surtout du côté du M23 et de Kigali. Mais comme les deux parties doivent se parler et qu'il y a eu un progrès avec la rencontre de Paul Kagame et de Félix Tshisekedi à Doha, on pense que le processus pourrait continuer, peut-être en marge des discussions EAC/SADEC qui se tiennent dans le cadre de ces processus fusionnés.

RFI

Trésor Kibangula : « le Qatar a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda »
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Le Chef de l’Etat peut faire recours à son expertise, François-Xavier Beltchika : une grande réserve de la République

(François-Xavier Beltchika avec Félix Tshisekedi)

 Il était l’un des bras droits de Feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Il était parmi les Ténors de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), qui s’étaient vraiment sacrifiés, luttant aux côtés de celui qu’on appelait Sphinx de Limete pour l’avènement d’un Congo nouveau. Il, c’est le Patriarche François-Xavier Beltchika Kalubye, l’incarnation d’Etienne Tshisekedi, qui est resté fidèle à sa vison que traduit en ce jour le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Toujours actif et capable, François-Xavier Beltchika, 86 ans, Diplômate né, serait une figure importante, ou mieux, indispensable de par son Expertise, en ce moment crucial dans la formation du Gouvernement d’Union Nationale pour la stabilité et la paix dans l’est de la République Démocratique du Congo.

D’après certains analystes politiques, il serait souhaitable, dans le contexte actuel, que François-Xavier Beltchika Kalubye soit consulté dans ce sens pour qu’au moment venu, il puisse contribuer avec sa rigueur dans la pacification de ce pays. Ce qui paraitrait une bonne chose au su et aux yeux de l’opinion de voir le Président Fatshi Béton, à la recherche des solutions pour l’intérêt commun, penser aussi aux amis de son Père.

Visiblement, le choix qui serait porté sur Beltchika, une telle personnalité qui a tout gagné, et n’a plus que sa force, sagesse et intelligence pour servir la nation, serait une solution pour renforcer la vision de pacification à long terme du pays.

François-Xavier Beltchika pour ceux qui ne le savent pas, a commencé sa carrière politique dans les années 70, où il sera élu en juin 1977, Député National dans la Circonscription électorale de Kabinda, au Kasaï Oriental dans l’ancienne configuration Territoriale. C’est la Législature des 13 Parlementaires Fondateurs de l’UDPS, où il fut : Membre de la Commission Economico-Financière.

Repéré vite par le Président Mobutu, il sera nommé en février 1979, Ambassadeur du Zaïre en Guinée (Conakry), fonction qu’il va exercer jusqu’en juin 1986, avant d’aller en Asie toujours comme Ambassadeur.

Pendant ses 25 ans passés à l’extérieur du pays au service de la nation, et même après son retour au pays, François-Xavier Beltchika a servi l’UDPS comme Membre d’Honneur, contribuant à temps et à contretemps, à la hauteur de sa taille, pour la bonne marche du Parti. 

De 1991 à 1992, Beltchika François-Xavier a participé à la Conférence Nationale Souveraine (CNS), composante «Diplomatie», Membre de la Commission Constitutionnelle, puis d’octobre 2001 à mars 2003, il sera Expert de l’UDPS au Dialogue inter-congolais de Sun-City, en Afrique du Sud.

Dans la vie active du Parti, il a été Membre du Comité National de l’UDPS, Parlement du Parti de 2004 à 2007, puis, Président de la Commission de Réforme des Statuts de l’UDPS, avant d’être nommé Vice-président du Bureau du Comité Organisateur du 1er Congrès de l’UDPS «COC/UDPS»

C’est à ce titre qu’il va conduire en juin 2008, une délégation de l’UDPS au Congrès du SPD (Parti Socio- Démocrate Allemand) à Hambourg, en Allemagne et à l’International Socialiste en Grèce.

Fort de son travail dans la redynamisation et la mobilisation du Parti, Beltchika sera élu au Premier Congrès de l’UDPS du mois d’avril 2009, Secrétaire Permanent et Porte-parole du Conseil National de l’UDPS (Direction Politique du Parti), puis en 2011, désigné Président a.i. du Congrès des Démocrates pour le Progrès Social « CDPS », Parti Politique qui venait d’être créé suite aux divergences sur l’application des Résolutions du 1er Congrès de l’UDPS. Et depuis, il est toujours dans la lutte pour l’instauration d’une véritable alternance.

À l’accession de Félix-Antoine Tshisekedi au pouvoir en janvier 2019, la Direction Politique de CDPS conduite par François-Xavier Beltchika lui avait transmis un Mémorandum avec deux Annexes sur la Gouvernance et la Réforme des Services de Sécurité et des Forces armées, afin d’accompagner le nouveau Président élu à démarrer son Mandat sur base d’une expertise de ses aînés.

Donc, c’est une grande réserve de la République que le Président Félix-Antoine Tshisekedi, peut, à des moments pareils, faire recours à son expertise.

EG

Le Chef de l’Etat peut faire recours à son expertise, François-Xavier Beltchika : une grande réserve de la République
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Le comité exécutif de l'association des Professeurs de l'UPN dans la tourmente.

(Par le Professeur Patience Kabamba)

Jadis fleuron de la formation des enseignants du secondaire, l'UPN apprend à devenir université avec plusieurs ratés dans son parcours de maturation. Le Mercredi dernier nous en avons vécu un. Une centaine des professeurs se sont déplacés pour assister à une réunion dûment convoquée par président de l'APUPN de retour de sa suspension professionnelle.

Une petite heure avant la réunion, la rectrice de l'université a envoyé un communiqué interdisant à tout groupe de se réunir au sein de notre Alma mater. Des professeurs attendaient dans la salle de réunion de l'APUPN espérant que la rectrice pourrait se dédire après la conversation avec un groupe dépêché d'urgence pour la rencontrer.

Évidemment que la rectrice ne pouvait pas se dédire. La rencontre était renvoyée sine die.

Pourquoi en sommes-nous arrivé là ? Qu'est ce qui s'est passé pour que le syndicat des professeurs ressemble à un groupe des collégiens obéissants à des ordres contradictoires ?

Le présent MDW va tenter d'y répondre.

Le cœur du problème au sein du comité exécutif de l'APUPN est, me semble -t-il, la gestion des cotisations des professeurs. Nous sommes en face des deux théories de gestion totalement légitimes mais diamétralement opposées. Une des théories soutient un usage parcimonieux de l'argent des cotisations des professeurs. C'est la mentalité que j'ai rencontrée à l'est du pays. L'argent est à gérer avec parcimonie et modération. Cette attitude est juste et correcte, me semble-t-il.

L'autre théorie soutient que l'argent des cotisations des professeurs appartient aux professeurs qui cotisent et il faut donc le leur donner lorsqu'ils en ont besoin pour des situations d'urgence. La gestion de l'argent des professeurs doit par conséquent se faire avec une grande libéralité. C'est une attitude aussi correcte et légitime que la première.

Le couac au sein du comité exécutif de l'APUPN provient du fait que les deux attitudes semblent s'opposer irrémédiablement : la parcimonie contre la libéralité. Madame la rectrice a demandé aux deux groupes d'harmoniser leurs positions pour la paix au sein de notre Alma mater. Nous assistons à un déchaînement d'invectives aussi bien sur le fond que sur la forme. Il est évident ici que la forme épouse le fond et le fond s'explicite en la forme qui exprime son dire.

A travers la tyrannie de l'argent comme exemplifiée dans le conflit au sein de l'association des professeurs de l'UPN, nous pouvons constater que nous vivons un temps très particulier ; celui où l'histoire du savoir et le savoir de l'histoire sont appelés à mourir définitivement dans l'accomplissement de la fabrication de l'ignorant congolais stupéfié même avec un diplôme de doctorat. C'est ainsi que la liberté despotique du profit a programmé des générations entières des cerveaux neutralisés depuis plusieurs décennies d'éducation aux rabais en République Démocratique du Congo. La tyrannie démocratique de l'argent a détruit l'élite intellectuelle congolaise. Elle l'a mise hors- la loi logique dialectique de conflits radicaux des luttes des classes.

La dislocation du système académique congolais dont l'exposition graphique nous est présentée par les propos des uns et des autres au sein de l'APUPN s'inscrit dans le cadre de la domination réalisée de la marchandise totale et de la libération capitaliste des mœurs incultes d'une société dirigée par des jouisseurs politiques pleinement marchandises et qui se la coulent douce alors que les Congolais tirent la langue.

La solution aussi bien au niveau de l'APUPN qu'au niveau du pays, est l'avènement d'un prolétariat instruit et clairvoyant en lieu et place d'une masse abrutie, disparate et bariolée des diplômes mais la plus illettrée possible en mesure d'être déplacée, replacée et remplacée au gré des victoires rwandaises rendues possibles par la corruption au cœur même du dispositif de la défense du pays.

Il est temps qu'une génération d'intellectuels congolais se lève contre le fétichisme de la marchandise, de l'argent, qui tend à faire disparaitre le logos du percevoir et du comprendre historique et d'abord toutes les formes de langage et de réflexion qui permettent d'en appréhender les origines, le développement et l'insoumission.

Il est absolument nécessaire que les Congolais gardent leur habileté de questionner les pouvoirs de l'histoire et l'histoire du pouvoir.

Quant au comité exécutif de l'APUPN, le MDW conseille aux uns et autres de pouvoir lutter contre le despotisme de l'argent et de savoir démissionner pour la paix sociale et le progrès révolutionnaire du groupe et du pays.

Le comité exécutif de l'association des Professeurs de l'UPN dans la tourmente.
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