Il y a quelque temps, la CENCO et l’ECC ont lancé l’idée d’une grande réunion politique d’envergure nationale sous le thème «PACTE SOCIAL POUR LA PAIX ET LE BIEN VIVRE ENSEMBLE EN RDC».
Paraphrasant le Seigneur Jésus dont nous partageons la foi et les enseignements, je réponds « là où deux ou plus se réunissent pour promouvoir le pacte Social pour la paix et le bien vivre ensemble en RDC, c’est naturellement là que se trouve la place de tout Patriote authentique. Autant dire je souscris à cette initiative généreuse tout en encourageant les initiateurs à boire le calice jusqu’à la lie.
Comme toute idée généreuse, sa mise en pratique pose problème en termes de sujet à aborder et de participants. Dans l’esprit des Promoteurs de cette belle initiative, la cause de la guerre dans les contrées de l’Est du Pays est l’exploitation anarchique des minerais par les groupes armés et les hommes en uniforme.
Si, pour le besoin de la cause, l’on accepte cette approche phénoménologique, force est de se rendre à l’évidence que, pour mettre fin à la guerre et au commerce illicite des minerais, il faudrait remonter jusqu’à la source ontologique de cette guerre multiforme. Car, à mon entendement, l’exploitation des minerais est plutôt une conséquence de la guerre.
En effet, toute exploitation des minerais n’occasionne pas nécessairement une guerre. Les cas du Haut-Katanga et du Lualaba pour le cuivre et le cobalt, ainsi que celui du Kasaï pour le diamant suffisent à étayer mon assertion, partant à balayer le lien de causalité que certains esprits essayent d’établir entre ces deux phénomènes.
D’ailleurs, le thème proposé à savoir : le Pacte Social pour la Paix et le bien vivre ensemble en RDC, renvoie inévitablement à la source véritable de nos malheurs et des atrocités subies par la population congolaise ; la politique néocoloniale d’hégémonie et de prédation pratiquée par les Détenteurs du Pouvoir à Kigali. Ceci pour inciter la CENCO et l’ECC à inclure le Rwanda dans leur démarche et à prendre langue avec leurs collègues du Rwanda au nom de la vérité. Mais la démarche de la vérité a quelques exigences fondamentales notamment :
La reconnaissance et l’acceptation de la Responsabilité des faits ;
La volonté inébranlable de ne pas récidiver sous quelques prétextes ;
L’engagement formel de poser des autres engageants et porteurs pour donner sens et signification à la demande, bref comme pour dire qu’une foi sans œuvres est une foi morte.
Afin d’atteindre, sans faute, le résultat escompté, il est impérieux d’impliquer aussi la classe politique rwandaise sans exception. A cet effet, les interlocuteurs Rwandais de la CENCO et l’ECC Co-initiateurs par la force des choses doivent leur vendre cette idée et les préparer à cette fin. Lorsque les Promoteurs congolais et Rwandais auront mis les classes politiques des deux Etats sur la même longueur d’onde, alors ce dialogue pourra connaître le couronnement recherché et souhaité.
Sinon, cette initiative louable risque de connaître le sort éphémère d’un effet d’annonce ou dans le meilleur des cas ses résolutions ne connaîtront pas une longue vie et resteront lettres mortes. Seul le Saint-Esprit créateur pourrait inspirer adéquatement les hommes de bonne volonté et les accompagner fermement dans la réalisation de longue haleine à l’issue incertaine.
La CENCO et l’ECC auront grandement besoin d’une inspiration divine, étant donné qu’elles s’engagent là dans un domaine hautement politique. Or, il est bien connu que la Politique n’est pas une morale c’est-à-dire préoccupée par la recherche du bien et du mal, mais plutôt, comme le dit Frante GIESBERG, une dynamique de l’irrationnel c’est-à-dire des intérêts présents et des circonstances de l’instant.
Puisque, la voie idoine de la solution d’un problème passe par la connaissance de la nature réelle du problème, la CENCO et l’ECC ont tout intérêt à assimiler et à mettre en pratique le principe de base si tant est qu’elles tiennent à contribuer à une solution définitive.
La chasse aux sorcières semble démarrer. C'est que nous sommes arrivés à un moment crucial de l'affrontement tant différé. Les ombres s'allongent, et les murmures de trahison flottent dans l'air, portés par le souffle glacé d'un vent froid venant de l’Est de la République. Les alliances se fissurent, les masques tombent, et chacun se retrouve face à ses propres démons.
Sous l'ombre d'une nuit troublée, l'histoire se transforme en un tableau tragique où la trahison et la lutte pour le pouvoir s'entremêlent. Les événements de la “Nuit des longs couteaux”, qui se sont déroulés en Allemagne en 1934, illustrent comment la peur et l'ambition peuvent engendrer des conséquences désastreuses. Cette période révèle une vérité universelle : lorsque la loyauté est mise à l'épreuve, les alliances se fragmentent et la violence émerge comme une solution apparente.
Dans les ruelles sombres, des silhouettes se glissent, leurs intentions obscurcies par la peur et la détermination. Dans cette danse macabre, les figures autrefois solidaires se transforment en ennemis jurés, chacun se battant pour sa survie. L'exemple de la Nuit des longs couteaux montre comment des camarades, autrefois unis par une cause ou une idéologie commune, peuvent facilement se retourner les uns contre les autres, leurs regards trahissant la méfiance. Les cris de ceux qui sont tombés résonnent dans l'esprit de ceux qui restent, rappelant que la loyauté peut se transformer en une arme redoutable.
Au cœur de ce chaos, une figure émerge, un leader charismatique dont le discours enflamme les cœurs. Il promet une purge, une renaissance à travers le sang. Ses mots résonnent comme une mélodie sombre, séduisant ceux qui cherchent désespérément un sens à leur lutte. Mais derrière ce charme se cache une ambition dévorante, prête à engloutir tout sur son passage.
Alors que la nuit avance, les esprits s'échauffent et les lignes se dessinent. La question demeure : qui sera le chasseur et qui sera la proie dans cette danse macabre où les anciennes certitudes volent en éclats ? Les vérités cachées émergent lentement, et la peur se mue en colère, prête à embraser tout ce qui se mettra en travers de son chemin. Cette guerre à l’Est ou cette lutte des pouvoirs risque d’être fratricide pour la République Démocratique du Congo (RDC). Debout Congolais, soyons sereins. La nation a besoin de tous ces fils et de toutes ses filles pour se défendre, pour avancer et pour prospérer.
Lors de la première réunion extraordinaire du Conseil des Ministres de cette nouvelle année, qui s’est tenue ce mercredi 15 janvier 2025, le Ministre des Sports et Loisirs a informé le Conseil, de l’organisation de la 4ème édition des Jeux Congolais.
« Il a indiqué qu’après cinquante-et-un an, le gouvernement à travers son ministère a résolu de relancer l’organisation des Jeux Congolais aux fins de matérialiser la volonté politique du Chef de l’Etat.
La quatrième édition poursuit les objectifs, notamment :
1. de contribuer à la consolidation de la paix, de l’unité et de la cohésion nationale ;
2. d’offrir une opportunité idéale aux dirigeants sportifs, cadres techniques et médicaux sportifs, ainsi qu’à d’autres personnes-ressources, d’échanger et de convenir sur la mise en place de la politique sportive nationale ;
3. d’assurer la promotion du sport congolais ;
4. de promouvoir les athlètes congolais de différentes disciplines pour une meilleure carrière professionnelle ;
5. de doter le pays des nouvelles infrastructures sportives modernes et de réhabiliter celles existantes.
22 disciplines sportives sont sélectionnées en tenant compte de leur implantation sur le plan national, dont 16 pour les compétitions, 3 pour les personnes vivant avec handicap et 3 pour les sports d’exhibition.
Aux fins de garantir le caractère inclusif desdits Jeux, la participation des 26 provinces est requise dans les deux versions, féminine et masculine, ainsi qu’avec la catégorie des personnes vivant avec handicap.
Pour y participer, les provinces devront souscrire aux disciplines sportives inscrites au programme des Jeux et régulièrement pratiquées dans leurs circonscriptions territoriales, sous le contrôle respectif des chefs de divisions provinciaux des sports et loisirs, des Ententes et autres Cercles sportifs.
Le nombre de participants est estimé à peu près 8.070 personnes, composées des athlètes, des juges de touche, des arbitres, des entraîneurs, des cadres médicaux sportifs, des officiels de provinces, ainsi que des membres des Commissions et autres structures organisationnelles ».
Tout compte fait, l’idée de relancer les Jeux congolais est une très bonne chose, au regard des objectifs qui sont poursuivis derrière l’organisation de cet événement majeur national. Mais la matérialisation d’un tel événement est une tâche grandiose et titanesque qui nécessite beaucoup de temps et de moyens financiers pour couvrir les coûts opérationnels et les dépenses en immobilisations et surtout, une bonne capacité et des compétences managériales éprouvées de l'équipe dirigeante et de la détermination de celle-ci de mener à bien ce projet à son terme.
Surtout lorsqu’on veut relancer un tel événement d’envergure nationale, après une cinquantaine d’année de non-organisation, il faudrait déployer beaucoup d’efforts humains, financiers et infrastructurels.
Même là encore, on ne réinventera pas la roue. Il serait important de s’inspirer des exemples organisationnels de certains pays qui organisent régulièrement ces types d’événements sportifs et sont rompus, pour tirer des leçons de leurs expériences.
En effet, pendant l’organisation des IXes Jeux de la Francophonie, nous avions eu le privilège d’assister en coulisse à l’organisation de la 28e édition des Jeux du Canada de 2022 à Niagara Falls, dans la province de l’Ontario. Nous avons tiré beaucoup d'enseignements de cette compétition, en termes de meilleures pratiques de l’organisation des événements sportifs internationaux.
Créés en 1967, les Jeux du Canada (anglais : Canada Games) sont la plus importante compétition multisports national du Canada. Les athlètes des provinces et territoires du pays s'affrontent à ces jeux qui se déroulent aux deux ans et accueillent plus de 5 000 participants et près de 4 000 bénévoles. Ils offrent une occasion formidable aux jeunes athlètes et ont pour objectif, entre autres, de préparer la prochaine génération de champions nationaux, internationaux, olympiques et paralympiques du Canada, tout en stimulant également le tourisme.
La prochaine édition des Jeux du Canada est prévue du 8 au 25 août 2025 à Saint John's, dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador.
Il serait souhaitable que les organisateurs des prochains Jeux congolais aillent s’inspirer de ce qui se fait ailleurs, pour mieux comprendre les enjeux et les défis énormes auxquels les organisateurs sont souvent confrontés dans l’organisation de tels événements sportifs, tant au niveau national qu’international.
La bonne nouvelle, c’est que quand le Président de la République nous avait prévenu qu'après les Jeux de la Francophonie, que nous allions organiser les Jeux Congolais, nous y avons déjà réfléchi et même anticipé, en prévoyant dans notre budget de l’organisation des Jeux de la Francophonie, un montant de 8 millions de dollars US pour la construction et/ou la réhabilitation des infrastructures sportives afin de pallier au déficit d’infrastructures sportives en provinces. Dans un premier temps, nous avons sélectionné 8 de 26 Provinces du pays qui devaient bénéficier de cet Investissement.
Les appels d’offres ont été lancés, les provinces pilotes choisies, les entreprises de construction sélectionnées, les autorisations de la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics (DGCMP) obtenues, il ne restait plus qu’à décaisser les fonds nécessaires pour le début des travaux.
La relance de ce projet ambitieux serait déjà un début de solution à la bonne organisation des Jeux congolais, pour matérialiser cette volonté du Chef de l’Etat, d’investir dans le bien-être physique de la jeunesse congolaise et surtout pour créer des opportunités de carrière sportive nationale et internationale.
Cette initiative a pour titre complet : « Feuille de route pour le Pacte Social pour la Paix et le Bien-être ensemble en RDC et dans la Région de Grands Lacs »
Excellence Monsieur le Président de la République,
Le 15 janvier 2025, deux Eglises chrétiennes pionnières en RDC, en l’occurrence l’Eglise Catholique Romaine et l’Eglise du Christ au Congo, ont cosigné et publié une feuille de route dont le contenu est résumé est inspiré de Matthieu 5,9 et Psaume 133, à savoir « Ma priorité c’est la Paix et le Bien-Vivre-ensemble_». Elles font le constat suivant : « Les conflits politiques et armés ainsi que leur cortège de divisions et d’impacts dévastateurs sur la vie humaine, l’environnement et les conditions socio-économiques de nos peuples ne peuvent plus nous laisser indifférents. Chaque jour qui passe est un jour de trop ! Et jour après jour, le temps nous fuit et les sombres perspectives d’une catastrophe humanitaire aux conséquences incalculables se précisent. Hâtons-nous donc de sceller en toute responsabilité et toutes affaires cessantes ce ‘Pacte social pour la Paix et le Bien-Vivre-ensemble en RD Congo et dans les Grands-Lacs».
Excellence Monsieur le Président de la République,
Depuis, c’est le branle-bas de combat au sein des états-majors des forces politiques et sociales membres de l’Union sacrée de la nation, plateforme dont vous êtes le Haute Autorité de Référence. Les réactions sont des plus acerbes, preuve de la colère non ruminée à l’égard des Catholiques et des Protestants devenus, selon vos proches, le relais de l’Opposition.
Dans leur déclaration commune, ces églises exhortent les personnes de bonne volonté ‘’à manifester une adhésion massive et enthousiaste à cet Appel prophétique et pastoral de la CENCO et de l’ECC, lequel nous convie à interagir et à échanger sur base entre autres des postulats suivants’’ :
‘’Revenir à nos valeurs sociologiques et spirituelles de Bumuntu pour construire la Paix durable et le Bien-Vivre-ensemble en RDC et dans la Région des Grands-Lacs’’.
‘’Privilégier les consensus par le palabre pour trouver des solutions idoines aux causes profondes à la base des conflits politiques et armés qui endeuillent interminablement la RD Congo et ensanglantent cycliquement la sous-région des Grands-Lacs’’.
‘’Nous unir dans le respect de nos diversités pour bâtir une Afrique forte, unie et prospère face aux défis de la mondialisation (…)’’.
‘’Influencer les dirigeants politiques d’Afrique en général et de la Région des Grands-Lacs en particulier à adhérer à cette initiative socio-spirituelle pour faire cesser les bruits des armes dans notre continent et à construire des Partenariats bilatéraux et multilatéraux pour notre développement intégral et durable (business for peace), mettant fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles en RDC et aux conflits armés dans la Région des Grands-Lacs’’.
‘’Interpeller la Communauté internationale à accompagner en toute responsabilité et sincérité les peuples africains à construire et léguer un continent où règnent la justice, la paix et les meilleures conditions de vie et environnementales aux générations futures’’.
Excellence Monsieur le Président de la République,
A votre place, moi, Omer Nsongo die Lema, je serais le premier à adhérer à cette initiative dès lors qu’elle s’insère, mieux elle s’incruste dans votre vision initiale lorsque vous avez fait adhérer la RDC à la CAE (East African Community), lorsque vous avez proposé au Rwanda une coopération win win, lorsque vous avez renforcé la participation de la RDC à la SADC, à la CIRGL et à la CEEAC, organisations sous-régionales dont plusieurs Etats sont membres.
Certes, il y a l’agression rwandaise et le terrorisme M23 et AFC. Mais, vous serez d’accord avec moi qu’il s’agit d’incidents de parcours du moment que les peuples des Grands-Lacs qui sont dans leur grande majorité transfrontalière survivront à cette situation.
En effet, contrairement à la thèse consacrée jusque-là, la latte utilisée à Berlin 1885 pour procéder au découpage de l’Afrique n’a jamais été une arme de conflits entre Etats : c’est plutôt un bâton de paix entre communautés.
En toute logique, et pour prendre le cas précis du conflit actuel, dès l’instant où il a conscience de la présence des Tutsi en RDC, le Rwanda ne peut pas attaquer son voisin. De même qu’à partir du monde où elle a conscience de la présence des Hutu au Rwanda, la RDC ne peut pas attaquer le Rwanda. La latte de Berlin a mis des Hutu de part et d’autre de la frontière, de même des Tutsi.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Telle qu’elle doit être perçue, l’initiative combinée « CENCO-ECC » du Pacte Social trouvera un écho favorable auprès des partenaires nationaux, étrangers et internationaux que je vous conseille en toute modestie d’approcher et non de négliger. C’est dans votre intérêt en tant que Chef d’Etat et Citoyen.
Hasard du calendrier ou non, trois jours après la publication de cette initiative, recevant le corps diplomatique pour le message traditionnel de Nouvel An, vous avez déclaré : « Le dialogue avec un groupe terroriste comme le M23 est une ligne rouge que nous ne franchirons pas ».
La veille, intervenant comme «Grand Invité Afrique Rfi», le Ministre angolais des Affaires étrangères Téte António a déclaré : «… Il y a une question qui bloque jusque-là, c’est justement la question du M23. C’est ça le hic qu’il faut chercher à résoudre. Nous sommes convaincus que la guerre ne résoudra pas le problème. Si, plus tôt on peut aller à une table des négociations plutôt que de faire la guerre pendant plusieurs années pour revenir à la même table, autant prendre le raccourci». Le raccourci auquel allusion est faite est le dialogue direct.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Au regard de ce précède – j’aimerais sincèrement avoir tort l’enchaînement des faits ne peut que vous interpeller, nous interpeller tous indistinctement. Voici pourquoi :
15 janvier 2025 : La CENCO et l’ECC lancent l’initiative du «Pacte Social» impliquant la Communauté internationale dans la crise des Grands Lacs.
16 janvier 2025 : Le Président angolais Joao Lourenço, Médiateur de l’Union Africaine dans le conflit RDC-Rwanda, effectue une visite d’Etat en France où il échange avec son homologue français Emmanuel Macron des questions de sécurité en Afrique, dont celle du Processus de Luanda.
17 janvier 2025 : Le ministre angolais des Affaires étrangères Teté Antonio suggestionne le dialogue RDC-M23.
18 janvier 2025 : Le Chef de l’Etat congolais répond : niet !
A la lumière de ce qui précède, par sa prise de position, la RDC agit comme si elle mettait fin au «Processus de Luanda» dans sa configuration actuelle.
La conséquence pourrait être la prise de relais par l’initiative «CENCO-ECC» qui ouvre, elle, la perspective de sa relance sous un format élargi.
Or, 2025 a la particularité de voir le Médiateur angolais exercer la présidence tournante de l’Union Africaine. Le sommet prévu à cet effet va du 17 au 18 février. Ce qui a pour double effet de renforcer son autorité sur le continent et sa crédibilité dans les institutions internationales et auprès Etats étrangers tous intéressés par la situation sécuritaire dans les Grands Lacs en général, la RDC en particulier.
Excellence Monsieur le Président de la République,
A votre place, je tiendrais compte de tous ces facteurs pour pouvoir garder l’initiative politique au lieu de la subir.
Pour l'Histoire, de 1996 à 1997, le maréchal Mobutu avait perdu cette initiative sous la pression interne de l'Udps. Et de 1998 à 2001, Laurent-Désiré Kabila avait perdu la même initiative, encore sous la pression interne de l'Udps. A partir de 2016, Joseph Kabila a perdu l'initiative politique.
Il n'est pire posture pour un chef d'Etat en fonction que celle de ne pas la garder !
(Par Christopher Burke, Directeur Général de WMC Africa)
Les otages apportent un mélange puissant d’urgence humanitaire et de calcul stratégique à des négociations déjà complexes. Selon le contexte, ils peuvent offrir un levier, attirer l’attention du public, maintenir la concentration et servir de catalyseurs pour des efforts diplomatiques plus larges. L’accord de cessez-le-feu en cours entre le Hamas et Israël, annoncé hier, illustre le rôle multifacette que les otages peuvent jouer dans les négociations de paix. Comprendre la dynamique des négociations impliquant des otages offre des perspectives inestimables sur leur rôle dans la résolution des conflits et les défis profonds qu’ils posent.
Les otages offrent à leurs ravisseurs un levier significatif et des atouts précieux, en particulier dans les conflits asymétriques. Lors de la crise des otages en Iran, 52 diplomates et citoyens américains ont été retenus pendant 444 jours. L’Iran a utilisé leur détention pour affirmer son identité révolutionnaire et exiger le retour des avoirs du Shah gelés aux États-Unis. Les Accords d’Alger de 1981, négociés par l’Algérie, incluaient le déblocage de 7,9 milliards de dollars d’avoirs iraniens et des assurances de Washington qu’il n’interviendrait pas dans les affaires iraniennes—une preuve claire de la manière dont les otages peuvent façonner les négociations.
Le Hamas a utilisé des otages israéliens comme levier pour obtenir la libération de centaines de prisonniers palestiniens dans l’accord de cessez-le-feu conclu hier avec Israël. De manière similaire, les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) ont utilisé des otages pour négocier la libération de guérilleros emprisonnés et obtenir une reconnaissance politique lors des pourparlers de paix avec le gouvernement colombien. Ces deux cas mettent en évidence comment les situations d’otages modifient les dynamiques de pouvoir, permettant parfois à des parties plus faibles de contraindre des acteurs plus puissants à faire des concessions. Ils soulèvent également des inquiétudes quant à la normalisation de la prise d’otages en tant qu’outil stratégique dans les conflits prolongés.
La situation des otages personnalise les conflits, transformant des différends géopolitiques abstraits en crises humaines exigeant une attention immédiate. L’opinion publique et la couverture médiatique peuvent amplifier le poids émotionnel des prises d’otages, exerçant une pression sur les gouvernements pour qu’ils priorisent leur résolution. Lors de la crise des otages en Iran, les mises à jour nocturnes sur la situation des otages dominaient les médias américains, augmentant la pression intérieure sur l’administration du président Jimmy Carter. De même, l’enlèvement de 82 lycéennes de Chibok par Boko Haram au Nigeria en 2014 a suscité une indignation internationale, galvanisant un plaidoyer mondial qui a culminé en 2017 avec des négociations aboutissant à leur libération.
Les appels publics et les demandes des familles des otages pour leur retour ont contribué à accroître la pression internationale sur les deux parties pour parvenir à un accord. La libération des otages devient non seulement une nécessité politique, mais également une obligation morale, encadrant parfois les négociations de paix autour de leur retour en toute sécurité. Le rapatriement des personnes échappées de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) du Soudan vers l’Ouganda, dans le cadre de l’accord de paix de Nairobi de 1999 entre Kampala et Khartoum, est rapidement devenu une mesure de renforcement de la confiance.
Le calendrier et l’impact visuel des libérations d’otages peuvent revêtir un poids symbolique profond. La libération des otages iraniens quelques minutes après l’investiture de Ronald Reagan en 1981 a envoyé un message clair sur le mépris de Téhéran pour le président sortant Carter, tout en signalant un nouveau départ dans les relations avec la nouvelle administration. Ce timing stratégique montre que les otages ne sont pas seulement des outils de négociation, mais aussi des symboles utilisés pour projeter de la force, de l’humiliation ou des messages politiques.
Le cessez-le-feu entre le Hamas et Israël démontre l’utilisation des otages comme un outil de signalement de pouvoir et de légitimité. Obtenir un échange de prisonniers significatif renforce l’image du Hamas en tant que défenseur des droits des Palestiniens, tandis que le retour sécurisé des otages affirme l’engagement d’Israël envers ses citoyens et consolide la position de Tel Aviv contre le terrorisme. La libération des otages par les FARC lors des pourparlers de paix en Colombie portait également une signification symbolique, signalant la volonté du groupe de s’engager dans un dialogue et favorisant une confiance fragile dans le processus de négociation.
Les négociations concernant les otages nécessitent fréquemment l’intervention de tiers neutres pour combler les fossés entre les parties en conflit. La médiation de l’Algérie dans la crise des otages en Iran illustre comment des intermédiaires peuvent faciliter le dialogue, gérer les transactions financières et négocier des accords lorsque la communication directe est impossible. Le Qatar, l’Egypte et les États-Unis jouent des rôles essentiels dans la médiation du cessez-le-feu et la coordination des échanges de prisonniers dans le conflit entre le Hamas et Israël.
Les facilitateurs internationaux ont joué un rôle clé dans les négociations entre le gouvernement nigérian et Boko Haram pour la libération des lycéennes de Chibok. La libération des otages pendant le processus de paix en Colombie a été accompagnée de mesures vérifiables en vue d’accords plus larges. Les gouvernements du Canada, de l’Égypte et de la Libye ont rempli un rôle similaire dans la mise en œuvre de l’accord de paix de Nairobi orchestré par le Carter Center. Ces exemples mettent en lumière le rôle des acteurs neutres dans l’instauration de la confiance et le maintien de la crédibilité des négociations.
Les négociations sur les otages peuvent contribuer à la résolution des conflits et établir des précédents qui influencent les conflits futurs. Le succès de l’Iran à utiliser les otages comme levier pour obtenir des gains politiques et financiers a renforcé l’utilisation de la prise d’otages comme tactique dans les guerres asymétriques. La capacité du Hamas à obtenir des concessions grâce aux otages risque de normaliser cette tactique dans le conflit israélo-palestinien, compliquant potentiellement les efforts de paix à venir. Le défi principal reste de s’assurer que les négociations ouvrent la voie à une paix durable.
Les otages occupent une position unique et puissante dans les négociations de paix, mêlant des dimensions humanitaires, politiques et stratégiques. Des salles de Téhéran, aux jungles de Colombie et du Soudan du Sud, en passant par les camps de Boko Haram et le cœur de Gaza, le rôle des otages dans la mise en place d’accords de paix révèle à la fois les possibilités et les dangers de répondre à la vulnérabilité humaine dans la quête de solutions durables. Les médiateurs doivent équilibrer les besoins humanitaires urgents avec des stratégies à long terme pour décourager la prise d’otages et favoriser une paix qui dépasse les crises immédiates.
Qui est Christopher Bruke ?
Christopher Burke a travaillé en tant que représentant du Carter Center pour la mise en œuvre de l’accord de paix de Nairobi de 1999 entre Khartoum et Kampala. Il est actuellement directeur général de WMC Africa, une agence de communication et de conseil basée en Ouganda, et possède 30 ans d’expérience dans les domaines de la communication, du développement, de la gouvernance et de la consolidation de la paix en Asie et en Afrique.
Par Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Expert en Administration Publique, Vice-Président Fédéral en charge de la Politique et de la Diplomatie Fédération des Etats-Unis d’Amérique Kinshasa, la capitale dynamique et la plus grande ville de la République Démocratique du Congo (RDC), traverse aujourd’hui une crise complexe qui touche plusieurs aspects fondamentaux de la vie urbaine.
Aujourd’hui, en République Démocratique du Congo (RDC), la cohésion nationale est mise à mal. Les hommes et les femmes politiques attisent le feu. Les leaders d’opinion et religieux y ajoutent leur grain de sel. Pendant ce temps, le pays est en guerre. Des milliers d’enfants et de femmes, entassés dans des camps de déplacés, en subissent les conséquences les plus graves. A travers le pays, le niveau de pauvreté ne cesse de croître : aujourd’hui, d’après la Banque Mondiale, «environ une personne sur six qui vit dans une extrême pauvreté en Afrique subsaharienne habite en RDC.» Un des dangers auxquels nous sommes confrontés, c’est la radicalisation des positions des uns et des autres. Il devient pratiquement impossible d’émettre une opinion sur les questions sociales sans être accusé d’arrière-pensées politiques ! Malheureusement, presque tout le monde, y compris nos leaders politiques, religieux, traditionnels, ne voit pas ce danger. Ils se sont enfermés dans leur tour d’ivoire ou jouent à la politique de l’autruche ! Pendant ce temps, le feu couve sous la cendre… Il est temps que nous puissions nous réveiller, que nos leaders mettent de l’eau dans leur vin et qu’ils cessent d’attiser le feu, de manipuler l’opinion. Il est temps que l’opposition politique laisse à ceux qui ont remporté les élections le loisir de gouverner, en jouant leur rôle constitutionnel de « garde-fou », sans entraver outre mesure les actions de ceux qui dirigent le pays. Il est temps que le pouvoir politique se concentre sur l’essentiel, en accueillant courageusement les critiques, en évitant soigneusement tout ce qui pourrait être perçu comme des « épiphénomènes », eu égard aux nombreuses attentes légitimes et aux besoins pressants du peuple. Il est temps que la société civile, y compris les Eglises, cesse de tirer les ficelles et se consacre à l’éducation de la population, à éveiller la conscience de celle-ci, sans la manipuler, sans l’inciter à la révolte et à la violence. Il est temps que la communauté scientifique congolaise retrouve son rôle crucial « d’éclaireur », pour que les décisions politiques trouvent leurs fondements dans des recherches et réflexions impartiales, objectives, basées sur des données probantes, vérifiables et vérifiées, loin de toute flagornerie déplacée. Il est temps que nous, professionnels de tout bord occupant diverses fonctions et, d’une manière ou d’une autre, exerçant une influence quelconque sur le reste de la société, puissions profiter de cette influence et de nos positions sociales respectives pour contribuer à arrêter la dérive tribale qui s’observe au quotidien par des discours et des actes qui menacent notre cohésion nationale. Il est temps que, quelles que soient nos préférences, nos opinions politiques et nos croyances religieuses, nous ne tombions pas dans le piège du « tribalisme primaire » : ne défendons pas un leader politique ou toute autre personne uniquement parce que ce leader est du même espace géographique, de la même ethnie, de la même tribu que nous ! Nous devons nous ressaisir et prendre conscience qu’aujourd’hui, en RDC, en janvier 2025, notre vivre-ensemble est mis à mal ! Chacun de nous peut contribuer à la cohésion nationale. N’ajoutons pas de l’huile sur le feu : arrêtons de partager des images ou des propos qui dénigrent ou dévalorisent les autres, sur la base de leurs ethnies, de leurs tribus, de leurs espaces géographiques. Il est temps que la nation se retrouve autour de ce qui nous unit pour faire face aux défis actuels les plus urgents : la guerre à l’Est et la misère du peuple. Bonne et heureuse année 2025. MABIALA Ma-Umba Expert indépendant - Enseignant chercheur - Associé-gérant du CESD Consulting. Ancien Directeur à l’Organisation internationale de la Francophonie - Ancien Délégué général à Francophonie. +243 82 2628 494 (WhatsApp) - @mmabiala (X, ex Tweeter)
Maître Kabila Muana Kabila, Avocat au Barreau de Kinshasa/Matete et Président de la Fondation portant son nom, a déposé une plainte auprès de l'Inspecteur Provincial de la Police de Kinshasa/Gombe. Cette plainte fait suite à une tentative d’assassinat dont il a fait l’objet, dans la nuit du 4 janvier 2025, de la part d’un groupe d’individus suffisamment armés.
Selon le rapport de Maître Kabila, les assaillants se sont introduits dans sa résidence située à la 10ème rue Debonhomme, dans la commune de Matete, aux alentours de 2h du matin, avec l’intention claire de précipiter le départ vers le trépas de celui qui aura consacré sa vie entière aux services de ses compatriotes, allant, parfois, jusqu’à se priver de certains luxes, afin de contribuer à l’avènement d’un Congo plus juste et prospère. Ce qui n’a pas, malheureusement, pour eux, marché comme ils l’auraient souhaité en prenant une telle initiative cruelle.
Des sources bien outillées, qui suivent ce dossier de près, renseignent que les criminels, frustrés, n’ont pas eu d’autres choix que de saccager la maison de leur cible, détruit ses véhicules et volé des téléphones ainsi qu'une colossale somme de 22 000 USD, du reste, destinée à une série de projets importants.
Comme cela ne suffisait pas, le 5 janvier, à la même heure, renseigne-t-on, les bandits sont revenus avec les mêmes intentions meurtrières. Heureusement, cette fois-là, ils ont été interceptés par les forces de l'ordre. Ce qui a conduit à un échange de coups de feu. Actuellement, les enfants de Maître Kabila sont traumatisés et toute la famille vit dans un état d'insécurité.
Maître Kabila a joint à sa plainte des photos et vidéos comme preuves des actes de sabotage et de violence perpétrés par les assaillants. Il accuse ces individus de tentative d'assassinat, vol qualifié, association de malfaiteurs et destruction méchante, des infractions sévèrement punies par le code pénal congolais.
Confiant dans les capacités des services de police, Maître Kabila espère que les criminels seront rapidement identifiés et traduits en justice pour répondre de leurs actes. Il appelle à des sanctions sévères pour réparer les dommages subis par sa famille et lui-même.
Cette affaire met en lumière les défis de sécurité auxquels sont confrontés les citoyens, même les plus éminents, tout en soulignant la nécessité d'une action rapide et efficace des forces de l'ordre pour protéger la population.
La Pros.
N/Réf.CAB.KMK/KMK/BKM/ /2025
A Monsieur l’Inspecteur Provincial de la Police
à Kinshasa/Gombe
Concerne: Plainte contre l’inconnu pour tentative d’assassinat, vol qualifié et association des malfaiteurs bandits à mains armées
Monsieur l’inspecteur Provincial,
Avocat au barreau de Kinshasa/Matete Maitre KABILAMuana KABILA, je suis victime des infractions dont l’objet est repris en concerne.
En date du 4 janvier 2025 à 2h du matin, j’ai en effet été victime dans ma résidence située à la 10ème rue Q/Debonhomme C/Matete, d’une visite des bandits à mains armées qui se sont introduit chez moi avec préméditation de me tuer, mais par la Grâce Divine je me suis sauvé de justesse.
Que sous cette colère ne m’ayant pas atteint par de balles réelle, ils ont posé des actes de sabotage en saccageant ma maison, mes véhicules et voler les téléphones (0810749252, 0999978760) en emportant une somme de 22000 USD.
Attendu que cela ne suffisait pas puisqu’ils étaient à la recherche de la tête de Maitre KABILA, le 5 janvier à 2h du matin ils reviennent avec les mêmes intentions, Hélas, ils ont été intercalés par les agents de l’ordre qui ont échangé de coups de balles avec ces criminels, actuellement les enfants sont traumatisés et toute la famille se trouve en état d’insécurité. Je joins à cette lettre les photos et vidéos preuves qui pourraient se révéler utiles dans la suite de cette affaire.
Qu’à ce jour, je porte plainte contre ces personnages, car les faits constituent les infractions de tentative d’assassinat, vol qualifié, association des malfaiteurs bandits à mains armées et destruction méchante prévues et punies par les articles 44 et 45 bis, 79, 81, 81 bis, 82 et 21, 22, 23 ainsi que 112 du code pénal congolais.
Ayant la ferme assurance et la capacité de vos services ces criminels seront retrouvés et présenter devant la justice pour une sanction sévère et éducative qui pourrait réparer les dommages subit par ma famille et moi-même.
Veuillez agréer, Monsieur l’Inspecteur Provincial, l’expression de ma considération distinguée.
Hotep à vous frère de lutte, Hotep à vous fils de Kama, Hotep à vous fils et petits-fils des vaillants négro-panafricains qui ont sacrifié leurs vies physiques pour la libération continue de cette terre mère.
Hotep à tous ces politiciens des pays d'Afrique qui se distinguent grâce à leur prise de position et leur action pour la refondation de l'Afrique, Hotep Aux politiciens, universitaires et intellectuels engagés des pays du Sahel pour leur détermination stratégique et réaliste dans ce projet d'une Afrique debout et indépendante.
Il est de notre devoir (panafricains engagés pour la renaissance du Kama), partout où nous sommes, avec les petites parcelles de pouvoir que nous occupons, de faire preuve de notre conscience panafricaine et pharaonique pour la renaissance économique, technologique, culturelle, religieuse, sociologique, judiciaire et politique de l'Afrique et de la RDC, en particulier.
Cher compatriote Africain MUTAMBA, les ancêtres Kama vous ont donné l'énergie d'être Ministre national en RDC dans un secteur très complexe et stratégique pour la renaissance de notre nation-continent. C'est avec une mission spirituelle et matérielle que vous avez eu la responsabilité d'assumer cette fonction historique de votre vie ici sur terrain, dont plusieurs panafricains engagés n'ont pas la chance d'avoir, compte-tenu du système socio-politique et économique d'hier et actuel, qui met en avant les idées et les pratiques néo-colonialistes, en diabolisant les savoirs et les efforts et en écartant strictement les fils et filles du Kama les plus engagés dans la bataille de la décolonisation socio-politique, technologique, économique et judiciaire de notre continent.
Depuis la nuit de temps, l'histoire de l'humanité a démontré que la justice a été un grand levier d'une civilisation. En Egypte ancienne, la population a vécu des siècles et des siècles, mais sans prison car la justice était une question collective et surtout éducative, culturelle et spirituelle dans toutes les familles, dans les structures sociales et dans la société égyptienne toute entière.
Avant l'arrivée des esclavagistes Arabes et Européens, l'Afrique avait une démographie estimée à 800 000 000 d’habitants, mais sans prison, sans kuluna, sans chômeur, sans un mendiant ou un pauvre, sans avoir un Ministre qui détourne les fonds publics, ou ces agents publics qui raisonnent les paisibles citoyens dans leur métier.
Pourquoi cela, parce que depuis l'Egypte pharaonique l'Afrique était régie par des codes, des principes, des normes, des pratiques morales et sociales capables de garder l'harmonie et l'équilibre social dans nos familles restreintes et élargies.
En passant par ces royaumes et empires, l'Afrique était caractérisée par des lois et conventions sociétales qui guident le mode de vie, de penser, d'être de tout individu depuis le ventre de sa mère, de l'Est à l'ouest, du nord au sud. Pour plus d'informations, veuillez lire les grands écrivains panafricains engagés, tels que : Cheikh Anta Diop, Théophile Obenga, Ka mana Godefroid, Franz Fanon, Hamadou Hapate ba, Joseph ki-zerbo, Bilolo Mubabinge, Kalala Omutunde, Paul Houtodji, Mudimbe Vumbi Yoka, Ngal, Tshiuza Mbiya, Fabien Ebousi Bulaga, Marcel Towa, Elgibert Mveng, etc.
C'est la justice qui élève une civilisation et qui l'a fait progresser ou régresser, ce n'est pas forcément l'économie, car tout est régi par un code qui est au fond, la justice.
Cher panafricain MUTAMBA, déjà plus d'une année à la tête du Ministère de la justice, vous avez déjà montré votre souhait de changer les choses. Hélas ! Beaucoup reste à faire pour affirmer votre personnalité panafricaniste car, nous avons des multiples défis qui nécessitent de passer à l'étape supérieure et agir avec beaucoup d'efficacité et tact en vue d'aider le peuple congolais à sortir du chaos anthropologique et politique.
Il est urgent et important, de s'attaquer aux vrais problèmes de l'homme congolais (la corruption, l'égoïsme à outrance et le népotisme exagéré dans l'administration congolaise, le détournement des fonds qui est devenu un mode de gestion par excellence en RDC, le tribalisme administratif, la mauvaise gestion publique globalisante, la délinquance des parlementaires et des agents de l'Etat congolais, la criminalité fiscale et minière, les antivaleurs de tout genre chez l'homme et femme de ce grand pays. Voilà les vrais problèmes que nous les Africains de la RDC et de partout au Monde nous voulons témoigner votre détermination pratique et stratégique pour la réorganisation de la RDC via le ministère de la justice et garde sceaux.
Cher concitoyen panafricain MUTAMBA, nous vous prions de cesser de vous concentrer sur les accessoires, car le phénomène kuluna peut être résolu même avec les commandants de la police de la ville capitale de Kinshasa en collaboration avec quelques autres services de sécurité et les instances judiciaires du pays, si oui que nous avons une justice équitable et responsable (un système juridique à la hauteur de nos défis).
Cher MUTAMBA, veuillez multiplier les collaborations engagées avec les forces vives du pays en vue de travailler sur la renaissance anthropologique, politique, sociologique et géo-historique de la justice congolaise, c'est à dire, travailler pour remettre notre système judiciaire debout et actif, en réorganisant l'administration judiciaire de la RDC, en assainissant l'appareil judiciaire du pays, en cherchant l'indépendance du pouvoir judiciaire vis à vis des femmes et des hommes politiques prédateurs, des opérateurs économiques cannibales et des institutions néolibérales occidentales.
Oui, amener ces jeunes kuluna en prison c'est bon, hélas quel remède pour ces ministres nationaux qui détournent des dizaines et centaines des millions de dollars du Gouvernement congolais, ces DG des institutions publiques en RDC qui volent les biens de l'Etat congolais ?
Ces gouverneurs des provinces qui circulent librement après avoir vidé la caisse de l'Etat congolais, ces agents de l'Etat qui ont fait de nous fonds de commerce, ces politiciens qui ont rendu infertile notre pays à cause des guerres bi-fabriques et de gestion publique malade partout au pays, ces politiciens anciens seigneurs de guerres et criminels financiers ?
Quel remède pour la famille de ce grand chef infertile et politiquement stérile, dont sa mère et sa femme, ont déjà pris en otage le secteur minière des plusieurs provinces en RDC, la question de ces chinois qui exploitent illégalement les minerais au Sud Kivu, ce depuis les décennies que ce phénomène est en train de s'organiser sans poursuites judiciaires des auteurs économiques, intellectuels et politiques de ce mafia, cela est aussi dans le haut Katanga, au Nord-Kivu, au grand Kasaï, à Lualaba, en Ituri. Etc.
Même pour éradiquer efficacement la guerre et les conflits chroniques à l'Est de la RDC, nous devons d'abord avoir un système juridique responsable et équitable.
Nous prions aux responsables des structures citoyennes, aux artistes congolais et aux universitaires de bonne foi, de s'unir pour lutter contre les pathologies socio-judiciaires et politiques dans ce pays de Kimbangu, de Kimpamvita, de Lumumba et de Joseph Malula.
La justice c'est une question d'abord spirituelle et culturelle, la justice c'est d'abord une question collective, à nous tous d'y travailler pour la bataille de la renaissance de notre pays via la justice.
Aujourd'hui et demain nous devons booster le mental et la pratique de l'homme congolais (enfants, jeunes, femmes, hommes et adultes) pour réinventer un système juridique congolais en s'inspirant sociologiquement et politiquement de l'Afrique pharaonique (le maat, l'Ubuntu),
C'est un travail historique pour les experts en droits, en sciences politiques, en sociologie, des universitaires et les intellectuels congolais de booster et façonner progressivement un modèle juridique en RDC qui tient compte des aspects socio-économiques, culturels et politiques de notre société lointaine et immédiate.
Il est de notre devoir tous, congolais et congolaise, de s'investir pour décourager les antivaleurs dans les entreprises privées et publiques, dans des ONG en RDC, dans nos territoires, villes, provinces et dans le territoire national en RDC.
Voilà les rôles et responsabilités des associations, des mouvements citoyens, des médias, des centres culturels, des écoles, des partis dits politiques, pour éduquer, mobiliser, sensibiliser et conscientiser l'homme congolais sur les conditions et la viabilité d'un système juridique responsable et équitable, partout en RDC.
Mapenzi Manyebwa Coordon
Écrivain, enseignant/coach et penseur de la renaissance Africaine.
Contacts : +243997663886
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En ces temps d’agression où notre nation est confrontée à des défis majeurs pour préserver son intégrité territoriale et sa souveraineté, il est essentiel de réaffirmer un message clair et fort : Monsieur le Président Félix Tshisekedi, vous n’êtes pas seul.
Le peuple congolais, fier et déterminé, reste debout à vos côtés. Nous avons vu vos efforts constants pour restaurer la dignité de notre nation, pour défendre nos frontières et pour garantir la sécurité de chaque citoyen. Aujourd’hui, face à l’agression et aux provocations extérieures venant du Rwanda, nous déclarons haut et fort notre solidarité.
Le courage et la résilience des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et des combattants Wazalendo témoignent de cette unité nationale. Leurs récentes avancées sur le terrain ont redonné espoir à tout un peuple. Mais nous savons aussi que cette agression n’est pas seulement militaire. Elle est politique, économique et médiatique.
Face à la propagande ennemie, nous devons répondre par une mobilisation nationale sans précédent. Nous devons resserrer nos rangs, renforcer la foi dans nos institutions et porter un message de résistance et d’espoir. Car, au-delà des armes, c’est la volonté du peuple congolais qui déterminera l’issue de cette bataille.
Monsieur le Président, votre leadership inspire confiance*. En cette année où nous célébrerons le 65ème anniversaire de notre indépendance, nous devons transformer cette lutte pour la survie en une marche victorieuse vers la renaissance d’une nation forte et unie.
À ceux qui tentent de nous diviser, nous répondons par l’unité. À ceux qui tentent de nous affaiblir, nous répondons par la résilience. Et à ceux qui doutent de notre capacité à surmonter cette épreuve, nous disons : le Congo ne tombera pas.
Aujourd’hui plus que jamais, notre peuple fait bloc derrière vous, Président Félix Tshisekedi. Vous portez l’espoir d’une nation et l’avenir d’un continent. Nous sommes prêts à marcher à vos côtés, à défendre notre pays et à protéger son héritage.
Non, Monsieur le Président, vous n’êtes pas seul. Votre peuple est avec vous. Et ensemble, nous vaincrons.
Thierry Monsenepwo
Ambassadeur de la Cellule d’Innovation et de Changement des Mentalités