Sylvain Maurice Masheke Ngerakuayi, Ministre honoraire de la Culture et Arts, vient de saisir, par correspondance, le Procureur Général près le Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe pour, à la fois, revendiquer ses droits et rappeler, avec insistance, la nécessité, pour les dirigeants en charge de la Justice, en RD. Congo, de veiller, scrupuleusement, à l’ordre dans leur secteur, dans un contexte où l’on prône l’avènement de l’Etat de droit. Il affirme, en effet, être victime, depuis un temps, d’un compatriote, identifié comme étant Christian Tshilombo Kalombo, dans un dossier parcellaire, à Kinshasa.
Dans sa correspondance, il dénonce ‘’Monsieur Christian TSHILOMBO KALOMBO, qui commet toute sorte d’abus, en l’occurrence, l’usurpation de qualité d’avocat, appartenant à la fois aux barreaux de Kinshasa-Gombe et du Kongo Central, et portant le numéro unique de l’ordre des Avocats 12924, numéro pourtant attribué à Me Gracias TUANISHA MULOPO, du Barreau du Kwilu. Cependant, ce dernier n’appartient à aucun des barreaux précités’’.
Il relate, avec amertume, ces faits : ‘’ Monsieur Christian TSHILOMBO KALOMBO s’est constitué Conseil de mon locataire insolvable… Ce dernier, n’est qu’un Trafiquant d’influence, qui se sert de la fausse qualité d’avocat et se fait passer pour membre de la Famille Présidentielle, en vue d’accomplir ses sales besognes, dont les menaces de mort, brutalités et voies des faits dans un lieu public et s’est permis de se livrer à des injures à mon égard et à celui du policier commis à ma garde rapprochée ; faits pour lesquels il venait d’être détenu à la police criminelle et libéré à la suite d’une prétendue intervention conjointe du Bâtonnier du Barreau de Kinshasa/Gombe et du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe’’.
L’Ancien Candidat à la Présidentielle de 2018 insiste sur des mesures drastiques, dans ce dossier sensible, pour qu’il reprenne, rapidement, en tant que citoyen congolais, de surcroit, Acteur important de la scène politique du pays, ses droits les plus légitimes.
La Pros.
SylvainMaurice MASHEKE NGERAKUEYI Kinshasa, le
Ministre Honoraire de la Culture et des Arts
Ancien Candidat Président de la République2018
Tél : +24381009245
Transmit copie pour information à :
Monsieur le Procureur Général près la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe
à Kinshasa/Gombe
A Monsieur le Bâtonnier du
Barreau de Kinshasa-Gombe
à Kinshasa/Gombe
CONCERNE : Dénonciation contre Monsieur Christian TSHILOMBOKALOMBO, Prétendu Avocat aux barreaux de Kinshasa/Gombe et du Kongo Central
Monsieur le Bâtonnier,
Je soussigné Monsieur Sylvain Maurice MASHEKENGERAKUEYI,
Ministre Honoraire de la Culture et des Arts et Candidat Président de la République 2018, domicilié au n°16 bis de l’avenue Mayi-ndombe, quartier NGOMBA KINKUSA, commune de Ngaliema, à Kinshasa en République Démocratique du Congo ;
Ai l’honneur par la présente, de dénoncer Monsieur Christian TSHILOMBO KALOMBO qui commet toute sorte d’abus, en l’occurrence, l’usurpation de qualité d’avocat, appartenant à la fois aux barreaux de Kinshasa-Gombe et du Kongo Central, et portant le numéro unique de l’ordre des Avocats 12924, numéro pourtant attribué à Me GraciasTUANISHA MULOPO, du Barreau du Kwilu. Cependant, ce dernier n’appartient à aucun des barreaux précités.
En effet, Monsieur ChristianTSHILOMBO KALOMBO, s’est constitué conseil de mon locataire insolvable, dont l’une de ses filles entretient des relations personnelles, chez qui, il y passe fréquemment nuit. Ce dernier, n’est qu’un Trafiquant d’influence, qui se sert de la fausse qualité d’avocat et se fait passer pour membre de la Famille Présidentielle, en vue d’accomplir ses sales besognes, dont les menaces de mort, brutalités et voies des faits dans un lieu public et s’est permis de se livrer à des injures à mon égard et à celui du policier commis à ma garde rapprochée ; faits pour lesquels il venait d’être détenu à la police criminelle et libéré à la suite d’’une prétendue intervention conjointe du Bâtonnier du Barreau de Kinshasa/Gombe et du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe.
Comme vous pouvez le constater, ces faits constituent un manquement grave à la dignité de la profession d’avocat. Voilà pourquoi, j’ai décidé porter à votre connaissance ces faits, qui sont contraires à la déontologie des avocats, en vue de sanctionner ce faussaire qui déshonore la noble profession d’avocat, et vous aurez aidé votre prestigieux Barreau.
Veuillez agréer, Monsieur le Bâtonnier, l’expression de mes sentiments patriotiques.
Le phénomène des embouteillages à Kinshasa, dû à l’impraticabilité des artères et autres voies de circulation, a atteint une telle ampleur et un tel retentissement que son évocation par le Président de la République dans son discours sur l’état de la Nation lui a donné une dimension nationale.
Pour parer au plus pressé, le Ministère du Transport a instauré un sens unique en alternance, selon le moment de la journée, sur certains tronçons, dans le but d’améliorer la fluidité de la circulation routière au moment de grande affluence.
A l’observation et à la pratique, force est de constater que cette recette n’a pas amélioré la situation.
Faute d’indiquer les voies de déviation susceptibles d’absorber le trafic, cette disposition n’a abouti qu’à déshabiller Saint Pierre pour habiller Saint Paul, c’est-à-dire à déplacer le problème sur les voies secondaires sans y apporter une vraie solution.
Pour résoudre efficacement et de façon durable la problématique des embouteillages à Kinshasa, les autorités urbaines en concertation avec les autorités nationales devraient carrément saisir le taureau par les cornes, c’est-à-dire s’attaquer de front aux causes fondamentales.
Parmi les causes fondamentales, il y a lieu de citer :
L’état des chaussées, c’est-à-dire l’inadéquation au flux actuel des motos et des véhicules, l’impraticabilité à la suite des dégradations, l’absence de marquage et de signalisation ;
2
L’indiscipline des usagers ;
Le laxisme, l’absence de l’autorité et les tracasseries des éléments de la Police ;
Les méthodes archaïques de surveillance de la circulation routière ;
Le non-respect de destination et d’usage des quartiers ;
L’implantation anarchique des lieux de culte, des échoppes, des supermarchés, de petits marchés de fortune et le manque de parking ;
La structure et l’aménagement polarisé de la capitale ;
La croissance asymétrique de Kinshasa.
Cet état des choses a engendré les causes ponctuelles des embouteillages à savoir :
L’encombrement aux lieux et moment de la sortie des écoles et des églises ;
La présence des garages anarchiques le long des rues et avenues dans l’indifférence des autorités urbaines, souvent complices ;
Le mouvement des populations sous forme de balancier, c’est-à-dire le matin dans un sens et à la fin de la journée dans un autre sens ;
Même la présence nombreuse et autoritaire des éléments de l’armée ne parvient pas à endiguer cet encombrement des voies de circulation.
3
Pour espérer décanter la situation, de façon durable et efficace, les autorités urbaines et de l’aménagement de la ville doivent prendre des mesures rigoureuses et structurelles notamment :
La construction d’infrastructures urbaines adéquates et appropriées ;
La mise en circulation des moyens de transport de masse comme le métro, le train urbain voire la navigation sur le fleuve pour relier le centre-ville à Kinkole, N’sele, Maluku avec comme conséquence attendue la diminution des minibus et des motos en circulation.
A titre d’hypothèse, une rame de métro ou de train urbain d’une capacité de 500 personnes représente au moins 10 bus 207 et signifie à terme l’élimination des motos dites « WEWA ».
En complément, il faudrait moderniser la surveillance de la circulation par l’installation d’un centre de monitoring couvrant les caméras installées dans des points névralgiques et par hélicoptère.
Subsidiairement, mais important, la ville devrait disposer d’un service d’évacuation rapide des véhicules accidentés ou en panne.
Cette présentation sommaire de la problématique des embouteillages à Kinshasa montre, d’une part, la profondeur et la complexité de la question, d’autre part, la nécessité urgente d’une solution globale, totale et à long terme.
Celle-ci devrait impliquer tous les services techniques concernés comme l’urbanisme, l’Hôtel de ville, les Affaires Foncières, l’OVD,
4
l’Office des Routes, les différents services d’aménagement, la Régideso, la SNEL ainsi que les services d’appui comme le
Ministère de l’Intérieur, le Ministère de Transport, le Ministère de la Justice, le Ministère du Budget, des Finances et la Police Nationale.
Seule la synergie entre les différents intervenants peut garantir le résultat escompté en termes de solution durable et efficace, au-delà des recettes que relèveraient plutôt d’une opération de communication.
Dans ces conditions, la Présidence de la République et le Gouvernement devraient exercer et assurer une veille stratégique pour accompagner cet effort multisectoriel et multidimensionnel afin d’en garantir la bonne fin.
Le bilan établi à ce jour porte à plusieurs chinois soit tués ou blessés, soit arrêtés en RDC.
Au mois de juillet 2012, au moins quatre ressortissants chinois ont été tués dans une attaque lancée par des miliciens contre un site minier en Ituri, province riche en or du nord-est de la RDC.
Plusieurs Congolais auraient également été tués ou blessés dans cette attaque, attribuée par certaines sources au groupe armé Codéco (Coopérative pour le développement du Congo), milice affirmant défendre les intérêts de la tribu Lendu face à une tribu rivale, les Hema (AFP/VOA).
Rien que la semaine passée, deux sujets chinois de l'entreprise Crec 6 en poste à Mwene-Ditu pour la modernisation de 4 kilomètres de la Route Nationale No.1, ont été tués, mercredi 1ᵉʳ janvier 2025 par un policier. Selon les sources sécuritaires provinciales, l'agent de la police a tué sur le coup les deux expatriés, et a blessé grièvement un autre. La cause du crime n’est pas encore connue. Mais des témoins sur place parlent d'une dispute autour de la viande d’un bœuf tué à l’occasion des festivités de fin d’année. Le présumé meurtrier est en fuite (Actualité.cd).
S'agissant des arrestations, le 20 décembre 2024, une délégation mixte composée de membres du gouvernement provincial et des Députés avait appréhendé 17 Chinois sur des sites miniers à Walungu. Ces derniers étaient dépourvus de passeports ou de documents légaux leur permettant d’exercer dans le secteur minier.
Quatorze des dix-sept Chinois arrêtés dans le territoire de Walungu, au Sud-Kivu, pour exploitation illégale de minerais ont été libérés et extradés vers la Chine sans que le gouverneur provincial, Jean-Jacques Purusi, et son équipe ne soient informés.
Lors d’une conférence de presse tenue dans la nuit du 24 décembre 2024, à sa résidence, le gouverneur Purusi a dénoncé cette situation, qualifiant l’opération d’inacceptable et déplorant l’absence de coordination entre les autorités provinciales et la Direction Générale de Migration (DGM).
Selon le gouverneur, les individus arrêtés devaient s’acquitter d’une amende de 10 millions USD, conformément aux dispositions du Code minier. Une note de perception avait été émise à cet effet, mais la somme n’a pas été versée dans les caisses provinciales avant leur extradition.
Toujours au Sud Kivu, 3 autres Chinois ont été arrêtés avec 10 lingots d'or et plus de $800.000 le samedi 4 janvier 2025 par des éléments des services de sécurité.
Ces chinois accusés d'exploitation illicite des minerais au Sud-Kivu ont été retrouvés dans une jeep sur la route menant au site minier de Karhembo en territoire de Walungu.
Lors de leur présentation devant la presse, le gouverneur de province, Jean-Jacques Purusi, a précisé avoir trouvé sur eux plus de 10 lingots d'or et une somme de 800.000 dollars américains.
Il a félicité les éléments des services de sécurité avec la délégation du gouvernement pour cette opération et rassure cependant qu'il va continuer à traquer tous les exploitants illégaux des minerais.
Le premier constat qui se dégage c'est que l'Etat Congolais ne contrôle plus ses frontières parce que les étrangers illégaux sont normalement arrêtés et expulsés à partir des frontières aériennes, lacustres, côtières et terrestres d'un État avec les Etats voisins et non à l'intérieur même du territoire national.
La porosité de nos frontières et l'inefficacité, la corruption et la complicité des services de l'État ou des ténors du régime à un plus haut niveau (intérêts mesquins obligent) sensés assurer le contrôle des frontières, du moins celles qui ne sont pas encore contrôlées par les agresseurs sont à la base de ce qui semble être une république bananière.
Cependant, les décideurs Congolais ne doivent pas perdre de vue que "l'argent [accumulé à partir de l'exercice du pouvoir, albeit illicitement] peut acheter une maison, mais pas un foyer. Il peut acheter le lit, mais pas le sommeil. Il peut acheter une horloge, mais pas le temps. Il peut acheter un livre, mais pas la connaissance. Il peut acheter une position, mais pas le respect. Il peut acheter du sexe, mais pas l'amour !" (Proverbe Chinois).
Deuxièmement, les Chinois ne sont pas les seuls à s'aventurer en Afrique en général et en RDC en particulier pour chercher une fortune à travers toutes sortes d'activités illégales en dehors des circuits officiels, ternissant ainsi l'image de leur pays. Il y a aussi et surtout les Libanais et les Indiens.
Cependant, si les Chinois deviennent la cible principale de ce qui devient comme une réelle campagne de dénigrement et des manœuvres diffamatoires figurant parmi les moyens utilisés pour discréditer la République Populaire de Chine en RDC, théâtre de la compétition pour le contrôle des minerais stratégiques entre la Chine et les puissances occidentales, plus particulièrement avec les Etats-Unis d'Amérique qui arment le Rwanda et l'Ouganda pour tuer, exploiter les minerais et occuper des terres en RDC. C'est une guerre d'usure par procuration.
Ce qui étonne c'est le fait que les autorités congolaises s'acharnent seulement contre les illégaux Chinois et non contre les illégaux occidentaux qui utilisent le Rwanda et l'Ouganda pour exploiter illégalement les minerais stratégiques de la RDC.
En effet, à l'est de la RDC, ce sont les minerais stratégiques comme le coltan entre autres de Rubaya, l'or, le nobium, etc. qui sont systématiquement exploités par Museveni et Kagame avec la complicité de Kinshasa pour le compte de l'Occident (Europe et Amérique du Nord) et leur propre compte.
La compagnie américaine Alpha mines est devenue un État dans un État à Walikale/Bisiye (territoires occupés) où elle exploite les minerais ci-haut cités. Le gouvernement congolais n'y met pas ses pieds !
Et maintenant les mêmes américains se félicitent de leur monopole de l'exploitation du cuivre et du cobalt au Nord Katanga et au Lualaba via l'Angola dans le cadre de l'Accord de Lobito jusque-là non encore rendu public.
Mais pourquoi le Congo ne peut pas exporter ses minerais stratégiques à partir de ses propres ports ? Les Chinois peuvent nous aider à construire un chemin de fer qui va du Katanga au grand port qu'ils construiseraient également entre Boma et Mwanda uniquement pour l'export de nos minerais stratégiques préalablement transformés sur place pour créer des emplois et des marchés au profit de notre peuple.
Troisièmement, la question que nous nous posons est celle de savoir qui a armé l'agent de police Congolais qui vient de tuer deux Chinois prétendument à la suite d'une dispute autour de la viande de bœuf qui a mal tourné à Mwene-Ditu, fief du président Félix Tshisekedi ? En effet, les deux Chinois sont venus légalement et officiellement au Congo dans le cadre de la coopération sino-congolaise pour la construction des infrastructures. Ce meurtre représente un acte d'ingratitude envers un partenaire chinois dévoué pour l'émergence du Congo. Depuis lors, cet agent de police a disparu dans la nature ! Ce crime crapuleux que nous condamnons avec notre dernière énergie risque de rester impuni ! Qui veut chasser la Chine de la RDC ? Si les autres pays de la région sont parvenus à moderniser leurs infrastructures, c'est grâce à leur coopération avec la Chine. Museveni vient même d'annoncer qu'il va construire des routes au Congo dans les territoires occupés. Et pourtant l'Ouganda a modernisé ses Infrastructures grâce à la coopération avec la Chine. Quelle honte ! Quelle humiliation ! Imaginez que les Chinois se retirent des projets de construction des infrastructures en RDC, les conséquences seront néfastes !
Quatrièmement, en RDC, il y a moins de Chinois profiteurs que de Congolais corrompus. Les chinois, en principe privilégient la coopération gagnant-gagnant et leurs lois les interdisent strictement de corrompre les officiels étrangers. S'il y a des Chinois qui viennent s'aventurer en RDC en dehors des circuits officiels, ils ne font qu'exploiter le désordre ordonné ou la désorganisation organisée en RDC. Ils s'adaptent vite. Ils ne font qu'exploiter le hasard congolais !
Or, comme le disait Eddie Barclay, "il y a des hasards, mais il y a incontestablement aussi des êtres qui savent exploiter le hasard."
Il incombe aux décideurs Congolais de mettre des règles du jeu clair pour tous les étrangers sans exception et d'où qu'ils viennent ainsi que pour les Congolais eux-mêmes qui doivent les respecter eux-mêmes d'abord et ensuite les faire respecter par les étrangers. C'est ce qui se fait de manière stricte et sans compromission en Chine. Ce qui n'est pas le cas dans un Congo où la corruption, le bradage de nos ressources et les détournements sont devenus comme des sports nationaux !
Nos dirigeants emploient beaucoup de temps à voyager, et "lorsqu'on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étranger en son pays (disait René Descartes), aux préoccupations du peuple donc.
Jusqu'à quand allons-nous faire semblant d'être un État et se faire exploiter par les autres ?
"Qui fait l’âne ne doit pas s’étonner si les autres lui montent dessus” comme le dit un proverbe chinois d'ailleurs.
(Par Joël Cadet N. NDANGA, Journaliste, Internationaliste et Juriste)
Une réflexion a été relancée par le Président de la République, lors de son meeting tenu à Kisangani, dans la Province de la Tshopo, au sujet de la révision ou changement de la Constitution de la République Démocratique du Congo telle que révisée par la Loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision ou changement de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006.
Cette réflexion a emballé la toile et les médias. Les politiciens y vont chacun avec ses idées selon que l’on est pour ou contre.
La plus grosse erreur
La plus grosse erreur que d’aucuns commettent est de limiter ces réflexions sur la taille ou le costume du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Une erreur qui avait été commise par la Constitution actuelle où tout a été taillé sur mesure de Joseph Kabila. C’est donc une erreur de vouloir changer la Constitution pour soit permettre à Félix-Antoine Tshisekedi de briguer un troisième mandat ou de l’en empêcher.
Si tel est le cas, l’on se trompe, parce que seul Dieu connait sa destinée et la durée de sa vie sur la terre. Voilà pourquoi, dans cette réflexion qui se veut sociologique, il sera question de proposer des pistes qui orientent vers le développement à court, moyen et long terme, en fonction des réalités de notre pays.
C’est aussi une erreur de limiter cette réflexion aux tendances politiques ou ethniques. Du reste, certaines raisons ne nécessitent pas le changement ou la révision de la Constitution, lais plutôt vote de certaines lois. Mais l’on sait que nos parlementaires ne privilégient que les lois qui confrontent leurs positions et non celles qui visent le développement du plus grand nombre.
Je suis partisan du changement de la Constitution et non de sa révision, et ce, depuis le débat lancé sous Kabila, après la publication de l’ouvrage du professeur Evariste Boshab Mabudj-Ma-Bileng sur ‘’Révision constitutionnelle ou l’inanition de la Nation’’, j’ai été parmi les rares journalistes et analystes politiques à avoir soutenu non la révision de la Constitution, mais plutôt son changement pour amorcer la Quatrième République pour des raisons suivantes :
La démocratie consensuelle
Nous avons depuis 2015, lancé ce concept, fruit des réflexions de l’honorable Nazem Nazembe qui tient à ce que l’on consacre dans notre Constitution la démocratie consensuelle devant permettre aux gagnants de gérer avec les perdants pour ainsi éviter les contestations postélectorales qui s’accompagnent de mort d’hommes. Ainsi, pour éviter qu’il n’y ait pas de contestations, le pays devrait être dirigé du sommet à la base par les gagnants et les perdants proportionnellement au poids politique.
Ce consensus devrait concerner également la représentation de tous les habitants de la RDC : Bantous, Nilotiques, Pygmées, Soudanais et personnes vivant avec handicap, ce qui fait dire à Monsieur Rombaut Lumba, Secrétaire Général du parti cher à l’honorable Nazem Nazembe, courant du Futur, de ‘’la démocratie consensuelle croisée’’.
En Afrique, la démocratie ne doit pas être majoritaire, parce que selon Nazem Nazembe, la démocratie en Afrique est plus ethnique que majoritaire. Il suffit qu’un citoyen ait un des membres de son ethnie dans une institution pour sentir sa fierté et croire comme si c’était lui qui était au pouvoir. C’est ce qui justifier très souvent que quand un leader est en difficultés, ce sont les membres de sa tribu qui se soulèvent pour lui venir au secours. Et même lorsqu’un membre d’un tel ou tel autre coin est nommé ou élu à un poste, vous allez voir les membres de sa tribu adresser les messages de félicitations au Président de la République.
La Constitution du 18 avril 2006 est hyper-institutionnalisée et rend la République constipée
Les mots sont de Monsieur Jean-Pierre Lihau, Ministre actuel de la Fonction publique. Nous avons trop d’institutions budgétivores qui n’apportent rien en termes du développement de notre pays. Et ces institutions rendent la Nation constipée à tel point que les ressources financières sont éparpillées et qu’il est difficile de s’engager sur la voie du développement.
Bien plus, chaque institution compte un personnel lourdement pris en charge par le trésor public qu’il est impossible d’allouer les fonds aux investissements.
Nous avons un Gouvernement national dont chaque membre dispose au moins de 50 membres du cabinet, une Assemblée nationale de 500 députés, chacun disposant d’un Assistant parlementaire, outre le personnel administratif, les membres du Bureau disposent d’un personnel politique qui souvent est versé à l’administration du Parlement après la fin de la législature.
Au Sénat, c’est la même chose. Il faut y ajouter les institutions d’appui à la démocratie, le Conseil économique et social, … où l’on observe les télescopages avec les attributions de certains Ministre (CSAC aux côtés du Ministère de la Communication et médias, CNHD aux côtés du Ministère des Droits Humains…)
En provinces, c’est un Gouvernement provincial où chaque membre dispose également d’un Cabinet en face d’une assemblée provinciale dont chaque Député dispose également d’un Assistant Parlementaire.
En outre, nous avons 33 Villes, 145 Territoires, 137 Communes urbaines, 174 Communes rurales, 471 Secteurs, 267 Chefferies, 5908 Groupements. Chaque Ville dispose d’un maire, d’un Conseil urbain, d’un Conseil Exécutif, d’un personnel politique et administratif, même chose pour les communes et les Chefferies qui sont des entités territoriales décentralisées. Les Constituants de 2006 avaient ainsi conçu pour que chaque belligérant et sa famille soient servis au détriment du peuple.
L’adoption de la Cinquième nationale pour les sourds-muets
Tout le débat tel qu’il se déroule à la télévision ou à la radio, échappe à une catégorie des personnes vivant avec handicap, principalement les sourds-muets. Et pourtant, des pays comme l’Ouganda, le Zimbabwe, le Togo et le Kenya ont déjà adopté la langue des signes et en RDC, le Chef de l’Etat avait lancé le Dictionnaire de la langue des signes pour permettre ainsi à cette catégorie de Citoyens congolais d’accéder à l’information, à l’éducation, en justice ou aux moins de santé. Attraits en justice, beaucoup de malentendants ne savent pas comment présenter leurs moyens de défense. Dans les formations médicales et dans les institutions scolaires ou académiques, ils ne savent pas être bien pris en charge.
Restaurer les deux tours au scrutin présidentiel
Pour faire face à Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui avait décidé d’aller aux élections en 2011 et pris de panique, le régime de Joseph Kabila a supprimé les deux tours. Et pourtant, les deux tours avaient pour avantage, la consolidation de la cohésion nationale à travers les deux premiers candidats en lice et la désignation de l’Opposant principal ne pouvant encore poser un quelconque problème. Ainsi, les deux camps pouvaient facilement se dessiner sans beaucoup de peines.
Election des Gouverneurs et Sénateurs au suffrage universel direct et réinstaurer la territoriale des non originaires
Les élections au second tour, ont étalé les faiblesses de favoriser la corruption à ciel ouvert. Ce qui rend les élus redevables à leurs électeurs plutôt qu’à la population. Conséquence, le développement rapide du pays bégaie. Ainsi, pour mettre fin à la corruption et rendre les Gouverneurs et Sénateurs responsables en vue de répondre à leurs devoirs, qu’ils soient élus au suffrage universel direct. En outre, réinstaurer la territoriale de non originaires.
Instaurer le multipartisme à trois où les partis répondent aux idéaux biens définis même à travers les dénominations
La RDC compte aujourd’hui plus de 900 partis politiques qui en réalité et en pratique ne constituent que les deux blocs. Ce n’est que la Constitution et les lois du pays qui illustrent ce multipartisme à mille. Mais en réalité, nous avons le parti au pouvoir et un parti à l’Opposition. On pourra peut-être ajouter un parti au centre. L’adhésion restera libre. Si on maintient le nombre illimité des partis politiques, ils devraient porter des dénominations aux objectifs bien définis. Par exemple, le parti des infrastructures, le parti de la forêt, …
Rendre le pouvoir judiciaire indépendant
Pour permettre à la justice d’être réellement au service du peuple, rendre le Conseil Supérieur de la Magistrature indépendant, sans un Ministère de la Justice. Ainsi, le pouvoir judiciaire pourra disposer de son autonomie financière et administrative avec un budget qu’il va seul gérer sans attendre du Gouvernement.
Imposition de l’apprentissage de toutes les langues nationales dans toutes les provinces afin de favoriser la cohésion nationale et lutter contre le tribalisme
Ici, il sera question que toutes les autres langues nationales soient enseignées dans toutes les provinces en vue de permettre la cohésion nationale et lutter contre le tribalisme, la langue étant un facteur d’intégration et de socialisation.
Supprimer les facultés importées diverses facultés importées de l’Europe pour les transformer en Ecoles Spécialisées qui s’occupent des enseignements spécifiques, devant booster le développement du pays dans différents domaines
La RDC compte plusieurs Universités dont l’apport ne se justifie plus au regard des objectifs du développement. Ainsi, il sera loisible d’avoir des Universités aux Facultés spécifiques, à l’instar de l’Université Mapon qui organise les enseignements spécialisés des Nouvelles Technologies. On peut créer des Universités qui s’occupent essentiellement des bois, des infrastructures, de la Santé, de l’eau, de l’environnement.
Pour faire face à l'insécurité qui gangrène l'Est de notre pays, il me semble que la priorité des priorités de nos autorités politiques doit être aujourd'hui de lancer une réflexion profonde et sans complaisance sur notre système de défense. Le moment est venu de repenser notre armée, nos services de renseignement et de sécurité ; et plus globalement, notre administration du territoire national.
Parce que, à ce jour, les solutions palliatives (troupes étrangères, forces de la MONUSCO, mercenaires, milices Mayi-Mayi ...) ont montré leurs limites. Poursuivre avec cette politique de tâtonnement stratégique ne pourra qu'aggraver la situation.
Notre armée est malade. Il faut la soigner. Les remèdes existent. Il faut arrêter avec les incantations, les procès d'intention et la recherche des boucs-émissaires. A force de soupçonner gratuitement sa femme d'infidélité, elle pourrait, un jour, succomber à la tentation.
Sa Grande Majesté Joseph Mukungubila Mutombo, vaillant chasseur devant l’éternel, sur son Trône, commémore ses 11 ans dans l’histoire de la défense de la cause noble du pays. Cette date du 30 décembre 2024 est très loin d’être une date anodine. Onze ans, jour pour jour, le 30 décembre 2013, date entrée dans l’histoire de la RD Congo, les disciples et partisans de Joseph Mukungubila Mutombo avaient été sauvagement et aveuglément massacrés et traqués dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi, Kindu, Kisangani et dans d’autres territoires, pour avoir contesté l’occupation territoriale humiliante et surtout l’infiltration des institutions à tous les niveaux par les rwandais…
Le Trône de l’Eternel (Genèse 10 :9,10)
Eh oui ! Les peuples de toute la planète par le biais du peuple congolais, nation et terre d’exception, se sont réveillés ce mardi 31 décembre 2024 dans une sorte d’épouvante joyeuse que seul le temps décrira avec exactitude en son temps… En effet un homme connu et reconnu à la fois comme religieux, politique et roi, a résolu de s’installer sur le Trône de l’Éternel Dieu aux petites heures de ce jour à Ma Campagne, l’un des quartiers cossus que compte encore Kinshasa.
L’exil !
Poussé à l’exil, le Prophète de Dieu boira la coupe de son calvaire durant plus de dix ans en Afrique du Sud. Pendant ce temps, plusieurs de ses disciples et partisans qui avaient survécus aux massacres, avaient été enfermés dans diverses prisons, à l’ANR, à Kasapa, à Buluwo, à Angenga et à Ndolo ; les autres réussissant de justesse à arborer le costume de la clandestinité… Le Sage ne le rappelle-t-il pas dans les Saintes Écritures quand il dit qu’« il n’y a rien de neuf sous le soleil » (Ecclésiaste 1: 9)
La Royauté !
Pour passer du statut connu de Prophète à celui de Roi, MUKUNGUBILA devait, comme plusieurs de ses prédécesseurs suivant les Saintes Ecritures, être poussé à l’exil dans un pays lointain où il sera officiellement reconnu en date du 23 juin 2023 devant ses pairs rois et reines d’Afrique et des Caraïbes, au sommet de l’alliance africaine, en sa qualité de Roi et Grand Chef des Bena Mbao, fils de KISAALA MUKULU, descendant de ILUNGA MBIDI. Au sortir de ce sommet de Pretoria, le Prophète est consacré SA GRANDE MAJESTÉ.
Le retour sur la terre de ses ancêtres !
Qui a sondé les voies de Dieu ? Le 24 janvier 2019, TSHISEKEDI prend le pouvoir de l’État et consacre le pays à l’Éternel Dieu le 23 juin de la même année. L’Esprit de ce même Dieu, qui habite au Congo, pousse le Président de la République à mettre fin au calvaire de MUKUNGUBILA et de ses disciples et partisans ! Le monde des ténèbres sent et perçoit l’imminence du « Nouvel Ordre Mondial » ou très exactement la fin de sa gouvernance. Malgré toute l’ouverture du Président de la République Félix TSHISEKEDI, MUKUNGUBILA, accompagné de toute sa délégation, regagne le pays par ses propres moyens en date du 7 juillet 2024.
Retour sur la date du 30 décembre 2024 !
La couronne d'épine
Aussitôt oublié par le pouvoir de Kinshasa, à qui il est plus que reconnaissant, l’homme MUKUNGUBILA se tourne vers son MANDANT, LE DIEU CRÉATEUR. Celui-ci l’instruit de monter sur son Trône et de s’y asseoir pour parler à son peuple… Au plus fort du souvenir de ses souffrances, Sa Grande Majesté MUKUNGUBILA MUTOMBO JOSEPH s’est assis sur le Trône de Dieu dans la nuit du 30 décembre 2024 et s’est adressé au peuple de Dieu, d’ici et d’ailleurs.
Le Trône !
De par nos coutumes et nos traditions, un morceau de tronc d’arbre, un escabeau, une simple chaise ou encore un fauteuil peuvent revêtir le caractère d’un Trône. Mais dans tous les cas de figure, une constance demeure intangible : Ne s’y hasarde que celui qui en détient le droit ou le pouvoir ! Sinon qui s’y frotte, s’y pique comme dirait l’artiste…
En sus d’une folie naturellement rampante, tout ce que MUKUNGUBILA a enduré jusqu’à ce jour l’a-t-il poussé à se fabriquer un aussi grandissime Trône assorti des signes et des symboles hautement divins susceptibles d’irriter la colère du Créateur ? Non ! Cet homme de MUKUNGUBILA peut ressembler à tout, sauf à un homme qui a perdu la boussole.
Du reste je me souviens sur le coup que dans les années 2000 sur les antennes de la radiotélévision Raga, il avait mis au défi tous les hommes, se déclarant serviteurs de Dieu, de jeûner et de prier pour qu’il meurt si quelqu’un trouvait la preuve que ce qu’il enseignait ne venait pas de Dieu. Attention ! Le même Dieu Créateur dit du Trône de David que c’est le Trône de l’Éternel (1 Chroniques 29 : 23). Gamaliel nous met en garde de ne pas avoir à combattre l’œuvre de l’Éternel (Actes 5 : 38 – 39). Au XVe siècle, le peuple français accusait le Trône de l’accabler…
Aujourd’hui est venu le moment où je vais vous conter l’un des épisodes de l’histoire du régime pré-colonial de notre pays, qui semble être passé sous silence. Cet épisode concerne ce qui s’était aussi passé à Élisabethville appelée actuellement Lubumbashi, le 4 janvier 1959.
Comment les Valeureux Katangais s'étaient-ils comporté en cette date fatidique de nos martyrs de l'indépendance ? Avaient-ils préféré rester indifférents ou silencieux face aux martyrs de leurs compatriotes ? Eux, qui au travers les Rois KASONGO NYEMBO et M'SIRI avaient tenu tête aux colonisateurs qui voulaient spolier leurs terres !
Contrairement à tout ce qu'on aurait dit toutes ces années depuis le jour fatidique du 4 janvier 1959, il y a eu omission de cet épisode qui concerne la bravoure et la vaillance des Katangais d’Élisabethville qui avaient eu vent de ce qui s’est passé à Léopoldville, ils n’ont pas croisé les bras ! Mais ils ont emboîté les pas à leurs compatriotes de Léopoldville pour manifester leur ras-le-bol contre le règne de leurs maîtres coloniaux. Ils se sont joints par solidarité nationale au martyre de leurs compatriotes !
Il y a eu pillage certes, mais ils ont saccagé les biens des hommes blancs comme à Léopoldville, aujourd'hui Kinshasa. Quant aux morts dénombrés durant ces courageuses manifestations, je laisse la latitude à nos respectueux historiens Kongolais pour nous réécrire l’histoire contemporaine de notre beau et cher pays. La passion de connaître la profondeur de l’histoire de notre pays, fait de moi un amoureux inconditionnel de l’épopée pré-coloniale et post-coloniale et surtout de notre ipséité.
Voici comment je me définis :
Je suis KINOIS de naissance ; Kolowiens dans l’âme ; Lushois d’esprit ; Mukongo dans mon corps ; et Kongolais de tout mon être…
Raison pour laquelle pour toi RDC je ne me tairai Jamais !!!
Que la génération présente ou future sache que l’heure a sonné où l’histoire doit s’écrire ici chez nous et non à Paris, à Londres ou à New-York comme l’avait prédit notre héros national Patrice Emery LUMUMBA. Et que le KATANGA est le berceau de la RDC, la source du majestueux fleuve Kongo (NZADI), c’est la raison pour laquelle KIMBANGU et LUMUMBA ont quitté l’Ouest pour y mourir au Sud-Est de la RDC c’est à dire au KATANGA.
Comme promis la semaine dernière nous continuons à exposer les idées d’Esther Villar pour susciter un large débat sur le sujet. L’accueil du premier livre – L’Homme Subjugué, était mitigé. La plupart des femmes qui ont réagi ne se reconnaissaient pas dans les propos de Villar. Je reprends in extenso une des réactions :
“Je n’ai jamais entendu parler de cette femme ni ai-je jamais voulu vivre ses analyses surtout dans les villages. Maman avait quatre filles. Elle était bien douée et accomplissait plus que les hommes dans notre village devenant une personne médicament douée pour guérir les autres surtout hommes dans toute la région. Je vais vouloir en découvrir plus. Moi-même mariée je n’ai jamais exploité le mari”
Du côté des hommes qui ont réagi au premier livre de Villar, je reprends une des réactions qui résume les autres :
“Elle est sarcastique, mais formule une critique solide du féminisme misanthrope qui se développait au début des années 1970. Le féminisme que je rencontre aujourd’hui dans le milieu académique américain, formulé par des femmes célibataires, souvent lesbiennes ou trans, est un féminisme pathologique.”
Les deux réactions sont, à mon humble avis, justes et dignes de respect. Je n’ai donc aucun commentaire à faire là-dessus car chacun décline son point de vue personnelle à partir de son expérience. L’expérience est sacrée, il serait oxymorique de la remettre en question.
Cependant, lorsque plusieurs lecteurs ont cherché à acquérir le livre de Villar, je me suis aperçu que les éditions anglaises du L’Homme Subjugué sont simplement censurées. On peut retrouver les éditions françaises du live et même quelques extraits en PDF. Esther Vila reste censurée pour les éditions anglaises et non françaises. Deux attitudes symptomatiques de deux mondes face à la contradiction. Le monde anglais n’est pas très accoutumé à la contradiction, il censure tout ce qui ne va pas dans ses manières de penser. Il a la mentalité des techniciens, les choses sont positives ou négatives, il n’existe pas de dialectique. Comme le disait Herbert Marcuse, l’intelligence anglophone est technologique, pas dialectique. En revanche, le monde francophone s’accommode facilement de la tension entre les réalités apparemment contradictoires. La dialectique est intégrée dans la compréhension des choses. La mentalité francophone n’est pas technicienne mais plutôt dialectique sous l’influence des philosophes d’outre Rhin. La censure est plus difficile chez les francophones que chez les anglophones. Cela dit, il existe bien sûr de la censure de deux côtés de l’Atlantique et de la Manche. Et de deux côtés il existe aussi des voix qui se lèvent contre la censure.
Dans le présent MDW, nous poursuivons notre exposition des idées d’Esther Villar à partir de son second livre intitulé, le Sexe Polygame. Dans ce livre paru en 1979, Vilar soutient que ce ne sont pas les hommes qui portent la véritable responsabilité des maux dont souffre la condition féminine. Elle accuse les femmes -occupées depuis toujours à manipuler les intentions de l’homme en vue d’en tirer le maximum de profit. Selon Vilar, l’amour repose sur deux instincts : la sexualité et la protection. L’instinct sexuel est satisfait par deux « partenaires sexuels, » tandis que l’instinct de protection l’est par un « objet à protéger ». Il se fait que ces deux types de satisfactions sont incompatibles.
La femme, selon Vilar, aurait optée pour le rôle d’objet à protéger, elle se fait femme-enfant par opportunisme, pour obtenir de l’homme devenu, « père nourricier », la protection matérielle à laquelle elle aspire. Imparfaite en tant que partenaire sexuel, la femme amène l’homme à chercher toujours ailleurs – de femmes en femmes- ce qu’il ne trouve pas sous son toit.
Le Sexe polygame s’ouvre avec une définition du mot amour. Qu’est-ce que l’amour se demande Vilar à la page 9 de son ouvrage. Il préface cette question en disant que l’être humain obéit à trois principes fondamentaux : la conservation (se maintenir en vie) ; la reproduction (transmettre la vie avant de mourir) ; un instinct nourricier (assurer la vie de l’être auquel il l’a transmise aussi longtemps que cet être ne peut lui-même le faire).
L’instinct de conservation est asocial, son effort portant exclusivement sur l’individu lui-même. La reproduction et l’instinct nourricier sont des mécanismes sociaux parce que nous avons besoin des autres pour les satisfaire. Dans le cas de la reproduction, nous avons besoin de partenaires sexuels et dans le cas de l’instinct de protection, nous avons besoin d’objet de protection.
L’instinct de protection n’est possible qu’à certaines conditions : a) être physiquement inférieur à celui qui doit vous protéger ; b) lui être également intellectuellement inferieur ; c) lui être semblable. Un partenaire sexuel idéal, selon Vilar doit remplir deux conditions :
1. Une opposition polarisée des deux partenaires dans tout ce qui est spécialement sexuel. C’est-à-dire que le partenaire idéal est celui ou celle qui a des caractéristiques très contrastées de celui de son partenaire ; par exemple une femme avec des traits très féminins, une forte sensualité féminine. Bref, sur le plan physique il faut qu‘il y ait un très grand contraste.
2. Une grande ressemblance sur tout ce qui n’est pas aspect extérieur ; une ressemblance sur le plan intellectuel, ou nous devons nous ressembler dans tout ce qui n’est pas spécifiquement sexuel.
Les hommes à fortes barbes, à la poitrine velue, aux larges épaules, aux membres développés, sont généralement plus recherchés que d’autres. Les hommes préfèrent des femmes à la peau douce, à la forte poitrine et aux hanches larges, quand il s’agit uniquement de l’acte sexuel. Plus il y a des polarités individuelles, plus le rapport sexuel tend à être idéal.
En conclusion, Vilar stipule que pour qu’un grand amour apparaisse, il faut que les conditions suivantes soient préalablement remplies :
A) dans l’aspect extérieur, l’un doit être le pôle opposé de l’autre ; l’homme doit être très viril et la femme très féminine.
B) Une ressemblance dans tous les domaines qui ne sont pas spécifiquement sexuels : la même intelligence, la même sensibilité, etc. Le problème est que ces deux conditions sont rarement remplies.
Les femmes très féminines étant biologiquement plus désirées n’a pas besoin d’être intelligente pour vivre. Elle va laisser l’homme qui la désire tant se battre pour elle. Elle ne remplit donc qu’une seule condition indispensable à un véritable amour : l’opposition physique et sexuelle à son partenaire.
Les femmes dont l’aspect extérieur ne diffère pas clairement de celui de l’homme – qui donnent une impression peu féminines- sont pour des raison biologiques moins désirées que d’autres. Les hommes les laisseront tranquille. Pour vivre, ces femmes doivent lutter tout comme les hommes et comme eux se trouveront dans l’obligation de développer leur intelligence. Les femmes qui donnent une impression peu féminine ne remplissent qu’une seule condition de grand amour : celle de l’égalité intellectuelle avec leur partenaire.
Comme le biologique l’emporte sur tout le reste, les hommes préfèrent les femmes non-intelligentes, mais a l’aspect féminin, aux femmes intelligentes mais moins féminines, conclut Villar. Les hommes ne craignent pas l’intelligence chez une femme, ils redoutent son manque de féminité plus que sa sottise.
La conclusion de Villar est que l’homme ne peut pas trouver la femme qu’il aime, et la femme qui accorde plus de valeur à l’amour de l’homme qu’à sa protection n’est pas capable de lui inspirer l’amour. De même que chez la femme, l’absence de caractéristique spécifiquement féminine est le point de départ d’une capacité intellectuelle normale, chez l’homme c’est souvent un certain manque de virilité qui est à l’origine de son intelligence supérieure. Un être inferieur excite l’instinct nourricier, protecteur, de son compagnon, et non son instinct sexuel, et il incite de ce fait à la polygamie.
Comme nous l’avons dit la semaine dernière, l’intellectuel est celui qui reste souvent indécis car il prend en compte tous les aspects d’un problème, aspects qui sont parfois contradictoires. Les questions que met devant nous Esther Villar contient à la fois des aspects vrais et des aspects discutables. Chacun de nous tirera de ces textes ce qui lui permettra de mieux comprendre ce qu’il vit dans son couple et dans ses relations avec les autres individus. Nous n’avons servi que de courroie de transmission pour élargir les horizons intellectuels de nos lecteurs.
(Par Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Vice-président fédéral et Représentant adjoint de la fédération des Etats-Unis d’Amérique pour l’UDPS/Tshisekedi)
Dans un contexte de violence généralisée et de conflits armés qui secouent la République Démocratique du Congo (RDC), la question de la justice se pose avec une acuité particulière. Alors que des groupes armés, tant nationaux qu'internationaux, se livrent à des exactions quotidiennes, la société congolaise se débat dans un cycle de violence sans fin. Il devient de plus en plus difficile de maintenir une séparation claire entre justice et impunité, surtout lorsque des organisations de défense des droits de l'homme, telles que l'ACAJ (Association Congolaise pour l'Accès à la Justice) et l'ASADHO (Association de Défense des Droits de l'Homme), semblent être prises dans un équilibre fragile.
Leurs actions, bien que soutenues par une noble cause, semblent parfois en décalage avec la réalité du terrain, là où l’Etat peine à rétablir l’ordre et à répondre aux attentes légitimes de sa population.
Leur rôle devient ainsi un sujet de débat : sont-elles de véritables garantes des droits ou, sans le vouloir, facilitent-elles la perpétuation de l’impunité qui met en péril l’avenir de la RDC ?
Les engagements des organisations des droits de l’homme visent à protéger les plus vulnérables et à exiger la responsabilité des auteurs de violations des droits fondamentaux. Toutefois, dans un pays où la corruption gangrène les institutions et où l'impunité semble être la norme, ces nobles ambitions se heurtent souvent à une réalité politique complexe. En RDC, où les acteurs politiques et militaires sont parfois les premiers à violer les droits de l’homme, la frontière entre justice et justice politique devient floue. Dans ce contexte, les actions de l'ACAJ et de l'ASADHO, qui appellent à une justice impartiale et à la sanction des crimes, risquent-elles de se transformer en armes de guerre idéologiques dans un pays où la lutte pour le pouvoir est souvent brutalement conflictuelle ? Est-il possible de militer pour une justice sans que cela ne vienne paradoxalement alimenter le cercle vicieux de l’impunité, surtout lorsque l’on sait que les processus judiciaires en RDC sont marqués par des lenteurs administratives et une politisation excessive ?
La situation de la justice en RDC est d'autant plus préoccupante qu'elle touche tous les aspects de la vie nationale. Les réformes nécessaires semblent hors de portée, en raison de l'incapacité du gouvernement à instaurer un véritable État de droit. Dès lors, les organisations de droits de l'homme se retrouvent dans une position délicate : leur rôle est d'autant plus crucial que la communauté internationale les surveille de près. Cependant, il est légitime de se demander si leur présence sur le terrain ne contribue pas, dans certains cas, à exacerber une situation déjà fragile.
L'accent mis sur certaines violations spécifiques ou la mise en avant de certaines causes, par exemple, risque parfois d’éclipser les réalités locales et d’empêcher des solutions plus pragmatiques et inclusives qui pourraient être bénéfiques à la stabilité du pays. Dans ce cadre, la question se pose : faut-il toujours privilégier l’aspect juridique, même au détriment de la paix sociale et de la réconciliation nationale ?
Une des grandes interrogations qui se pose aujourd'hui réside dans la capacité de ces organisations à s’adapter à une RDC qui se transforme, non seulement dans ses institutions, mais aussi dans ses relations internationales. Si la justice doit être l’une des pierres angulaires de la reconstruction du pays, elle doit aussi intégrer les spécificités du contexte congolais. Cela implique un dialogue constructif entre les défenseurs des droits de l’homme et les autorités congolaises, mais aussi une révision des stratégies de plaidoyer pour éviter de tomber dans des travers idéologiques. En somme, il est crucial que la défense des droits humains en RDC ne devienne pas un outil de division mais un moteur de réconciliation et de justice véritable, dans le respect des exigences du droit international et de la dignité des Congolais.
Une vague de criminalité sans précédent
La criminalité urbaine en RDC a atteint des niveaux alarmants. Les assassinats ciblés, les viols collectifs, les braquages à main armée et les violences extrêmes sont devenus monnaie courante, plongeant les populations dans une peur permanente. Les familles en deuil et les victimes éprouvent un profond sentiment d’abandon face à un système judiciaire souvent perçu comme inefficace ou corrompu. Pourtant, chaque tentative des autorités pour appliquer des sanctions fermes suscite des réactions indignées de la part de certaines ONG de droits de l’homme.
Ce décalage entre les attentes des populations et les positions de ces organisations soulève une question cruciale : dans quelle mesure ces ONG sont-elles en phase avec les réalités congolaises ? Les populations locales, qui aspirent à une justice efficace et à une sécurité renforcée, ont de plus en plus de mal à comprendre ces critiques systématiques, perçues comme un soutien implicite aux criminels.
Les limites d’un financement étranger
Une autre dimension de ce débat réside dans le financement de ces ONG. Majoritairement soutenues par des gouvernements étrangers et des organisations internationales, elles sont souvent accusées d’imposer des agendas qui ne reflètent pas les besoins et les priorités des Congolais. Alors que leurs bailleurs de fonds opèrent dans des pays où l’état de droit est strictement appliqué, les critiques émises contre le système judiciaire congolais paraissent, aux yeux de nombreux citoyens, déconnectées des réalités locales. Une telle situation alimente une méfiance croissante à l’égard de ces ONG, perçues comme des entités éloignées des souffrances quotidiennes des Congolais.
Les droits des victimes : une priorité négligée
Le respect des droits humains est une valeur universelle et essentielle à toute société démocratique. Cependant, ce respect ne peut se faire au détriment des droits des victimes. Ces dernières sont souvent laissées pour compte dans le discours dominant sur les droits de l’homme. Une justice équilibrée doit protéger les innocents et garantir que les criminels répondent de leurs actes. Or, les actions de certaines ONG semblent parfois favoriser un climat d’impunité en minimisant les conséquences des actes criminels sur la société.
Des cas récents montrent que des criminels notoires, arrêtés pour des crimes graves, ont été défendus avec acharnement par ces organisations. Cette posture suscite des interrogations : pourquoi ces associations, qui se prétendent défenseurs des droits humains, ne consacrent-elles pas davantage d’efforts à la prévention de la criminalité ou à la sensibilisation des jeunes dans les zones les plus touchées par le banditisme urbain ? En se focalisant sur les droits des criminels au détriment de ceux des victimes, elles risquent de discréditer leur mission et de perdre la confiance des populations.
La peine de mort : une solution nécessaire ou un faux débat ?
Face à l’ampleur de la criminalité, le rétablissement de la peine de mort est évoqué par certains comme une mesure dissuasive. Ses partisans avancent que, dans un pays comme la RDC où l’état de droit est souvent défaillant, des sanctions exemplaires pourraient renforcer l’autorité de l’État et restaurer la confiance des citoyens dans le système judiciaire. Ils estiment que la peine capitale enverrait un message clair : les actes qui bafouent gravement les droits humains ne resteront pas impunis.
Cependant, cette approche soulève des questions éthiques et pratiques. Les opposants à la peine de mort rappellent que celle-ci n’élimine pas les causes profondes des crimes, telles que la pauvreté, le manque d’éducation ou le chômage. De plus, dans un contexte où le système judiciaire est parfois marqué par la corruption et les erreurs, le risque d’exécuter des innocents est réel. Une justice véritablement dissuasive doit donc s’accompagner de réformes systémiques : amélioration des enquêtes policières, renforcement des tribunaux et mise en place de programmes sociaux pour prévenir la criminalité.
En conclusion, la République démocratique du Congo se trouve à une croisée des chemins où la quête de justice, la lutte contre l'impunité et la défense des droits humains doivent s’articuler de manière cohérente et pragmatique. Les défis sont immenses, allant de la fragilité des institutions judiciaires à l’instrumentalisation de certaines initiatives des organisations de droits de l’homme. Toutefois, il est impératif de ne pas perdre de vue l'objectif ultime : bâtir un Etat de droit où la justice n’est pas un privilège, mais un droit fondamental accessible à tous.
Pour y parvenir, il est essentiel que les acteurs étatiques et non étatiques travaillent de concert dans un cadre de dialogue ouvert, transparent et respectueux des réalités locales. Les organisations comme l’ACAJ et l’ASADHO doivent veiller à ce que leurs actions ne soient pas perçues comme partisanes ou détachées des aspirations des populations qu’elles défendent. En même temps, l'État doit renforcer les mécanismes judiciaires pour garantir leur indépendance et leur efficacité, afin de restaurer la confiance des citoyens.
Ce n’est qu’en conciliant justice, responsabilité et réconciliation que la RDC pourra envisager un avenir stable et prospère. La lutte contre l’impunité ne doit pas devenir un prétexte à de nouvelles divisions, mais plutôt un pilier fondamental pour l’unité nationale. A cet égard, la justice équitable et impartiale demeure la clé de voûte pour transformer la souffrance collective en une opportunité de renouveau durable pour la nation congolaise.
Quelle justice pour la RDC ?
Le débat sur la justice en RDC ne peut se résumer à une opposition binaire entre droits de l’homme et fermeté judiciaire. Il s’agit avant tout de construire un système judiciaire à la fois ferme et équitable, capable de protéger les citoyens tout en respectant leurs droits fondamentaux. Cela implique de repenser le rôle des organisations de droits de l’homme, qui devraient travailler en partenariat avec les autorités pour promouvoir une société plus juste et sécurisée.
Pour atteindre cet objectif, plusieurs actions sont nécessaires. Premièrement, il est crucial de renforcer les institutions judiciaires du pays afin qu’elles puissent fonctionner de manière indépendante et efficace. Cela passe par une meilleure formation des magistrats, une réduction des délais judiciaires et une lutte accrue contre la corruption. Des audits périodiques et la numérisation des procédures pourraient améliorer la transparence et la confiance dans le système.
Deuxièmement, l’État doit investir dans les forces de l’ordre pour leur fournir les outils nécessaires à des enquêtes efficaces. Cela inclut l’utilisation de technologies modernes, telles que la collecte d’empreintes digitales et l’analyse ADN, pour renforcer les preuves dans les procès et réduire les erreurs judiciaires.
Troisièmement, des programmes de réhabilitation et de réinsertion doivent être créés pour traiter les causes profondes de la criminalité. Des initiatives communautaires axées sur l’éducation, l’emploi et la sensibilisation à la citoyenneté peuvent offrir des alternatives viables à la délinquance pour les jeunes vulnérables.
Enfin, les organisations de droits de l’homme doivent jouer un rôle constructif en collaborant avec le gouvernement pour surveiller les procédures judiciaires et garantir que les droits des victimes et des accusés soient respectés. Elles pourraient également participer à des campagnes de sensibilisation sur l’état de droit et la responsabilité citoyenne.
Ainsi, la question de la justice en RDC n’est pas seulement une affaire de sanctions, mais aussi de prévention et de réparation. Construire un système judiciaire à la fois efficace et respectueux des droits humains est une condition sine qua non pour une paix durable et une société plus équitable.
Concerne : la fin de la guerre à l’Est de la RDC et l’avènement de la nouvelle Administration aux USA avec l’élection du Président Donald Trump
1. Le 05 novembre 2024, les Américains ont opté pour la rupture en élisant massivement Donald TRUMP dont la vocation de consolider davantage la position des USA à travers le monde transpire de son slogan magique « Make America Great Again » (MAGA). Ils lui donné en plus la majorité aussi bien à la Chambre des Représentants qu’au Sénat.
2. De par les profils de ses futurs collaborateurs, dont le phénoménal milliardaire Elon Musk, le Président élu donne les signaux de ce que sera son Administration ; une administration dont les règles du business risquent de prendre le pas sur la puissance idéologique.
3. En attendant son discours d’investiture le 20 janvier 2025, la grande annonce qu’il a faite jusque-là demeure sa déclaration solennelle de mettre fin aux guerres dans le monde.
4. Nous pensons au niveau du CADA (Congo Action pour la Diplomatie Agissante), un Think Thank actif à partir des USA pour booster la diplomatie officielle congolaise, qu’il y a là une brèche que se doit de saisir la RDC, victime d’une guerre injuste d’agression de la part de son voisin, le Rwanda, depuis 30 ans, afin de faire de la fin de cette guerre une priorité de sa politique étrangère face à la nouvelle Administration américaine.
5. Toutefois, il est un fait que, malgré le parti arrivé au pouvoir, démocrate ou républicain, l’intérêt national américain prévaut toujours. Cependant, il n’est pas exclu que, malgré certaines constantes ou continuités, quelques ruptures pourraient de mise dans certains secteurs.
6. Probablement, le domaine de la sécurité, d’une part, et celui des échanges économiques et commerciaux, d’autre part, semblent être ceux où cette nouvelle Administration va opérer des ruptures.
7. Le Gouvernement congolais se doit donc de peaufiner des stratégies afin que ce retournement des situations puisse être exploité au profit des intérêts de la nation congolaise, surtout dans la solution des problèmes lancinants de sécurité avec la guerre à l’Est du pays ou des échanges commerciaux en cette ère où la conclusion des partenariats stratégiques est nécessaire pour relancer l’économie congolaise à travers des échanges commerciaux transparents sur fond des gains mutuels substantiels entre partenaires.
8. Au regard des projections faites en faveur de la transition écologique eu égard au réchauffement climatique, le Congo jouit aujourd’hui de cet atout de regorger des matières premières stratégiques capables de changer la marche du monde et de mener celui-ci vers des objectifs escomptés. Il est temps que le Gouvernement de la République se mette à exploiter cet atout.
9. Et sur le plan économique et commercial, il y a lieu de noter que la politique de prédation pratiquée par le Rwanda comme tremplin pour l’obtention à bas prix ou à prix nul au profit des puissances étrangères, essentiellement occidentales, des matières premières stratégiques de la RDC pourrait perdre ses soutiens. L’administration Trump ne pourrait pas continuer à favoriser cette pratique de prédation qui tend à discréditer le “soft power” américain.
10. Il conviendrait à tout prix d’exploiter ce possible changement de donne dans la politique américaine pour établir des liens de coopération gagnant-gagnant, sans toutefois léser les intérêts de la RDC et ceux d’autres partenaires. Dans cet exercice, il importerait, d’autre part, d’étudier le repositionnement d’autres partenaires, notamment la Chine, la Russie, ... en vue de mettre de l’ordre dans les priorités de cette politique étrangère et de cohérence dans ses actions menées sur ce difficile échiquier aux partenaires parfois incontrôlables.
11. Bref, cette politique étrangère doit être déployée en faisant en sorte que les intérêts de tous les partenaires de la République, y compris les siens propres, ne soient pas conflictuels, mais sinon complémentaires et bénéfiques pour tous.
12. Cependant, le Gouvernement congolais se doit d’être vigilant et prudent pendant cette période de transition qui marque le temps entre l’élection présidentielle et l’investiture du président élu. C’est un moment de l’« incorrectement politique » où le Président sortant peut compliquer la vie à l’entrant en lui coupant l’herbe sous les pieds dans certains dossiers complexes au cours de l’exercice de son mandat. Tel est le cas de l’autorisation des missiles à longue portée accordée à l’Ukraine par le sortant Biden afin d’attaquer en profondeur la Russie. Dans le même ordre d’idées, quid de sa visite annoncée en Angola pendant cette période de transition quand l’on sait le rôle que joue Luanda dans le processus du retour de la paix en RDC.
13. Pour terminer, CADA reste disposé à collaborer avec le Gouvernement de la République pour mener à bon port sa politique étrangère envers les USA. Aussi son Coordonnateur manifeste-t-il vivement son intention d’être reçu en audience par Son Excellence Président de la République.
Un grand nombre de lecteurs vont envisager la servitude volontaire d'un des penseurs du XVIe siècle, qui est contemporain de Montaigne, Etienne de la Boétie. Effectivement, De la Boétie a rédigé un ouvrage nommé « Énigme de la Servitude Volontaire » à 17 ans. L'ouvrage a été rédigé en 1549, mais il est sorti en 1576. Selon ce livre de la Boétie, le pouvoir est semblable à un colosse sur lequel seuls vous, le peuple, exercez son influence. Le jour où ceux sur qui exercent le pouvoir déclareront « NON », ce dernier sera démis. Nous sommes au cœur de nombreuses choses. Nous sommes les piliers de la puissance. Si nous refusons, aucune autorité ne pourra s’exercer sur nous. Les choses nous arrivent par notre volonté d'accepter la servitude qui nous est imposée.
Aujourd'hui, la surprise est que notre MDW se concentrera sur un autre genre d'esclavage volontaire, plus précisément, celui de l'homme subjugué par la femme. Esther Vilar le dépeint de manière poétique, noétique et noématique.
Est-ce qu'est Esther Vilar ?
Esther Margerita Katzen, son véritable nom d'origine allemande, a vu le jour le 16 septembre 1935 à Buenos Aires en Argentine. Apres ses études de médecine et quelques années d'exercice médical, elle a décidé de se consacrer à la littérature. Elle devient célèbre dans les années 1970 avec la publication de « L’homme subjugué », dont ce MDW qui fera écho, et de « le sexe polygame », un thème que nous aborderons plus tard.
Selon Esther Vilar, l'homme est la personne qui a décidé de vivre en tant qu'esclave de sa femme. L'homme n'est pas en quête de liberté. Il pense qu'il serait plus effrayant pour lui d'être constamment libre plutôt que de rester un esclave.
La naissance donne aux hommes et aux femmes des capacités identiques ; il n'existe aucune disparité d'intelligence initiale entre ces derniers. Par la suite, on constate que dès l'âge de douze ans, l'intelligence des femmes se bloque. C'est à ce moment-là qu'elle choisit de se livrer un jour à la prostitution en rencontrant un individu qui travaille pour elle contre le prêt régulier de son vagin. Selon Vilar, les voies des deux sexes se divisent de ce point pour la vie. La femme obtiendra un diplôme seulement parce qu'elle pense que cela enrichit ce que l'homme aspire en elle. Dès lors, d'après notre écrivain, toute communication entre homme et femme est interrompue pour toujours.
Dans une de mes séances à Kenge, j'avais formulé la question suivante : « Que souhaitez-vous être, garçons ou filles ? » Toutes les filles ont déclaré qu'elles souhaitaient demeurer filles parce que les garçons seraient en mesure de travailler pour elles. Ces filles ont réalisé que la femme est capable de décider, ce qui, selon Vilar, lui confère une supériorité sans limites par rapport aux hommes. La femme a la possibilité de choisir entre le mode de vie masculin ou celui d'une créature luxueuse, un parasite, et généralement, elle opte pour le second choix. L'homme n'a pas d'autre choix. Il est contraint de consacrer toute sa vie à la femme et aux enfants qu'elle porte.
Dans le monde féminin, l'homme est inexistant. La femme est dépendante de l'homme, tout comme un téléviseur nécessitant du courant ou une voiture nécessitant de l'essence. Il s'agit donc d'une simple dépendance physique. Selon Vilar, dans le monde féminin, les hommes sont négligeables, seules les autres femmes comptent. La femme se sent mille fois plus contente lorsqu'une autre femme se retourne vers elle plutôt que lorsqu'un homme se retourne vers elle. Selon Vilar, qu'un homme soit attrayant physiquement ou non, aimable ou non, intelligent ou non, il n'a absolument aucun impact pour les femmes. Cela ressemble à un actionnaire qui ne se soucie pas de la valeur de son coupon.
Selon Esther Vilar, les femmes aspirent à séduire les hommes uniquement parce qu'ils assurent leur subsistance financière. Par contre, face aux femmes, les hommes ne réagissent qu'aux symboles sexuels et toute forme de chevelure, de lèvres peintes, un moulant, des jupes courtes, des talons hauts ou de la stéatopygie. Je l'ai récemment confirmé en accompagnant mes étudiants en médecine chez un praticien traditionnel. Après l'étape des questions-réponses, le praticien traditionnel a sollicité les garçons et les filles de la classe pour exprimer une préoccupation spécifique et lui leur offrirait un traitement alimentaire traditionnel. Les garçons ont demandé des remèdes pour renforcer leur pénis tandis que les filles ont demandé comment augmenter la rondeur de leur taille.
Selon Vilar, la femme ne vise qu'à séduire un homme dans les limites nécessaires pour maintenir son lien, en vue de satisfaire ses besoins nutritionnels. De plus, elle ne reconnaît aucune valeur pour l'individu. La femme se lie à l'homme qui travaille pour elle sans amour, ni malveillance ou haine personnelle. La femme est uniquement fidèle parce qu'elle ne voit aucune raison d'être infidèle tant que l'homme travaille bien pour elle, lui procure les plaisirs et surtout les biens nécessaires. La femme reste sans intérêt pour l'apparence de son partenaire. La femme ne porte qu'un intérêt aux sentiments d'autres femmes. Grâce aux fonds que les hommes leur accordent, les femmes ont une capacité d'achat nettement supérieure à celle des hommes. Selon Vilar, dès que les femmes ont la capacité de satisfaire leurs besoins, elles privilégient le contact avec d'autres femmes plutôt qu'avec des hommes. Tandis que l'homme préfère servir de serviteur pour la femme dont idéal le plus cher est de vivre sans travail et sans devoirs. C'est également l'idéal de l'enfant. C'est pour cette raison que la femme donne naissance, souligne Vilar. Les nourrissons nous touchent par leur incapacité à se débrouiller de manière autonome, ils possèdent un corps mince et joyeux, une peau impeccable, jeune, délicate et douce. Les bébés sont des cadeaux charmants de la part des adultes, et il est nécessaire de veiller sur eux, d'assumer toutes leurs difficultés. L'objectif des maquillages et cosmétiques haut de gamme pour les femmes est de maintenir l’apparence d'un bébé. Elle révèle ainsi tous les charmes d'une enfant douce et tendre. Cette apparence enfantine et ce manque de puissance dissimulé stimulent le désir de protection de l'homme, le poussant à satisfaire toutes les exigences de sa femme. Dans son esclavage, l'homme est dressé pour ne reconnaître que des petites filles charmantes, aimables et dignes d'être servies. C'est pourquoi les femmes s'efforcent de ressembler aux petites filles. La femme opte pour l'homme jeune parce qu'il est capable de satisfaire ses besoins sur une durée prolongée.
Vilar met l'accent sur le fait que l'homme regroupe toutes les conditions nécessaires pour mener une vie luxueuse, libre et digne d'un individu, mais qu’il renonce au contraire pour vivre comme un esclave. Nous imaginons un individu tel que ce Sisyphe, né pour apprendre, travailler et élever des enfants afin que ces enfants puissent ensuite apprendre, travailler et élever d'autres enfants. Les hommes vont combattre pour défendre les biens immobiliers de leurs femmes ; ils vont en guerre pour elles, ils construisent des villes pour elles. Aveugle, l'homme persiste à rechercher son bonheur dans le confinement.
Selon Esther de Vilar, la grande majorité des hommes ont tendance à se soumettre volontairement à cette divinité unique que constituent les femmes. Ils appellent cet asservissement l'amour. La femme imite le Dieu de son enfance, sa mère. Elle donne une signification artificielle à sa vie car tout ce que l’homme entreprend vise le bien-être de sa femme (et par la suite celui de ses enfants), et non le sien propre.
Il est probable que ce MDW soulèvera des interrogations, tout comme Esther Vilar a subi une attaque de la part de trois femmes dans les toilettes a la sortie du livre. Nous lisons un écrivain parce qu'il soulève des interrogations que nous ne pourrions pas poser sans lui, il suggère des voies de compréhension auxquelles nous n'aurions pas pensé. En tant qu'écrivain de MDW, ma mission consiste à présenter ces idées à un débat libre et engagé tout en critiquant les exagérations et ce qui ne me convient pas. Il est clair que je ne suis pas entièrement d'accord avec les idées de Vilar, d’autant plus que ma femme est parmi des nombreuses exceptions qui existent. Cependant, en tant qu'homme, je crois que les femmes constituent une culture différente pour laquelle nous autres hommes demeureront des analphabètes.
J'aimerais terminer par la dédicace qui ouvre le livre d'Esther Vilar :
« Je dédie ce livre a ceux dont il n’est pas fait mention ici: aux hommes, si rares, qui ne se laissent pas “dresser”; aux femmes, si rares, qui ne se laissent pas acheter; et celles, si heureuses, qui n’ont pas de valeur commerciale, parce que trop vieilles, trop laides, ou trop malades »