All Section

All Stories

Il est temps pour qu’une nouvelle génération d’hommes politiques crédibles, des figures emblématiques émerge en RDC pour gérer le pays

(Par le Professeur Florent Gabati)

Avec la guerre à l’est du pays et la présence d’une classe politique de charognards qui érigent un système complexe de détournement, de corruption, jamais dans l’histoire de la RDC la présidence, les ministères de Transport, des Finances et de la Défense n’ont été aussi imbriqués dans les questions de détournements de grande ampleur. Si les congolais sont des laissés pour compte, notre responsabilité nous incombe en tant que congolais de la nouvelle génération politique de nous mobiliser contre l’injustice, le pillage et de combattre tous ces pachydermes politiques congolais, ces caciques qui continuent de détruire notre pays. Notre volonté est celle de nous approprier davantage l’appel du pape François à l’occasion de la messe du dimanche des Rameaux 25 mars 2018aux jeunes délégués des conférences épiscopales de tous les continents participant aux travaux du pré- synode de ne pas rester silencieux, mais de « crier » contre le népotisme, le clientélisme, la pauvreté, la corruption. Cet appel est marqué par des temps forts notamment la réponse de Jésus-Christ aux pharisiens d’hier et de tous les temps. Ce qui apparaît comme interrogation aujourd’hui, est ce que les jeunes congolais ou les acteurs congolais de la nouvelle génération politique rompant radicalement avec les états d’esprit des dinosaures de la classe politique congolaise, pourront-il saisir ce cadre de pensée et d’action pour s’émanciper et s’assumer ?

Dans la situation actuelle où les dirigeants montrent leurs limites et dévoilent au grand jour leur gloutonnerie, le message du pape arrive à point nommé. Si les jeunes congolais et les acteurs de la nouvelle génération politique restent silencieux, « les pierres crieront ». Il nous est impérieux d’entendre la réponse de Jésus-Christ aux pharisiens d’hier et de tous les temps (Luc 19,40). Les Congolais de la nouvelle ère devront s’assumer dès maintenant en criant, eux qui souffrent de la pauvreté, du népotisme, de la mafia en dénonçant les voleurs (Miyibi en lingala) de la république. Des faits d’une gravité sans pareille ne peuvent pas passer sous silence en l’occurrence ce détournement de 722 millions de dollars révélé par un rapport confidentiel (source Club-k.net) sur la Rdc. Cette expertise décrit un réseau de sociétés écran et de paiement offshore vers des juridictions installées au Qatar, les Emirats arabes unis, la Turquie et le Liban. L’enquête a également identifié des transferts financiers d’une valeur de plus de 218 millions de dollars vers des sociétés offshores dont Kalua Holding, Al Watan Trading & Logistics, Belmaco Investment Group… Ce même rapport révèle que des personnalités importantes sont impliquées dans la coordination de ces contrats frauduleux et dans la gestion opaque des fonds de la défense. Si Luanda a mis fin à son rôle de médiateur en se recentrant sur d’autres priorités continentales, c’est une façon de dénigrer le manque de maturité politique du président congolais et surtout sa duplicité. D’ailleurs le double jeu des personnalités politiques congolaises est pointé dans leurs accointances avec de groupes rebelles ou Forces armées étrangères et le manque d’engagement réel en faveur des efforts de paix dans la région. Nous l’avions toujours dit : l’Angola demeure l’une des plus grandes puissances militaires d’Afrique et à ce juste titre aucune force armée nationale dans région de l’Afrique centrale détient le même rapport de force.

C’est dans ce contexte de la ploutocratie, faut-il contredire le républicain Ronny Jackson quand il délivre des vérités sur l’état des lieux de la Rdc ? Son rapport décrié par certains révèle des facettes machiavéliques du régime actuel. Il faut être un étourdi pour réfuter la part de vérité sur le pillage systématique des deniers publics par la classe politique mafieuse notamment par le président et sa famille ainsi que ses amis qui s’enrichissent comme à la jungle.

L’émergence de nouveaux acteurs politiques congolais ne se fera pas par un coup de baguette magique, il faut entrer en compétition en ayant des grandes ambitions en demeurant iconoclaste, s’appuyer sur la société civile et créer des plateformes politiques. Il faut aussi transformer la culture de la peur par des sentiments de patriotisme, de nationalisme et d’union nationale. In fine, comment les congolais peuvent-ils encore s’appuyer sur des voleurs de la république, des caciques arc-boutés sur des idées archaïques dont d’une part le dénominateur commun reste la prévarication et d’autre côté la politique a souvent rimé avec les magouilles, la mafia, le pillage, la corruption ? Ne nous laissons pas inféoder par des médiocres, des gens sans substrats intellectuels, des repris de la justice ou CPI, de la racaille qui fait souffrir le peuple. Nous exhortons les congolais de prendre dès maintenant leur destin en main afin que notre pays ne bascule pas dans la destruction totale.

Il est temps pour qu’une nouvelle génération d’hommes politiques crédibles, des figures emblématiques émerge en RDC pour gérer le pays
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Une glorieuse apocalypse

(Par le Professeur Patience Kabamba)

 

Deux amis d'âge identique étudiaient au même collège jésuite. Chaque fin de semaine, Nzomputu et Nzomvuama, deux amis, se rendaient à la ferme du père de Nzomvuana pour y passer du bon temps. Ainsi, chaque samedi soir après leurs tâches à la ferme, Nzomputu recevait une importante somme d'argent de la part du père de Nzomvuama en guise de remerciement pour son aide à la ferme. Au début, Nzomputu exprimait son indignation en affirmant qu'il agissait par loyauté envers son ami Nzomvuama. Après avoir terminé leurs études secondaires avec succès, les deux garçons ont brillé. Ils avaient tous deux choisi de ne pas intégrer l'université tout de suite, préférant consacrer une année à se préparer pour faire un choix plus éclairé.

Au cours de cette année, Nzomputu sollicita le père de Nzomvuama pour qu'il œuvre constamment dans sa ferme en attendant que ce dernier finalise son inscription à l'université de Kinshasa l'année prochaine. Le père de Nzomvuama a consenti à lui donner un poste parmi ses ouvriers tout en léguant à son fils Nzomvuama l'ensemble de ses possessions.

Il se voit donc attribuer la propriété légale des biens de son père. Nzomvuama a reçu en héritage plusieurs milliers de dollars de son père. Tous les travailleurs lui témoignaient beaucoup de respect. Nzomputu était dans l'incertitude sur la manière de continuer son amitié avec celui qui a hérité de la ferme de son père, la même ferme où il exerçait en tant que travailleur. Une séparation a commencé à s'établir entre les deux amis.

Nzomvuama est désormais un patron de la bourgeoisie locale, tandis que Nzomputu, l'ouvrier, se retrouve dans la classe prolétarienne. L'écart entre Nzomvuama et Nzomputu s'est considérablement élargi, entraînant une transformation notable de leur relation amicale. Nzomvuama fait son entrée dans le cercle bourgeois.

Toutefois, Nzomputu se retrouve entouré de prolétaires synonymes de pauvreté et de difficulté. Le prolétariat aspire à l'abolition de la monnaie, du travail salarié et de l'Etat. La discussion sur la révolte contre la classe bourgeoise se tient parmi les prolétaires, y compris Nzomputu.

Au départ, Nzomputu se souciait des rémunérations modestes versées aux travailleurs employés chez Nzomvuama. Il parvenait à lui démontrer les écarts inacceptables entre la production de l'entreprise et les salaires que percevaient les ouvriers. Durant leurs moments de loisir, ils discutaient principalement des calculs liés aux échanges de valeur entre l'incarnation symbolique du capitaliste et la multitude sans cesse grandissante de ses travailleurs.

Au fil du temps, ces discussions se faisaient de plus en plus rares entre les deux amis, chacun approfondissant ses liens avec sa classe sociale. Nzomputu envisageait désormais la société capitaliste dans sa globalité, englobant même son ami. Dans notre contexte, les rapports entre les deux se transforment en relations de classes sociales et prennent une certaine forme.

Après un certain temps, la théorie de l'entreprise industrielle et celle de la société bourgeoise historique ne préoccupaient plus l'esprit de Nzomputu. Il a commencé à envisager la théorie de la société communiste à venir. Il commence de plus en plus à réaliser que le feu de la critique ne pouvait plus être déclenché uniquement par des mots, mais également par des armes. Il lance le camp du parti révolutionnaire.

Nzomputu mène donc une bataille révolutionnaire contre la bourgeoisie, c'est-à-dire contre la classe sociale de son ami Nzomvuama. Nzomputu mène une lutte sociale pour démanteler la structure inhumaine de l'ordre marchand actuel, choisissant de s'opposer à toute politique liée à la logique marchande.

Par le biais de la métaphore illustrant l'amitié entre Nzomvuama et Nzomputu, le MDW a cherché à mettre en évidence les trois étapes du processus d'implantation du capitalisme dans son parcours relationnel. Initialement, nous avons focalisé notre attention sur le calcul brut de l'économie d'entreprise qui emploie des salariés.

Ensuite, nous avons approfondi la perspective historique de la société bourgeoise et son existence sur le dos du prolétariat. Nzomputu mène une lutte sociale pour démanteler la structure inhumaine de l'ordre marchand actuel, choisissant de s'opposer à toute politique liée à la logique marchande.

Par le biais de la métaphore illustrant l'amitié entre Nzomvuama et Nzomputu, le MDW a cherché à mettre en évidence les trois étapes du processus d'implantation du capitalisme dans son parcours relationnel.

Initialement, nous avons focalisé notre attention sur le calcul brut de l'économie d'entreprise qui emploie des salariés. Ensuite, nous avons approfondi la perspective historique de la société bourgeoise et son existence sur le dos du prolétariat.

En définitive, c'est par la lutte révolutionnaire que se dessine le véritable objectif : anéantir le capitalisme qui déshumanise les individus en ruinant ce qui est le plus précieux chez nous, nos relations humaines, amicales et intersubjectives.

Karl Marx s'est penché sur l'éventualité de crises sociales dans la mesure où leur manifestation lui donne la possibilité d'esquisser la vision selon laquelle survient la fin du capitalisme. Quel serait l'équivalent de la classe bourgeoise en République Démocratique du Congo ? En effet, la classe politique au Congo est une infamie, marquée par la vulgarité du mensonge. C'est une vérité contraire à l'authenticité.

Nos parents associaient déjà la politique au mensonge. La lutte des classes au Congo impliquera de révéler et de déconstruire le mensonge constant des politiques qui donnent l'illusion d'une force productive de vie réelle. Aujourd'hui, au Congo comme partout ailleurs, l'argent a atteint un état de totalitarisme pur et dur, dont la voix de l'Etat résonne avec les échos du procès des 100 jours (500 millions de dollars détournés), des jeux de la francophonie (400 millions débloqués mais 75 millions dépensés tandis que le reste s'est volatilisé), du projet Tshilejelu dont les fonds ont tout simplement disparu, du RAM qui visait à exploiter le petit peuple et finalement des sommes amassées sous prétexte d'effort de guerre qui se sont mystérieusement dirigées vers des comptes bancaires personnels (?).

Pour des résultats déjà déterminés, les élections de 2023 ont englouti des milliards de dollars américains provenant des fonds publics congolais.

Pour Nzomputu, il est nécessaire de renverser, de luttez contre et de substituer cette économie politique de l'aliénation par une économie démocratique qui améliorerait le niveau de vie de tous les Congolais, et pas seulement celui des familles politiques.

Nous parviendrons donc à la glorieuse apocalyptique où Nzomvuama et Nzomputu regagneront leurs sourires complices de leur jeunesse dévoyée à cause du dragon du capital.

Une glorieuse apocalypse
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Avec Luanda et Doha, Félix Tshisekedi face à 3 dialogues incontournables !

(Par Omer Nsongo die Lema)

La priorité, toutefois, est à réserver au Dialogue interne, celui de la Cohésion nationale ! Puisse les déclarations rassurantes de Mgrs Fulgence Muteba et André Bakundowa sur RFI, le jeudi 20 mars 2025, convaincre les radicaux qui gravitent autour de Félix Tshisekedi du bien-fondé du Dialogue comme unique voie de solution aux crises multiformes et multisectorielles actuelles. Surtout quand leurs causes et conséquences ressemblent à celles des fora précédents. Le prélat protestant déclare à ce sujet : « ... demander le départ de quelqu'un qui a un mandat, nous croyons que ce n'est pas une bonne chose ».

Il refaisait le vase mal façonné

En effet, à quelques exceptions près, ce qui arrive aujourd'hui ressemble à ce qui s'était passé entre 1999 et 2003 avec, précisément les Accords de Lusaka entre belligérants, les Accords de Luanda entre la RDC respectivement avec le Rwanda et l'Ouganda ainsi que le Dialogue intercongolais. Il y en avait eu trois à l'époque et, comme par coïncidence, il y en a trois aujourd'hui, à savoir :

- le Dialogue avec les groupes armés congolais. C'est le Processus de Nairobi ;

- le Dialogue avec les Etats soutenant ces groupes armés. C'est le Processus de Luanda intégrant désormais Doha, et

- le Dialogue avec les forces politiques et sociales rd-congolaises. C'est l'initiative de la synergie CENCO-ECC dénommée Pacte Social.

Si l'on y revient, c'est qu'à l'époque tout n'avait pas été dit, tout n'a pas été fait.

En d'autres termes - sans nécessairement se livrer à la prophétie de malheur - rater le coche aujourd'hui avec une solution bâclée revient à condamner la RDC à vivre le fameux « Jamais deux sans trois ». Quand ? Dans 20 ans ? 30 ans ?

Pour l'instant, il y a lieu de s'inspirer de l'exemple du potier de la Bible. Il refaisait chaque vase « mal façonné ». C'était de sa part un acte de responsabilité.

C'est à pareil acte que le peuple est appelé dès lors que l'objectif est de façonner le « Congo du Centenaire de l'Indépendance ». Dans 35 ans à dater de cette année.

Poser les bases d'une paix durable

Pour l'heure, retenons de la même interview du 20 mars 2025 à RFI les propos tout aussi rassurants de Mgr Fulgence Muteba. Du rendez-vous du 18 mars 2025 à Luanda pour lequel il a salué la bonne volonté manifestée par le Chef de État, il déclare : « …ça fait des semaines que nous demandons qu'il y ait ce dialogue parce que nous ne croyons pas du tout à une solution militaire à notre problème. Vous savez, la violence engendre la violence, comme on dit. Et pour nous, il faut que les Congolais puissent se retrouver autour d'une table, qu'ils puissent retrouver le consensus national, la cohésion nationale. Et ça, ça demande que chacun puisse se dépasser. C'est pourquoi nous saluons la décision du président Félix Tshisekedi et il s’est dépassé, même si autour de lui, il y a des gens qui ne sont pas d'accord. Mais là, il a pris ses responsabilités et nous l'encourageons à aller plus loin ».

Le prélat poursuit sur la même lancée : « Le dialogue ne doit pas seulement se limiter entre une délégation du gouvernement et ceux qui ont pris les armes, mais il faut que ça soit, comme le révérend l'a dit tout à l'heure, un dialogue entre les Congolais, qui soit le plus inclusif possible, le plus transparent, et qu'on puisse aborder tous les problèmes qui fâchent de telle manière que, fort de cette cohésion au plan interne, nous puissions aller au niveau de la sous-région pour poser les problèmes qui nous divisent avec les pays de la sous-région ». Et il conclut : « De cette manière, nous pensons qu’on peut poser les bases d'une paix durable ».

Ceci après l'audience accordée à la synergie le 19 mars 2025 par Emmanuel Macron à Paris.

Le 20 mars, cette fois à Bruxelles, après le même exercice, le ministre belge des Affaires étrangères Prevot Maxime s'exprime sur son compte X.com : « Après leur rencontre avec le Président @EmmanuelMacron, j’ai reçu ce matin une délégation des églises engagées pour la paix en RDC et dans la région. C’est une initiative de dialogue à saisir pour renforcer la cohésion et aborder les causes profondes du conflit dans l’Est de la RDC. Je leur souhaite plein succès dans leurs démarches ouvertes et inclusives qui s’inscrivent dans l’ordre constitutionnel ». Londres et Washington probablement pour bientôt.

L'axe Bruxelles-Paris, on le sait, pèse sérieusement dans les enjeux des Grands Lacs aux côtés de l’axe Washington-Londres.

Jouer le jeu de l'ennemi consiste justement à rejeter tout face-à-face

A ceux qui s'inquiètent du sort de Félix Tshisekedi, Mgr André Bakundowa donne la réponse espérée : « Je crois que nos bien- aimés vont revenir dans le bon sens de voir comment nous pouvons aller jusqu'à la fin de son mandat et organiser des bonnes élections pour l'avenir de notre pays ».

A ce propos, il est indiqué de rappeler à la conscience collective les faits suivants :

1.à l'avènement de la Transition en 1990, le discours d'Étienne Tshisekedi était la démission à tout prix du maréchal ;

2.à l'enclenchement de sa guerre en 1996, l'AFDL avait pour discours la démission à tout prix du maréchal ;

3.à l'enclenchement de leur guerre en 1998, le RCD et le MLC avaient pour discours la démission à tout prix de L-D. Kabila ;

4.à l'avènement de Joseph Kabila en 2001 jusqu'à son départ en 2019, le discours de l'opposition armée et de l'opposition politique était sa démission à tout prix.

Finalement, à l’exception de Laurent-Désiré Kabila assassiné en pleine fonction, seuls les prédécesseurs de Félix Tshisekedi à se montrer coopératifs ont survécu à l'ouragan. C’est pour dire que la volonté du Chef de l'Etat l'emporte sur toutes autres considérations.

Le Congo étant alors à l'heure de la vérité, jouer le jeu de l'ennemi pourrait consister aussi à rejeter tout face-à-face jusqu’à indisposer même les Etats voisins qui veulent du bien du Congo.

Ne le perdons pas de vue : quelle que soit la nature des sanctions infligées et à infliger au Rwanda, ce pays continuera de jouir du soutien de la communauté internationale, Occident en particulier, du fait que la sous-région stratégique des Grands Lacs n’est pas utile rapport à l'accès à l'océan Atlantique. Elle l'est par rapport à l'accès à l'océan Indien. Océan de tous les enjeux. Américains, Européens et Asiatiques qui s’intéressent aux richesses minières de la RDC concentrées à l'Est et qui doivent absolument être présentes dans cet océan ont pour passage obligé le Soudan du Sud, l'Ouganda, le Burundi et, bien entendu, le Rwanda, pays tampons avec le Kenya maritime !

Ceux qui rêvent d'écraser le Rwanda doivent avoir une lecture pragmatique de la géopolitique.

Voilà pourquoi, s'il y a un ordre de priorité à établir pour les 3 Dialogues s’avérant inéluctables, Kinshasa gagnerait plus à privilégier le Dialogue Intercongolais. Ce qui lui permettrait de consolider l'unité nationale au travers de la Cohésion nationale. C’est la condition sine qua non pour affronter le Rwanda certes, mais aussi le Soudan du Sud, l’Ouganda et le Burundi.

Faut-il encore disposer du plan B !

Encore 3 ans, Félix Tshisekedi consomme son second et dernier mandat. Va-t-il les passer dans les tiraillements allant crescendo ?

Lee Iacocca le lui rappelle : "Toute bonne décision prise trop tard devient une mauvaise décision ».

Avec Luanda et Doha, Félix Tshisekedi face à 3 dialogues incontournables !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Formation du Gouvernement d’union nationale, RDC : le FICE, l’un des grands absents aux Consultations !

 Dans une sortie médiatique, le Professeur Dr. Joel Nshisso Ngoie, Président du Forum des Intellectuelles Congolais de l’Etranger (FICE), note avec regret l’absence de cette force vive aux Consultations qui s’amorcent, aujourd’hui lundi 24 mars 2025, sous la férule de Eberande Cashmir Kolongele, Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité.

« La diaspora à travers le Forum des Intellectuels Congolais de l’Etranger (FICE) prend acte du début des consultations pour la formation du gouvernement d’unité nationale ainsi voulu par le Chef de l’Etat S.E. Félix Tshisekedi. Elle constate avec regret qu’elle n’est pas citée parmi les groupes et entités à consulter à cet effet malgré le combat qu’elle mène à l’étranger pour l’intégrité nationale, la paix, le développement économique de notre pays ainsi que le programme et les actions du Chef de l’Etat qui avait déclaré que ‘’la diaspora ne doit pas toujours continuellement être tenue à l’écart de la vie nationale’’ », déplore le Professeur Nshisso.

Néanmoins, précise-t-il, sa plateforme « soutient les efforts du Conseiller Spécial du Chef de l’Etat chargé de cette lourde mission afin de dénicher des personnalités compétentes, honnêtes, patriotiques et avec compassion pour des milliers des congolais en proie à la guerre et à la misère ».

La Pros.

Formation du Gouvernement d’union nationale, RDC : le FICE, l’un des grands absents aux Consultations !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Procès de l’assassinat de Merveille Mulumba, Me Nsumbu : ‘‘Ça sent la magouille dans ce dossier’’

 Le procès sur l’‘‘Affaire Merveille Mulumba Kabuayi’’, fils de l’ancien Directeur Général de la Radio-télévision Nationale Congolaise (RTNC), Freddy Mulumba, assassiné le 23 janvier 2025 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, sent la ‘’magouille’’, d’après les informations fournies par l’avocat conseil de la famille de cujus au cours d’un entretien ce jeudi 20 mars 2025.

« Ça sent la magouille dans ce dossier ; le parquet n’a retenu que l’infraction de non-assistance à personne en danger, pourtant il y a eu mort d’homme, meurtre, selon l’autopsie effectuée sur le corps du défunt », a indiqué Me Nsumbu, avocat conseil de la famille Mulumba.

D’après le rapport d’expertise médico-légale de l’autopsie effectuée le 3 février de l’année en cours au centre hospitalier universitaire Renaissance (Ex- Maman Yemo), il y est clairement indiqué que Merveille Mulumba serait décédé sur place après avoir reçu un coup létal, coup qui ne pouvait pas lui permettre d’avancer même de quelques mètres.

« Au vu de tous ces éléments, il appartient que Feu Merveille Mulumba a subi un violent mouvement de brisement ou de torsion du cou entrainant les fractures de C1 et C2 et une section médullaire spirale (…). Sa mort est donc d’origine traumatique et de cause exogène (extérieure à l’organisme) avec intervention des tiers », a-t-on lu dans le rapport rédigé par Dr Kabasele Mputu, médecin expert.

Malgré toutes ces affirmations des experts, il s’avère que le parquet près le Tribunal de paix (Tripaix) de Kinshasa-Gombe aurait, non seulement ignoré d’établir l’infraction de meurtre, mais attribué deux numéros au même dossier, avec les mêmes prévenus et les mêmes faits. Le 6 février dernier, le Procureur aurait envoyé le dossier au Tripaix sous le numéro RMP.6549/PPTP.021/01/025/EKA avec comme prévention « non-assistance à personne en danger ». Curieusement, le 10 février de la même année, il a changé le numéro et en a créé un autre contre inconnu : RMP.6592/PPTP021/1/025/EKA au Parquet de Grande Instance de Kinshasa-Gombe pendant que les prévenus sont encore détenus au Tripaix où il a fixé une autre audience pour infraction de « non-assistance à personne en danger ».

Dans ces conditions, le Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe, saisi par le Parquet uniquement pour « non-assistance à personne en danger », s’est déclaré « compétent » alors qu’en réalité, il devait se déclarer « incompétent » vu l’infraction de meurtre attesté par le rapport de l’autopsie.

D’ailleurs, même les PV établis par l’OPJ de la Police nationale font état de deux infractions, à savoir : non-assistance à personne en danger et meurtre.

« Il est donc clair que tous les prévenus soient déférés devant le Tribunal de Grande Instance qui est compétent pour juger l’infraction de meurtre », a insisté Me Nsumbu.

Sans se voiler la face, il est très visible que le résultat de l’autopsie de la mort de Merveille Mulumba, fils biologique de Freddy Mulumba, ancien DG de la RTNC, ferait état d’un assassinat et non d’une mort naturelle. La partie victime dénonce donc la légèreté avec laquelle le magistrat du Tripaix traite cette affaire.

Agé de 31 ans et architecte de formation, Merveille Mulumba Kabuayi a été assassiné, le jeudi 23 janvier, dans la commune de Kinshasa. En effet, un témoin aurait vu, vers 2 heures du matin, la sentinelle qui garde un immeuble en construction sur l’avenue Luvungi 147, au premier niveau de l’immeuble, tenant le défunt dans ses bras, avant de le propulser sur le toit d’une maison voisine sur l’avenue Kindu 148.

Il sied de noter que quatre présumés auteures de ce meurtre ignoble sont aux arrêts et détenus à la prison centrale de Makala. En attendant le procès, les enquêtes se poursuivent.

La Pros.

Procès de l’assassinat de Merveille Mulumba, Me Nsumbu : ‘‘Ça sent la magouille dans ce dossier’’
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Moise Moni Della : “l'émir du Qatar a réussi là où les présidents Lourenço, Sassou, Macron... ont échoué”

Napoléon Bonaparte disait qu'il faut remplir trois conditions pour faire la politique : la première, l'argent ; la deuxième, c'est l'argent et la troisième c'est toujours l'argent.

Pour sa part, Georges Marchais, ancien secrétaire général du parti communiste français disait : " L'argent est roi, l'argent corrompt, l'argent tue ". Et moi d'ajouter : l'argent enivre, commande, dirige, trompe, influence, colonise, hypnotise. Feu le président Omar Bongo répétait régulièrement à ses visiteurs le pouvoir de l'argent en politique. 

La guerre dans l'Est de la RDC est une affaire d'argent, de gros sous.  " Eza grand coop ", disent les Kinois, en dépit des autres motivations sécuritaire, politique et diplomatique que ne cesse d'évoquer le président Kagame pour justifier son agression en RDC. Tout le monde le sait que la raison principale de la présence de l'armée rwandaise actuellement aux côtés du M23/AFC, c'est la rupture du contrat avec la société Rwandaise dans laquelle l'émir est actionnaire, mais aussi l'emprunt de 10 milliards de dollars qu'il a contractés auprès du Qatar pour lui fournir de l'or et autres gisements en contrepartie. L'or issu des mines de la société Sakima que venait de lui offrir gracieusement et de bonne foi son frère Félix Tshisekedi espérant naïvement que ce dernier va lui rendre l'ascenseur en lui octroyant la paix tout au long des frontières de l'Est. 

La même démarche a été entreprise auprès du président Museveni de l'Ouganda. On se souviendra d'ailleurs d'une déclaration limpide, claire, concise et précise faite par le Conseillé privé du chef de l'Etat congolais de l'époque, Mr Biselele Bifort, qui avait déclaré sur les médias que "le président rwandais a un bon carnet d'adresses et nous, nous avons les minerais. Nous devons échanger cela pour l'intérêt de nos deux pays. Notre partenariat est gagnant- gagnant, Win Win. "

La rupture normale mais brutale et totale de ce contrat a mis Kagame en colère et l'a poussé d'aller réveiller le M23 de son sommeil en Ouganda pour faire pression à son frère Félix. Son refus de renégocier le contrat juste après la prise de Bunagana a aiguisé des appétits multiples des conquêtes des territoires et du pouvoir. L'avènement de Nangaa, ancien président de la CENI et autres Congolais en créant AFC (Alliance Fleuve Congo) qui intègre à son sein le M23, congolise désormais le mouvement avec les revendications politiques nationales que l'ancien président Kabila n'a pas hésité de qualifier de légitimes. Actuellement, il y a une convergence d'intérêts ou convergence parallèle, comme disait le Cardinal Monsengwo, entre le M23/AFC et le Rwanda. En mettant en tête à tête les deux chefs d'Etat au Qatar qui bénéficie de ces largesses financières, l'émir compte relancer le partenariat qui a existé entre les deux amis Félix et Paul afin de récupérer sa mise.

Si les retombées de la rencontre du Qatar c'est la paix à l'Est, le président Félix Tshisekedi avait raison de snober le M23/AFC, parce que la paix va revenir sans parler directement avec le « pantin », comme il a l'habitude de le nommer. Mais, il a quand-même eu tort car ça aurait été mieux d'aller au ciel devant ALLAH le Tout Puissant pour régler le problème qui l'oppose à Kagame que de se déplacer pour aller voir un homme sur terre au Qatar.

Dans tout le cas, eu égard à la complexité des problèmes du pays, il faut impérativement un dialogue entre nous Congolais sous la houlette des confessions religieuses (CENCO et ECC) avec l'accompagnement de la communauté internationale, pour constituer un front intérieur, une équipe politique nationale avec le président actuel Félix Tshisekedi jusqu'à la fin de son  mandat en 2028, conformément à la Constitution, avant d'envisager une conférence internationale comme vient de le suggérer le Prix Nobel de la paix, le docteur Denis Mukwege.

Moïse Moni Della

Porte-parole du peuple

Président de la Ligue internationale pour la défense des prisonniers (LIDEP)

Président des Conade

Co-fondateur historique et authentique de l'UDPS

Vice-ministre honoraire de la Presse et de l'Information

Moise Moni Della : “l'émir du Qatar a réussi là où les présidents Lourenço, Sassou, Macron... ont échoué”
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

« Rassemblement des nations » à Yaoundé au Cameroun : Claude Mpunga Yende Etenda fait la restitution de cette grande manifestation chrétienne

 Il s’est tenu dans la ville de Yaoundé au Cameroun, du 29 septembre au 06 octobre 2024, le « Rassemblement des nations » (« Gathering of the nations ») organisé par l’Apôtre Pierre NGNANGOCK du ministère ALFANAOMI (All families and nations outreach ministries) (ou Ministère d’évangélisation des familles et des nations). 

Ayant pris une part active à cette manifestation, Claude Mpunga Yende Etenda en fait la synthèse dans un document d’une soixantaine de pages. Cet écrivain et fervent chrétien entame sa rédaction par une prière dont voici un court extrait : « Eternel notre Dieu, Père Saint, Père de gloire, Je te rends grâces pour ma participation au Gathering of the nations 2024 à Yaoundé au Cameroun et pour tous les enseignements que j’ai suivis, Je te demande de bénir tous les organisateurs ainsi que tous les orateurs qui nous ont communiqué tes oracles, par le Saint-Esprit, A travers eux, tu as semé en moi des paroles vives, célestes, spirituelles et puissantes,… »

Cette prière est immédiatement suivie par un sommaire. La charpente comporte en outre 5 parties principales, à savoir : Explications des concepts-clés ; Quelques versets bibliques sur l’éternité ; Points essentiels ; Déroulement des enseignements ; Extraits-citations. Comme tout travail scientifique, une table des matières est reprise à la fin de ce document.

Entrant dans le vif de la matière, Claude Mpunga Yende Etenda explique, de prime abord, les concepts-clés ci-après : Adoration ; Contentement ; Disciple ; Eternité ; Idole ; Impiété ; Mahanaïm ; Piété et Prophète. Il écrit que l’adoration est un style de vie, qu’un adorateur est celui qui a dédicacé sa vie à Dieu et qu’une vie d’adoration est une vie où Jésus est Roi.

Cet auteur explique, ensuite, que le contentement est la joie d’être là où Dieu t’a mis avec ce qu’il t’a donné. Quant au disciple, c’est un témoin selon le modèle divin, c’est un homme au-dessus du commun des mortels. Plus loin, il explique que l’impiété est une notion satanique qui œuvre pour établir le triomphe de l’enracinement de la sorcellerie, de la séduction dans la vie de l’homme, particulièrement dans la vie de l’Eglise.

Mahanaïm, quid ? Cet écrivain dit que c’est quand l’éternité entre dans le temps, le Ciel entre dans les affaires des hommes, l’endroit où le Ciel rencontre la terre, le divin rencontre l’humain, Dieu vient au secours des faibles, restauration de tout ce qui a été volé. Pour clore cette partie sur l’explication des concepts-clés, Claude Mpunga Yende Etenda définit le Prophète comme homme ou femme qui participe au conseil de Dieu et qui porte la nature de Dieu parmi les hommes.  

Abordant la partie relative aux versets bibliques sur l’éternité, l’auteur énumère quelques-uns, notamment les Psaumes 90 :2, les Psaumes 139 :24, et Jean 3 : 16 où c’est écrit noir sur blanc : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Il cite aussi 2 Timothée 2 :10, Tite 1 :2 et j’en passe.

Dans la troisième partie de sa synthèse, Points essentiels, l’auteur parle d’abord de trois outils que sont le message, la puissance et les ressources. Il dit que le messager doit porter un message selon le modèle du Maître. Et de poursuivre : « Ce message doit être accompagné de puissance. La puissance confirme le message. Elle est pour la gloire de Dieu et non pour la gloire de l’homme de Dieu. » D’autres détails sur cette question sont à découvrir dans le corps du texte.

Par ailleurs, Claude Mpunga Yende Etenda donne les trois traits essentiels d’un serviteur de Dieu. Celui-ci doit cultiver en lui ces vertus : simple, sobre, désintéressé. Dans cette même partie, il aborde les trois principaux ennemis du réveil. Il s’agit de l’excès de manger et de boire (Luc 21 : 34). Là il explique que quand le ventre est plein, il tire le cœur vers le bas. Il s’agit aussi de l’excès de sommeil et des activités sur le lit. « Si tu manges beaucoup, tu vas beaucoup dormir », écrit-il.   

Plusieurs tableaux reprennent de manière détaillée le déroulement des enseignements, la quatrième partie de cette synthèse de la manifestation de Yaoundé. La cinquième et dernière partie sur les Extraits-citations est encore plus riche en enseignements. Celle-ci décline, entre autres, les extraits et citations sur l’éternité, sur l’enlèvement, voir Dieu, etc. Un bon lecteur digne de ce nom ne peut que se procurer gratuitement auprès de l’auteur le document de synthèse pour y découvrir bien de choses. Pour obtenir le format numérique, joindre l’auteur au numéro : +243998163781.         

Comme au début, une prière vient clore cette belle restitution de la grande manifestation « Rassemblement des nations 2024 » (« Gathering of the nations 2024 ») à Yaoundé au Cameroun.    

JMY

« Rassemblement des nations » à Yaoundé au Cameroun : Claude Mpunga Yende Etenda fait la restitution de cette grande manifestation chrétienne
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image