Lors de sa conférence de presse du Nouvel An, la Directrice Générale de l’institution internationale a répété que seules les réformes structurelles peuvent enrayer la spirale de la dette, et enclencher celle de la croissance.
Entre les menaces à peine voilées de la nouvelle administration américaine et la dernière mise à jour des Perspectives de l’économie mondiale du Fonds Monétaire International (FMI), les pays du continent se trouvent sous le feu de plusieurs menaces. La principale est celle que font peser sur les économies à faible revenu la hausse des taux d’intérêt que souhaite instaurer Donald Trump. L’autre est relative à la force actuelle du dollar. C’est pourquoi, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, insiste sur la nécessité de réformes structurelles, le seul moyen selon elle de sortir durablement du cycle d’endettement élevé et de faible croissance dans lequel s’enfoncent nombre de pays africains.
Une grande partie du monde à la traîne
Bien qu’il compense le ralentissement de la croissance dans le reste du monde, l’essor de l’économie américaine pourrait rendre les emprunts plus coûteux pour les pays à faible revenu, prévient le FMI dans ses Perspectives de l’économie mondiale. La croissance en Afrique devrait quant à elle s’accélérer légèrement, passant de 3,8 % en 2024 à 4,2 % en 2025 et 2026.
Les divergences de trajectoires de croissance entre les États-Unis et le reste du monde s’expliquent en grande partie par les différences de croissance de la productivité, explique la directrice du FMI. Alors que les travailleurs américains exploitent la technologie pour créer toujours plus de richesses, une grande partie du reste du monde est à la traîne. « Aux États-Unis, la croissance de la productivité est très impressionnante, et c’est la principale raison pour laquelle l’économie américaine fonctionne si bien, a-t-elle expliqué. La question est donc la suivante : comment les pays peuvent-ils adopter les réformes à même de stimuler la croissance de la productivité ? Comment peuvent-ils se mettre en position de tirer parti de l’innovation, de la transformer en opportunités affaires, puis de faire en sorte que les entreprises se développent et créent des emplois d’une manière qui contribue à améliorer les conditions de vie ? »
‘’L’emprunt seul n’aidera pas les pays africains à s’en sortir. Ils ne peuvent s’en sortir que par la croissance’’, déclare Kristalina Georgieva.
Kristalina Georgieva répond elle-même à ces questions en insistant sur le fait de ne pas tout miser sur « un coup de pouce à court terme provenant d’une relance monétaire ou fiscale. Mais plutôt sur des réformes profondes qui permettent d’allouer des ressources aux entreprises les plus performantes ».
Elle prévient que le FMI parlera beaucoup plus des stratégies visant à revitaliser la croissance au cours de l’année à venir, car c’est le seul moyen pour les pays d’Afrique et d’ailleurs d’échapper au piège de la dette élevée et de la faible croissance. « L’emprunt seul n’aidera pas les pays africains à s’en sortir. Ils ne peuvent s’en sortir que par la croissance », a-t-elle martelé.
A la merci de tout nouveau choc
Le continent reste toutefois très vulnérable aux pressions extérieures, qu’il s’agisse de tensions géopolitiques, de catastrophes naturelles ou d’une guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. « Les pays à faible revenu, malgré tous les efforts qu’ils déploient, sont dans une position où tout nouveau choc peut les affecter de manière très négative », estime Kristalina Georgieva.
Mais grâce à ses perspectives de croissance positives, l’Afrique a la possibilité de maîtriser sa dette, insiste-t-elle. Tout en apportant un bémol concernant la vague de révoltes contre les pouvoirs en place qui a vu l’opposition prendre ou partager le pouvoir au Botswana, au Ghana, au Sénégal et en Afrique du Sud, et qui risquerait de rendre plus difficile le vote de réformes impopulaires.
« En 2025, la plupart des pays seront encore confrontés à l’héritage des emprunts élevés contractés pendant la période Covid-19 et pendant les chocs des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, ajoute Kristalina Georgieva. Ils doivent poursuivre l’assainissement budgétaire afin de ramener la dette publique sur une trajectoire viable et de retrouver une marge de manœuvre pour faire face aux chocs futurs. Ils peuvent le faire progressivement. Dans la plupart des cas, ils peuvent le faire tout en protégeant leurs perspectives de croissance. Mais il s’avère très difficile d’obtenir les effets rapides d’une politique budgétaire, compte tenu des sentiments de l’opinion publique. »
Affaiblissement de la confiance
Parmi les perspectives révisées du FMI concernant 30 pays sélectionnés qui représentent environ 83 % de l’économie mondiale, l’Égypte a subi la plus forte dégradation, à l’exception de l’Arabie saoudite. Les prévisions de croissance pour le pays d’Afrique du Nord sont désormais de 3,6 % cette année et de 4,1 % l’année prochaine, soit une baisse de 0,5 point de pourcentage pour 2025 et d’un point de pourcentage pour 2026 par rapport au mois d’octobre.
Les projections pour les deux autres pays africains figurant sur la liste des perspectives, le Nigéria et l’Afrique du Sud, sont pour la plupart inchangées depuis octobre : l’économie nigériane devrait croître de 3,2 % cette année et de 3,0 % en 2026, et celle de l’Afrique du Sud de 1,5 % et de 1,6 %.
«Nous constatons un affaiblissement de la confiance dans un contexte de restrictions et de pénuries de devises, relève Deniz Igan, chef de la division des études économiques mondiales du FMI. Cela dit, nous nous attendons à ce que la reprise se confirme.»
Sous le haut patronage de son Excellence Judith Suminwa Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, sur invitation de l'ONU Femmes ? la Ministre du Genre, Famille et Enfant Léonnie Kandolo Omoyi, représentante du Première Ministre, a lancé officiellement cet avant midi à l'hôtel Béatrice de la Gombe le projet " tosimbana leadership Féminin et gouvernance". Unissant les femmes ministres et parlementaires en fonction, l'objectif de ce projet est de renforcer la collaboration et la solidarité pour faire avancer les droits des femmes et promouvoir des politiques inclusives et équitables. Il faut noter que, ce projet est une opportunité unique de partager leurs expériences, d'échanger des idées novatrices et de mettre en œuvre des initiatives concrètes qui feront une différence dans la vie de nombreuses femmes et filles. Cette activité a connu la présence des Honorables députés nationaux et sénateurs, du représentant Résident de l’ONU FEMMES, des Ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques, les Représentants des organismes Internationaux et du système des nations unies.
Les services de sécurité sont parvenus, depuis Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, ce jeudi 23 janvier 2025, à mettre la main sur les présumés bandits ayant tué, tout dernièrement, le journaliste Patrick Adonis Numbi. Madame Marianne Muland, Vice-Présidente de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), a vivement salué cette arrestation, qui constitue, selon elle, un pas supplémentaire vers l’aboutissement des enquêtes, du reste, diligentées par le Gouverneur Jacques Kyabula Katwe. Pour Marianne Muland, la justice se doit de faire son travail. Elle insiste, en effet, sur un procès public qui sera médiatisé afin que la vérité éclate au grand jour.
Vive la justice
‘’(…), le sentiment d’une satisfaction partielle parce qu’on nous a quand-même présenté les présumés assassins. Mais, il reste l’autre paire de manche. Après la présentation, nous avons besoin qu’il y ait un procès qui sera public et qui sera médiatisé. Quand je parle de cette satisfaction partielle, c’est parce que les services de sécurité ont fait leur travail. Le Gouverneur Jacques Kyabula Katwe avait promis de s’impliquer personnellement. J’ai vu que c’est chose faite. Maintenant, il faudrait que l’on sache un peu plus qu’elles étaient les circonstances du décès d’Adonis, ce qui s’est passé et qui sont les commanditaires de l’assassinat de Patrick Adonis… Ce sont des questions qui restent. Comme vous le savez, quand il y a des enquêtes, les enquêteurs ne pourront pas nous répondre, mais il n’y a que la justice qui peut nous dire clairement et éclairer toute la population en général, plus la presse katangaise, sur ce qui s’est passé sur cet assassinat sauvage de notre confrère Patrick Adonis’’, a réagi, avec fermeté, la Vice-Présidente de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC).
La Ministre des Affaires Sociales, Actions humanitaires et Solidarité Nationale, Nathalie-Aziza Munana a effectué dimanche 5 janvier 2025, une visite significative dans les sites des déplacés de Bulengo et de Bushanga à Goma, dans la province du Nord-Kivu. Cette visite a été marquée par une rencontre avec de jeunes enfants orphelins de guerre, victimes des conflits armés qui ravagent cette région. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la Journée Internationale des enfants orphelins de guerre, célébrée le 6 janvier de chaque année.
Accueillie par les autorités locales, la Ministre des Affaires Sociales a partagé un repas avec ces enfants, soulignant ainsi l’importance de la solidarité envers les plus vulnérables. Ces enfants, qui ont perdu leurs familles à cause des violences, ont besoin de soutien moral et matériel, un besoin que ce membre du Nathalie-Aziza Munana a cherché à adresser lors de cette visite.
En dénonçant les atrocités commises par le Rwanda en connivence avec les rebelles du M23, elle a également mis en lumière la situation alarmante des civils dans l’Est de la RDC, où l’agression rwandaise a provoqué un déplacement massif et une crise humanitaire sans précédent.
Au cours de sa visite, la Ministre a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à protéger les civils, en particulier les enfants, et à fournir une assistance durable aux communautés touchées par le conflit. Elle a souligné que l’exécutif central met tout en œuvre pour améliorer les conditions de vie des enfants orphelins et pour répondre aux besoins spécifiques des populations vulnérables.
‘’Je suis venue vous dire que le Gouvernement central, suivant la vision du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, est pleinement conscient de vos souffrances. Des mécanismes sont en cours pour répondre à vos préoccupations. En cette Journée Mondiale des Orphelins, il était important pour nous de la célébrer avec vous, ici à Bulengo’’.
Cette visite a également marqué le lancement officiel des célébrations de la Journée Internationale des enfants orphelins de guerre. Goma, en tant que ville emblématique des conflits en RDC, a été choisie pour cet évènement symbolique. La Ministre Munana a ainsi voulu témoigner de la détermination du Gouvernement à soutenir ces jeunes privés de leurs proches et à sensibiliser l’opinion publique sur leur sort.
La Journée Internationale des enfants orphelins de guerre a donc été l’occasion de sensibiliser sur les défis auxquels ces enfants font face. Elle vise également à vulgariser les actions entreprises par les autorités et les organisations humanitaires pour apporter une réponse significative à cette situation. De plus, cette célébration est un moment clé pour mobiliser les ressources nécessaires, afin de soutenir les programmes en faveur des personnes en besoin.
Après sa visite à Goma, Nathalie-Aziza Munana prévoit de poursuivre son périple dans la province du Sud-Kivu, pour continuer sa mission. Cette tournée dans la partie orientale témoigne de la volonté du Gouvernement de répondre aux besoins des populations les plus vulnérables, en particulier dans un contexte où la région subit une agression injuste de la part du Rwanda et ses supplétifs du M23.
Mwamini Byamungu Aimerance, 30 ans, est mariée et mère de deux enfants. Il y a plus d’une année qu’elle et sa famille ont fui Nyamitaba, son village d’origine dans le territoire de Masisi, à cause du conflit armé qui a opposé les forces loyalistes au M23. Aimerance et sa famille ont, depuis lors, trouvé refuge dans le camp des personnes déplacées internes de Bulengo, en périphérie de Goma.
Déracinée de son village natal et forcée à vivre loin de son domicile par la force des choses, Aimerance qui gagnait sa vie en cultivant la terre, voit sa vie dans le camp de Bulengo sans lendemains et ses aptitudes culturales inutilisables.
Quoiqu’habile aux initiatives agropastorales, Aimerance était incapable de lire, d’écrire ou de compter, dès sa tendre enfance, dans une famille où l’éducation des filles se limitait au mariage précoce et aux travaux champêtres. Dans le camp, où elle passait ses journées à ne rien faire, elle se sentait démunie, dépendante uniquement de l’assistance alimentaire fournie par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour nourrir sa famille. Son quotidien se résumait à attendre cette assistance.
Consciente de ses limites, Aimerance est désireuse d’apprendre un autre métier que l’agriculture. « J’avais toujours eu le désir d’apprendre, même si ce n’était que pour lire un simple message sur mon téléphone, écrire mon nom ou utiliser avec parcimonie le peu d’argent que je pouvais avoir», déclare-t-elle, l’air déterminée.
Le rêve d’Aimerance devient réalité lorsque le PAM, à travers son partenaire ActionAid offre une formation en alphabétisation fonctionnelle aux déplacés des camps autour de Goma. Participante à cette formation, Aimerance acquiert des compétences qui lui permettront de créer et de gérer une activité génératrice de revenus. Grace à celle-ci, Aimerance intègre l’association villageoise d’épargne et de crédit (AVEC).
«Auparavant, quand je me rendais au marché, il arrivait souvent qu’on me vole de l’argent, faute de savoir calculer et compter correctement. Aujourd’hui, je suis capable de gérer mon argent et de faire des choix éclairés pour ma famille. J’ai également acquis un métier : la coupe et couture, qui est devenue ma principale activité génératrice de revenus », se réjouit Aimerance.
De la dépendance à l’autonomie financière
A l’issue de la formation suivie, les apprenantes ont été dotées de machines à coudre, pour lier la théorie à la pratique. « Le début a été difficile pour moi, faute de clients puisque les gens ne croyaient pas en ma capacité de faire du beau travail. J’ai surmonté cet obstacle en proposant mes services à des prix abordables et en livrant un travail de qualité. Petit à petit, ma clientèle a grandi », se rappelle Aimerance.
«Aujourd’hui, je peux dire que je contribue aux dépenses familiales : j’achète de la nourriture, du savon et d’autres articles de première nécessité grâce à mes revenus. Mon mari, qui auparavant supportait seul les charges familiales, est aujourd’hui épaulé et soulagé. Il me respecte davantage. Il est même étonné de ma contribution, et me demande avec admiration : «Aujourd’hui toi aussi, tu es capable d’apporter quelque chose à la maison ?», déclare Aimerance, fière de son inclusion et autonomie financière.
Une source d’inspiration pour ma communauté
Le succès d’Aimerance a eu un impact positif sur sa famille. «Mon fils, fier de mes réalisations, m’appelle désormais affectueusement maman tailleur». Je couds même les uniformes scolaires de mes enfants, économisant ainsi mes ressources», témoigne-t-elle.
Pour les femmes qui hésitent encore à être formées et à se lancer dans les activités génératrices de revenus, Aimerance se dit prête à les y accompagner, avec des conseils, partant de son expérience personnelle qui lui a ouvert la voie à l’autonomie financière et au respect dans la famille et la communauté. « Je suis prête à partager mon savoir avec d’autres femmes intéressées par la couture ».
Un avenir plein d’espoir
Même si Aimerance vit encore dans le camp des déplacés, elle ambitionne de quitter un jour son habitation de fortune actuelle pour vivre dans sa maison propre qu’elle aura acquise avec le fruit de son activité qui lui procure un gain. «Grâce à mes gains et à ma participation à l’AVEC, j’épargne en vue d’acheter une parcelle et de construire une maison dès que nous retournerons dans notre village d’origine».
Aimerance remercie chaleureusement ActionAid et le PAM pour leur soutien inestimable. Grâce à eux, sa vie a changé : «je suis maintenant une femme éduquée, une entrepreneure et une source de fierté pour ma famille». Elle invite toutes les femmes à saisir les opportunités, oser apprendre et bâtir leur avenir. «Ensemble, nous pouvons transformer nos vies et nos communautés».
Les programmes d’alphabétisation fonctionnelle et des activités génératrices de revenus en faveur des personnes déplacées dans les camps autour de Goma, Nord Kivu, ont été rendu possible grâce au financement du Programme Alimentaire Mondial.
Nommés aux termes de l’Ordonnance Présidentielle numéro 24/109 du 16 décembre 2024, les nouveaux dirigeants de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) ont pris, officiellement, leurs fonctions, ce lundi 30 décembre 2024, après une cérémonie de remise-reprise au siège de cet établissement situé à la Gombe.
C’est le Directeur de Cabinet du Vice-Premier Ministre en charge du Plan et de la Coordination de l’aide au développement, M. Prince Leta, qui a présidé cette cérémonie de passation des pouvoirs, ensemble avec le Secrétaire Général au Plan et à la Coordination de l’aide au développement, Daniel Epembe. Avec cette mise en place, un vent nouveau de redynamisation souffle dans cet établissement public, appelé par la tutelle, à impulser une nouvelle dynamique, à l’innovation et à favoriser un climat de parfaite collaboration. Engagement du reste salué et pris par la Direction Générale dirigée, désormais, par Madame Rachel Pungu Luamba.
«…Je m’engage à tout mettre en œuvre pour faire rayonner davantage l’ANAPI, aussi bien sur le plan national qu’international, en faisant véritablement d’elle la porte d’entrée en matière d’investissements en RDC. Face aux nombreux défis à relever, je m’appuierai sur l’accompagnement et les orientations de la tutelle, ainsi que sur une bonne collaboration avec les autres parties prenantes (…) afin de nous permettre de réaliser avec grand succès nos missions. », a souligné la Directrice générale de l’ANAPI, dans son mot de circonstance.
Il convient de signaler que Madame Rachel Pungu Luamba sera secondée, dans l'exercice de ses prestigieuses fonctions, par M. Evariste Katshenda comme Directeur Général Adjoint tandis que M. Stéphane Veringa présidera le Conseil d’Administration.
Décidément, les décors sont plantés pour que l’ANAPI puisse, désormais, vibrer au rythme d’une gestion rigoureuse axée sur les résultats.
Retour sur la passation des pouvoirs
Après la lecture par le Secrétaire Général au Plan, de l’ordonnance présidentielle nommant les nouveaux membres du Conseil d’Administration et de la Direction Générale de l’ANAPI, et lecture du procès-verbal par le Directeur des Ressources Humaines de l’ANAPI, Ngalamulume, la remise-reprise proprement dite s’est déroulée d’abord entre les Directeurs Généraux entrant et sortant. Ainsi, le Professeur Bruno Tshibangu DG a.i, a cédé son fauteuil à Madame Rachel Pungu Luamba, puis entre les PCA et, enfin, entre les DGA entrant et sortant.
La Nouvelle Patronne de l’ANAPI a profité de l’occasion pour présenter ses hommages les plus déférents et mérités au Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Antoine Tshisekedi Tshilombo pour le choix porté sur sa personne témoignant davantage son statut de Champion de la masculinité positive. Madame Rachel Pungu Luamba a, par la suite, témoigné de sa profonde considération à l’endroit du Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo Mbwizya.
Aussi, Madame Rachel Pungu Luamba a tenu à honorer ses prédécesseurs à l’ANAPI pour les efforts consentis en vue de faire d’elle un véritable pionnier de développement du pays, un instrument utile pour l’amélioration du climat des affaires et de la promotion de son image positive ainsi que des opportunités d’investissements en RDC.
Pour sa part, le Président du Conseil d’Administration entrant, Stéphane Veringa, entend imprimer une parfaite collaboration avec le nouveau comité en vue des résultats positifs, avant de remercier le Chef de l’État, pour sa nomination.
De son côté, le Directeur Général a.i sortant de l’ANAPI, le Professeur Bruno Tshibangu, n’a pas manqué des mots pour souhaiter plein succès à la Nouvelle Direction. La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance parfaite, traduisant ainsi l’avènement d’une nouvelle ère au sein de cet établissement public.
C'est sous une ambiance forte que la notable Odette Bushashiri qui n'est plus à présenter au pays a lancé officiellement dans la ville de Goma les activités de la Fondation Muhima Bintu Sabini asbl. A l'en croire, c'était aussi une occasion de révéler au public les activités de la fondation précitée qui agissait sans faire trop de bruits et il fallait désormais rendre ses activités publiques.
Cette Fondation avait été créée en 2009 par l'honorable Muhima Bintu Sabini, Député nationale à l'époque pour le territoire de Walikale. Voyant les besoins de sa circonscription électorale qui connaissait beaucoup de problèmes, elle a jugé nécessaire de créer cette structure caritative dans le but d'apporter de l'aide surtout aux femmes vulnérables.
«Ce jour, nous voulons étendre nos activités. Cela veut dire ne pas faire les actions seulement dans le territoire de Walikale, lieu où se trouve le siège social. Notre fondation a une portée nationale, nous voulons élargir notre champ d'action. C'est pour cela que nous venons d'ouvrir le bureau de Goma pour voir comment nous pouvons d'abord débuter avec Goma et aller dans d'autres villes », a-t-elle éclairci
Et de poursuivre : « Sur base des activités que nous comptons organiser en 2025, nous comptons agir dans tous les domaines d'intervention de la fondation notamment, ceux cadrant avec la paix, la réinsertion des femmes et des filles en situation difficile, la promotion des œuvres de l'esprit, l'encadrement des jeunes qui sont dans les camps des déplacés, organiser des formations à l'intention des jeunes filles allant dans le sens de l'auto-prise en charge, la lutte contre la malnutrition des enfants de moins de 5 ans. Par rapport à toutes ces activités, nous ne pouvons pas les réaliser sans d'autres appuis. C'est pour cela nous appelons les partenaires nationaux, internationaux de nous appuyer dans ce sens pour que nous puissions atteindre nos objectifs ".
Et d'ajouter que : ‘‘Quand nous avons fait l'étude des besoins lors des descentes effectuées dans les camps des déplacés, nous avons trouvé que là-bas tout est besoin. Donc, c'est là où nous avons ciblé pour agir selon les moyens que nous aurons. Récemment, nous avons agi dans le camp de Buhimba et comme nous vivons un grand impact, nous allons partir dans d'autres camps des déplacés "
Un groupe de chefs coutumiers de l'espace Grand Kasaï conduit par Sa Majesté Lembalemba a été reçu en audience ce mardi 17 décembre 2024 par la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières Acacia Bandubola Mbongo. Selon Sa Majesté Lembalemba, les chefs coutumiers de l'espace Grand Kasaï sont venus rencontrer la patronne des Affaires Foncières, pour deux problèmes, à savoir les difficultés de limite qu'ils ont avec des provinces voisines et la conférence sur le développement de l'espace Grand Kasaï.
Sa Majesté Lembalemba ajoute que presque tous les jours, ils enregistrent des dossiers liés aux conflits de limite. C'est pourquoi, ils ont besoin d'appuis des Affaires Foncières pour retrouver la paix.
"Nous venons de rencontrer la Ministre d'Etat, afin de parler avec elle de nos difficultés. Nous avons des difficultés de limite de nos terres communautaires avec des provinces voisines. Alors, nous avons pensé qu'avec son appui et de ses services, elle peut nous aider à trouver la paix. Deuxième, nous avons parlé avec elle du problème de notre conférence sur le développement de l'espace Grand Kasaï qui va s'étendre dans toutes les provinces du Kasaï. Elle nous a encouragés et elle nous a dit qu'elle est avec nous. Elle va nous accompagner partout en commençant par le Kasaï. Madame la Ministre d'Etat, c'est notre Maman. Dans notre coutume, la femme n'a pas d'âge. Même si elle a trois ans, c'est notre Maman. Parce que nous tous, nous venons d'une femme. Pour nous, la femme a une grande valeur. Vraiment, nous avons trouvé une dame douée de toute intelligence. Elle a donné satisfaction à toutes nos questions et à tous les problèmes posés. Nous sortons satisfaits. Nous rentrons chez nous avec de très bons souvenirs de la Madame la Ministre d'Etat. Elle nous a félicités et encouragés", a déclaré Sa Majesté Lembalemba
Ces chefs coutumiers soutiennent aussi les démarches de la Ministre d'Etat, visant à décourager les chefs qui sont transformés en vendeurs de terres alors qu'ils sont plutôt gardiens des terres.
Selon la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et sous la supervision de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières Acacia Bandubola Mbongo est plus que déterminée à assainir les affaires foncières et à redorer l'image de l'administration foncière.
Le mardi 17 décembre, la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Léonnie Kandolo Omoyi, a honoré de sa présence la deuxième édition de la rencontre des femmes dirigeantes, “Lady’s Talk”, organisée par la Rawbank. Cet événement, qui s’est tenu dans la somptueuse salle Majesté du Congo de l’hôtel Hilton, avait pour thème central “La femme et la réussite”.
Depuis plusieurs années, la Rawbank s’engage activement dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin à travers divers programmes d’encouragement, d’information et de renforcement des capacités des femmes entrepreneurs. Cette édition 2024 de “Lady’s Talk” a vu la participation de 27 femmes entrepreneurs, parmi lesquelles cinq ont été élues ambassadrices du programme “Lady’s First” de la Rawbank.
La cérémonie a été marquée par deux panels distincts. Le premier panel a abordé les défis liés au financement des entreprises dirigées par des femmes, tandis que le second panel, intitulé “L’impossible n’est pas féminin”, a permis le partage d’expériences inspirantes. Lors de ce dernier, la Ministre Léonnie Kandolo Omoyi a partagé son parcours professionnel, offrant ainsi un témoignage inspirant sur les défis et les réussites rencontrés au cours de sa carrière.
En participant à cet événement, la Ministre a réaffirmé son engagement en faveur de l’autonomisation des femmes et de leur intégration dans le tissu économique du pays. Son intervention a été saluée par les participantes, qui ont trouvé en elle un modèle de réussite et de détermination.
La rencontre “Lady’s Talk” de cette année a non seulement mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes entrepreneurs, mais a également célébré leurs succès et leur résilience, renforçant ainsi la communauté des femmes dirigeantes en République Démocratique du Congo.
Le mardi 17 décembre, la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Léonnie Kandolo Omoyi, a honoré de sa présence la deuxième édition de la rencontre des femmes dirigeantes, “Lady’s Talk”, organisée par la Rawbank. Cet événement, qui s’est tenu dans la somptueuse salle Majesté du Congo de l’hôtel Hilton, avait pour thème central “La femme et la réussite”.
Depuis plusieurs années, la Rawbank s’engage activement dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin à travers divers programmes d’encouragement, d’information et de renforcement des capacités des femmes entrepreneurs. Cette édition 2024 de “Lady’s Talk” a vu la participation de 27 femmes entrepreneurs, parmi lesquelles cinq ont été élues ambassadrices du programme “Lady’s First” de la Rawbank.
La cérémonie a été marquée par deux panels distincts. Le premier panel a abordé les défis liés au financement des entreprises dirigées par des femmes, tandis que le second panel, intitulé “L’impossible n’est pas féminin”, a permis le partage d’expériences inspirantes. Lors de ce dernier, la Ministre Léonnie Kandolo Omoyi a partagé son parcours professionnel, offrant ainsi un témoignage inspirant sur les défis et les réussites rencontrés au cours de sa carrière.
En participant à cet événement, la Ministre a réaffirmé son engagement en faveur de l’autonomisation des femmes et de leur intégration dans le tissu économique du pays. Son intervention a été saluée par les participantes, qui ont trouvé en elle un modèle de réussite et de détermination.
La rencontre “Lady’s Talk” de cette année a non seulement mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes entrepreneurs, mais a également célébré leurs succès et leur résilience, renforçant ainsi la communauté des femmes dirigeantes en République Démocratique du Congo.
La République Démocratique du Congo a officiellement lancé sa campagne pour obtenir un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2026-2027. Cet événement s'est tenu au Pullman Hôtel à Kinshasa, en présence de nombreuses personnalités politiques et diplomatiques, soulignant l'importance stratégique de cette candidature pour le pays. Au cours de cette cérémonie, la Ministre d’État en charge des affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner a souligné l’importance de cette candidature pour le pays et pour la communauté internationale.
‘’La République Démocratique du Congo au Conseil de Sécurité des Nations Unies ouvrira de nouvelles perspectives de coopération et d’échanges multilatéraux,” a déclaré la Ministre d’Etat Thérèse Kayikwamba.
Elle a insisté sur le fait que cette position permettrait à la RDC de maximiser sa contribution à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) et de renforcer sa participation à la définition et à la mise en œuvre du nouvel agenda pour la paix.
‘’La RDC est prête à porter haut la voix des nations pour la paix et la sécurité mondiale’’, a-t-elle indiqué.
Et de poursuivre : ‘’Nous croyons fermement que la paix et la sécurité internationale sont les fondements sur lesquels reposent le développement durable et le bien-être de nos populations. Mue par ce sens de responsabilité, la RDC reste convaincue de son expérience unique, sa position géostratégique au cœur de l’Afrique et son engagement en faveur de la paix et la sécurité, font d’elle un candidat idéal pour siéger au sein de cet organe crucial des Nations Unies’’
Elle a rappelé les contributions passées de la RDC au Conseil de Sécurité, notamment dans les années 80 et 90, lors des conflits entre l’Iran et l’Irak, ainsi que la guerre du Golfe.
‘’Nous avons tiré beaucoup d’enseignements de cette expérience’’, a-t-elle affirmé, soulignant que la RDC possède une expérience institutionnelle précieuse en tant qu’ancien membre non permanent du Conseil de Sécurité. Cette expérience, combinée à la gestion des conflits internes, positionne la RDC comme un candidat solide pour contribuer aux discussions sur les grands enjeux de sécurité mondiale.
La candidature de la RDC s’inscrit dans une volonté de jouer un rôle actif dans la réforme des Opérations de maintien et de consolidation de la paix, ainsi que du Système de sécurité collective des Nations Unies. Grâce à son potentiel diversifié et à une expérience unique, la RDC aspire à influencer positivement le débat international sur ces questions cruciales.
La Ministre Thérèse Kayikwamba Wagner a exprimé la détermination de la RDC à contribuer de manière significative au Conseil de Sécurité, en apportant une perspective unique et en renforçant les efforts pour la paix et la sécurité mondiale.
Dès l’entame de son propos, le Président Tshisekedi a tenu à circonscrire son allocution en faisant ressortir le lien entre les six engagements majeurs pris devant le peuple congolais, lors de sa prestation de serment pour son second mandat à la tête de la République Démocratique du Congo.
Six engagements traduits en programme ambitieux, en actions concrètes et en résultats déjà perceptibles. Ici, les mots ont tout leur sens, car, le Président de la république comme un habile architecte dans un vaste chantier, est sûr et certain des fondations posées. Il est convaincu, fort de sa position, que la marche de la RDC vers son développement est irréversible. Il sait et comprend l’impatience de la population congolaise, qui, comme un malade qui a longtemps souffert se lasse de se soumettre à la rigueur du traitement du nouveau médecin. Comme tout patient, il veut la guérison et tout de suite. Or, le traitement d’une vieille plaie oblige le médecin à désinfecter toute la plaie, au grand cri du malade.
Cette douleur serait perçue de diverses manières par le malade, ses proches et par le corps médical. Voilà pourquoi le Président Tshisekedi parle de la perception des résultats.
Cependant, le fondement du réveil de ce géant étant bien posé, c’est ce qui justifie l’attitude de confiance et de sérénité que l’homme a dégagée durant son adresse.
Au cours de cette adresse solennelle et magistrale comme l’a si bien dit le Président de l’Assemblée Nationale, il a été question de bilan et de perspectives.
Les grandes articulations du discours.
Pour le Chef de l’Etat, malgré d’importants défis, des progrès notables ont été accomplis, des avancées concrètes ont été réalisées et il a été démontré une détermination inébranlable à bâtir une République Démocratique du Congo plus forte, plus prospère et plus équitable pour tous. A cet effet, sa vision, déclinée en Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028 demeure la seule feuille de route qui permet de canaliser les efforts collectifs en vue du relèvement de notre cher et beau pays.
En effet, partant de l’économie où malgré les secousses de l’économie mondiale et les tensions géopolitiques que connait notre planète, notre pays fait preuve d’une résilience exemplaire et s’adapte avec succès aux enjeux contemporains. Notre économie, en pleine transformation, présente des signes de solidité encourageants. C’est pourquoi, nous prévoyons cette année une croissance de 6 %, un rythme nettement supérieur à la moyenne de 3,8 % attendue en Afrique subsaharienne.
Cette santé économique de la RDC est à la base d’un accord préliminaire avec le Fonds Monétaire International, d’un montant d’environ 3 milliards de dollars.
Aussi, grâce à une gestion rigoureuse de nos finances publiques et à une étroite coordination entre le Gouvernement et la Banque Centrale du Congo, nous avons stabilisé le taux de change et avons atteint au 27 novembre 2024, 6 milliards 117 millions 50 mille dollars américains de réserves internationales couvrant ainsi 14 semaines d’importations. Ce seuil de réserves nous permet d’être à l’abri face aux incertitudes économiques.
Le Président de la République a rappelé, à l’attention de la nation, que la gouvernance mise en place nous a permis de financer des projets d’investissement essentiels, notamment le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), des infrastructures et voiries en provinces et à Kinshasa.
Dans cette lancée, l’avenant au contrat minier signé avec le Groupement d’entreprises chinoises (GEC) augure la deuxième phase du programme « minerais contre infrastructures » et permettra de doter notre pays des infrastructures routières de près de 7 000 kilomètres reliant le Nord et le Sud ainsi que l’Est et l’Ouest du pays en passant par la Grande Région du Centre. Ce qui inévitablement va contribuer à la promotion du marché intérieur, à la création d’emplois, à l’accélération du programme de développement à la base des 145 territoires, bref à la diversification de notre économie nationale et au renforcement de sa résilience.
La question de la vie chère
A ce propos, le Président Tshisekedi a tenu à faire savoir que dès la formation du gouvernement, des mesures urgentes avaient été prises pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des ménages. C’est dans ce registre qu’il faut placer la mesure relative à la baisse des prix à la pompe, passant de 3340FC à 2990 FC, à la stabilisation des tarifs pétroliers et à l’apurement des dettes des sociétés pétrolières. Cette baisse des prix permet aux transporteurs locaux, motocyclistes et chauffeurs de taxi de réaliser désormais des économies substantielles sur leurs achats de carburant, tandis que les entreprises bénéficient d’une réduction de leurs dépenses en indemnités kilométriques, libérant ainsi des ressources pour d’autres projets.
Consécutivement à la baisse des prix à la pompe, le Gouvernement a engagé des discussions avec les importateurs et est parvenu à convenir sur une baisse de 5% à 10% sur les produits de consommation de base. Ce qui témoigne de notre volonté inébranlable du Chef d’l’Etat d’améliorer les conditions de vie de chaque Congolaise et de chaque Congolais.
Phénomène embouteillage à Kinshasa
S’adressant particulièrement aux Kinoises et aux Kinois, le Président de la République a rassuré la nation de la ferme volonté de l’Etat à y remédier. A cet effet, des mesures d’amélioration ou d’ajustements seront prises.
Agriculture
Afin d’accroître la productivité et consolider la production nationale, notre nation entend réduire sa dépendance alimentaire, renforcer sa souveraineté économique et faire de l’agriculture le levier d’une croissance inclusive et durable. Il importe de relever que des appuis en faveur des agriculteurs tant en semence, en exonération à plus de 200 entreprises pour l’importation des matériels agricoles qu’en logistique ont été accordés, notamment 350 tracteurs pour la mécanisation et d’un million et demi de lots de matériels aratoires, 5 millions de tonnes de semences, 37 millions de mètre-linéaires de boutures de manioc, 500 tonnes de fertilisants minéraux et 70 séchoirs à énergie solaire pour maïs ; des motos et vélos ont été remis afin d’assurer un meilleur encadrement des agriculteurs.
A ce jour, le pays possède un Registre national des agriculteurs.
Le Président de la république a salué, une fois de plus, l’expérience de Kaniama-Kasese qu’il projette de dupliquer dans plusieurs provinces, en étroite collaboration avec les gouvernements provinciaux.
Cette expérience repose sur la valorisation des talents de nos compatriotes, autrefois marginalisés mais aujourd’hui transformés en véritables bâtisseurs de la Nation. Cette démarche, adaptée aux spécificités de chaque région, appelle à une mise en œuvre urgente pour maximiser son impact et répondre efficacement aux défis de notre agriculture.
Dans le souci d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, le Gouvernement s’active à finaliser les formalités et ajustements techniques pour l’acquisition de huit bateaux de pêche industrielle.
Routes de desserte agricole.
Pour l’année 2025, le Chef de l’Etat a pris l’engagement de réhabiliter 38 000 km de routes de desserte agricole prévus dans le PDL-145T et 11 423 km de routes prioritaires supplémentaires en un an, en déployant des brigades routières dans chaque province pour un entretien régulier ; aménager 11 432 km de voies navigables destinées à la desserte agricole, et construire des entrepôts portuaires adaptés.
Industrie.
Le Président Tshisekedi a rappelé le rôle majeur du processus d’industrialisation de notre pays. Il a épinglé, à titre illustratif, le cas de la Zone Economique Spéciale de Maluku avec l’implantation de l’usine de fabrication de carreaux SAPHIRE CERAMICS DRC SA et de PEPSI COLA. L’exploitation de la mine de Zinc de Kipushi par KICO n’était pas en reste.
La RD Congo, un immense chantier.
Comme un véritable chef de chantier, le Chef de l’Etat a fait le tour d’horizon de quelques chantiers en République Démocratique du Congo, illustrant des projets qui fleurissent dans notre pays.
Des routes, des ponts, des écoles, des hôpitaux, sans oublier la modernisation de nos aéroports – Bangboka aujourd’hui, et bientôt Kolwezi, Mbuji-Mayi, Kananga, Bunia, ainsi que le balisage et l’électrification de Kalemie etc., témoignent de l’irréversibilité de notre marche vers le développement.
Le Président Tshisekedi, comme P.E. Lumumba, croit au caractère radieux de l’avenir de la RDC.
Pour mener à bien ce vaste chantier, le Président de la République tient à l’état du Portefeuille congolais. D’où, la tenue des états généraux du Portefeuille, afin de définir la trajectoire pour relancer l’ensemble de nos entreprises étatiques.
La transformation et la diversification socioéconomique de notre pays reposent sur le développement d’infrastructures stratégiques dans des secteurs clés tels que les routes, les chemins de fer, le numérique et l’énergie. Pour ce faire, le Chef de l’Etat fait du numérique congolais un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social.
Energie.
S’agissant de l’énergie, le Président de la république estime que notre croissance économique durable exige un accès fiable, abordable et pérenne à cette ressource. Elle demeure le moteur de la transformation des matières premières, le socle de l’innovation technologique et un facteur clé de la compétitivité de nos entreprises. En 2024, nous avons franchi d’importantes étapes dans ce domaine. Parmi les réalisations, il sied de citer l’achèvement des travaux de réhabilitation du groupe G25 de la centrale hydroélectrique d’Inga II, la poursuite de la mise en œuvre du plan directeur 2024-2028 de la SNEL SA avec la réhabilitation de la ligne en courant continu Inga-Kolwezi, des stations de conversion et des parcs de production etc.
Ces projets divers permettront une amélioration sensible de l’accès des populations à l’électricité et aussi à l’eau.
L’Administration publique.
L’Administration publique est la base de toute gouvernance efficace.
Parmi les progrès significatifs, le Président Tshisekedi a cité l’identification biométrique des fonctionnaires, qui a permis, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, de publier des annuaires alphabétiques et numériques des agents des services centraux et des divisions urbaines de Kinshasa. Cette initiative, qui s’étendra à toutes les catégories socio-professionnelles, vise une meilleure maîtrise des effectifs et de la masse salariale, tout en éliminant les doublons, les agents fictifs et les abus qui saignent nos finances publiques depuis des décennies, la fluidification des départs à la retraite, soutenue par un nouveau système de sécurité sociale attractif et efficace, l’alignement des fonctionnaires non mécanisés, grâce auquel plus de 171 000 agents, parfois en service depuis plusieurs décennies, ont été intégrés au système de paie etc.
Santé.
Dans ce secteur, des efforts considérables ont été fournis. A ce jour, la gratuité de la prise en charge des femmes enceintes et des nouveau-nés est effective dans 11 provinces. Plus de 1,3 millions de femmes ont bénéficié de ce service dans 4 300 établissements de soins, tandis que 1 155 structures ont été équipées et 454 000 enfants malnutris ont été pris en charge. La Président Tshisekedi a également éclairé la lanterne de la république sur les réhabilitation et construction des hôpitaux et centres de santé à travers le pays. L’alignement à la prime de risque pour le quatrième trimestre de l’exercice budgétaire en cours de plus de 1 000 Médecins, 500 agents administratifs, 1 500 infirmiers, 50 dentistes, 20 Médecins physiciens, 100 vétérinaires, 100 pharmaciens, et 700 autres professionnels de santé a été évoqué.
Enseignement.
Ce secteur a bénéficié de l’attention particulière du Chef de l’Etat. La prise en charge à ce jour, par le trésor public, de 279 145 enseignants nouvelles unités aussi bien au niveau maternel, primaire que secondaire ainsi que le personnel des Bureaux Gestionnaires, témoigne à suffisance cette attention.
Situation sécuritaire.
Le Commandant suprême a relevé le fait que malgré les progrès réalisés dans plusieurs domaines, la question sécuritaire demeure un défi majeur. Notre pays reste confronté à des rébellions persistantes, dont l’agression de l’armée rwandaise et des terroristes du M23, qui entravent la stabilité nationale, le développement et l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens. Ces ennemis de la République continuent d’occuper une partie des territoires de Rutshuru, Masisi, Nyiragongo et Lubero, provoquant un afflux massif de déplacés internes. Cependant, l’opérationnalisation du plan de programmation militaire, lancée l’an dernier et poursuivie cette année, rendra nos forces armées plus efficaces sur le terrain. Il a saisi cette opportunité pour saluer la mémoire de nos vaillants militaires, des forces de résistance (les Wazalendo) et des soldats de pays amis tombés pour défendre l’intégrité de notre territoire, ainsi que celle de tous nos compatriotes injustement fauchés par la guerre, la violence, la maladie ou les calamités naturelles.
S’agissant de l’état de siège, des décisions appropriées seront prise au regard des recommandations issues de la dernière mission interinstitutionnelle effectuée dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Banditisme urbain.
En ce qui concerne le banditisme urbain, particulièrement le phénomène Kuluna, le Chef de l’Etat est fermement convaincu que, outre le renforcement des moyens des services de sécurité, il est essentiel d’adopter rapidement des mécanismes efficaces de réinsertion sociale pour les jeunes désœuvrés. Par ailleurs, une plus grande rigueur dans la répression des actes criminels, en conformité avec notre législation, s’avère également primordiale.
Justice.
Pour le Président Tshisekedi, la justice est un des leviers essentiels pour assurer efficacement la sécurité des personnes et de leurs biens, tout en protégeant les investissements et en favorisant la croissance économique.
Après le recrutement par voie de concours de 5 000 nouveaux magistrats, civils et militaires, un premier contingent de 2 500 a déjà été nommé, formé et déployé. Un processus est déjà entamé pour la prochaine vague. Face à l’ampleur des enjeux, et dans le but de fédérer tous les acteurs autour de notre quête d’un véritable État de droit, nous avons soutenu la réorganisation des États généraux de la Justice. Les recommandations qui en sont issues guideront des réformes structurelles profondes.
Diplomatie.
Le Chef de l’Etat estime que la diplomatie joue un rôle crucial en mobilisant le soutien international, en renforçant les partenariats régionaux et en plaidant pour des solutions durables aux crises qui affectent le pays. Elle devient un levier indispensable pour appuyer les efforts nationaux et promouvoir la paix et la stabilité dans la région. Cette année, la République Démocratique du Congo s’est affirmée sur la scène internationale en tant qu’acteur incontournable, résolu à défendre ses intérêts et à promouvoir des partenariats durables au service de notre développement. Notre élection au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, suivie de notre candidature imminente au Conseil de Sécurité comme membre non-permanent, témoigne de la reconnaissance internationale de notre engagement pour la paix et les droits humains et nous offre une tribune privilégiée pour promouvoir et défendre les droits humains.
En ce qui concerne la MONUSCO, l’adoption d’un plan progressif de retrait, priorisant le Sud-Kivu, le Tanganyika et l’Ituri, marque une nouvelle étape vers une sécurité nationale pleinement assurée a affirmé le Président de la république.
Enfin, la conclusion d’un protocole d’accord multilatéral pour le développement du corridor de Lobito, reliant la RDC, l’Angola et la Zambie, ouvrira de nouvelles perspectives de connectivité régionale et stimulera nos échanges économiques.
Jeunesse, Sport et Culture.
Dans l’adresse du Président Tshisekedi, ces trois secteurs qui ont comme dénominateur commun les jeunes, n’ont pas été en reste. A ce titre, la mécanisation de plusieurs milliers de jeunes parmi les agents nouvellement alignés à la paie en 2024, dans le cadre du programme de rajeunissement de l’administration publique et de la magistrature en est un témoignage éloquent.
D’où, cet appel lancé à la jeunesse « Chers jeunes, dire non aux sollicitations des ennemis de notre nation, dénoncer les complices de la souffrance imposée à notre peuple par nos agresseurs et barrer la route aux manipulateurs, c’est le sens même de l’Éveil Patriotique ».
Cette année est aussi celle qui nous a servi au-delà des contraintes, à accentuer notre engagement pour l’Éducation des jeunes à travers le Sport. Ainsi pour activer le réveil du Sport Congolais, plusieurs disciplines ont reçu le soutien du Gouvernement Central et de la Population en général, donnant une énergie supplémentaire aux athlètes qui composent nos équipes nationales et nos clubs.
L’inauguration prochaine du Centre Culturel et Artistique des Pays d’Afrique Centrale à Kinshasa (CCAPA), grâce à notre coopération avec la Chine, positionnera le pays comme un hub régional de la créativité.
Droits de l’Homme et de la lutte contre les violences basées sur le genre.
Cette année, malgré les tentatives de dénigrement de nos détracteurs visant à affaiblir notre position sur la scène internationale, des progrès significatifs ont été réalisés, déclare le Président Tshisekedi. Parmi les avancées concrètes figurent l’installation de centres intégrés offrant des services multisectoriels pour une prise en charge holistique des victimes dans plusieurs provinces, l’actualisation de la base de données pour mieux documenter et traiter les cas d’abus, ainsi que la poursuite de la campagne « Tolérance Zéro » contre les violences sexuelles et l’impunité.
Médias.
Le Président de la république considère que le front médiatique doit s’harmoniser avec les fronts diplomatique, judiciaire et militaire pour projeter une image forte, positive et unifiée de notre pays. Nous restons fermement engagés, car maîtriser notre récit et notre image est une condition essentielle de notre souveraineté, de notre dignité et de notre prospérité collective.
Réforme constitutionnelle.
Considérée par beaucoup comme une thématique atypique, le Chef de l’Etat y est revenu et de la manière la plus objective, impersonnelle et holistique. L’usage de l’expression reforme constitutionnelle a rendu la question plus sociétale que politicienne dans l’opinion.
Ainsi, après le discours du Chef de l’Etat, à analyser les différentes réactions dans l’opinion, il convient de dire que le Président de la république a assuré et a rassuré. Assuré parce que c’est en véritable manager, sans complexe, ni passion qu’il a fait le point sur sa gestion du pays. Rassuré, parce qu’outre les réalisations présentées, le Chef de l’Etat a présenté une marge suffisante et confortable de perspectives favorables à un meilleur lendemain.
Ancienne Gouverneure de la Tshuapa, puis Candidates aux deux derniers scrutins présidentiels en RDC (2018 & 2023), Marie-Josée Ifoku était l’invitée de l’émission « Le Débat au Féminin », samedi 30 novembre 2024, sur les antennes de la radio Top Congo. Intervenant sur l’épineuse question de la révision ou du changement de la Constitution, la Présidente du parti Alliance des élites pour un nouveau Congo, a livré son opinion sans complaisance, ni parti pris politique, les regards étant virés vers le changement de l’actuelle Constitution sous le prisme de la Kombolisation, son projet de gouvernance, gage de la 4ème République dont elle prône depuis quelques années.
A propos du projet du Chef de l’Etat de modifier la Constitution, la Présidente de l’Alliance des élites pour un nouveau Congo (ANC) rappelle comme annoncé lors des campagnes de 2018 et 2023 qu’il faille mettre fin à la prédation par la Kombolisation, le balai politique congolais, en allant à la Renaissance d’un Etat dont la 1ère est intervenue lors de l’Etat Indépendant du Congo a imprimé à son actif un esprit de prédation. Cela a prévalu jusqu’en 1960. L’ANC propose d’aller à la 4ème République qui passe par une nouvelle Constitution.
Marie-Josée Ifoku, tout en état d’accord, elle pense qu’il faut une nouvelle Constitution étant donné que la révision ne pourra rien apporter. Mobutu a revu et Kabila a fait la même chose en 2011. La révision n’apportera pas grand chose. Pour elle, le problème n’est nullement le texte mais l’état d’esprit qui donne naissance à cette République.
Et de rappeler que l’Etat indépendant du Congo était en faveur des Etats présents à la Conférence de Berlin et les Républiques qui sont nées après, étaient pour les intérêts d’un groupe de gens. Mais aujourd’hui, a-t-elle insisté, il s’agit de donner naissance à une nouvelle République qui sera congolaise où la majorité de Congolais vont participer pour avoir une Loi fondamentale congolaise qui définit d’où nous sommes, où nous somme et où voudrions nous aller ?
En ce qui concerne les acteurs qui doivent élaborer cette nouvelle Constitution, elle assure que pour aller dans le processus d’un nouvel Etat, il faut créer un cercle qui va permettre l’accès des hommes sérieux qui ne viennent pour leurs propres intérêts. Et d’insister avec la présence de plusieurs congolais en l’occurrence, les anciens, les hommes, les personnalités de la société civile… en vue de donner naissance à une Loi qui nous ressemble, qui tient compte de notre identité et de nos richesses pour le gérer pour le bien-être de tous les Congolais.
Ceux qui ont été à la base de cette Constitution, sont les premiers à se chamailler. A titre d’exemple, elle a indiqué qu’elle ne peut comprendre que l’on soit née d’une mère congolaise et qu’après on perde la nationalité congolaise alors qu’on n’a pas perdu ses parents congolais. Un débat sur la nationalité à revoir.
Le Sénat est une copie du Sénat qui n’a rien de congolais. Près de 108 sénateurs payés alors qu’ils ne servent à rien. A la nouvelle Constitution, plutôt d’avoir un Sénat, il faut un Conseil des sages qui ont un certain âge, une certaine expérience… qui n’ont rien à perdre mais tout à donner au Congo. Par exemple 2 représentants pour chaque province.
Le FCC voulait modifier à l’époque et l’UDPS s’y était opposée. A ce propos, Mme Ifoku souligne qu’on doit s’effacer pour l’intérêt de tous. Je propose la 4ème République pour la cohésion, pour la construction d’un Etat, ce qui suppose une administration qui n’existe plus parce que la politique est au contrôle de tout. En 2011, Kabila a révisé ; pourquoi Tshisekedi ne doit le faire ? s’est-elle interrogée.
La 4ème République doit passer par une campagne auprès de la population pour lui permettre de s’en approprier. La Renaissance de la République s’impose avec les limites imposées par de nombreuses révisions.
Marie-Josée Ifoku propose à travers l’article 222 de la Constitution, alinéa 3 permet d’ouvrir une brèche pour créer une nouvelle institution d’appui à la démocratie qui ne vient pas de la tête mais du peuple. C’est le travail de la kombolisation qui doit travailler sur le mental des Congolais pour aller vers la renaissance.