La Ministre d'Etat, Ministre de l'Environnement et du Développement Durable, Eve Bazaïba Masudi a procédé ce lundi 5 juin 2023 à l'inauguration de la station de traitement des eaux usées de la Société de Brassicole « Bracongo ». La cérémonie qui s'est déroulée dans l'enceinte de cette Brasserie, a coïncidé avec la célébration de la Journée Mondiale de l'environnement.
Intervention
Dans son allocution, la Ministre d'Etat, Ministre de l'Environnement et développement Durable, a félicité la Bracongo pour cette réalisation en faveur de l'écologie et surtout pour le respect du moratoire accordé par le Ministère de l'Environnement.
Pour Eve Bazaïba, l'aboutissement de ce projet est une preuve qu'il est capable de répondre aux exigences environnementales. Elle a ainsi rassuré que le ministère a la responsabilité d'accompagner les institutions et les personnes à lutter contre la pollution du sol et des ressources en eau par des déchets toxiques ou pas, biodégradables ou non biodégradables.
Par la même occasion la Ministre d’Etat a rappelé la fin du moratoire et a annoncé le début de contrôle ainsi que l'application des sanctions à l'encontre de tout contrevenant.
Appel aux entreprises
Elle a invité également la Fédération des Entreprises du Congo(FEC), à prendre des dispositions qui s'imposent pour alerter les entreprises minières, pharmaceutiques et autres exploitants pour ne pas confondre le contrôle à la tracasserie.
Par ailleurs, elle a coupé le ruban symbolique marquant l'inauguration, avant de visiter la station d'épuration qui consiste en deux traitements anaérobie et aérobie (cette dernière utilise de bout permettant de biodégrader les pollutions).
Briefing du projet
A en croire le Directeur Général de la Bracongo Emmanuel Medard, c'est de leur activité industrielle que proviennent des eaux usées qui nécessitent un traitement préalable et approprié avant qu'elles ne soient réutilisées dans le processus de fabrication de produits ou déversées dans la nature aux fins de protéger les milieux de leur réception et la santé des populations.
Evaluée à plus de 6 millions de dollars avec des matériaux de Waterloo, cette usine à une capacité de traitement d'eaux usées de 4.800 mètres cubes par jour alors que la Bracongo produit journalièrement un maximum de 3.700 mètres cube d'eaux usées. Une capacité supérieure à la quantité des rejets de l'usine.
Selon le DG de la Bracongo, cette œuvre de technologie avancée, est une première en Afrique centrale et capable de produire des bio fines sous forme de boues chimiques pouvant servir d'engrais chimiques utilisables en agriculture, élevage et en pisciculture. L'eau traitée peut être réutilisée dans le processus de fabrication des boissons alimentaires : ce qui contribue efficacement à la gestion durable de la ressource en eau conclut le DG Emmanuel Médard.
Il faut signaler que la station d'épuration possède un laboratoire qui contrôle tout le circuit des eaux usées à l'eau propre.
La Pros.
All Stories
Doctorante en journalisme à l’Université de Shanghai, la congolaise Joséphine Gibemba a été retenue par l’ONU dans le Top 100 des personnes les plus influentes d’ascendance africaine de l’année 2023. Une fierté pour la République démocratique du Congo qui est honorée dans ce top classement mondial de l’ONU. Cette reconnaissance est due à son leadership légendaire manifestée à travers sa désignation récente comme présidente régionale (Afrique Centrale) de la délégation de la jeunesse africaine en Chine l’année dernière, dans le cadre de la Fédération des Associations d’Amitié Chine Afrique (FAACA). Mme Joséphine Gibemba Mbuku est également présidente en exercice de la Communauté Congolaise en Formation en Chine (CCFC), une association qui regroupe les Etudiants et Stagiaires. Elle est la première femme à gérer cette structure qui vise à promouvoir l’amitié et la solidarité entre les étudiants, stagiaires et cadres congolais en formation en Chine. Mais, aussi, les membres d’autres communautés afin de faciliter leur intégration dans la vie académique et sociale dans ce pays d’Asie. Pleine d’initiatives de grande envergure, Joséphine Gibemba Mbuku se démarque, sans ambages, par ses compétences, son sens élevé du management dans tout ce qu’elle entreprend au sein de la CCFC et de la FAACA. Dynamique, cette jeune femme, la trentaine révolue, ne passe pas des mois sans organiser des conférences en ligne avec des personnalités congolaises. Question de capaciter ses collègues étudiants et tant d’autres personnes qui y participent. Très ambitieuse, Joséphine Gibemba Mbuku ne jure que par la distinction, doublée d’un travail de qualité. C’est la raison pour laquelle, elle a disposé actuellement, pour la première fois, des cartes des membres de la Communauté Congolaise en Formation en Chine (CCFC).
Femme de cœur
A travers son mandat au sein de la Communauté Congolaise en Formation en Chine (CCFC), Joséphine Gibemba Mbuku a lancé un projet dénommé ‘’SOS-Goma’’. Celui-ci vise à collecter des habits, souliers et autres biens importants pour venir en aide aux déplacés de guerre dans les Nord et Sud-Kivu. C’est dire que tout congolais vivant en Chine est appelé à apporter son soutien à ses semblables qui errent dans des conditions inhumaines à l’Est de la République démocratique du Congo suite à la guerre imposée par le Rwanda via le nébuleux mouvement du 23 mars (M23).
Jules Ntambwe
Rachida Lydia, Présidente de la ligue des femmes de la NOGEC, parti politique cher à Me Constant Mutamba, était à la rencontre des mamans de cette formation politique dans la section de Bandalungwa, dimanche 14 mai 2023. Près d’une centaine de femmes et jeunes filles de ce parti membre de la DYPRO ont répondu présentes à ce rendez-vous. Cette rencontre s’est voulue un boost à la gent féminine de la NOGEC, pour un engagement à bras le corps au processus électoral dont le vote intervient en décembre de cette année.
Sur place, c’est des chants de joie et d’éphorie qui étaient entonnés pour accueillir la présidente Rachida Lydia, qui faisait son entrée. Tout commence par le mot de bienvenue des mamans de cette section, qui ont manifesté leur joie, avec des mots et des chants, à l’endroit de leur présidente pour cette visite qui les a honorés.
Prenant la parole, la présidente de la ligue des femmes a circonscrit le cadre de cette visite. A l’entendre parler, cette entrevue avec les mamans était dans le sens de les booster à plus d’engagement au parti, d’abord, puis au processus électoral et, par ricochet, dans la gestion de la chose publique. La finalité de cette sensibilisation, a-t-elle précisé, c’est de voir plus de femmes de la NOGEC se pointer comme candidates aux prochaines joutes électorales.
« Nous sommes venus à la rencontre des mamans de la cellule de Bandalungwa ; l’objectif est de redynamiser ces femmes pour qu’elle se réveillent. Avec ces enjeux électoraux, il est d’une très grande importance que les femmes se mettent déjà sur le champ de bataille et être prêtes pour affronter les élections.
Elle a fait comprendre qu’avec son leadeurship à la tête de la ligue des femmes de la NOGEC, la gent féminine ne sera en aucun cas mise de côté. Néanmoins, elle a insisté sur l’engament de chaque femme pour changer la situation, changer la donne et son statut de simple observatrice qui laisse à l’homme de tout assumer.
A leur tour, les mamans de Bandalungwa ont promis fidélité et loyauté à la NOGEC, et au combat que mène son leader, Maitre Constant Muatamba, à travers la présidente de la ligue des jeunes, Mme Rachida Lydia. « Nous sommes très ravies de la visite de maman Rachida Lydia. C’est tout un honneur. Nous lui promettons fidélité et engagement. Nous suivrons toujours ses préceptes. Nous sommes conscientes de ce que nous femmes sommes capables de faire. Nous resterons toujours fidèles à notre leader, Maitre Constant Matamba.
Elle, enfin, avant de leur dire au-revoir, offert des dons des pagnes à toutes les mamans qui étaient présentes à l’occasion de cette rencontre. Ce qui a encore fait l’objet de satisfaction des bénéficiaires, qui n’ont pas manqué de la remercier.
Fidel Songo
*La nouvelle qui fait la Une de l’actualité au Tanganyika, c’est la destitution Mme Julie Ngungwa Mwayuma, Gouverneure de Province. Visée par une motion de défiance difficile à échapper, elle a été destituée ce lundi 8 mai 2023 par la majorité des Députés Provinciaux que compose l’Assemblée Provinciale du Tanganyika alors qu’elle-même était en dehors de la province.
En effet, c’est depuis le 25 avril 2023 qu’elle a été interpellée à l’Assemblée Provinciale pour répondre à une question orale avec débat lui adressée par l’Honorable KAKUDJI NGOY WA BANZA WAMA mais, un moratoire lui a été accordé parce qu’elle préparait un déplacement de Kinshasa pour raison de santé.
Ce Lundi 8 mai 2023, comme le décor était déjà planté au sein de l’hémicycle pour statuer sur la question orale avec débat, 18 députés provinciaux sur 25 que compte l’Assemblée Provinciale du Tanganyika, s’étaient présentés dans la salle. Et lorsque, séance tenante, la question orale tourna en motion de défiance contre la Gouverneure de Province, 5 d’entre eux devaient vider la salle et il ne restait que 13 Députés.
A quelques minutes seulement, un autre Député, l’Honorable Christine NKULIMBA LUKUKA fit son entrée dans la salle de plénière. Ce qui amènera à 14 Députés présents favorables au départ de Mme NGUNGWA Julie et tous ont voté à l’unanimité pour sa déchéance.
Et voilà d’un coup, l’hémicycle de l’Assemblée se transforma en ring où l’on devait assister au combat du siècle, sans arbitre, ni coach, entre Mohamed Ali et Georges Foreman : c’est la démonstration des biceps à telle enseigne que la situation a dégénéré.
Les chaises cassées, administrations des coups secs entre députés et certains d’entre eux, vestes en l’air, ont été tirés à boulets rouge dans la salle de plénières. Aucune circonstance n’a échappé à la caméra.
Voici l’intégralité de la motion de défiance contre Madame le Gouverneur de la Province du Tanganyika signée par 14 députés provinciaux : (document de 4 pages en annexe sur WhatsApp).
Selon des sources concordantes, parmi les Députés signataires de cette motion, il y en a même ceux qui l’on conduit au pouvoir.
Il est à signaler que le vendredi 5 mai dernier, la Cour d’Appel du Tanganyika séant à Kalemie et siégeant en matières administratives au premier degré a, par une audience publique, suspendu deux Arrêtés Provinciaux numéros 029/CAB/GOUV – TANG/2023 et 030/CAB/GOUV – TANG/2023, tous datés du 17 avril 2023, modifiant et complétant l’Arrêté Provincial n°04/CAB/GOUV – TANG/2023 du 18 janvier 2023 portant nomination des membres du gouvernement Provincial du Tanganyika.
Pour rappel, Mme Julie Ngungwa Mwayuma avait été proclamée définitivement vainqueur de l’élection du Gouverneur et Vice – Gouverneur de la Province du Tanganyika par la Cour d’Appel du Tanganyika en date du 23 mai 2022 et investie par l’Ordonnance Présidentielle n°22/056 du 09 juin 2022.
Jonas Kulungwe
Tous derrière le Chef de l’Etat. C’est ce que ces femmes de la plateforme électorale ‘’Union des femmes engagées pour la réélection de Fatshi’’ (UFERF) ont prouvé hier, mardi 9 mai 2023, à l’occasion de la présentation officielle et la signature de leur charte. C’était à l’espace Royal, dans la commune de la Gombe à Kinshasa. A l’occasion même, Patricia Maisha Ishingwa, présidente nationale du parti politique ‘’Bâtisseurs du genre pour le progrès social’’ (BGPS), a réitéré son attachement au Président de la République, tout en jurant sur son deuxième mandat à l’issue des élections de décembre prochain.
A noter que la signature de la Charte de l’Union pour des femmes engagées pour la réélection de Fatshi (UFERP) a commencé premièrement dans la grande salle du ministère des affaires étrangères. Ainsi, à l’espace royal, cette cérémonie a connu la participation de plusieurs femmes politiques dans le but de soutenir le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi pour sa réélection à la présidentielle prévue en décembre 2023.
«C’est une grande joie de voir la mobilisation qui a été très grande. Nous (moi) en tant que présidente du (BGPS) parti signataire de la charte de l’Union Sacrée, aujourd’hui c’est un double engagement de renouveler encore notre serment pour accompagner le Président Félix-Antoine Tshisekedi au deuxième mandat. C’est une grande joie de voir les femmes engagées pout accompagner la vision du Chef de l’Etat, parce que les femmes doivent reconnaitre qu’elles ne doivent pas continuer à demeurer une majorité inutile, nous devons démontrer que nous sommes réellement une majorité numérique, et donnons aussi une majorité parlementaire au président de la République afin qu’ensemble nous puissions construire notre pays », a conscientisé la présidente Patricia Maisha.
A la question de savoir si BGPS a une base solide et des stratégies convaincantes pour arriver à confirmer la réélection du Président de la République, Mme Patricia Maisha Ishingwa répond : «C’est un parti au vrai sens du mot, nous sommes implantés dans toutes les 26 provinces, et aujourd’hui, nous avons démontré que nous sommes un parti qui prône le genre, nous devons aller dans une société équilibrée. Voilà pourquoi, BGPS a mobilisé pour nous accompagner à la signature de cette charte de UFERF ».
Pour Passy Lukesa Kusonika, secrétaire exécutif national et chargée des relations publiques au sein de cette formation politique, c’est une fierté d’appartenir à la même famille politique que le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. «Nous sommes dans la joie parce que notre parti est là pour soutenir les mamans jusqu’à rendre une femme autonome, et soutenir le chef de l’Etat pour sa réélection ».
Grâce Daro
Après plusieurs manœuvres, les députés provinciaux du Tanganyika ont fini par avoir la gouverneure Julie Ngungwa dans leur nasse. Elle a été destituée lundi 8 mai par l’Assemblée provinciale au terme d’une séance plénière.
14 députés sur les 25 que compte l’organe délibérant de Tanganyika ont voté pour sa déchéance. Ces élus accusent la cheffe de l’exécutif provincial «d’incompétence notoire et de mauvaise gestion». Mais, avant que cette décision ne soit prise, Julie Ngungwa Mwayuma faisait l’objet d’une motion de déchéance.
Julie Ngungwa Mwayuma a été élue gouverneure de la province du Tanganyika en mai 2022 à l’issue des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs organisés par la CENI. Cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) dans cette province, elle avait pris les commandes de la province du Tanganyika en remplacement de Zoé Kabila.
Selon plusieurs sources, la gouverneure destituée n’aurait pas pris part à la plénière consacrée à sa déchéance. Elle aurait été convoquée à Kinshasa.
La Cour d’appel suspend des arrêtés provinciaux
Pendant ce temps, la Cour d’appel de Tanganyika, siégeant en matière administrative au premier degré, a ordonné, vendredi 5 mai dernier à Kalemie, la suspension des arrêtés provinciaux portant nomination des membres du gouvernement provincial du Tanganyika. Elle a rendu ce verdict dans l’affaire qui opposait Irène Banze, ancienne ministre provinciale du Tanganyika, à la gouverneure de province, Julie Ngungua.
Pour rappel, le 24 avril dernier, l’ancienne ministre provinciale des mines du Tanganyika, Irène Banze, avait adressé une correspondance à la gouverneure pour contester l’arrêté provincial qui venait de l’évincer du gouvernement.
Elle dénonçait des irrégularités notamment, le fait que l’arrêté ne présentait pas les raisons substantielles ou les motifs incidentiels de droit et des faits matériels probants. Irène Banze estimait que rien ne pouvait alors justifier sa mise à l’écart comme ministre provinciale des mines.
En outre, elle a révélé que cet arrêté violait le principe de notification devant la faire connaître la décision qui la concernait. Ainsi, face à ces irrégularités soulevées, Irène Banze avait saisi la justice, qui vient de trancher en sa faveur.
Emma Muntu
Au cours d’une conférence organisée vendredi 28 avril dernier, à la salle Père Boka du CEPAS, dont plusieurs personnalités de la République ont pris part, Marie-Claire Mutanda Mikobi Mbayo, médecin de formation, ancienne fonctionnaire des Nations Unies et cheffe exécutive officier de la Fondation Petit Don à l’humanité, a profité de l’occasion pour jeter de fleurs au professeur-historien Isidore Ndaywel pour son remarquable discours sur l’histoire du Congo.
Cependant, la visionnaire de la Fondation Petit Don à l’humanité est ahurie de la façon dont le professeur a eu à concevoir et à communiquer avec clarté, exactitude, cohérence et concision l’histoire du Congo de la période de la pré-colonisation, suivie de la période de la colonisation jusqu’à la période de la post-colonisation.
«C’est l’histoire de notre pays qu’on n’a jamais appris ici. C’est très impressionnant d’être là et de l’avoir appris de cette façon, la façon dont il a structuré ces trois périodes dans le temps. Nous parler de la balkanisation-c’était déjà toute une histoire depuis 1950, le Congo a toujours été une proie à la balkanisation», a martelé cette femme combattante du parti politique UDPS. En outre, elle a fait découvrir deux éléments, le sous-jacent de l’exposé du professeur Isidore Ndaywel, aux moyens desquels les petits peuples peuvent entrer dans l’histoire du Congo. Il est premièrement le fruit de connaissance de son histoire et le deuxième est l’applicabilité de ce qu’on a appris. «Le petit peuple doit retenir que le Congo nous appartient et il doit aussi retenir que le patriotisme est un sentiment. Quand bien même qu’il peut se retrouver dans mon territoire de Mweka et que cette histoire se déroule en Mai-ndombe ou à l’Est de Bukavu, c’est le Congo qu’il s’agit. Le petit peuple doit s’impliquer et veiller à-ce que le Congo ne puisse pas être arraché », a-t-elle signalé.
Deux semaines avant la tenue de cette conférence, cette femme a été interviewée par les journalistes de la Radio Okapi au sujet du propos polémique de Paul Kagame. D’après elle, la déclaration de Paul Kagame est dangereuse.
« Paul Kagame veut réécrire l’histoire. C’est une façon de falsifier l’histoire. Et cela est dangereux ! En 1994, même plus avant, quand il ne fallait pas soutenir le Rwanda pour qu’il n’y ait pas le renversement de Juvénal Habyarimana, il y avait eu des forces qui avaient arrêté cela. Parce que, c’était la préparation. Il y a même un livre qui est sorti récemment de Charles Onana qui parle de cela, et d’ailleurs, quand il fait cette interview, il confirme que le président Kagame a absolument fait tout ce qu’il a dit », a-t-elle affirmé.
En gros, Marie-Claire Mutanda recommande au gouvernement de mettre en œuvre les actions pouvant protéger l’intégrité du territoire congolais. Ces actions doivent être structurées en trois parties : ‘’à court, moyen et long terme. Autrement dit, former les spécialistes, les lobbyistes, de personnes capables de parler de la RDC dans d’autres pays. Et, plus loin, les plus vieux partagent des informations du pays aux plus jeunes et ainsi de suite. Ces trois actions sont mesurées par le suivi et l’évaluation du terrain.
Hénoc Akano
A la tête d'une très forte délégation, Marie Olive Lembe Kabila invitée à Istanbul pour une fête de noce, a capitalisé son séjour dans l'ancien empire Ottoman par la visite de la plus grande Entreprise Turque de fabrication de meubles mobiliers et de la décoration. Ceci pour dire, qu'au-delà de l'invitation, chaque seconde, chaque minute est précieuse aux yeux de la matriarche pour travailler. Elle ne croise jamais les bras. Elle met tout à profit.
A l'occasion, elle a effectué le déplacement dans la région de Izimir, dans la partie sud frontalière à la mer Egée, en pèlerinage aux lieux touristiques mondiaux, à savoir Ephèse.
Éphèse est une ancienne cité de la région centrale Égéenne de Turquie, proche de la ville moderne de Selçuk. Ses vestiges mis au jour reflètent des siècles d'histoire, de la Grèce classique à l'Empire romain, époque où la cité était le carrefour du commerce en Méditerranée, à l'avènement du christianisme. Au sud-ouest de Selçuk se trouve la maison de la Sainte Vierge Marie, site de pèlerinage présumé être le lieu de dernières années de la vie de Marie. A en croire les historiens, la Mère de Jésus-Christ a vécu pendant 9 années dans cette ancienne ville, de suite de représailles contre les Apôtres et disciplines du Christ.
C'est en juillet 1991, il y a un siècle que la maison de Marie près de Selçuk-Ephèse, a commencé à intéresser l'opinion publique à Izmir et dans le monde.
En suivant les indications fournies par les visions d'Anna Katharina Emmerick, religieuse allemande morte en 1824, un Père Lazariste, Professeur au collège du Sacré Cœur à Izmir, et quelques-unes de ses connaissances, s'aventurèrent sur les collines au sud des ruines d'Ephèse et, le 29 juillet 1891, trouvèrent une construction vétuste nichée entre les arbres et les rochers, une chapelle...Peut-être n'arrivera-t-on jamais à préciser l'authenticité de ce sanctuaire que les villageois de Sirince disaient être le lieu où La Sainte Vierge Marie, mère de Jésus-Christ, avait vécu ses dernières années.
Quoi qu'il en soit, c'est vers ce lieu que confluent des visiteurs de plus en plus nombreux. Il est vrai cependant qu'à Meryem Ana affluent de plus en plus de pèlerins et que le sanctuaire visité aussi par Paul VI, Jean Paul II et Benoît XVI est un des rares lieux au monde ou chrétiens et musulmans prient Meryem Ana, la Mère Marie.
Catholique pratiquante, l'épouse du Sénateur Joseph Kabila Kabange a pris dans sa suite, Messieurs les Abbés Yves Koko et Zéphyrin Tsimba Mbimbi de Kinshasa à Istanbul jusqu'à Izmir en Ephèse, actuellement Selçuk.
Après avoir visité les ruines de l'ancienne cité d’Ephèse, ses temples, sa bibliothèque d'Ephèse (15.000 rouleaux construite en début du 2ième siècle avant-Jésus), son parlement (avec 640 parlementaires), les toilettes et piscines, la délégation conduite par Marie Olive Lembe Kabila a assisté à la messe dite en ce jeudi 04 mai à la synagogue du lieu de pèlerinage.
Dans leur homélie, les officiants de la messe, à savoir Messieurs les Abbés Yves Koko et Zéphyrin Tsimba Mbimbi ont enseigné dans leur prêche à la première lecture de la Bible au Livre de Saint Paul aux Apôtres, en son chapitre 13 versé 13-25 : "Paul et se compagnons, s'étant embraqués à Paphos, se rendirent à Perge en Pamphylie. Jean se sépara d'eux, et retourna à Jérusalem. De Perge ils poursuivirent leur route, et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Etant entrés dans la synagogue le jour du sabbat, ils assirent. Après la lecture de la loi et des prophètes, les chefs de la synagogue leur envoyèrent dire : Hommes frères, si vous avez quelque exhortation à adresser au peuple, parlez. Paul se leva, et, ayant fait signe de la main, il dit : Homme Israélites, et vous qui craignez Dieu, écoutez! Le Dieu de ce peuple d'Israël a choisi nos pères. Il mit ce peuple en honneur pendant son séjour au pays d'Egypte, et il l'en fit sortir par son bras puissant. Il les nourrit près de quarante ans dansa le désert; et, ayant détruit sept nations au pays de Canaan, il leur en accorda le territoire comme propriété. Après cela, durant quatre cent cinquante ans environ, il leur donna des juges, jusqu'au prophète Samuel. Ils demandèrent alors un roi. Et Dieu leur donna, pendant quarante ans, Saül, fils de Kis, de la tribu de Benjamin; puis, l'ayant rejeté, il leur suscita pour roi David, auquel il a redu ce témoignage : J'ai trouvé David, fils d'Isaï, homme selon mon coeur, qui accomplira toutes mes volontés. C'est de la postérité de David que Dieu, selon sa promesse, a suscité à Israël un Sauveur, qui est Jésus"
Cependant, l'Evangile selon Saint Jean, chapitre 13 versé 16-20 dit ce qui suit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni l'apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquez. Ce n'est pas de vous tous que je parle; je connais ceux que j'ai choisis. Mais il faut que l'Ecriture s'accomplisse : celui qui mange avec moi le pain a levé son talon contre moi. Dès à présent je vous le dis, avant que la chose arrive, afin que, lorsqu'elle arrivera, vous croyiez à ce que je suis. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui reçoit celui que j'aurai envoyé me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé"
Lors des homélies, Monsieur l'Abbé Yves KOKO a pris plaisir à interpréter quelques airs des chansons des artistes musiciens de sa contrée de Matonge à la grande satisfaction de la délégation émerveillée par le timbre vocal de ce prêtre pour qui, ses amis musiciens ne lui accordaient aucune chance de l'être.
"Il faut s'aimer les uns les autres; l'étoile du Seigneur guide chacun de nous", a martelé l'officiant.
Description de l'intérieur de la maison
Au seuil dudit site, en rentrant, il y a un vestibule à droite et à la hauteur de l'arc qui ouvre sur la chapelle elle-même, une plaque commémorative de la visite de Paul VI en date du 26 juillet 1967) de Jean Paul II, le 30 Novembre 1979 et de Benoît XVI en date du29 Novembre 2006. En gravissant les deux marches, on accède dans la chapelle. Au centre de l'abside, au-dessus de l'autel, une statue de la Vierge attire les yeux. Elle est en fonte et reproduit l'image de la Médaille miraculeuse. Fils de Saint Vincent de Paul comme Catherine Labouré, à qui la Sainte Vierge était apparue en 1830, les Pères Lazaristes sentirent moralement obligés de placer à Meryem Ana une image représentative de l'esprit de leur Institut. Le Père Euzet, un des premiers témoins de la découverte de la Maison et longtemps propriétaire du domaine sur lequel elle se trouve, écrivait à propos de cette statue.
Cependant, le chemin qui conduisait de la maison d'habitation à la chapelle fut planté d'oliviers. Vers le milieu du parcours un rocher formait une espèce de socle naturel sur lequel on plaça une statue en fonte de la Vierge aux bras étendus, comme sur la Médaille miraculeuse...A en croire Monsieur Vacit qui nous a servi de guide : "Après la première guerre mondiale, seuls les oliviers ont survécu. En 1926 elle n'y était plus!
Sur la droite, pour qui fait face à l'autel principal, s'ouvre une petite chapelle, appelée par certains depuis 1891 "chambre de Marie" parce qu'elle correspondait à la chambre à coucher dans la description faite de la maison par Anna Katharina Emmerick. Il a déjà été signalé qu'au moment de la découverte de Meryem Ana, seul le mur où est édifiée l'abside était intact; les autres murs étaient réduits à des vestiges de la hauteur 'un homme. La chambre est sans conteste la partie de la construction la plus riche d'histoire.
En outre, le pavement plus foncé est foncé au centre de la pièce rappelle le lieu où fut trouvé la source en 1891. "Le sol était abaissé et juste au milieu de ce sol, un trou en forme d'entonnoir de 60 cm environ de profondeur et autant de diamètre à la surface. Trou brut fait à coups de pioche pour retrouver, il semble bien, l'eau qui alimentait les fontaines d'en bas et qui, pour une raison ou une autre, s'était perdue ou avait cessé de couler. Au fond de ce trou on voyait l'eau sourde et s'élevait à un niveau qu'elle ne dépassait point. Et les habitants de Kirkindje avaient l'habitude d'appeler cette eau ayasma c'est à dire eau sainte.
Puis cette eau ne suffit plus aux besoins, alors, le 05 août 1898, deux hommes ont ouvert un puis à gauche et en arrière de la chapelle. L'eau s'y trouva abondante à trois mètres de profondeur.
De nos jours c'est encore ce puits (descendu à six mètres) qui alimente en eau les fontaines en contrebas de la chapelle.
Par ailleurs, la fine ébauche du visage de Marie qui se voit sur le mur de droite est due au peintre Ratislas Loukine. Il l'a réalisée lors d'une visite à Meryem Ana en 1978.
A la fin de la visite, Marie Olive Lembe Kabila s'est dit heureuse d'un devoir spirituel accomplit. Préoccupée par la situation sécuritaire du pays, Marie Olive Lembe Kabila a émis le vœu de voir son pays retrouver la paix, la sérénité, la prospérité pour un Congo fort et digne. " J'ai eu le privilège de visiter la maison dans laquelle la Sainte Vierge Marie a vécu avant sa mort. Merci à l'Abbée Yves Koko pour la messe et l'exhortation donnée en ce lieu hautement symbolique dans l'histoire de la foi chrétienne. J'ai prié pour notre pays qui traverse la période d'insécurité dans la partie Est du pays", a dit la Matriarche ex First lady
Depuis Ephèse, à Izmir en Turquie
Pius Romain Rolland
Kasaï Central : deux députés provinciaux dans le viseur de la justice pour des infractions de droit commun
Joseph Kalamba Muanza et Alexis Milomba kamayi sont dans le collimateur de la justice. Le procureur général près la cour d'appel du Kasaï Central a sollicité de l'assemblée provinciale la levée des immunités de ces deux députés aux fins de déclencher des poursuites judiciaires contre eux. Dans le fond, le procureur général évoque une question de mœurs à charge du député Joseph Kalamba Muanza , élu du territoire de Dibaya, poursuivi notamment pour viol présumé, adultère et non assistance d'un enfant en danger dont il refuserait d'assumer la paternité. Et à charge du député Alexis Milomba kamayi du territoire de Luiza, il lui est reproché le fait d’avoir infligé des coups et à un créancier. Les réquisitoires du procureur général lus devant les députés provinciaux au cours d'une plénière à Kananga reviennent sur les faits : « Madame "Nicha" (nom d'emprunt choisi par la rédaction pour protéger la victime) s'est plaint contre le député KALAMBA MUANZA Joseph. Alors qu'elle était venue en visite familiale, laissant son mari à Mbujimayi, Mr. KALAMBA a usé de sa qualité de député pour lui faire la cour et obtenir d'elle des rapports sexuels. De ces rapports, il en est résulté une grossesse puis un enfant, charges auxquelles l'élu de Dibaya s'est soustrait...», explique ce document dont a pris connaissance la rédaction. La correspondance du procureur ajoute : « Le député provincial MILOMBA KAMAYI Alexis est poursuivi pour avoir, à Kananga, en date du 02/02/2023, contacté Mr NGALAMULUME KANYANGA Emery pour solliciter un prêt de 2.600.000 FC à rembourser à la paie du mois de Janvier 2023, somme qu'il n'a jamais restituée à ce jour. Lorsque le plaignant l'a approché pour réclamer son dû, le député provincial lui a administré des coups avant de prendre fuite ». Une procédure a été vite déclenchée à l'organe délibérant du Kasaï Central, apprend-on des sources proches du bureau de cette institution. Une commission adhoc a été mise en place et devra enquêter en vue d'éclairer la plénière dont la décision est attendue. La commission a 8 jours pour rendre son rapport.
Van Frédéric Tshilanda/Kananga
La Députée nationale Christine Feza Motema a lancé officiellement hier, mercredi 3 mai 2023, dans la grande salle du centre culturel Boboto à Kinshasa-Gombe, son propre parti politique l’‘’Alliance pour l’Amour du Congo’’ (A2C). Une parti politique de la gauche, et qui a comme idéologie maitresse : la social-démocratie.
Dans son allocution, d’entrée de jeu, la présidente nationale de l’A2C a d’abord remercié tous les participants d’avoir rehaussé de leur présence à cette cérémonie. Après cela, s’en est suivie la minute du silence en mémoire de toutes les personnes qui ont lutté, d’une manière comme d’une autre, pour que ce pays accède à la démocratie totale. Dans son élan, elle a compati avec tous les compatriotes de l’est du pays et de Maï-Ndombe, qui traversent des moments de détresse. Elle a, en outre, remercié le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, pour avoir mis en œuvre la démocratie et le progrès social dans toutes les parties de la RDC.
Pour un Congo nouveau…
Par ailleurs, la vision de ce parti politique telle que voulue par son autorité morale, Mme Feza Motema, consiste à construire un nouveau Congo, un Etat moderne, réellement démocratique et responsable capable de gérer la destinée de ses populations, de lui garantir prospérité et sécurité ainsi qu’à toute la région. Christine Feza Motema estime qu’un Congo qui s’embarque sur le chemin de la modernité est un Congo qui ne tardera pas à reprendre sa place de géant dans le concert des nations.
Poursuivant son adresse, la présidente de l’A2C a fait comprendre que le terme «Social-démocratie » désigne des systèmes économiques et sociaux demeurés dans le cadre du libéralisme, fondé sur les valeurs patriotiques comme doctrine de base, et vise l’égalité, la liberté, la justice et la solidarité.
Zoom sur l’A2C.
L’organisation et l’action de ce parti politique est fondée d’abord, selon les autorités de ladite formation politique, sur l’homme, sur la démocratie et l’intégrité du territoire national, également sur le progrès socioéconomique, culturel et technologique. Aussi, l’architecture de l’A2C repose sur la répartition équitable de richesses nationales, la création d’emplois et la lutte contre la pauvreté ; sur l’égalité de tous et la promotion de la femme et de la jeunesse ; sur la justice égalitaire ; le respect et la sauvegarde des libertés et droits fondamentaux du citoyen congolais et des étrangers ayant choisi la République RDC comme seconde patrie etc.
En gros, les projets de société de ce nouveau parti s’articulent autour de 6 chapitres, lesquels embrassent les principaux secteurs de la vie de la RD-Congo, et sont par conséquent subdivisés selon le domaine concerné, à savoir : le système politique de la RDC ; les relations internationales de la RDC ; l’économie congolaise ; l’éveil de la RDC ; le social du Congo et la sauvegarde de la biodiversité et de l’environnement congolais. Selon la présidente de cette association politique, ces secteurs seront matérialisés par l’organisation et l’action du parti fondée sur les options des projets de société.
Notons cependant que le parti politique "Alliance pour l’Amour du Congo" a été créé en février 2022 par les membres fondateurs sous la bannière de l’honorable Christine Feza Motema, par l’arrêté ministériel n˚0032A/22 du 03 février 2022 portant enregistrement d’un parti politique dénommé Alliance pour l’Amour du Congo.
Hénoc Akano & Marlène Ngalula
Les femmes de la plateforme politique LAMUKA ont procédé à la lecture d’une déclaration, vendredi 28 Avril dernier, dans laquelle elles invitent les femmes congolaises vivant à Kinshasa, de toutes tendances confondues, à se joindre à elles pour tenir un sit-in devant l’ambassade de l’union européenne en république démocratique du Congo, vendredi 5 mai prochain. Le but de cette manifestation est de contribuer au processus de l’instauration de la paix dans l’Est du pays.
Préoccupé par la situation sécuritaire dans l’Est du pays, LAMUKA ne cesse de multiplier des initiatives pour contrer et mettre à nu ce qu’il qualifie de ‘’laxisme’’ de la part du gouvernement central et de l’immobilisme complice de la communauté internationale suite à l’agression dont est victime la RDC de la part du Rwanda.
C’est dans cet ordre d’idée que les femmes de cette plateforme de l’opposition ont entamé, d’ores et déjà, le processus d’instauration de la paix durable dans la partie orientale de la RDC, en se conformant aux idées de leur leader Adolphe Muzito qui, depuis toujours, suggère parmi les solutions pour couper court à cette agression, la construction d’un mur entre la RDC et ses deux voisins, le Rwanda et Ouganda. Cet ancien Premier ministre propose aussi le projet de la titrisation des terres dont il a mis sur table, au profit des communautés locales.
Dans ladite déclaration, les femmes de Lamuka se disent consternées par le fait que les pertes en vies humaines ne cessent d’accroitre ainsi que le pillage organisé des ressources naturelles. ‘’Nous, femmes de la coalition résistante de LAMUKA, sommes désabusées par la continuation des pertes en vies humaines dans le chef de nos compatriotes vivant dans l’Ituri et à l’extrême Est, du fait de l’arrestation avérée de notre nation par le Rwanda et l’Ouganda, parrains des groupes armées M23, ADF NALU et autres…Toutes ces milices entretenant l’insécurité et le chaos propice au pillage organisé de nos ressources naturelles’’, ont-elles indiqué.
Par ailleurs, dans les détails de leur déclaration, ces représentantes de la gente féminine de LAMUKA lancent un appel à l’ensemble des femmes de toutes les sphères et dimensions possibles pour condamner les faits ci-après : le silence complice voire coupable de la communauté internationale : l’occident en particulier ; les propos expansionnistes hallucinants de Paul Kagame ainsi que la tuerie infernale du bourbier de l’Etat ; le laxisme évident de l’exécutif congolais face au drame de l’Etat.
Ruth Musau
Les femmes de Lamuka ont saisi le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, au sujet du sit-in que ces dernières organisent le vendredi 5 mai devant l’ambassade de l’Union européenne (UE), contre l’agression rwandaise. C’est au nom de la ligue des femmes du Nouvel Elan, parti de l’ancien Premier ministre, Adolphe Muzito, qui a déposé la lettre d’information à l’Hôtel de ville, étant donné que la coalition Lamuka n’est pas enregistrée au ministère de l’Intérieur.
Cette ligue s’est adressée à l’autorité urbaine en ces termes : « Conformément à la Constitution de la République démocratique du Congo, en son article 26, nous vous informons que la ligue des femmes de la Coalition Lamuka dont Nouvel Elan est membre, organise ce vendredi 5 mai 2023 à 10 heures, un sit-in… ».
L’objectif de cette manifestation pacifique est de demander à l’Union européenne de « dénoncer publiquement la guerre et l’invasion de l’Est de la République démocratique du Congo, sanctionner le Rwanda, son président Paul Kagame et tous ses partenaires impliqués ».
Lamuka, à travers sa structure des femmes, veut également que l’UE s’implique davantage dans la résolution de ce conflit multiforme et puisse palier à l’inefficacité de la Force régionale de l’EAC en apportant notamment, un soutien militaire conséquent aux Forces armées de la RDC (FARDC), «afin de bouter hors de nos frontières souveraines toutes les forces négatives».
Fayulu aussi
Martin Fayulu de l’Ecidé, Moïse Katumbi de Ensemble pour la République, Matata Ponyo de LGD et Delly Sessanga d’Envol, ont également écrit au gouverneur Gentiny Ngobila pour solliciter l’organisation de leur marche pacifique le samedi 13 mai prochain. Les quatre leaders ont expliqué dans leur correspondance que leur manifestation vise à dénoncer l’insécurité grandissante dans le pays; la vie chère et la misère du peuple congolais et le processus électoral chaotique.
Selon les organisateurs, cette marche aura comme premier point de départ, le Rond-point Lemba Super-échangeur de Limete-boulevard Lumumba-avenue Sendwe pour chuter au Palais du peuple, tandis que les autres manifestants partiront de la Place Sakombi-avenue Mbenseke-Station Ma Campagne-Triomphale-Palais.
C’est l’Ecidé de Martin Fayulu qui a également écrit au gouverneur étant donné cette coalition de l’opposition qui s’est réunie à Lubumbashi,à l’instar de Lamuka, n’est pas connu au ministère de l’Intérieur.
Emma Muntu
Les femmes de Lamuka se sont décidées d’organiser, vendredi 5 mai prochain, un sit-in devant le perron de l’Ambassade de l’Union Européenne. Elles invitent à cet effet toutes les femmes congolaises conscientes vivant à Kinshasa, toutes obédiences politiques confondues, à bien vouloir se joindre à elles dans le cadre de cette manifestation qui aura pour point d’orgue la remise en mains propres d’un mémorandum à l’ambassadeur.
Joséphine Takizala, qui a livré cette information, en sa qualité de Rapporteure de cette grande plateforme politique, a évoqué les raisons à la base de l’organisation de ce sit-in.
A l’en croire, il s’agit en premier lieu de leur constat d’un laxisme hors pair qui prévaut au sein de la classe politique dirigeante congolaise face à l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda.
En second lieu, et c’est ici que se justifie le mieux leur présence projetée devant l’ambassadeur de l’U.E. Il est question pour ces femmes du réveil politique congolaise de s’inscrire en faux vis-à-vis de l’immobilisme de la Communauté Internationale qui semble venir en appui à cette tant déplorée tendance des autorités congolaises à la tolérance passive de ces bavures rwandaises sur le sol de la République Démocratique du Congo. ‘’Qui ne dit mot, consent, dit-on !’’
Dans l’hypothèse du contraire, ces pétroleuses de Lamuka sont en train d’exiger aux autorités étatiques congolaises en place de daigner avoir recours à la rigueur, voire à la rigidité, afin que soient mis hors d’état de nuire, une fois pour toutes, tous ces agresseurs rwandais qui ont élu domicile sur le sol de la République Démocratique du Congo.
En définitive, il faut souligner que ce tant attendu sit-in qu’organisent ces femmes de ‘’Réveillez-vous’’ fait partie des initiatives que sont en train de multiplier, ces derniers temps, les tenants de cette grande plateforme de l’opposition congolaise. D’ici là, ‘’x’’ tend vers 6 jours.
Saint-Germain Ebengo
La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi a organisé le test de sélection dans le cadre du partenariat entre elle et la province du Lualaba à travers son programme spécial "Excellentia Lualaba Bora" le dimanche 23 avril 2023 à l'université de Kolwezi. Ont pris part à ce test, les lauréats de l'examen d'état édition 2021 et 2022 ayant obtenu 70%. Ils étaient au total trois cent.
D'entrée de jeu, la Gouverneur du Lualaba Fifi Masuka s'est rendue personnellement à l'Unikol où se déroulait le test pour encourager les candidats venus des différents villages de la province.
Elle a exhorté cette jeunesse à donner le meilleur d'elle pour relever les défis de son entité.
Par ailleurs, elle a exprimé sa gratitude envers l'initiatrice du programme "EXCELLENTIA" en la personne de la première dame de la République Madame Denise Nyakeru Tshisekedi.
Notons que, la particularité de "Excellentia Lualaba Bora" est d'orienter les candidats vers les filières du secteur des mines et carrières afin de doter la province d'une main d'œuvre locale qualifiée pour son développement.
La Pros.