Le Centre culturel le Zoo, situé dans la commune de Lingwala, au nord de la ville de Kinshasa, va abriter du 13 au 15 novembre la semaine du film congolais (Sefico), a annoncé Junior Kuyika, membre du comité organisateur.
« Le Centre culturel congolais le Zoo, va abriter du 13 au 15 novembre 2024 la semaine du film congolais (Sefico). L’objectif de cette semaine du film congolais est de faire découvrir aux élèves de la capitale le cinéma congolais, ses réalisateurs, ses acteurs et ses différentes productions », a déclaré Junior Kuyika lors d’un échange.
Déjà, a-t-il affirmé, en prélude de la SEFICO, la Directrice Générale du Centre Culturel Congolais le Zoo, Madame Lufinku Bueki Tyty, a tenu une réunion préparatoire avec les responsables des différentes écoles de la ville de Kinshasa pour se mettre au même diapason et mettre à leur disposition les dispositifs pour ce divertissement sain.
À part la projection des films, il est prévu, apprend-on, des Ateliers et activités pédagogiques qui permettront d' initier les élèves aux différentes étapes de la création d'un film (scénario, tournage, montage). Il y a aura également des Débats pour inviter des professionnels du cinéma congolais à animer des échanges sur l'histoire du cinéma congolais, ses enjeux et son avenir.
Il sied de noter que la Sefico veut mettre en valeur la culture congolaise à travers le cinéma, en abordant des thèmes variés tels que l'histoire, les traditions, les enjeux sociaux…
Le projet "Toye kola" (Apprenons) du chanteur Fally Ipupa de la République Démocratique du Congo a été lancé mercredi à l'institut national de préparation professionnelle (INNP) à Kinshasa avec le soutien de l'ambassade du Canada, a-t-on appris d'une source administrative.
«L'initiative est de la Fondation Fally Ipupa (FIF) en partenariat avec l'INPP et le soutien technique de l'Ambassade du Canada en RDC. Ce projet vise à autonomiser les jeunes filles congolaises âgées de 13 à 25 ans en situation de vulnérabilité, afin de favoriser l’intégration sociale, professionnelle et économique », a précisé Eddy BADIATA, Directeur de Marketing de Fally Ipupa.
Et d'ajouter : « L’initiative cherche à développer les compétences techniques des filles pour renforcer leur indépendance financière ».
Il faut noter que dans le cadre dudit projet un appel à candidature a été lancé pour les jeunes kinoises afin de bénéficier des bourses d'apprentissage annuel à l'INPP.
« Les bénéficiaires de la bourse "Toye kola " de la Fondation Fally Ipupa ont remercié l'artiste pour sa générosité. 100 personnes vont étudier gratuitement grâce à la bourse qui sera distribuée chaque année. Félicitations aux Lauréats de cette première édition », a fait savoir le Directeur Marketing de l'artiste.
Et de poursuivre : « Cent bourses ont été attribuées aux jeunes filles sélectionnées, couvrant des domaines variés comme la restauration, la pâtisserie, la décoration, la Coupe et couture, l’esthétique, la peinture et l’électricité », a fait savoir le bureau de Fally Ipupa.
Pour Eddy Badiata, Fally Ipupa n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude envers ses partenaires, notamment l’ambassade du Canada et l’INPP.
« La star de la musique congolaise a manifesté sa confiance en ces jeunes filles pour devenir des leaders et des femmes indépendantes », a-t-il indiqué.
Une remise symbolique des kits a été faite par l’ambassadrice du Canada et le chanteur Fally Ipupa pour marquer le début de la formation, qui durera entre 1 et 4 mois selon les domaines.
Elgine Mokoko, l’une des bénéficiaires en pâtisserie, a salué cette opportunité et espère être capable de créer sa propre entreprise après cette formation.
(Didi Kembwarss, artiste congolais de la diaspora)
Didi Kembwarss est chanteur, auteur-compositeur, parolier, écrivain, scénariste et philosophe congolais évoluant en France. Cet artiste au talent innombrable est préoccupé par la crise persistante au sein de la Société Congolaise des Droits d’Auteurs et des Droits Voisins (SOCODA). Cette situation est causée par les malversations financières, la guerre de leadership, l’abus de pouvoir et la megestion criante. Au cours d’un entretien accordé à votre journal à Paris, Didi Kembwarss a appelé à la dissolution de la SOCODA qui selon lui, a échoué à sa mission régalienne de percevoir et répartir les droits d’auteurs des artistes en RDC. Il a, par ailleurs, fait mention spéciale à la Ministre Yolande Elebe Ma Ndembo, pour le bilan de ses 100 premiers jours à la tête du Ministère de la culture, arts et patrimoine de la République Démocratique du Congo (RDC). Didi Kembwars a également parlé de l’apport de la Rumba congolaise dans l’économie nationale du pays. Suivez –le : La Prospérité : Ça fait plus de 100 jours depuis que le gouvernement Judith Suminwa est entré en fonction. Quel bilan pour la ministre de la culture, arts et patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo, pour ses 100 premiers jours ? Didi Kembwarss : Dans l’ensemble, je dirais que les 100 jours de la ministre de la culture sont encourageants. Elle a fait valider le projet de la loi culturelle au Conseil des ministres. Pendant ces 100 jours, la ministre de la culture a aussi fait adopter au Conseil des ministres, le projet du décret de création du centre culturel et artistique, pour les pays de l’Afrique centrale. Mme Yolande Elebe a échangé avec beaucoup d’acteurs culturels. Elle connaissait mais elle connaît maintenant mieux l’ensemble des préoccupations des acteurs culturels. Le point négatif concerne l’organisation du sommet de la culture. La ministre ne s’est pas clairement engagée à l’organiser. Pourtant, c’était une promesse du chef de l’Etat. Si cela ne se fait plus, nous aimerions connaître les raisons. Car la tenue de ce sommet doit permettre une nouvelle organisation du secteur culturel. La Pros. : Que pensez-vous de l’initiative de la ministre de mettre en place le projet sur l’assurance sociale des artistes en RDC ? DK : Elle est bonne comme initiative mais qui va financer cela? Qui va payer pour ça, les artistes? L'État ? Un organisme privé ? Cela va coûter cher, qui payera ? J’ai appris qu’un organisme a accepté de s’en occuper. Il amènera de l’argent nécessaire ou ça ne sera que la gestion administrative ? Moi, je me pose toutes ces questions. La Pros. : Vous êtes membre de la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique). Quelle lecture faites-vous de la gestion des droits d’auteur en RDC par rapport à votre expérience en France ? DK: La gestion des droits d’auteur en RDC est chaotique. La répartition forfaitaire intégrale est également responsable des désordres qui persistent. Il n’y a aucune transparence. On ne sait pas, par exemple, pourquoi on a versé telle somme à tel artiste et pas à l’autre. Les critères ne sont pas définis. Cela est inacceptable. La musique, le cinéma et d’autres disciplines artistiques impliquent plusieurs métiers. Chaque professionnel de ces métiers doit être en mesure de percevoir ses droits d’auteur convenablement. La Pros. : Que proposez-vous comme solutions pour remédier à cette situation qui gangrène le secteur des droits d’auteur ? DK : Nous devons faire preuve de courage en reconnaissant que la gestion des droits d’auteur en RDC est un échec. On assiste depuis plusieurs années à une succession des conflits, devant une justice incapable de mettre fin à ces désordres. Je propose la dissolution de la Socoda et la création d’une nouvelle société des droits d’auteur, en corrigeant les erreurs du passé, en abandonnant la répartition par forfait intégral, en imposant des critères transparents en ce qui concerne la répartition, car sans cela, la gestion des droits d’auteur en RDC sera toujours, source des conflits, de plus en plus grandissants. Il faut commencer à payer les droits voisins c’est-à-dire le droit destiné aux artistes qui accompagnent ou qui interprètent. Jusqu’à présent, les droits voisins n’ont jamais été payés en RDC. La répartition forfaitaire englobe tout. Il est difficile d’y voir clair ! La Pros. : Que doit faire la RDC pour que la Rumba congolaise devenue patrimoine mondial de l’humanité contribue à son économie nationale à l’ère des industries culturelles créatives (ICC)? Didier Kembwarss : La Rumba est une musique merveilleuse, la plus belle des musiques. C’est une musique qui triomphe partout en Afrique et dans des grandes salles en Europe et en Amérique. Le problème est que les créateurs de cette belle musique ne touchent pas correctement leurs droits à la Socoda. La rumba peut contribuer à l’économie du pays comme d’autres produits marchands si nous mettons certaines règles. Il faut instaurer un taxe sur chaque billet vendu dans des concerts qui se déroulent dans des grandes ou petites salles ou espaces, fixer un forfait pour des spectacles payants. Chaque concert doit être déclaré. C'est l'argent qui sera géré par le ministère de la culture peut être utilisé pour financer la sécurité sociale des artistes. On doit prévoir un montant qui sera prélevé par l'État lors de chaque répartition des droits d’auteur. Chaque bénéficiaire doit contribuer. Propos recueillis par Jordache Diala
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Ministère de la Culture, Arts et Patrimoines lnstitut des Musées Nationaux du Congo B.P. 4249 KINSHASA - LINGWALA COMMUNIQUE FERMETURE TEMPORAIRE DU MUSEE NATIONAL DE LA RD. CONGO (MNRDC) TRAVAUX POUR UNE EXPERIENCE MUSEALE AMELIOREE L'Institut des Musées Nationaux du Congo (IMNC) annonce la fermeture temporaire du Musée National de la RD Congo (MNRDC), situé sur l'ancien site de Tembe na Tembe, pour des raisons de travaux de réhabilitation. Dans le but d'améliorer les conditions muséales, ces travaux auront pour objet, notamment, la réhabilitation du jardin du MNRDC, de la climatisation, des toilettes et espaces d'exposition. Par cette initiative, l'Institut des Musées Nationaux du Congo, en sa qualité garant du Patrimoine culturel matériel et immatériel de 1a RDC, entend répondre à un besoin de revalorisation de ce lieu sacré dans lequel sont assemblées et classées des collections nationales d'objets d'art, en vue de leur conservation et de leur présentation au public. En attendant la réouverture, dont la date vous sera communiquée ultérieurement, l'Institut des Musées Nationaux du Congo vous invite à suivre toutes les activités muséales du MNRDC sur ses plateformes numériques, et vous remercie pour votre compréhension. Fait à Kinshasa, le 11 octobre 2024 Le Directeur Général
A l’occasion de la Journée internationale du Café, ‘‘La Kinoise’’, une entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation du café en RD Congo, a procédé à la présentation de sa nouvelle gamme de produits en capsule, avec une variété des saveurs. Cette présentation a eu lieu lors de la troisième édition de ‘‘Couleur Café’’, samedi 5 octobre dernier, à Fleuve Congo Hôtel, à la Gombe. Au menu de cet évènement, on pouvait noter le spectacle des danses réalisé par un groupe folklorique et une dégustation de la nouvelle production de La Kinoise, offerte à tous les participants. Pour Tisya Mukuna, CEO de La Kinoise, il était impératif d’investir dans l’agriculture, étant donné que la RDC, qui fut, jadis, un des géants mondiaux dans la production agricole et, particulièrement du café, a perdu sa place par manque de financement dans ce secteur. ‘’Il y a quarante ans, la RDC était parmi les premiers pays producteurs de café. Dans cette troisième édition, nous avons voulu montrer qu’il y avait encore des acteurs qui pouvaient contribuer à l’essor économique du pays’’, a-t-elle indiqué, tout en soulignant que l’agriculture ne doit pas être une activité de subsistance, mais plutôt une activité commerciale qui peut favoriser le développement d’un pays. La Kinoise ne se contente pas seulement de produire du café. Elle vise aussi à promouvoir le made in DRC et à valoriser le savoir-faire congolais au-delà des frontières. Le café de La Kinoise se distingue par son goût unique et son arôme intense. Grâce à des techniques de torréfaction modernes et un processus de moulinage précis, chaque tasse de café offre une expérience sensorielle incomparable. Sous la direction de Tisya Mukuna, cette entreprise a également un impact sociétal important. En plus de créer des emplois, elle promeut une agriculture durable et soutient les communautés locales. Cette approche holistique vise à changer l’Afrique en boostant son économie par l’agriculture. Présente lors cette troisième édition de couleur café, Mme Espérance Belau, Présidente de la Commission des femmes entrepreneures de la Fédération des Enterprise du Congo (FEC), a appelé à un soutien massif aux différentes activités de La Kinoise. A l’en croire, soutenir cette entreprise, c’est également soutenir les petits producteurs locaux et, par ricochet, c’est contribuer à l’essor de l’économie nationale. ‘’Quand vous soutenez le Café La Kinoise, vous ne soutenez pas seulement Mme Mukuna, mais aussi tous les petits producteurs qui sont derrière. Et, c’est très important de souligner cela parce qu’aujourd’hui nous sommes dans la phase de la valorisation de métiers agricoles’’, a déclaré Espérance Belau. Par ailleurs, Mr Al Kitenge, Expert en stratégie et innovation, a ? quant à lui, encouragé la population à se tourner davantage vers l’agriculture qui n’est doit pas être un choix par défaut mais, bien au contraire, une opportunité d’investissement en RDC. ‘’Beaucoup de gens pensent que le moment idéal de se tourner vers l’agriculture est quand on est proche de sa retraite. Chaque matin, nous nous levons, on a faim et on doit manger. Donc, il est important qu’on ait une approche économique et commerciale’’, a-t-il fait savoir. Pour clôturer en beauté l’activité, il a été procédé à la vente des premières machines à café. Le premier stock s’est vite écoulé par les participants qui brûlaient d’envie de goûter à ce produit made in Congo. Nathan Mundele
Le Groupe Salongo totalise cette année cinquante ans d’existence. Pour célébrer ce grand évènement, il est prévu une série de programmes à Kinshasa. Ndungi Mambimbi alias Masumu Debrindet, une figure majeure de cette école du cinéma en RD. Congo, est revenu, au cours d’une conférence de presse tenue à la RTNC, vendredi dernier, sur des précisions importantes pour permettre une grande mobilisation de la part des cinéphiles. Créé en 1974 par M. Tshitenge Sana, un jeune réalisateur congolais, le Groupe Salongo a contribué, au cours de l’histoire, à la formation de nombreux talents et à la promotion de la culture congolaise. Le professionnalisme ayant marqué ses multiples productions est à la base de la révolution connue dans le monde du théâtre et continue à inspirer de nouvelles générations. Ce qui donne à penser que le temps va, momentanément, s’arrêter pour la grande célébration du cinquantenaire. Il faut noter qu’il est prévu une grande soirée de lancement des festivités pour le 15 octobre 2024 à Fleuve Congo Hôtel, à la Gombe, puis s’en suivra un spectacle au Palais du Peuple en date du 6 novembre de cette année. Cependant, la cérémonie de clôture est fixée pour le 20 décembre prochain au Musée national. La conférence tenue à la RTNC, au studio Maman Angebi, a été également l’occasion de rendre hommage aux artistes disparus qui ont contribué au succès du groupe. Des témoignages poignants ont rappelé l’impact durable de leurs œuvres sur les générations actuelles et futures. Les autorités présentes ont salué le rôle du Groupe Salongo dans la promotion de la culture congolaise à travers le monde. Malgré les défis posés par l’évolution du paysage médiatique et la concurrence accrue, le Groupe Salongo continue à se réinventer. Les nouvelles générations de comédiens, formées sous l’égide des vétérans, apportent un souffle nouveau tout en respectant les traditions établies. Le défi est de taille, mais l’engagement et la passion des membres de Salongo restent intacts. Ce groupe a produit de nombreuses pièces emblématiques qui ont marqué l’histoire du théâtre congolais notamment, ‘’Maman mabe’’ : une pièce qui explore les dynamiques familiales et les défis sociaux, avec des performances de Bomengo Ndongala ; ‘’ Nako bala nani’’ : une comédie dramatique qui traite des choix matrimoniaux et des pressions sociales ; ‘’Maman keba’’ : une autre pièce populaire mettant en scène des personnages emblématiques comme Ebale Mondial et Masumu Debrindet ; également, ‘’ Mindondo’’, une série des pièces qui ont captivé le public avec leurs intrigues complexes et leurs personnages attachants. Ces œuvres ont non seulement diverti, mais aussi éduqué et sensibilisé le public sur diverses questions sociales et culturelles. Il y a lieu de noter que ces festivités se tiendront sous le haut patronage des Ministères de la Communication et Médias, et de la Culture, Arts et Patrimoines. La Pros.
L’Artiste Malafi en pleine exhibition de la pièce théâtrale
La pièce théâtrale ‘‘Mort en exercice’’ de l’artiste pluridisciplinaire congolais Malafi Niamba présentée pour la première fois au public le samedi 21 septembre dernier au centre culturel Maison ‘‘Mwindeurs’’ dans la commune de N’djili, à Kinshasa, est un appel à la liberté d’expression artistique en République Démocratique du Congo.
« C’est à travers une œuvre d’art qu’un artiste exprime sa pensée ou son opinion sur un fait ou phénomène dans la société. L’objectif de la pièce ‘‘Mort en exercice’’ est de diminuer les lacunes à la compréhension des lois ayant des liens au secteur culturel et artistique », a déclaré Malafi Niamba, acteur principal et metteur en scène de ladite pièce de théâtre.
Et d’ajouter : «Il s’agit d’une performance qui vise à outiller des compétences nécessaires aux artistes, juristes et à la population en général pour l'application de ses lois ».
Pour l’auteur de la pièce, ‘‘Mort en exercice’’ signifie en d’autres termes mourir en pleine fonction ou mourir pour et dans son élément. « Cette thématique me permet de retourner sur les traces et les traumatismes de la condamnation injuste, que j’ai subi pendant un mois de servitude pénale dans la prison centrale de Makala à Kinshasa, pour avoir dénoncer une arrestation arbitraire de 7 jeunes danseurs, qui réalisaient une vidéo dans un quartier à N’djili », a-t-il indiqué.
Sur le plan scénique, le spectacle est présenté en one man show sur une scène ouverte. Devant le public, l’artiste décrypte une réalité personnelle à travers un scénario comique mais avec des scènes d’horaire qui dénoncent la souffrance vécue durant son incarcération au mois de juillet dernier.
« Dans la performance ‘‘Mort en Exercice’’, je suis en solo. Je me suis déguisé sur scène avec une tenue à la fois traditionnelle avec raphia et moderne avec une veste noire débrayée pour faire comprendre au public que la société d'aujourd'hui marche avec nos traditions mais aussi avec la modernité héritée de la mondialisation", a expliqué Malafi Niamba, au terme de son spectacle.
Et de conclure : « Ma couronne d'épines sur la tête est faite par l'artiste One ''Shoot'', qui est aussi performeur. J’ai utilisé ce genre de costume sur scène pour montrer à l’opinion nationale et internationale comment la liberté d’expression et la création artistique, sont-elles mises en danger par les censeurs ».
Il sied de noter que la pièce a été présentée dans le cadre de la célébration du 4ème anniversaire d’existence de la Maison Culturelle des ‘‘Mwindeurs’’ qui œuvre dans le domaine de l’encadrement, de la promotion et de la programmation culturelle et artistique des jeunes dans le milieu urbain à Kinshasa.
Cette nouvelle création de théâtre marque également le retour et la rentrée des activités au sein de l’espace Mwindeurs qui intervient chaque année au mois de septembre.
(Séance de travail entre Yolande Elebe, Ministre CAP et les responsables de la SFA)
Le statut de l'artiste en République Démocratique du Congo est un enjeu crucial pour garantir une meilleure protection sociale et professionnelle des créateurs des œuvres de l’esprit. Cette thèse constitue un engagement décisif pour l’actuelle ministre de la culture, arts et patrimoines, Mme Yolande Elebe Ma Ndembo qui ne ménage aucun effort pour mettre une disposition légale ou un règlement pour doter à l’artiste congolais un statut spécifique afin de définir son rôle et son apport dans la société mais aussi d’améliorer et développer sa profession.
C’est dans cette optique que la ministre de tutelle a reçu dans son cabinet de travail les responsables de la Société Financière d'Assurance (SFA) pour une séance de travail dans le cadre d’un projet qui vise à doter une assurance maladie aux artistes et opérateurs culturels congolais.
«C'est dans le cadre de concrétisation du quatrième pilier du gouvernement, visant à faciliter l'accès aux services sociaux de base que la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines a tenu une séance de travail avec la SFA», a-t-on lu dans un communiqué de la cellule de communication du ministère.
Et d’ajouter : « Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d’un projet à venir d'assurance maladie que développe actuellement le Ministère, destiné aux artistes et opérateurs culturels. Elle marque surtout une étape importante dans la redynamisation du Fonds d'Assistance Sociale aux Artistes et Écrivains Congolais (FASAEC), un service spécialisé du Ministère créé par ordonnance-loi, le 28 Mars 1972».
Il sied de noter que l’arrivée de Yolande Elebe au gouvernement de la République a non seulement apporté un nouveau souffle au ministère de la culture mais surtout elle a bougé les lignes dans le secteur au profit des professionnels des arts. Étant elle-même artiste, cette dame de fer est déterminée à matérialiser la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi dans le domaine de la culture. En effet, elle a fait de la promotion de la culture congolaise une lutte quotidienne.
L’avancement du secteur culturel aussi bien par des réformes que par l'organisation du cadre juridique et le développement des infrastructures constitue son cheval de bataille.
Evidemment, la Ministre Yolande Elebe s’illustre dans les actions à impact visible qui ne laissent pas indifférents les acteurs de son secteur.
Après avoir fait valider, le projet de loi sur les principes fondamentaux de la culture (Politique culturelle) au gouvernement, la ministre de la CAP a réussi également à faire adopter récemment le projet de décret de création du Centre Culturel et Artistique pour les pays de l’Afrique Centrale dont l’inauguration et l’ouverture intervient bientôt à Kinshasa.
(Le chanteur camerounais Petit Pays, le ‘‘Roi de Makossa’’)
C’est confirmé ! Petit Pays est déjà à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo. Le célèbre chanteur camerounais a été face aux journalistes congolais jeudi au cours d’un échange avec la presse. Il a saisi l’occasion de fixer l’opinion nationale et internationale sur les raisons de son déplacement au pays de la Rumba, patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
« Nous sommes à Kinshasa pour donner un concert ce samedi 21 septembre 2024, à Sipe Houo Plazza, dans la commune de Bandalungwa », a déclaré Petit Pays au micro du journaliste Djo Akeks.
Il faut souligner que la star camerounaise n’est pas venue seule au pays de Fally Ipupa. Il est accompagné des musiciens de son groupe ‘‘ Sans Visa’’ qui sont prêts pour affronter le public Kinois sur scène.
Selon les organisateurs, Petit Pays sera honoré par la présence de quelques grands noms de la Rumba congolaise qui sont invités à son spectacle. « Nyoka Longo, Werrason, Innoss B, DJ Amaoula, Sarah Lula et Bébé Isaac seront parmi les invités de Petit Pays, ce samedi à Bandalungwa », renseigne-t-on.
Il sied de rappeler que Petit Pays est l’un des rares artistes camerounais qui a réussi à se produire plusieurs fois à Kinshasa.
Non seulement, sa musique est très admirée par les mélomanes Kinois mais il est aussi parvenu à tisser des bonnes relations avec ses collègues musiciens congolais.
Lors des échanges avec la presse, la star camerounaise a fait savoir qu’il envisage de se rendre à la Nécropole Entre ciel et terre de Kinshasa pour s’incliner à la tombe de la légende Tshala Muana décédée il y a deux ans. « J’avais de bonnes relations avec cette chanteuse congolaise d’heureuse mémoire », a-t-il indiqué.
Rappelons également que Petit Pays reviendra encore à Kinshasa au mois de décembre de cette année pour une autre production.
De son vrai nom Claude Alexandre Moundi, Petit Pays surnommé ‘‘Rabbi’’ et ‘‘King of Makossa’’, est considéré comme l’artiste musicien le plus populaire du Cameroun. A 38 ans de carrière glorieuse, celui que les fans appellent affectueusement ‘‘Turbo d’Afrique’’, est l’un des chanteurs le plus récompensés dans l’histoire de la musique camerounaise.
Chanteur, auteur-compositeur, Petit Pays chante en français, en Douala et en pidgin. Le zouk et le makossa sont ses styles de prédilection.
Le Prix littéraire ‘‘Zamenga’’ édition 2023 a été décerné à l’écrivaine Hananie Nsenda dans le cadre de la clôture de la Grande Rentrée Littéraire de Kinshasa. Pour cette 6ème édition, un diplôme de mérite, un chèque et un trophée ont été remis à la lauréate par Cécile Djunga, directrice du Centre Wallonie Bruxelles, institution organisatrice belge en République démocratique du Congo.
«Ils étaient plus de 200 candidats lors du lancement dudit prix en novembre 2023, Hananie Nsenda est déclarée lauréate sur les 10 candidats que nous retenons aujourd’hui. Car sa littérature est subjective, et il y avait quelque chose d’objectif dans son écriture», a déclaré Richard Ali, directeur de la bibliothèque Wallonie Bruxelles.
Et d’ajouter : « Hananie Nsenda remplace l’écrivain Bonheur Mutumba, avec son ouvrage ‘‘Béatrice et Clara, la psychothérapie d’un cœur brisé ».
Pour Richard Ali, le jury était impartial dans la mesure où il ne pouvait reconnaître les candidats qu’au moyen d’un code numéroté pour donner les cotes après délibération.
Mme Hananie Nsenda a, pour sa part, remercié les organisateurs, avant d’expliquer les mobiles de son inspiration, en ces termes, « pour écrire cette nouvelle, je me suis inspirée de la femme que je suis, de ce que je pourrais être et de ce que je peux être dans le futur ».
Pour cette 6ᵉ édition, le thème du concours était « Les femmes ». Les écrivains étaient invités à l’exploiter en écrivant leur texte à soumettre aux organisateurs du Prix littéraire Zamenga.
Lancé en 2016, ce concours qui porte le nom de l’un des écrivains congolais le plus populaire Zamenga Batukezanga, vise à promouvoir les jeunes auteurs de moins de 40 ans et le secteur littéraire en République Démocratique du Congo.
Le Prix littéraire ‘‘Zamenga’’ édition 2023 a été décerné à l’écrivaine Hananie Nsenda dans le cadre de la clôture de la Grande Rentrée Littéraire de Kinshasa. Pour cette 6ème édition, un diplôme de mérite, un chèque et un trophée ont été remis à la lauréate par Cécile Djunga, directrice du Centre Wallonie Bruxelles, institution organisatrice belge en République démocratique du Congo.
«Ils étaient plus de 200 candidats lors du lancement dudit prix en novembre 2023, Hananie Nsenda est déclarée lauréate sur les 10 candidats que nous retenons aujourd’hui. Car sa littérature est subjective, et il y avait quelque chose d’objectif dans son écriture», a déclaré Richard Ali, directeur de la bibliothèque Wallonie Bruxelles.
Et d’ajouter : « Hananie Nsenda remplace l’écrivain Bonheur Mutumba, avec son ouvrage ‘‘Béatrice et Clara, la psychothérapie d’un cœur brisé ».
Pour Richard Ali, le jury était impartial dans la mesure où il ne pouvait reconnaître les candidats qu’au moyen d’un code numéroté pour donner les cotes après délibération.
Mme Hananie Nsenda a, pour sa part, remercié les organisateurs, avant d’expliquer les mobiles de son inspiration, en ces termes, « pour écrire cette nouvelle, je me suis inspirée de la femme que je suis, de ce que je pourrais être et de ce que je peux être dans le futur ».
Pour cette 6ᵉ édition, le thème du concours était « Les femmes ». Les écrivains étaient invités à l’exploiter en écrivant leur texte à soumettre aux organisateurs du Prix littéraire Zamenga.
Lancé en 2016, ce concours qui porte le nom de l’un des écrivains congolais le plus populaire Zamenga Batukezanga, vise à promouvoir les jeunes auteurs de moins de 40 ans et le secteur littéraire en République Démocratique du Congo.
(La chanteuse Faya Tess reçue par le Président Dénis Sassou dans son fief à Oyo au Congo-Brazza)
Offrir une musique potable aux mélomanes responsables dans une ambiance selecte au rythme de la Rumba originelle a été toujours le socle et le fondamental de la carrière de la chanteuse Faya Tess. Cette légende féminine de la musique congolaise a toujours donné les meilleurs d’elle pour satisfaire le public qui se déplace pour l’écouter et l'entendre sur une scène de spectacle.
Selon les dernières informations à notre possession, cette Diva de la Rumba congolaise est attendue ce 21 septembre 2024 en la salle Marguerite à Arnas dans la banlieue Lyonnaise en France pour une soirée inédite. « Votre détente a été toujours ma priorité chers amis. Je vous invite à profiter de votre moment détente et relaxation avant de vous replonger à nouveau aux occupations habituelles. Rendez-vous à la soirée de gala du 21 Septembre à Lyon.», dixit Faya Tess.
Juste après cet événement, celle qu’on appelle affectueusement la ‘‘Sirène d’eau douce’’ est attendue à bras ouvert et avec impatience le 23 novembre prochain à Washington DC pour une autre soirée VIP dans un grand hôtel de la capitale américaine.
Rappelons que la semaine dernière, la chanteuse congolaise a été invitée samedi à Oyo, ville située à 400 kilomètres de Brazzaville, pour agrémenter la célébration du 25ème anniversaire du couple Ninelle Sassou, fille du président de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso.
« Tout s'est déroulé en privé dans la ville d’Oyo, fief du président Sassou congolais où il lui arrive de passer un temps de repos. Ceci explique la présence du chef de l'Etat aux côtés de sa fille pour cet heureux moment. En effet, Faya Tess était pratiquement le cadeau de cet anniversaire », confirment nos sources basées au Congo-Brazza.
Et d’ajouter : « C'est elle qui était élue pour agrémenter la soirée strictement privée où n'ont pris part que les amis proches, membres de famille et certains hauts dignitaires du pays. Parmi ces hauts dignitaires : Mr Alexis Vincent Gomes qui était également le témoin de ce mariage»
Nos fins limiers ont révélé que la Diva de la Rumba Congolaise, Faya Tess a honoré l’heureux couple Hugues Ngouélondélé et son épouse Ninelle Sassou.
« Le chef de l’Etat, Denis Sassou a été très content d’écouter encore la voix nostalgique de la chanteuse, à cette occasion. Faya a entonné en exclusivité une chanson spéciale dédiée en l’honneur du couple».
Une légende vivante qui fait la fierté des femmes de la Rumba
Évidemment, cette grande Dame de la Rumba tient bon le flambeau comme ambassadrice de la culture et fait la fierté des femmes artistes. Elle continue à défendre et représente valablement la RDC là où il faut. Le sérieux, le charisme et le savoir-faire artistique ont fait que Faya Tess soit régulièrement conviée pour agrémenter les soirées privées exceptionnelles de certains hauts dignitaires et chefs d'Etat. Il n’est pas important de dévoiler le nombre de vols qu'elle prend pour ce faire. Jusqu’à preuve du contraire, Faya Tess reste encore et toujours un exemple à suivre surtout au moment où nos jeunes artistes féminines pensent qu'il faut passer la charrue avant le bœuf pour réussir.
Toujours humble, Faya Tessest très présente sur la scène internationale grâce à ses compositions personnelles et aussi au répertoire des classiques des musiques congolaises léguées par les pères géniteurs de la Rumba.
Le Centre culturel Wallonie Bruxelles de Kinshasa a effectué du 12 au 14 septembre 2024, sa grande rentrée littéraire. Objectif : promouvoir la littérature congolaise pour la hisser sur non seulement des hauteurs, mais aussi et surtout, propulser les écrivains congolais vers une littérature congolaise authentique.
Tenant compte de la réalité de la guerre dans la région des Grands Lacs, le livre « le Congo et les Grands lacs : la paix tout de suite, comment et pourquoi ? » de l’Ecrivain Didier Mumengi, part d’un constat selon lequel, aucune nation dans le monde ne s’est développée avec des jérémiades avant d’enchaîner : « Il nous est demandé, en tant qu’Etat, pour trouver solution à ce qui se passe à l’Est du pays, d’éteindre le feu de la guerre et fumer le calumet de la paix».
L’auteur a, par ailleurs, indiqué que lorsque les hommes s’affrontent pendant la guerre, cela témoigne à suffisance que leurs cerveaux ont échoué. Et pourtant, a-t-il noté, tous les problèmes de l’humanité sont faciles à résoudre.
En outre, cet ancien Ministre de la Communication a démontré que partout où le gouvernement a raison, on ne verra jamais la population avec les armes, d’autant plus que la raison permet de trouver la piste des solutions. ‘’Ce qui se passe à l’Est du pays, est une guerre de la cyclicité marquée par une période d’accalmie donnant l’impression à une solution précaire et quelques heures ou quelques jours, ça repart avec effusion du sang.
Cependant, il fait savoir que ce qui cause la cyclicité est le fait que la guerre est devenue le gagne-pain pour certains qui veulent s’éterniser dans le piège de la gloutonnerie, tendant à créer des situations de manière à éterniser cette guerre. La région des Grands lacs mérite encore une assise pour le partenariat de paix afin de permettre son décollage.
D’après l’auteur, il est important de militer pour le partenariat des Grands lacs et le vivre ensemble axé sur le développement socio- culturel, politique et économique visant l’interculturalité. Et de conclure : ‘’Si la guerre a été le gagne-pain, il doit alors cesser et faire de la paix, le pain à gagner ’’.