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Marché des musiques gospels : Déborah Lukalu refait surface avec le titre ‘‘Consolé’’

La chanson « Consolé » de la chanteuse gospel Déborah Lukalu, de la République démocratique du Congo (RDC), a été lancée le 14 février sur toutes les plateformes de téléchargement, selon une vidéo de l'artiste visionnée samedi par l'ACP.

« Célébrons la consolation de Dieu au rythme de cette belle mélodie, +consolé'+ qui est désormais disponible sur toutes les plateformes de téléchargement '', a déclaré la chanteuse. Dans la même vidéo, la chanteuse a précisé que ce cantique est dédié à tous les couples consolés par Jésus-Christ de Nazareth. « Je sais que la marche est longue, mais moi je compte sur toi. Je n'ai plus raison d’avoir peur car Jésus tu es mon bouclier. Mes jours de pleurs sont passés, et toutes mes blessures tu as panser . Tu as su redonner le sourire à un cœur qui n’avait plus d’espoir », a-t-elle développé.

 Bien connue pour sa célèbre chanson « We testify », Déborah Lukalu est native de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, (sud-est de la République démocratique du Congo). C’est à l’âge de neuf ans qu’elle émigre pour l’Afrique du Sud avec ses parents, avant de débuter dans le Gospel à 14 ans. En 2015, elle se signale avec la chanson « Law Breaker », puis l’année suivante, elle enregistre son premier album « Overflow », suivi, deux ans plus tard, d’un deuxième, «Call Me Favor ». En 2021, elle connaît un succès international avec les chansons  « Pamoja » et « Je sais », avant de publier, en novembre 2022 avec son époux Cédric Kaseba, un ouvrage, « Surmonter la tempête en couple », qu’elle a décrit comme « un livre ancré de cœur, d’âme et de l’Esprit de Dieu pour tout le monde et toute personne traversant une certaine tempête (pas seulement les couples mariés) ». Le calendrier de production de la chantre Déborah Lukalu prévoit plusieurs spectacles musicaux en ce début d'année dont l'un est programmé le 1er juin dans la ville de Québec, au Canada, puis un autre, le 22 juin 2025 à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

JD

 

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Artiste et expert culturel basé en France   : Didi Kembwarss parle des avantages et désavantages de l’intelligence artificielle dans la musique

(L’artiste musicien congolais Didi Kembwarss)

Les avantages et désavantages de l’intelligence artificielle (IA) dans la création des mélodies et notes musicales ainsi que dans la gestion des droits d’auteur ont été évoqués  par un expert culturel congolais basé en France lors d’une interview accordée à la presse

«L’intelligence artificielle est une valeur augmentée dans les domaines d’innovation numérique qui peut générer des nouvelles mélodies, harmonies et arrangements musicaux  à l’avantage de l’artiste. L’IA offre des outils aux musiciens pour explorer des idées créatives, qu’ils n’auraient peut-être pas envisagées», a déclaré Didi Kembwarss, musicien - expert culturel.

Et d’ajouter : « Grâce à l’analyse des préférences des auditeurs, l’intelligence artificielle peut créer des morceaux qui correspondent aux goûts des auditeurs ciblés. L’IA peut analyser des grandes quantités des données pour identifier les tendances musicales, aidant ainsi les artistes et producteurs à rester connectés sur ce qui est  populaire et qui marche ». 

Pour cet expert culturel, on ne peut pas mettre en exergue les avantages que procure l’IA sans évoquer ses désavantages dans le travail artistique.

« Un travail réalisé sur base de l’intelligence artificielle manque d’authenticité et d’émotion. Vous pouvez  y retrouver un risque d’uniformité musicale, si pas de  tomber dans un plagiat involontaire. Cet outil numérique permet même aux personnes sans formation musicale de faire de la musique », a-t-il fustigé.

Et de renchérir : « Une pratique continue de l’IA peut amener certains artistes à négliger le développement de leurs propres compétences musicales et créatives. L’effet de trop recourir à l’IA risque de limiter l’inspiration naturelle de l’artiste ».

L’originalité des œuvres pose problème dans l’IA

Selon Didi Kembwarss, l’artiste est petit dieu qui appelle à l’existence quelque-chose qui n'existait pas avant. Car la loi de la création exige une originalité dans toute œuvre.

« Une œuvre est une expression artistique d’un créateur à travers laquelle il transmet quelque chose (message) inspirées dans la société.  Le vrai talent ne s’exprime pas dans l’IA. D’ailleurs, il est difficile d’imposer son identité musicale avec l’IA. C’est ainsi qu’on va comprendre qui est réellement musicien et qui ne l’est pas. Cette question se posera toujours.  ».

Étant membre de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) en France, le chanteur Didi Kembwarss a soulevé également la concomitance  de l’IA dans la gestion des droits d’auteur dans le domaine musical.

« La question des droits d’auteur intervient lorsqu'une IA crée une œuvre qui s'inspire fortement d'une œuvre existante déjà protégée. Cela peut causer de sérieux problèmes de droits. Déjà la Sacem en fait un dossier lors du Forum qui vient de se tenir à Paris », a-t-il dit.  

Et d’ajouter : « Les artistes et les détenteurs de droits pourraient se trouver dans une situation où leur travail est utilisé sans autorisation. Car, l'IA peut entraver les droits d'auteur en soulevant des questions complexes sur la propriété, l’utilisation et la protection des œuvres ».

Pour l’expert culturel, la rapidité avec laquelle la technologie évolue requiert une réflexion approfondie et des ajustements législatifs pour garantir la protection numérique des œuvres de l’esprit. 

«Que ce soit en France ou aux Etats-Unis, il faut dire qu’à l'heure actuelle, la législation sur les droits d'auteur ne prévoit  pas que les œuvres générées par des machines puissent être protégées de la même manière que celles créées par des humains », a-t-il indiqué.

Et de conclure : « Donc, il est important que les droits des créateurs soient protégés face à l’IA tout en permettant l’innovation ».

J. Diala

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Goma : assassinat de l’artiste engagé Idengo Delcat

En plein tournage d’un clip pour une chanson anti-M23 qu’il a mise en ligne la nuit du 12 au 13 février, l’artiste révolutionnaire engagé Idengo Delcat, de son vrai nom Delphin Vinywasiki, a été sauvagement assassiné par des éléments du mouvement rebelle du M23/ADF vers Kilijiwe dans la ville de Goma. Delcat Idengo aurait succombé à ses blessures et serait décédé sur le lieu du crime alors qu’il venait de retrouver sa liberté récemment au sortir de la prison de Munzenze, à l’entrée du chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Il a, dans son opus, déclaré que le M23 et l’ADF sont pareils et a également dénoncé la politique d’occupation des terres du Kivu. “Voix engagée, il portait, à travers sa musique, les aspirations et les espoirs de toute une génération. Son parcours témoigne de la puissance de l’art comme expression de liberté et de résistance”, témoignage du Ministère de la Culture.

Sa disparition brutale, causée par les assaillants du M23, est une perte douloureuse pour le monde culturel et pour la nation tout entière.

Le Ministère de la Culture, Arts et Patrimoine adresse ses pensées à sa famille, à ses proches ainsi qu’à tous ceux que son combat et son art ont inspirés.

César Nkangulu

Goma : assassinat de l’artiste engagé Idengo Delcat
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Pour préserver le patrimoine culturel : L’Académie des Beaux-arts restitue des œuvres d'art restaurées au Musée national

Ce mercredi 5 février 2025 à Kinshasa, une cérémonie d'une grande envergure s'est tenue au Musée national de la RDC. C'est dans ce cadre prestigieux que l'Académie des Beaux-arts et l'Institut des musées nationaux du Congo ont uni leurs forces pour restituer des œuvres d'art restaurées, renforçant ainsi le lien entre la création artistique et la conservation patrimoniale.

Franck Landamo Kibassa, secrétaire du département de conservation-restauration des œuvres d’art à l’Académie des Beaux-Arts, a ouvert la cérémonie en exprimant sa joie et son honneur.

‘’C’est une joie pour nous de nous présenter aujourd’hui ici au musée national de la République Démocratique du Congo. Nous sommes là pour restituer des objets d’art, nos patrimoines transmis par différentes générations’’, a-t-il déclaré. Sa vision de la collaboration entre les deux institutions, l'une créant et l'autre préservant, souligne l'importance de cette synergie pour la culture congolaise.

Participant à cette cérémonie, Henri Kalama Akulez, Directeur Général de l'Académie des Beaux-Arts, a mis en lumière l'importance de cette restitution. Il a insisté sur la nécessité de transmettre le patrimoine culturel matériel aux générations futures, tout en établissant un lien étroit avec les biens culturels. ‘’Cette transmission ne peut être possible si la génération actuelle n’établit pas un lien étroit de connaissance et d’affection avec nos biens culturels’’, a-t-il affirmé.

L’éducation interdisciplinaire offerte par l'Académie des Beaux-Arts joue un rôle crucial dans la sauvegarde des objets et des monuments, respectant leur signification culturelle, historique, esthétique, éthique, artistique, scientifique et sociale. ‘’Comme des médecins du patrimoine, nos étudiants œuvrent pour prolonger la vie de l'ensemble de biens patrimoniaux’’, a ajouté Henri Kalama Akulez. Cette approche permet aux étudiants de devenir de véritables médiateurs culturels, renforçant la transmission du message et de la valeur patrimoniale de chaque objet restauré.

Par ailleurs, Simon Siala Siala, Directeur Général de l'Institut des musées nationaux du Congo, a exprimé sa gratitude envers l'Académie des Beaux-arts pour la restauration des œuvres d'art, soulignant l'impact financier significatif de ces efforts.

‘’L’Académie des Beaux-Arts a pu sauver des millions de dollars en restaurant ces objets d’arts et cela nous va droit au cœur’’, a-t-il déclaré. Il a également exprimé son engagement à renforcer cette collaboration dans divers domaines pour sauver le patrimoine congolais.

Cette cérémonie a également été une occasion de renforcement de la collaboration entre l’Académie des Beaux-Arts et l’Institut des musées nationaux du Congo. Ensemble, ces institutions travaillent main dans la main pour préserver et promouvoir le riche patrimoine culturel de la République Démocratique du Congo, assurant ainsi que les trésors du passé continuent à briller pour les générations futures.

Nathan Mundele

 

 

Pour préserver le patrimoine culturel : L’Académie des Beaux-arts restitue des œuvres d'art restaurées au Musée national
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Pour dénoncer les antivaleurs dans la société : Dina Star refait surface avec le single ‘‘Matongi’’

‘‘Matongi’’ (calomnie), nouveau titre du single du chanteur –parolier Dina Star Shango de la République Démocratique du Congo est déjà disponible sur le marché de la Rumba congolaise. Cette œuvre moralisatrice intervient pour dénoncer les antivaleurs dans la société.      

«Le single est déjà disponible dans les plateformes de téléchargement digital. J’invite les mélomanes de la Rumba à découvrir le message véhiculé à travers la chanson ‘‘Matongi’’ dans laquelle nous fustigeons la médisance, la diabolisation et la propagation des fausses informations dans notre communauté », a déclaré l’artiste Dina star.     

« Cette chanson a été inspirée après un constat malheureux dans nos familles, entre les amis, dans le couple, au travail où la calomnie a pris de la place dans nos cœurs. Nous appelons les gens à bannir ce comportement d'anti valeur qui prend de dimension inquiétante, surtout dans les réseaux sociaux. Très pitoyable », a-t-il ajouté.

En tant qu’éducateur de masse, l'artiste se plaint du comportement et s’interroge sur certains individus dans la société. « Il faut écouter le couplet et les paroles  dans le refrain de la chanson. Il y a un questionnement sur ce qui divise notre communauté », a fait savoir Dina star.

Sur le plan rythmique, l’auteur a fait savoir que la chanson ‘‘Matongi’’ est accompagnée par une musique douce qui laisse une place de choix aux instruments.

« Le chant commence en slow. Dans le refrain, on accélère le tempo et ça devient dansant et plus cadencé. Bref, c'est de la rumba congolaise, comme je le sens. Elle résonne parfaitement à travers les mélodies de la guitare et autres sonorités qui reflètent notre identité musicale. (…)Il faut écouter la chanson pour comprendre », a-t-il indiqué. 

Dina Star Shango est un parolier, auteur-compositeur et chanteur congolais qui évolue en France où il pratique la Rumba comme son style musical de prédilection. L’artiste s’est révélé du grand public grâce à Madilu Système, un autre grand de la musique congolaise  qui fut une voix emblématique de la rumba.

« Au-delà de la musique, c'était juste une relation d'amitié sincère et fusionnelle avec le Grand Nindja Madilu. Il s'est beaucoup  confié à moi. Surtout quand il a découvert que j'étais quelqu'un de réfléchi  et de discret. En moi, Madilu a découvert aussi que j'avais une oreille musicale absolue. Voilà pourquoi on a cheminé ensemble jusqu’à ce que la mort nous a séparée », a conclu l’artiste.

J.Diala 

Pour dénoncer les antivaleurs dans la société : Dina Star refait surface avec le single ‘‘Matongi’’
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Fini le deuil dans Wenge BCBG : JB Mpiana à la quête d’un oiseau rare pour le poste du chef d’orchestre  

40 jours après la disparition de son batteur Blaise Bongongo alias ‘‘Seguin Mignon Maniata’’, l’orchestre Wenge BCBG (Bon chic bon genre) du chanteur JB Mpiana Papa chéri de la République Démocratique du Congo a repris ses activités musicales à Kinshasa. L’annonce a été faite par le porte-parole du groupe, Roger Ngandu qui vient d’être aussi nommé au poste de directeur de cabinet de Papa chéri Bin Adam.  

La reprise du travail au sein de Wenge BCBG est marquée par une campagne de recrutement de nouveaux musiciens (chanteurs et instrumentistes) pour renforcer l’ossature du groupe le plus stable du pays. Mais, le poste du chef d’orchestre, qu’occupait le défunt drumeur Seguin Mignon, reste encore vacant jusqu’à la nomination d’une autre personne par lui-même le Souverain 1er Bin Adam.

En attendant que JB Mpiana exprime officiellement son choix, plusieurs noms circulent parmi les musiciens de BCBG pour prendre cette fonction du chef de la troupe. Il nous revient dans le milieu du groupe que le nom du chanteur Jules Kibens Mulongeshi  figure parmi les favoris pour remplacer Blaise Bongongo dit Seguin Maniata.

Pour les uns, l’auteur de  la chanson ‘‘Voiture’’ a un profil qui répond aux critères pour occuper ce poste clé dans BCBG ‘‘machine à musique’’.  Car, Jules Kibens est un artiste au vrai sens du mot.  

Pour les autres, il a beaucoup de qualités artistiques, au-delà même de la musique. Les belles études faites dans le domaine de l’art ont fait de lui un intellectuel humble dans l’univers de la Rumba.  Considéré comme un sage dans le groupe, le professeur Kibens est un homme ouvert d'esprit et cultivé, qui dispose une cervelle très éloquente.

Certains témoignages affirment qu’il est un général aguerri et fidèle qui maîtrise parfaitement la philosophie et l’idéologie du Maréchal Mukulu wa bankulu.  

Très rigoureux, Jules Kibens  a non seulement l’expérience de vie mais aussi il connaît les tempéraments de chacun dans l’orchestre.  Il maîtrise pratiquement tous les compartiments de l’entreprise chère à Papa chéri.

Plus de 25 ans de loyaux et services aux côtés de JB Mpiana, le chanteur Kibens a rejoint officiellement Wenge  BCBG après la scission historique  de l’orchestre Wenge Musica 4x4 Tout Terrain de Didier Masela, Werrason, JB Mpiana, Alain Makaba, Blaise  Bula en 1997.

Il sied de noter que le patron de  Wenge BCBG vient de réaménager son bureau (staff), en nommant Roger Ngandu au poste de Directeur de son  cabinet.   ‘‘Djo Roy’’ pour les intimes, Roger Ngandu a fait ses preuves durant plus de 20 ans en tant que porte-parole de Papa Chéri et chargé de marketing de l’orchestre.  Toujours aux fronts, il figure parmi les fidèles collaborateurs qui valorisent et défendent bec et ongle Wenge BCBG et son leader dans la sphère musicale congolaise.   

Au-delà d’être la voix autorisée du chef, Roger Ngandu fait partie des fidèles collaborateurs qui n’ont jamais abandonné ou trahi Bin Adam JB Mpiana depuis la création de Wenge en 1997. 

Pour de nombreux observateurs, sa nomination au poste de Directeur n’est qu’une expression de mérite et de reconnaissance à un homme qui a brillé par ses interventions médiatiques et surtout ses prestations irréfutables dans  cette entreprise musicale.  

J. Diala 

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Tems annule son concert prévu le 22 mars prochain à Kigali

Suite au conflit armé qui oppose les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, l’artiste musicienne Nigériane Tems, a annoncé l’annulation de son concert prévu à Kigali, la capitale rwandaise, le 22 mars 2025. Une décision motivée par la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Cette annulation intervient en signe de solidarité avec les victimes de l’ingérence rwandaise.

Sur son compte X, l’artiste a exprimé ses regrets et sa solidarité avec les populations touchées par la guerre.

«J’avais récemment promis un concert au Rwanda sans me rendre compte du conflit entre le Rwanda et la RDC », a-t-elle communiqué.

Et d’ajouter : « Je n’oserai pas être insensible quant à ces problèmes. Mon cœur se joint à ceux qui sont affectés. La guerre n’est pas une blague, et j’espère et prie vraiment pour la paix en ce moment ».

Cette décision de Tems, considérée comme l’une des voix montantes de l’afro beats féminine, est loin d’être insignifiante. Elle constitue un acte symbolique fort, qui met en lumière les tensions régionales et les accusations d’ingérence rwandaise dans le conflit en RDC. La chanteuse nigériane devient ainsi la deuxième artiste, après le rappeur franco-congolais Youssoupha en 2022, à annuler un concert au Rwanda en raison du conflit.

La guerre dans l’Est de la RDC, qui oppose l’armée congolaise aux rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, a provoqué le déplacement de plus de 400 000 personnes selon les agences de l’ONU. Le conflit s’est intensifié depuis fin 2024, notamment dans le Nord-Kivu, où les rebelles du M23/RDF contrôlent désormais une partie de la province. Ceci au vu et au su de la Communauté internationale, qui jusqu’à présent, n’a pas pris des mesures concrètes pour sanctionner le pays agresseur qui n’est nul autre que le Rwanda.

Chimea Samy

 

 

 Tems annule son concert prévu le 22 mars prochain à Kigali
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Décédé le 22 décembre dernier à Kinshasa : Voici les programme des funérailles de Dakumuda New Man

Le programme des funérailles du chantre- pasteur Christian Kimbukusu, de la République Démocratique du Congo (RDC), connu sous le nom de scène de Dakumuda New Man, a été dévoilé par la famille biologique de l'artiste.

«Le programme des obsèques du chanteur et pasteur, Christian Kimbukusu prévoit le 30 janvier une prière d'action de grâce dans la parcelle familiale qui sera suivie, le 31 janvier par une veillée mortuaire au terrain Gd à Lemba, au centre de Kinshasa, capitale de la RDC. (...) Le 1er  février interviendront l’exposition de la dépouille, les hommages et l’enterrement à la Nécropole entre Terre et Ciel à Kinshasa », a-t-on lu dans le communiqué signé la famille de l’illustre disparu.

Par ailleurs, la famille exhorte quiconque ayant connu de près ou de loin le chantre –pasteur à une attitude de dignité, de respect et de prière pour le repos éternel de son âme.

Décédé le 22 décembre 2024 à Kinshasa  à l'âge de 55 ans, Dakumuda New Man était un artiste musicien, auteur, compositeur et interprète dont le répertoire musical diversifié a égayé plusieurs mélomanes aussi bien en RD Congo qui ’à l’étranger. 

A la tête de l'orchestre Laviniora Esthétique, le chanteur a connu un des temps forts de sa carrière musicale avec la danse "Linda  castro" qui a bougé les hits parades africain. 

C'est en 2014, que Christian Dakumuda New man a abandonné la musique profane pour se consacrer à la musique gospel (chrétienne) jusqu'à devenir évangéliste du Christ puis pasteur dans son propre église.

JDL

Décédé le 22 décembre dernier à Kinshasa : Voici les programme des funérailles de Dakumuda New Man
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Aggravation de la situation dans l’Est de la RDC , Manda Chante : ‘‘Nous n’avons pas manifesté pour soutenir un quelconque parti politique’’

Le chanteur Nkumu Manda

Le chanteur Manda Chante de la République Démocratique du Congo (RDC) s’est dit préoccupé par la situation sécuritaire actuelle à  Goma, chef-lieu de la province du Nord- Kivu, dans l’Est du pays. Il est parmi les rares artistes à sortir dans la rue à manifester contre l’escalade rwandaise et ses complices des rebelles du M 23  qui tuent les  populations innocentes dans cette partie du pays.  Le patron de l’orchestre Wenge Référence a expliqué sa motivation au cours d’un entretien avec votre journal.

«La situation actuelle à l’Est de notre pays nous préoccupe aussi parce qu’on est avant tout patriote. Moi et mon grand-frère et collègue  Jean Goubald Kalala, nous avons marché aux côtés de la population kinoise pour dire non à la guerre ; oui à la paix. Nous ne sommes pas venus à la manifestation pour soutenir un quelconque parti politique. C'est pour l'amour et l'intérêt de notre pays », a déclaré le chanteur Nkumu Manda Chante.

Et d’ajouter : « Nous avons participé à la manifestation publique qui a été organisée à Kinshasa pour dénoncer à haute voix cette guerre qui nous est  imposée injustement par les rwandais et les rebelles du M23 dans notre pays».    

Par ailleurs, l'artiste  a lancé un message patriotique aux autorités et leaders des partis politiques de se réunir comme un seul homme  pour appuyer nos forces armées qui sont aux fronts pour défendre la nation en danger.

« J’appelle les congolais et tous les partis politiques de l’opposition et du pouvoir avec le Président de la république  à l’unité pour la cause du Congo, notre seule et unique patrie qui nous a été léguée par nos ancêtres. Nous avons constaté l’absence de certains partis dans la rue qui n’ont pas voulu manifester pour le pays. C’est déplorable», a-t-il lancé.  

J. Diala

 

Aggravation de la situation dans l’Est de la RDC , Manda Chante : ‘‘Nous n’avons pas manifesté pour soutenir un quelconque parti politique’’
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Création d’un mémorial en hommage des afro descendants en RDC, Yolande Elebe : «Le retour d’Otabenga sur la terre des ancêtres est un projet ambitieux…» 

En marge de la célébration de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et afro-descendante, la Ministre de la culture, arts et patrimoine Yolande Elebe et une délégation américaine ont signé à Kinshasa un protocole d’accord dans le cadre du projet ''OTABENGA'' qui vise à construire un mémorial en hommage d’un ancien esclave noir d’origine congolaise-RDC.

«Cet évènement a été marqué par la signature  du protocole d’accord avec le Comité International Ôtabenga pour la création d’un mémorial en hommage à cet ancien esclave qui a passé sa vie à réclamer son retour en République Démocratique du Congo, sa terre natale », a déclaré Yolande Elebe, Ministre de la Culture.

Et d’ajouter : « Le retour d’OTABENGA sur la terre des ancêtres est  un projet ambitieux qui est en train de prendre forme ». 

Il sied de noter que ce protocole permettra au comité Otabenga depuis les États-Unis d’étudier les possibilités de ramener les reliques de l’ancien esclave au pays pour concrétiser les vœux du défunt.

Constituant un comité international, la structure américaine a été représentée et conduite à Kinshasa par le Docteure Myra Gordon, qui est membre d’une commission scientifique venue des États-Unis.

« Le protocole d’accord qui intègre les autorités congolaises, vise aussi à rendre ce retour possible et surtout dans les meilleures  conditions et dans le meilleur délai », a indiqué la cheffe de la délégation afro-américaine.

OTABENGA fut un esclave d’origine congolaise qui a été déporté aux USA. Déshumanisé  et exposé, il avait toujours réclamé toute sa vie son retour sur cette terre dont il avait été arraché : « I WANT TO GO BACK ». Cette phrase qui est sienne symbolise toute la douleur et le besoin des afro descendants de revenir sur la terre Mère : L’Afrique.

Exposé en 1906 dans un zoo humain à New York aux États-Unis, Otabenga, cet esclave venu du ventre du Congo a émis les vœux avant de rendre l’âme de voir ses restes reposer dans son pays d’origine.

Un appel à la conscience culturelle du peuple

En RD-Congo, rappelle-t-on, la JMCA 2025 a été célébrée sous le thème ''Conscience culturelle, Rumba pour la paix''. Cette journée célèbre la richesse du patrimoine du pays et marque un moment de réflexion et de valorisation de l’identité culturelle des Congolais.

 « Cette célébration constitue une aubaine pour réveiller et sensibiliser sur la conscience culturelle de la population. Cette année, nous plaçons sous le feu des projecteurs un trésor qui vibre dans nos âmes et raconte notre histoire au monde : la rumba congolaise », a fait savoir la patronne de la culture, arts et patrimoine.

Il sied de noter que Yolande Elebe s’est récemment rendue à Moanda dans la province du Kongo central, où elle a visité des patrimoines historiques tels que la Marmite des esclaves  et la forêt Vula à Nsiamfumu. « Ces lieux, témoins de la traite négrière, sont aujourd’hui porteurs d’une mémoire essentielle à préserver pour renforcer notre identité culturelle », a-t-elle souligné.

Pour elle, le ‘‘trou des esclaves" à Moanda Village et les paysages poignants de la forêt Vula rappellent non seulement la brutalité de l’arrachement, mais aussi la puissance de l’espoir et la quête perpétuelle des Afro-descendants pour renouer avec leurs racines, pour affirmer leur identité et revendiquer leur place dans l’histoire.

Célébrée depuis 2019 en RDC, la JMCA a pris racine dans les traditions nationales grâce au leadership de Félix Antoine Tshisekedi, chef de l’Etat qui l’a magnifié lors qu’il dirigeait la présidence de l’Union africaine.

JD

Création d’un mémorial en hommage des afro descendants en RDC, Yolande Elebe : «Le retour d’Otabenga sur la terre des ancêtres est un projet ambitieux…» 
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