Erigé dans l’enceinte de la place Echangeur de Limete à Kinshasa, le mausolée du héros national et père de l’indépendance Patrice-Emery Lumumba a connu des actes de sabotage et de profanation le lundi 18 novembre 2024. Dans un communiqué du Cabinet du Ministre Yolande Elebe, le Ministère de la Culture, Arts et Patrimoine condamne fermement cet acte odieux visant à désacraliser la sépulture du Héros National et premier Premier ministre congolais, Patrice Emery Lumumba, décrit-il ce mardi 19 novembre, sans en préciser les auteurs.
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Coup de tonnerre pour les organisateurs du Festival Amani. La mairie de Goma, Ville qui devrait, en principe, accueillir ses activités culturelles comme à l’accoutumée, vient d’interdire formellement à la veille, la tenue de cette 10e édition de ce festival prévu du jeudi 14 au 17 novembre 2024.
Cet événement qui fait vibrer Goma au rythme de la musique, du spectacle, de la danse et de l’entrepreneuriat pour dynamiser l’innovation, est aussi devenu un symbole d’unité dans le but de promouvoir la paix, la culture et la cohabitation pacifique de la région des grands lacs.
Dans un communiqué signé le 02 novembre, approuvé mercredi 13 du mois en cours par le Commissaire supérieur de la province, Faustin Kamand précise que le Maire de Goma ‘’n’étant pas informé d’une quelconque velléité sur l’organisation d’une activité culturelle, dans ce Chef-lieu de la province du Nord-Kivu’’, a décidé le d’annuler l’évènement.
Un rendez-vous manqué pour les festivaliers de cette édition, dont l’affiche annonçait des artistes émergents de la région, aussi le meilleurs artistes d’Afrique Centrale notamment RJ Kanierra, le Prix de Primud, le roi de la rumba congolaise Ferré Gola et la figure emblématique du rap français Black M.
Chimea Samy
Le dimanche dernier 10 novembre 2024, le livre « Une nation malade vomit ses habitants », écrit par le Révérend Pasteur Joseph Bansimba Mfululu et publié à Kinshasa en juin 2024 aux Editions Luxambi, a été baptisé par le Patriarche Samuel Emmanuel Dikaniakina, Coordonnateur continental de la Maison Africaine de Prière, espace francophone, au Salon Congo de l’Hôtel Pullman de Kinshasa, dans la Commune de Gombe. Le préfacier du livre, le Docteur Joshua Beya, membre de la Coordination continentale de la Maison Africaine de Prière, le premier des intervenants, a fait observer à l’auditoire que la grande tragédie ne consiste pas à mourir, mais consiste plutôt à ignorer la raison pour laquelle on vit.
De là, il est allé droit au but pour démontrer que les Congolais de la RDC ignorent le destin prophétique de leur pays. D’où la désinvolture qui caractérise leur façon de vivre ayant entraîné leur pays une nation malade. Mais Dieu soit loué, l’auteur de ce livre, « Une nation malade vomit ses habitants », qu’il a eu l’honneur de préfacer, a mis en lumière des révélations sur les causes de la maladie dont souffre la nation et les stratégies de prière pour sa délivrance ou sa guérison. Ce qui va permettre au pays d’assumer le leadership dans la nouvelle civilisation mondiale devant être caractérisée par les valeurs chrétiennes, conformément à ce que l’un de leurs professeurs, un certain Hector, de nationalité belge, leur a affirmé dans les années 1973-1974 à l’université de Kinshasa.
A sa prise de parole, l’auteur du livre « Une nation malade vomit ses habitants » a déclaré que ce livre est un support matériel et un outil de travail qu’il met à la disposition des chrétiens en général et des intercesseurs en particulier pour leur permettre de faire des prières stratégiques en vue de la délivrance des communautés et des leurs terres. Cela, après plus de deux décennies d’expériences dans le domaine d’intercession en faveur du pays et de délivrance de la famille et de son environnement.
Dans le livre « Une nation malade vomit ses habitants », l’auteur met en lumière les causes qui sont à la base des difficultés auxquelles la RDC est confrontée depuis la fin de la colonisation, le 30 juin 1960. Ces causes qui l’empêchent d’accomplir son destin de grandeur dans le concert des nations, sont, selon l’auteur, fondamentalement spirituelles. Il s’agit d’un certain nombre de péchés qui souillent le pays et ce dernier est conséquemment obligé de vomir ses propres fils et filles au profit des étrangers qui viennent s’y enrichir en des temps records. Parmi ces péchés, les quatre principaux sont l’idolâtrie, l’immoralité sexuelle sous toutes ces formes, l’effusion du sang innocent et l’esclavage moderne.
L’idolâtrie est ce péché qui consiste à élever un esprit, être humain, un animal, une plante, un objet ou une quelconque créature au même niveau que Dieu le Créateur ou au-dessus de ce dernier. Le culte de la personnalité fait aussi partie de l’idolâtrie. L’idolâtrie provoque la colère de Dieu qui punit sévèrement les idolâtres en les maudissant jusqu’à leurs troisième et quatrième générations. L’immoralité sexuelle, quant à elle, est ce péché lié à la pratique sexuelle illicite et condamnée par la Parole de Dieu. C’est entre autres l’adultère, la sodomie, l’homosexualité, la pédophilie, la nécrophilie, la bestialité, l’orgie, etc. L’effusion du sang innocent résulte souvent des assassinats à connotation politique, économique, tribale, ethnique, raciale ou crapuleuse, les avortements.
Enfin, l’esclavage moderne est ce péché qui consiste à faire travailler des gens pour des salaires dérisoires qui, le plus souvent, ne leur permettent pas de nouer les deux bouts du mois. Pis encore, à travers l’esclavage moderne, il y a des individus qui font travailler leurs semblables sans du tout leur verser un salaire. Alors, tous ces péchés souillent la terre, cette dernière à son tour se met à vomir ses propres enfants. C’est ainsi que beaucoup de Congolais ont fui et continuent à fuir le pays et se retrouvent dans la diaspora dans plusieurs pays du monde. En même temps, les Congolais restés au pays, dans la quasi-totalité, vivent comme des esclaves sur leurs propres terres. Ils sont comme des enfants sous la tutelle des étrangers, comme Paul le fait observer dans Galates 4 :1-2.
Selon le Révérend Pasteur Joseph Bansimba Mfululu, si le pays est devenu malade au point de vomir ses propres fils et filles, c’est parce que la prêtrise en RDC est elle-même malade. L’état de la Nation est le reflet de la prêtrise qui s’exerce en son sein. Donc, si la Nation est devenue malade, c’est la prêtrise qui a commencé par être malade.
Or, la prêtrise, selon l’auteur, détermine le climat spirituel de la nation et sauvegarde son héritage. La prêtrise restaure la royauté, la royauté restaure le leadership et le leadership restaure la Nation. Sachant que notre mandat initial, notre vocation, en tant que les rachetés de Jésus-Christ, c’est la prêtrise.
Voilà pourquoi, pour guérir notre Nation de sa maladie dont la cause est avant tout spirituelle, en l’occurrence les quatre principaux péchés qui souillent la terre et qui poussent cette dernière à vomir ses fils et ses filles, l’auteur a révélé des stratégies appropriées qui sont entre autres la repentance nationale, le changement des mentalités de la part des Congolais.
Né le 23 juin 1954 à Léopoldville, Joseph Bansimba Mfululu a donné sa vie à Jésus-Christ en 1981 à Kinshasa. Marié à Madame Véronique Nsunga, il est père de sept enfants dont quatre filles et trois garçons et grand-père de sept petits-enfants. Son parcours ministériel, en tant que Pasteur ordonné depuis le 1er septembre 1996 et Responsable de la Mission Evangélique Pain de Vie (MEPVIE), une église qui œuvre pour la délivrance de la famille et de son environnement, et sa responsabilisation en tant que Coordonnateur National de la Maison Africaine de Prière, les Intercesseurs pour la République Démocratique du Congo (MAP/IP-RDC), depuis le début des années 2000, une fonction grâce à laquelle lui et ses compagnons intercesseurs de la MAP/IP-RDC ont sillonné les différentes provinces de la RDC dans l’ancienne configuration pour bâtir des autels de prière, racheter des terres et des communautés, lui ont fourni des arguments pour écrire le livre « Une nation malade vomit ses habitants ». C’est livre est donc le fruit de sa longue expérience dans la délivrance de la famille et de son environnement et dans l’intercession en faveur de la Nation.
Le Révérend Pasteur Joseph Bansimba est par ailleurs le Premier Vice-Président National du Renouveau Charismatique au Congo (RCC), l’une des confessions religieuses du pays, mais aussi un entrepreneur depuis plus de trois décennies.
Le moment fort de la cérémonie a été le baptême du livre par le Patriarche Samuel Emmanuel Dikaniakina, avec l’eau, symbole de la Parole de Dieu, et l’huile, symbole de la puissance du Saint-Esprit. Il a ordonné à ce livre d’être lu partout au pays par les Congolais pour leur instruction par rapport à la volonté de Dieu concernant leur Nation qui a une destinée prophétique.
Le dernier moment de la cérémonie a été marqué par l’appel aux soutiens (vente promotionnelle du livre) fait par l’Apôtre Christophe Ngandu aux participants en vue de la reproduction de ce livre en un grand nombre d’exemplaires pour permettre aux fils et filles de Dieu ayant le fardeau de la Nation de pouvoir s’en procurer.
Et ils peuvent dans ce sens se procurer ce livre dans les endroits suivants :
1) Avenue Lufu n°2 bis, Quartier Bisengo, Commune de Bandalungwa,
2) Avenue Lado n°42, Quartier Salongo, Commune de Kintambo.
Tout est bien qui finit bien, la cérémonie, dans un strict respect du timing prévu, c’est-à-dire 15h00’ à 18h45’, s’est clôturé même quinze minutes avant.
Emmanuel Mbaga Zola
La ville de Goma va bouger au rythme de la 10ème édition du festival Amani, du 15 au 17 novembre 2024. Plus de 30 000 personnes seront réunis autour de la musique, l'art, l'entrepreneuriat et autres.
Beaucoup d'artistes défileront sur la scène devant un grand public venu de tous les coins du monde, entre autres, Ferre Gola, Black M, RJ Kaneira, Dj Spilulu, Voldie Mapenzi, JKM Rambo, Magic Pinokio…
Au cours d'une adresse à la presse ce mardi 12 novembre 2024, Vianney Bisimwa, co-président du festival Amani, a eu l'occasion de présenter les particularités de cette 10ème édition qui se passe sous un angle très particulier avec la guerre injuste imposée à la RDC.
" Avant toute chose, comprenez que nous organisons le festival Amani dans un contexte très particulier et c'est la raison pour laquelle nous le faisons pour apporter une contribution pour la cohésion sociale pour la paix et la detraumatisation mais aussi pour la promotion de l'entrepreneuriat et du vivre ensemble. Nous continuons à avoir une pensée la plus sincère et profonde envers toutes les populations et plus particulièrement les personnes touchées et affectées par la crise actuelle. Nous allons toujours garder cette pensée comme un fil conducteur tout au long de ce festival en se disant que nous le faisons pour pouvoir contribuer à offrir un avenir tant soit peu meilleur à tous.
Deux où trois choses en terme de cette 10ème édition, cette année par rapport aux autres éditions, nous allons avoir plus des sessions thématiques, des panels, des ateliers que nous organisons et nous en avons au total 15 et qui pour la question de la cohésion sociale et de vivre ensemble à l'entrepreneuriat, au journalisme et la manière de produire des projets artistiques seront débattus en long et en large. Des critiques que nous avons eues dans le passé, nous ont permis d'améliorer pour cette nouvelle édition qui s'annonce très palpitante, nous faisons le nécessaire pour joindre l'utile à l'agréable avant d'avoir le temps pour le concert et déjà ce jeudi il y a une session sur la cohésion sociale et du jeudi au dimanche il y a d'autres sessions. La deuxième chose intéressante, nous allons célébrer nos bénévoles et que donc nous aurons une soirée des partenaires et parmi eux, nos 500 bénévoles que nous avons et allons reconnaître leur travail, une façon de le remercier et le primer. Nous remercierons aussi nos partenaires, qui ont été avec nous depuis la première édition et qui sont toujours avec nous ce jour. Et enfin, c'est la 10ème édition et le 10ème anniversaire malgré le report et les difficultés nous voulons que ce festival soit un moment des échanges car chaque édition a des anecdotes, de la mort de Feu Djo Paluku à ceux qui disent ne pas vouloir du festival Amani, des incidents sécuritaires précise’’, a indiqué Vianney Bisimwa.
Présent à cette adresse, Espoir Mwimuka, activiste des droits de l'homme au sein du mouvement citoyen Lucha RDC-Afrique, a indiqué que la lutte du festival Amani est la même que la sienne et que dire non à ce grand rendez-vous culturel est une façon de montrer à la face du monde que le peuple Congolais a peur, ce qui n'est pas normal.
" Dire non à ce grand événement, n'est pas bon mais célébrer la paix à travers cette grande messe fera passer un grand message à la communauté internationale qui fait semblant de tout ce qui se passe dans notre pays. J'invite tout le monde qui sera disponible de se joindre au festival Amani car certaines personnes pensent que malgré la guerre injuste nous imposée par Kagame, il n'y a pas la vie en RDC, cela est faux. Venez au festival pour que le monde sache que le peuple Congolais est intrépide’’, a-t-il lancé.
Guellord Risasi
Dans le cadre de la journée mondiale de l’écrivain africain, qui est célébrée le 7 novembre de chaque année dans le monde entier, l’écrivain Christian Gombo a organisé un grand évènement à la bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles à Kinshasa pour le bonheur des amoureux de la littérature. Cette activité a mis à l’honneur Clémentine Faïk-Nzuji Madiya et Marie-Eugénie Mpogo, deux écrivaines congolaises dont la renommée dépasse les frontières nationales, grâce à leur plume qui a inspiré plus d’un dans cet art.
A cette occasion, Christian Sheva a rendu un vibrant hommage à l’écrivain congolais, qui a su se réinventer à travers les époques, et qui continue à faire ses preuves dans la littérature mondiale et ce, grâce à son sens élevé de créativité.
‘’En tant que l’un des secrétaires généraux de l’Union des écrivains Congolais (UECO), je viens rendre hommage à deux écrivaines d’exception. Aujourd'hui, le 7 novembre, nous célébrons une occasion précieuse et significative : la Journée de l'Écrivain Africain. C'est un moment pour honorer le travail des écrivains, non seulement sur notre continent, mais particulièrement ici, au Congo, où la créativité littéraire trouve des racines profondes et diversifiées.
L’écrivain congolais n’est pas seulement un créateur de mots, mais un architecte de l'âme. À travers leurs plumes, nos écrivains tissent l'histoire, la culture et les luttes de notre peuple. Ils donnent voix à nos joies, à nos peines et à nos rêves. Leur travail est un miroir qui reflète notre identité collective et un phare qui éclaire notre chemin vers l'avenir.
Il est essentiel de reconnaître la richesse et la diversité de la littérature congolaise. Des poètes aux romanciers, des dramaturges aux essayistes, chaque voix contribue à la mosaïque de notre patrimoine littéraire. Leur engagement à raconter nos histoires, à interroger notre réalité et à imaginer des lendemains meilleurs est une source d'inspiration pour nous tous.
En cette journée, nous devons également réfléchir aux défis auxquels nos écrivains font face. La reconnaissance, le soutien institutionnel et l'accès aux ressources sont cruciaux pour permettre à la littérature de s'épanouir. Nous devons nous mobiliser pour garantir que chaque écrivain congolais puisse exercer son art dans un environnement propice à la créativité.
Je tiens à saluer tous les écrivains congolais ici présents, ainsi que ceux qui ne peuvent pas être avec nous aujourd'hui. Votre travail est précieux et mérite d’être célébré et soutenu. Ensemble, continuons à promouvoir la lecture, à encourager la création littéraire et à défendre la liberté d'expression.
Je vous invite tous à célébrer nos écrivains, à lire leurs œuvres et à partager leurs histoires. Ensemble, faisons en sorte que la voix de la littérature congolaise résonne non seulement sur notre continent, mais à travers le monde,’’ a déclaré l’écrivain Gombo.
Avant d’ajouter : «Nous avons également eu le bonheur de croiser notre doyenne, la poétesse Elisabeth Betty Mweya Tol'Ande, à qui nous sommes éternellement reconnaissants pour ses écrits qui nous ont tant apporté. C'est toujours un privilège de la revoir. Un clin d'œil à tous les membres de Femmes de Lettres Congolaises, FELCO, et surtout à Richard Ali pour son engagement en faveur de notre littérature ».
Tout est bien qui finit bien, cette journée a été clôturée au siège des éditions Miezi, où les écrivains avaient mis à l’honneur l’écrivain Paul Lomami Tchibamba, qui, en partenariat avec le club de lecture de Paul, ont choisi l’œuvre « Ngando », un des romans riches et l’une de premières œuvres littéraires congolaises,
‘’Et avec Ngando nous avons enfin un livre qui retranscrit bien certains récits, fruits de l’oralité dans une langue qui violente « le français », parce que son auteur a une grande maitrise de la langue française. Ce qui n’était pas évident à cette époque-là’’, a expliqué l’écrivain Christian Gombo à la fin de cette soirée.
Chimea Samy
Le Centre culturel le Zoo, situé dans la commune de Lingwala, au nord de la ville de Kinshasa, va abriter du 13 au 15 novembre la semaine du film congolais (Sefico), a annoncé Junior Kuyika, membre du comité organisateur.
« Le Centre culturel congolais le Zoo, va abriter du 13 au 15 novembre 2024 la semaine du film congolais (Sefico). L’objectif de cette semaine du film congolais est de faire découvrir aux élèves de la capitale le cinéma congolais, ses réalisateurs, ses acteurs et ses différentes productions », a déclaré Junior Kuyika lors d’un échange.
Déjà, a-t-il affirmé, en prélude de la SEFICO, la Directrice Générale du Centre Culturel Congolais le Zoo, Madame Lufinku Bueki Tyty, a tenu une réunion préparatoire avec les responsables des différentes écoles de la ville de Kinshasa pour se mettre au même diapason et mettre à leur disposition les dispositifs pour ce divertissement sain.
À part la projection des films, il est prévu, apprend-on, des Ateliers et activités pédagogiques qui permettront d' initier les élèves aux différentes étapes de la création d'un film (scénario, tournage, montage). Il y a aura également des Débats pour inviter des professionnels du cinéma congolais à animer des échanges sur l'histoire du cinéma congolais, ses enjeux et son avenir.
Il sied de noter que la Sefico veut mettre en valeur la culture congolaise à travers le cinéma, en abordant des thèmes variés tels que l'histoire, les traditions, les enjeux sociaux…
JD
Le projet "Toye kola" (Apprenons) du chanteur Fally Ipupa de la République Démocratique du Congo a été lancé mercredi à l'institut national de préparation professionnelle (INNP) à Kinshasa avec le soutien de l'ambassade du Canada, a-t-on appris d'une source administrative.
«L'initiative est de la Fondation Fally Ipupa (FIF) en partenariat avec l'INPP et le soutien technique de l'Ambassade du Canada en RDC. Ce projet vise à autonomiser les jeunes filles congolaises âgées de 13 à 25 ans en situation de vulnérabilité, afin de favoriser l’intégration sociale, professionnelle et économique », a précisé Eddy BADIATA, Directeur de Marketing de Fally Ipupa.
Et d'ajouter : « L’initiative cherche à développer les compétences techniques des filles pour renforcer leur indépendance financière ».
Il faut noter que dans le cadre dudit projet un appel à candidature a été lancé pour les jeunes kinoises afin de bénéficier des bourses d'apprentissage annuel à l'INPP.
« Les bénéficiaires de la bourse "Toye kola " de la Fondation Fally Ipupa ont remercié l'artiste pour sa générosité. 100 personnes vont étudier gratuitement grâce à la bourse qui sera distribuée chaque année. Félicitations aux Lauréats de cette première édition », a fait savoir le Directeur Marketing de l'artiste.
Et de poursuivre : « Cent bourses ont été attribuées aux jeunes filles sélectionnées, couvrant des domaines variés comme la restauration, la pâtisserie, la décoration, la Coupe et couture, l’esthétique, la peinture et l’électricité », a fait savoir le bureau de Fally Ipupa.
Pour Eddy Badiata, Fally Ipupa n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude envers ses partenaires, notamment l’ambassade du Canada et l’INPP.
« La star de la musique congolaise a manifesté sa confiance en ces jeunes filles pour devenir des leaders et des femmes indépendantes », a-t-il indiqué.
Une remise symbolique des kits a été faite par l’ambassadrice du Canada et le chanteur Fally Ipupa pour marquer le début de la formation, qui durera entre 1 et 4 mois selon les domaines.
Elgine Mokoko, l’une des bénéficiaires en pâtisserie, a salué cette opportunité et espère être capable de créer sa propre entreprise après cette formation.
J. Diala
(Didi Kembwarss, artiste congolais de la diaspora)
Didi Kembwarss est chanteur, auteur-compositeur, parolier, écrivain, scénariste et philosophe congolais évoluant en France. Cet artiste au talent innombrable est préoccupé par la crise persistante au sein de la Société Congolaise des Droits d’Auteurs et des Droits Voisins (SOCODA). Cette situation est causée par les malversations financières, la guerre de leadership, l’abus de pouvoir et la megestion criante. Au cours d’un entretien accordé à votre journal à Paris, Didi Kembwarss a appelé à la dissolution de la SOCODA qui selon lui, a échoué à sa mission régalienne de percevoir et répartir les droits d’auteurs des artistes en RDC. Il a, par ailleurs, fait mention spéciale à la Ministre Yolande Elebe Ma Ndembo, pour le bilan de ses 100 premiers jours à la tête du Ministère de la culture, arts et patrimoine de la République Démocratique du Congo (RDC). Didi Kembwars a également parlé de l’apport de la Rumba congolaise dans l’économie nationale du pays.
Suivez –le :
La Prospérité : Ça fait plus de 100 jours depuis que le gouvernement Judith Suminwa est entré en fonction. Quel bilan pour la ministre de la culture, arts et patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo, pour ses 100 premiers jours ?
Didi Kembwarss : Dans l’ensemble, je dirais que les 100 jours de la ministre de la culture sont encourageants. Elle a fait valider le projet de la loi culturelle au Conseil des ministres. Pendant ces 100 jours, la ministre de la culture a aussi fait adopter au Conseil des ministres, le projet du décret de création du centre culturel et artistique, pour les pays de l’Afrique centrale. Mme Yolande Elebe a échangé avec beaucoup d’acteurs culturels. Elle connaissait mais elle connaît maintenant mieux l’ensemble des préoccupations des acteurs culturels. Le point négatif concerne l’organisation du sommet de la culture. La ministre ne s’est pas clairement engagée à l’organiser. Pourtant, c’était une promesse du chef de l’Etat. Si cela ne se fait plus, nous aimerions connaître les raisons. Car la tenue de ce sommet doit permettre une nouvelle organisation du secteur culturel.
La Pros. : Que pensez-vous de l’initiative de la ministre de mettre en place le projet sur l’assurance sociale des artistes en RDC ?
DK : Elle est bonne comme initiative mais qui va financer cela? Qui va payer pour ça, les artistes? L'État ? Un organisme privé ? Cela va coûter cher, qui payera ? J’ai appris qu’un organisme a accepté de s’en occuper. Il amènera de l’argent nécessaire ou ça ne sera que la gestion administrative ? Moi, je me pose toutes ces questions.
La Pros. : Vous êtes membre de la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique). Quelle lecture faites-vous de la gestion des droits d’auteur en RDC par rapport à votre expérience en France ?
DK: La gestion des droits d’auteur en RDC est chaotique. La répartition forfaitaire intégrale est également responsable des désordres qui persistent. Il n’y a aucune transparence. On ne sait pas, par exemple, pourquoi on a versé telle somme à tel artiste et pas à l’autre. Les critères ne sont pas définis. Cela est inacceptable. La musique, le cinéma et d’autres disciplines artistiques impliquent plusieurs métiers. Chaque professionnel de ces métiers doit être en mesure de percevoir ses droits d’auteur convenablement.
La Pros. : Que proposez-vous comme solutions pour remédier à cette situation qui gangrène le secteur des droits d’auteur ?
DK : Nous devons faire preuve de courage en reconnaissant que la gestion des droits d’auteur en RDC est un échec. On assiste depuis plusieurs années à une succession des conflits, devant une justice incapable de mettre fin à ces désordres. Je propose la dissolution de la Socoda et la création d’une nouvelle société des droits d’auteur, en corrigeant les erreurs du passé, en abandonnant la répartition par forfait intégral, en imposant des critères transparents en ce qui concerne la répartition, car sans cela, la gestion des droits d’auteur en RDC sera toujours, source des conflits, de plus en plus grandissants. Il faut commencer à payer les droits voisins c’est-à-dire le droit destiné aux artistes qui accompagnent ou qui interprètent. Jusqu’à présent, les droits voisins n’ont jamais été payés en RDC. La répartition forfaitaire englobe tout. Il est difficile d’y voir clair !
La Pros. : Que doit faire la RDC pour que la Rumba congolaise devenue patrimoine mondial de l’humanité contribue à son économie nationale à l’ère des industries culturelles créatives (ICC)?
Didier Kembwarss : La Rumba est une musique merveilleuse, la plus belle des musiques. C’est une musique qui triomphe partout en Afrique et dans des grandes salles en Europe et en Amérique. Le problème est que les créateurs de cette belle musique ne touchent pas correctement leurs droits à la Socoda. La rumba peut contribuer à l’économie du pays comme d’autres produits marchands si nous mettons certaines règles. Il faut instaurer un taxe sur chaque billet vendu dans des concerts qui se déroulent dans des grandes ou petites salles ou espaces, fixer un forfait pour des spectacles payants. Chaque concert doit être déclaré. C'est l'argent qui sera géré par le ministère de la culture peut être utilisé pour financer la sécurité sociale des artistes. On doit prévoir un montant qui sera prélevé par l'État lors de chaque répartition des droits d’auteur. Chaque bénéficiaire doit contribuer.
Propos recueillis par Jordache Diala
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Ministère de la Culture, Arts et Patrimoines
lnstitut des Musées Nationaux du Congo
B.P. 4249 KINSHASA - LINGWALA
COMMUNIQUE
FERMETURE TEMPORAIRE DU MUSEE NATIONAL DE LA RD. CONGO (MNRDC)
TRAVAUX POUR UNE EXPERIENCE MUSEALE AMELIOREE
L'Institut des Musées Nationaux du Congo (IMNC) annonce la fermeture temporaire du Musée National de la RD Congo (MNRDC), situé sur l'ancien site de Tembe na Tembe, pour des raisons de travaux de réhabilitation.
Dans le but d'améliorer les conditions muséales, ces travaux auront pour objet, notamment, la réhabilitation du jardin du MNRDC, de la climatisation, des toilettes et espaces d'exposition. Par cette initiative, l'Institut des Musées Nationaux du Congo, en sa qualité garant du Patrimoine culturel matériel et immatériel de 1a RDC, entend répondre à un besoin de revalorisation de ce lieu sacré dans lequel sont assemblées et classées des collections nationales d'objets d'art, en vue de leur conservation et de leur présentation au public.
En attendant la réouverture, dont la date vous sera communiquée ultérieurement, l'Institut des Musées Nationaux du Congo vous invite à suivre toutes les activités muséales du MNRDC sur ses plateformes numériques, et vous remercie pour votre compréhension.
Fait à Kinshasa, le 11 octobre 2024
Le Directeur Général
A l’occasion de la Journée internationale du Café, ‘‘La Kinoise’’, une entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation du café en RD Congo, a procédé à la présentation de sa nouvelle gamme de produits en capsule, avec une variété des saveurs. Cette présentation a eu lieu lors de la troisième édition de ‘‘Couleur Café’’, samedi 5 octobre dernier, à Fleuve Congo Hôtel, à la Gombe. Au menu de cet évènement, on pouvait noter le spectacle des danses réalisé par un groupe folklorique et une dégustation de la nouvelle production de La Kinoise, offerte à tous les participants.
Pour Tisya Mukuna, CEO de La Kinoise, il était impératif d’investir dans l’agriculture, étant donné que la RDC, qui fut, jadis, un des géants mondiaux dans la production agricole et, particulièrement du café, a perdu sa place par manque de financement dans ce secteur.
‘’Il y a quarante ans, la RDC était parmi les premiers pays producteurs de café. Dans cette troisième édition, nous avons voulu montrer qu’il y avait encore des acteurs qui pouvaient contribuer à l’essor économique du pays’’, a-t-elle indiqué, tout en soulignant que l’agriculture ne doit pas être une activité de subsistance, mais plutôt une activité commerciale qui peut favoriser le développement d’un pays.
La Kinoise ne se contente pas seulement de produire du café. Elle vise aussi à promouvoir le made in DRC et à valoriser le savoir-faire congolais au-delà des frontières. Le café de La Kinoise se distingue par son goût unique et son arôme intense. Grâce à des techniques de torréfaction modernes et un processus de moulinage précis, chaque tasse de café offre une expérience sensorielle incomparable.
Sous la direction de Tisya Mukuna, cette entreprise a également un impact sociétal important. En plus de créer des emplois, elle promeut une agriculture durable et soutient les communautés locales. Cette approche holistique vise à changer l’Afrique en boostant son économie par l’agriculture.
Présente lors cette troisième édition de couleur café, Mme Espérance Belau, Présidente de la Commission des femmes entrepreneures de la Fédération des Enterprise du Congo (FEC), a appelé à un soutien massif aux différentes activités de La Kinoise. A l’en croire, soutenir cette entreprise, c’est également soutenir les petits producteurs locaux et, par ricochet, c’est contribuer à l’essor de l’économie nationale.
‘’Quand vous soutenez le Café La Kinoise, vous ne soutenez pas seulement Mme Mukuna, mais aussi tous les petits producteurs qui sont derrière. Et, c’est très important de souligner cela parce qu’aujourd’hui nous sommes dans la phase de la valorisation de métiers agricoles’’, a déclaré Espérance Belau.
Par ailleurs, Mr Al Kitenge, Expert en stratégie et innovation, a ? quant à lui, encouragé la population à se tourner davantage vers l’agriculture qui n’est doit pas être un choix par défaut mais, bien au contraire, une opportunité d’investissement en RDC.
‘’Beaucoup de gens pensent que le moment idéal de se tourner vers l’agriculture est quand on est proche de sa retraite. Chaque matin, nous nous levons, on a faim et on doit manger. Donc, il est important qu’on ait une approche économique et commerciale’’, a-t-il fait savoir.
Pour clôturer en beauté l’activité, il a été procédé à la vente des premières machines à café. Le premier stock s’est vite écoulé par les participants qui brûlaient d’envie de goûter à ce produit made in Congo.
Nathan Mundele
Le Groupe Salongo totalise cette année cinquante ans d’existence. Pour célébrer ce grand évènement, il est prévu une série de programmes à Kinshasa. Ndungi Mambimbi alias Masumu Debrindet, une figure majeure de cette école du cinéma en RD. Congo, est revenu, au cours d’une conférence de presse tenue à la RTNC, vendredi dernier, sur des précisions importantes pour permettre une grande mobilisation de la part des cinéphiles. Créé en 1974 par M. Tshitenge Sana, un jeune réalisateur congolais, le Groupe Salongo a contribué, au cours de l’histoire, à la formation de nombreux talents et à la promotion de la culture congolaise.
Le professionnalisme ayant marqué ses multiples productions est à la base de la révolution connue dans le monde du théâtre et continue à inspirer de nouvelles générations. Ce qui donne à penser que le temps va, momentanément, s’arrêter pour la grande célébration du cinquantenaire. Il faut noter qu’il est prévu une grande soirée de lancement des festivités pour le 15 octobre 2024 à Fleuve Congo Hôtel, à la Gombe, puis s’en suivra un spectacle au Palais du Peuple en date du 6 novembre de cette année. Cependant, la cérémonie de clôture est fixée pour le 20 décembre prochain au Musée national.
La conférence tenue à la RTNC, au studio Maman Angebi, a été également l’occasion de rendre hommage aux artistes disparus qui ont contribué au succès du groupe. Des témoignages poignants ont rappelé l’impact durable de leurs œuvres sur les générations actuelles et futures. Les autorités présentes ont salué le rôle du Groupe Salongo dans la promotion de la culture congolaise à travers le monde.
Malgré les défis posés par l’évolution du paysage médiatique et la concurrence accrue, le Groupe Salongo continue à se réinventer. Les nouvelles générations de comédiens, formées sous l’égide des vétérans, apportent un souffle nouveau tout en respectant les traditions établies. Le défi est de taille, mais l’engagement et la passion des membres de Salongo restent intacts.
Ce groupe a produit de nombreuses pièces emblématiques qui ont marqué l’histoire du théâtre congolais notamment, ‘’Maman mabe’’ : une pièce qui explore les dynamiques familiales et les défis sociaux, avec des performances de Bomengo Ndongala ; ‘’ Nako bala nani’’ : une comédie dramatique qui traite des choix matrimoniaux et des pressions sociales ; ‘’Maman keba’’ : une autre pièce populaire mettant en scène des personnages emblématiques comme Ebale Mondial et Masumu Debrindet ; également, ‘’ Mindondo’’, une série des pièces qui ont captivé le public avec leurs intrigues complexes et leurs personnages attachants.
Ces œuvres ont non seulement diverti, mais aussi éduqué et sensibilisé le public sur diverses questions sociales et culturelles. Il y a lieu de noter que ces festivités se tiendront sous le haut patronage des Ministères de la Communication et Médias, et de la Culture, Arts et Patrimoines.
La Pros.
L’Artiste Malafi en pleine exhibition de la pièce théâtrale
La pièce théâtrale ‘‘Mort en exercice’’ de l’artiste pluridisciplinaire congolais Malafi Niamba présentée pour la première fois au public le samedi 21 septembre dernier au centre culturel Maison ‘‘Mwindeurs’’ dans la commune de N’djili, à Kinshasa, est un appel à la liberté d’expression artistique en République Démocratique du Congo.
« C’est à travers une œuvre d’art qu’un artiste exprime sa pensée ou son opinion sur un fait ou phénomène dans la société. L’objectif de la pièce ‘‘Mort en exercice’’ est de diminuer les lacunes à la compréhension des lois ayant des liens au secteur culturel et artistique », a déclaré Malafi Niamba, acteur principal et metteur en scène de ladite pièce de théâtre.
Et d’ajouter : «Il s’agit d’une performance qui vise à outiller des compétences nécessaires aux artistes, juristes et à la population en général pour l'application de ses lois ».
Pour l’auteur de la pièce, ‘‘Mort en exercice’’ signifie en d’autres termes mourir en pleine fonction ou mourir pour et dans son élément. « Cette thématique me permet de retourner sur les traces et les traumatismes de la condamnation injuste, que j’ai subi pendant un mois de servitude pénale dans la prison centrale de Makala à Kinshasa, pour avoir dénoncer une arrestation arbitraire de 7 jeunes danseurs, qui réalisaient une vidéo dans un quartier à N’djili », a-t-il indiqué.
Sur le plan scénique, le spectacle est présenté en one man show sur une scène ouverte. Devant le public, l’artiste décrypte une réalité personnelle à travers un scénario comique mais avec des scènes d’horaire qui dénoncent la souffrance vécue durant son incarcération au mois de juillet dernier.
« Dans la performance ‘‘Mort en Exercice’’, je suis en solo. Je me suis déguisé sur scène avec une tenue à la fois traditionnelle avec raphia et moderne avec une veste noire débrayée pour faire comprendre au public que la société d'aujourd'hui marche avec nos traditions mais aussi avec la modernité héritée de la mondialisation", a expliqué Malafi Niamba, au terme de son spectacle.
Et de conclure : « Ma couronne d'épines sur la tête est faite par l'artiste One ''Shoot'', qui est aussi performeur. J’ai utilisé ce genre de costume sur scène pour montrer à l’opinion nationale et internationale comment la liberté d’expression et la création artistique, sont-elles mises en danger par les censeurs ».
Il sied de noter que la pièce a été présentée dans le cadre de la célébration du 4ème anniversaire d’existence de la Maison Culturelle des ‘‘Mwindeurs’’ qui œuvre dans le domaine de l’encadrement, de la promotion et de la programmation culturelle et artistique des jeunes dans le milieu urbain à Kinshasa.
Cette nouvelle création de théâtre marque également le retour et la rentrée des activités au sein de l’espace Mwindeurs qui intervient chaque année au mois de septembre.
JDL
(Séance de travail entre Yolande Elebe, Ministre CAP et les responsables de la SFA)
Le statut de l'artiste en République Démocratique du Congo est un enjeu crucial pour garantir une meilleure protection sociale et professionnelle des créateurs des œuvres de l’esprit. Cette thèse constitue un engagement décisif pour l’actuelle ministre de la culture, arts et patrimoines, Mme Yolande Elebe Ma Ndembo qui ne ménage aucun effort pour mettre une disposition légale ou un règlement pour doter à l’artiste congolais un statut spécifique afin de définir son rôle et son apport dans la société mais aussi d’améliorer et développer sa profession.
C’est dans cette optique que la ministre de tutelle a reçu dans son cabinet de travail les responsables de la Société Financière d'Assurance (SFA) pour une séance de travail dans le cadre d’un projet qui vise à doter une assurance maladie aux artistes et opérateurs culturels congolais.
«C'est dans le cadre de concrétisation du quatrième pilier du gouvernement, visant à faciliter l'accès aux services sociaux de base que la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines a tenu une séance de travail avec la SFA», a-t-on lu dans un communiqué de la cellule de communication du ministère.
Et d’ajouter : « Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d’un projet à venir d'assurance maladie que développe actuellement le Ministère, destiné aux artistes et opérateurs culturels. Elle marque surtout une étape importante dans la redynamisation du Fonds d'Assistance Sociale aux Artistes et Écrivains Congolais (FASAEC), un service spécialisé du Ministère créé par ordonnance-loi, le 28 Mars 1972».
Il sied de noter que l’arrivée de Yolande Elebe au gouvernement de la République a non seulement apporté un nouveau souffle au ministère de la culture mais surtout elle a bougé les lignes dans le secteur au profit des professionnels des arts. Étant elle-même artiste, cette dame de fer est déterminée à matérialiser la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi dans le domaine de la culture. En effet, elle a fait de la promotion de la culture congolaise une lutte quotidienne.
L’avancement du secteur culturel aussi bien par des réformes que par l'organisation du cadre juridique et le développement des infrastructures constitue son cheval de bataille.
Evidemment, la Ministre Yolande Elebe s’illustre dans les actions à impact visible qui ne laissent pas indifférents les acteurs de son secteur.
Après avoir fait valider, le projet de loi sur les principes fondamentaux de la culture (Politique culturelle) au gouvernement, la ministre de la CAP a réussi également à faire adopter récemment le projet de décret de création du Centre Culturel et Artistique pour les pays de l’Afrique Centrale dont l’inauguration et l’ouverture intervient bientôt à Kinshasa.
JDL
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