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Archidiocèse de Kinshasa, RDC : Fridolin Cardinal Ambongo Besungu a célébré ses 65 ans d’âge et 20 ans d’épiscopat !

C'est à la paroisse Notre-Dame de Fatima que Son Eminence Fridolin Cardinal Ambongo Besungu, o.f.m.cap., Archevêque métropolitain de la Ville-province de Kinshasa, a fêté Mercredi 02 mars 2025 ses 65 ans d'âge et 20 ans d'épiscopat.

Cette double célébration a connu la participation de plusieurs invités de marque dans une ambiance, placée sous le signe de la fraternité, de la joie, du bonheur, de la reconnaissance et d’engagement.

Etaient présents : Son Éminence le Nonce Apostolique, le Secrétaire chancelier du Nonce, les évêques auxiliaires, l'Ambassadeur de l'Ordre de Malte, les pères, les abbés, les religieuses, les séminaristes, les novices de la Congrégation des sœurs Thérésiennes de l’Enfant Jésus de Kinshasa et d'autres convives.

Photo ici de l’anniversaire,

Bien avant, l'Université Omnia Omnibus, par la voix de son Recteur, le Professeur Abbé Christian Ngazain, avait organisé une soirée culturelle dans la grande salle de cinéma de la paroisse Notre-Dame de Fatima. A cette occasion, la pièce théâtrale, intitulée : " Le risque ", produite par la Compagnie théâtrale Omnia et d’autres artistes, a été présentée au public. Cette œuvre écrite par l'Abbé Josué Muka, Vicaire de la paroisse saint Zacharie de Bita, située vers le plateau de Bateke dans la commune de Maluku.

Inspiré de son livre sur la formation sacerdotale qui est un risque que l'on assume librement et courageusement pour Dieu, l'auteur de cette pièce de théâtre, Abbé Josué Maku, s'est inspiré également d'un chant Marial, bien connu. Le risque, a-t-il dit, est de dire : « Oui au Seigneur ». Et, à travers cette œuvre de l’esprit, l’auteur met en lumière le don de soi dans la vocation sacerdotale.

Risquer, c'est aussi oser. Oser pour le bien-être des autres, bref : pour l'intérêt général. Aussi, pour lui, prendre le risque pour le Seigneur est un chemin de non-retour.

Prenant la parole au nom et pour le compte de l’Université Omnia Omnibus, le Professeur Roméo Likama Mangboba a présenté le rapport général et les recommandations de la journée scientifique, dédiée au Cardinal Ambongo. Il a salué en lui « l’un des dons précieux et prestigieux que l’Absolu a confié à la République démocratique du Congo ».

Photo, ici : Une attitude des invités à la pièce de théâtre.

A l’issue de la pièce de théâtre, un cadeau symbolique - œuvre d'art - a été remis à Son Eminence Fridolin Cardinal Ambongo Besungu en témoignage de son engagement au service de Dieu et du peuple Congolais.

Agréablement surpris par la présentation de cette pièce de théâtre, interprétée avec finesse par les novices et les séminaristes, le Cardinal a exprimé sa joie, assortis d’un sourire partagé et contaminant ainsi les convives.

Avant de donner sa bénédiction finale, il a souligné l’importance du choix de cette paroisse Notre-Dame de Fatima pour fêter ses 65 ans d'âge et 20 ans d'épiscopat. Ce choix s’explique, selon lui, par son attachement profond à la dévotion Mariale, à Marie, Mère de Jésus, notre Mère et Mère de l'Église universelle.

Rappelons que le Cardinal Ambongo est né le 24 Janvier 1960 à Boto, dans la province du Nord-Ubangi. Il a été ordonné prêtre le 14 Août 1988. Fridolin Ambongo Besunga est devenu Archevêque métropolitain de la Ville-province de Kinshasa, le 01 Novembre 2018. Il a été créé Cardinal le 05 Octobre 2019 lors du consistoire, présidé par le Saint Père avant d’intégrer un an plus tard le Conseil des cardinaux, C9, chargé d’assister le Pape François dans ses lourdes taches notamment celle liée à la réforme de l’Eglise universelle. 

Comme tout prêtre de l’Eglise catholique romaine, Son Eminence est appelé au Sacerdoce royal par le Seigneur pour annoncer les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

Heustache Namunanika

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RDC : les inondations à Kinshasa auraient pu être mieux anticipées, selon des scientifiques

 Une photo aérienne prise le 7 avril 2025 à Kinshasa montrant des maisons inondées sur les rives de la rivière Ndjili après des pluies torrentielles dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), ainsi que dans la province voisine du Kongo-Central.

Des pluies diluviennes se sont abattues dans la nuit du 4 au 5 avril 2025 sur la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) ainsi que dans la province voisine du Kongo-Central. Bilan humain : au moins trente morts. Selon des scientifiques et experts, ces inondations auraient pu être mieux anticipées.

Une photo aérienne prise le 7 avril 2025 à Kinshasa montrant des maisons inondées sur les rives de la rivière Ndjili après des pluies torrentielles dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), ainsi que dans la province voisine du Kongo-Central.

Plus de trente morts, c’est le bilan provisoire communiqué ce 7 avril 2025 par les autorités congolaises, trois jours après les inondations et éboulements qui ont frappé Kinshasa. Pour la première fois depuis le drame, le président de la RDC Félix Tshisekedi s’est exprimé. Il a annoncé la tenue d’une réunion de crise qu’il présidera lui-même. Le chef de l’État a pris la parole à l’occasion de l’Assemblée générale du Conseil supérieur de la magistrature.

Pendant ce temps, plusieurs voix de la société civile exigent des comptes, estimant que les choses pouvaient se gérer autrement, notamment dans la prévention.

Il [le gouverneur de la ville] ne peut pas rester à son poste, ce n’est pas possible ! Trente morts ! Et encore, jusque-là, ce sont ceux qu’on a recensés. Mais, au-delà de ces trente morts, c’est toujours le manque de prévisions : on ne prévoit rien et on subit les conséquences.

L’onde d’inondation qui a frappé Kinshasa la semaine dernière aurait commencé à remonter dès le début de la semaine depuis la rivière Lukaya, située plus à l’ouest, selon des scientifiques contactés par RFI. Si des stations de suivi hydrométéorologique avaient été installées sur ces cours d’eau, il aurait été possible de prévoir, plusieurs jours à l’avance, l’arrivée de l’onde à Kinshasa et d’en anticiper les effets, estiment ces experts.

L’Agence nationale de météorologie avait lancé une alerte en février

Cela aurait notamment permis l’évacuation préventive des zones à risque. L’Agence nationale de météorologie et de télédétection par satellite (Mettelsat) avait pourtant lancé une alerte dès février : des précipitations excédentaires étaient attendues entre mars et mai, notamment dans les provinces de Kinshasa et du Kongo-Central.

De son côté, le Centre de recherche en ressources en eau du bassin du Congo, basé à l’Université de Kinshasa, insiste sur l’urgence de disposer d’un réseau d’observation au sol. Il rappelle que l’intensité des pluies ne suffit pas à expliquer seule l’ampleur des dégâts. L’urbanisation anarchique et l’absence de planification auraient amplifié l’impact, selon ses analyses. Des scientifiques estiment que le coût des réparations sera dix fois supérieur à celui de la prévention.

Ces dernières années, le taux d'exécution des crédits alloués à la gestion des catastrophes naturelles n’a jamais dépassé les 30%, à l’exception de 2016 et 2017.

Avec RFI

RDC : les inondations à Kinshasa auraient pu être mieux anticipées, selon des scientifiques
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Mgr Fulgence Muteba : « Un Gouvernement d’union nationale ne résoudra pas tout en RDC »

Les religieux congolais se sont rendus aux Etats-Unis dans l’espoir de rallier des soutiens au « pacte social » qu’ils promeuvent pour ramener la paix dans l’Est. Interviewé par « Jeune Afrique », le président de la Cenco dit ne pas craindre une interférence entre les différents processus engagés. Poursuivant leur tournée aux États-Unis, des responsables de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et de l’Église du Christ au Congo (ECC) ont rencontré, le 2 avril, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres. Les prélats, qui ont déjà rencontré ces dernières semaines des acteurs locaux, à commencer par les Présidents congolais, Félix Tshisekedi, et rwandais, Paul Kagame, tentent d’esquisser des pistes de sortie de crise à l’heure où de larges pans de l’est de la RDC sont occupés par les rebelles du M23, soutenus par Kigali.

Les religieux congolais ont également échangé à New York avec Jérôme Bonnafont, représentant permanent de la France auprès de l’ONU, ainsi qu’avec le responsable Afrique du département d’État, rencontré à Washington. Le 3 avril, ce sont des membres du Congrès américain qu’ils ont tenté de rallier à leur démarche. Quelles sont les prochaines étapes ? Comment faire en sorte que tous les processus engagés n’empiètent pas les uns sur les autres ? Le président Félix Tshisekedi doit-il se sentir menacé ? Depuis Washington, Mgr Fulgence Muteba a répondu aux questions de Jeune Afrique.

 

Jeune Afrique : Comment s’est passée votre tournée aux États-Unis ?

Mgr Fulgence Muteba : Très bien. Les personnalités que nous avons rencontrées, dont le secrétaire général des Nations unies, se sont montrées très attentives. Nous avons échangé avec des élus du Congrès, mais aussi avec des responsables d’organisations qui travaillent avec la RDC. Nous sommes même allés à l’Université George-Washington parler de notre projet de paix. Si la situation sur le terrain se calme, nous allons parvenir à faire de grandes choses.

A tous, nous avons dit que pour jeter les bases d’une paix durable en RDC et dans la région des Grands Lacs, il faut que les gens puissent échanger : je parle d’une discussion entre les acteurs congolais, mais aussi d’une discussion entre la RDC et ses voisins, en toute sincérité. Et cela suppose que nous arrivions à mettre de côté les questions qui alimentent les guerres successives depuis une trentaine d’années.

Mais, parallèlement, Félix Tshisekedi a chargé son conseiller spécial en matière de sécurité de mener de larges consultations…

Nous ne sommes pas contre, mais nous pensons que le problème est plus profond et que constituer un gouvernement d’union nationale ne résoudra pas tout. Il y a d’autres problèmes et c’est pour cela que nous préconisions une approche plus globalisante.

Cela fait plusieurs semaines maintenant que vous avez entamé votre tournée. Elle vous a mené dans l’est de la RDC, au Rwanda, en Angola, au Kenya et jusqu’en Europe. Est-ce que cela ne commence pas à faire long ?

Il s’agit d’une initiative bien réfléchie. Il faut d’abord écouter pour pouvoir obtenir un consensus. Il y a beaucoup d’interlocuteurs et de partenaires, au Congo et à l’extérieur du Congo.

Qui voulez-vous encore rencontrer ?

Je crois que nous irons en Afrique australe. Il est important que nous puissions avoir des garanties de la SADC [Communauté de développement de l’Afrique australe] pour nous aider à résoudre un certain nombre de problèmes.

Mais la défiance exprimée dans les cercles du pouvoir à Kinshasa ne risque-t-elle pas d’être un obstacle ?

Nous nous en tenons à ce que Félix Tshisekedi nous a dit. Et il nous a dit que notre initiative était louable.

Mais des responsables du gouvernement vous ont accusés de travailler en étroite collaboration « avec les ennemis de la République »…

C’est faux, et ces accusations n’ont aucun fondement. Beaucoup de personnes qui se prononcent sur notre initiative n’ont même lu notre feuille de route. Qu’elles commencent par le faire, et plus aucune de leurs accusations ne tiendra la route.

Et quand un responsable politique déclare que les services de sécurité de Kinshasa sont en possession d’enregistrements audio qui démontrent une certaine complicité entre les religieux et les ennemis de la RDC…

Les crises s’accumulent depuis des décennies, le Congo en est aujourd’hui presque paralysé. Même notre niveau de vie est indigne d’un pays comme la RDC. Je vous l’ai dit : pour résoudre nos problèmes, il faut que l’on se parle. Et pour cela, il faut bien se contacter. Et puis le président Tshisekedi n’a-t-il pas rencontré le président Kagame à Doha ? Une concertation directe entre les autorités congolaises et le M23 n’a-t-elle pas été envisagée ? Alors que nous reproche-t-on ?

Des médiations ont été initiées depuis Luanda, depuis Nairobi, le Qatar s’invite maintenant à la table… Votre initiative n’est-elle pas de trop ?

Notre processus est complémentaire de ceux de Luanda et de Nairobi, il n’y a pas d’interférences. Quant à celui du Qatar, il a au moins permis aux gens de se parler. La RDC est aujourd’hui dans une situation catastrophique. L’essentiel pour nous, c’est vraiment que l’on trouve des solutions définitives pour éviter la répétition des guerres. Nous ne sommes pas là pour porter des coups contre un régime, mais pour trouver des solutions. On ne peut pas continuer comme cela : on risque de perdre ce pays, ce n’est un secret pour personne.

Les crises s’accumulent depuis des décennies. Le Congo en est aujourd’hui presque paralysé. Il n’est pas normal que des armées étrangères puissent venir comme ça au Congo, qu’une partie de notre territoire soit occupée par des gens que l’on ne contrôle pas. Même notre niveau de vie est indigne d’un pays comme la RDC.

Que pensez-vous des leaders de l’opposition qui affirment que Félix Tshisekedi n’est plus l’homme de la situation ?

Je préfère ne pas parler des individus, mais des Congolais, de leur aspiration à vivre ensemble et dans la dignité.

Mais certains ont accusé les Églises de travailler à son départ du pouvoir. Que leur répondez-vous ?

Nous ne voulons faire partir personne, pas plus que nous ne voulons en faire venir. Le pacte que nous proposons n’a pas cette vocation-là. Relisez notre feuille de route : nous n’avons rien écrit qui aille en ce sens.

Comment faire avancer votre agenda face à un pouvoir qui ne vous fait pas confiance ?

Cela ne nous a pas été signifié.

Vous vous êtes beaucoup déplacés ces derniers mois. Qui finance vos activités ?

Ne sous-estimez ni l’Église catholique ni l’ECC. Elles ont les moyens de couvrir nos frais. Ne sont-elles pas les institutions qui fonctionnent le mieux dans ce pays ? Et puis il y a des gouvernements qui ont pris en charge nos frais de déplacement. C’est le cas des gouvernements angolais, kényan, ougandais et même rwandais.

Même le Rwanda, qui soutient une rébellion accusée d’exactions ?

Il a estimé que notre initiative était salutaire. Nous sommes des pasteurs, et nous sommes à la recherche de solutions.

Et si un jour, le président Tshisekedi devait cesser de soutenir votre initiative ?

Nous aviserons à ce moment-là. Nous consulterons les évêques et les pasteurs de nos deux Eglises, et trouverons des solutions.

(Avec Jeune Afrique)

Mgr Fulgence Muteba : « Un Gouvernement d’union nationale ne résoudra pas tout en RDC »
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Coup d’Etat manqué en RDC, Bénéficiaires de la Grâce Présidentielle, trois citoyens américains extradés aux Etats-Unis pour purger leur peine

 C’est un nouveau chapitre d’un événement qui a marqué l’histoire récente de la République Démocratique du Congo. Marcel Malanga Malu, Taylor Christa Thompson et Zalman Polun Benjamin Reben, trois ressortissants américains, initialement condamnés à la peine de mort le 27 janvier 2025 par la Cour Militaire de Gombe/Kinshasa, ont vu leurs peines commuées en servitude pénale à perpétuité. Impliqués dans le procès hautement médiatisé du coup d’Etat manqué de mai 2024, ces trois individus ont été transférés aux Etats-Unis ce mardi 8 avril 2025 pour y purger leur peine. Cette annonce a été faite par Tina Salama, Porte-parole du Président de la République Félix Tshisekedi, qui a souligné que cette action s’inscrivait dans le cadre d’une coopération bilatérale avec l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa.

‘’A la suite de la grâce présidentielle accordée aux trois détenus américains ayant bénéficié de la commutation de leurs peines en servitude pénale à perpétuité, en collaboration avec l’ambassade américaine à Kinshasa, Marcel, Benjamin et Taylor ont été évacués aux Etats-Unis pour y purger leur peine’’, a affirmé Mme Tina Salama via son compte officiel X.

Ce transfert intervient dans un contexte chargé politiquement et juridiquement, reflétant l’engagement des autorités congolaises à conjuguer fermeté judiciaire et ouverture au dialogue international. La décision d’évacuer ces condamnés vers leur pays d’origine met également en lumière l’importance de la coopération entre Kinshasa et Washington pour résoudre les dossiers sensibles tout en respectant les principes de justice et de souveraineté.

Si cette affaire a soulevé des questions sur la tentative de déstabilisation du régime congolais, elle met aussi en exergue le rôle des relations bilatérales dans le traitement de cas complexes. La Grâce présidentielle accordée peut être vue comme un geste de diplomatie, visant à apaiser les tensions et à renforcer les ponts entre les deux Nations.

Ce transfert est un signal fort des efforts mutuels pour gérer une situation qui, malgré sa gravité, trouve des solutions conformes aux valeurs de coopération et de justice internationale. La République Démocratique du Congo, en tant qu’acteur régional clé, prouve une fois de plus sa capacité à conjuguer souveraineté et pragmatisme dans un cadre global.

Nathan Mundele

 

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Génocide ‘’oublié’’ : la Nouvelle Société Civile Congolaise sonne l’alarme et appelle à la justice internationale !

Kinshasa, la capitale s’apprête à vibrer au rythme d’un cri de mémoire. En même temps qu’il se commémore, aujourd’hui lundi 7 avril 2025, la Journée internationale de réflexion sur le génocide des Tutsis au Rwanda, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), épaulée par un large front d’organisations citoyennes, confessionnelles et intellectuelles, annonce, en ce jour, la tenue d’un point de presse annonçant, dans un futur proche, l’organisation d’un culte œcuménique en hommage aux plus de 12 millions de Congolais victimes du “génocide oublié”. Par cette initiative solennelle, les organisateurs entendent non seulement raviver la conscience collective, mais aussi exiger, avec fermeté, la mise en place d’un Tribunal Pénal International pour la RDC. Face au silence coupable des puissances et à l’indifférence persistante des institutions internationales, la société civile appelle à une mobilisation historique pour la vérité, la mémoire et la justice.

COMMUNIQUE DE PRESSE N°08/04/2025

POUR DIFFUSION IMMEDIATE RDC : UNIS POUR LA MÉMOIRE ET LA JUSTICE

(Kinshasa, le 03 avril 2025)

La « Nouvelle Société Civile Congolaise » (NSCC), en collaboration avec la Coalition Interconfessionnelle pour la Nation, la Fondation Maluwa, les Mouvements Citoyens de la RDC, l’Union des Chercheurs du Congo, le Collectif des Pasteurs Protestants du Congo, la Fondation Kabiena Makombe et le Front pour la République, informe l’opinion publique un point de presse sera organisé ce 07 avril 2025 au siège de la NSCC.

Ce point de presse marquera l’annonce de l’organisation d’un culte œcuménique en mémoire de plus de 12 millions de Congolais victimes du génocide oublié. Nous refusons l’oubli. Nous réclamons la vérité. Nous exigeons la justice. Nous appelons toutes les forces vives de la nation, les organisations de la société civile, les confessions religieuses, ainsi que tous les citoyens épris de paix et de justice à se mobiliser pour cette cause historique.

Cet événement solennel vise à rappeler à la communauté nationale et internationale l'ampleur du génocide congolais oublié et à exiger la mise en place d'un Tribunal Pénal International pour la RDC.

Face à l'indifférence prolongée des instances internationales et à l'impunité qui perdure, nous interpellons :

1. L'ONU et la Cour Pénale Internationale pour qu'elles assument leur responsabilité et instaurent un mécanisme judiciaire approprié pour juger les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les actes de génocide commis en RDC.

2. L'Union Africaine pour qu'elle rompe avec la complaisance et agisse en faveur de la justice et de la vérité historique.

3. Les gouvernements du monde entier pour qu'ils cessent tout soutien aux régimes qui alimentent le chaos en RDC et prennent des sanctions fermes contre les auteurs et complices de ces atrocités.

Nous appelons également toutes les forces vives de la nation à se mobiliser pour cette cause sacrée afin que la souffrance du peuple congolais ne soit plus ignorée.

Que justice soit faite !

Pour la Coordination,

La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), la Coalition Interconfessionnelle pour la Nation, la Fondation Maluwa, les Mouvements Citoyens de la RDC, l’Union des Chercheurs du Congo, le Collectif des Pasteurs Protestants du Congo, la Fondation Kabiena Makombe et le Front pour la République.

Pour toute demande d’information, veuillez contacter :

Tél.+243999999519 et +243999914958

Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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