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Relance des activités agro-pastorales : Marie Olive Lembe Kabila en inspection des fermes Espoirs

 

De Kanga à Boma, en passant par Lubumbashi dans le Haut-Katanga, Marie Olive Lembe Kabila inspecte les fermes Espoirs, en vue d'y relancer les activités. Après plusieurs années d'absence sur terrain, l'épouse de Joseph Kabila, dès l'arrivée à Lubumbashi, n'a pas été du tout repos.

A la troisième étape de son itinérance, Marie Olive Lembe Kabila s'est rendue au parc des Kundelungu, à 360 Km de Lubumbashi. Elle a mission d'inspecter la ferme Espoir étendue sur dix sites notamment : Katchupa, Lualala, Kimilyango, Lwishi, Mabila, Lufukwe, Luando, Mwitapile, Kawese et Mibango.

A katwe, l'épouse de Joseph Kabila a reçu son premier bain de foule, inattendu et spontané. Un accueil fervent des femmes et enfants de cette cité.

A Lwishi, à 120 km de Katwe, la première dame rurale a été ovationnée avec dignité et honneur sur fond de chants et danses. Un bouquet de fleur lui  a été remis, symbole de considération et d'amour. Le passage  dans cette ferme de Lwishi n'a été qu'un transite. Sur place,  Marie Olive Lembe Kabila a convoqué une réunion d'évaluation avec le gestionnaire de ladite ferme. Cela fait 8 ans qu'elle est restée loin de cette contrée. Question de s'imprégner de l'évolution des activités. 

En tant que mère, Marie Olive Lembe Kabila, entourée des enfants n'a pas hésité de poser un geste de cœur en faveur d'eux et de leurs mères.

Sous une pluie battante, Marie Olive Lembe Kabila, sous ses épaules protectrices, elle berce la petite Carmelia Françoise Ngoie à peine âgée de trois mois, accompagnée, de sa mère. Une fois de plus, l'épouse du sénateur à vie a posé un geste de cœur en leur faveur.

Une heure après, Marie Olive Lembe Kabila a repris son bâton de pèlerin vers la ferme Espoir de Kawese accompagnée de sa délégation. La première dame rurale a parcouru ce tronçon parsemé d'embûches et obstacles. A la tombée de la nuit, elle a rencontré le camion embourbé dans la boue. En union de forces, elle s'est jointe à l'équipe de remorquage peu avant d'atteindre la ferme de Kawese, à 60 Km de Lwishi, destination finale pour une mission d'inventaire et  d'inspection de la ferme Espoir en vue d'y relancer les activités agro pastorales.

Pius Romain Rolland

Depuis le parc des Kundelungu

Relance des activités agro-pastorales : Marie Olive Lembe Kabila en inspection des fermes Espoirs
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Africa Cyber Trust 2024 : Ali El Azzouzi décline les enjeux de la cyber-résilience pour le développement de l’Afrique

 

A l'ère du numérique, les puissances mondiales se sont lancées dans la course aux matériels informatiques les plus performants. Ce bras de fer entre les pays du monde a engendré plusieurs défis, entre autres, la fracture numérique, où certaines nations, principalement occidentales, disposent d'une technologie de pointe et d'autres, majoritairement australes, qui accumulent un retard dans ce domaine. En plus de cette fracture, s'ajoute la cybercriminalité, qui est une menace pour les systèmes informatiques défaillants. Pour lutter contre ces fléaux, Dataprotect, société marocaine conseil en cyber-sécurité, a organisé mardi 10 décembre 2024, en collaboration avec One Africa Forum, l’Africa Cyber Trust 2024, un atelier d'échanges sur les défis et opportunité de la Cyber-résilience en Afrique. Placés sous le thème : ‘’les voies de la cyber-résilience’’, ces travaux vont se dérouler dans le beau cadre de Fleuve Congo Hôtel.

D’entrée de jeu, M. Ali El Azzouzi, CEO de Dataprotect, a, dans sa key note axée son intervention sur le ‘’Changement des paradigmes : de la souveraineté numérique à la Cyber-résilience’’, présenté quelques éléments qui font à ce que l’Afrique perde sa souveraineté numérique, faute de sa forte dépendance des Etats-Unis. Pour sortir de cette situation, il a préconisé l’investissement sur toute la chaîne du numérique, allant des systèmes d’exploitation à la partie applicative, en passant par les infrastructures technologiques, les matériels et le Datacenter. Malgré ceci, il a noté que c’est difficile d’atteindre le niveau des 5 géants mondiaux du numérique notamment : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, qui forment le GAFAM. Car, dit-il, leur puissance financière, leur procure un positionnement extrêmement important dans la chaîne de valeur du numérique.

Ainsi Ali El Azzouzi a appelé au changement de paradigmes, pour passer de la souveraineté numérique à la cyber-résilience, afin d’exister dans la cyberspace mondial.

‘’La cyber-résilience est une capacité d’un Etat ou d’une organisation, à faire en sorte que rien ne puisse passer, dans le cas où il y a un incident majeur. C’est-à-dire qu’il faut prévoir tous ce qui est continuité de service, en apportant des solutions. Il faut faire en sorte d’être moins impacté par les dysfonctionnements informatiques et se remettre rapidement sur pied’’, a déclaré le CEO de cette entreprise marocaine. Pour lui, le continent africain ne pourra sortir sa tête de l’eau que si tous les pays se serrent les coudes.

Lutte contre la cybercriminalité

Un panel réunissant différents acteurs clés du secteur financier, a été tenu pour évoquer la question de la cybercriminalité, qui touche principalement ce domaine de la vie. A ce sujet, plusieurs points ont été développés notamment : les stratégies mises en place par les banques pour faire face à cette menace constante dans le numérique ; les principaux défis rencontrés ; les partenariats entre public-privé ou les initiatives régionales à mettre en place.

Pour Valérie Kitombole, chef de département sécurité et système d’informations à la BGFI Bank, bien que tout le monde soit exposé à la cybercriminalité, les institutions financières sont, à l’heure actuelle, capables de se défendre.

‘’Le secteur banquier est un secteur assez outillé en matière de cyber-résilience. On a tout une panoplie des technologies qui ont été mises en place, avec des antivirus, la revue des applications, pour s’assurer de la bonne utilisation de celles-ci par les clients. Il faut organiser des tests d’intrusion, pour challenger votre système, voir s’il est sécurisé ou vulnérable à cause d’une faille qui peut être exploitée par un pirate informatique. On travaille avec des partenaires qui viennent faire des audits pour évaluer la fiabilité de notre système de sécurité’’, a-t-elle indiqué, tout en appelant à la prudence pendant la navigation sur internet.

Contribution de l’Etat congolais

Armel Mumbere, expert en cyber-sécurité et auditeur en systèmes d’informations, a salué les dispositions prises par les autorités, tout en les exhortant à fournir davantage d’efforts pour éradiquer ce fléau.

‘’Mon exposé a porté sur le niveau de l’alignement que l’Etat congolais a mis en place depuis juillet 2022, et les stratégies que les banques ont mises en place pour faire face aux risques auxquelles ils sont exposées.

Le premier constat est qu’il y a énormément d’efforts que l’Etat doit fournir pour que cette stratégie réponde aux risques auxquels les acteurs financiers font face. C’est vrai que la stratégie a le mérite d’exister, cela montre l’engagement de l’Etat. Maintenant, il est temps de la peaufiner, pour qu’elle soit réellement utile aux acteurs financiers. Nous sommes tous exposés aux risques de la cybercriminalité. Pour y répondre, il faut être conscient de son niveau d’exposition, et que nous mettions en place le contrôle, qui passe à travers un niveau de sensibilisation important, pour pouvoir identifier ces risques’’, a déclaré le consultant au Ministère du Commerce Extérieur.

En outre, il a encouragé l’investissement dans ce secteur, en formant les jeunes, mais aussi, en privilégiant la collaboration public-privé.

‘’Il faut que l’Etat investisse énormément dans la formation des jeunes sur l’utilisation d’internet, mais aussi, pour les ingénieurs congolais, il faut que des programmes de formation soient mis en place à travers des partenariats publics-privés. Le privé à l’avantage sur comment dresser les risques et l’Etat qui forme les ingénieurs, devraient les mettre à leur disposition, pour faciliter les initiatives visant le renforcement des capacités des ceux-ci, pour qu’ils quittent la formation académique et deviennent réellement utiles au pays’’, a-t-il fait savoir.

Dataprotect est un cabinet marocain spécialisé dans la cyber-sécurité. Cette entreprise travaille avec plusieurs organisations financières à travers 3 continents pour sécuriser les systèmes informatiques des différentes institutions, pour en faire un levier de la bonne gouvernance.

La Pros.

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Insalubrité, constructions anarchiques et embouteillages, Kinshasa : la Commission Ad Hoc de l’Assemblée Nationale présente son rapport

Mise sur pied par la plénière suite à une motion d'information de l'Honorable Matata Ponyo Mapon, la Commission Ad hoc sur l'insalubrité, les constructions anarchiques et les embouteillages dans la Ville de Kinshasa a présenté son rapport, le mercredi 4 décembre dernier, au Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe à qui elle a réservé la primeur avant d'en faire la Présentation en plénière. 

L'Honorable Matata Ponyo, Président de cette commission qui conduisait cette délégation, a présenté succinctement les grandes lignes de leur rapport articulé autour de trois axes majeurs à savoir : les facteurs causaux, aggravants et contraignants de l'insalubrité, des constructions anarchiques et des embouteillages dans la Ville de Kinshasa ; les actions prioritaires et objectifs stratégiques ; ainsi que les recommandations et politiques d'atténuation et d'éradication.

A l'issue de cette mission, trois ensembles des propositions des recommandations ont été mises en place en terme d'actions ou mesures de politique publique. Il s'agit des actions à impact visible et immédiat, des actions à impact atténuant ou conjoncturel et des actions à impact structurel. Les détails de ce rapport seront communiqués en plénière devant les Elus Nationaux qui auront la charge d'adopter la proposition globale de la Chambre basse face à ce fléau.

Il sied de souligner que la problématique liée à l'insalubrité, aux constructions anarchiques et aux embouteillages dans la Ville de Kinshasa et dans plusieurs autres Villes du Pays, dépasse le cadre des simples désordres urbains jusqu'à constituer une véritable question de sécurité nationale car touchant directement la vie des masses en affectant des dimensions essentielles de la vie en société telles que la santé publique, l'économie, la cohésion sociale et l'environnement. Ceci confère à cette problématique une priorité nationale nécessitant une action urgente, intégrée et multi sectorielle, au plus haut niveau des autorités politiques.

La Pros.

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RDC : le projet RECAPTER célèbre la Journée de l’Arbre ce jeudi 05 décembre 2025 dans ses zones d’intervention

La cérémonie de la journée nationale de l’arbre célébrée le 05 décembre de chaque année en RDC sera organisé dans le cadre des activités du projet de Renforcement des capacités des OSC pour faciliter l'accès à la terre et pour réaliser un développement durable et égal, RECAPTER en sigle.

Le projet de Renforcement des capacités des OSC pour faciliter l'accès à la terre et pour réaliser un développement durable et égal, RECAPTER en sigle, qu’exécutent les Caritas-Développement Kalemie – Kirungu, Kilwa – Kasenga, Kongolo et Lubumbashi, en partenariat avec la CONAPAC et les autorités locales, s’associe à la célébration de la Journée nationale de l’Arbre.

Cette célébration se fait le 05 décembre de chaque année. Le thème choisi pour l'année 2024 est « Forêts et innovation : De nouvelles solutions pour un monde meilleur ».

L’activité va se dérouler dans les sites de mise en œuvre du Projet RECAPTER, choisis par les Caritas Développement Kalemie – Kirungu, Kilwa – Kasenga, Kongolo et Lubumbashi en partenariat avec la CONAPAC et les autorités locales.

Elle a pour objectif de promouvoir la préservation et la gestion durable de la forêt en République Démocratique du Congo par la sensibilisation sur l’importance de l’arbre.

Les participants seront entre autres : les autorités politico-administratives, les Chefs coutumiers/chefs des entités territoriales décentralisées, les Organisations des producteurs agricoles et leurs faitières ; les Médias, les organisations de la société civile, les Chefs des confessions religieuses, les élèves et les Autorités scolaires.

Au cours de cette célébration, les participants à la cérémonie dans les différents territoires cibles du RECAPTER vont s’approprier du thème proposé de la journée nationale d’arbres, y compris les multiples bienfaits de l’arbre sur la santé de l’homme, le rôle économique, notamment.

Ils vont se rassurer du nombre d’arbres plantés en 2024. Les participants vont également planter 100 arbres fruitiers et à vertus multiples dans chacun de territoire cible du RECAPTER, soit 1.000 arbres.

Pour rappel, ce projet est mis en œuvre dans les Provinces de Tanganyika, Haut-Katanga, Lualaba, Haut-Lomami, avec un financement reçu de l’Union Européenne (UE) et de la Coopération Autrichienne, à travers le Consortium Caritas Autriche, Caritas Congo ASBL, Université de Lubumbashi – Faculté des Sciences Agronomiques et la Confédération Nationale des Producteurs Agricoles du Congo (CONAPAC).

(Avec Caritasdev.cd)

 

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