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Fluidité de la circulation routière , Martin Fayulu: « Est-ce que ceux qui dirigent la RDC mesurent vraiment le coût des embouteillages à Kinshasa et sur la route de Matadi?»

Le réseau routier Kinois connait une détérioration considérable dans son ensemble. Une situation qui est à l’origine de certains cas d’embouteillages dans la capitale Congolaise, laissant ainsi un désarroi dans l’opinion publique s’interrogeant sur la politique publique mise en place par les autorités de ce secteur en vue de trouver des solutions adéquates à ce sujet. La régulation de la circulation en sens unique pendant les heures de pointe ne semble vraiment pas résorber ce phénomène d’embouteillage dans la ville-province de Kinshasa. Constat fatal fait par l’opposant Martin Fayulu dans son compte X ce mardi 12 novembre 2024, en s’attaquant aux autorités congolaises sur la problématique récurrente des embouteillages qui frappent Kinshasa et la route de Matadi.

Le président du parti politique Ecidé a lancé un réquisitoire sévère contre le gouvernement, estimant que les mesures prises par le Vice-Premier Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, ne font que renforcer les bouchons sur les grandes chaussées de Kinshasa et sur la route Matadi.

« Est-ce que ceux qui dirigent la RDC mesurent vraiment le coût des embouteillages à Kinshasa et sur la route de Matadi? Comment expliquer qu’une distance de 20 km prenne plus de 3 heures en voiture? Quelle productivité reste-t-il à un Kinois? La Constitution empêche-t-elle de résoudre ce problème? La vérité: une équipe d’incompétents et de prédateurs. Peuple congolais, réveille-toi! », a-t-il lancé.

Une pique lancée au pouvoir en place qui entend vouloir modifier ou changer la Constitution afin de permettre, selon lui, à l’Exécutif de réaliser sa vision sans embûche que ce soit.

Par ailleurs, pour faire face à ce phénomène récurrent, l’opposant a proposé une litanie des solutions adaptées, à savoir : la réhabilitation des artères de Kinshasa, l’asphaltage d’avenues supplémentaires, l’installation de feux de circulation aux carrefours, le curage des caniveaux, la discipline des automobilistes et l’élaboration d’un plan d’aménagement urbain complet.

Qualifiant le régime actuel d’incompétent et de prédateur, Martin Fayulu appelle ainsi le peuple congolais à se réveiller et à désigner des dirigeants plus compétents pour résoudre ces problèmes de mobilité qui impactent grandement la productivité des Kinois.

César Nkangulu

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ARSP-FEC : signature du procès-verbal de validation du guide sectoriel des activités de la sous-traitance en RDC

Enfin, deux structures, en l’occurrence, l'ARSP et la FEC, ont procédé à la signature du procès-verbal de validation du guide sectoriel des activités de la sous-traitance. Cette cérémonie s’est tenue au siège national de la FEC en présence du représentant du ministre de l'Industrie et développement des PME ainsi que de plusieurs opérateurs économiques.

Selon une dépêche de la cellule de communication de l’ARSP, le président de la Fédération des Entreprises du Congo, Robert Malumba Kalombo, estime que la mise sur pied de ce guide sectoriel répond aux exigences d’adaptation des textes légaux et réglementaires aux réalités du terrain.

« Le problème se posait par rapport à l’application de la loi, les opérateurs économiques et l'ARSP s'étaient convenus qu'il fallait qu'on se réunisse en commission mixte paritaire pour chercher un document qui pouvait appuyer les textes légaux de façon à ce que l'application ne pose aucun problème. C'est ainsi que la commission s'était réunie et a travaillé. Nous avons réuni les experts du côté du secteur privé représenté par la FEC et du côté de l’ARSP. Ils ont travaillé pendant plusieurs mois pour donner les détails de façon que l'application soit beaucoup plus claire et ne pose aucun problème, et maintenant, nous parlons le même langage par rapport à tout ce qu'on a fait », a expliqué le président national de la FEC.

De son côté, le Directeur Général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, a souligné que cet outil essentiel vient optimiser l'application sans faille de la loi sur la sous-traitance.

"Aujourd'hui, tout le monde est éclairé à travers ce guide sectoriel et nous avons défini le champ d'application de chaque secteur en RDC. Tout est dans l'intérêt du bon climat des affaires. C'est ce qui vient d'être fait aujourd'hui, et ceci renforce le lien entre l’ARSP et les opérateurs économiques à travers la FEC”, a renchéri le DG de l’ARSP.

Les experts de la FEC et de l’ARSP ont salué l’aboutissement de ce travail qui vient résoudre un problème majeur lié à l'interprétation des textes juridiques qui réglementent les activités de la sous-traitance dans tous les secteurs confondus de la vie économique nationale.

«On a eu beaucoup de difficultés à un certain moment. Le Dg de l'ARSP avait fait des contrôles en 2023, certains entrepreneurs ne comprenaient pas. Nous avons plusieurs fois reçu la visite de plusieurs entreprises qui sont venues vers nous pour se plaindre. Il a fallu que du côté de l’ARSP et de la FEC qu'on puisse tenir pour que ce guide sectoriel soit mis en place. La prochaine étape sera la revisitation de la loi sur la sous-traitance et la loi sur l'entrepreneuriat congolais, quand on aura mis cette dernière en place, en ce moment, on aura une loi qui va permettre aux entrepreneurs congolais d'avoir des marchés auprès des grandes entreprises minières, brassicole, etc.”, a déclaré Bruno Mononge, administrateur Délégué de la FEC.

Les guides sectoriels ont été conçus dans une démarche de clarification, de résolution des difficultés d'interprétation qui se posaient secteur par secteur,  en vue d’élucider  la conformité de l'application de la loi sur la sous-traitance.

La Pros.

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Kinshasa : la SNEL S.A intensifie ses efforts pour une électricité plus fiable dans plusieurs quartiers

La Société Nationale d’Electricité (SNEL SA) est sur le terrain pour assurer une amélioration significative de la desserte électrique dans plusieurs quartiers de Kinshasa. Ce lundi 11 novembre, dans le cadre de son programme d’élimination des poches noires, la SNEL SA s’attaque au remplacement de transformateurs défectueux dans des cabines stratégiques de la capitale.

Les opérations de manutention et de placement de nouveaux transformateurs ont débuté dans les quartiers ciblés : les cabines Basilunda et Luyeye dans le quartier Camp Luka, dans la commune de Kintambo, ainsi que la cabine Mombele 3 dans la commune de Limete. Ces remplacements sont cruciaux pour garantir un réseau plus stable et fiable dans ces zones densément peuplées où les pannes électriques fréquentes affectaient le quotidien des habitants.

L’intervention à la cabine Mombele 3, située dans le quartier Mombele de la commune de Limete, marque une étape importante dans la volonté de la SNEL SA de renforcer la qualité de service. Le transformateur avarié y sera remplacé par un modèle performant, qui devrait permettre une distribution d’électricité plus continue, en particulier pour les résidents de Limete qui ont exprimé de vives attentes quant à cette amélioration.

En s’attaquant aux « poches noires » de Kinshasa, la SNEL SA témoigne de son engagement à offrir un accès stable à l’énergie pour tous les Kinois. Cette série d’actions marque une avancée majeure vers la modernisation du réseau électrique de la capitale, un enjeu essentiel à l’approche des fêtes de fin d’année.

GN/LP

Kinshasa : la SNEL S.A intensifie ses efforts pour une électricité plus fiable dans plusieurs quartiers
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En prévision des fêtes de fin d’année : La SNEL SA renforce ses capacités afin d’éviter tout désagrément

La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA) met les bouchées doubles pour un service de qualité à ses clients en cette fin d’année qui s’annonce. C’est cette période qui captive le plus ses abonnés. Des efforts non de moindres sont fournis pour assurer  une alimentation en électricité continue et fiable aux Congolais.

Soucieuse d’offrir un meilleur service à la population, la SNEL SA a initié plusieurs actions concrètes pour garantir que les célébrations de cette période festive se déroulent sans désagréments liés aux coupures d’électricité. A titre illustratif, samedi 9 novembre dernier, des équipes techniques de la SNEL SA ont posé un nouveau câble dans le cadre de l’assainissement du F32 de la sous-station Ndolo.

Ce projet d’envergure consiste à renforcer l’alimentation électrique dans le tronçon compris entre les cabines Onatra Gama et Progrès. Ces travaux visent non seulement à moderniser le réseau, mais aussi à réduire les risques de délestage, en améliorant la fiabilité du système pour répondre aux besoins croissants des utilisateurs.

Dans les quartiers de Ngaliema

Tout est fait pour répondre aux attentes de divers quartiers en matière de desserte en électricité par la SNEL. Pour ce, elle a entrepris des actions significatives dans plusieurs quartiers de la commune de Ngaliema, dans le cadre de son programme d’amélioration de la desserte en électricité. Elle a notamment procédé à l’augmentation de la puissance des transformateurs dans les cabines de distribution publiques en vue de répondre aux besoins croissants des habitants tout en réduisant les risques de délestage.

Voici les interventions spécifiques réalisées :

  • Quartier Ma Campagne : La cabine « Place Commerciale Ma Campagne » a vu sa puissance passer de 830 kVA à 1260 kVA, grâce à l’installation de deux transformateurs de 630 kVA chacun.
  • Quartier Pigeon : À la cabine « Marie Antoinette », la puissance installée a été doublée, passant de 315 kVA à 630 kVA.
  • Quartier Pigeon : La cabine « Anne Marie » a également bénéficié d’un renforcement, avec une puissance qui est passée de 630 kVA à 945 kVA.

Ces augmentations de puissance installée dans les cabines de distribution ont permis de réduire de façon notable les cas de délestage en basse tension dans les quartiers concernés. Grâce à ces actions de modernisation et de renforcement du réseau électrique, la SNEL SA réaffirme son engagement à fournir un service de qualité et à accompagner le quotidien de chaque Congolais, en garantissant un accès fiable à l’électricité pour célébrer les fêtes de fin d’année en toute tranquillité.

La Pros.

 

 

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RD Congo : Lancement officiel du Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes dans la province du Kwilu

Les activités du ‘’Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes’’ (PIFORES), un des programmes du gouvernement congolais, viennent de démarrer dans la province du Kwilu dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC). Félicien Kiway, Gouverneur and intérim de la province précitée, a officiellement lancé ces activités ce vendredi, 08 novembre 2024 à Kikwit, ville économico-politique de cette province, précisément à l’Hôtel Marinele, dans la commune de Lukolela.

Cérémonie, haute en couleurs, en présence de plusieurs personnalités dont les ministres du gouvernement provincial, quelques membres du conseil provincial de sécurité, le coordonnateur provincial de l’Environnement, les administrateurs de cinq territoires que composent le Kwilu, du maire de la ville de Kikwit, des structures de la société civile intervenant dans le domaine de l’Environnement, des chefs coutumiers, la presse ainsi que d’autres invités de marque.

« C’est pour moi un honneur de prendre la parole, ce jour, devant votre auguste assemblé pour appuyer, au niveau de la province du Kwilu, le lancement du projet qui a été porté sur le fond à Kinshasa le 14 octobre 2024 par son excellence madame la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable Eve Bazaïba. Il s’agit du Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes, PIFORES en sigle. D’un montant de 300 millions de dollars américains sur financement de la Banque mondiale, le projet couvre sept provinces parmi lesquelles la province du Kwilu pour une durée de sept ans. En effet, pas plus tard qu’exactement deux ans, la ville de Kikwit avait abrité un atelier avec des parties prenantes dans le cadre de la préparation de ce programme », a déclaré Clément Vangu, Coordonnateur National de l’Unité de Coordination du Projet susmentionné. Vangu a salué le bâtiment mis à la disposition du PIFORES pour son fonctionnement par le gouvernement provincial. 

La note d’informations du PIFORES à notre possession renseigne que ce programme s’inscrit dans le cadre du partenariat pays de la Banque mondiale 2022 – 2026 et à une durée de sept ans. Outre le Kwilu, enchaine le même document, ce programme sera aussi exécuté dans les provinces ci-après : Kinshasa, Kongo central, Lomami, Kasaï, Kaaï central et Kasaï oriental.

« L’objectif est d’améliorer la gestion des paysages forestiers et de renforcer les moyens de subsistance des communautés dans les zones sélectionnées par le projet. Le PIFORES a cinq composantes à savoir : l’amélioration de la planification de l’utilisation des terres et de la gouvernance pour la gestion des ressources naturelles des zones ciblées ; le développement des chaines de valeur agroforestières pour la gestion durable des paysages et l’amélioration des moyens de subsistance ; le développement d’une haine de valeur durable pour l’énergie et la cuisson efficace ; les approches améliorées et innovantes de la mesure de la notification et de la vérification ainsi que le financement climatique basé sur les résultats ; la mise en œuvre , le suivi et évaluation du projet », élucide la note d’informations.

Quant à lui, Alex Yenge, Spécialiste en environnement, a indiqué, dans son intervention que le PIFORES devra atteindre sept plans provinciaux d’aménagement du territoire ; 36 plans locaux d’aménagement du territoire ; 910 plans simple d’aménagement du territoire ; 910 comités locaux de développement ; 120.000 hectares de plantations agro-forestières ; 270.000 ha de savanes mises en défens ; 250.000 ha des forêts communautaires ; 500 fermiers appuyés ; 1400 kilomètres de routes des dessertes réhabilitées ; 80 ponts construits en béton armé etc.

Avant de lancer officiellement les activités du PIFORES, le gouverneur ad intérim a salué la présence des délégués qui sont venus de différents coins de la province pour participer à cette cérémonie. Le Gouverneur a reconnu que la province du Kwilu est aussi contrôlée par les méfaits du changement climatique, la dégradation de l’environnement occasionnant ainsi la perte de la biodiversité, la reprise tardive des pluies entrainant la baisse de la production agricole, la désertification au niveau de certains territoires ainsi de suite.

« Nous sommes conscients de cette situation qui nous menace et menace la vie de nos populations. La lutte contre les changements climatiques occupe une place de choix dans le programme du gouvernement provincial. C’est à ce titre que nous collaborons avec le gouvernement central pour trouver des solutions globales et idoines. Le Projet d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes est le fruit du partenariat entre la République démocratique du Congo et la Banque mondiale », a déclaré le Gouverneur.

Il a ardemment invité toutes les parties prenantes à n’aménager aucun effort pour accompagner ce projet en vue d’atteindre totalement ses objectifs dans la province du Kwilu.

Les observateurs avertis estiment que si ce projet se réalise réellement, ce sera un ouf de soulagement pour la province du Kwilu ainsi que d’autres coins ciblés de la République.

Badylon Kawanda Bakiman

 

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Banditisme urbain dans le Nord Kivu, Kasindi : la société civile demande un bouclage sans exception

Pour faire face à l’insécurité grandissante dans le poste frontalier de Kasindi-Lubiriha, la société civile du groupement de Basongora exhorte le gouvernement provincial du Nord Kivu de procéder à un bouclage sans exception dans cette cité.

Selon le vice président de cette société civile, des voleurs à mains armées visitent, en plein milieu de la nuit, les paisibles citoyens dans cette contrée.

« En l’espace de dix jours, plus de dix civils ont été blessés et quarante maisons ont été visitées, soit quatre maisons par jour dans presque tous les quartiers de Kasindi », témoigne Kino Kathuo, vice-président de la société civile locale. Un record qui fragilise la quiétude et la paix de la population de cette partie du territoire et qui met à mal les efforts tant soient peu des éléments commis à la protection civile.

Tout en saluant également les efforts déployés ces derniers temps par les forces de l’ordre pour mettre fin à cette insécurité, Kino Kathuo demande plus encore :

« Nous demandons un bouclage sans exception, ainsi que l’identification de toutes les maisons de tolérance et de vente de chanvre. Nous sollicitons également le renforcement des effectifs militaires, policiers et de matériel mobile par le gouvernement provincial. Trop, c’est trop ! Nous sommes fatigués par ce banditisme urbain ».

Il sied de rappeler, selon la Fédération des entreprises du Congo (FEC) de Kasindi-Lubiriha qui avait alerté en octobre dernier sur la recrudescence de l'insécurité dans cette commune rurale du territoire de Beni, que cette situation serait liée à la délocalisation du marché aux poissons de Kasindi-Lubiriha vers l’Ouganda voisin, privant ainsi de nombreux jeunes de leur emploi.

César Nkangulu

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