All Section

All Stories

Les Dix Méfaits du Désordre dû à l'Incivisme Routier et ses Conséquences sur l'exploitation de transport chez les TAXIMEN KINOIS ainsi que la Mobilité Urbaine à Kinshasa

(Par Chardin Ngoie, Président & Délégué Général de la Mutuelle pour la Solidarité des Chauffeurs au Congo (MSCC ASDT ASBL)

La ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, est confrontée à un problème récurrent qui affecte gravement le secteur des transports rémunéré des personnes et des biens et la mobilité urbaine et, par conséquent, son développement économique. Ce problème est l'incivisme routier, un fléau qui engendre les désordres, des bouchons et des embouteillages constants, créant des obstacles majeurs à la fluidité du trafic. Ce désordre a des répercussions qui vont bien au-delà de la simple gêne pour les TAXIMEN et autres usagers. Il a des conséquences directes sur plusieurs secteurs de la vie de la capitale, qu'il convient d'analyser.

1. Perturbation de la circulation et des bouchons incessants

Le premier et principal méfait de l'incivisme routier à Kinshasa est la congestion permanente des routes. L'occupation anarchique des voies, le non-respect du code de la route pour une  circulation digne, et l'absence de discipline dans les files d'attente créent une véritable paralysie de la circulation. Chaque matin et chaque soir, des millions de Kinois perdent des heures dans les embouteillages, ce qui ralentit considérablement la productivité de la ville.

2. Impact sur l'économie et la productivité

La perte de temps dans les embouteillages a des conséquences économiques directes. Les heures passées dans les bouchons sont des heures non productives pour les TAXIMEN, les travailleurs, les entrepreneurs et les commerçants. Les entreprises locales subissent une baisse de leur rendement, ce qui nuit à la compétitivité de la ville sur le plan national et international.

3. Diminution des recettes fiscales et versements des TAXIMEN

Les embouteillages incessants et l'incivisme routier ont également un impact négatif sur les finances publiques. Les recettes fiscales générées par les véhicules, telsque les taxes et amendes, sont en déclin en raison du manque de contrôles effectifs et du non-respect des normes de circulation. Cette situation prive l'État et les autorités locales de ressources importantes pour financer des infrastructures publiques essentielles avec ces désordres dans la circulation routière les TAXIMEN sont dans l'impossibilité de réaliser l'exploitation normal d'où l'impossibilité de totaliser les versements journaliers.

4. Augmentation des coûts de transport

Les coûts de transport augmentent considérablement à cause des embouteillages une conséquence logique pour cette variation, ce qui affecte les ménages et les entreprises. Les transporteurs et les conducteurs de taxis doivent souvent répercuter ces coûts supplémentaires sur les usagers, rendant le transport plus cher pour la population vivement une politique Sectorielle pour un investissement conséquent dans les secteurs des transports ferroviaires avec le train urbain moderne et routiers avec des bus de qualité pour assurer la sécurité et le confort des KINOISES et KINOIS.

5. Dégradation de l'environnement

Les embouteillages sont responsables de la pollution de l'air, en raison des émissions de gaz d'échappement des véhicules immobilisés. Cette pollution a des effets délétères sur la santé publique, contribuant à l'augmentation des maladies respiratoires et autres pathologies liées à la mauvaise qualité de l'air.

6. Détérioration des infrastructures routières

Le désordre routier contribue à la dégradation rapide des infrastructures. Les routes sont endommagées par le passage incessant de véhicules, souvent de mauvaise qualité, sur des tronçons mal entretenus. Cela entraîne des coûts de maintenance élevés pour l'État et les collectivités locales une impérieuse nécessité pour la matérialisation de la construction des routes secondaires selon leurs importances.

7. Accidents de circulation fréquents

L'incivisme routier est souvent à l'origine de comportements imprudents, tels que la conduite à vive allure, les dépassements dangereux, et le non-respect des priorités de passage. Ces comportements augmentent le nombre d'accidents de la route, mettant en danger la vie des usagers et engendrant des coûts supplémentaires pour le système de santé, le contrôle technique étant une exigence légale pour les propriétaires des véhicules et autres engins.

8. Affaiblissement du système de transport public et privé

Les embouteillages affectent également le transport public et privé, qui peine à respecter ses horaires. Les bus et minibus, souvent en retard en raison des conditions de circulation, ne sont pas en mesure de transporter efficacement la population. Cela entraîne un mécontentement général et pousse de plus en plus de Kinois à privilégier des solutions de transport à pied pour des longues distances, augmentant la saturation du réseau routier.

9. Instabilité sociale et frustration des citoyens

Le stress généré par le désordre routier, les embouteillages et le manque de visibilité sur la situation du trafic contribue à l’instabilité sociale. La frustration des citoyens face à des conditions de circulation dégradées mène à un sentiment d'insécurité et de mécontentement à l'égard des autorités publiques locales municipales, urbaines, provinciales et nationales.

10. Perte d'attractivité de Kinshasa comme centre d'investissement

Enfin, cette paralysie du trafic a un effet dévastateur sur l’attractivité de Kinshasa en tant que centre d'investissement. Les entreprises étrangères ou locales, en quête de rentabilité, sont dissuadées de s'implanter ou de se développer dans un environnement où la mobilité est une source constante de perturbation.

Conclusion : Agir pour une mobilité durable

Face à cette situation alarmante, il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures urgentes pour éradiquer l'incivisme routier et remettre de l'ordre dans la circulation à Kinshasa. Cela passe par le renforcement des contrôles, la sensibilisation des citoyens à une conduite responsable, et l'amélioration urgente des infrastructures routières.

L'incivisme routier n'est pas seulement un problème de circulation ; il affecte l'économie, la sécurité, la santé publique et la qualité de vie des habitants. Il est donc du devoir de tous les citoyens, notamment les conducteurs, de participer activement à l’amélioration de la mobilité urbaine, en adoptant des comportements respectueux des règles de la route. Il en va de la prospérité de notre capitale et de notre pays.

Cet article a été rédigé par citoyen Chardin Ngoie, Président & Délégué Général de la Mutuelle pour la Solidarité des Chauffeurs au Congo (MSCC ASDT ASBL).

Les Dix Méfaits du Désordre dû à l'Incivisme Routier et ses Conséquences sur l'exploitation de transport chez les TAXIMEN KINOIS ainsi que la Mobilité Urbaine à Kinshasa
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Dégradation de l’axe Makeke-Mambasa , Ituri : la Société civile lance un cri d’alarme aux autorités provinciales !

La Route Nationale numéro 44, reliant Makeke à Mambasa, au sud de la province de l’Ituri, serait aujourd’hui dans un état de délabrement critique, en raison des pluies qui frappent régulièrement la région. C’est ce qu’a rapporté Peresi Mamboro, acteur de la Société civile dans cette partie du pays.

Fervent militant des droits de l’homme dans cette zone, Peresi Mamboro a lancé un cri d’alarme mercredi 13 novembre 2024 aux autorités compétentes. Selon lui, des poids lourds se renversent fréquemment sur cet axe dégradé, rendant la circulation particulièrement périlleuse. Il appelle le gouvernement provincial à confier la réhabilitation de cette route à une autre entreprise que la société JERYSSON, dont les travaux sont jugés inefficaces.

‘’Le tronçon routier Makeke-Mambasa est attribué à la société JERYSSON depuis l’année dernière, mais aucun changement significatif n’est constaté. Les poids lourds continuent de se renverser en raison de l’état de la chaussée. Nous demandons au gouvernement provincial d’attribuer la réhabilitation à une entreprise plus compétente », a déclaré cet acteur de la Société civile, qui estime que la réhabilitation de cette route ne serait envisageable que si ce marché était attribué à une société.

Il y a lieu de noter que cet axe vital pour la population locale se trouve dans un état de délabrement avancé depuis plusieurs mois maintenant. Les autorités provinciales sont appelées à mettre fin au calvaire des usagers et à prendre des mesures concrètes pour la réhabilitation de cette voie essentielle.

Chimea Samy

Dégradation de l’axe Makeke-Mambasa , Ituri : la Société civile lance un cri d’alarme aux autorités provinciales !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : Congo Airways annonce la reprise de son trafic aérien dès ce vendredi 15 novembre !

Après plus d’un an d’inactivité, Congo Airways annonce officiellement la reprise de ses vols à partir de vendredi 15 novembre 2024. Clouée au sol et au bord de la perte de sa licence, la compagnie aérienne nationale revient avec un nouvel aéronef, un Boeing 737-800, prêt à reconnecter les grandes villes du pays.

La date initialement prévue pour un vol inaugural le 10 novembre ayant été reportée, la direction de Congo Airways se montre confiante cette fois-ci.

‘’Congo Airways a accueilli mercredi 13 novembre 2024 un Boeing 737-800, prêt à effectuer son premier vol ce vendredi 15 novembre. Achetez vos billets dès maintenant et soyez parmi les premiers à découvrir le confort et la sécurité», a indiqué la compagnie dans un communiqué.

Les premiers vols vont avoir lieu à travers plusieurs destinations en RDC notamment, Lubumbashi, Kisangani, Kindu, Mbandaka, Kananga, et Kinshasa. Cette relance survient après plusieurs mois de pressions populaires, alors que Kinshasa envisageait déjà de créer une nouvelle compagnie, Air Congo, pour remplacer la compagnie nationale.

En octobre dernier, Jean-Lucien Bussa, Ministre du Portefeuille, avait annoncé l’acquisition de deux appareils pour novembre, visant à sauver l’entreprise nationale.

‘’Si l’accord est conclu, nous aurons, en novembre, deux avions’’,  avait-il précisé.

Avec cette annonce, Congo Airways tente de restaurer la confiance des Congolais et de répondre aux besoins de mobilité à travers la République.

Chimea Samy

 

RDC : Congo Airways annonce la reprise de son trafic aérien dès ce vendredi 15 novembre !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Promesse tenue par Félix Tshisekedi, EDUCATION : l’école Kamina de Yolo-Nord dotée de 49 ordinateurs pimpants neufs

L’Ecole primaire EP 1 et 2 Yolo-Nord appelée «Kamina», dans la commune de Kalamu, à Kinshasa, vient de bénéficier d’une salle de classe bien équipée en matériel informatique, don du Chef de l’État Félix Tshisekedi, en vue de l’amélioration des conditions d’études des élèves.

Cette action fait suite à l’engagement que le Président de la République avait pris lors de sa visite à l’école Kamina le lundi 16 septembre 2024. Sur place, le Chef de l’État avait relevé le déficit en bancs, en outils informatiques ainsi que la vétusté des infrastructures.

«Le 17 septembre, soit un jour après le passage du Chef de l’État, nous avons eu des bancs venant du Service National. Une semaine après, la Fondation Maman Denise Nyakeru nous a donné 885 sacs et des objets classiques pour les élèves, avant de recevoir 49 ordinateurs venant du Président de la République», a affirmé Léonard Itongo, Directeur de l’EP1 de l’Ecole Kamina. Ce dernier a confirmé que «la réhabilitation de l’école est en cours» et a tenu à remercier le Chef de l’État à ce sujet.

Il sied de noter que l’École Kamina (EP 1 et 2) est le premier établissement officiel d’enseignement construit en République Démocratique du Congo (RDC) en 1945.

L’éducation étant l’un des six piliers majeurs du Chef de l’Etat, venir à l’encontre de sa promesse serait se mettre le bâton dans les roues afin de ne pas atteindre ses propres objectifs. Raison pour laquelle, son accomplissement était opportun pour soutenir ses enfants qui ont étudié, pendant longtemps, dans des conditions déplaisants.

César Nkangulu

Promesse tenue par Félix Tshisekedi, EDUCATION : l’école Kamina de Yolo-Nord dotée de 49 ordinateurs pimpants neufs
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Haut Katanga : la SNEL à l’œuvre pour remettre sur pied les infrastructures électriques et assurer la stabilité de l’énergie

C’est une course contre la montre pour la SNEL dans  le Haut Katanga. Le jeudi 7 novembre 2024, des techniciens ont découvert des anomalies inquiétantes sur des câbles souterrains de moyenne tension, affectant les infrastructures électriques essentielles entre la sous-station de Kasapa et la Prison Centrale. Les habitations construites au-dessus de ces lignes, souvent sans permis et ni respect des zones de servitude, créent des risques importants pour les habitants, qui ignorent la plupart du temps les dangers potentiels de vivre sur ces câbles vieillissants. Face à l’urgence, les équipes de la SNEL se mobilisent pour sécuriser les installations et rétablir un approvisionnement électrique stable dans la région.

Des infrastructures fragilisées et des risques de coupures durables

Ces défauts, ajoutés à l’implantation anarchique de maisons sur des installations souterraines, menacent la stabilité de l’alimentation en électricité dans la région. Jean-Marie Moutombo Ngoy, Directeur régional sud de la SNEL, déplore : «Certaines habitations se sont installées directement sur des câbles essentiels, ce qui crée des perturbations. Ces lignes datent de plus de cinquante ans ; il est impératif de respecter les zones de servitude pour éviter les risques d’accidents et les interruptions de fourniture. »

Vandalisme et vol de cuivre, un obstacle de plus pour la SNEL

En plus de ces défis, la SNEL subit les effets de vols répétés de conducteurs en cuivre, notamment sur la ligne haute tension de 120 kilovolts à Kipushi. Ce sabotage a plongé le quartier Katubavu et une partie de la commune de Kenya dans le noir depuis 2 heures du matin, laissant des milliers de foyers sans électricité. Ce vandalisme, qui cible les infrastructures publiques, compromet gravement les projets de développement en cours dans la région.

Face à ces obstacles, la SNEL appelle à la vigilance et au soutien des autorités pour protéger les infrastructures et assurer la continuité de la fourniture en électricité.

Glad Nganga

Haut Katanga : la SNEL à l’œuvre pour remettre sur pied les infrastructures électriques et assurer la stabilité de l’énergie
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Sous-catégories

Rodrigue MULADIKA

Image

Download Our Mobile App

Image
Image