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Banditisme urbain dans la ville de Kinshasa, RDC : la PNC présente 245 kuluna au VPM Jacquemain Shabani

 Au total, 245 bandits urbains, appelés kuluna viennent d'être arrêtés le 27 février par la Police Nationale Congolaise (PNC) à travers les opérations ciblées de bouclage, sous la supervision du Commandant de la ville-province de Kinshasa, Blaise Kilimba Limba, en collaboration avec la 14ème région militaire, unité d'appui aux opérations, et sous l'initiative du Vice-premier ministre, Ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani.

Ces présumés kuluna, appréhendés par la PNC dans la nuit de mercredi à jeudi, ont été présentés au patron de la sécurité et de la territoriale, avant leur transfert dans quelques cachots de la police, en attendant la fixation des audiences foraines par les cours et tribunaux, afin de leur permettre de présenter leurs moyens de défense, ce qui va déterminer leur inculpation ou leur acquittement.

Signalons que, sur le lot de 2 600 arrêtés dans la première phase de l'opération Ndobo, plus de 600 ont déjà été condamnés, et parmi eux 300 ont été transférés à la prison de Luzumu, dans la province du Kongo Central.

Le patron de la territoriale, en collaboration avec les services de sécurité de la capitale, se mobilise pour résorber les cas d’insécurité qui prévalent dans la ville de Kinshasa afin d’assurer la quiétude dans les familles kinoises surtout en cette période de grave crise sécuritaire qui menace la partie est du pays.

César Nkangulu

Banditisme urbain dans la ville de Kinshasa, RDC : la PNC présente 245 kuluna au VPM Jacquemain Shabani
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Jules Alingete: ‘‘11.000 sociétés déclarées en faillite fonctionnent toujours’’

  Jules Alingete, dans un rapport d'enquête, fait remarquer que 11.000 sociétés ayant déclaré faillite, sont en réalité opérationnelles avec des comptes bancaires bien fournis. C’est le résultat d’une mission d’enquête menée par l’Inspecteur Général des Finances (IGF) dont les conclusions ont été transmises à la Direction Générale des Impôts (DGI) mercredi 26 février 2025. L’IGF note aussi qu’au moins 935 entreprises actives sur le plan bancaire fonctionnent sans numéro d’impôt et échappent totalement à l’administration fiscale.

Selon cette institution, ce coup de filet pourrait entrainer une augmentation de près 30% des recettes fiscales attendues au courant de l’année 2025 en République démocratique du Congo.

Elle souligne que ces entreprises recensées avec leurs coordonnées mises à jour seront réintégrées dans le circuit fiscal. L’IGF rassure aussi que ces structures qui opèrent en toute opacité devront désormais être soumises aux obligations fiscales en vigueur.

Remettant le rapport de cette enquête au Directeur Général de la DGI, Jules Alingete, s’est félicité du travail abattu par son administration. Il a promis de demeurer vigilant pour dénicher toutes les entreprises qui s’obstinent à voler l’Etat congolais en refusant de payer les impôts et taxes alors qu’elles se font des bénéfices.

“Nous avons trouvé 935 opérateurs économiques qui ont des comptes bancaires qui fonctionnent régulièrement mais qui échappent à la prise en charge fiscale. Parmi les opérateurs économiques déclarés introuvables, nous avons retrouvé 11.000 opérateurs que nous avons localisés avec des adresses, des comptes bancaires. Nous avons donc donné les résultats que l’administration fiscale avait confié à l’IGF”, a-t-il déclaré.

Prenant la parole, le Directeur Général de la DGI, Barnabé Mwakadi a remercié l’IGF pour le travail accompli au bénéfice de l’Etat congolais. Il a rassuré que cette enquête permettra à coup sûr à l’administration fiscale d’accroître ses recettes fiscales.

“L’Inspecteur Général de l’IGF nous a donnés les résultats qui sont vraiment probants. Avec ces résultats, la DGI verra son répertoire élargi avec une conséquence, la maximisation optimale des recettes. Je tiens à dire grandement merci à l’inspecteur Général des finances chef de service pour ce travail important qu’il a opéré pour la DGI”, a-t-il conclu.

Soulignons qu’à cette forme de fraude fiscale s’ajoutent d’autres qui sont plus fréquentes en RDC parmi lesquelles les fausses déclarations fiscales.

Jackson Mutamba

Jules Alingete: ‘‘11.000 sociétés déclarées en faillite fonctionnent toujours’’
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Energie : La SNEL rétablit l’électricité à Mweka après plus de 11 ans d’obscurité

Engagée dans l’amélioration de la desserte électrique à travers le pays, la Société Nationale d’Électricité (SNEL) vient de réussir un exploit majeur : la remise en exploitation du groupe thermique Volvo 500 kVa de la centrale de Mweka. Après une interruption de 4 160 jours, soit 11 ans, 6 mois et 20 jours, la ville de Mweka, plongée dans l’obscurité depuis le 1er octobre 2013, retrouve enfin la lumière.

Une relance stratégique sous le leadership de la Direction générale de la SNEL

Grâce à la vision stratégique de la Direction générale de la SNEL et à l’engagement des équipes techniques, le groupe thermique a été remis en service le 20 février 2025 à 19h00, permettant un approvisionnement de 3 heures par jour. Ce redémarrage illustre la volonté de la SNEL de garantir un accès fiable à l’électricité aux populations longtemps privées de courant.

Des avancées notables à Mbuji-Mayi

En parallèle, la ville de Mbuji-Mayi bénéficie également des efforts de la SNEL pour renforcer son réseau électrique. Depuis le 26 décembre 2024, la ville était privée de sa centrale thermique de secours, un dispositif essentiel pour pallier les éventuelles indisponibilités de la centrale hydroélectrique de Tubi Tubidi. Sans cette alternative, Mbuji-Mayi risquait d’être plongée dans le noir total en cas d’incident majeur.

Sous l’impulsion de la Direction générale de la SNEL, un groupe thermique de 1 250 kVA a été remis en exploitation le 19 février 2025, redonnant espoir aux habitants. Par ailleurs, les travaux pour la remise en service d’un second groupe thermique de 1 250 kVA sont en cours et devraient aboutir prochainement.

Une dynamique de redressement pour l’avenir

Avec ces interventions stratégiques, la SNEL confirme son engagement à renforcer l’électrification du pays et à améliorer durablement la qualité du service public d’électricité. Après plus d’une décennie d’attente à Mweka et plusieurs semaines de perturbations à Mbuji-Mayi, ces avancées marquent un tournant décisif dans la quête d’une énergie plus fiable et accessible pour tous.

La Pros./Sphynxrdc.com

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Eglise catholique entre 16 février 1992 et 16 février 2025 : du grand amour à la haine viscérale !

(Par Omer Nsongo die Lema)

Aujourd'hui, on a un témoin redoutable qu'on avait pas en 1992 : les réseaux sociaux ! Ce dimanche 16 février 2025, les paroisses de l'Eglise catholique romaine ont été placées sous haute surveillance sécuritaire à cause des menaces brandies par certains jeunes s'affichant du parti présidentiel. A la base : les visites effectuées par la synergie CENCO-ECC à Goma où une délégation ecclésiale a rencontré Corneille Nangaa et à Kigali où elle a rencontré Paul Kagame.

CENCO, UDPS, Ambassade des Etats-Unis, Gouverneur de Kinshasa

Plus tôt, Président intérimaire de l'UDPS, Augustin Kabuya a assumé sa part de responsabilité en interdisant les combattants de toute attaque contre les personnalités politiques et les princes de l'Eglise. D'ailleurs, les initiatives individuelles de communication politique ne sont plus autorisées.

Dans son communiqué du 15 février 2025, la chancellerie catholique (bureau de Mgr Donatien Nshole) a transmis aux fidèles l'invitation du Cardinal Fridolin Ambongo « à la prudence, à la vigilance et à la protection des infrastructures ecclésiales, les exhortant à ‘’ne pas céder aux intimidations’’. Les Catholiques sont priés à se ‘’rendre demain à la messe dominicale’’, afin d'offrir au Seigneur notre Pays, la RD Congo ».

Sur ces entrefaites, l'Ambassade des Etats-Unis a rappelé à ses ressortissants encore présents à Kinshasa l'obligation de s'appliquer les dispositifs sécuritaires en vigueur !

Un peu plus tard, l'Udps a mis en ligne une vidéo dissuadant les combattants d'entreprendre quoi que ce soit qui puisse nuire aux Catholiques ce dimanche. Du reste, Daniel Bumba, gouverneur Udps de la ville de Kinshasa, ne veut pas entendre parler d'une quelconque manifestation publique dans la capitale.

C'est à l'Etat seul qu'incombe la responsabilité de la sécurisation

Qui l'eut cru ? 34 ans plus tôt, entre l'Eglise catholique romaine du Zaïre et l'Udps fille ainée de l'Opposition, c'était pourtant la communion parfaite marquée par la Marche des Chrétiens organisée un certain 16 février 1992 en revendication de la réouverture de la Conférence nationale souveraine suspendue en janvier de cette année par le Gouvernement Nguz. Gouvernement issu des Accords du Palais de Marbre II après l'échec des Accords du Palais de Marbre I qui avaient porté Étienne Tshisekedi à la Primature. Combien de morts ? Combien de blessés ? On ne l'a jamais su.

Il se raconte que des renforts en hommes et en matériel en provenance de la base angolaise de l'Unita de Savimbi avaient été déployés à Kinshasa.

Deux actes sont cependant sûrs :

- primo, l'Udps devait célébrer son dixième anniversaire le 15 février 1992. Il privilégia la date du 16 février parce que ça tombait un dimanche, jour de messe ;

- secundo, les deux protagonistes (Gouvernement et Comité laïc catholique) s'étaient mutuellement piégés.

D'ailleurs, le 16 février 1993, lors de la commémoration de l'an 1 de ce qui devint le « Massacre des Chrétiens », Mgr Laurent Monsengwo s'était écrié : « Plus jamais ça au Zaïre ! On laissait entendre qu'il en avait appris davantage sur les préparatifs.

Ces deux actes semblent se répéter 33 ans après en ce que :

-primo, le 15 février 2025 est la date anniversaire de la création de l'Udps. Le cœur n'est pas à la fête en raison du contexte politique, diplomatique et sécuritaire ;

-secundo, les deux protagonistes (Gouvernement et CENCO/Kinshasa) sont piégés cette fois par un témoin redoutable qu'on avait pas en 1992 : les réseaux sociaux avec des reporters qui (mal) traitent l'information, alias armée numérique. Ils ne respectent aucune règle établie. Ils sont capables plus du pire que du meilleur.

Aussi, tout le monde a-t-il conscience du fait qu'un affrontement entre combattants et fidèles catholiques, et encore un dimanche, tournerait à des émeutes qui seront difficilement maîtrisées.

C'est à l'Etat, et à l'Etat seul qu'incombe la responsabilité de la sécurisation. N'en déplaise aux communicateurs du... dimanche. Dire qu'il y a de cela 7-8 ans à peine, entre l'Eglise catholique et l'UDPS, c'était plutôt le parfait amour !

Il aura vu juste, l'auteur de l'expression "Le sentiment le plus proche de l'amour, c'est la haine... ».

On y est de plain-pied !

Dommage pour le pays !

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Face aux conséquences morales, sociales et sanitaires : Le MIEC en partenariat avec l’Œuvre Gabriella sensibilise les étudiants catholiques  sur l’avortement et les contraceptifs

Le Mouvement International des Étudiants Catholiques (MIEC), en partenariat avec l’Œuvre Gabriella, a organisé un atelier de réflexion à l’Université de Kinshasa sur: "L’avortement et les contraceptifs : quelles sont les conséquences ?". Un événement qui a eu lieu le 13 février dans l'objectif de susciter une prise de conscience sur les implications de l'avortement et de la contraception dans la vie des jeunes, ainsi que sur les conséquences morales, sociales et sanitaires.

L’activité a été animée par la sœur Ngalula, experte en santé reproductive, qui a souligné l'importance de la prévention dans les choix liés à la sexualité. À travers des échanges interactifs et des exposés, l’oratrice a insisté sur les conséquences physiques et psychologiques que peuvent engendrer des pratiques comme l’avortement et l'utilisation indiscriminée de contraceptifs.

Selon elle, les jeunes doivent être éduqués sur l'impact à long terme de ces choix pour leur bien-être. Elle a également mis en lumière l’aspect moral du sujet, notamment l’influence de certaines pratiques sur les valeurs chrétiennes et les principes éthiques de la société congolaise. "Les décisions en matière de sexualité doivent être prises dans un cadre de responsabilité et de respect de la dignité humaine, et non dans la précipitation ou sous la pression sociale," a-t-elle déclaré.

L’atelier a également donné l’occasion à plusieurs participants de partager leurs témoignages et leurs questionnements. Certains étudiants ont exprimé leur confusion face aux messages contradictoires reçus à propos de l’avortement et de l’usage des contraceptifs. D'autres ont souligné l'importance de l’accompagnement spirituel et psychologique dans la prise de décision, notamment au regard des valeurs chrétiennes.

Des experts en santé publique, présents lors de la rencontre, ont exposé les risques médicaux liés à une utilisation non encadrée des contraceptifs et aux conséquences physiques de l’avortement, qui peuvent entraîner des complications graves à long terme.

Pour l’organisateur principal, le MIEC, cette rencontre s'inscrit dans un engagement à sensibiliser les jeunes aux questions de société, en particulier celles qui touchent à la santé reproductive, tout en renforçant les valeurs chrétiennes de respect de la vie et de la dignité humaine. Le partenariat avec l'Œuvre Gabriella a permis de renforcer l'aspect spirituel de l'atelier, tout en favorisant un dialogue ouvert sur ce sujet.

Jackson  Mutamba

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Perturbations en fourniture d’électricité, Mbuji-Mayi : les équipes de la SNEL déjà en œuvre

C'est depuis 10 heures du matin de ce jeudi 6 février qu'est observée une perturbation en fourniture d'électricité dans la ville de Mbuji-Mayi suite à une brûlure d'un sectionneur de 30 KV à Katende.

C'est ce que rapporte une dépêche du Directeur de Distribution (DDI), l'Ir. Clément Tshimpaka Nganda qui précise que la Direction régionale du Kasaï Oriental a déjà déployé ses équipes pour remédier à la situation le plus tôt possible.

La SNEL rassure sa clientèle de Mbuji-Mayi sur la reprise imminente de la fourniture en électricité dans les heures qui suivent tout en présentant ses sincères excuses.

La Direction

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Interdiction des manifestations publiques, Kinshasa : Daniel Bumba maintient sa décision !

L'interdiction des manifestations publiques à Kinshasa a été réaffirmée lors du Conseil provincial de sécurité, présidé ce mardi 4 février 2025, par le Gouverneur de la ville, Daniel Bumba. Cette décision, qui vise à maintenir l'ordre public dans un contexte de tensions croissantes, a été communiquée par l'Hôtel de ville de Kinshasa dans un communiqué officiel.

Ayant pris part à cette réunion, le Commissaire divisionnaire adjoint de la police, Blaise Kilimbalimba, a insisté sur la nécessité de respecter cette interdiction. Dans son message, il a exhorté les parents à encadrer leurs enfants, en leur conseillant de se rendre à l'école et aux travailleurs de se diriger vers leurs lieux de travail.

‘’La réunion de sécurité que nous avons eue avait pour but de rappeler ce que vous savez déjà. Il s’agit de l’interdiction des manifestations publiques dans la ville de Kinshasa. Les marches sont interdites. Papa, maman, veuillez encadrer vos enfants. Si c’est un élève, qu’il aille à l’école et que celui qui travaille se rende dans son lieu de travail’’, a déclaré dans le communiqué le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, commandant de la police.

En plus de cette mise en garde, les autorités ont lancé un appel à la population pour soutenir les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui sont engagées dans des combats contre des menaces extérieures, notamment celles provenant du Rwanda et des groupes armés comme le M23. Le communiqué a précisé que les tracts non signés qui circulent actuellement sont perçus comme des tentatives de déstabilisation orchestrées par des ennemis du pays. "Soyons vigilants. L’ennemi veut nous diviser", a averti le Général Kilimbalimba, soulignant l'importance de la cohésion nationale dans ces moments critiques.

Elles ont également mis en garde contre la propagation de rumeurs et d'informations trompeuses qui pourraient inciter à des actions de désobéissance civile. Dans un climat où la sécurité est primordiale, le gouvernement insiste sur la nécessité de rester unis et de soutenir les efforts de l'Etat pour rétablir la paix, en particulier dans les zones touchées par les conflits. La population est donc appelée à faire preuve de responsabilité et de solidarité, en évitant de céder à la provocation et en respectant les décisions des autorités.

Cette situation met en lumière les défis complexes auxquels la République Démocratique du Congo est confrontée, où la sécurité et la stabilité sont des priorités majeures pour les autorités. La réaffirmation de l'interdiction des manifestations publiques à Kinshasa est une mesure qui vise à prévenir des troubles potentiels et à garantir la paix dans la capitale, tout en appelant à une mobilisation collective pour soutenir les forces armées dans leur lutte pour la sécurité nationale.

Nathan Mundele

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