Nketo Bakaji est une formation musicale composée essentiellement des femmes de l’attaque chant jusqu’à l’orchestration. La promotion des valeurs féminines par la rumba congolaise est la vision de ce groupe basé à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
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Le chanteur Adjani alias Le ‘‘chouchou de Scheguets’’ et l’animateur percutant Bill Clinton séjournent déjà à Paris. Kalonji Bill va renforcer le spectacle et l’animation. Tandis que Sesele Adjedje va s’occuper de l’attaque chant du côté de répertoire des chansons. Ces deux pivots et anciens de Wenge Musica Maison Mère sont déterminés à faire preuve pour assurer efficacement le retour du Roi de la forêt sur la scène parisienne où il est vivement attendu ce week-end devant plus de 10.000 personnes.
En plein tournage d’un clip pour une chanson anti-M23 qu’il a mise en ligne la nuit du 12 au 13 février, l’artiste révolutionnaire engagé Idengo Delcat, de son vrai nom Delphin Vinywasiki, a été sauvagement assassiné par des éléments du mouvement rebelle du M23/ADF vers Kilijiwe dans la ville de Goma. Delcat Idengo aurait succombé à ses blessures et serait décédé sur le lieu du crime alors qu’il venait de retrouver sa liberté récemment au sortir de la prison de Munzenze, à l’entrée du chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Il a, dans son opus, déclaré que le M23 et l’ADF sont pareils et a également dénoncé la politique d’occupation des terres du Kivu. “Voix engagée, il portait, à travers sa musique, les aspirations et les espoirs de toute une génération. Son parcours témoigne de la puissance de l’art comme expression de liberté et de résistance”, témoignage du Ministère de la Culture.
Sa disparition brutale, causée par les assaillants du M23, est une perte douloureuse pour le monde culturel et pour la nation tout entière.
Le Ministère de la Culture, Arts et Patrimoine adresse ses pensées à sa famille, à ses proches ainsi qu’à tous ceux que son combat et son art ont inspirés.
César Nkangulu
Ce mercredi 5 février 2025 à Kinshasa, une cérémonie d'une grande envergure s'est tenue au Musée national de la RDC. C'est dans ce cadre prestigieux que l'Académie des Beaux-arts et l'Institut des musées nationaux du Congo ont uni leurs forces pour restituer des œuvres d'art restaurées, renforçant ainsi le lien entre la création artistique et la conservation patrimoniale.
Franck Landamo Kibassa, secrétaire du département de conservation-restauration des œuvres d’art à l’Académie des Beaux-Arts, a ouvert la cérémonie en exprimant sa joie et son honneur.
‘’C’est une joie pour nous de nous présenter aujourd’hui ici au musée national de la République Démocratique du Congo. Nous sommes là pour restituer des objets d’art, nos patrimoines transmis par différentes générations’’, a-t-il déclaré. Sa vision de la collaboration entre les deux institutions, l'une créant et l'autre préservant, souligne l'importance de cette synergie pour la culture congolaise.
Participant à cette cérémonie, Henri Kalama Akulez, Directeur Général de l'Académie des Beaux-Arts, a mis en lumière l'importance de cette restitution. Il a insisté sur la nécessité de transmettre le patrimoine culturel matériel aux générations futures, tout en établissant un lien étroit avec les biens culturels. ‘’Cette transmission ne peut être possible si la génération actuelle n’établit pas un lien étroit de connaissance et d’affection avec nos biens culturels’’, a-t-il affirmé.
L’éducation interdisciplinaire offerte par l'Académie des Beaux-Arts joue un rôle crucial dans la sauvegarde des objets et des monuments, respectant leur signification culturelle, historique, esthétique, éthique, artistique, scientifique et sociale. ‘’Comme des médecins du patrimoine, nos étudiants œuvrent pour prolonger la vie de l'ensemble de biens patrimoniaux’’, a ajouté Henri Kalama Akulez. Cette approche permet aux étudiants de devenir de véritables médiateurs culturels, renforçant la transmission du message et de la valeur patrimoniale de chaque objet restauré.
Par ailleurs, Simon Siala Siala, Directeur Général de l'Institut des musées nationaux du Congo, a exprimé sa gratitude envers l'Académie des Beaux-arts pour la restauration des œuvres d'art, soulignant l'impact financier significatif de ces efforts.
‘’L’Académie des Beaux-Arts a pu sauver des millions de dollars en restaurant ces objets d’arts et cela nous va droit au cœur’’, a-t-il déclaré. Il a également exprimé son engagement à renforcer cette collaboration dans divers domaines pour sauver le patrimoine congolais.
Cette cérémonie a également été une occasion de renforcement de la collaboration entre l’Académie des Beaux-Arts et l’Institut des musées nationaux du Congo. Ensemble, ces institutions travaillent main dans la main pour préserver et promouvoir le riche patrimoine culturel de la République Démocratique du Congo, assurant ainsi que les trésors du passé continuent à briller pour les générations futures.
Nathan Mundele
‘‘Matongi’’ (calomnie), nouveau titre du single du chanteur –parolier Dina Star Shango de la République Démocratique du Congo est déjà disponible sur le marché de la Rumba congolaise. Cette œuvre moralisatrice intervient pour dénoncer les antivaleurs dans la société.
«Le single est déjà disponible dans les plateformes de téléchargement digital. J’invite les mélomanes de la Rumba à découvrir le message véhiculé à travers la chanson ‘‘Matongi’’ dans laquelle nous fustigeons la médisance, la diabolisation et la propagation des fausses informations dans notre communauté », a déclaré l’artiste Dina star.
« Cette chanson a été inspirée après un constat malheureux dans nos familles, entre les amis, dans le couple, au travail où la calomnie a pris de la place dans nos cœurs. Nous appelons les gens à bannir ce comportement d'anti valeur qui prend de dimension inquiétante, surtout dans les réseaux sociaux. Très pitoyable », a-t-il ajouté.
En tant qu’éducateur de masse, l'artiste se plaint du comportement et s’interroge sur certains individus dans la société. « Il faut écouter le couplet et les paroles dans le refrain de la chanson. Il y a un questionnement sur ce qui divise notre communauté », a fait savoir Dina star.
Sur le plan rythmique, l’auteur a fait savoir que la chanson ‘‘Matongi’’ est accompagnée par une musique douce qui laisse une place de choix aux instruments.
« Le chant commence en slow. Dans le refrain, on accélère le tempo et ça devient dansant et plus cadencé. Bref, c'est de la rumba congolaise, comme je le sens. Elle résonne parfaitement à travers les mélodies de la guitare et autres sonorités qui reflètent notre identité musicale. (…)Il faut écouter la chanson pour comprendre », a-t-il indiqué.
Dina Star Shango est un parolier, auteur-compositeur et chanteur congolais qui évolue en France où il pratique la Rumba comme son style musical de prédilection. L’artiste s’est révélé du grand public grâce à Madilu Système, un autre grand de la musique congolaise qui fut une voix emblématique de la rumba.
« Au-delà de la musique, c'était juste une relation d'amitié sincère et fusionnelle avec le Grand Nindja Madilu. Il s'est beaucoup confié à moi. Surtout quand il a découvert que j'étais quelqu'un de réfléchi et de discret. En moi, Madilu a découvert aussi que j'avais une oreille musicale absolue. Voilà pourquoi on a cheminé ensemble jusqu’à ce que la mort nous a séparée », a conclu l’artiste.
J.Diala
40 jours après la disparition de son batteur Blaise Bongongo alias ‘‘Seguin Mignon Maniata’’, l’orchestre Wenge BCBG (Bon chic bon genre) du chanteur JB Mpiana Papa chéri de la République Démocratique du Congo a repris ses activités musicales à Kinshasa. L’annonce a été faite par le porte-parole du groupe, Roger Ngandu qui vient d’être aussi nommé au poste de directeur de cabinet de Papa chéri Bin Adam.
La reprise du travail au sein de Wenge BCBG est marquée par une campagne de recrutement de nouveaux musiciens (chanteurs et instrumentistes) pour renforcer l’ossature du groupe le plus stable du pays. Mais, le poste du chef d’orchestre, qu’occupait le défunt drumeur Seguin Mignon, reste encore vacant jusqu’à la nomination d’une autre personne par lui-même le Souverain 1er Bin Adam.
En attendant que JB Mpiana exprime officiellement son choix, plusieurs noms circulent parmi les musiciens de BCBG pour prendre cette fonction du chef de la troupe. Il nous revient dans le milieu du groupe que le nom du chanteur Jules Kibens Mulongeshi figure parmi les favoris pour remplacer Blaise Bongongo dit Seguin Maniata.
Pour les uns, l’auteur de la chanson ‘‘Voiture’’ a un profil qui répond aux critères pour occuper ce poste clé dans BCBG ‘‘machine à musique’’. Car, Jules Kibens est un artiste au vrai sens du mot.
Pour les autres, il a beaucoup de qualités artistiques, au-delà même de la musique. Les belles études faites dans le domaine de l’art ont fait de lui un intellectuel humble dans l’univers de la Rumba. Considéré comme un sage dans le groupe, le professeur Kibens est un homme ouvert d'esprit et cultivé, qui dispose une cervelle très éloquente.
Certains témoignages affirment qu’il est un général aguerri et fidèle qui maîtrise parfaitement la philosophie et l’idéologie du Maréchal Mukulu wa bankulu.
Très rigoureux, Jules Kibens a non seulement l’expérience de vie mais aussi il connaît les tempéraments de chacun dans l’orchestre. Il maîtrise pratiquement tous les compartiments de l’entreprise chère à Papa chéri.
Plus de 25 ans de loyaux et services aux côtés de JB Mpiana, le chanteur Kibens a rejoint officiellement Wenge BCBG après la scission historique de l’orchestre Wenge Musica 4x4 Tout Terrain de Didier Masela, Werrason, JB Mpiana, Alain Makaba, Blaise Bula en 1997.
Il sied de noter que le patron de Wenge BCBG vient de réaménager son bureau (staff), en nommant Roger Ngandu au poste de Directeur de son cabinet. ‘‘Djo Roy’’ pour les intimes, Roger Ngandu a fait ses preuves durant plus de 20 ans en tant que porte-parole de Papa Chéri et chargé de marketing de l’orchestre. Toujours aux fronts, il figure parmi les fidèles collaborateurs qui valorisent et défendent bec et ongle Wenge BCBG et son leader dans la sphère musicale congolaise.
Au-delà d’être la voix autorisée du chef, Roger Ngandu fait partie des fidèles collaborateurs qui n’ont jamais abandonné ou trahi Bin Adam JB Mpiana depuis la création de Wenge en 1997.
Pour de nombreux observateurs, sa nomination au poste de Directeur n’est qu’une expression de mérite et de reconnaissance à un homme qui a brillé par ses interventions médiatiques et surtout ses prestations irréfutables dans cette entreprise musicale.
J. Diala
Suite au conflit armé qui oppose les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, l’artiste musicienne Nigériane Tems, a annoncé l’annulation de son concert prévu à Kigali, la capitale rwandaise, le 22 mars 2025. Une décision motivée par la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Cette annulation intervient en signe de solidarité avec les victimes de l’ingérence rwandaise.
Sur son compte X, l’artiste a exprimé ses regrets et sa solidarité avec les populations touchées par la guerre.
«J’avais récemment promis un concert au Rwanda sans me rendre compte du conflit entre le Rwanda et la RDC », a-t-elle communiqué.
Et d’ajouter : « Je n’oserai pas être insensible quant à ces problèmes. Mon cœur se joint à ceux qui sont affectés. La guerre n’est pas une blague, et j’espère et prie vraiment pour la paix en ce moment ».
Cette décision de Tems, considérée comme l’une des voix montantes de l’afro beats féminine, est loin d’être insignifiante. Elle constitue un acte symbolique fort, qui met en lumière les tensions régionales et les accusations d’ingérence rwandaise dans le conflit en RDC. La chanteuse nigériane devient ainsi la deuxième artiste, après le rappeur franco-congolais Youssoupha en 2022, à annuler un concert au Rwanda en raison du conflit.
La guerre dans l’Est de la RDC, qui oppose l’armée congolaise aux rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, a provoqué le déplacement de plus de 400 000 personnes selon les agences de l’ONU. Le conflit s’est intensifié depuis fin 2024, notamment dans le Nord-Kivu, où les rebelles du M23/RDF contrôlent désormais une partie de la province. Ceci au vu et au su de la Communauté internationale, qui jusqu’à présent, n’a pas pris des mesures concrètes pour sanctionner le pays agresseur qui n’est nul autre que le Rwanda.
Chimea Samy
Yolande Elebe Ma Ndembo, Ministre de la culture, arts et patrimoine a lancé une campagne de mobilisation des artistes en République Démocratique du Congo pour soutenir les militaires congolais qui sont aux fronts dans l’Est du pays. ‘‘Toz’art Elongo na FARDC’’ (Nos arts pour être ensemble avec notre armée), est le thème de la campagne initiée par son ministère pour exprimer la solidarité et rendre hommage aux vaillants militaires congolais.
«À travers nos œuvres et notre art, portons tous un message de paix, de solidarité et d’unité, en hommage aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Affirmons haut et fort notre refus face à l’agression de notre pays, pour défendre notre souveraineté et notre dignité nationale », a-t-on lu dans un communiqué.
Cette mobilisation est accompagnée par une campagne de don bénévole de sang en solidarité nationale avec les congolais blessés des affrontements militaires dans cette partie du pays.
« Le jeu 30 janvier 2025, aux côtés de la Première Ministre et de la Première Dame, la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine a répondu à l’appel du Ministère de la Santé et prévoyance sociale en donnant son sang en soutien aux FARDC et aux ‘‘Wazalendo’’ engagés aux fronts », a révélé le document.
Et de poursuivre : « Continuons de faire résonner nos voix au-delà des scènes, des toiles et des écrans. Faisons de notre engagement un message vivant d’espoir»
Pour lier la parole à l’acte, la Ministre Yolande Elebe a prêché elle-même par l’exemple en se faisant prélever une poche de sang.
Beaucoup d’artistes parmi les grandes stars de la chanson congolaise ont aussi emboité le pas. Mbilia Bel, Manda Chante, Werrason et tant d’autres ont posé le même geste en donnant leur sang pour les populations civiles et les militaires blessés dans l’Est du pays. Il faut noter que la campagne ‘‘Toz’art’’ a été bien accueilli et vise à sensibiliser le monde sur la situation dramatique dans la partie orientale de la RDC où les ennemis de la paix terrorisent la population.
A Kinshasa chaque utilise sa discipline artistique respective pour faire passer un message de paix et d’encouragement aux FARDC et ‘‘Wazalendo’.
Arts pour la paix
Aux peintres, d’exploiter les couleurs pour sortir des tableaux engagés avec une expression dénonciatrice qui exprime l’indignation de toute la nation. Sculpteurs, céramistes, comédiens, écrivains, cinéastes, danseurs, performeurs, modélistes, chanteurs, tous créateurs de l’œuvre de l’esprit de soutenir et d’encourager les vaillants soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo qui se battent pour défendre les frontières de la République. En effet, de nombreux artistes se sont exprimés sur les réseaux sociaux. Donc, il est aussi impérieux de développer et créer des œuvres patriotiques qui privilégient l’unité de la nation toute entière autour des autorités établies et engagées vers la victoire finale.
Aux musiciens, la ministre a demandé de s’exprimer à travers la rumba qui ne peut faire oublier les drames humains qui persistent dans l’Est de la RDC.
JD
Le programme des funérailles du chantre- pasteur Christian Kimbukusu, de la République Démocratique du Congo (RDC), connu sous le nom de scène de Dakumuda New Man, a été dévoilé par la famille biologique de l'artiste.
«Le programme des obsèques du chanteur et pasteur, Christian Kimbukusu prévoit le 30 janvier une prière d'action de grâce dans la parcelle familiale qui sera suivie, le 31 janvier par une veillée mortuaire au terrain Gd à Lemba, au centre de Kinshasa, capitale de la RDC. (...) Le 1er février interviendront l’exposition de la dépouille, les hommages et l’enterrement à la Nécropole entre Terre et Ciel à Kinshasa », a-t-on lu dans le communiqué signé la famille de l’illustre disparu.
Par ailleurs, la famille exhorte quiconque ayant connu de près ou de loin le chantre –pasteur à une attitude de dignité, de respect et de prière pour le repos éternel de son âme.
Décédé le 22 décembre 2024 à Kinshasa à l'âge de 55 ans, Dakumuda New Man était un artiste musicien, auteur, compositeur et interprète dont le répertoire musical diversifié a égayé plusieurs mélomanes aussi bien en RD Congo qui ’à l’étranger.
A la tête de l'orchestre Laviniora Esthétique, le chanteur a connu un des temps forts de sa carrière musicale avec la danse "Linda castro" qui a bougé les hits parades africain.
C'est en 2014, que Christian Dakumuda New man a abandonné la musique profane pour se consacrer à la musique gospel (chrétienne) jusqu'à devenir évangéliste du Christ puis pasteur dans son propre église.
JDL
Le chanteur Nkumu Manda
Le chanteur Manda Chante de la République Démocratique du Congo (RDC) s’est dit préoccupé par la situation sécuritaire actuelle à Goma, chef-lieu de la province du Nord- Kivu, dans l’Est du pays. Il est parmi les rares artistes à sortir dans la rue à manifester contre l’escalade rwandaise et ses complices des rebelles du M 23 qui tuent les populations innocentes dans cette partie du pays. Le patron de l’orchestre Wenge Référence a expliqué sa motivation au cours d’un entretien avec votre journal.
«La situation actuelle à l’Est de notre pays nous préoccupe aussi parce qu’on est avant tout patriote. Moi et mon grand-frère et collègue Jean Goubald Kalala, nous avons marché aux côtés de la population kinoise pour dire non à la guerre ; oui à la paix. Nous ne sommes pas venus à la manifestation pour soutenir un quelconque parti politique. C'est pour l'amour et l'intérêt de notre pays », a déclaré le chanteur Nkumu Manda Chante.
Et d’ajouter : « Nous avons participé à la manifestation publique qui a été organisée à Kinshasa pour dénoncer à haute voix cette guerre qui nous est imposée injustement par les rwandais et les rebelles du M23 dans notre pays».
Par ailleurs, l'artiste a lancé un message patriotique aux autorités et leaders des partis politiques de se réunir comme un seul homme pour appuyer nos forces armées qui sont aux fronts pour défendre la nation en danger.
« J’appelle les congolais et tous les partis politiques de l’opposition et du pouvoir avec le Président de la république à l’unité pour la cause du Congo, notre seule et unique patrie qui nous a été léguée par nos ancêtres. Nous avons constaté l’absence de certains partis dans la rue qui n’ont pas voulu manifester pour le pays. C’est déplorable», a-t-il lancé.
J. Diala
En marge de la célébration de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et afro-descendante, la Ministre de la culture, arts et patrimoine Yolande Elebe et une délégation américaine ont signé à Kinshasa un protocole d’accord dans le cadre du projet ''OTABENGA'' qui vise à construire un mémorial en hommage d’un ancien esclave noir d’origine congolaise-RDC.
«Cet évènement a été marqué par la signature du protocole d’accord avec le Comité International Ôtabenga pour la création d’un mémorial en hommage à cet ancien esclave qui a passé sa vie à réclamer son retour en République Démocratique du Congo, sa terre natale », a déclaré Yolande Elebe, Ministre de la Culture.
Et d’ajouter : « Le retour d’OTABENGA sur la terre des ancêtres est un projet ambitieux qui est en train de prendre forme ».
Il sied de noter que ce protocole permettra au comité Otabenga depuis les États-Unis d’étudier les possibilités de ramener les reliques de l’ancien esclave au pays pour concrétiser les vœux du défunt.
Constituant un comité international, la structure américaine a été représentée et conduite à Kinshasa par le Docteure Myra Gordon, qui est membre d’une commission scientifique venue des États-Unis.
« Le protocole d’accord qui intègre les autorités congolaises, vise aussi à rendre ce retour possible et surtout dans les meilleures conditions et dans le meilleur délai », a indiqué la cheffe de la délégation afro-américaine.
OTABENGA fut un esclave d’origine congolaise qui a été déporté aux USA. Déshumanisé et exposé, il avait toujours réclamé toute sa vie son retour sur cette terre dont il avait été arraché : « I WANT TO GO BACK ». Cette phrase qui est sienne symbolise toute la douleur et le besoin des afro descendants de revenir sur la terre Mère : L’Afrique.
Exposé en 1906 dans un zoo humain à New York aux États-Unis, Otabenga, cet esclave venu du ventre du Congo a émis les vœux avant de rendre l’âme de voir ses restes reposer dans son pays d’origine.
Un appel à la conscience culturelle du peuple
En RD-Congo, rappelle-t-on, la JMCA 2025 a été célébrée sous le thème ''Conscience culturelle, Rumba pour la paix''. Cette journée célèbre la richesse du patrimoine du pays et marque un moment de réflexion et de valorisation de l’identité culturelle des Congolais.
« Cette célébration constitue une aubaine pour réveiller et sensibiliser sur la conscience culturelle de la population. Cette année, nous plaçons sous le feu des projecteurs un trésor qui vibre dans nos âmes et raconte notre histoire au monde : la rumba congolaise », a fait savoir la patronne de la culture, arts et patrimoine.
Il sied de noter que Yolande Elebe s’est récemment rendue à Moanda dans la province du Kongo central, où elle a visité des patrimoines historiques tels que la Marmite des esclaves et la forêt Vula à Nsiamfumu. « Ces lieux, témoins de la traite négrière, sont aujourd’hui porteurs d’une mémoire essentielle à préserver pour renforcer notre identité culturelle », a-t-elle souligné.
Pour elle, le ‘‘trou des esclaves" à Moanda Village et les paysages poignants de la forêt Vula rappellent non seulement la brutalité de l’arrachement, mais aussi la puissance de l’espoir et la quête perpétuelle des Afro-descendants pour renouer avec leurs racines, pour affirmer leur identité et revendiquer leur place dans l’histoire.
Célébrée depuis 2019 en RDC, la JMCA a pris racine dans les traditions nationales grâce au leadership de Félix Antoine Tshisekedi, chef de l’Etat qui l’a magnifié lors qu’il dirigeait la présidence de l’Union africaine.
JD
(Werrason)
Pour Noël Ngiama Werrason, l’heure est grave. La méga star de la musique congolaise est très préoccupée par la situation sécuritaire actuelle dans la partie Est de son pays, la République Démocratique du Congo. Dans sa casquette d’Ambassadeur de la paix, l’artiste s’est résolument engagé à faire de cette situation son cheval de bataille.
A travers sa voix, le chanteur Werrason s'implique pour accompagner les dirigeants congolais à imposer la paix dans la province du Nord-Kivu. « Je suis très affligé par l’insécurité qui règne depuis tant d’années dans cette partie de mon pays qui est transformée à une boucherie humaine. On est fatigué d’attendre les bruits des bottes à l’Est de la République », a-t-il déclaré au cours d’une interview accordée à la presse à Kinshasa.
Et d’ajouter : « On ne peut plus accepter que nos mamans soient toujours violées. Nos frères, sœurs et nos enfants sont tués par les ennemis de la paix. Parmi ceux meurent, nombreux sont des fanatiques qui adorent ma musique. Trop c’est trop ! Nous voulons la paix en RDC. Je suis de cœur avec nos compatriotes de l’Est…».
Face à cette insécurité qui déstabilise le pays, la star congolaise a dédié son concert du 15 février prochain à Arena Grand Paris en France, à la paix dans le Nord-Kivu.
Signalons qu’en marge de cette prestation scénique en Europe, Werrason a été visité par une synergie des organisations non gouvernementales (société civile) pour parler de cette guerre injuste imposée en RDC par les agresseurs rwandais et sa bande et aussi de la situation humanitaire au pays.
Composées d’une dizaine d’ONGs réunies au sein du Collectif des leaders et défenseurs des droits de l’homme en RDC ont saisi l’occasion pour remettre à l’artiste un mémorandum. Dans ce document, les Ongs appellent la star à utiliser la scène de Paris pour sensibiliser le monde sur les massacres dont sont victimes les populations dans l'Est de la RDC.
A l’instar de Werrason, le rappeur congolo-sénégalais Yousoupha n’est pas aussi resté indifférent à la situation qui prévaut dans la ville de Goma, chef de lieu de la province du Nord-Kivu.
Dans une publication balancée sur les réseaux sociaux, le fils biologique de Tabu Ley a lancé un cri d’alarme à la communauté internationale et au gouvernement de la RDC de prendre vite les choses en main pour délivrer la population prise en otage par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda.
« Que le monde regarde vers Goma. Que tous les dirigeants congolais prennent leur responsabilité. Que Paul Kagame soit jugé », a-t-on lu lundi sur son compte X.
Ce n’est pas la première fois que Yousoupha prend position face à la guerre dans l’Est du pays de son père.
En 2022, le rappeur international avait annulé une prestation au Rwanda à cause des tensions avec la République démocratique du Congo.
JD
(Le chanteur Rj Kanierra)
Selon un communiqué consulté par votre journal, les activités relatives à la tournée du chanteur congolais Joé Ngoie Mwema dit Rj Kanierra, prévues dans les instituts Français à Goma et Bukavu, à l’Est de la République Démocratique du Congo, ont été temporairement suspendues en raison de la situation sécuritaire actuelle.
«En raison de la situation sécuritaire actuelle, nous sommes au regret de vous informer que nos activités seront temporairement suspendues », a-t-on lu dans ce communiqué signé par l'Institut français de Goma.
Selon ce document, le concert du chanteur Rj Kanierra initialement prévu ce jeudi 23 janvier, dans la ville volcanique de la province du Nord-Kivu, a été d'office annulé.
« Pour ceux qui ont déjà acheté leurs billets, nous tenons à vous informer que les remboursements seront effectués dès notre reprise d'activités», rassure le communiqué.
Hormis son spectacle programmé à l'institut français de Goma, le chanteur Rj Kanierra était également attendu le 25 janvier à Bukavu, le 1er février à Lubumbashi (Halle de l'Etoile) et le 28 février à la halle de la Gombe (Kinshasa), signale-t-on.
Originaire de Kolwezi, Joé Ngoie Mwema alias Rj Kanierra est un chanteur, rappeur, danseur, et auteur-compositeur.
Il possède à son actif plusieurs chansons à succès telles ‘‘Tia’’ sortie en septembre 2023 avec plus de 53 millions de vues sur la plateforme Youtube. Elle est considérée comme un tube catalyseur qui a propulsé le jeune artiste dans l’univers de la musique africaine. Il y aussi son titre ‘‘Bina Vuya’’ chanté en featuring avec King Alesh et aussi ‘‘Lamata’’, ‘‘Don’t Judge’’, en duo avec le Congolais Christian Bella.
Rj Kanierra a commencé sa carrière musicale en 1999 et s’est fait remarquer avec le titre ‘‘Les treize lois de la jungle’’ et fut plébiscité ‘‘meilleur artiste d’Afrique centrale’’, à la 9ème édition du Prix International des musiques urbaines dénommé ‘‘Primud 2024’’, en Côte-d’Ivoire.
JD
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