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A travers une chanson de reconnaissance : Sandra Mpongo rend hommage à Tsaka Kongo !

L’artiste musicien Tsaka Kongo

Un hommage a été rendu à l’artiste musicien congolais, Edmond Langu Masima dit Tsaka Kongo, décédé vendredi dernier, à travers la chanson intitulée:  «Adieu Tsaka Kongo». Cette initiative est signée par  la chanteuse Sandra Mpongo, alias Sandy Love,  fille aînée de la défunte star Pongo Love, qui a révélé la nouvelle au cours d’un entretien avec La Prospérité.

A travers une chanson de reconnaissance : Sandra Mpongo rend hommage à Tsaka Kongo !

Un des vétérans de la Rumba , SOCODA: le guitariste Papa Noël Nedule exige ses droits d’auteur avant de mourir

Le guitariste Papa Noël Nedule

Papa Noël Nedule est souffrant. A 84 ans, le chanteur guitariste congolais de la République démocratique du Congo (RDC) n’attend que sa mort prochaine. Mais,  avant de quitter la terre des vivants, il sollicite l’obtention de ses droits d’auteur   auprès des coopératives ayant en charge cette attribution sur les deux rives du fleuve Congo. Ce monument vivant de la Rumba congolaise a lancé un cri de détresse depuis Paris en France où il est interné dans un hôpital. Son état de santé est très critique.

Un des vétérans de la Rumba , SOCODA: le guitariste Papa Noël Nedule exige ses droits d’auteur avant de mourir

En mutation au Salon des Bruits des Villes Africaines : Le Festival International des Sonorités de Kinshasa ouvre ses portes à Bujumbura

Arrivée à Bujumbura de Malafi Niamba, entrepreneur culturel congolais initiateur du festival

 

Le Salon des Bruits de Kinshasa est en mutation au Salon des Bruits des Villes Africaines pour sensibiliser le jeune et le grand public sur la nécessité de préserver son capital auditif. L’édition 2024 de ce festival d’itinérance qui vise à sensibiliser la population contre la pollution et la nuisance sonore a été exportée à Bujumbura. C’est le 29 Janvier que les activités ont bel et bien été lancées avec la campagne de dépistage de troubles auditifs qui va jusqu’au 2 février prochain dans la capitale de la République du Burundi.

« Pour la première fois depuis sa mutation, le festival se déroule du 29 janvier au 2 février 2024, à l’institut français de Bujumbura. Cette édition foraine s’inscrit dans le cadre de la tournée annuelle du festival  qui a désormais un caractère continental », a confirmé le communiqué signé par Malafi Niamba, entrepreneur culturel congolais et initiateur dudit projet. 

Et d’ajouter : « C’est depuis lundi dernier que l’ensemble du comité organisateur du festival a quitté Kinshasa pour Bujumbura en passant par Goma et Bukavu. Ils ont été chaleureusement accueillis le mercredi dans la Capitale burundaise par la Coordonnatrice du centre culturel français du Burundi et l’équipe du groupe musical Les Jumeaux Music ». 

Selon le communiqué, le programme du festival prévoit plusieurs activités socio-culturelles, entre autres, l’Exposition Sonore, la Conférence sur la gestion des patrimoines, de la protection de l’environnement et quelques spectacles de musique.

« Un Atelier d’analyse de l’impact environnemental (sonore) des violences conversationnelles auprès des victimes des conflits armés et des catastrophes naturels, la protection des patrimoines culturels est prévu dans les villes de Bukavu, Goma, Gitega, Bujumbura et Kigali », renseigne le communiqué.

Et,  de poursuivre : « Le patrimoine ou les traditions d’un pays ou d’une ville : c’est ce qu’on appelle le tourisme culturel. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, le tourisme culturel représente 40 % des flux touristiques dans le monde entier. La tournée du Salon des Bruits exprime un fort intérêt économique pour les pays qui révèle néanmoins la nécessité de conservation et de sauvegarde de ce patrimoine attractif ». 

Un festival multidimensionnel

Créé à Kinshasa en 2018, le Festival International des Sonorités de Kinshasa, (FISOK) est un évènement, qui contribue à la lutte contre la pollution sonore par des actions artistiques et qui encourage la préservation des sons moins signifiants dans la nature. Son but est de sensibiliser les jeunes et le grand public sur la nécessité de préserver son capital auditif et pour développer aussi le plaisir de l’écoute. A la fois culturel, festif et scientifique, le projet a pris une dimension continentale et est devenu Salon des Bruits des Villes Africaines. Contribuer à la dépollution de l’environnement sonore en Afrique, assurer la promotion de bonnes pratiques à l’usage du son auprès des jeunes à travers des ateliers et des conférences et prestations artistiques, tel est l’objectif du salon des bruits des villes africaines. 

Jordache Diala

 

En mutation au Salon des Bruits des Villes Africaines : Le Festival International des Sonorités de Kinshasa ouvre ses portes à Bujumbura

Au croisement des cultures : la danse du lion et du loong

Beijing s’est parée cette année de ces plus beaux atours, la neige confère à la ville millénaire une atmosphère de fin d’année des plus appropriés. Certains audacieux n’hésitent pas à braver le froid hivernal pour pratiquer l’art de la danse du loong. La fluidité de leur mouvement, l’habileté dont ils font preuve, les diverses chorégraphies qu’on peut admirer laissent pantois.

Nous interpellons celui qui incarne l’âme de ce majestueux loong : M.Hu Zhiqiang, un passionné qui pratique cet art depuis une quinzaine d’années. D’après lui, la danse du loong a d'abord été populaire dans les régions côtières de Chine. En effet, les agriculteurs chinois priaient pour que les récoltes soient bonnes chaque année et organisaient ensuite une grande danse du loong. La danse du loong est généralement exécutée lors des grandes fêtes, telles que la fête du printemps et la fête de la mi-automne. Les danses traditionnelles du lion et du loong peuvent être exécutées avec des gongs et des tambours.

Cymbales, gongs, tambours produisent une musique entêtante qui d’après la légende apporte bonheur et prospérité. Les loongs possèdent de nombreuses qualités dont la puissance, la dignité, la fertilité, la sagesse… Leur apparition est spectaculaire, et comme le dit maître Hu ils sont, malgré leur apparence, bienveillants, et symbolisent le pouvoir et l'autorité.

La danse du lion quant à elle ne nécessite que deux danseurs. Ses mouvements de base se retrouvent par ailleurs dans la plupart des arts martiaux chinois. Détail intéressant pour la danse du loong, l’animal est précédé par un danseur tenant un objet sphérique qui donne l'indication des mouvements de l’ensemble.

Après une formation éclaire, il nous a été bien difficile de faire des prouesses, mais on a pu ressentir l'espace d'un instant les bienfaits de cet art traditionnel qui vous permet de sortir de votre zone de confort, de vous laisser envahir par la musique, et par-dessus tout d’entretenir une tradition qui a le mérite de surprendre et d’émerveiller son assemblée. Pour les amateurs de sensation forte, nous vous recommandons vivement d’essayer, réveillez le loong qui sommeille en vous !

Au croisement des cultures : la danse du lion et du loong

Au croisement des cultures : la peinture au sucre

La culture chinoise est imprégnée d'une riche tradition culinaire, allant des plats emblématiques les plus connus, comme le canard laqué pékinois, à des gourmandises de la « street food chinoise », comme le Tanghulu, ces brochettes de fruits d’aubépine chinoise rouges glacés au caramel, la « version chinoise de la pomme d’amour » …

Aujourd’hui, nous nous intéressons à une sucette qui transcende la frontière entre friandise et œuvre d'art : le « Tang Hua », qui se traduit littéralement par « Peinture au sucre ».

Traditionnellement, lorsque l’on achète un « Tang Hua », on fait tourner une aiguille sur un plateau représentant différents modèles, après avoir effectué le paiement. Ainsi, le prix ne varie pas, peu importe la difficulté du sujet représenté par la peinture au sucre, qui est déterminé, en quelque sorte, par le destin.

«Le Tang Hua», ou «peinture au sucre», consiste littéralement à peindre avec du sucre, nous explique Liu Binbin, aujourd'hui gardien de ce patrimoine culturel immatériel.

« La matière première utilisée est le maltose, précise le maître-artisan, qui a plus de 20 ans d’expérience. Il est extrait du blé germé, qui est cuit à la vapeur, fermenté, pressé en jus, puis bouilli dans une marmite. L’on obtient alors un morceau de sucre. » Lorsque celui-ci est fondu dans une poêle en cuivre, la « peinture au sucre » en tant que telle peut alors commencer.

La « toile » ? Une planche en albâtre blanche, qui permet de refroidir le sucre rapidement, tout en créant un contraste visuel séduisant avec la couleur du sucre.

La réalisation d'une « peinture au sucre » doit tenir compte de la température du sucre, de la planche et de l'environnement.

Il faut aussi pouvoir réaliser le tracé du dessin en un coup de pinceau - ou plutôt de louche - un peu comme ces jeux en ligne qui nous demandent de retracer un dessin sans passer deux fois sur la même ligne.

Évoluant avec l’ère du temps, les peintures au sucre se font aussi aujourd’hui en couleurs, ou encore en 3D, qui sont autant de moyens d’innover une forme d'art vieille de plusieurs millénaires.

En effet, la peinture au sucre date de la dynastie Tang, et s’est développée sous la dynastie Song.

Autrefois, l’on en apercevait qu'aux foires du Nouvel An chinois, car le sucre était un produit de luxe. Aujourd’hui, si la « peinture au sucre » est devenue un produit bien plus commun, l’on est tout de même tenté de vouloir conserver ces Tang Hua comme des œuvres artistique… dont la fragilité nous oblige parfois à les déguster malgré nous.

Au croisement des cultures : la peinture au sucre

24 janvier : Célébration de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro descendants

Artiste-peintre Frank Dikisongele Zatumua, point focal de la JMCA en RDC.

La célébration de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro descendants (JMCA) se tient mardi, au siège de l’UNESCO, à Paris, en France, sous le thème « L’africanité globale pour une humanité réconciliée », indique un communiqué de l’agence onusienne dont une copie est parvenue à notre rédaction.

La république Démocratique du Congo sera également de la partie à travers son représentant qui n’est autre que l’artiste –peintre Franck Dikisongele, point focal de la JMCA.

Cette journée consiste à célébrer et à rendre un vibrant « Hommage à l’Afrique notre berceau commun! 

Selon le même document, le programme de cette cérémonie prévoit notamment, un panel sur le thème ‘‘Comment une identité culturelle assumée peut contribuer à l’avènement d’une humanité réconciliée’’, un débat, un cocktail dinatoire sous le thème ; « richesse et diversité culinaires afro » ainsi qu’une animation culturelles par plusieurs artistes musiciens et humoristes du Togo, du Soudan, du Ghana et des Comores.

Les panélistes Doudou DIENE, membre du Conseil d’administration de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, Dr Seynabou DIA-SALL, Fondatrice et Présidente du Global Mind Consulting et d’Action Africa Culture 55 (AAC55) , Dr Khalid HAMDANI, Directeur de l’Institut «Ethique et Diversité », Dr Quince DUNCAN, Université St. Olaf, Costa Rica sont également annoncés dans la programmation sous la supervision du Comité scientifique international du programme de l’UNESCO Routes des personnes mises en esclavage et du Directrice du Centre International de Recherches sur les esclavages et post-esclavages (CIRESC).

Adopté en 2019 lors de la 40ème session de la Conférence générale de l’UNESCO, la Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante, est célébrée le 24 janvier de chaque année. Il célèbre les nombreuses cultures dynamiques du continent africain et des diasporas africaines à travers le monde, renforçant ainsi le mandat de l’UNESCO de promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine dans le monde entier.

Cette date coïncide avec l’adoption de la Charte de la renaissance culturelle africaine en 2006 par les chefs d’État et des gouvernements de l’Union africaine. La célébration de cette journée vise également à promouvoir la ratification et la mise en œuvre la plus large possible de cette Charte par les États africains, renforçant ainsi le rôle de la culture dans la promotion de la paix sur le continent.

JD

24 janvier : Célébration de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro descendants

Léthargie, administration inexistante et aucun projets d’avenir : Un groupe de musiciens se rebelle contre l’UMUCO !

Le chanteur Guy Moller, un des chefs rebelles

 «Association des musiciens congolais», ACOM en sigle,  est le nom de la nouvelle structure  qui vient de naître et qui s’ajoute sur la liste  d’organisations artistiques en RD. Congo, selon  un des membres de son comité provisoire.    

« Une nouvelle association regroupant exclusivement les artistes musiciens vient d’être mise en place à Kinshasa dans le souci de militer pour la professionnalisation des musiciens congolais et de la promotion de la musique en RDC. L’idée est qu’à travers notre association, la voix du musicien soit également prise en compte en tant qu’une organisation membre de la société civile dans notre pays», a souligné Paul Le Perc, membre du bureau provisoire de l’ACOM.  

Et d’ajouter : «L’Association congolaise des musiciens (ACOM) est une structure créée par les professionnels de l’art d’Orphée dont la majorité sont des jeunes leaders de la scène musicale ».

Le bureau provisoire de la nouvelle plateforme se prépare déjà pour l’organisation de l’évènement qui va marquer sa première sortie officielle devant le public, les autorités et les partenaires.

Comme souhaité lors de la dernière réunion, un comité a été mis en place pour coordonner les préparatifs de l’assemblée générale, les adhésions, les statuts… Cette équipe va fonctionner sous forme d’un bureau provisoire composé de 6 personnes qui  y travaillent déjà depuis quelques jours. Il s’agit de  chanteurs, ci-après :  Guy Moler Mapamboli, Beya Bendoson, Joss Kalim, Déborah Ntoya, Tsaka Kongo, Paul Ngoie le Perc ainsi que Didi Kembrwars (Diaspora) ».

« Ce bureau a une mission de deux mois pour organiser l’Assemblée générale avant fin février. Pour nous permettre  d’identifier chaque artiste musicien dans notre base de données, et en préparation de l’Assemblée générale, nous commençons  le processus officiel d’enregistrement de ceux désirant en faire partie. Ceci constitue d’office un appel pour tout musicien qui veut nous rejoindre dans l’ACOM. Vu que l’adhésion n’est pas obligatoire», renseigne-t-on.

A en croire la même  source, l’initiative de créer une nouvelle structure a été prise par des artistes qui n’avaient aucune responsabilité au sein de l’Union des musiciens Congolais (UMUCO) qui date, pourtant,  depuis l’époque du Maréchal Mobutu.

« De toutes les  façons, on ne pourra pas créer un nouveau monde, on sera obligé de travailler avec les anciens. Car,  le  changement est un long processus. Le Président de la République,  Félix Antoine Tshisekedi,  en sait  quelque chose », a martelé, en outre,  le Directoire de l’ACOM.

Et,  de conclure : « Ce qui est vrai est que nous sommes déterminés à changer l’image de l’artiste musicien en République démocratique du Congo.  Il est important de trouver des moyens pour susciter l’intérêt de cette nouvelle structure chez les vrais professionnels de la  musique».

D’après  le corps fondateur, l’ACOM est une plateforme dont la création a été motivée suite à la léthargie constatée au sein de l’Union des musiciens congolais (UMUCO) caractérisée par son inactivité criante depuis plusieurs années.

C’est pourquoi,  les jeunes leaders de la scène musicale reprochent le manque d’organisation dans l’administration et  aucune assemblée générale organisée depuis plus de deux décennies,  ainsi que la confiscation de l’UMUCO par un groupe de  vétérans de la musique congolaise.  

« L’Union des musiciens congolais a été non seulement prise en otage mais surtout la structure a été politisée et devenue un fonds de commerce pour  certains vétérans de la Rumba », fustigent les membres de l’ACOM.

Et d'ajouter : « Alors que l’UMUCO est censée jouer un rôle important de syndicat pour la défense des droits et  intérêts des musiciens en tant qu’une organisation professionnelle dirigée par des artistes responsables ». 

Il faut noter que le saxophoniste Kiamuangana Mateta Verckys a été le dernier Président élu qui a dirigé l’Union des musiciens pendant plus de 20 ans  jusqu’à sa mort en 2022. Adios Alemba a été désigné pour faire l’intérim en attendant la tenue d’une Assemblée générale. Pour certains, sa gestion ne garantit aucun avenir pour  cette  structure-là.

Jordache Diala 

Léthargie, administration inexistante et aucun projets d’avenir : Un groupe de musiciens se rebelle contre l’UMUCO !

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