De mi-mai 2024 à décembre 2026, les Editions OCM de Kinshasa vont organiser une action culturelle dénommée :
« Promotion du livre congolais, promotion du théâtre classique congolais »
En quoi consiste cette action ?
Et pourquoi l’organiser ?
Profitant de deux jubilés de l’auteur à savoir, le septantième anniversaire de l’écrivain cette année, et ses 50 ans d’écriture en 2026, les Editions OCM de Kinshasa ont décidé de mener une grande action culturelle au niveau national et international durant deux ans, de mai 2024 à décembre 2026.
Les éditions OCM de Kinshasa ont déjà publié une quinzaine de livres du dramaturge et metteur en scène bruxellois Cheik FITA.
Cette action a toute son importance car, en tant que Congolaise ou Congolais, si nous posons les questions suivantes autour de nous, nous risquons d’être désagréablement surpris.
1. Citez cinq écrivains congolais contemporains.
2. Combien de livres d’auteurs congolais avez-vous acheté et lus cette année ?
3. Quand avez-vous été pour la dernière fois, voir une pièce de théâtre d’auteur congolais dans une salle ?
Il est un fait :
Très peu d’écrivains congolais contemporains sont connus,
Très peu de livres d’auteurs congolais sont publiés et vendus,
Les éditions OCM ont prévu plusieurs actions culturelles :
Quant au théâtre classique congolais, il est desservi par un phénomène simple : A Kinshasa et dans différentes villes de la RD Congo, il n’existe pratiquement plus de salle de théâtre dans les normes.
Or, dans les grandes démocraties, le livre et le théâtre classique sont très présents dans la société.
Livres :
Coaching jeunes auteurs
Aide à l’édition
Edition
Promotion et ventes
Théâtre
Montage et présentations
Pour jeunes publics
Pour grand public
Les Editions OCM lancent un appel à tous les mécènes et sponsors potentiels de soutenir cette action.
*A l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme, l’Ambassade du Royaume –Uni en République Démocratique du Congo a honoré les gagnantes de concours « Ambassador for a Day » qui consiste à stimuler et à promouvoir les talents des jeunes dans plusieurs domaines vitaux de la société y compris la diplomatie.
Selon un communiqué de l’Ambassade, les lauréates de la 3ème édition d’ « Ambassador for a Day » ont été révélées au cours d’une réception organisée par l’Ambassadrice du Royaume-Uni en RDC, Alyson King, le 8 mars à sa résidence officielle à Kinshasa.
Sur une centaine de candidates qui ont participé à ce concours amateur, 13 filles ont expérimenté une journée dans la peau d’un ambassadeur et ont pu découvrir le monde diplomatique. Cette activité s’est déroulée en présence des leurs parents, des femmes leaders inspirantes ainsi que des représentants des missions diplomatiques et organisations partenaires.
Dans son adresse, Mme Alyson King a félicité les 13 filles congolaises pour leur distinction, passion et surtout leur prouesse au cours de cette 3ème édition de ce concours éducatif et culturel.
« La RDC fait preuve d’une grande volonté de promouvoir les droits de la femme, de valoriser l’apport des femmes dans la société, et de prioriser l’accès à l’éducation et à la sante aux femmes et aux filles,» a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter : « Le Royaume-Uni s’engage à continuer d’appuyer et d’accompagner la RDC dans cette lutte des droits de la femme. En passant, cette journée avec 13 jeunes et brillantes ambassadrices, je suis convaincue davantage que l’avenir est lumineux. Je suis convaincue que ces jeunes filles représentent le meilleur du futur de la RDC»
Toutefois, la patronne de la diplomatie britannique en RDC a encouragé les jeunes ambassadrices de maintenir le cap de l’excellence.
« Soyez toujours aussi confiante, toujours aussi intelligente, toujours aussi courageuse. Vous avez le pouvoir de changer positivement votre société et le monde entier», a soutenu Mme Alyson King.
Une ambiance euphorique a sanctionné la 3ème édition de ce concours lancée le 29 février dernier par l'ambassade du Royaume-Uni, à Kinshasa. Cette fête a été couronnée par la remise de certificats aux 13 jeunes ambassadrices qui font la fierté du pays.
Il sied de noter que plusieurs étapes ont caractérisé le parcours des candidates qui ont passé beaucoup d’épreuves pour évaluer leur niveau du savoir et de la culture générale.
Après leurs missions respectives, renseigne-t-on, toutes les jeunes ambassadrices se sont réunies à l’ambassade britannique pour une table ronde. C’était l’occasion pour eux présenté leurs solutions proposées sur des sujets relatifs à la société, entre autres : le rôle de la femme dans la société, l’accès à l’éducation et aux soins de santé, la protection de l’environnement, le recyclage, et les solutions pour les enfants de la rue.
Après la table ronde, les jeunes ambassadrices ont participé à une session médiatique avec des correspondants de Radio Okapi, RTNC, Actu30, et B-One TV.
Signalons que le concours « Ambassador for a Day » est une initiative qui a été lancée en RDC en 2021 en marge de la Journée internationale des droits des femmes, à l’attention des jeunes filles de 14 à 18 ans.
L’initiative s’agrandit chaque année. La 3ème édition a connu la participation de 12 missions partenaires dont les ambassades de l’Allemagne, de la Belgique, du Canada, de l’Espagne, de l’Ethiopie, de la Norvège, des Pays-Bas, de la Suisse, de la Suède, l’Union Africaine, l’Union Européenne, et le HCR des Nations Unies.
Chaque gagnante est assignée à une ambassade ou organisation, et passe une journée à participer dans le quotidien du chef de mission dans une expérience inoubliable qui vise à renforcer la confiance, le leadership et les compétences professionnelles et diplomatiques.
"Grandes figures du patrimoine artistique et culturel de la RDC ", cette œuvre scientifique de la ministre de la Culture, Art et Patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, a été portée sur les fonts baptismaux, ce jeudi 29 février 2024, à Kinshasa, au cours d'une cérémonie présidée par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
L'ouvrage retrace l'histoire culturelle de la République démocratique du Congo et sa politique culturelle, qui, depuis 1960, n’a pas encore été développée ou votée au Parlement.
C'est pourquoi le gouvernement de la République travaille à donner forme à cette politique culturelle qui, fait remarquer la ministre Kathungu Furaha, "existait au niveau un tout petit peu élémentaire". Depuis tout ce temps, poursuit-elle, "les artistes étaient reconnus sans avoir un statut spécial d’artiste".
Et, dans l'ouvrage, il est question, entre autres, des dispositions qui devront assurer la protection des droits des artistes, faire leur promotion et celle de leurs œuvres.
Dans cette même perspective, l'ouvrage de Kathungu Furaha encourage des études sur la rumba congolaise appelée à devenir «scientifique et outil de paix». L'auteure a souhaité que les textes de la rumba moderne soient écrits en faveur de la paix, pour façonner l'homme, pour réécrire la valeur de l'homme. Que ce soit une "rumba éthique". Cette forme particulière de musique et de danse doit être maintenant «portée à une autre dimension», insiste-t-elle.
C'est en qualité de parrain de l'ouvrage que le Premier Ministre, Chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde a baptisé avec honneur ce livre, qu'il a aussi préfacé.
Dans son discours, le Chef du gouvernement n'a pas tari d'éloges pour l'auteure. Il reconnaît cet ouvrage comme un véritable témoignage de la promotion de la culture congolaise.
« Je suis honoré, à double titre. Honoré
D’abord d'être ici à vos côtés à l'occasion de la sortie de cet ouvrage "Les grandes figures du patrimoine artistique et culturel de la République démocratique du Congo". Mais aussi honoré, que vous ayez choisi, ma modeste personne pour faire une préface. Et lorsque vous êtes venue me voir, je vous ai dit que vous restez dans la droite ligne de ce qu'était votre tâche. Et ceci est un accomplissement à féliciter. Effectivement, nous avons placé la culture et les arts, au sein du gouvernement et sous les directives de son Excellence Monsieur le Président de la République, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, comme étant l'un de nos piliers principaux. Effectivement, ça l'a été dit ici : "Un homme sans culture est comme un marbre, sans fruit, sans feuilles".
Et je pense qu'il en est de même pour une Nation. Mais nous avons voulu aussi avoir une touche particulière, en ajoutant ce terme patrimoine. Parce que, le patrimoine, c'est le leg. C'est ce que nous laissons aux générations futures. Nous nous sommes engagés avec vous, sous l'impulsion du président de la République, et
Dieu merci que nous y sommes arrivés avec la participation de tous nos partenaires, de revoir tous les objets d'art et de culture, éparpillés à travers le monde. Voir les objets d'art et de culture de la République démocratique du Congo, revenir ici chez nous. Nous avons appelé ça le Rapatriement de notre culture et de notre âme. C'est un combat que nous allons continuer à mener, que d'autres doivent continuer à faire, parce que nous avons besoin justement de faire cette promotion de notre culture. Alors voici que ce livre est le véritable témoignage de cette promotion. À l'instar de la Rumba, ça a été rappelé ici, qui, aujourd'hui, figure au patrimoine immatériel et culturel de l'Unesco, ce livre aussi va faire partie du patrimoine qui parle de nos artistes, qui parle de notre culture, mais qui parle aussi des défis que nous devons rencontrer, pour la promotion de cette culture et de cet art », a dit le Premier Ministre Sama Lukonde.
Cette cérémonie a connu la présence de quelques Membres du gouvernement, entre autres, les ministres, de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda, de la Décentralisation, Eustache Muhanzi, de l'Industrie Julien Paluku, du Travail, Claudine Ndusi, et des Sports Francois-Claude Kabulo. La vice-ministre des Finances, O'neige Nsele ainsi que les éminents professeur des universités étaient aussi présents.
Catherine Kathungu Furaha se dit surprise de l'honneur que lui fait son Chef, le Premier Ministre Sama Lukonde, ses collègues ministres, et d'autres personnalités présentes à cette cérémonie. Elle les a remerciés.
À noter que ce livre est réparti en deux parties et sept chapitres, coulés sur 473 pages. Écrit par la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines Kathungu Furaha Catherine, il est préfacé par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, qui a aussi eu l'honneur de le placer sur les fonts baptismaux, ce jour.
L’artiste musicien JB Mpiana, Patron de l’orchestre Wenge BCBG, est accusé d’avoir abusé sexuellement de son ancienne danseuse. Les révélations de cet acte ont été faites par la victime elle-même avant que le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la parole (RFLAP) se saisisse de l’affaire et décide d’accompagner la victime.
Un hommage a été rendu à l’artiste musicien congolais, Edmond Langu Masima dit Tsaka Kongo, décédé vendredi dernier, à travers la chanson intitulée: «Adieu Tsaka Kongo». Cette initiative est signée par la chanteuse Sandra Mpongo, alias Sandy Love, fille aînée de la défunte star Pongo Love, qui a révélé la nouvelle au cours d’un entretien avec La Prospérité.
Papa Noël Nedule est souffrant. A 84 ans, le chanteur guitariste congolais de la République démocratique du Congo (RDC) n’attend que sa mort prochaine. Mais, avant de quitter la terre des vivants, il sollicite l’obtention de ses droits d’auteur auprès des coopératives ayant en charge cette attribution sur les deux rives du fleuve Congo. Ce monument vivant de la Rumba congolaise a lancé un cri de détresse depuis Paris en France où il est interné dans un hôpital. Son état de santé est très critique.
Arrivée à Bujumbura de Malafi Niamba, entrepreneur culturel congolais initiateur du festival
Le Salon des Bruits de Kinshasa est en mutation au Salon des Bruits des Villes Africaines pour sensibiliser le jeune et le grand public sur la nécessité de préserver son capital auditif. L’édition 2024 de ce festival d’itinérance qui vise à sensibiliser la population contre la pollution et la nuisance sonore a été exportée à Bujumbura. C’est le 29 Janvier que les activités ont bel et bien été lancées avec la campagne de dépistage de troubles auditifs qui va jusqu’au 2 février prochain dans la capitale de la République du Burundi.
« Pour la première fois depuis sa mutation, le festival se déroule du 29 janvier au 2 février 2024, à l’institut français de Bujumbura. Cette édition foraine s’inscrit dans le cadre de la tournée annuelle du festival qui a désormais un caractère continental », a confirmé le communiqué signé par Malafi Niamba, entrepreneur culturel congolais et initiateur dudit projet.
Et d’ajouter : « C’est depuis lundi dernier que l’ensemble du comité organisateur du festival a quitté Kinshasa pour Bujumbura en passant par Goma et Bukavu. Ils ont été chaleureusement accueillis le mercredi dans la Capitale burundaise par la Coordonnatrice du centre culturel français du Burundi et l’équipe du groupe musical Les Jumeaux Music ».
Selon le communiqué, le programme du festival prévoit plusieurs activités socio-culturelles, entre autres, l’Exposition Sonore, la Conférence sur la gestion des patrimoines, de la protection de l’environnement et quelques spectacles de musique.
« Un Atelier d’analyse de l’impact environnemental (sonore) des violences conversationnelles auprès des victimes des conflits armés et des catastrophes naturels, la protection des patrimoines culturels est prévu dans les villes de Bukavu, Goma, Gitega, Bujumbura et Kigali », renseigne le communiqué.
Et, de poursuivre : « Le patrimoine ou les traditions d’un pays ou d’une ville : c’est ce qu’on appelle le tourisme culturel. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, le tourisme culturel représente 40 % des flux touristiques dans le monde entier. La tournée du Salon des Bruits exprime un fort intérêt économique pour les pays qui révèle néanmoins la nécessité de conservation et de sauvegarde de ce patrimoine attractif ».
Un festival multidimensionnel
Créé à Kinshasa en 2018, le Festival International des Sonorités de Kinshasa, (FISOK) est un évènement, qui contribue à la lutte contre la pollution sonore par des actions artistiques et qui encourage la préservation des sons moins signifiants dans la nature. Son but est de sensibiliser les jeunes et le grand public sur la nécessité de préserver son capital auditif et pour développer aussi le plaisir de l’écoute. A la fois culturel, festif et scientifique, le projet a pris une dimension continentale et est devenu Salon des Bruits des Villes Africaines. Contribuer à la dépollution de l’environnement sonore en Afrique, assurer la promotion de bonnes pratiques à l’usage du son auprès des jeunes à travers des ateliers et des conférences et prestations artistiques, tel est l’objectif du salon des bruits des villes africaines.
Fally Ipupa et le responsable de l’institut Famah d’Abidjan
L’artiste musicien congolais Fally IPUPA a inauguré l’amphithéâtre portant son nom au sein de l’Université Nord Sud de l’institut Famah d’Abidjan en Côte d’Ivoire, renseigne un communiqué signé par le responsable académique de cet établissement public ivoirien d’enseignement supérieur.
Les membres de la coordination du Collectif des artistes et culturels (CAC-Asbl)
Les industries culturelles et créatives (ICC) sont les secteurs d’activité ayant comme objet principal la création, le développement, la production, la reproduction, la promotion, la diffusion ou la commercialisation de biens, de services et activités qui ont un contenu culturel, artistique et/ou patrimonial.
Beijing s’est parée cette année de ces plus beaux atours, la neige confère à la ville millénaire une atmosphère de fin d’année des plus appropriés. Certains audacieux n’hésitent pas à braver le froid hivernal pour pratiquer l’art de la danse du loong. La fluidité de leur mouvement, l’habileté dont ils font preuve, les diverses chorégraphies qu’on peut admirer laissent pantois.
Nous interpellons celui qui incarne l’âme de ce majestueux loong : M.Hu Zhiqiang, un passionné qui pratique cet art depuis une quinzaine d’années. D’après lui, la danse du loong a d'abord été populaire dans les régions côtières de Chine. En effet, les agriculteurs chinois priaient pour que les récoltes soient bonnes chaque année et organisaient ensuite une grande danse du loong. La danse du loong est généralement exécutée lors des grandes fêtes, telles que la fête du printemps et la fête de la mi-automne. Les danses traditionnelles du lion et du loong peuvent être exécutées avec des gongs et des tambours.
Cymbales, gongs, tambours produisent une musique entêtante qui d’après la légende apporte bonheur et prospérité. Les loongs possèdent de nombreuses qualités dont la puissance, la dignité, la fertilité, la sagesse… Leur apparition est spectaculaire, et comme le dit maître Hu ils sont, malgré leur apparence, bienveillants, et symbolisent le pouvoir et l'autorité.
La danse du lion quant à elle ne nécessite que deux danseurs. Ses mouvements de base se retrouvent par ailleurs dans la plupart des arts martiaux chinois. Détail intéressant pour la danse du loong, l’animal est précédé par un danseur tenant un objet sphérique qui donne l'indication des mouvements de l’ensemble.
Après une formation éclaire, il nous a été bien difficile de faire des prouesses, mais on a pu ressentir l'espace d'un instant les bienfaits de cet art traditionnel qui vous permet de sortir de votre zone de confort, de vous laisser envahir par la musique, et par-dessus tout d’entretenir une tradition qui a le mérite de surprendre et d’émerveiller son assemblée. Pour les amateurs de sensation forte, nous vous recommandons vivement d’essayer, réveillez le loong qui sommeille en vous !
La culture chinoise est imprégnée d'une riche tradition culinaire, allant des plats emblématiques les plus connus, comme le canard laqué pékinois, à des gourmandises de la « street food chinoise », comme le Tanghulu, ces brochettes de fruits d’aubépine chinoise rouges glacés au caramel, la « version chinoise de la pomme d’amour » …
Aujourd’hui, nous nous intéressons à une sucette qui transcende la frontière entre friandise et œuvre d'art : le « Tang Hua », qui se traduit littéralement par « Peinture au sucre ».
Traditionnellement, lorsque l’on achète un « Tang Hua », on fait tourner une aiguille sur un plateau représentant différents modèles, après avoir effectué le paiement. Ainsi, le prix ne varie pas, peu importe la difficulté du sujet représenté par la peinture au sucre, qui est déterminé, en quelque sorte, par le destin.
«Le Tang Hua», ou «peinture au sucre», consiste littéralement à peindre avec du sucre, nous explique Liu Binbin, aujourd'hui gardien de ce patrimoine culturel immatériel.
« La matière première utilisée est le maltose, précise le maître-artisan, qui a plus de 20 ans d’expérience. Il est extrait du blé germé, qui est cuit à la vapeur, fermenté, pressé en jus, puis bouilli dans une marmite. L’on obtient alors un morceau de sucre. » Lorsque celui-ci est fondu dans une poêle en cuivre, la « peinture au sucre » en tant que telle peut alors commencer.
La « toile » ? Une planche en albâtre blanche, qui permet de refroidir le sucre rapidement, tout en créant un contraste visuel séduisant avec la couleur du sucre.
La réalisation d'une « peinture au sucre » doit tenir compte de la température du sucre, de la planche et de l'environnement.
Il faut aussi pouvoir réaliser le tracé du dessin en un coup de pinceau - ou plutôt de louche - un peu comme ces jeux en ligne qui nous demandent de retracer un dessin sans passer deux fois sur la même ligne.
Évoluant avec l’ère du temps, les peintures au sucre se font aussi aujourd’hui en couleurs, ou encore en 3D, qui sont autant de moyens d’innover une forme d'art vieille de plusieurs millénaires.
En effet, la peinture au sucre date de la dynastie Tang, et s’est développée sous la dynastie Song.
Autrefois, l’on en apercevait qu'aux foires du Nouvel An chinois, car le sucre était un produit de luxe. Aujourd’hui, si la « peinture au sucre » est devenue un produit bien plus commun, l’on est tout de même tenté de vouloir conserver ces Tang Hua comme des œuvres artistique… dont la fragilité nous oblige parfois à les déguster malgré nous.
Artiste-peintre Frank Dikisongele Zatumua, point focal de la JMCA en RDC.
La célébration de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro descendants (JMCA) se tient mardi, au siège de l’UNESCO, à Paris, en France, sous le thème « L’africanité globale pour une humanité réconciliée », indique un communiqué de l’agence onusienne dont une copie est parvenue à notre rédaction.
La république Démocratique du Congo sera également de la partie à travers son représentant qui n’est autre que l’artiste –peintre Franck Dikisongele, point focal de la JMCA.
Cette journée consiste à célébrer et à rendre un vibrant « Hommage à l’Afrique notre berceau commun!
Selon le même document, le programme de cette cérémonie prévoit notamment, un panel sur le thème ‘‘Comment une identité culturelle assumée peut contribuer à l’avènement d’une humanité réconciliée’’, un débat, un cocktail dinatoire sous le thème ; « richesse et diversité culinaires afro » ainsi qu’une animation culturelles par plusieurs artistes musiciens et humoristes du Togo, du Soudan, du Ghana et des Comores.
Les panélistes Doudou DIENE, membre du Conseil d’administration de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, Dr Seynabou DIA-SALL, Fondatrice et Présidente du Global Mind Consulting et d’Action Africa Culture 55 (AAC55) , Dr Khalid HAMDANI, Directeur de l’Institut «Ethique et Diversité », Dr Quince DUNCAN, Université St. Olaf, Costa Rica sont également annoncés dans la programmation sous la supervision du Comité scientifique international du programme de l’UNESCO Routes des personnes mises en esclavage et du Directrice du Centre International de Recherches sur les esclavages et post-esclavages (CIRESC).
Adopté en 2019 lors de la 40ème session de la Conférence générale de l’UNESCO, la Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante, est célébrée le 24 janvier de chaque année. Il célèbre les nombreuses cultures dynamiques du continent africain et des diasporas africaines à travers le monde, renforçant ainsi le mandat de l’UNESCO de promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine dans le monde entier.
Cette date coïncide avec l’adoption de la Charte de la renaissance culturelle africaine en 2006 par les chefs d’État et des gouvernements de l’Union africaine. La célébration de cette journée vise également à promouvoir la ratification et la mise en œuvre la plus large possible de cette Charte par les États africains, renforçant ainsi le rôle de la culture dans la promotion de la paix sur le continent.