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La star Congolaise des Afrobeats, Anzor Alem, annule tous ses castings de décembre pour se concentrer sur la santé

L’acteur cinématique congolais Anzor Alem a annulé toutes ses représentations de décembre pour donner la priorité à sa santé, qu'il a «ignorée» en raison de ses innombrables concerts ces derniers temps.

Dans une publication en story Instagram, l’icône des Afrobeats a révélé que sa santé était passée au second plan. Avec des spectacles programmés au Congo et en Zambie, Anzor Alem a souligné la nécessité de marquer une pause et de se concentrer sur la récupération. «Cela me brise le cœur de dire que je ne jouerai nulle part en décembre. Depuis des années de tournée, j’ai ignoré ma santé et j’ai besoin de temps pour récupérer. En 2024, nous y retournons, mon amour", a-t-il déclaré.

L'artiste Congolais a remporté de nombreux succès musicaux cette année, avec sa chanson quasi omniprésente Christine Safia, qu'il chante avec Mr Tomaaa, battant de nombreux records de streaming et de charts.

La chanson est devenue la chanson la plus shazammée de 2023 en République démocratique du Congo et a reçu la semaine dernière le prix de la meilleure chanson Afrobeats aux Katanga Music Awards.

Plus tôt dans le mois, il a épaté les légendes du football, quelques jours après que LOL soit entré dans l'histoire en devenant la chanson Congolaise la plus longue et la plus réussite de tous les temps sur le Katanga Hot 1000 aux États-Unis.

En réaction à la décision de Anzor Alem d’annuler ses émissions, la star Congolaise Fally Ipupa a salué ses réalisations.

La star Congolaise des Afrobeats, Anzor Alem, annule tous ses castings de décembre pour se concentrer sur la santé

24 décembre 1969 – 24 décembre 2023 : 54 ans, Zaiko Langa Langa devient le plus ancien groupe musical en RDC 

Zaiko Langa Langa est né un certain 24 décembre 1969 à Kinshasa. Mais, il n’est pas le premier groupe musical à voir le jour dans l’histoire de la musique congolaise moderne. Bien avant l’indépendance du Congo-RDC, on a connu des précurseurs tels que Wendo et son groupe, Kalé Jeff et son African Jazz, Franco et Ok Jazz, Tabu Ley et African Fiesta qui ont été créé et existé avant depuis des années dans la sphère de la Rumba.

En  termes de durabilité, aucun parmi tous ces orchestres n’a pu résister dans le temps et dans l’espace, par rapport à Zaiko.

Cette année, ce groupe mythique totalise 54 ans d’existence et bat le record des anciens groupes musicaux du pays. Cette résistance est attribuée au chanteur Nyoka Longo M’vula, 70 ans, qui dirige Zaiko  avec perspicacité malgré la vague de la nouvelle génération des jeunes groupes sur terrain.

En marge de la célébration du 54ème anniversaire d'existence de Zaiko, un plaidoyer a été lancé par les congolais pour la reconnaissance officielle de l’orchestre dans la liste des patrimoines culturels  nationaux en RDC. 

«Zaiko Langa Langa est et doit être reconnu par l'État comme un patrimoine national en Républicain démocratique du Congo. Son apport artistique, sociologique et anthropologique dans l'histoire est très significatif dans l'histoire de la Rumba congolaise qui est devenue aujourd’hui patrimoine immatériel culturel de l'humanité. Zaiko a défendu énormément la culture congolaise sur la scène internationale et à beaucoup contribué pour l’émergence de notre musique dans le monde », a soutenu José Mpaka Ikombe, journaliste-musicologue et proche de Nyoka Longo, président du groupe.  

Et d’ajouter : « Il est impossible et difficile de parler de la musique en RDC sans citer le nom Zaiko qui est considéré comme une grande école de musique et une génération référence en Afrique. Cet orchestre a apporté un style original avec sa rythmique particulière partant dans la danse Kavacha et de sonorité endiablée à travers  la guitare de Pépé Felly Manuaku. Donc, cela forme toute une identité musicale mélangée avec la musique de Bakongo».

Plaidoyers pour Zaiko comme patrimoine !

Pour le musicologue, l’acte d’inscription de Zaiko Langa dans la liste des patrimoines culturels du pays est une façon d'honorer les artisans de cette formation musicale.

« Les pères géniteurs  du groupe ne sont pas tous vivants. Certains sont encore vivants. Ils vont être honorés et émerveillés par cette reconnaissance nationale et officielle. N'attendons pas que Nyoka Longo, Evoloko, Manuaku, Bozi, Gina..., soient morts pour consacrer Zaiko dans la liste des patrimoines culturels du pays. Car Zaiko est non seulement un clan, mais aussi tout un état d'esprit et une génération à conserver », a-t-il martelé. 

Il sied noter qu'aucune manifestation officielle n'a été organisée à l'occasion de la célébration du 54ème anniversaire de cet orchestre légendaire de la RDC. 

«Président Jossart Nyoka Longo  n’a pas prévu d'organiser quelque chose, ni un concert spécial, vu le contexte politique actuel au pays qui est pratiquement dominé par les élections », renseigne un membre du bureau du groupe. 

Et de poursuivre : « Je pense que l'année prochaine lors du 55ème  anniversaire, une série d’activités sera initiée pour célébrer avec faste la fête avec les fans de Zaiko. De génération en génération. Ce sera aussi l'occasion de renforcer davantage le plaidoyer pour la reconnaissance officielle du  groupe comme patrimoine musical ».

54 ans : Hommage aux pères fondateurs !

Un certain 24 décembre 1969, renseigne l'histoire que le groupe Zaïko Langa Langa, avait été créé dans la parcelle familiale de Gégé Mangaya (accompagnateur) sur Popokabaka 10, commune de Kasa-Vubu, la où Zaïko avait  installé son quartier général et son siège. Des répétitions s’intensifièrent, en vue d’une sortie officielle », précise Bona Masanu, un des premiers fans kinois depuis la création de Zaiko.

Plus qu'un groupe, Zaïko Langa Langa est un véritable orchestre qui a traversé le temps pour devenir une incontestable institution, voir un patrimoine. Kinshasa, 1974, Ali/Foreman, le combat de boxe du siècle. Zaïko était déjà là, sur scène, aux côtés des James Brown et autres Tina Turner pour le grand concert de cette rencontre historique. Un grand parmi les grands. Après l'African Jazz de Monsieur Kabasele et le OK Jazz de l'illustre Franco, Zaïko Langa Langa peut être considéré comme la troisième école de musique congolaise.

«Nous étions à la veille des festivités de la Nativité lorsqu’un certain Vital Moanda di Veta (DV) a pris sur lui la décision de dissoudre l’ensemble de l’orchestre Belguide qui, selon ses concepteurs, n’arrivait pas à accrocher pour créer Zaiko », a-t-il souligné.

Et ajouter : « DV Moanda a montré ses capacités d’encadreur des jeunes de son quartier dans la commune de Kasa-Vubu et forme Zaiko dans un paysage musical où trônent déjà les Thu-Zaïna, Stukas Boys, Myosotis, Symba et bien plus, pour affronter l’adversité symbolisée aussi par des requins comme Franco, Rochereau et Nico.

Sortie officielle sur scène !

De l’ensemble dissout, explique-t-il, deux éléments sont maintenus, à savoir : Félix Manuaku  et Enoch Zamuangana, guitaristes (solo) et (rythmique). Les deux instrumentistes seront rejoints par les chanteurs Jules Presley Wembadio alias Papa Wemba et Jossart Nyoka Longo.

Et de poursuivre : la vraie sortie officielle du groupe a eu lieu le 28 mars à l’Hôtel Hawaï, sur Bongolo, chez Papa Disasi, un ancien bourgmestre de Kalamu.

Du coté orchestration, on avait Pépé Felly (solo), Damien Ndebo (basse), Matima Mpiosse (rythmique), Baudouin Mitshio (batterie). Et aux avant-postes, il y avait Jules Presley Wemba, Jossart Nyoka Longo, Siméon Mavuela venu dans l’entre-temps, ainsi que Otis Mbuta.  

«Il fallait clouer le bec à tous ceux qui avaient hué les deux premières apparitions publiques. L’orchestre a  joué et gagné ! Et depuis, unis par le sort et dans l’effort, ils ont pris le plus bel élan jusqu’à s’imposer dans la scène musicale continentale», a conclu Bona Masanu.

Jordache Diala

24 décembre 1969 – 24 décembre 2023 : 54 ans, Zaiko Langa Langa devient le plus ancien groupe musical en RDC 

Professionnelle de danse contemporaine : Lucie Kabemba remplace Fabrice Bwabulamutima au poste de Directrice artistique de Kongo Drama

Lucie Kabemba, Directrice artistique de Kongo Drama Company

Très expérimentée, la danseuse professionnelle Lucie Mbuyi Kabemba a été désignée, pour la première fois, directrice artistique Kongo Drama Company, lors d’une réunion qui s’est tenue le mois  dernier à Kinshasa, renseignent les responsables de cette structure culturelle basée  en République démocratique du Congo, au cours d’un entretien.

« Mme Lucie Kabemba a été acceptée par tous les acteurs et membres qui ont pris part.  C’est une première dans l’histoire d’avoir une femme à la tête de la ‘’compagnie Kongo Drama’’. Son élévation fait l’honneur de notre structure et aussi du pays de par le monde via la danse», confirment nos sources.

La nouvelle directrice artistique a un mandat de 4 (quatre) ans renouvelable une fois. Sa mission est de coordonner les créations artistiques, organiser les programmes spécifiques et engager la structure auprès des partenaires, dans le cadre de projets associés ou initiés par la structure.

Il sied de noter que Lucie Kabemba succède à Fabrice Don de Dieu Bwabulamutima, initiateur du « Kongo Drama » qui a dirigé la structure de 2008 à 2023.
Originaire de la RDC,  Lucie Mbuyi Kabemba est une danseuse contemporaine et professionnelle d’art scénique. Elle a commencé sa carrière dans la danse en 2008, alors qu’elle n’avait pas encore appris clairement les arts de la scène.

Grâce à la passion et l’engagement de mieux faire, la nouvelle directrice artistique du Kongo Drama a réussi à développer son art à travers des multiples capacités et initiatives étant une artiste, ainsi que des formations artistiques de haut niveau.

Elle utilise la danse comme une expression de l’engagement et de communication sociale.
Sa philosophie sur la danse réside sur le concept sociologique : « Bouger c’est bien, faire bouger les autres, c’est encore mieux. Il faut avoir le goût du spectacle, le sens de la musique, et surtout la passion de transformer les corps, de les diriger pour en faire des objets d’émotion, de passion, de plaisir », révèlent les sources proches de l’artiste.

Depuis sa carrière, elle a créé et participé dans de centaines de spectacles, projets, événements de danses à travers le monde.

Créative et perfectionniste, Lucie Kabemba a marqué son apport dans ce domaine de la danse, lors d’un atelier de formation « Tombola Danse », organisé par « Kongo Drama Company » pour accompagner la RDC dans sa participation aux 9èmes  Jeux de la Francophonie qui ont eu lieu à Kinshasa.

Jordache Diala

Professionnelle de danse contemporaine : Lucie Kabemba remplace Fabrice Bwabulamutima au poste de Directrice artistique de Kongo Drama

Défi aux combattants et couronnement de la rumba en Europe Paris : deux raisons ont concouru à la réussite de Fally Ipupa à U-Aréna

 Fally Ipupa a signé un brillant passage lors de son spectacle le 25 novembre 2023 en la grande salle française de Paris la Défense Aréna (U-Aréna). Deux raisons ont contribué au succès du chanteur congolais sur la scène internationale. Premièrement, il a misé sur les featuring (collaboration) réalisés avec d’autres stars du monde. De l’Afrique en passant par l’Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, Fally a pratiquement collaboré avec de grands de la scène musicale internationale et de la génération montante. On a noté la présence d’un bon nombre parmi ses invités de marque pour son événement à U-Arena. Donc, l’artiste avait déjà une vision de l’Aigle depuis l’entame de sa carrière. Deuxièmement, Fally Dicap la merveille a mis en place des stratégies solides en termes de communication et marketing pour conquérir le terrain. Il fallait juste contempler l’affiche à Paris pour comprendre l’intelligence dans la sémantique. Face au phénomène combattant, l’artiste comptait sur un public cosmopolite au-delà de la diaspora congolaise.

Le rendez-vous de Paris la Défense Aréna était une fête africaine sur toute la ligne. Car, toutes les communautés africaines ont répondu présentes à son spectacle. Cette réussite est une occasion pour les  autres musiciens kinois de réfléchir en termes de stratégie et  comprendre l’importance des featuring pour non seulement de se faire remarquer mais surtout de permettre à leur musique de percer dans une autre communauté qui n’est pas la sienne.

La star de la rumba congolaise a réussi à électriser un public hétérogène de différentes nationalités venant de quatre coins de la planète. Son show était attrayant et historique.

Sur le plan scénographique, la salle était bel et bien rayonnante grâce aux lumières et décorations qui ont enjolivé le spectacle pendant trois heures du temps.

Retour sur la scène : Fally dompte les mélomanes

De 20 heures à 23 heures, Paris La Défense Aréna a vécu une ambiance particulière avec des chansons et les invités de Fally Ipupa alias ‘‘aigle’’.

‘‘Malgré l’hiver en France et les messages de boycott du concert, un public hybride a effectué ce déplacement pour assister à ce spectacle de Fally Ipupa, son et lumière, sous une haute sécurité policière’’, a constaté un  témoin.

Sur le plan artistique, la première partie du spectacle a été consacrée aux cantiques tirés de son ancien répertoire discographique. L’artiste  congolais a revisité quelques chansons de son ancien répertoire qui lui a permis de construire sa carrière musicale en solo.

C’est par la chanson «Droit chemin», qui est son tout premier tube en solo, après avoir quitté l’orchestre Quartier Latin International de Koffi Olomidé, que la jeune star de la rumba congolaise a pris le contrôle de la scène d’U-Aréna ovationné par les mélomanes et accompagné des cris de joie. 

De l’album «Droit chemin» en passant par ‘‘Tokoos 1, 2 et gold’’ pour terminer avec l’opus ‘‘Formule 7’’ », le chanteur avait l’embarras de choix pour les morceaux à proposer au public.

Réactions et communion du public !   

Youssou Ndour, Dadju, Naza, Mokobe, Gaz Mawete, SDM et Aya Nakamura sont là de grands de la musique du monde qui étaient parmi les invités de marque de Fally. Ils ont aussi électrisé la salle lors de leurs apparitions.

‘‘Le seul couac c'est la prestation vocale par certains invités qui ont oublié quelques paroles de chansons en pleine scène. Au bout d’un temps.  Fally a aussi perdu sa perfection vocale et donc ne rendait plus les chansons avec le même feeling et saveur mais ça arrive souvent dans ce type de concert live. C'est une limite naturelle qu'il est difficile de changer qu'il a bien réussi à cacher aux amateurs. Mais en gros, je dirai que c’était une belle programmation  et prestation. Un  vrai régal !’’, a commenté un fan ivoirien.  

Le temps fort de cette soirée a été marqué par l’exécution de la chanson générique intitulée « Bloqué » et de sa chanson fétiche « May Day » qui ont permis au King Fally de quitter la tête haute la salle avec son animal totem, l’aigle, affiché au fond de l’écran géant avec des lumières merveilleuses. 

‘‘Communion parfaite avec le public. C’était  la fête de la musique. Zéro dédicaces sur le podium. Il n’y avait que Fally et son orchestre, ses invités et son public. Pas de maître de cérémonie mais un enchaînement à la perfection. Organisation Parfaite. L’équipe technique est très professionnelle. Fally a assuré devant la face du monde’’, a constaté la célèbre présentatrice de la RTNC, Mamie Ilela.

Spectacle attrayant !

Pour les observateurs avertis, la date du 25 Novembre restera inoubliable pour la musique congolaise et puis pour l'Afrique francophone. Un événement de standing hors du commun qui restera gravé dans les annales à tout jamais.

‘‘J’ai fondu en larmes. Jusqu’à présent, je n’arrive pas à réaliser ce qui s’est passé le 25 novembre à Aréna. Dieu est grand. Nous allons continuer à célébrer cette réussite jusqu’au mois de janvier.  En tout ce Fally ne rate rien. Sa carrière ne poursuit que son droit chemin.  Merci pour la promotion de la culture congolaise et la musique congolaise’’, s’est réjoui le journaliste congolais Naty Lokole.

Au-delà du caractère du spectacle, les admirateurs de la bonne musique ont salué les dispositifs sécuritaires qui ont été mis en place par les autorités françaises pour la sécurité de cet évènement.  

‘‘C’est une double victoire pour la rumba congolaise en international.  Non seulement Fally a fait un bon spectacle mais il a aussi gagné les combattants. Paris la Défense est tombé sans résistance. Ce soir, Fally aigle vient d’entrer dans l’histoire. Bravo le King ! Car il a aboli le hooliganisme des combattants en Europe. Il devient ainsi le premier artiste africain à remplir cette gigantesque salle, la plus grande de l'Europe. Pendant plus de 3 heures, il a offert un spectacle inédit sous haute surveillance. Beaucoup de mélomanes dans la communauté craignaient des violences de la part des combattants. Au finish, il n'y a eu aucun incident du début jusqu’à la fin’’, a conclu le célèbre animateur congolais, Djo Ka Kabengele.  

Une plaque d’or décernée à Fally

Il sied de souligner que l’administration de la salle Paris la Défense Aréna a remis une plaque d’or avec mention de 40 mille personnes à Fally Ipupa pour avoir battu le record de vente des billets lors de son concert.

«Ça fait plaisir. Ça me pousse d’être toujours performant et de continuer toujours à être à la hauteur pour défendre ce noble métier que je fais. C’est le fruit du travail. Merci beaucoup au gestionnaire d’U-Aréna ainsi qu’aux fans qui nous ont permis de réaliser cet exploit. Vous avez-vous-même attendu l’administration dire 40 000 places vendues», a déclaré  Fally Dicap la Merveille.   

Il sied de noter que cette récompense lui a été attribuée dans le vestiaire par les responsables de l’administration d’U-Aréna le show réussi de l’artiste congolais.

‘‘Ce record prouve que la rumba congolaise n’a pas des frontières et Fally est l’un de plus grands ambassadeurs de cette musique dans le monde’’, a déclaré le chargé de la billetterie de la salle parisienne.

Le Congolais Fally est le premier artiste africain à dépasser la barre de plus de 40 mille spectateurs à U-ARENA, la plus grande salle européenne avec sa capacité d'accueil de 40.000 places assises sans compter les sièges complémentaires. L'Américain Fifty Cent a atteint 34 mille places. Tandis que la méga star nigériane Burna Boy a fait 32 mille places.

Bravo Fally !

Jordache Diala

Défi aux combattants et couronnement de la rumba en Europe Paris : deux raisons ont concouru à la réussite de Fally Ipupa à U-Aréna

Page d’histoire culturelle ,PAPA WEMBA  ET  LA SAPE : L’INCOMPREHENSION 

Papa Wemba, de son vrai nom, Jules Shungu Wembadio, est le fils d’un ancien militaire de la Force Publique qui a combattu victorieusement l’armée italienne de Mussolini en Abyssinie (Ethiopie) en 1941, aux batailles d'Assossa, de Gambela et de Saio, le sergent Jules Kekumba et de Marie Nyondo, une pleureuse professionnelle de la communauté tetela de Kinshasa. Jules Shungu va hériter de ses parents au moins deux qualités : l’audace de son père (les fils des militaires sont souvent courageux) et la passion du chant de sa mère.

Le mouvement de la sape 

Et justement, ces deux qualités feront de Papa Wemba l’un des artistes les plus célèbres de l’histoire de la musique congolaise moderne. Sa renommée est due  en grande partie à sa carrière musicale; mais aussi par un mouvement culturel dont il s’était fait le porte-étendard: la SAPE. Cette appellation est l’acronyme de la Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes. N'oublions pas que sape, c'est simplement est un mot de l'argot français qui signifie simplement habits ou vêtements. Le mouvement de la sape est donc la version africaine du dandysme, un mouvement culturel français du 19e siècle réunissant des personnes elegantes et raffinées, suivant rigoureusement les modes. Le sapeur est donc une personne(homme ou femme) qui se targue d’une grande élégance dans sa toilette et dans ses manières.

L'initiation de Papa Wemba au mouvement de la sape 

Le mouvement de la sape est né au Congo-Brazzaville chez des jeunes Lari (Les bakongo du Congo Brazza). Papa Wemba entrera en contact avec le milieu de la dispora congolaise de Brazzaville à Paris à travers son ami Stervos Niarcos; de son vrai nom Adrien Mombele Ngantshié. Ce dernier était lui-même très introduit dans ce milieu de la sape par ses cousins teke de Brazzaville. C’est ainsi que, grâce à Niarcos, Papa Wemba et Emeneya, entre autres, vont être initiés à cette philosophie culturelle de la sape. Par son exposition médiatique, Papa Wemba va donner une très grande visibilité ou mouvement. A l’instar de Bob Marley qui, à travers sa personne et sa musique, a rendu populaires la religion et la culture rasta.

Cependant, en ce qui concerne Papa Wemba et le mouvement de la sape, il y a manifestement, dès le départ, un malentendu et une incompréhension qui s’sont installés dans l’opinion publique en général.

Papa Wemba aurait-il dévoyé la jeunesse congolaise ?

En effet, de manière récurrente, on reproche à Papa Wemba, d’avoir dévoyé la jeunesse congolaise à travers l’apologie de la sape ; d’avoir inculqué aux congolais la culture de la légèreté, de l’irresponsabilité, de la vanité, du narcissisme, etc. Soit dit en passant, on reproche aussi à Emeneya d'avoir développé chez les congolais leur orgueil et un égocentrisme surdimentionné. Surtout chez les musiciens congolais où chacun est convaincu être le meilleur artiste-musicien de la RDC, si pas de l'Afrique. Nous reviendrons sur le cas Emeneya une autre fois. 

On met aussi sur le compte de Papa Wemba,  le mauvais penchant de certains compatriotes sapeurs à engloutir des sommes faramineuses dans l’achat d' habits et de chaussures des grandes marques alors que cet argent aurait pu servir à l’achat d’une parcelle ou à la construction d’une maison ou dépanner les membres de leurs familles qui galèrent au pays. 

En réalité, c’est un mauvais procès fait à Papa Wemba parce qu'on a pas pris suffisamment le temps de bien écouter les enseignements de l'artiste.

En effet, dans sa chanson intitulée « Proclamation », l’une des premières chansons dédiées à la Sape en 1985, Papa Wemba avait  déjà posé trois conditions qui sont pour lui des préalables pour être un bon et vrai sapeur.

Papa Wemba dénonce les comportements de certains sapeurs 

Papa Wemba commence par dénoncer le comportement irresponsable de beaucoup des congolais qui, travaillant durement en Europe pour gagner leur vie, gaspillent leurs économies en achetant des habits des marques et se précipitent pour aller en vacances au Congo enfin de frimer et d'impressionner leur entourage. Pour se faire encenser comme des parisiens et avoir du succès facile auprès des filles. Papa Wemba leur rappelle que le séjour en Europe est en réalité un défi, un examen de passage pour chacun de nous. La proclamation des résultats se fera à Kinshasa et à Brazzaville. 

Les préalables de Papa Wemba pour être un bon sapeur 

Après cette dénonciation, Papa Wemba va énumérer les trois conditions préalables d’un bon sapeur. C’est celui qui a une maison (un logement), un moyen de locomotion (un véhicule) et enfin, une source pérenne des revenus (salaire, revenus locatifs, activité commerciale …). Ce n'est qu'après avoir rempli ces trois préalables qu’on peut ensuite s’adonner à la passion de la sape de manière responsable. 

Dans la seconde partie de la chanson, Papa Wemba va citer plusieurs marques de vêtements (les griffes) et en général, c’est tout ce que la plupart des gens ont retenu de cette chanson. En ignorant totalement la première partie. Nous espérons que ce petit article pourra contribuer un tant soit peu à rétablir la pensée réelle de Papa Wemba et restaurer son image si ternie dans l’opinion et réhabiliter sa mémoire.

Extraits de la chanson " Proclamation "

Voici quelques extraits de la chanson en question (Titre: Proclamation).

Strophe 1

« Tongo etani e ! Mokanda moye !

    Baboti boyoka lisitoile

    Yo na poto, kelasi te

    Obeti libanga ; ozui motete

    Osombi bilamba, owelisi mbangu kokende na vacances

    Po basi balandaka yo; Po baloba tala parisien

    Wana omoni ah succès

    Nzoka na poto eza examen

   Jour ya proclamation na Kin

   Jour ya proclamation na Cfa "

Strophe 2

« Nakoya na Kin jour y’ango

   Ndako na nga eza nango

   Bagnole na nga eza n’ango 

   kamwa esika ekotisaka mbongo,

   Ezanga te, eanga te, ezanga te ».

Traduction en français

Strophe 1

« Le jour se lève ; le courrier est arrivé 

   Les parents venez écouter l’histoire

   Toi, en Europe, tu n’étudies pas, tu n'apprends pas.

   Tu as un job ; tu perçois ton salaire 

   Tu achètes des habits, tu te précipites pour partir en vacances

    Pour que les filles te courent après 

    Pour qu’elles s’extasient : " regardez le parisien ! "

    Pour toi, c’est ça la réussite. 

    Alors que l’Europe est un examen de passage 

    La proclamation des résultats se fera à Kinshasa

    La proclamation des résultats se fera à Brazzaville (Cfa)

Strophe 2

« Je viendra à Kin le jour en question

   J’aurai ma maison

   J’aurai ma bagnole

   J’aurai aussi une source des revenus; absolument, absolument, absolument ! "

Dans la suite de la chanson, Papa Wemba annonce que c'est après avoir stabilisé sa situation sociale qu'il ira à Brazzaville et il sera très bien habillé. C'est à ce moment-là seulement qu'il décline, dans la chanson, les marques des vêtements et des chaussures de sa collection. 

Bonne écoute ou réécoute à vous tous mes amis.

Papa Wemba, forever !                              

A suivre !

Thomas LUHAKA LOSENDJOLA

Vos observations, corrections et critiques sont les bienvenues

Page d’histoire culturelle ,PAPA WEMBA  ET  LA SAPE : L’INCOMPREHENSION 

Report du Forum national sur la culture , Balufu Bakupa: « Nous avons rencontré des difficultés dues à diverses contraintes »

Initialement prévu du 16 au 18 novembre 2023 à Kinshasa, le Sommet national sur la culture et les droits d’auteur en République Démocratique est reporté pour l’année prochaine.

« Le comité d’organisation a rencontré des difficultés dues à diverses contraintes, notamment les perturbations actuelles du transport aérien qui est primordial pour le déplacement des participants des  provinces, le processus de résolution de conflit en cours au sein de la Société congolaise des droits d’auteurs et des droits Voisins  (SOCODA) ainsi que le contexte des élections générales dans lequel s’engage le pays tout entier », a indiqué le cinéaste -réalisateur Balufu Bakupa Kanyinda, en sa qualité du Coordonnateur du comité d'organisation du Sommeil.

Et d’ajouter : « La volonté du  Président de la République est que le Forum soit inclusif. Il souhaite la participation des principaux créatifs, acteurs culturels, institutions et entrepreneurs de toutes les provinces, ainsi que ceux résidant à l’étranger».

Pour le  Coordonnateur, le report est  aussi une option opportune  face aux défis d’organiser le Sommet, qui est crucial pour le développement et l’émergence d’une économie culturelle en RDC.

 Par conséquent, il est important pas que la rencontre soit renvoyée pour une date  ultérieure.

 « Le comité envisage de le programmer dans le premier semestre de 2024, pour en assurer une participation optimale et sa tenue dans les meilleures conditions», a déclaré Balufu Kanyinda

Et de poursuivre: «  le comité organisateur va poursuivre les travaux préparatoires du Sommet et de  continuer également le processus  de résolution du conflit à la SOCODA qui va se conclure dans les prochains jours.

Il sied de noter que le Forum national sur la culture et les droits d’auteur en RDC est une initiative personnelle du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi dans le but de redynamiser le secteur culturel en RDC et aussi de proposer des solutions adéquates face à la problématique de la gestion des droits d’auteur. Car il est impérieux  de mettre fin au cycle infernal des conflits à la SOCODA qui non seulement divisent les artistes congolais mais également ne permettent pas aux ayants droits de jouir des fruits de leurs créations artistiques à l’ère de l’industrie créative culturelle.

Lors du 103ème Conseil des ministres, le Président de la République avait instruit à la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines de prendre toutes les dispositions afin de de convoquer un forum national sur la Culture qui va mettre autour  d'une table les professionnels du secteur et les protagonistes de la SOCODA.

Sur le plan politique, le but est d'assainir le secteur culturel et d'apporter des recommandations et résolutions qui vont contribuer à  l’amélioration des conditions de travail des artistes et entrepreneurs culturels en RDC.

L'idéal est de faire de la culture est un véritable moteur de développement économique.

JD

Report du Forum national sur la culture , Balufu Bakupa: « Nous avons rencontré des difficultés dues à diverses contraintes »

Un des meilleurs rappeurs du Haut-KatangaOxygène Bleduza affronte encore le marché du disque avec la chanson « Munene »

L’artiste Oxygène BLEDUZA en plein tournage du clip de la chanson « Munene »

Oxygène BLEDUZA est l’un des meilleurs artistes musiciens qui font la fierté de la province du Haut Katanga, à travers son art. Dynamique et créatif, ce jeune rappeur évoluant à Lubumbashi lance un nouveau single intitulé « MUNENE » sur le marché. Grâce au soutien de son manager Rince Banza, Bleduza est à Kinshasa dans le cadre de la promotion de cet opus. Celui que les fans Lushois ont baptisé ‘‘Surdoué du rap Swahili’’ a profité de son séjour dans la Capitale africaine de la musique accordée une interview à la presse au cours de laquelle il a expliqué le contenu de sa chanson « Munene ».

 « La chanson ‘‘Munene’’ parle des problèmes quotidiens que rencontrent les filles grasses ou des fortes tailles dans la société actuelle. Le message est que les hommes soient sincères envers cette catégorie des femmes. Qu’ils aient le courage de dire la vérité en courtisant les femmes de grande taille. Est-ce que l’amour va vraiment aboutir à une relation sérieuse ou c’est tout simplement les hommes courent derrière pour leur forme physique », a raconté le rappeur Oxygène BLEDUZA.

Et d’ajouter : ces types de femmes sont victimes de moquerie dans la société à cause de leur corpulence. Beaucoup sont souvent aimés que pour des besoins sexuels mais pour le mariage. Conséquence, elles deviennent complexées vis-à-vis de la communauté. Dans une mélodie subliminale, je leur dit de garder confiance en elles et de bien conserver leur taille qui peut être importante dans la vie d’un autre homme qui l’adore ».

Sur le plan artistique, poursuit l’auteur, le nouvel opus est chanté en lingala et en swahili, deux des quatre langues officielles de la RDC. Il est travaillé dans une rythmique authentique basée sur le style afro-urbain dominé par les sons d’un instrumental émouvant et très agréable. Toutes les mélodies riment avec une voix enjouée de Bleduza.

La chanson ‘‘Munene’’ est déjà disponible en version audio depuis mi-octobre dans les différentes plateformes digitales de téléchargement de musique.

Selon le géniteur, la version vidéo –clip sera officiellement lancée au public, cette semaine par voie de presse.

« Nous avons déjà effectué le tournage des images pour le clip de ‘‘Munene’’. La grande partie des séquences de la prise de vue a été réalisée à Kinshasa. Elle va compléter les images qui ont été tournées à Lubumbashi. L’ensemble des travaux sont suffisamment avancés au niveau de montage. Sauf imprévu, la première diffusion du clip interviendra en exclusivité à l’émission Karibu Variété sur la RTNC. Ensuite, elle sera placée le même jour dans You tube et dans d’autres plateformes numériques », a confirmé l’artiste Oxygène Bleduza.

Et de conclure : « Munene est une chanson chantée à 99% en lingala que je compte mettre le 31 octobre 2023 à la disposition des amoureux de la musique du monde ».

Oxygène Bleduza partage sa vision artistique

Au cours de l’entretien, le jeune rappeur a profité pour partager la vision artistique de sa carrière musicale qui se veut être engagée et durable.

« J’ai une vision plus large pour ma carrière. Le plus important est de faire rayonner ma musique et mon style en Afrique et dans le monde entier. Mon engagement le plus profond est d’égayer et transmettre aux mélomanes des valeurs à travers mes tubes.

De son vrai nom Joël MENDA, Oxygène Bleduza est né et a grandi dans la ville cuprifère de la province du Haut Katanda. Très jeune, il s’est engagé dans l’art pour abandonner son rêve ultime de devenir avocat conseil.

Il est le premier rappeur à valoriser et à faire respecter le rap en langue swahili dans une période où tout le monde ne voulait chanter qu’en français. Cette contribution à la promotion de sa langue maternelle lui a valu le surnom ‘‘Surdoué du rap Swahili’’ par les fanatiques.

Oxygène Bleduza est vocaliste, auteur-compositeur professionnel qui utilise sa voix pour défendre les causes et phénomènes de la société, à travers ses mélopées et mélodies enchanteresses. Il figure parmi les dix meilleurs artistes prolifiques et talentueux qui contrôlent l’univers de la musique urbaine à Lubumbashi.

C’est en janvier 2010, que le jeune rappeur s’est révélé du grand public lors d’une grande activité culturelle organisée au bâtiment du 30 juin par l'honorable Vital Nzunzu, un des metteurs en scène et opérateurs culturels de la Province. Ainsi, il commence sa carrière musicale en solo.

Du point de vue discographique, Oxygène Bleduza compte une vingtaine de chansons à son actif.

« Asijuwi kitu » édité en 2012 et « Stori Ndefu» en 2013 sont parmi ses premiers tubes lancés sur le marché avant « BLEDUZA » en 2014 qui est considéré comme le premier disque éponyme de sa carrière.

En 2017, il revient avec un deuxième album nommé « Power » réalisé en Afrique du Sud.

En 2020, Oxygène Bleduza a encore communié avec les amoureux de la bonne musique à travers la sortie de son EP nommé « Za Kiume » dans lequel l'artiste décide d'aller au-delà de sa zone de confort (rap Swahili) pour embrasser aussi d'autres style de musique notamment l'Afro Music.

Sur le plan thématique, le rappeur exploite souvent des thèmes qui traitent des réalités de la société et des faits sociaux. Ses messages sont centrés sur l’être humain et son environnement.

En terme du palmarès, il sied de noter que cette étoile montante de la musique urbaine détient dans son vitrine musicale deux superbes trophées en Or. Bleduza a été récompensé par les observateurs comme meilleur Rappeur du festival ‘‘NZEZE’’ et meilleur Rappeur urbain lors du festival Katanga Award organisé par l’opérateur culturel Dhedhe Mopassa.

Qui dit mieux ?

Jordache DIALA

 

 

Un des meilleurs rappeurs du Haut-KatangaOxygène Bleduza affronte encore le marché du disque avec la chanson « Munene »

Clôture de la 3ème édition de l'exposition Fashion Without borders Africa, Serge Kabisoso sollicite l’implication du ministère de la Culture

Au terme de la 3ème édition du festival Fashion Without borders Africa, qui s’est déroulée à Kinshasa, Serge Kabisoso, initiateur de cette activité, a profité de cette occasion pour lancer un cri d’alarme. Il a sollicité, à cette occasion, l’implication et l’accompagnement du ministère de la Culture, arts et patrimoine afin que les prochaines éditions soient parrainées par le ministère de tutelle. Ces assises ont pour objectif primordial de promouvoir la mode africaine, en général, et celle de la RDC, en particulier.

De prime abord, Serge Kabisoso a remercié toutes les personnes qui ont apporté une pierre à l’édifice afin d’obtenir un résultat satisfaisant à l’issue de cette exposition. Et par la suite, il a présenté un tableau des écueils que lui et son équipe ont rencontrés dans la préparation et organisation de cette 3ème édition du festival Fashion Without borders Africa.

Et de s’exprimer en ces termes : «Je suis très content de la réussite de cette expérience. Cela n’a pas été facile pour qu’on arrive à ce résultat positif. C’était trop dur cette année. Nous espérons que la prochaine édition sera mieux que celle-ci. Notre objectif reste le même donc, promouvoir les stylistes africains en général et ceux de la RDC, en particulier. Ainsi, nous souhaitons que nous allons continuer à réaliser de grandes choses sur la mode africaine surtout congolaise», avant toutefois d’inviter les autorités compétentes à s’imprégner de cette initiative.

A en croire Serge Kabisoso, cette messe de la culture s'organise chaque année, en vue de booster la culture et la mode congolaise pour ramener ces dernières au niveau africain ainsi que mondial. C'est aussi pour partager la mode de différents pays africains afin de montrer à la face du monde, qu'il y a un vibrant échange des cultures à travers la mode en Afrique et d'assurer un développement au quotidien de la culture africaine. Il en a également précisé que, plusieurs activités se sont déroulées lors de cet événement de grande envergure, entre autres, le master classe, défilé de mode, ainsi que des expositions de différentes marques africaines.

Il y a lieu de signaler que, la 3ème édition du festival Fashion Without borders Africa a connu la participation de plusieurs designers stylistes notamment, ceux de l'Afrique du Sud, du Botswana, ainsi que de la République démocratique du Congo.

Ronsard Malumalu

 

 

Clôture de la 3ème édition de l'exposition Fashion Without borders Africa, Serge Kabisoso sollicite l’implication du ministère de la Culture

Troisième semaine d’octobre, Le Centre culture Andrée Blouin lance les activités du Congo week

Le Centre culturel Andrée Blouin a lancé, mercredi 18 octobre dernier, l’ouverture des activités dénommées «Congo week». Le thème qui est retenu pour ce mois d’octobre est : «Brisons le silence». En effet, cette gamme d’activités se veut un cadre d’éveil de la conscience des Africains, en général, et des Congolais, en particulier, sur la notion du panafricanisme.

‘‘Congo week’’ est une semaine d’activités qui commémorent les millions de vies fauchées dans le conflit au Congo. Il célèbre, pour ce faire, l’énorme potentiel humain et naturel qui existe dans le pays. Les communautés du monde entier s’associent aux Congolais chaque année, au cours de la troisième semaine d’octobre, pour projeter des films, organiser des rassemblements, et de nombreuses autres activités pour rehausser le profil du Congo à travers le monde.

Pour ce premier jour, les artistes multidisciplinaires ont eu à livrer un gigantesque spectacle au niveau du Rond-point Kintambo Magasin. Ce spectacle a porté essentiellement sur l’histoire du Congo, qui figure parmi des paradigmes peu oubliés. Le spectacle en RDC est de retour et tend à reprendre sa place dans la conscience de Congolais. Pour ainsi dire qu’il s’agit de stimuler l’homme congolais dans la prise de conscience et dans la recherche de la solidarité panafricaniste pour rendre le Congo libre et libéré.

A travers les dessins, les cris, la posture, les regards, les mimiques, la parole, le silence, la danse, les gestes, ces jeunes artistes ont transmis à la population la manière dont les Congolais avaient été torturés à l’époque coloniale avant de prendre conscience de leur histoire afin de se lever et briser le silence.

Au finish, il s’agit de montrer l’importance du Congo au monde entier. Car, la République démocratique du Congo est le deuxième pays le plus vaste de l’Afrique de par sa superficie et le quatrième par sa population. Le Congo-Kinshasa possède le plus des terres arables par rapport au reste de l’Afrique.

La RDC dispose de près de 80 millions d’hectares de terre cultivable. Elle a, en outre, suffisamment du potentiel afin de nourrir environ 2 millions de personnes. Presque le double de la population entière du continent africain.

L’histoire de Patrice Lumumba, de l’exploitation des ressources, des femmes dans la société congolaise, du Congo libre et libéré, des ravages du roi belge, du Katanga business, de la colère d’Hippocrate et de l’Afrique en morceaux sont bien-là les films qui seront projetés du 17 au 20 octobre 2023.

Hénoc Akano

 

 

 

Troisième semaine d’octobre, Le Centre culture Andrée Blouin lance les activités du Congo week

Préoccupations sur la culture congolaiseChez Catherine Furaha, l’heure est à l’inventaire des sites

Madame Catherine Furaha, Ministre congolaise en charge de la Culture, Arts et Patrimoine, a été, jeudi 12 octobre dernier, l’invitée de marque au briefing de son collègue Patrick Muyaya qui a l’habitude de l’organiser avec la presse congolaise chaque fois que le besoin d’informer se fait sentir.

Cette date, soit dit entre parenthèses, a coïncidé avec les 34 ans de la disparition de Franco Lwambo Makiadi, mort précisément le 12 octobre 1989.

La question des sites et infrastructures culturels a été parmi les choses qui ont constitué l’architecture de l’exposé de Madame la Ministre à l’intention des journalistes, toutes rédactions confondues. La Grande Dame en charge de la culture congolaise a mis au plus haut point sa joie de voir les travaux de construction du centre culturel et artistique de l’Afrique Centrale, sur le boulevard Triomphal, évoluer bon train vers sa livraison très bientôt. Elle n’a pas oublié l’achat par le Ministère de la culture, il n’y a pas très longtemps, de la Maison dite de la culture africaine et de l’afro descendant, qui servira pour la RDC de lieu à la fois de mémoire, de l’histoire et de l’identité africaines. Ce qui constitue un élément de réponse à la question de la valorisation des lieux de mémoire, de la mise en place des industries culturelles et créatives et de l’exécution du décret devant créer un centre national de production cinématographique. Catherine Furaha a en plus rassuré qu’il existe des centres culturels à Mwenga, au sud-Kivu, et à Butembo, au Nord-Kivu, qui sont en voie d’être exécutés. A l’en croire, il y aura très bientôt la construction de 12 autres infrastructures culturelles dans le cadre du programme de 145 territoires. La patronne de la culture congolaise se trouve à l’heure actuelle préoccupée par la question de la reconstitution de tous les sites historiques et archéologiques de la République Démocratique du Congo, cas du site de Nsiamfumu qu’elle a souligné être le tout 1er site des esclaves. Madama Furaha se dit heureuse, comme le dit son nom, de l’inscription de la rumba comme patrimoine culturel immatériel de la République Démocratique du Congo. Pour elle, cette inscription a aidé son ministère de savoir retracer l’itinéraire de la route des esclaves congolais emportés aux Amériques. Madame promet, pendant ce temps, l’érection très bientôt du mémorial de Simon Kimbangu dont les fouilles archéologiques, a-t-elle révélé, ont été menées à Kasongo, à Kabambare et à Nyangwe. Ceci, en vue de les documenter au sujet de leur classement au patrimoine mondial. C’est à ce titre qu’une formation y appropriée a eu lieu, pour les inventaires du patrimoine, du 14 mars au 4 avril 2022, laquelle a produit 30 stagiaires en collaboration avec Icomos. C’était dans le but que soient explorés d’autres sites tels que le complexe culturel Wagenia et le massif de Lovo, sans oublier la nécessité que soient protégés différents autres sites, notamment celui d’Ishango ainsi que celui de Kamba, la ville sainte du kimbanguisme, au kongo central. C’est en partie dans cet ordre d’idée que le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, compte convoquer très bientôt un grand forum national sur la culture.

Saint-Germain Ebengo

 

Préoccupations sur la culture congolaiseChez Catherine Furaha, l’heure est à l’inventaire des sites

8ème session ordinaire de la grande commission mixteRDC-Ouganda : suppression des droits de visa d’entrée

Au cours de la 8ème session ordinaire de la grande commission mixte, tenue récemment à Kinshasa, la République démocratique du Congo et l’Ouganda ont décidé de supprimer les droits de visa d’entrée sur leurs territoires respectifs, afin de favoriser la libre circulation des personnes, a-t-on appris auprès des sources officielles.

C’était aussi un cadre propice pour les deux parties d’aborder des questions sur les quatre sous-commissions classiques constituées, à savoir : Politique, diplomatie et gouvernance ; Economie, finances et infrastructures ; Socio-culturelle et, enfin, Défense et Sécurité.

«Parmi les résolutions de cette 8ème session ordinaire de la grande commission mixte entre la RDC et l’Ouganda, nous notons celle relative à la suppression des droits de visa, en vue de favoriser la libre circulation des personnes pour les biens communs de nos deux peuples qui n’ont que besoin des pains et de la paix», a signifié Antipas Mbusa Nyamwisi, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intégration régionale.

Et d’ajouter : «Ce moment est très important tant pour les deux pays que pour notre région, parce que les raisons de se défier les uns les autres existent, mais nous devons fournir des efforts pour transformer tout cela en une force pour la reconstruction et le développement. C’est ce dont nos peuples ont besoin, car même le voyage d’un kilomètre commence par un premier pas».

Par ailleurs, les deux parties ont également examiné les questions liées notamment, à la sécurisation et la démarcation de leurs frontières communes, à la coopération militaire et sécuritaire, à la neutralisation des groupes armés hostiles aux deux pays, à la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, ainsi qu’au rapatriement des réfugiés et à l’administration publique. Sur ce, elles ont signé un mémorandum d’entente pour la mise en œuvre des décisions de la 7ème grande commission mixte sur la douane et le commerce. Elles ont, dans le même ordre d’idée, discuté des possibilités de coopération notamment, sur la lutte contre la corruption, le respect des droits humains, la justice, les échanges des prisonniers et le transport aérien.

Pour sa part, la cheffe de la délégation ougandaise, Mme Rebecca Kadaga, Premier vice-premier ministre des affaires de la communauté de l’Afrique de l’Est, a remercié le Gouvernement congolais et le Président Félix Tshisekedi pour les efforts dans la recherche de la paix et du développement dans les Grands Lacs.

Notons que la grande commission mixte RDC-Ouganda se tient tous les cinq ans de manière rotative entre les deux pays. Voilà ce qui justifie la tenue en octobre 2018 de sa 7è édition à Kampala ainsi que de sa 9è sous expectative en 2028 dans la même capitale ougandaise.

Ronsard Malumalu

 

 

 

8ème session ordinaire de la grande commission mixteRDC-Ouganda : suppression des droits de visa d’entrée

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