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Culture : Auguy Kabeya pérennise les chansons de Feu Alain Moloto

‘’Pérenniser davantage les chansons de Feu Alain Moloto’’ est l’objectif visé par le festival Alain Moloto, FAMO, dont la première édition interviendra le 6 août prochain à l’espace Moto na Moto dans la commune de Bandalungwa. L’annonce a été faite le lundi 24 juillet par Auguy Kabeya, Coordonnateur dudit festival.
Le coordonnateur a commencé par expliquer l’origine de cette idée de créer ce concept. «C’était lors d’une nuit pleine de questionnement qui nous a privé de tranquillité et de paix intérieure pendant un bon temps’’, a-t-il laissé entendre. C’est sur ces entrefaites qu’il a décidé de créer cette activité qui s’inscrit dans le cadre évangélique et promet d’innover dans le gospel congolais avec comme but : ‘’ Gagner les âmes’’.
A l’en croire, cet événement vise à pérenniser davantage les chansons de Feu Alain Moloto, grand homme de Dieu et baobab du gospel, décédé depuis 2013. Et pour ce faire, le thème retenu pour cette première édition est ‘’l’adoration restaure une nation’.
Par ailleurs, le festival Alain Moloto, vision du coordonnateur Auguy Kabeya promet d’encourager les jeunes artistes chantres de l’Eternel, à priori les adorateurs, s’attend à la transformation des vies, outres ramener les âmes au bas de la croix.
En effet, pour toute participation, les organisateurs ont mis en place un numéro pour plus d’information, il s’agit du +243 812678920.
Nelly Somba

Culture : Auguy Kabeya pérennise les chansons de Feu Alain Moloto

Vernissage, Littérature : le livre ‘‘Happy made in Kinshasa’’ de Dash Kuba explore les réalités Kinoises

En vue de promouvoir la vie Kinoise dans toutes ses formes, Dash Kuba a rédigé et publié une œuvre littéraire intitulée : « Happy made in Kinshasa », livre qui interprète les coutumes des Kinois dont la débrouillardise, la solidarité et l’hospitalité. Ce nouveau-né a été porté sur les fonts baptismaux, le dimanche 16 juillet dernier à l’amphithéâtre du Musée national de la RDC.

Vernissage, Littérature : le livre ‘‘Happy made in Kinshasa’’ de Dash Kuba explore les réalités Kinoises

Gagnant de la 1ère édition du concours « Best of the best » : Le chanteur José Hendrix veut sortir des sentiers battus !

José Hendrix Ndelo est le tout premier gagnant de la première édition du concours musical «Vodacom Best of the best » en 2013. Dix ans après son sacre, ce jeune chanteur aux talents innombrables a, malheureusement, disparu du radar, de la scène musicale éblouissante à Kinshasa. A-t-il jeté l’éponge ? Cette question a trouvé ses réponses au cours d’une interview que José Hendrix a accordé, au grand journal kinois "La Prospérité" (La Pros). Le champion du concours « Best of the best » a profité de l’occasion pour annoncer la sortie pour bientôt de son nouveau disque intitulé « Imprévisible ». Toutefois, l’artiste se rappelle encore de beaucoup de souvenirs et opportunités lui offerts par cette compétition dédiée aux jeunes talents de la musique dont les organisateurs ont décidé de mettre une trêve, faute de manque de moyens.
Découvrons -le à travers ce jeu de questions-réponses :

La Prospérité : Que devient le gagnant de la 1ère édition de ‘‘Best of the best’’ à Kinshasa ?
José Hendrix : Le chanteur José Hendrix devient un artiste, un homme un peu plus expérimenté, un peu plus sage et peu plus mature prêt à utiliser, passionnément, tous les moyens d'expression qui s'offrent à lui.

La Pros : Qu’est-ce que ce plébiscite a apporté dans votre carrière musicale ?
JH : Ce plébiscite est jusqu'à ce jour, une grande marque de reconnaissance qui a eu comme résultat : un carnet d'adresses plus fourni, beaucoup de contrats, beaucoup d'honneurs, encore plus d'assurance et d'expérience. Bref une carrière qui se construit lentement mais sûrement...
La Pros : Comment réagissez-vous lorsque certaines langues disent que vous êtes un chanteur dont le talent est conjugué au passé ?
JH : Lorsque certaines personnes s'expriment ainsi à mon égard, je ne peux m'empêcher de rire en leur disant qu'ils ont raison.

La Pros : Quelles sont vos grandes réalisations artistiques (œuvres) qui vous permettent de se maintenir sur la scène jusqu’à nos jours ?
JH : Je ne sais pas si je pourrais les qualifier de grandes mais ceux qui me suivent de près apprécient beaucoup mes chansons telles que "Mopaya", " Makeida ", " Pas la peine", " Je m'accuse" et tant d’autres. Et lors de mes prestations scéniques, je me permets également de toujours faire quelques interprétations pour le plaisir de mon public.

La Prospérité : Qu’est-ce que les mélomanes peuvent s’attendre encore de vous sur le plan discographique ?
José Hendrix : Étant artiste chanteur, auteur -compositeur, ayant beaucoup observé, ayant beaucoup écouté, ayant donc beaucoup à exprimer, les mélomanes pourraient s'attendre à un album dont le titre sera " IMPRÉVISIBLE". C'est un état d'esprit, toute une philosophie, une manière de penser et de faire ! Je vous rassure qu’il y a une série de projets en tout cas, qui vont nous sortir des sentiers battus.
Propos recueillis par Jordache Diala

 

 

Gagnant de la 1ère édition du concours « Best of the best » : Le chanteur José Hendrix veut sortir des sentiers battus !

Musique urbaine : Bientôt Solina Kern à Kinshasa pour affronter le stade de Martyrs avec Wazekwa

La chanteuse Solina et sa grand-mère à Munich
L’internationale chanteuse congolo-allemande Solina Julie Kern annonce pour bientôt, son retour en République démocratique du Congo, terre de ses aïeux, a confirmé sa managère Kristine Kern, au cours d’un entretien avec la presse.
Le séjour à Kinshasa, renseigne-t-elle, de la nouvelle étoile montante de la musique afro-urbaine s’inscrit dans le cadre des préparatifs de son prochain spectacle qu’elle compte présenter au public kinois, le 12 août 2023 au stade des Martyrs à Kinshasa.
Il faut noter que la belle Solina Kern est parmi les stars invitées d’honneur de Félix Wazekwa pour son événement dans ce grand temple Omnisport de la Capitale congolaise. Elle est vivement motivée à apporter un plus au spectacle et surtout de soutenir le patron du groupe Cultur’A Pays Vie devant son défi artistique que toute Congo attend impatiemment contempler à Kinshasa.
Notons que Solina et Wazekwa ont réalisé un super featuring dans la chanson « Paracétamol » qui est sortie l’année dernière dans le bac.
Son manager indique que la jeune chanteuse va également profiter de son séjour au pays de ses ancêtres pour relancer la promotion de son œuvre « Bébé ça va » qui est disponible sur You tube depuis l’année dernier.
Elle va surtout se concentrer au tournage de deux nouveaux clips vidéo de ses chansons, dont « Téléma bouger » et « Papa ya bana » pour permettre à ses fans de découvrir davantage son merveilleux talent.
La princesse d’afrobeat congolais va travailler aussi sur d’autres projets artistiques importants à Kinshasa, avant de se rendre à Mbandaka où elle est très attendue par la population ainsi que les autorités de l’Equateur, province d’origine de sa mère.
Parlant de son séjour en Allemagne, Solina Kern a échangé avec les agents de l’ambassade de la RDC à Berlin sur plusieurs projets dans le cadre de la promotion de la Culture congolaise dans toute sa diversité.
Née à Munich, cet artiste musicienne a opté pour le pays de sa mère biologique qui est congolaise de sang. Sa vision est de valoriser la culture de ses ancêtres africains, à travers son art et sa subliminale voix.
Cette considération fait de Solina Kern une chanteuse exceptionnelle, par rapport aux autres congolaises qui ont entamé leur carrière musicale en Europe. Elle est déterminée à tailler son chemin et réussir sa musique au Congo -démocratique alors que certains artistes de la diaspora cherchent à se propulser sur la scène occidentale. Vingtaine révolue, la jeune cantatrice croit et témoigne son amour patriotique au Congo dont l’avenir est radieux.
Pour les observateurs avertis, Solina Julie Kern est une mine d’or à protéger et un talent à suivre qui mérite les soutiens de ses frères et sœurs congolais. Surtout qu’elle est ouverte d’esprit et très attachée aux valeurs et traditions de ses ancêtres congolais.
Jordache Diala

Musique urbaine : Bientôt Solina Kern à Kinshasa pour affronter le stade de Martyrs avec Wazekwa

Alixon Beneyabo : ‘’Avant que la RDC ne soit indépendante, nous devons d’abord, nous-mêmes congolais, commencer par être indépendants’’

Le Doyen de la Faculté d’Economie de l’Université de Kinshasa, le Professeur Barthelemy Kalambayi, Chef du département Démographie, a instauré, il y a de cela quelques jours, une série de conférences dénommées ‘’Midi des recherches’’.
C’est dans ce contexte qu’a eu lieu, vendredi 7 juillet, à partir de 12 heures pile, dans l’amphithéâtre Michel Norro, autrement appelé ‘’Local 1’’, situé dans le sous-sol de la ‘’dite’’ Faculté, une conférence organisée par l’asbl Ecole Scientifique des Jeunes Révolutionnaires d’Afrique, ESJRA en sigle, que coordonne, d’une tête bien équilibrée sur les épaules, Madame Alixon Beneyabo Kalonji, étudiante L2 Economie de Développement.
‘’Quel bilan depuis l’indépendance de la République Démocratique du Congo ?’’a été le pivot thématique autour duquel ont gravité les prises de paroles.
Il y avait sur la table des orateurs, en plus du Doyen et de la Coordonnatrice ci-haut évoqués, l’historien Vigny Makengele de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, l’Assistant Olivier Makolo, économiste, Rolland Mulamba, le chargé de la revue scientifique de l’ESJRA, sans oublier le délégué facultaire de ‘’la faculté hôte’’, Semay Bula.
En bonne économiste de développement, Madame Alixon a axé sa prise de parole sur l’indépendance économique de la République Démocratique du Congo qu’elle a constatée être un cas difficile à appréhender, caractérisé par le fait que ses minerais, elle les exporte à l’état brut, sans valeurs ajoutées, pour n’importer en retour que des ‘’bilokos’’ et d’autres déchets de récupération.
‘’Sur le plan de la science, nous importons des théories élaborées par les autres : Adam Smith, François Quesnay, Jean-Baptiste Say, David Ricardo et autres, pendant que la plupart de ces théories ne correspondent pas avec nos réalités ; cas du réajustement structurel’’, a-t-elle illustré avant de se poser la question de savoir : ‘’Pourquoi devons-nous toujours tendre la main vers l’extérieur et attendre que les solutions nous viennent d’ailleurs?’’.
Alixon Ben se dit fatiguée de continuer à penser par procuration. C’est alors que, au moyen de son indépendance de pensée, elle a trouvé des mots justes pour parler de l’indépendance de la RDC comme devant être fonction en premier lieu de celle de chaque individu congolais.
‘’Avant que la RDC ne soit indépendante, nous devons d’abord nous-mêmes congolais, chacun de nous, commencer par être indépendants’’, a-t-elle explicité.
Pour Roland Mulumba, le chargé de la revue scientifique de l’ESJRA, après avoir pris conscience des enjeux à travers la paradoxale histoire du Congo, voici ci-contre ou ci-dessous ce qu’il déclare : ‘’63 ans, c’est beaucoup pour l’histoire de la vie d’un homme ; mais, c’est pratiquement zéro pour l’histoire de toute une nation comme la République Démocratique du Congo’’.
C’est dans ce même ordre des choses qu’ a abondé Monsieur Vigny Makengele, en sa qualité d’historien : ‘’63 ans d’indépendance, le bilan est un peu largement négatif, surtout sur le plan socio-économique. A l’en croire, cela est dû, entre autres, au fait que la République Démocratique du Congo est à l’heure actuelle devenue la colonie commune de tous les pays occidentaux.
‘’Fournissons de gros efforts pour arracher l’indépendance économique qui nous échappe jusqu’ici’’, parole de l’historien.
‘’63 ans d’indépendance : ‘’quel bilan pour les vieux et quel défi pour les jeunes ?’’, question de réflexion posée par l’assistant Olivier Makolo en subrogation de son Professeur titulaire, Kabeya Tshishinku.
Foi sur ses propos, l’indépendance que la République Démocratique du Congo a acquise de la Belgique, depuis 1960, n’a été que la fin de l’occupation coloniale et non la fin de l’exploitation par la Belgique et ses complices du sol et sous-sol congolais.
‘’Voilà ce qui est à l’origine de plus de 60 ans d’instabilité dans l’Est de la République Démocratique du Congo’’, a-t-il éclairci.
L’assistant du Professeur Kabeya Tshishinku a déploré en même temps le fait que la RDC, au-delà de ses matières premières qu’elle exporte à l’état brut, elle exporte en même temps, sans le savoir, ses valeurs ajoutées, ses dividendes, ses emplois et ses expertises ; et tout ça, en quantité, en qualité, en densité et en diversité.
‘’Les congolais ont fait une rencontre brutale avec l’indépendance du Congo qui a laissé ses séquelles jusqu’aujourd’hui’’, a-t-il révélé.
Le Professeur Barth Kalambayi, lors de son intervention, n’a pas manqué de mots pour mettre en exergue son constat : ‘’En RDC tout change, mais rien ne change ; depuis 1960 jusqu’à nos jours, tout a changé, mais dans un mauvais sens ; plus nous nous éloignons de 1960, plus la situation se dégrade ’’.
Sa parole faisant foi, il y a lieu à ce niveau de souligner que c’est déjà depuis l’époque coloniale que le congolais enviait être comme le blanc ; d’où la difficulté pour lui de chercher à devenir un jour indépendant’’.
‘’Nous sommes non indépendants dans tous les secteurs de la vie ; cas par exemple des banques occidentales qui, chaque fois qu’elles nous financent, elles nous imposent en même temps ce qu’elles veulent que nous fassions’’, parole signée Professeur Barthelemy Kalambayi.
Pour une brève histoire, l’ESJRA est une école à vocation heuristique et à envergure africaine sous tutelle de la Faculté d’Economie de l’Unikin où elle est située, sous la coordination, comme dit ci-haut, de Madame Alixon Beneyabo qui ne jure que par sa préoccupation de voir l’Afrique arriver à un développement à la fois intégral et intégré.
Alixone Beneyabo a, pour l’accompagner dans sa préoccupation de mener à bonne fin les objectifs de l’ESJRA, ses deux secrétaires, à savoir : Madame Valencia Mbuyi, Secrétaire Générale, chargée de l’administration, et Monsieur Lushiku Tshiminyi, Secrétaire Général adjoint, tous deux, comme elle-même, étudiants finissants en Economie.
A en croire ce dernier, en sa qualité de distributeur de la parole tout au long de ce midi des recherches : ‘’Pour maîtriser les défis de l’économie de la République Démocratique du Congo, il faut une très bonne dose de connaissance de son histoire’’.
Soit dit en guise de supplément d’information, l’amphithéâtre Michel Norro, qui a servi de cadre à cette récréation scientifique, tire son nom de celui du tout premier doyen de la Faculté d’Economie, le Professeur Michel Norro, de nationalité belge, à l’époque de Monseigneur Luc Gillon, qui a été, lui, le tout premier Recteur de l’Université de Kinshasa.
Saint-Germain Ebengo

Alixon Beneyabo : ‘’Avant que la RDC ne soit indépendante, nous devons d’abord, nous-mêmes congolais, commencer par être indépendants’’

Kinshasa : Tshaka Kongo dénonce la profanation de la ‘‘Place des Artistes’’ sur le Rond-point Victoire

La place des Artistes sur le rond-victoire, dans la commune de Kalamu à Kinshasa en RDC est envahie, depuis peu, par des vendeurs des accessoires des appareils cellulaires mobiles et devient la nuit un lieu des obscénités, a dénoncé au cours d’un entretien avec le coordonnateur de l’Asbl ‘‘Artiste en Danger’’.
« Nous tenons à informer l’opinion publique en général et la communauté artistique congolaise en particulier que la ‘‘Place des Artistes’’, espace dédié à la mémoire des artistes décédés en République Démocratique du Congo, connaît aujourd’hui une profanation qui n’honore pas nos illustres Ambassadeurs culturels disparus. Alors que le lieu a été conçu pour immortaliser les artistes créateurs de tout genre », a dénoncé Tshaka Kongo.
Il a indiqué que son organisation avec d’autres corporations artistiques et structures culturelles basées en RDC ont adressé plusieurs correspondances aux différentes autorités concernées pour l’assainissement et la sécurisation de la Place des Artistes.
« Nous insistons surtout pour la délocalisation du hangar qui a été érigé sur la place dans le cadre de la vaccination contre le COVID-19. Cette grande chapelle cause une insécurité grandissante sur le site. Hélas ! Nos correspondances n’ont jamais trouvé une suite favorable jusqu’à présent », a-t-il regretté.
Par ailleurs, le coordinateur de l’Asbl ‘‘Artiste en danger’’ se voit réserver le droit d’initier des manifestations pour exprimer leur ras-le-bol face à cette situation persistante.
« Nous envisageons d’organiser des actions dans la rue et autres mouvements de sit-in et des marches pour protester et signifier notre désolation », a annoncé M. Tshaka Kongo.
La place des Artistes est l'un des principaux centres de Kinshasa, située dans la commune de Kalamu, au cœur de la cité et à proximité du quartier Matonge, elle donne une référence historique du Rond- point Victoire qui est réputée comme le carrefour de l’ambiance nocturne populaire de la ville.
Pour y donner une dimension culturelle, la légende de la sculpture en RDC, Alfred Liyolo, a créé une œuvre d’art au milieu de la place qui représente deux mains rassemblées, dédiée aux créateurs congolais décédés. Symbole de l’unité. Ce monument a été conçu pour immortaliser les artistes qui, par leur talent, ont contribué à la promotion de la culture congolaise, à travers leurs œuvres d’esprit.
Jordache Diala

Kinshasa : Tshaka Kongo dénonce la profanation de la ‘‘Place des Artistes’’ sur le Rond-point Victoire

Du 8 au 9 juillet sur l’île Mbamou : La 2ème édition de la ‘‘Nuit des Diseurs’’ dédiée à la protection de l’environnement s’annonce époustouflant à Brazzaville

Scène de la 1ère édition de la Nuit des Diseurs en RDC
La 2ème Édition de la Nuit de Diseurs consacrée à la protection de l’environnement aura lieu du 8 au 9 juillet 2023 sur l’île Mbamou à Brazzaville, a confirmé le son initiateur, au cours d’un entretien à la presse.
« La Nuit des Diseurs est un festival qui se positionne comme un lieu où la parole est partagée en toute liberté. La saison 2023 de cette rencontre va se dérouler sous le thème : ‘‘Bassin du Congo, Poumon d’Afrique. Mobilité fluviale, transition énergétique et écologique’’. A travers cette thématique, le festival se veut être un laboratoire de solutions innovantes quant à l'avenir du Congo et à la sauvegarde de l’environnement dont la planète en dépend. A travers l’art oratoire, l’objectif du festival est de développer la culture du palabre, faciliter les échanges des connaissances sur la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), de sensibiliser les jeunes et les vieux sur la protection du bassin du Congo », a précisé Malafi Niamba.
Il a souligné que la particularité de cette édition 2023 se trouve dans le choix de l’espace qui accueille l’activité et aussi dans le choix des participants.
« La Nuit des Diseurs va se dérouler dans un camping sur l’île de Mbamou, où participera des personnalités, artistes et jeunes porteurs des projets écologiques, scientifiques, littéraires et artistiques, des spécialistes de différentes traditions sociétales, des organisations internationales ainsi que des ONG », a soutenu l’initiateur du Festival.
Et ajouter : « Cette rencontre est aussi une occasion d’apprendre à vivre ensemble tout abordant la question de la protection de la biodiversité du point de vue d’un apprentissage interculturel ludique. Elle encourage le sens éthique et les valeurs, tout en offrant aux jeunes l’espace d’expression nécessaire au développement de leur potentiel inné ».
Il s'est réjoui que le Festival s’aligne sur le but de la Commission Internationale du bassin Congo-Oubangi-Sangha (Cicos), qui dynamise le secteur des transports par voies d’eau intérieures.
"Cette édition associe les différentes couches de la société, de son itinérance pour inverser le processus de la pollution de l’eau, de dégradation des forêts et des terres, récupérer les savanes et procurer des avantages socio-économiques et environnementaux aux communautés locales", a annoncé Malafi Niamba.
Sur le plan artistique, le Festival sera agrémenté par des artistes congolais deux rives, toute discipline confondue, dont la majorité vient de Kinshasa. Autour du feu, tous vont faire des spectacles basés sur le thème de cette édition.
Créée en 2022, la ‘‘Nuit des Diseurs’’ est le premier festival nocturne d’échange entre les jeunes, personnalités attitrées et vieux dont l'art oratoire est utilisé comme outil de sensibilisation pour la protection de l'environnement dans les deux Congo. Le projet est une initiative de l'artiste et entrepreneur culturel congolais (RDC), Malafi Niamba.
Baptisé « éco-poétique », ce festival forain des paroles est caractérisé par la rhétorique, l’argumentation et la persuasion dans l’exposée autour d’une thématique en faveur des actions climatiques et environnementales. L’activité se déroule sous forme d’une veillée autour du feu et se déroule à la belle étoile, permettant aux participants et autres diseurs de partager des connaissances sur la protection de l’environnement dans un cadre de vie enchanteur et préservé.
Jordache Diala

Du 8 au 9 juillet sur l’île Mbamou : La 2ème édition de la ‘‘Nuit des Diseurs’’ dédiée à la protection de l’environnement s’annonce époustouflant à Brazzaville

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