All Stories
Trois jeunes entrepreneurs congolais ont été primés lors de la proclamation des résultats de la 2ème Edition du concours du meilleur pitch dénommé «Prix Cicero», initié par le journaliste congolais Jonathan Bilari, en collaboration avec les fondations Mwiza Amany, Acanthus ainsi que plusieurs partenaires.
La remise des prix aux gagnants a eu lieu, samedi dernier, au show buzz en présence des étudiants, entrepreneurs, investisseurs, autorités et bien d’autres personnalités.
Sur les 7 candidats ayant participé à ce concours, trois d’entre eux ont été primés à savoir : Jocye Masiala, David Ekalema, Jonathan Ikenge.
L’initiateur de ce projet explique que ce master class est un temps de formation et d’échange privilégié, couronné par un concours du meilleurs pitch.
Ils ont empoché respectivement, 3.000.000 Fc pour le premier, 1.500. 000 Fc pour le deuxième et 1.000.000 pour le troisième. Le concours portait sur la présentation d’un projet, tout en mettant en exergue l’art oratoire.
Ainsi, chaque candidat a, pendant plus ou moins 5 minutes, présenté un projet lié au développement dans divers domaines.
Un jury, souverain de par ses décisions, composé des entrepreneurs, investisseurs et autres personnalités, a sélectionné les meilleurs pitch sur 7 en fonction notamment, de l’expression orale et gestuelle, la qualité d’argumentation, la pertinence du thème, ainsi que l’attitude face aux membres du jury.
Coup d’œil sur les vainqueurs
19 ans, Jocye Masiala, vainqueur du prix avait orienté son pitch vers le secteur agroalimentaire à travers le projet dénommé «JD Agro». Cet entrepreneur propose des produits à base de la farine de patate douce, avec l’idée de réduire les importations des produits agroalimentaires.
Deuxième au classement, David Ekalema s’est dédié à la promotion des artistes peintres, graphistes et portraitistes.
Alors que Jonathan Ikenge, qui a vu son projet être primé à la troisième position, s’est plutôt focalisé sur la vente des produits alimentaires, à 50% du prix des marches, afin de permettre aux ménages d’épargner des revenus.
Christian Musungayi
45 ans après, jour pour jour, les traces de la guerre qui éclata, durant six jours, à Kolwezi, dans l’actuelle province du Lualaba, précisément du Samedi 13 au jeudi 18 mai 1978, restent encore visibles dans la plupart des rues de la ville sus-indiquée. Le dramaturge et metteur en scène congolais, Cheikh Fita Dibwe, congolais résidant en en Belgique, a immortalisé cette histoire à travers sa pièce de théâtre intitulée ‘’MOINS HOMME’’.
‘’MOINS HOMME’’ est un ouvrage dramaturgique de 129 pages, paru aux éditions Collections Théâtre, à travers les tableaux duquel son auteur est en train de commémorer les douloureux moments de la guerre ci-haut évoquée et qu’il a, lui-même, vécue au moment où il avait 24 ans d’âge, à dater de sa naissance intervenue en 1954 à Shinkolobwe, toujours dans le Lualaba.
La pièce a pour toile de fonds une histoire vraie connue de tout historien qui s’y connait en la matière, à savoir, la Guerre de Kolwezi. Une histoire dont la littérarité, l’auteur l’a voulue fonction d’une dose d’imagination qui met en scène un couple belgo-congolais que la guerre a surpris enfermé dans leur salon conjugal, avec leur enfant et leur domestique.
« Vendredi 12 mai 1978, peu avant minuit, Alain Suarez arrive chez son frère Georges à Kolwezi, ville minière du Shaba en République Démocratique du Congo, alors Zaïre. Georges a épousé Claudine, une zaïroise avec qui il a eu trois enfants. Le lendemain matin, une guerre éclate, la ville est envahie par des rebelles. Avec Serge, leur fils aîné, et Ilunga, leur domestique, ils resteront ainsi enfermés à cinq, durant six jours, sans nourriture, sans eau, sans courant, sans informations, sous les bombardements et les crépitements des balles’’, lit-on sur le résumé de l’histoire.
45 ans après, jour pour jour, soit vendredi 12 mai 2023, l’ouvrage a été porté sur ‘’les fonts baptismaux’’ de la bibliothèque du Centre Wallonie Bruxelles, par le professeur Itenge de l’Université Hokkaido du Japon. C’était en présence du Ministre provincial du Lualaba en charge de la culture, Paulin Kalau Kapend, et sous la facilitation de Richard Ali, Directeur de la bibliothèque hôte.
Dans la même succession des choses, le samedi matin de l’éclatement de la guerre qui a fait immédiatement suite à la nuit du vendredi 12 mai 1978, a correspondu, 45 ans après, à celui d’il y a deux jours. Il s’agit donc du samedi 13 mai 2023, date que Cheikh Fita Dibwe a soigneusement mise à profit pour commémorer ces tristes moments via une représentation théâtrale, justement tirée de son livre souvenir MOINS HOMME. La représentation a eu lieu dans la salle haute de l’immeuble ADONIQUE à Gombe, non loin de la place des Evolués, devant un public V.I.P. constitué de plusieurs têtes pensantes. On a noté parmi ces dernières, à tout seigneur, tout honneur, Paulin Kalau Kapend, Ministre lualabais de la Culture ci-haut évoqué ; monsieur Tshimwang, son collègue en charge du tourisme ; Jean-Pierre Lisanga Bosanga, ex-ministre national des Relations avec le Parlement ; monsieur Corneille Mulumba, homme politique et co-fondateur de l’UDPS, Marcel Ngoyi, Editeur du quotidien La Prospérité, Edith Meta Mwa Mbuyi, présentatrice de journal à la RTNC doublée d’Editrice du journal Elaeis Hebdo ; Carl Kalire, critique littéraire fraichement venu de Kolwezi pour le besoin de la cause, et la liste n’est pas exhaustive.
Dans sa prise de parole intervenue après la scène, l’homme en charge de la culture du Lualaba a eu des mots bien placés pour proposer la représentation très prochaine de cette pièce à Kolwezi, lieu de la survenance de ces tristes événements, afin de donner au livre qui les porte son goût du terroir.
D’ici là, la commémoration continue jusqu’au 20 mai, dans la salle haute d’ADONIQUE CENTER via exposition, échanges et rencontre avec l’auteur qui s’entretiendra à tour de rôle avec, entre autres, le gouvernement du Lualaba, le cabinet du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, celui du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, la diaspora congolaise, et la liste n’est pas exhaustive.
A en croire les témoignages, MOINS HOMME est lauréat du prix Théâtre Interafricain de la Radio France Internationale.
Après sa création à Kolwezi en 1979, la pièce a été jouée plusieurs fois dans plusieurs villes du Katanga par le théâtre ORGAN, puis à Kinshasa, en 83, par le théâtre africain des MUSES, en direct à la télévision nationale, juste après le journal du soir.
Saint-Germain Ebengo
Jeune artiste-peintre, résidant à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, Joël Biembe débute sa carrière artistique en 2016 et décide d'intégrer les déchets plastiques à sa démarche créative du recyclage artistique.
Etant témoin de la situation environnementale de la société dans laquelle il vit notamment, la mauvaise gestion des déchets en plastique qui polluent les cours d’eaux, caniveaux et rivières, il décide de donner une seconde vie aux bouteilles en plastique, en créant des œuvres d'arts uniques et intemporelles.
Pour ce jeune artiste, l'intention première est, d'une part, de sensibiliser la jeune génération accroc aux plastiques et aux jetables et, d'’autre part, les autorités sur les enjeux environnementaux de l'heure.
Sa technique de création réside essentiellement dans le ramassage des bouteilles en plastique jetées après usage avec lesquelles il peint des portraits des légendes et d'hommes d’Etat à l'aide de la peinture acrylique.
Même si cette démarche artistique très créative paraît facile et accessible, Joël Biembe avoue, en effet, qu’il n’est pas toujours facile et qu'il faut s'armer d'une bonne dose de patience pour arriver aux résultats escomptés.
"Ma plus grande difficulté réside dans le manque de financement et d'un espace de travail approprié », déclare-t-il
Pour assurer une bonne gestion des déchets en plastique, les autorités devrait aussi soutenir ce type d’initiatives surtout qu'il jouit d'un triple bénéfice, à savoir, environnemental, économique et artistique.
Brenda Badsunde
Le Journaliste Jordache Diala et Mère Amazone, la veuve Papa Wemba
C’est par le surnom de «Mère Amazone» qu’elle a été vénérée, élevée et chantée pratiquement dans tous les albums de Papa Wemba. Mais, son vrai nom est Luzolo Marie-Rose. C’est avec cette femme que Jules Shungu Wembadio, alias Papa Wemba, a vécu et partagé sa vie conjugale de manière légitime jusqu’à ce que la mort les sépare. Mère Amazone avait souvent préféré d’appeler son défunt mari Papa. Rarement, elle l’appelait Jules ! Oui ! Ensemble, ils ont vécu pendant 46 ans et ont fait six enfants. Cette femme est aujourd’hui devenue veuve depuis que le Chef du Village Molokai est décédé en pleine scène, un 24 avril 2016 à Abidjan lors d’un spectacle dans le cadre du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA). Que devient Mère Amazone, 7 ans après la disparition de Papa Wemba, le père de ses enfants et le patron -fondateur du groupe Viva-la-Musica ? Que retenir de l’héritage laissé par ce grand artiste de la rumba qui fait une carrière glorieuse de son vivant ? Ces questions ont trouvé des réponses exactes de la part de la veuve Wembadio au cours d’une interview exclusive qu’elle a accordée au quotidien Kinois «La Prospérité». Retrouvez la très célèbre « Mère Amazone à travers ce jeu des questions-réponses :
La Prospérité : Que devient mère Amazone Marie -Rose Luzolo, après la disparition brutale du père de ses enfants ?
Mère Amazone : Je suis la même ! Toujours avec mes enfants. Je me prépare comment stabiliser davantage les choses après la mort de Papa. N’eût été l’amour de Dieu envers moi, je ne sais pas ce que j’allais devenir. On peut raconter n’importe quoi sur moi mais j’attends les résultats. Je suis beaucoup concentrée dans la prière. Bientôt, vous allez voir les résultats de mon alliance avec Dieu. Quel que soit le combat, le Seigneur n’abandonnera jamais ! Je prie pour que ceux-là qui m’injuriaient, ne meurent pas pour voir comment Dieu va encore m’élever.
La Pros. : Qu’en est-il du dossier sur l’héritage laissé par Papa Wemba ?
Mère Amazone : Je profite de l’occasion pour remercier le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi et son épouse, Denise Nyakeru, la Première Dame, ainsi que l’ensemble du gouvernement de la République, qui nous ont aidés dans ce dossier. Tout s’est bien passé. La Première Dame m’avait reçu et m’a beaucoup soutenu sur le plan administratif afin que le dossier puisse vite évoluer. Comme il a été décidé lors d’un Conseil des Ministres, le Président de la République avait instruit le gouvernement de voir la possibilité d’acheter la parcelle de Ma campagne. C’est le Ministère de la culture, qui s’est occupé de ce dossier. Le ministre de tutelle avait personnellement suivi de près toutes les démarches jusqu’à ce que la parcelle soit vendue. Il possédait tous les documents légaux (protocole d’accord de la famille et le jugement prononcé) vu les procédures juridiques en matière de succession dans notre pays. Aujourd’hui, il n’y a aucun problème entre la famille, les héritiers et moi. Je vous confirme que la résidence de Ma campagne a été achetée en bonne et due forme par l’Etat congolais avec tous les biens immobiliers qui s’y trouvaient à l’intérieur.
La Pros. : Ne pensez-vous pas qu’il allait être encore mieux si le gouvernement avait acheté le Village Molokai qui est considéré comme fief historique de Papa Wemba à Kinshasa ?
Mère Amazone : Concernant le Village Molokai, je voulais préciser que cette parcelle n’était pas un bien privé de Jules. Son père l’avait acquis auprès de l’ONEL en 1959. Molokai est juste un acronyme donné par l’artiste de son vivant. En réalité, Molokai était un bien commun. Donc, une parcelle familiale. Papa avait aussi ses frères et sœurs qui constituaient une grande famille de 16 enfants au total mais avec des mères différentes. Au mois de septembre 2021, tous se sont mis d’accord pour vendre cette parcelle appelée Village Molokai à Kinshasa. Ceux qui sont à l’extérieur du pays, ont envoyé les procurations à leurs avocats pour défendre leurs intérêts et récupérer leurs parts. Finalement, la parcelle a été vendue à une personne que je tais le nom. Alors après avoir vendu, j’ai fait une proposition à celui qui avait acheté Molokai de me la revendre. A la première tentative, le propriétaire avait refusé au début mais après plusieurs négociations, il a fini par céder. Imaginez à quelle dimension l’argent a parlé jusqu’à le convaincre ? Maintenant, le Village Molokai est devenu une propriété de Marie -Rose Luzolo. Désormais, la parcelle appartient à moi et mes six enfants. Avec mes avocats, nous avions terminé toutes les démarches, conformément à la loi du pays. Nous détenons tous les documents légaux (livret parcellaire, procès-verbal, avis favorable, acte de vente…). Le document de mutation entre le vendeur et l’acquéreur a été notarié à l’Hôtel de Ville de Kinshasa. Que l’opinion nationale retienne que je n’ai jamais acheté le Village Molokai auprès de la famille biologique de Papa.
La Pros. : Alors, que comptez-vous faire du Village Molokai dont vous êtes désormais propriétaire ?
Mère Amazone : Je vais faire quelque chose de merveilleux qui va marquer les fans de Jules. Je détiens déjà la maquette. Le décor est déjà planté. Nous avons plusieurs projets à réaliser avec mes enfants dans cette parcelle. Je vous signale que de son entrée au rez-de-chaussée, nous allons ériger une chapelle où sera placé un livre d’Or. Il sera décoré et embelli avec différentes photos de tous les musiciens qui sont passés dans Viva-la-Musica. Et aussi des personnalités qui ont côtoyé Papa Wemba. Car, cet endroit renferme son histoire, sa vie et sa carrière. Cette parcelle constitue notre histoire. Moi et mes enfants, nous faisons également partie de l’histoire de cette parcelle depuis 1970.
La Pros.: On vous accuse d’ignorer d’autres enfants de Papa Wemba qui sont nés hors mariage et aussi de s’accaparer de l’héritage. Comment réagissez-vous ?
Amazone : Je n’ai aucun pouvoir de refuser aux orphelins les biens laissés par leur père. Il revient à la loi de trancher en ce qui concerne l’héritage. Je ne suis pas l’Etat. La loi existe ! Aucun jour, je ne me suis présenté devant le juge pour s’opposer au dossier lié à la succession. Qui suis-je moi devant les lois de la République ? Je pense qu’il serait mieux de voir la famille biologique de Jules pour poser cette question que je trouve être déjà résolue. Il n’y a plus d’antécédent.
La Pros. : Lors d’oraison funèbre de Papa Wemba à la paroisse Notre Dame à Kinshasa, les autorités congolaises ont promis de construire un mausolée pour votre défunt mari à Matonge. Où en sommes-nous avec la promesse ?
Mère Amazone : Oui ! l’Etat congolais a fait cette promesse au vu du monde entier. La famille n’avait rien demandé. D’ailleurs, la presse en avait fait un large écho, à l’époque. Je continue à garder même quelques coupures des journaux publiés lors des obsèques au cours desquelles il y a les discours du Président de la République et le Gouverneur de la Ville qui ont fait cette déclaration. Dans le certificat d’inhumation de l’Hôtel de Ville, il est bien mentionné « Inhumation provisoire ». Les démarches se poursuivent parce que nous sommes dans la continuité de l’Etat. Que les gens arrêtent de dire que la tombe de Papa Wemba est abandonnée à la Nécropole. Qu’est-ce qui manquerait de lancer un appel de fonds pour construire ce mausolée ? Rien que ses frères et sœurs Tetela qui sont partout au monde, peuvent bien le soutenir mais on attend que les autorités honorent leur engagement. Je sais qu’il y a eu un changement de régime au sommet de l’Etat mais le dossier demeure. Je crois que la promesse s’accomplira et le mausolée sera érigé à Matonge.
La Pros.: Après la mort de Papa Wemba, Vous avez soutenu la réalisation du nouvel album de Viva-la-Musica. Pourquoi avez-vous pris aujourd’hui une distance dans la gestion de l’orchestre fondé et laissé par votre défunt mari ?
Mère Amazone : Cet album est un cadeau que j’ai offert aux jeunes musiciens qui sont restés encore fidèles à Viva-la-Musica après la mort de Papa. J’avais demandé à chacun d’amener sa chanson afin que je le produise ensemble dans un album collectif du groupe. 95% des frais ont été à ma charge pour la réalisation de cette œuvre. Lorsque Jules était encore vivant, les gens venaient nombreux au studio pour seulement assister à l’enregistrement mais surtout pour se faire et chercher les dédicaces. Ce qu’on appelle communément « libanga » dans le jargon musical en RDC. Malgré certains sont allés diaboliser mon nom pour des raisons que j’ignore jusqu’à présent, il faut retenir que j’ai réussi à produire ces jeunes musiciens de Viva. Je fais tout moi-même. De la répétition en passant par les séances d’enregistrement au studio jusqu’aux travaux de mixage et mastering. Que personne ne vienne vous mentir à ce sujet. Pour moi, l’idéal est de pérenniser le nom de mon mari.
La Pros. : Comment expliquez-vous alors que le dernier album souffre du manque de la promotion ?
Mère Amazone : J’avais demandé aux musiciens de s’occuper eux-mêmes de cette étape de la promotion. J’ai déjà fait ma part. Personnellement, je ne me suis pas vraiment rétablie complètement depuis le deuil. Mes enfants également ! Il revient maintenant aux personnes de bonne volonté de les aider pour la suite. Je remercie particulièrement Cornelly Malongi, qui s’est divisé en mille morceaux pour la réussite de ce projet. Sans oublier Didier Bokelo. J’ai vécu pendant 46 ans de vie conjugale avec Papa, mais on ne parlait pas de la musique. J’étais à la création de Viva-la-Musica. Raison pour laquelle je continue à le défendre mais concernant la musique, il faut toujours en parler avec Cornelly…
Propos recueillis par Jordache Diala
Les lampions se sont éteints à l’Académie des Beaux-arts où se tenaient les activités de la 1ère édition du Festival Buku. Pendant trois jours, les amoureux de la littérature et de belles lettres ont fait ‘’un’’ avec les livres. Ils ont été émerveillés par le programme riche mis à leur disposition par les organisateurs. Débuté vendredi 5 mai 2023 pour se clôturer dimanche 7 mai 2023, dans l’enceinte de l’académie des Beaux-arts de Kinshasa, plusieurs personnes ont participé à ce grand évènement. Des écrivains, éditeurs, professeurs d’universités, élèves, pour ne citer que ceux-là, tous, ont été visiblement heureux et motivés de prendre part à ces messes littéraires qui se sont achevées par la présentation du prix littéraire Patrice Emery Lumumba.
Concernant les conférences, vendredi, tout avait commencé par la présentation du livre intitulé : Mutshimba et Gatogo «une foi plus forte que la mort», de Nestor Katoko. Publié à la maison d’édition Afri’ka, cet ouvrage met un accent particulier sur deux personnages de conviction, qui ont été attachés à la foi Kimbanguiste malgré les persécutions, jusqu’à leur assassinant. L’auteur de cet ouvrage, congolais, pasteur de son état au sein de l’église Kimbanguiste, secrétaire provincial de ladite église, assistant à la faculté théologique Kimbanguiste et enseignant de l’écriture « Mandombé », a signifié que Mutshimba et Gatogo, une foi plus forte que la mort, est un témoignage poignant de deux martyrs Kimbanguistes. À l’en croire, les deux avaient une foi inébranlable. Ils étaient Kimbanguistes de conviction jusqu’au sacrifice suprême. « Ce sont des martyrs Kimbanguistes, une victoire de Kimbanguiste sur la force du mal en 1964 », dit-il.
Répondant à une question sur son ressentiment après que la journée du 6 avril ait été déclarée fériée, chômée et payée pour le combat de Simon Kimbangu, Nestor Katoko estime que c’est une grande satisfaction pour la communauté Kimbanguiste». Dans le même chapitre, il a brièvement, parlé de l’écriture Mandombé. « Le mandombé s’enseigne d’ores et déjà à l’Université Simon Kimbangu. C’est une innovation, ce n’est que le début », a martelé Nestor Katoko.
Pour sa part, Brunel Lungambu, responsable et éditeur de la maison d’édition Afri’ka, a exprimé sa satisfaction de pouvoir réaliser ce projet de publication. « J’ai été très honoré de travailler avec le Révérend Katoko. Ce livre est un héritage pour nous. En effet, grâce à ce livre nos enfants et petits enfants pourront connaître cette histoire poignante après », a par ailleurs renseigné le responsable de la Maison d’édition Afri’ka. À la Question de savoir comment vulgariser des œuvres littéraires au sein de sa maison d’édition ? Brunel Lungambu a été précis quant à ce. « Dans un pays comme le nôtre, dit-il, il est difficile de réaliser ce travail. « En dehors des activités que nous organisons, nous essayons de faire de notre mieux. Comme toute œuvre, cela demande des moyens. Nous nous sommes dit de commencer et nous verrons ce qui arrivera après. Heureusement aujourd’hui, c’est depuis 2019 que la maison d’édition existe. Petit à petit nous sommes en train d’avancer malgré les contraintes et les réalités du pays. Nous nous battons, nous faisons en sorte que la Majorité puisse connaître l’histoire du pays. Je suis fier de ce que nous faisons , nous sommes conscients de ce que cela va aboutir», a-t-il confié.
Samedi et dimanche il y a eu d’autres présentations qui ont satisfait les amoureux de la littérature, à l’instar de la conversation philosophique entre l’économiste Dandy Matata et le philosophe Pépin-Guillaume Manjolo autour des livres Généalogie d’un intellectuel et la révolte métaphysique d’un jeune congolais.
Il sied de noter que le "Festival Buku" est une rencontre avec les littéraires congolais. Elle vise à mettre en avant l'industrie congolaise du livre, rassembler les amoureux de la littérature, les poètes, les écrivains afin de constituer un réseau d'événements qui mettrait en lumière cette littérature qui doit renaître actuellement. Tout au long de ces messes littéraires, il y a eu une succession d'écrivains et des ateliers.
Merdi Bosengele
Dès ce mois de mai à août 2023, la plate-forme «Tous Ensemble Teke-Humbu » T.E.TH, sous l’impulsion de M. Baudouin Koko Ngalieme, président fondateur de la plate-forme, va organiser à Kinshasa, précisément au quartier Mombele dans la commune de Limete, une série d’activités culturelles et d’expositions d’art populaire.
L’objectif est de mettre en œuvre un projet d’éducation artistique et culturelle ainsi que l’exposition universelle d’art populaire qui est une expression orale pour permettre à des nombreux jeunes de 14 à 18 ans ainsi que des adultes congolais, de valoriser leur savoir-faire traditionnel ou mieux, leur identité culturelle.
Il va sans dire que l’évènement va affirmer davantage la conscience culturelle Teke-Humbu et de comprendre les fonctions religieuses, morales et sociales d’une société équilibrée en terme d’identité culturelle.
A en croire koko Ngalieme Le Patriote, la grande exposition du 26 août 2023, au quartier Mombele dans la Commune de Limete aura son pesant d’or, dans la mesure où il sera présenté un art d’Afrique vivant et populaire qui s’attaque à une vision primitiviste. Ceci, en s’approchant à des totems et statues.
Pour la petite histoire, c’est à partir des années 1980 que des artistes vont s’opposer à cette vision. Mais, argue notre interlocuteur, l’artiste PICASSO, Braque et les artistes du début du XX ème siècle ont été les premiers artistes à porter un regard non méprisant sur les masques et statuettes que rapportaient les marchands d’art.
La valorisation et la consolidation des valeurs traditionnelles et culturelles Teke-Humbu sera donc au rendez-vous de l’histoire pour montrer qu’il y a des artistes qui prennent en charge des réalités contemporaines, migrants, spoliation, corruption, exploitation, non en pillant les formes d’art anciennes, mais en connexion avec elles.
Sur scène, les danses folkloriques traditionnelles de renom de la communauté Teke-Humbu et des différentes ethnies seront présentées en les associant aux styles musicaux actuels, au spectacle de la comédie musicale et publication d’œuvres d’arts plastiques et graphiques ainsi que des livres.
Ce projet met en exergue la musique et la danse qui sont deux vecteurs de la vie sociale dans les villages lorsqu’il s’agit de célébrer les principaux évènements de la vie communautaire.
Eugène Khonde
La République démocratique du Congo peut en être fière. L’enquête journalistique réalisée par la Britannique Michela Wrong, présentée dans un ouvrage de 500 pages intitulé : «Rwanda, Assassins sans frontière », confirme tous les actes criminels du régime de Paul Kagame, baron de la déstabilisation du Congo démocratique. Ce chef d’œuvre journalistique et littéraire, apporte des précisions sur le modus operandi de ce grand dictateur rwandais qui prend plaisir à semer la terreur dans la région. Et ce, depuis son avènement au pouvoir. Sur ce, il aurait fallu, finalement, attendre l’organisation de la 1ère édition du Festival Buku pour assister à la présentation, aux débats et dédicaces dudit livre à Kinshasa.
Déclaré ouvert vendredi 5 mai 2023, le Festival Buku s’est clôturé hier, dimanche 7 mai 2023, à l’Académie des Beaux-arts. Ces grand-messes littéraires ont permis aux amoureux et passionnés de la littérature de partager intensément ces beaux moments. Des conférences sur les livres à des ateliers de l’écriture, en passant par la présentation des pièces de théâtre, projection de films, la 1ère édition du Festival Buku a été une réussite totale sur tous les plans. Samedi, l’on a assisté à la séance tant attendue sur la présentation, débats et dédicaces du livre « Rwanda : Assassins sans frontière ». Porté sur les fronts-baptismaux il y a de cela deux ans en anglais, ce livre a été traduit en français. Le public kinois a eu le privilège d’échanger expressis verbis, avec l’auteure. Ce livre est présenté comme une chance et une urgence face au régime le plus cynique d’Afrique.
Michela Wrong qui n’est plus à présenter, à l’issue de sa recension, a répondu aux questions de l’assistance. Dans son enquête coup de poing, la journaliste Michela Wrong lève le voile sur la face sombre du régime rwandais et ses escadrons de la mort qui ont liquidé opposants et dissidents pendant des années, en toute impunité, et dans le monde entier. Best-seller cité comme meilleur livre de l’année par le Financial Times et The Economist, cette enquête journalistique retrace l’enfance difficile de Kagame, fait une plongée saisissante et dramatique dans l’histoire moderne du Rwanda, pays ravagé par l’un des plus grands génocides du XXème siècle. Ce récit audacieux, fondé notamment sur des témoignages inédits d’intimes de Paul Kagame, déchire le script officiel selon lequel un groupe idéaliste de jeunes rebelles aurait renversé le régime génocidaire de Kigali, inaugurant une ère de paix, de prospérité et de stabilité jusqu’à faire du Rwanda le chouchou des donateurs occidentaux.
Michela Wrong raconte notamment en détail en particulier l'histoire de Patrick Karegeya, ex-chef du renseignement extérieur du Rwanda, pour dresser le portrait d'une dictature à l'image de son président qui a fait de la vengeance la caractéristique de son règne, jusqu’à poursuivre ses anciens compagnons d'armes jusqu'au bout du monde. La journaliste examine les questions qui hantent le présent : pourquoi tant d'ex-rebelles contestent-ils la version officielle de l’attentat qui a tué les présidents rwandais, burundais et a été l’élément déclencheur du génocide ? Pourquoi les massacres n’ont-ils pas pris fin lorsque les rebelles ont pris le contrôle du pays ? Pourquoi plusieurs de ces chefs rebelles, la victoire assurée, ont-ils préféré fuir le pays ?
Il convient de rappeler que Michela Wrong est une journaliste anglaise (Reuters, BBC, Financial Times) reconnue dans le monde entier pour son expertise sur l’Afrique. Elle a couvert à la fois les derniers jours du dictateur Mobutu et le génocide au Rwanda. Elle a reçu le prix James Cameron 2010 «pour sa vision morale et son intégrité professionnelle».Lors de cette conférence, les organisateurs ont voulu à ce que deux ouvrages soient présentés concomitamment. A côté de la britannique Wrong, il y avait également l’écrivain Godefroy Mwanabwato. Congolais de son état, il a résumé son roman dont l’intitulé est « Ainsi sont faites les lianes ». C’est un thriller sociopolitique qui mêle avec finesse la fiction et la réalité de faits survenus au Congo. Ce roman riche en rebondissements jusqu’au dénouement, délivre un message universel : quelles que soient les identités que le cours de l’histoire a données aux hommes, ils sont tous attachés à une seule branche qui transcende leurs différences tel le tronc d’amas de lianes.
Merdi Bosengele
En vue d’exhorter la jeunesse congolaise à l'émergence scientifique, la Fondation ‘’les débatteurs sans frontières’’ , FDSF en sigle, a organisé le samedi 29 avril 2023, au centre culturel Boboto, situé dans la commune de la Gombe, la deuxième édition du concours interscolaire d’éloquence, d’orthographe et de conjugaison mais aussi des débats autour des sujets qui concernent principalement les problèmes sociétaux de la RDC. A l'issue de ces assises, les lauréats ont été couronnés par le prix Me Magifique Bisimwa.
Les jeunes élèves de différentes écoles de Kinshasa telles que le Lycée Monseigneur Shaumba, le Complexe Scolaire Okapi, l’Ecole d’application de l'UPN et autres, ont pris part à ce concours interscolaire, au cours duquel, ils se sont affrontés devant l’assistance pour faire preuve de leurs capacités scientifiques.
L'initiateur de ce concours scientifique, Christian Rhubika, président de la Fondation ‘’les Débatteurs sans frontières’’, a saisi ce moment fort pour exprimer le bien-fondé de cette activité purement scientifique. «On ne voulait pas que les jeunes continuent à se noyer dans la délinquance juvénile. On voulait créer un cadre où on peut mettre les jeunes pour discuter autour des problèmes sociétaux, les encadrer de manière scientifique et culturelle en vue de les forger pour l'avenir du Congo», s’est exprimé Christian Rhubika. A l'en croire, cette initiative se veut un moyen pour activer la jeunesse à l'émergence scientifique, car cette dernière, est une force d'un pays et l'espoir de toute une nation dont elle doit suffisamment bien outiller et encadrer, afin que le Congo de demain soit une nation pilotée par des dirigeants intègres, qui travailleront sur le bien-être de sa population.
Pour sa part, Bisimwa Magifique, l'accompagnateur de ce concours, fondateur de la bourse de Kinshasa et co-fondateur d’Autonomy RDC, le prix qui porte son nom, a profité de cette occasion pour propulser et encourager les jeunes pétris de talents pour le changement et les incitant à militer contre les antivaleurs en RDC.
«Déjà, cela fait des années depuis que le prix Magifique Bisimwa circule partout en RDC pour chercher des jeunes qui se distinguent dans tous les domaines, des jeunes talentueux, des jeunes qui sont capables de changer le Congo. Avec cela, nous les accompagnons, nous les soutenons financièrement, matériellement dans tous les domaines possibles pour qu'ils puissent prouver la force de la jeunesse congolaise», a-t-il indiqué.
D’emblée, il sied de noter que, le lycée Monseigneur Shaumba a remporté la finale de cette deuxième édition dudit concours et empoché un montant de 1 million de francs congolais. Sur ce, il va effectuer le voyage pour une autre finale qui va s'organiser à l'intérieur du pays dans les prochains mois.
Ronsard Malumalu
Félix Wazekwa ne jure que par la réussite de son spectacle du 12 août 2023 au stade de Martyrs de la pentecôte, à Kinshasa. Le showman de la Rumba congolaise est vivement déterminé à signer un passage brillant qui restera dans les annales de la musique du monde. Pour y arriver, l’artiste se prépare en conséquence sur trois axes majeurs.
Primo : Félix Wazekwa alias ‘’S’Grave Mokuwaya bongo’’ s’est résolument engagé sur le plan artistique à offrir un spectacle rocambolesque qui mettra tous les mélomanes d’accord. Donc, il tient à présenter un scénario fabuleux soutenu par des chorégraphies et danses percutantes qui vont bouger le stade de Martyrs. La star entend débarquer en véritable kamikaze pour exploser devant plus de 80.000 personnes qui vont effectuer le déplacement pour vivre ce grand rendez- vous exclusif de l’année 2023. C’est-à-dire, celui qu’on appelle Monstre d’amour veut montrer quelque chose d’extraordinaire aux yeux du public exigeant de Kinshasa.
Pour Wazekwa, la dimension et la qualité du spectacle est une priorité, mieux la raison d’être de son spectacle du 12 août 2023 au stade des Martyrs. « Déjà la semaine prochaine, nous allons nous mettre en quarantaine pour préparer d’arrache-pied cette production magistrale. Il nous faut beaucoup d’énergies et de disciplines pour affronter avec assurance et perspicacité ce grand concert que nous considérons parmi les plus grands évènements du siècle présent. Moi et mon groupe Cultur’A pays vie, nous n’avons pas droit à l’erreur. Car jouer au stade de Martyrs est un grand challenge dans l’histoire de ma carrière », a déclaré Félix Wazekwa.
Consciemment, le patron de Cultur’A pays vie est dans le quitte ou double ? C’est un défi majeur dans lequel il met toute sa carrière en jeu.
Seul son courage et une bonne stratégie communicationnelle peut faire qu’il puisse surmonter cette épreuve et gagner le pari du stade.
C’est ainsi que Wazekwa a placé la communication comme deuxième axe pour réussir son projet du stade. D’où, l’artiste salue déjà quelques entreprises commerciales et des médias qui ont accepté de l’accompagner dans cette aventure. « Je remercie radio Top Congo FM, Mandiko Tv, Ola Motors, Panorama Properties, DGRK ainsi que d’autres médias en ligne. J’attends aussi d’autres sponsors qui vont bientôt nous confirmer leur accompagnement à l’événement du 12 août au stade des Martyrs. Je suis disposé pour discuter et négocier tout partenariat pour le succès de ce grand rendez-vous. La porte est grandement ouverte », a renchéri S’grave.
Le succès de ce projet dépend aussi d’une bonne organisation qui implique le professionnalisme sur le plan logistique et sécuritaire. Comme avait lui-même paraphrasé devant la presse au Fleuve Congo Hôtel, il ne suffit pas seulement pour Wazekwa de redémarrer, renverser et déplacer le stade.
Il est impérieux de mettre toutes les batteries en marche sur le plan matériels (sonorisation et lumière) afin que sa production scénique soit à la hauteur du cadre et réponde aux normes du spectacle de cette dimension. La sécurisation du public est le troisième axe important que l’artiste et son staff doivent absolument travailler en connivence avec les autorités de la Ville. « Nous comptons à nos vaillants policiers et aux forces de l’ordre qui vont assurer et garantir la sécurité des mélomanes et de leurs biens. Je pense que la police congolaise a suffisamment acquis de l’expérience en la matière après tous les précédents événements de musique qui se sont passés dans ce stade. Nous avons confiance que tout ira bien. Que les spectateurs ne s’inquiètent pas en tout cas. Venez nombreux pour célébrer la Rumba avec les génies de Cultur’A pays vie. La fête sera totale ! », rassure le Monstre d’amour.
Il faut noter que son projet du stade relève aussi d’un caractère social. La particularité de cet événement est que l’entrée au stade sera gratuite pour les personnes vivant avec handicap.
Jordache Diala
Solina, la chanteuse Congolo-Allemande
Ça fait pratiquement une dizaine de mois que Solina s’est engagée pour une carrière musicale professionnelle. Jeune, belle et swag, la chanteuse congolo-allemande séjourne à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo. Née en Allemagne, et grandie à Ibiza en Espagne, en passant par Londres pour faire ses études, il faut retenir que les ancêtres maternelles de Solina sont originaires des provinces de l’Equateur et du Kasaï. Donc, le sang congolais coule dans ses veines. Artistiquement, elle a une voix extraordinaire, mélodieuse et succulente.
Artiste aux talents innombrables, Solina est une star en gestation dans la catégorie musique urbaine en RDC. Son avenir est radieux dans la musique féminine.
A Kinshasa, certaines grandes vedettes de la Rumba comme Félix Wazekwa cogitent et approuvent que la jeune chanteuse est un trésor qui mérite juste un soutien de tous pour illuminer sa prouesse.
Au cours d’une interview accordée au journal La Prospérité à Kinshasa, la belle Solina a signifié que son séjour au Congo-Kinshasa s’inscrit dans le but de présenter officiellement sa vision et surtout ses ambitions artistiques aux mélomanes congolais.
Pour la jeune cantatrice, le plus important est aussi de défendre la culture congolaise à travers sa subliminale voix et ses œuvres.
Après quelques années de coaching musical et autres formations sur le chant, danse, ainsi que son initiation aux différents instruments de musique en Allemagne, en Espagne et à Kinshasa, Solina estime que l’heure a sonné pour promouvoir son talent et surtout ses valeurs artistiques.
«Mon souhait a été toujours d’exporter et de représenter valablement la musique congolaise sur la scène internationale. J’aime notre culture. J’ai hâte de la découvrir davantage. Raison pour laquelle, je tiens à témoigner mon amour pour le pays de mes ancêtres », a déclaré l’artiste.
Chanteuse aux talents multiples !
Au-delà de sa belle voix, il faut retenir que Solina est auteure-compositrice. La jeune chanteuse congolo-allemande regorge en elle une potentialité énorme que les fans pourront évidemment découvrir dans les jours prochains.
Sur le plan discographique, elle a un projet de réaliser un album métissé et varié en termes des styles et courants musicaux.
En attendant, l’artiste vient de signer et proposer deux chansons sur le marché du disque en international qui permettent aux friands de la bonne musique de se faire une idée sur sa personne et son art. Il s’agit des titres : «Bébé ça va» et «Tata Yabana», qui sont constituées des belles mélodies et paroles enchanteresses. Ces deux œuvres sont disponibles sur Youtube, U-tunes et tant d’autres plateformes numériques de téléchargement de musique.
Très percutantes et vibrantes, ces chansons sont réalisées dans le rythme afro-beat qui est son style de prédilection. Mais, Solina est une artiste polyvalente qui joue toutes sortes de musique notamment, la Rumba, r&b, le jazz et folk traditionnel d’Afrique.
Agée d’une vingtaine d’année, elle a un don spécifique en matière d’écriture des chansons et composition des mélodies. Curieusement, ses chants sont inspirés et renferment toujours un message particulier.
‘‘Je suis prête…’’
Solina fait partie de l’école de ceux qui pensent qu’au-delà l’ambiance, la musique est un vecteur pour l’éducation de tout un peuple.
«Je fais la musique pour apporter un message d’espoir. Au-delà du succès qui peut suivre, l’idéal est d’apporter un changement à travers ma musique. Je chante les réalités dans la société et dans le monde. Face à la crise climatique mondiale, je ne manque pas aussi de chanter pour la protection de l’environnement», a-t-elle souligné.
Toutefois, la jeune chanteuse est très ouverte d’esprit. Elle est perméable pour collaborer avec d’autres artistes musiciens au Congo et en Afrique. Raison pour laquelle Solina n’a pas hésité de participer dans la chanson «Paracétamol» de S’grave Félix Wazekwa, qui est aussi disponible sur toutes les plateformes de téléchargement digital de musique. Avec son timbre vocal séduisant, la chanteuse a été magistrale dans son intervention.
C’est depuis sa tendre enfance que Solina a commencé à développer son amour pour l’art.
Aujourd’hui, sa carrière musicale prend corps et devient une réalité grâce à l’encadrement de sa mère congolaise, qui joue le rôle de manager et qui l’oriente parfaitement vers le droit chemin. Entendant la sortie de son nouveau clip vidéo, Solina s’est dite prête à affronter toutes les scènes de spectacle pour régaler le public.
Jordache Diala
Comme annoncé récemment à la presse congolaise, le grand festival culturel «NAZA MWANA BUMBU » a tenu toutes ses promesses, et le feu était au rendez-vous. Devant les autorités de cette municipalité, le Bourgmestre adjoint de la commune de Bumbu, Franck Katumba, et la Présidente du conseil communal de la jeunesse de ladite commune, Parfaite Katchelewa, ainsi que la foule de spectateurs venue de tous les coins de Bumbu, le fondateur de cette organisation, Harvey Lubula Mbaka, n’a perdu aucune poussière de minute pour placer un mot de circonstance avant d’ouvrir les rideaux de ces assises.
«Ce festival consiste à redorer l’image de la commune de Bumbu, et de promouvoir les valeurs et les talents de notre très chère commune. Cette initiative est louable pour les natifs de cette commune, en promouvant les valeurs et les talents de fils et filles de cette partie de la capitale de la RDC. Mes chers, notre commune a des talents énormes, mais par manque d’encadrement et d’infrastructures, nous perdons tant des talents», a-t-il déclaré avant d’interpeller les autorités compétentes de valoriser des jeunes talents de ce coin de la Ville de Kinshasa, les infrastructures nécessaires qui permettront à ces derniers d’exercer convenables leur métier, et enfin il a aussi conscientisé les natifs de cette commune capables de redorer l’image de ladite localité, de bien vouloir investir dans les valeurs de jeunes talents.
Cependant, face à ce grandissime festival, et le premier dans la municipalité de Bumbu, tous les artistes invités à cette activité ont répondu présent, et ils ont présenté une prodigieuse prestation. Sur ce, le numéro de la fondation Halum, joyeux et heureux de la réussite totale de cette première édition du festival culturel «NAZA MWANA BUMBU», et à titre de reconnaissance, il a remercié tous les participants qui ont mis du show, afin de rendre cette activité belle et inoubliable. Il a également profité de cette occasion propice pour exprimer ses sentiments de gratitude à l’endroit des autorités municipales, pour leurs présences et encouragements.
Pour sa part, Franck Katumba, Bourgmestre adjoint de la commune de Bumbu, a, à l’issue de ces assises, loué et encouragé cette initiative qui reste la première de sa commune. Ensuite, il a saisi cette opportunité géniale pour lancer son appelle à l’unité à toute la population de Bumbu.
Il y a lieu de signaler que c’est à l’initiative de M. Harvey Lubula Mbaka que la Fondation Halum est née en 2021. Celle-ci vise l’investissement, l’encadrement, et l’accompagnement des jeunes afin de promouvoir l’image de ces derniers sur la vitrine nationale et régionale afin de leur permettre de se définir dans la société dans le but de contribuer à l’épanouissement, au développement économique ainsi que social de la ville-province de Kinshasa.
Ronsard Malumalu
Sept (7) candidats ont été sélectionnés, pour la phase finale de la deuxième édition de master class de Jonathan BILARI dénommé «Prix Cicero » prévue samedi prochain en la salle showbuzz, à Kinshasa.
La présentation de ces candidats a été faite, au cours d’une conférence tenue ce jeudi 27 avril, à l’enceinte de l’immeuble Empire, par les organisateurs. Il était, en outre, question de présenter les partenaires-sponsors, et aussi d’expliquer la particularité de la nouvelle édition de cette master class qui depuis l’année dernière, se veut un cadre d’encouragement et de promotion des talents congolais notamment, dans l’art oratoire, l’entrepreneuriat, et investissement au niveau de leurs domaines respectifs.
Pour Jonathan Bilari, initiateur du projet, cette année, contrairement à la première édition, les vainqueurs auront l’occasion d’échanger, de partager avec des investisseurs, autorités et bien d’autres personnalités. Il estime qu’il est important ce partage d’expériences, dans la mesure où il peut constituer des repères propres à guider ces jeunes dans leurs pratiques liées à l’entrepreneuriat.
«A travers ce projet, les jeunes entrepreneurs talentueux auront la possibilité de briser la peur de parler en public, d’affronter le monde, un problème auquel ils confrontent dans le quotidien ; alors que certains ont d’énormes potentialités », a dit Jonathan Bilari.
En mixant la présentation du projet et la prise de parole en public, a-t-il renchéri, permettra à ces jeunes de ne pas avoir seulement l’une de potentialités, soit l’entreprenariat, soit encore la prise de parole en public ; mais au contraire de combiner les deux à la fois pour un épanouissement et développement réels.
A cet effet, les candidats seront, lors du concours, face à un jury de spécialistes de prise de parole pour décider de trois premiers vainqueurs sur les 7 sélectionnés, après des pitch d’une durée de 5 minutes pour chaque candidat ainsi que l’assistance des investisseurs, incubateurs et d’autres personnalités. L’exercice des pitch exigera aux candidats de faire un exposé en français dans des domaines varies sur un thème qui cadre avec le développement.
Les 7 retenus sont tous jeunes, avec une moyenne d’âge autour de 24 ans. Certains, estiment les organisateurs, sont étudiants, et d’autres sont déjà dans l’entreprenariat. Ils ont commencé des sessions de formation pour réajuster leurs discours et être à un niveau optimal.
Les prix qui seront remis aux premiers gagnants sont repartis de la manière suivante : 3.000.000Fc pour le premier, 1.500. 000Fc pour le deuxième et 1.000.000 pour le troisième.
Organisée en collaboration avec les fondations Mwiza Amany, Acanthus, ainsi que plusieurs partenaires, ce master class, est un temps de formation et d’échange privilégié, couronné par un concours du meilleurs pitch. Sa vocation est de réunir les jeunes et leur apprendre les techniques et stratégies nécessaires à la prise de parole en public, et la présentation d’un discours pertinent et convainquant en public.
Christian Musungayi
- Catherine Furaha exige à la FEC de retirer sa décision frustratoire qui profite à Nyoka Longo !
- Ferre Gola contraint d’honorer son contrat au FEMUA en Côte d’Ivoire !
- Stade des martyrs : Félix Wazekwa confirme son concert pour le 12 août !
- Matonge : Papa Wemba au cœur d’un Festival 100% rumba au couloir Madiakoko