C'est ce jeudi 13 février 2025 dans la salle bleue de l’immeuble du Gouvernement, que le ministre de la Santé publique, Hygiène et prévoyance sociale, Dr Roger Kamba, a présenté le bilan des victimes blessées dans les affrontements entre l’armée rwandaise et ses alliés du M23, qui ont affecté le secteur de la santé en RDC.
D’ après ce bilan l’autorité de tutelle décrit :
«Les affrontements entre l’armée rwandaise accompagnée du M23 ont entrainé des certaines de blessés : 4260 blessés et 939 morts dans le secteur de la santé. Ces chiffres datent de deux jours », a déclaré le ministre de la Santé.
Outre ce nombre de blessés présentés devant la presse, le ministre souligne que le problème s’est aggravé lorsque les structures de santé ont été touchées lors des combats à Goma.
De plus, concernant le bilan de l’épidémie de Mpox dans la province du Nord-Kivu, il a précisé: « Nous avons enregistré 49 cas de Mpox la semaine dernière et actuellement, nous en sommes à 39 cas ce qui montre une réduction de l’épidémie dans la ville de Goma’’, a t- il indiqué
Il a également mentionné que des vaccins contre Mpox sont en cours de distribution pour protéger la population, qui fait face à cette crise sanitaire tout en étant confrontée aux combats avec les forces rwandaises sur notre pays.
Pour clore, le ministre Roger Kamba a appelé les journalistes à intensifier la mobilisation de la population concernant la campagne de don de sang en faveur de la population de l’Est de la République Démocratique du Congo.
Le mercredi 22 janvier 2025, l’Ambassade britannique à Kinshasa a lancé une nouvelle initiative pour soutenir les droits et la santé sexuelle et reproductive en RDC. Ce nouveau financement du gouvernement britannique permettra aux femmes dans au moins six provinces d’accéder à des soins de santé essentiels, notamment à la contraception. Lorsque les femmes et les filles sont autonomisées pour faire des choix en matière de reproduction, elles peuvent éviter des grossesses précoces, multiples et souvent dangereuses. Elles peuvent ainsi poursuivre leurs études, accéder à de meilleures opportunités économiques et réaliser leur plein potentiel. Lors de l’événement, l’Ambassadrice du Royaume-Uni en RDC a souligné l’importance de cette initiative en déclarant :
“La santé et les droits sexuels et reproductifs sont étroitement liés à l’autonomisation des femmes. Ces services essentiels sauvent des vies et permettent aux femmes de réussir dans la vie et de contribuer de manière significative dans leurs communautés.” Le Royaume-Uni est un partenaire de longue date de la RDC dans la promotion des droits et de la santé sexuelle et reproductive. Entre 2018 et 2024, le programme « WISH », financé par le Royaume-Uni, a permis à plus de 430 000 femmes d’avoir accès à la planification familiale. Aujourd’hui, le Royaume-Uni lance un programme ambitieux qui succède à cette initiative. Le programme « WISH2 » investira au moins 17,7 millions de livres sterling entre 2025 et 2029 pour renforcer l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, notamment dans les provinces de Kinshasa, Kongo-Centrale, Kwango, Tshopo, Nord-Kivu et Sud-Kivu. Ce programme sera mis en œuvre par un consortium dirigé par MSI Reproductive Choices en collaboration avec le Ministère de la Santé et d’autres institutions locales. De plus, face à l’aggravation de la crise humanitaire dans l’Est de la RDC, marquée par des taux élevés de décès maternels et de violences basées sur le genre, le Royaume-Uni s’associe également à l’UNFPA. Le soutien britannique à l’UNFPA améliore l’accès aux services d’urgence en matière de santé sexuelle, reproductive et maternelle pour les femmes et les filles touchées par les conflits dans le Nord-Kivu. Ce nouveau financement s’appuie sur le partenariat de longue date entre le Royaume-Uni et la RDC pour renforcer le système de santé et améliorer la qualité des soins. Le soutien du Royaume-Uni viendra appuyer les efforts du gouvernement pour améliorer la santé maternelle à travers tout le pays. Le Royaume-Uni est fier de continuer à défendre les droits des femmes en RDC. Réduire les décès évitables des femmes et des filles et leur permettre de faire des choix éclairés sur leur avenir est une priorité essentielle. En élargissant l’accès aux soins de santé sexuelle et reproductive, davantage de femmes en RDC, ainsi que leurs enfants et leurs familles, pourront s’épanouir et prospérer. DÉTAILS SUR LE PROGRAMME WISH2 À partir de mars, le programme WISH2 sera mis en œuvre par un consortium dirigé par MSI Reproductive Choices, en partenariat avec IPAS, Options, Sightsavers et RAES. Ce programme travaillera en étroite collaboration avec le Ministère de la Santé ainsi qu’avec d’autres institutions et leaders locaux. WISH2 devrait permettre d’éviter 2 570 décès maternels, plus de 758 000 grossesses non désirées et 195 000 avortements non sécurisés. En outre, il permettra d’économiser près de 32 millions de livres sterling en coûts directs de soins de santé.
Allocution de l’Ambassadrice du Royaume-Uni en République Démocratique du Congo
[Distingués Ministres]
Excellences, Ambassadeurs et Chefs de Missions Diplomatiques, représentants des Agences des Nations Unies, des ONG et membres de la société civile - bienvenue à l’Ambassade Britannique.
Je suis ravie de vous accueillir tous ici ce soir. Aujourd’hui, j’ai le privilège de vous annoncer que le Royaume-Uni, à travers notre ambassade en RDC, renouvelle ses efforts en matière de soutien à la santé et aux droits sexuels et reproductifs en RDC. La santé et les droits sexuels et reproductifs sont fondamentalement liés à l’autonomisation des femmes. Ils permettent aux femmes de poursuivre leurs études, d’accepter un emploi et, peut-être un jour, d’occuper les plus hautes fonctions de responsabilité dans le pays. Nous savons – et les preuves sont très claires à ce sujet – que lorsque les femmes et les filles sont habilitées à faire des choix en matière de procréation, elles peuvent éviter une vie marquée par des grossesses et des accouchements précoces, multiples et souvent dangereux. À la place, elles peuvent terminer leurs études, saisir de meilleures opportunités économiques et réaliser leur potentiel. Le Royaume-Uni soutient une approche holistique à la question des droits et de la santé sexuels et reproductifs, qui inclut les soins et l’information en matière de planification familiale et d’avortement. Ces services essentiels sauvent des vies et offrent aux femmes la possibilité de réussir dans la vie et de contribuer davantage à leurs communautés. Nous sommes fiers de jouer un rôle important dans le soutien de ce secteur depuis de nombreuses années. Par exemple, dans le cadre du précédent programme « WISH » financé par le Royaume-Uni, notre soutien a permis à près d’un demi-million de femmes d’avoir accès à la planification familiale. Aujourd’hui, nous sommes fiers de lancer un successeur à ce programme, dénommé « WISH2 », financé à hauteur de 17,7 millions de livres sterling et qui s’étendra jusqu’en 2029. Ce programme, dirigé par MSI en partenariat avec IPAS, Options, Sightsavers et RAES, travaillera en étroite collaboration avec le Ministère de la Santé et d’autres partenaires pour renforcer le système de santé de la RDC et élargir l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive. « WISH2 » permettra aux femmes et aux adolescentes, en particulier les plus pauvres et les plus marginalisées, d’avoir une voix plus forte, davantage de choix et un meilleur contrôle sur leur santé et leur vie. Réflexions sur la visite de ce matin « WISH2 » devrait permettre d’éviter plus de 2 570 décès maternels, 758 000 grossesses non désirées et 195 000 avortements non médicalisés. Il permettra également d’économiser près de 32 millions de livres sterling en coûts directs de soins de santé au cours des 5 prochaines années. Le Royaume-Uni est également fier d’être l’un des principaux bailleurs de fonds de l’UNFPA à l’échelle mondiale. Nous sommes heureux d’avoir élargi notre soutien pour permettre à l’UNFPA de répondre aux besoins critiques dans l’est de la RDC. La crise humanitaire dans cette région s’aggrave, avec des taux élevés de violences basées sur le genre et de décès maternels. Et, à tout moment, les femmes doivent pouvoir contrôler leur fertilité et leur santé. Grâce à l’UNFPA, nous sommes heureux d’améliorer la disponibilité des services d’urgence en matière de santé sexuelle, reproductive et maternelle au Nord-Kivu, jusqu’en 2026. À travers ces nouveaux projets, nous sommes fiers de collaborer avec beaucoup d’entre vous ici ce soir. Nous félicitons le leadership dont ont fait preuve les dirigeants et les communautés congolaises pour faire progresser les droits et la santé sexuels et reproductifs en RDC ces dernières années. La RDC s’est engagée à FP2030, au Compact de l’UNFPA, au Protocole de Maputo et fait maintenant progresser la gratuité des soins de maternité à travers le pays. Ces engagements doivent être tenus, et nous vous appuierons dans ces efforts. Nous espérons que votre leadership se poursuivra, notamment lors de la Conférence nationale sur la planification familiale cette année ! Merci beaucoup.
Le ministère de la Santé publique, hygiène et prévoyance socialea commémoré, mardi 4 février 2025 à l’INPSS situé sur Boulevard Triomphal à Kinshasa, la Journée mondiale de lutte contre le cancer. Le Ministre Samuel Roger Kamba Mulamba a défini le cancer comme étant une maladie due à la multiplication désordonnée des cellules d’une partie du corps humain et peut se développer à partir de n’importe quel organe du corps humain. Il s’agit alors d’une Journée consacrée à la prévention, la détection d’un problème de santé publique qui touche des milliers de personnes chaque année.
Selon Samuel Roger Kamba Mulamba, le cancer est la première cause de mortalité chez les hommes et les femmes. De nombreux types de cancers existent au sein de la société et quelques organes ou parties du corps humain les plus touchés sont notamment : chez la femme le cancer du col de l’utérus sur la partie basse de l’utérus et les seins. Tandis que chez l’homme, le cancer de la prostate et en suite, chez l’enfant les yeux, la rétine, les reins et les cellules du sang.
Toutefois, quelques chiffres importants ont été retenus dans le monde. A l’origine de 9743832 décès en 2022 sur 19976499 cas diagnostiqués, soit 50% de décès. Et, en Afrique le taux est de 1185216 cas diagnostiqués en 2022 avec 763843 décès. En RDC, le nombre de cas s’élève à 52612 avec 71,4% de décès, soit 37575 cas de décès.
Le cancer ne présente souvent aucun symptôme au début, c’est pourquoi le dépistage est essentiel. Cependant, à un stade avancé, certains signes peuvent apparaitre en fonction de l’organe touché.
La prévention est à la portée de tous et peut sauver des vies dans la sensibilisation qui favorise l’adoption d’un comportement favorable à la bonne santé par la communauté. Donc, la lutte contre les facteurs de risque externes, vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) et le virus de l’Hépatite B, ainsi que le dépistage de façon régulière dont la prise en charge des cas des lésions précancéreuses et des cas de cancers avérés.
Facteurs de risque
La maladie de cancer présente plusieurs risques dangereux considérés comme chronique qui sont notamment : - Facteurs de risque non modifiables (internes); -Age ; même si les cancers peuvent apparaitre à tous les âges, ils deviennent de plus en plus fréquents au fil des années ; -Histoire familiale ; certains cancers présentent un caractère familial (parents, arrières-parents, etc.), -Facteurs de risque modifiables (externes); -Comportements ; tabac, alcool et mode de vie (sédentarisme, mauvaise alimentaire, surpoids).
Avant de clore cette journée mondiale, le Ministre de la Santé Samuel Roger Kamba Mulamba a invité la population congolaise à respecter les mesures d’hygiène et de se faire dépister car le cancer peut être évité en prenant quelques précautions simples et en effectuant un dépistage régulier peut réduire considérablement le risque. Il n’est pas un sujet à prendre à la légère car la prévention est la clé pour vivre longtemps et en bonne santé.
Dans le cadre de la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, le Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention sociale, le Dr Roger Kamba, a réaffirmé sa détermination et son engagement à améliorer la couverture santé universelle en République Démocratique du Congo. Pour matérialiser cette vision, une cérémonie de remise d’équipements médicaux a été organisée mardi 21 janvier 2025. Ce geste s’inscrit dans le plan d’actions du Gouvernement dans le secteur sanitaire.
Au cours de cette cérémonie, il a procédé à la remise officielle de dispositifs médicaux, et d’autres équipements aux établissements de soins agréés par l’Agence de Régulation et de Contrôle de la Couverture Santé Universelle (ARC-CSU). Cette initiative s’inscrit dans le programme de gratuité de la maternité, un projet phare visant à garantir des soins de santé accessibles à toutes les couches sociales.
Le Ministre Roger Kamba a salué les efforts du Fonds de Promotion de la Santé (FPS), qui a déjà soutenu plus de 339 établissements sanitaires avec des équipements modernes et des subventions financières.
«Ce programme vise à offrir des soins de santé gratuits et de qualité à tous les Congolais, avec un accent particulier sur les mères et les nouveau-nés », a-t-il déclaré
Il a également affirmé la volonté du Gouvernement d’étendre ce programme à l’ensemble du territoire national d’ici fin 2025. Par ailleurs, il a souligné l’importance d’une collaboration renforcée entre les acteurs du secteur, pour garantir une prise en charge optimale des bénéficiaires.
De son côté, Marius Mika Nyembo, Directeur Général du FPS, a présenté les résultats obtenus depuis le lancement du programme, qui a permis de prendre en charge plus de 1,3 million de mères et de nouveau-nés, soit environ 220 000 couples mères-enfants, et a insisté sur la nécessité d’améliorer les conditions de travail des professionnels de la santé et de renforcer leurs compétences à travers des formations continues.
Par cette distribution de dispositifs médicaux, le Ministre Roger Kamba, effectue un pas en avant dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, tout en rapprochant la RDC de son objectif d’une couverture santé universelle complète et inclusive.
Invité du Journal de l’Afrique sur le plateau de France 24, le Docteur Roger Kamba, Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale salue les avancés de ce programme de couverture santé universelle qu’il attribue à ‘’la stratégie du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi’’. « L’accès aux soins permet à ce que tout le monde y accède, notamment les personnes fragiles », déclare le médecin national. « La couverture santé universelle c’est vraiment la stratégie de son Excellence le Président de la République Félix Tshisekedi qui, dès son premier mandat, a nommé un Conseiller spécial en charge de la couverture maladie universelle avec une responsabilité de développer et de déployer cette politique. Une politique très simple selon laquelle on ne peut pas imaginer dans des pays développés, quand les gens tombent malade, on ne leur demande rien quand ils arrivent à l’hôpital. Mais, que dans des pays pauvres, qu’on leur demande de l’argent. Donc, l’accès aux soins permet à ce que tout le monde y accède notamment, les personnes les plus fragiles », déclare Dr Roger Kamba. L’accès aux soins n’est pas suffisant pour résorber la problématique de sa qualité en République Démocratique du Congo. C’est pourquoi, l’amélioration de cette qualité constitue une condition sine qua none pour accompagner l’accès pour tous car, dit-on, l’accès aux soins de santé de qualité est un droit, pas un privilège. « Donc, ces deux piliers dont l’accès aux soins par la protection financière et l’amélioration de la qualité des services constituent la couverture santé universelle », mentionne le Ministre Roger Kamba. Selon le Ministre, c’est après avoir ciblés les piliers importants pour l’accès aux soins de santé et l’amélioration de sa qualité que le premier paquet sur la mère et l’enfant a été défini dans le but d’accorder à cette catégorie des personnes fragiles les meilleures conditions et une prise en charge sanitaires de qualité. « C’est après avoir décidé sur ces axes que nous avons défini les paquets de soin. Le premier paquet que nous avons défini c’est la mère et l’enfant. Parce que la surmortalité de la mère et de l’enfant a fait que notre espérance de vie en RDC est inférieure à la moyenne africaine de 3 ans. Cela implique une certaine amélioration. Parmi les premières barrières que nous avons commencé à lever figure la barrière financière », indique-t-il. 1,3 millions des mamans enceintes ainsi que leurs bébés ont été pris en charge à travers ce programme de couverture santé universelle en l’espace d’une année, soit entre le 5 septembre 2023 et le 5 septembre 2024 et Dr Roger Kamba se félicite des résultats engagés dans cette politique.
« Partant du processus lancé par le Chef de l’Etat le 5 septembre 2023, un an après, soit le 5 septembre 2024, nous avons offert une prise en charge gratuite à 1,3 millions des mamans enceintes avec leurs bébés. Au regard des résultats obtenus jusque-là, cela prouve bien que c’est une politique qui marche », indique le patron de la santé publique en RDC. La complexité de la dégradation du système de santé publique en RDC, précisément en province, ne laisse pas le Dr Roger Kamba, Ministre de tutelle indifférent face aux problèmes de santé publique qui sévissent dans le Congo profond. La couverture santé universelle, programme très ambitieux pour le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, doit être étendue à travers tout le territoire national pour apporter des solutions idoines non seulement aux femmes de la capitale et des grandes agglomérations mais aussi à celles vivant dans les coins et recoins du pays. Il tient, par ailleurs, à rassurer l’opinion publique qu’à l’horizon 2025 toutes les femmes de la RDC bénéficieront de ce programme. « Nous avons levé l’option d’étendre ce programme pour toutes les mamans de la République», promet le Dr Roger Kamba. A l’horizon 2025, toutes les mamans seront couvertes parce que cela est inscrit dans le budget 2025 », rassure-t-il. César Nkangulu
Dans le souci d’assurer le bien-être du peuple congolais, le Fonds national de promotion et de service social (FNPSS) a réceptionné et livré, mercredi 8 janvier 2025, par le biais du ministère des Affaires Sociales, 4 conteneurs de 40 pieds, de kits et équipements médicaux et orthopédiques à deux structures médicales de Kinshasa et deux autres dans le Sankuru et au Kasaï-Central.
Il s'agit de conteneurs destinés à l’Hôpital Général de Référence de camp Lufungula et au Centre hospitalier Hope à Kinshasa.
Pour le compte des provinces, l’Hôpital Général de Référence de Kananga, au Kasaï-Central et le Centre hospitalier de Loto au Sankuru, ont également bénéficié de ce don de l'ONG américaine Projet Cure.
Selon l’Administratrice Directrice Générale du FNPSS, Alice Mirimo Kabetsi, cette initiative est un appui du ministère des Affaires sociales comme contribution au projet de la couverture santé universelle, initié par le Président de la République, Félix Tshisekedi.
‘’Nous devons atteindre au moins 200 conteneurs. Nous devons arriver dans toutes les 26 provinces. Je ferais le convoi de deux conteneurs de 40 pieds, un conteneur va aller à Kananga dans le Kasaï-Central, un autre ira à Sankuru’’, a souligné Alice Mirimo.
Selon elle, trois conteneurs sont au port de Matadi, l’un d’eux sera acheminé à l’Hôpital Général de Référence de Kabeya Kamwanga dans le Kasaï-Oriental, un autre est destiné au Kongo Central, plus précisément à Kisantu, tandis que les restes sont encore en route afin que toutes les provinces de la République Démocratique du Congo avec leurs Hôpitaux Généraux aient des équipements appropriés pour que la population soit traitée dans des bonnes conditions avec des matériels de qualité.
Concernant leur contenu, Alice Mirimo Kabetsi a indiqué que les matériels et équipements de la donation concernent la salle d’urgence, la salle d’opération, le service des soins intensifs, le laboratoire moderne, le service dentaire et la salle d’accouchement. Elle a cité, entre autres, les appareils orthopédiques, les appareils d’aspiration et tout ce dont un hôpital a besoin.
Dans le cadre de la lutte contre le Mpox, le samedi 4 janvier dernier à l’Institut National des Recherches Biomédicale, « INRB » en sigle, le Président de la République a présidé la cérémonie de remise officielle des équipements de laboratoire et des kits de réactifs remis par l’Africa CDC, représenté par son Directeur Général, Dr. Jean Kaseya.
Il s’agit d’une importante donation comprenant des moyens de dépistage, des réactifs et des équipements de laboratoire offerts par Africa CDC (Centre africain de contrôle et de prévention des maladies), venus s’ajouter aux véhicules neufs et autres moyens mis à la disposition de la riposte Mpox par le Gouvernement congolais.
Le Ministre de la Santé, Hygiène et Prévoyance sociale, le Dr Roger Kamba, a remercié le Président de la République Félix Tshisekedi pour sa présence à la cérémonie ainsi que son implication personnelle, tout en soulignant que ce don était une réponse aux préoccupations de santé publique d’offrir des soins de santé de qualité aux populations.
«Ce don qui va permettre à nos populations d’accéder aux soins de santé de qualité, où qu’elles soient et quelles que soient leurs conditions de vie, démontre que l’accès aux services de base est une priorité pour vous», a-t-il indiqué dans son intervention. Et de conclure : « nous sommes conscients que le don d’aujourd’hui va nous permettre de diagnostiquer plus rapidement et de traiter plus rapidement ».
Prenant la parole à son tour, le Directeur Général d’Africa CDC, le Dr Jean Kaseya, a remercié le Chef de l’État pour son implication dans la riposte contre le Mpox. Il a rappelé « qu’en août 2024, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi avait décaissé 10 millions USD pour permettre la lutte contre cette épidémie ». Le Dr Jean Kaseya a, par ailleurs, évoqué la problématique du dépistage du Mpox en RDC.
«A l’heure actuelle, il n’y a que les villes de Kinshasa et Goma qui sont couvertes, et avec cette donation, sept autres provinces vont être ajoutées », a-t-il affirmé.
Déterminé à aider le Gouvernement congolais à accroître ses capacités de lutte, le DG d’Africa CDC a annoncé : « nous avons décidé d’allouer une enveloppe de 600 mille dollars américains pour payer les équipes déployées sur terrain pour les six prochains mois afin de leur permettre de poursuivre leur travail. Nous faisons le maximum pour appuyer et utiliser notre voix, forte, pour appeler les partenaires à venir accompagner le Gouvernement congolais ».
Et d’ajouter : « un système de santé résilient commence par une main d’œuvre capable. Ce lot d’équipements de laboratoire, réactifs, fournitures et assistance technique d’une valeur de 5,7 millions de dollars au Gouvernement de la RDC s’inscrit dans le cadre du soutien de l’Africa CDC aux efforts du pays pour renforcer son système de santé ».
Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi, a présidé ce lundi 30 décembre 2024, une importante réunion avec la coordination des syndicats du secteur de la santé. Aux côtés du Ministre de la Santé, le Docteur Samuel Roger Kamba et du Vice-Ministre du Budget Elysée Bokumwana. Cette rencontre visait à examiner les revendications des professionnels de santé et à identifier des solutions concrètes.
Lors de cette réunion, plusieurs points ont été abordés : la problématique de la paie complémentaire, les actes administratifs, et la commission sur le cahier des charges.
Au nom du Gouvernement Congolais, le Ministre des Finances a informé la délégation syndicale que les Ordres de Paiement Internes (OPI) relatifs à la paie complémentaire avaient déjà été signés depuis jeudi dernier. Il a précisé que les paiements s’effectueront de manière échelonnée. Concernant les revendications liées aux actes administratifs, il a rassuré les syndicats que ces questions seront traitées par le Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction publique et le Ministre de la Santé.
A l’issue de la réunion, le Secrétaire Général du Syndicat National des Médecins (SYNAMED), Dr. John Senga Lwamba, a partagé son optimisme devant la presse : ‘’La coordination des syndicats du secteur de la santé vient d’être reçue par leurs Excellences, le Ministre des Finances, le Ministre de la Santé publique, et le Vice-Ministre du Budget. Nous avons abordé les principaux problèmes du secteur. Toutes les catégories attendent la paie complémentaire. Nous avons reçu des assurances que le décaissement débutera aujourd’hui et sera progressif. La Banque centrale se chargera de transférer les fonds aux différentes banques, tant à Kinshasa que dans les provinces’’.
L’Argentier national a encouragé la délégation syndicale à maintenir un dialogue permanent et à privilégier des canaux de communication fiables pour éviter toute désinformation. Il a également rappelé le contexte d’agression que traverse le pays, soulignant l’importance de préserver la paix sociale et de respecter le serment professionnel pour sauver des vies.
Cette séance de travail avait pour objectif de trouver des solutions durables afin d’éviter la grève projetée par le personnel du secteur de la santé sur l’ensemble du territoire national.
Les professionnels de santé, qui jouent un rôle clé dans la gestion des crises sanitaires et dans le maintien du bien-être des Congolais, attendent désormais la mise en œuvre effective des engagements pris lors de cette rencontre cruciale.
Enregistrant une moyenne de 13 morts par mois, la prison de Kangbayi, à Beni dans la province du Nord-Kivu fait face à multiples défis dans sa capacité de contenir les effectifs des prisonniers tout en leur accordant les conditions requises par la loi. Avec comme causes principales la promiscuité, la malnutrition et les maladies. Intéressée sur cette question en vue d’apporter des solutions idoines aux incarcérés, la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo, MONUSCO en sigle, y a initié une réflexion pour faire cesser les nombreux décès parmi les détenus.
La surpopulation constitue une grande bataille pour les autorités commises à cette maison carcérale, mentionne le Docteur Robert Mwira, Médecin de la prison Kangbayi, à Beni.
« Notre grande bataille, c’est cette surpopulation. Une fois que nous allons agir sur cette surpopulation, les autres problèmes de santé pourront disparaitre d’eux-mêmes », a-t-il déclaré.
Cette hausse de décès à la prison de Beni nécessite des actions concrètes, a laissé entendre Ghislain Toe, Chef de la Division Etat de droit et Institutions de sécurité MONUSCO Beni.
« Cette recrudescence se fait de manière assez préoccupante pour susciter la réflexion là-dessus et l’engagement d’actions concrètes ».
Parallèlement, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) est mobilisé pour le désengorgement de la prison centrale de Beni dans le but de limiter le nombre des décès assez excessif enregistré perpétuellement.
«Ces libérations font suite au plaidoyer du BCNUDH. Nous avons là 19 personnes qui étaient en détention dont 4 militaires qui vont bénéficier d’une liberté provisoire», témoigne Patrice Vahard, Directeur BCNUDH MONUSCO.
Une réduction qui peut bien être un début de solution pour améliorer ainsi les conditions de vie des détenus dans les prisons.
Initié par Constant Mutamba, Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux sur instruction directe du Magistrat Suprême Félix Tshisekedi, la politique de désengorgement des prisons en RDC constitue une condition inévitable en plus de la construction d’autres maisons carcérales, en vue d’améliorer les conditions de détention dénoncées depuis de nombreuses années.
Soixante prestataires des soins ont été renforcés, le 17 décembre dernier, dans la prévention et le contrôle des infections (PCI/WASH) dans 2 centres conviviaux et 2 centres intégrés offrant les services de prévention, soins et traitement aux populations clés de la ville de Goma.
Plusieurs cas suspects de Mpox, surtout dans des camps de déplacés autour de la ville de Goma, ont été recensés. Cette situation inquiète les professionnels de santé. Le PNUD et la Division provinciale de la santé ont mené des formations pour lutter contre le VIH et le Mpox auprès des professionnelles de sexe et les personnes clés dans les sites de déplacées dans les camps de Bulengo et de Lushagala dans les environs de Goma. Cette série de formations a pour but de «Contribuer à la réduction de la morbi-mortalité dues au Mpox et au VIH dans les sites des déplacés de Bulengo et Lushagala». Plusieurs cas suspects de Mpox, surtout dans des camps de déplacés autour de la ville de Goma, ont été recensés.
Cette situation inquiète les professionnels de santé. Selon ces derniers, cette maladie touche beaucoup plus les enfants parmi les déplacés, parce qu’ils dorment et mangent dans des très mauvaises conditions. Il est difficile dans ces conditions de respecter les règles d’hygiène.
Depuis le début de l’épidémie, un total de 748 cas suspects a été enregistré, avec une proportion significative de 37,7 % (282 cas) issus des populations déplacées. À ce jour, 182 cas actifs (positifs et suspects) sont suivis, et 4 cas ont été confirmés. La province a enregistré 7 guérisons cliniques et 1 décès, portant le taux de létalité intra hospitalière à 0,5 %. Les enfants de moins de 15 ans restent la tranche d’âge la plus touchée.
Session de formation avec les animateurs du site
A l’issue de cette formation, une communication des risques et engagement communautaire chez les populations clés VIH est maintenant effective dans les sites de déplacés de Bulengo et Lushagala. Les capacités des 60 prestataires des soins ont été renforcées dans la prévention et le contrôle des infections (PCI/WASH) dans 2 centres conviviaux et 2 centres intégrés offrant les services de prévention, soins et traitement aux populations clés. D’autres part les capacités de 60 prestataires des soins ont été renforcées dans la prise en charge psychosociale des cas Mpox parmi les populations clés dans les sites des déplacés de Bulengo et Lushagala.
Ces formations ont porté sur les pratiques de prévention contre les infections et détection des cas Mpox et VIH. En appuyant cette activité, le PNUD cherche à soutenir l’intensification des activités de lutte conjointe contre le VIH et le Mpox auprès des professionnelles de sexe pour ainsi contribuer à la réduction de la morbi-mortalité attribuables au Mpox dans ces deux sites des déplacés. Signalons que cette formation a été assurée par les médecins affectés par la Division Provinciale de la santé avec l’appui financier du PNUD qui en a assuré la facilitation technique et opérationnelle.
Des centaines d'enfants vivent dans le site des déplacés de guerre et ils sont exposés à des épidémies telle que Mpox
Le Mpox touche beaucoup plus les enfants parmi les déplacés, parce qu’ils dorment et mangent dans des très mauvaises conditions. Il est difficile dans ces conditions de respecter les règles d’hygiène
Ces formations sont organisées dans le cadre du projet « Mpox /VIH – POPULATIONS CLES » mis en œuvre par le Ministère de la Santé avec appui du PNUD sur fonds propres. Un comité technique a été mis en place sous le leadership du PNLS et du PEV pour coordonner la mise en œuvre des activités. Il est constitué de PEV, PNLS, INSP, Programme national de communication/Ministère de la santé, PNUD, OMS et les organisations de PS et de HSH. Au moins 25 sites des populations clés seront prises en compte dans les provinces de l’Equateur, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Tshopo, Maniema Tshopo et Kinshasa en raison de la taille importante des populations clés. De plus, des nombreux cas suspects et décès y sont enregistrés.
En marge de la campagne ‘’16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles en milieu universitaire’’, une matinée scientifique a été organisée vendredi dernier à l’Institut Supérieur de Techniques Appliquées, ISTA/Ndolo, par la coordination nationale du Réseau des FEMMES de l’enseignement supérieur et universitaire (REFESU). Cette campagne a débuté lundi 25 novembre 2024, pour se clôturer mardi 10 décembre 2024.
Cet atelier a été une occasion de vulgariser les lois mises en place pour lutter contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), l’impunité, ainsi que de plaider et de dénoncer toutes sortes de violences faites aux femmes et aux jeunes filles.
Lors de cette activité, plusieurs femmes des différents établissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ont répondu présentes en masse, pour apprendre les idées d’éminentes personnalités féminines du REFESU et de l’ONU-FEMME, ainsi que des témoignages des étudiantes victimes au sein de leurs institutions académiques, afin de prendre des mesures préventives sur cette question cruciale.
Au cours des différents exposés, le curseur a été mis principalement sur les différents instruments juridiques nationaux et internationaux qui encouragent la promotion de la femme et les modalités de lutte contre les VBG.
Ensuite, il a été évoqué le code de la famille, qui a abrogé l’autorisation maritale avant de travailler, ainsi que la loi portant protection de l’enfant. Certaines animatrices on fait savoir que le pays ne peut pas avancer sans la participation de la femme. Pour donner l’autorisation à la femme de participer à la gestion de la res publica, celles-ci ont appelé à la révision de quelques dispositions de la loi électorale.
Espérance Matungulu de l’ONU-FEMME, a éclairé la lanterne sur l’objet de cette campagne de 16 jours. Pour elle, il est temps de vulgariser les lois contre les violences faites aux femmes, et de lutter contre l’impunité à l’endroit des auteurs des violences basées sur le genre.
Par ailleurs, Béatrice Makaya Samba, Secrétaire générale du REFESU, dans sa prise de parole, n’a pas caché sa joie pour la mobilisation réussie et l’efficacité des messages qui ont été transmis aux étudiantes à cette occasion.
‘’Depuis des années, notre réseau organise ces genres de rencontre pour conscientiser les femmes à dénoncer les violences dont elles sont souvent victimes. Aujourd’hui, l’ONU-FEMME nous a encore ouvert les yeux avec un message interpellateur. Des témoignages entendus ce jour au sujet des violences sexuelles en milieu universitaire ont renforcé notre combat contre les harcèlements sexuels’’, a déclaré Béatrice Makaya Samba, Secrétaire Générale du REFESU.
A travers ces différentes interventions, les femmes ont été outillées sur le mécanisme de lutte contre les violences faites à la gente féminine, et un appel a été lancé pour bannir ces pratiques qui constituent un frein pour le développement du pays.
L’Organisation Mondiale de la Santé a déployé ses experts dans la province du Kwango pour prêter main forte à l’équipe d’intervention rapide nationale constituée des spécialistes de l’Institut National de Santé Publique(INSP) ainsi que ceux du Centre des Opérations d’Urgence de la Santé Publique(COUSP), dépêchés par le Ministre de la Santé, le Dr Roger Kamba.
Les efforts aménagés
‟ Notre priorité est d’apporter un appui efficace aux familles et aux communautés touchées. Tous les efforts sont déployés pour déterminer la cause de la maladie, comprendre ses modes de transmission et organiser une riposte adéquate le plus tôt possible”, a rassuré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
Cette démarche nts de l’OMS dans le Kwango reste déterminante pour éradiquer cette épidémie monstrueuse. Cependant, des kits de diagnostic pour répondre au besoin de prélèvement d’échantillons en vue de contribuer aux analyses qui doivent se faire et déterminer rapidement la cause de la maladie ainsi que des médicaments essentiels pour une prise en charge adéquate sont distribués dans quelques centres de santé des zones touchées.
Rapport sur l’épidémiologie
Selon le Ministère de la Santé, près de 400 cas ont été répertoriés, dont une trentaine ont succombés, majoritairement les enfants d’au-moins 15 ans.
Des précautions à prendre !
Parmi les consignes à respecter pour prévenir cette maladie figurent, le lavage régulier des mains avec du savon, éviter des contacts directs avec les victimes ou toutes personnes présentant des symptômes de contamination.
De plus, il est demandé à la population du Kwango d’éviter les rassemblements de masse, de signaler tout cas suspect ou de décès inhabituel aux autorités sanitaires locales, aussi, ne pas manipuler les dépouilles sans l’intervention des agents de santé habilités.
Des symptômes détectés
Revenant sur ses propos tenu lors de la conférence de presse du 5 décembre dernier, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention Sociale, Roger Kamba a rapporté quelques signes que présentent les patients dont la fièvre, les maux de tête, l’écoulement nasal et la toux, des difficultés respiratoires ainsi que l’anémie.
Alors que le Gouvernement continue sa bataille pour éradiquer l’épidémie de Mpox, en voilà un autre ravageur dans la province du Kwango. Tout laisse à croire à un éventuel cycle épidémiologique ici et là. Cependant, avec la cartographie des symptômes recueillis, l’équipe d’intervention des différents experts sur place apporterait sans doute une réponse rapide à cette crise sanitaire.
La célébration de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida, le 1er décembre de chaque année, a cette fois-ci pour thème ‘’Suivons le Chemin des droits’’. A cet effet, la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), chargée des personnes vivant avec le Sida et autres groupes vulnérables, a constaté que sur les 400.000 malades sous traitement antirétroviral (ARV) en République Démocratique du Congo, plus de 120.000 personnes se dérobent à ce traitement en raison des blessures intérieures ou des informations liées à leurs guérisons.
Le souci majeur de la Commissaire nationale de la CNDH, se focalise sur le bien-être de personnes vivant avec le VIH. Comme tout être humain, ces personnes doivent être utiles à la société. Elles méritent une vie heureuse, sans complexe ni insécurité.
‘’En RDC, selon le programme national de lutte contre le Sida, sur une estimation de 520.000 personnes infectées, 400.000 personnes sont sous traitement antirétroviral. Cela signifie que 120.000 personnes infectées ne suivent pas leur traitement. Ce refus de suivre le traitement serait dû à la stigmatisation dont sont victimes les personnes atteintes. Voilà pourquoi, la Commission nationale des droits de l’homme, en tant que garant des droits de l’homme, s’engage aux côtés des partenaires, tant nationaux qu’internationaux, à promouvoir et à protéger les droits des personnes vivant avec le VIH/Sida. Ces personnes ont accès à des traitements qui leur permettent de mener une vie normale et épanouie, mais il reste encore beaucoup à faire. Il est temps de redoubler d’efforts pour réduire la stigmatisation, renforcer l’accès à des soins de qualité, soutenir la recherche pour de nouveaux traitements et, espérons-le, trouver un vaccin’’, a indiqué Véronique Ngongo, Commissaire nationale de la CNDH, chargée des personnes vivant avec le Sida et autres groupes vulnérables.
Ensuite, une alerte est lancée à la communauté congolaise des respecter les personnes atteintes du VIH pour mettre fin, non seulement à la stigmatisation, mais de ne plus se sous-estimer en tant qu’humain.
Et d’ajouter : ‘’Nous savons aujourd’hui que la lutte contre le VIH/Sida ne peut-être gagnée sans respecter les droits fondamentaux de toutes et de tous. Le droit à la santé, à l’information, à la dignité et à l’égalité doit être au cœur de toutes les stratégies de prévention, de soins et de soutien. Je vous invite donc à poursuivre ce combat ensemble, avec la certitude que chaque pas que nous faisons vers le respect des droits humains est un pas de plus vers la fin du VIH/Sida’’.
Selon le bilan statistique du Programme national de lutte contre le Sida, la République Démocratique du Congo enregistre plus de 500.000 personnes infectées par le VIH, dont la majorité sont des femmes. Par contre, 98% des ces dernières sont sous traitement.