Après des heures d’intenses discussions entre les deux commissions, gouvernementale et syndicale, un accord a finalement été trouvé, samedi 19 octobre dernier. Le gouvernement s’engage, pour ce faire, à plusieurs actions concrètes pour répondre aux attentes des professionnels de la santé.
C’est sous le haut patronage du Président de la République Félix Tshisekedi ainsi que de la Première Ministre Judith Suminwa que ce cadre d’échanges a eu lieu et un consensus a été dégagé. On note notamment, l’alignement de la prime des risques pour le quatrième trimestre de l’exercice budgétaire en cours. Ce bénéfice concerne 1000 médecins, dont 800 issus du régime général et 200 des FARDC et PNC, ainsi que 500 agents administratifs, 150 médecins directeurs, 1500 infirmiers, 50 dentistes, 20 médecins physiciens, 100 vétérinaires, 100 pharmaciens, et 700 autres professionnels de santé (dont 50 des FARDC et 250 de la police nationale). Un total de 500 techniciens vétérinaires est également inclus, sous réserve de la signature de la grille barémique.
Il y a également le réajustement salarial de 5157 agents promus en grade, qui bénéficieront d’une régularisation de leur rémunération à la veille du mois d’octobre 2024 ; Paiement du second palier de 35% des indemnités de transport et de logement aux médecins d’ici la fin du mois d’octobre 2024, avec un solde de 30 % restant qui sera payé au quatrième trimestre ; Poursuite des promotions en grade pour tous les agents de santé éligibles, garantissant ainsi une reconnaissance de leur mérite ; régularisation des situations administratives des personnels concernés en vue d’une meilleure gestion ; Création d'une sous-commission interministérielle dédiée à l’assainissement du fichier de la paie, tant pour les salaires que les primes, afin d’assurer une transparence et une rigueur dans les paiements ; Activation de la prime de brousse pour faciliter le déploiement des agents de santé en provinces, correction du barème de risque des professionnels de santé, afin de mieux refléter la réalité des conditions de travail de ces derniers ; Activation du "Check Off", dans l’attente de la signature de l’arrêté interministériel, pour encadrer l’ensemble des ajustements prévus.
Il y a lieu de souligner que ce cadre d’échange s’est clôturé dans un climat de fraternité et de joie, une photo d’ensemble, symbole d’amour a été prise par tous les participants, tout en espérant que les engagements pris par le Gouvernement seront de stricte application.
Jackson Mutamba
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En RDC, la riposte contre la Mpox est entrée dans sa phase décisive, depuis le vendredi dernier, avec le démarrage effectif de la vaccination. C’est le Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le Docteur Roger Kamba, qui a lancé cette campagne, au cours d’une conférence de presse, tenue depuis la ville de Goma, au Nord-Kivu.
Il a précisé que cette campagne débute dans la partie Est du pays vu le nombre de cas enregistrés.
«Le besoin est plus important que vous ne pouvez imaginer dans un pays de 100 millions d’habitants, qu’on puisse avoir 265 000 doses pour résoudre le problème. C’est déjà assez pour commencer à protéger la population. Nous attendons que le deuxième lot de vaccins annoncé de 100 000 doses arrive. Nous attendons les doses que le Japon nous a promises, nous avons déjà dépassé la procédure. Il ne reste que la partie logistique pour que les vaccins nous soient livrés», a-t-il clarifié.
Dans sa communication, le Docteur Kamba a appelé la population à se faire vacciner en masse pour barrer la route à toute propagation du virus. Il a assuré que les produits sont de bonne qualité et ne présentent aucun risque, contrairement à la mauvaise campagne qui accompagne, généralement, la période de vaccination en République démocratique du Congo.
Il a souligné que pour les adultes, c’est deux doses de vaccin qui sont prévues. Pour les enfants, lorsque le vaccin arrivera au pays, il sera donné en une dose seulement.
«En tenant compte des doses que nous possédons, et en tenant compte de la stratégie que nous avons prise, c’est-à-dire de toucher les zones les plus impactées par le virus. Cette campagne va commencer à l’Est. L’objectif est d’être sur place, d’autres vont encore se déplacer, demain et donc c’est demain que la campagne de vaccination commence », a-t-il renchéri.
Soulignons par ailleurs que selon les chiffres donnés par le ministre de la Santé, la RDC a enregistré à ce jour plus de 28.000 cas dont à peu près 988 décès. Les enfants sont les plus touchés et ils meurent en grand nombre.
Jackson Mutamba
Un lot de 50.000 vaccins en provenance des Etats-Unis est arrivé à Kinshasa, la semaine qui vient de s’achever. L’Ambassadeur Lucy Tamlyn l’a officiellement annoncé à travers son compte X. Ce lot important est destiné à renforcer la riposte contre la variole du singe, connue aussi comme étant le Mpox. Pour la diplomate Lucy Tamlyn, les Etats-Unis sont résolument engagés à protéger les populations et à aider la République démocratique du Congo à faire face à cette épidémie mortelle.
« Je suis heureuse d'annoncer que le don de 50 000 vaccins contre la variole du singe (mpox) en provenance des États-Unis est arrivé aujourd'hui en République démocratique du Congo. Les vaccins sont un élément crucial pour prévenir la propagation du mpox et constituent une des multiples façons dont nous assistons nos partenaires Congolais à faire face à l'épidémie actuelle. Depuis le début de l'année 2024, nous avons réuni des millions de dollars de fonds supplémentaires pour la santé afin de renforcer les ressources de laboratoire, d'accroître le soutien au personnel de santé présent sur terrain et de mettre au point des plans pour faire parvenir les vaccins à ceux qui en ont besoin et d'empêcher la propagation de la maladie », a-t-elle explicité. Lucy Tamlyn a fait savoir, en outre, que ‘’le soutien des États-Unis en faveur de la lutte contre le mpox en RDC s'inscrit dans le cadre d'un partenariat sanitaire de plusieurs décennies qui a vu nos pays coopérer dans la lutte contre une série de maladies mortelles telles que la malaria, la tuberculose, le VIH et l’ebola’’. La diplomate a ainsi encouragé les populations à respecter les mesures édictées pour barrer la route au virus.
« Nous restons déterminés à soutenir la RDC et à collaborer avec les partenaires internationaux pour mettre fin à l'épidémie actuelle et protéger la santé et la vie des habitants de la région », a-t-elle précisé, enfin, sur son compte X.
Gloire Mfemfere
Evariste TSHISUAKA : «La réserve de la République" Demande au ministre de l'éducation nationale de considérer l'évolution épidémiologique de MPox, par conséquent reporté la rentrée scolaire prévu ce 02 Sept afin de protéger nos enfants de la contagion compte tenu de la promiscuité.
Il est difficile de voir un enfant de moins de 5 ans ou une femme enceinte dont le diagnostic de la Malaria est négatif. C’est le constat fait dans plusieurs hôpitaux, centres de santé et dispensaires en République Démocratique du Congo. Les déchets jetés par ici et par là, dans les milieux urbains comme ruraux, favorise la multiplication des moustiques qui, des temps en temps, transmettent la malaria par piqûre.
‘’Les moustiquaires imprégnées d’insecticides agissent à la fois comme une barrière physique et chimique contre les moustiques. En réduisant la population de vecteurs, elles peuvent aider à réduire le risque de paludisme au niveau de la communauté, ainsi que le risque pour les personnes qui les utilisent’’, peut-on lire dans le rapport dont la présentation a été faite la semaine récente, par le coordonnateur de l’EDS-RDC 2023-2024, devant le VPM du Plan et Coordination de l’Aide au Développent, VPM de l’Economie nationale, VPM de l’Intérieur, la Ministre de l’éducation nationale, la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et le Ministre de la Communication, dans un auditoire largement ouvert aux personnels de l’INS et ceux de l’Ecole de Sante publique, à Béatrice Hôtel dans la Commune de la Gombe à Kinshasa.
Dans son Enquête Démographique et de Santé EDS-RDC III 2023-2024, l’Institut National de la Statistique et l’Ecole de Santé Publique de l’Université de Kinshasa ont démontré que 69,4% des ménages congolais possèdent, dans l’ensemble du pays, des moustiquaires imprégnées d’insecticide dont la distribution est gratuite.
Beaucoup possèdent des moustiquaires, mais peu sont ceux qui en font usage. L’enquête révèle, dans l’ensemble, que seuls 57,0% sur un effectif de 22 795 enfants de moins de 5 ans dorment sous les moustiquaires imprégnées d’insecticides. 6 808 soit 59,3% résidant en milieux urbains contre 15 986 soit 56,0% d’enfants habitant en milieux ruraux.
Les résultats de cette même enquête démontrent que 1 915 soit 83,3% des femmes enceintes dont l’âge varie de 15-49 ans, dorment sous les moustiquaires imprégnées d’insecticides sur l’étendue du territoire national congolais. 619 soit 80,1% résident en milieux urbains contre 1 296 soit 84,8% des femmes enceintent habitant en milieux ruraux.
Il sied de noter que l’augmentation du paludisme est dû entre autres à l’insalubrité dans les rues et des espaces publiques, au manque de bonne politique de gestion des déchets par les autorités des entités territoriales, mais aussi au manque de financement. Entretemps, ce sont les populations qui payent les prix de la Malaria. Ces dernières achètent malgré elles, les produits pharmaceutiques dont les prix ont doublé sur le marché. Il suffit d’assainir l’environnement et le paludisme partira de soi.
Jonas Shampa
La ménopause est une période qui est souvent accompagnée de quelques désagréments comme des bouffées de chaleur, une prise de poids, la sécheresse vaginale... Les huiles essentielles sont des solutions naturelles pour mieux vivre cette étape et aussi lutter contre les effets du temps.
Huile essentielle de Sauge sclarée contre les bouffées de chaleur
L'huile essentielle de Sauge sclarée calme les bouffées de chaleur. La Sauge est une grande plante de la régulation hormonale féminine, cela grâce à sa teneur en phytoœstrogènes, des œstrogènes d'origine végétale qui ont une action similaire à celles des œstrogènes naturels. « Diluez 1 goutte d'huile essentielle dans 1 cuillerée à café d'huile végétale d'Olive et avalez ce mélange 3 fois par jour du 7ème au 21èmle jour du cycle avant la ménopause et 3 fois par jour pendant 20 jours après la ménopause », indique Raphaël Gruman.
En France, on estime que près de 14 millions de femmes sont concernées par la ménopause et 4 millions par la périménopause.
80 % d’entre elles se plaignent de symptômes affectant leur qualité de vie (bouffées de chaleur, suées nocturnes, insomnie, fatigue et irritabilité…) et ces derniers peuvent continuer une fois la ménopause installée.
Le passage des années s’accompagne aussi de troubles comme cholestérol, troubles digestifs, hypertension, artérielle, vieillissement de la peau… Heureusement, les huiles essentielles (HE) sont d’un grand secours pendant la pré-ménopause et au cours de la ménopause.
Elles ont aussi le pouvoir de nous aider à limiter les effets du temps. « Les femmes qui prennent un traitement hormonal substitutif peuvent les associer à celui-ci et les huiles essentielles peuvent également être utilisées en replacement du traitement hormonal » informe Raphaël Gruman, nutritionniste auteur de plusieurs ouvrages sur la ménopause*.
Certaines ont cependant des contre-indications, notamment les huiles issues de plantes qui miment l’action des œstrogènes, comme la Sauge et le Cyprès et qui sont déconseillées aux femmes ayant des antécédents de cancer du sein.
Découvrez 9 huiles essentielles indispensables pour limiter les effets de la pré-ménopause et de la ménopause et les meilleures huiles essentielles anti-âge pour protéger les os, la peau, le cœur, l’équilibre métabolique.
(Dont avec Frédérique Laurent, Ma bible de la préménopause et de la ménopause, Editions leduc.s, 2020)
Dr Rosamund Lewis, responsable technique pour mpox à l’OMS, lors d’un point presse, le vendredi 15 décembre dernier à Genève
Une dose de vaccin contre le mpox
La République démocratique du Congo continue de connaître une épidémie de mpox (autrefois appelé variole du singe) qui représente un risque pour la population de la RDC, des pays voisins et du monde entier, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Du 1er janvier à la mi-novembre 2023, le pays a recensé plus de 13.000 cas suspects de variole et plus de 600 décès. Il s'agit du nombre le plus élevé de cas annuels signalés par rapport au pic précédent en 2020, au cours duquel plus de 6.000 cas avaient été identifiés.
L’OMS indique que l’épidémie s'étend géographiquement dans 22 des 26 provinces que comptent le pays, y compris dans des régions qui étaient jusqu’à présent épargnées par le virus.
L’Agence de santé de l’ONU a récemment effectué une mission en RDC pour évaluer la situation et soutenir les autorités nationales dans la réponse à cette épidémie.
«Il s'agit d'une situation extrêmement complexe, étant donné que la RDC est confrontée à d'autres problèmes urgents, notamment le choléra et les crises humanitaires », s’est inquiétée la Dr Rosamund Lewis, responsable technique pour mpox à l’OMS, lors d’un point presse ce vendredi matin à Genève. « Les professionnels de la santé locaux et nationaux s'efforcent de répondre à une épidémie qui s'étend géographiquement et dont la transmission s'accélère via les réseaux sexuels ».
Le virus du mpox (orange) infecte des cellules qui apparaissent en vert.
Seuls 9% des cas confirmés en laboratoire
La transmission sexuelle du virus mpox est documentée depuis un certain temps notamment dans le cadre de l’épidémie qui se déroule au Nigéria depuis 2017.
Ainsi, l’OMS constate que le virus se propage aujourd’hui par l'intermédiaire de réseaux sexuels comprenant des travailleurs du sexe masculins et féminins et leurs clients dans les régions où la population est très mobile.
L'OMS collabore avec le ministère de la Santé congolais pour soutenir la distribution de kits de collecte et de transport d'échantillons aux hôpitaux de référence provenant de cas suspects à Kinshasa, au Sud-Kivu et dans d'autres zones touchées. A l'heure actuelle, seuls 9 % des cas de mpox ont été confirmés en laboratoire, a précisé Mme Lewis devant les journalistes à Genève.
Combler les lacunes dans l’accès aux vaccins
Il est également essentiel de combler les lacunes dans l'accès aux vaccins et aux produits thérapeutiques, a-t-elle indiqué.
L'épidémie en RDC rappelle la nécessité d'une collaboration et d'une coordination mondiales continues pour contrôler et, à terme, éliminer la transmission interhumaine de mpox, a insisté la représentante de l’OMS.
Au début du mois, l’Agence de santé des Nations Unies a été informée d'une suspicion d'épidémie sur un bateau de croisière dont l'itinéraire passait par l'Asie du Sud-Est.
« Nous demandons instamment aux particuliers, aux autorités sanitaires locales et aux organisateurs de croisières et d'autres rassemblements de masse de continuer à échanger des informations, à sensibiliser l'opinion et à prendre toutes les mesures nécessaires pour atténuer le risque de flambée de mpox », a-t-elle insisté.
« Nous devons nous engager maintenant à agir »
Pour l’OMS, une partie essentielle de ce travail consiste à établir des partenariats avec les communautés touchées par le virus afin de les sensibiliser aux symptômes et aux mesures de réduction des risques, et de lutter contre la stigmatisation, la discrimination et la peur qui peuvent dissuader les gens de se faire soigner s'ils soupçonnent d'être infectés.
« Nous avons les moyens de contrôler et, à terme, d'éliminer la transmission interhumaine du mpox. Nous devons maintenant nous engager à agir », a conclu la Dr Lewis.
Plus que déterminé à lutter contre la maladie du sommeil, le Programme National de Lutte contre la Trypanosomiase Humaine Africaine (PNLTHA), a lancé mardi 10 octobre dernier, les activités du projet de plaidoyer politique et communication en faveur de la lutte contre la trypanosomiase humaine africaine dite : « maladie du sommeil ».
Dr Okwen, musicien –médecin camerounais
Son nom est Mbachan Okwen Collins. Il est à la fois musicien et médecin. Auteur –compositeur des œuvres de haute facture, cet artiste camerounais refait surface avec un nouveau single dont le titre phare est «NWA KWA» qui est désormais sur le marché mondial du disque. L’information a été confirmée par Mme Jessica Mutshipayi, qui fait partie du staff du Dr Okwen en République Démocratique du Congo.
Il s’agit de son tout premier né artistique dans l’univers de la chanson qui mérite le soutien de l’Afrique toute entière.
‘‘Nwa Kwa’’ est une aubade musicale qui est caractérisée par son message d’espoir et d’optimisme à l’attention du peuple africain. «Je veux que cette chanson inspire les gens à croire au pouvoir de l’espoir et à ne jamais abandonner leurs rêves, aussi difficiles soient-ils», a souligné son géniteur dans une correspondance adressée au journal kinois ‘‘La Prospérité’’.
Il nous revient que ‘‘Nwa Kwa’’ signifie ‘‘bon enfant’’ en français. C’est une chanson chantée en Moghamo qui est une langue batoïde des Grassfields parlée de nos jours par plus de 300 000 personnes dans la division Omo dans la région Ouest du Cameroun. Dans le rituel africain, cette chanson est généralement entonnée à la naissance d'un enfant.
Selon le contexte exprimé par l’artiste, le chant a été réalisé pour célébrer l’incroyable force et détermination de ceux qui surmontent « l’autisme ».
Enregistrée depuis 1992, la chanson raconte l'histoire de la femme d'un tireur de vin de palme qui donne naissance à un enfant autiste. L'enfant retrouve une communication complète et tout le monde est heureux et fait la fête. En résumé, ‘‘Nwa Kwa’’ contient un vibrant message d'espoir et de persévérance.
«La chanson a été travaillée en âme et conscience. ‘‘Nwa Kwa’’ est une expression d’un hommage sincère au triomphe d'un enfant sur l'autisme. A travers cette belle mélopée, je veux que le monde entende la beauté de la langue et de la culture africaine. Dans le cas de cette chanson, c'est une contribution à l'humanité à Moghamo", a souligné Dr Okwen.
Au-delà des textes et paroles, il faut saluer la bravoure de l’artiste camerounais qui a réalisé un travail titanesque sur le plan rythmique. Il a donné le meilleur de lui-même afin de défendre son talent d’un excellent musicien engagé pour la cause de l’humanité.
Artistiquement parlant, le chanteur Collins Okwen propose un mélange de styles de musique caractérisé par des sonorités variées. On y retrouve des sons et rythmes traditionnels africains mixés aux sonorités des autres courants que lui-même, Dr Okwen, a pu dénicher grâce à ses recherches, usant du numérique.
'' Nwa kwa'' est inspiré des sons originaux qui permettent à l'artiste de maintenir le contact avec ses racines folkloriques ancestrales.
En sa qualité d’un créateur polyvalent et multi-instrumentiste, Dr Okwen a réussi à faire une combinaison des différents genres pour arriver à un bon résultat artistique.
Okwen : un camerounais pas comme les autres !
Il y a lieu de retenir que Mbachan Collins Okwen est né le 29 juin 1972 dans la commune Wum, située dans la région du Nord-Ouest et chef-lieu du département de la Menchum, dans la partie anglophone du Cameroun.
Auteur –compositeur, chanteur et producteur de musique, son tendre enfance a été bercé par l’apprentissage du violon. Cet instrument qu’il a parfaitement maîtrisé et qui lui a permis de développer un amour inséparable avec la musique jusqu’à devenir musicien complet.
Aujourd’hui, le génie camerounais a réussi à perfectionner son talent et joue pratiquement tous les instruments de musique.
Au-delà de sa passion pour l’art d’Orphée, il est avant tout médecin spécialiste en endodontie et en micro chirurgien-dentiste. Dr Okwen est Directeur de l’association américaine d'endodontie aux Etats-Unis.
Basé au Texas aux Etats-Unis, il fait également partie de la crème des génies africains de la science.
Cet originaire de Wum est l’un des rares professeurs de l’Université qui fait la fierté de l’Afrique grâce à son savoir inouï en médecine et aussi à sa contribution énorme dans la promotion de la culture africaine dans toute sa diversité.
Très ouvert d’esprit, Mbachan Collins Okwen entretient également des liens étroits avec le Nigeria, de par son grand-père et son père, ancien membre de la police d’Enugu.
Jordache Diala
‘’Le réajustement des primes de risque ainsi que le rétablissement d’une nouvelle grille salariale’’ sont là les revendications contenues dans le mémorandum déposé depuis la semaine passée par la délégation des chirurgiens-dentistes au cabinet du ministre de la santé, à l’immeuble intelligent dans la commune de la Gombe.
Dans leur mémo, les médecins dénoncent ‘’une grave discrimination concernant le barème salarial et la prime de risque, avec des disparités criantes entre les médecins généralistes et leurs confrères chirurgiens-dentistes ’’ qui règnent dans ce secteur.
A travers cette note, les médecins chirurgiens-dentistes dénoncent également ‘’l’injustice’’ dont-ils sont victimes dans le secteur de la santé. «Nous déposons notre mémorandum au ministre de la Santé portant refus du Barème issu de l’accord de Bibwa et notre réclamation par rapport aux injustices dont nous sommes victimes dans le secteur de la santé’’, peut-on lire dans le document.
A cet effet, ils ont demandé au ministre ‘’de considérer la lettre écrite par son prédécesseur en 2017. Car, dans cette correspondance, l’ancien ministre avait exhorté au ministre d’Etat de ‘’réajuster notre prime à la même hauteur que nos homologues médecins généralistes’’.
D’après les professionnels de santé, ça sera l’occasion d’être au même niveau que leurs collègues médecins opérant dans des secteurs autres que celle de la dentisterie.
Ils notent néanmoins que les disparités salariales créent des frustrations qui les mettent dans un état d’esprit incompatible avec leur serment d’Hippocrate.
Par ailleurs, les chirurgiens-dentistes ont attesté attendre de l’Etat Congolais, une prise en compte de leurs difficultés sociales. Sinon, leur vœu est, en somme, de ne pas être poussés à lever l’option extrémiste de la grève, laquelle risque d’être fort préjudiciable aux patients dans le pays.
Nelly Somba
‘’La place des soins d’urgence dans la couverture santé universelle en RDC’’ était le thème retenu dans le cadre du deuxième congrès de médecine d’urgence en RDC organisé par l’association de médecine d’urgence de la République Démocratique du Congo, AMURDC. Au cours de ce deuxième congrès qui a réuni les médecins et infirmiers urgentistes, l’association a formulé plusieurs recommandations aux autorités du pays notamment, une formation continue des prestataires des soins d’urgences en RDC. La rencontre s’est tenue du 24 au 25 août 2023 dans la grande salle du collège Boboto dans la commune de la Gombe.
Au cours de cette rencontre, les organisateurs ont réfléchi sur les défis à relever pour l’amélioration des services d’urgence en République Démocratique du Congo.
Pour ce faire, les intervenants ont, tour à tour, identifié quelques difficultés rencontrées en soins d’urgences. Il s’agit de l’insuffisance des équipements médicaux, comme l’a démontré Junior Mbila, docteur à l’hôpital général de Kisangani.
Selon l’organisation, 80% de structures de santé ne disposent pas d’équipements tels que l’axonométrie, la ventilation, les ambulances et le moniteur cardant.
Il n’y a pas non plus de salle et de protocole de triage avant que ladite structure relève la carence de prestataires de soins spécialisés dans les provinces et l’absence de mise à niveau des prestataires de soins d’urgence.
‘’Le service d’urgence est le premier point de contact entre le malade et l’hôpital’’, a-t-elle indiqué en soulignant que pour la résolution des problématiques liées à la médecine d’urgence en RDC. Quelques recommandations ont été formulées à l’endroit des autorités : le gouvernement congolais se doit de mettre un accent particulier sur les soins d’urgence médicale, pré- hospitalière et hospitalière dans la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire doit, quant à lui, mettre en place un programme cohérent pour faciliter la formation continue des prestataires des soins d’urgences. Tandis que le ministère de la Santé est appelé à s’approprier les 19 priorités qui ont découlé de l’évaluation du système de santé faite par l’OMS en collaboration avec AMURDC et de programme national des urgences afin de faciliter leurs mises en application, encourager les spécialistes congolais en médecine d’urgence vivant à l’étranger à revenir régulièrement au pays pour la formation des prestataires des soins d’urgence par la prise en charge des titres de voyage voire leur séjour.
Pour sa part, le programme national des urgences et à l’association de médecine d’urgence de la RDC est appelé à accélérer la formation des agents par des gestes de premier secours dans la communauté. « Il y a également nécessité de former non seulement à Kinshasa mais également dans le reste des provinces du pays afin de faciliter la mise en pratique des soins pré-hospitaliers à toute la population… », a laissé entendre le Docteur Diulu Kabongo, Président de ladite l’association.
Et d’après une étude de l’OMS sur les outils et approche de l’OMS pour le développement intégré des soins d’urgence, le Dr Ken Diango, consultant de l’organisation a rassuré que pour le développement des soins d’urgence en RDC, il faut construire sur les bases solides les institutions sanitaires tout en se basant sur le critère de base méthodique, sur l’étude de faisabilité, la validation et la contractualisation. Donc selon elle, les soins cliniques d’urgence jouent un rôle essentiel dans la couverture santé universelle.
De son côté, le Dr Richard Dambo qui a abordé la question de l’avenir de la pratique médicale avec l’avènement de l’intelligence artificielle : enjeux et perspectives, a révélé que l’intelligence artificielle joue un rôle très important dans la médecine d’urgence. Notamment, dans la réduction de tâches administratives, la création et l’analyse de grandes quantités d’informations médicales en moins de temps.
Pour l’occasion, un certificat de participation a été remis à chaque participant à ce congrès organisé par l’AMURDC, une organisation indépendante, laïque et apolitique œuvrant pour la promotion des soins d’urgence de qualité.
Nelly Somba
*Une exposition d’art se tient, depuis le 26 mai 2023 jusqu’aujourd’hui, à l’Hôpital du Valdor à Liège (Belgique), avec des œuvres d’art faites des médicaments périmés. C’est l’initiative de Christine Warrand, une artiste Liégeoise qui se venge des médicaments, en mettant l’art au service de la préservation de l’environnement.
Familière avec les médicaments auxquels les circonstances de la vie l’ont exposée, Christine Warrand s’en révolte. Sans tension, mais non sans passion : une passion à travers laquelle l’art est en connivence avec la préservation de l’environnement. Cette artiste fait usage des médicaments périmés pour créer des peintures originales. Voilà qui rejoint le slogan cher à cette Liégeoise dans sa campagne de sensibilisation pour la préservation de l’environnement : ‘‘récupérer pour upcycler’’.
Dans cet environnement ‘‘hospitalier’’, l’art de la récup’ a donné l’occasion aux patients de l’hôpital du Valdor de retrouver leur sourire. Les œuvres exposées font surtout réfléchir quant à l’impact des médicaments sur l’environnement. En effet, selon une étude internationale dirigée par l’Université d’York au Royaume-Uni et publiée en 2022, les résidus des médicaments sont des facteurs de pollution à plusieurs niveaux.
Des visiteurs et plusieurs curieux disent être très contents d'avoir ce genre d'exposition, et certains n’hésitent pas de s’acheter une œuvre d’art qui leur plaît. Christine prévoit d’affecter les fonds récoltés à Télévie, une opération caritative belge francophone qui œuvre au profit de Fonds de la Recherche Scientifique.
Quand l’art et l’environnement se rencontrent, une créativité sans frontière s’en dégage. Une autre exposition est en vue très prochainement et sera, cette fois-ci, à Bruxelles. Une occasion pour continuer la réflexion en vue d’une prise de conscience face à ces pilules qui risquent de rendre malade notre planète notamment, à travers nos rivières.
Prosper Mbumba
Journaliste indépendant
(Depuis Liège/Belgique)
Le nouveau ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Dr Samuel Roger Kamba Mulamba a pris son bâton de commandement. La cérémonie de remise-reprise entre le nouveau patron du secteur de la Santé et le ministre sortant Jean-Jacques Mbungani a eu lieu, ce mercredi 29 mars 2023, dans la soirée, au cabinet du ministère à l’Immeuble Intelligent à Kinshasa.
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