Sur les traces du groupe Taz Bolingo : Nketo Bakaji’’ pour l’émergence des talents féminins dans la Rumba  

 Nketo Bakaji est une formation musicale composée essentiellement des femmes de l’attaque chant jusqu’à l’orchestration.  La promotion des valeurs féminines par la rumba congolaise est la vision de ce groupe basé à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

« Notre groupe musical  »le Tout puissant Nketo Bakaji  » créé en 2014, contribue à la promotion des valeurs féminines par la rumba congolaise, inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO », a déclaré Louis Onema, manager dudit orchestre.

Outre ce concept, le ‘‘Tout puissant Nketo Bakaji’’  s’investit, d’ores et déjà, pour mettre un accent  sur le rôle crucial dans la préservation et la promotion de l’identité culturelle de la RDC à travers la rumba.

« La République démocratique du Congo regorge des talents, des artistes féminins et musiciennes aux idées novatrices pour lesquelles nous avons toujours mis en exergue leur expertise et savoir-faire pour leur permettre de continuer à porter très haut les couleurs de ce pays à l’importance musicale incontestable, et de régaler les mélomanes avec de la musique qui adoucit les mœurs », a-t-il indiqué.

Une touche féminine qui ressuscite les glorieuses de la rumba

Partant des percussions et batteries, guitares et violons jusqu’à la ligne de chant, les musiciennes de ‘‘ Tout puissant Nketo Bakaji’’ interprètent essentiellement les anciens succès de la musique congolaise.

Basé à Kinshasa, le groupe musical ‘‘Tout puissant Nketo Bakaji’’, à l’occasion des dix (10) de son existence, envisage de sortir sa première œuvre musicale cette année.

Il sied de rappeler qu’avant Nketo Bakaji, il existe déjà  à Kinshasa dans les années 80 et 90 un groupe musical féminin dénommé ‘‘Taz Bolingo’’ constitué des femmes qui jouaient pratiquement tous les instruments de musique, au-delà d’être des chanteuses.   Très apprécié par le public de l’époque, l’orchestre a fait la pluie le beau temps dans l’arène musical du pays. Soutenu par un mécène, il avait son siège dans la commune de N’djili.

J. Diala