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Autonomisation à l’heure du numérique, 08 mars 2023 : des femmes s’expriment !

La problématique de l’Innovation n’est pas qu’un simple vocable, plutôt une vocation car innover fait partie des principes qui mènent au succès. Les outils modernes de partage de connaissance et de communication utilisés à l’ère du numérique contribuent à l’émancipation de la femme. «Pour un monde digital et inclusif : L’Innovations et Technologies pour l’autonomisation de la femme et l’égalité des sexes à l’ère du numérique» est le thème choisi cette année pour commémorer la journée internationale des droits des femmes. Partant chacune de leurs expériences et qualités respectives, quelques femmes congolaises ont à cet effet exprimé librement leurs pensées et points de vue sur la place kinoise ce mercredi 8 Mars 2023.
«La technologie nous permet de nous mettre à niveau et de communiquer notre savoir-faire même quand on est chez nous à la maison. Je suis une femme au foyer et je m’occupe de mon époux et de mes enfants en permanence. Mais ceci ne m’empêche pas de m’évader un moment pour apprendre et découvrir certaines autres femmes comme moi qui émergent dans leurs domaines de prédilection sans être obligées de se déplacer. Les secteurs sont variés ; on peut aujourd’hui communiquer notre expertise sur la pâtisserie, le maquillage, la coiffure et même effectuer des ventes en ligne. L’égalité des sexes ne veut pas dire manquer de respect à son mari, ou encore bafouer son autorité. Je perçois mon autonomie dans un cadre de valoriser mes aptitudes en les mettant en action, tout en étant femme leader, épouse et mère de famille », a fait savoir Madame Ruth Amunazo, Designer et Femme au foyer. Et de poursuivre : « J’aime le secteur de communication virtuelle. Cet accès en permanence à la connexion est une force qui me permet de me challenger et d’agrandir mes centres d’intérêt. Il faut bloquer l’accès à la distraction et se mettre au travail ».
De nombreuses femmes aujourd’hui connaissent un plein essor dans le monde des affaires grâce au pouvoir de la communication numérique, qui est le socle même de la technologie.
Quant à elle, Lune Bosaga s’est exprimée en ces termes : « Je suis Lune Bosaga, entrepreneure et boss woman depuis des années. Mon secteur d’activités varie selon les attentes et les besoins de mes clients. Je suis dans le vestimentaire, l’électronique et consorts. La technologie aujourd’hui est une porte qui m’ouvre au monde et me permet d’agrandir mon marché. Outre ma propre visibilité, le secteur technologique me permet de rester en contact permanent avec mes clients et me garantit un très bon rendement. Au-delà des techniques de vente, l’aspect marketing digital est trop important pour moi, car il me permet de garder une bonne image de mon entreprise, dans le but d’atteindre mes objectifs et d’agrandir mon secteur d’activité. Je communique beaucoup sur les réseaux et aujourd’hui entant qu’utilisatrice du réseau social Tiktok, j’ai plus de 10 000 abonnés. Ceci est trop bénéfique pour moi car ça me permet de fidéliser mon audience en tant que boss woman et d’élargir mon réseautage. Je pense que certaines femmes devraient arrêter de rester à la traine et de profiter au maximum de cet essor du monde technologique. Il est temps pour nous d’être complètement libres et épanouies. Le monde numérique est mis à profit pour nous, en vue de faire valoir nos compétences et de prouver au monde combien les femmes sont riches en potentiel. Je m’assume et je dis librement que je suis une femme émancipée ».
Point de vue de Faida Honorine
«Je suis une mère de famille, et en tant qu’éducatrice, je pense que le principe d’égalité de sexe pour moi veut simplement dire que la femme doit mettre ses potentiels en avant, croire en elle et se démarquer . Aujourd’hui, il y a de femmes mécaniciennes, ingénieures, pilotes, etc ; ceci pour dire qu’il n’y a plus de domaine dans le quel une femme ne peut s’en sortir. Tout est question de volonté et de courage. L’évolution technologique aujourd’hui nous permet de bénéficier de beaucoup des connaissances qui viennent renforcer nos capacités. Alors, je ne vois pas pourquoi les femmes se mettraient à douter de leurs aptitudes. Il ne s’agit pas seulement de le dire, plutôt de le vivre dans notre quotidien en tant que femme », a-t-elle indiqué.
Elise Assumani

Autonomisation à l’heure du numérique, 08 mars 2023 : des femmes s’expriment !

8 mars 2023, Ach : Antoinette Bilali et Babi Kalawamba sensibilisent les femmes à la promotion de l’égalité entre homme et femme

La ligue des femmes de l’Alliance pour le changement (A.Ch), parti chère à Jean-Marc Kabund, a organisé une conférence-débat avec comme thème : ‘’La digitalisation impérieuse dans un monde meilleur pour la femme et la jeune fille consciente’’. Selon Antoinette Bilali, présidente de la ligue des femmes et son vice, Babi Kalawamba, ce colloque vise à coacher les femmes sur leurs droits, dans le but de promouvoir l’égalité de chance entre l’homme et la femme.
Antoinette Bilali a indiqué que toutes les femmes d’Alliance pour le changement n’ont rien à fêter à ce jour, considérant que plusieurs mamans et filles sont en train d’être tuées nuit et jour dans l’Est de la République Démocratique du Congo. « Pendant que le régime de Félix Tshisekedi ne peut rien faire pour les sauver, les mamans dans l’Est continuent de mourir, à cela s’ajoute des détentions illégales dont notamment celle de notre leader, l’honorable Jean-Marc Kabund », a-t-elle parlé.
Et de poursuivre : « Nous voulons que ces mamans sachent que nous sommes unies dans un même Esprit. Nous avons gardé une minute de silence en mémoire de nos mamans et de nos jeunes filles qui sont tombées à l’Est, et à nos vaillants héros des FARDC qui sont tombées à cause de cette guerre ignoble qui nous a été imposée. En ce moment, ce qui sont en train de courir par ci et par-là et qui souffrent à cause de cette guerre, nous leur disons de garder courage et le moral très haut et que demain sera meilleur».
Elle a rappelé sur la digitalisation chez la femme en disant : ‘’les femmes de l’alliance pour le Changement doivent lever les débat pour aller à la racontre du numérique. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas laisser cela nous échapper, nous allons nous rattraper, nous allons aussi organiser des sessions de formation sur l’informatique et la digitalisation et le numérique’’.
Enfin, les femmes de l’Ach ont une fois de plus dénoncé la détention de leur leader, Jean-Marc Kabund qui, depuis l’année passée, se trouve à la prison de Makala. A ce propos, elles projettent une marche pacifique très prochainement pour exiger la libération de leur autorité morale.
Grâce Daro

 

8 mars 2023, Ach : Antoinette Bilali et Babi Kalawamba sensibilisent les femmes à la promotion de l’égalité entre homme et femme

A l'occasion du 8 mars , UDS : Crispin Kabasele Tshimanga invite les femmes congolaises à monter au front

Mme Charlotte Buimpe Diombelayi, Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l'UDS
Malgré son absence au pays, le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, Monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, vient d'adresser un message aux femmes de son parti politique. Et, à travers elles, ce message est également destiné à la femme congolaise qui doit s'engager au front pour la transformation de la société nationale. Ci-dessous, ce message signé depuis Caracas (Venezuela) où il se trouve encore :
"Chères Camarades,
"Comme toutes les femmes du monde, vous célébrez, ce 8 Mars, la Journée Internationale dédiée à la femme.
"Cette commémoration se passe au moment où je me trouve à l'étranger.
"Je tiens à féliciter les Camarades restées à nos côtés pour œuvrer ensemble en faveur de la transformation de notre société qui est plombée au sous-sol du développement et qui ne peut pas changer sans la participation de la femme.
"Si la société congolaise n'arrive pas à connaître un quelconque changement dans tous les domaines de la vie nationale, la responsabilité, même partagée, incombe surtout à la femme congolaise qui ne parvient pas à faire sa propre révolution mentale.
"La femme congolaise, à tous les niveaux et de tous les âges, préfère la médiocrité. Elle refuse de se remettre en cause et de s'interroger de manière consciente sur sa part de responsabilité dans la dégradation généralisée de la situation lamentable que connaît notre pays.
"Souvent, elle croit à tort à la facilité et à des coups de pouce hypothétiques. Elle oublie qu'elle doit se battre et lutter comme l'homme. Et sans complexe. Elle commettrait l'erreur de demeurer éternellement passive.
"Le jour où la femme congolaise s'engagera au front comme toutes les autres femmes révolutionnaires du monde, la situation du pays changera radicalement.
"Pour les Camarades de la LIFUDS, cette année doit marquer la rupture totale avec des anciennes pratiques qui ravalent la femme congolaise au niveau d'une éternelle assistée sans imagination créative.
"L'UDS d'hier ne sera plus l'UDS de demain. Il n'y aura plus de cadeaux pour telle Camarade ou telle autre. Tout le monde sera sur le même pied d'égalité. Seules les femmes imaginatives et entreprenantes mériteront de l'UDS.
"A ce prix, nous bâtirons ensemble et sans discrimination quelconque, un grand parti socialiste et révolutionnaire dans notre pays.
"Les pagnes, les défilés et les beuveries annuels vécus le 8 Mars ne défendront jamais la cause de la femme congolaise. Les autorités qui encouragent ces pratiques, ne contribuent jamais à la promotion de la femme congolaise. Elles, ces autorités, agissent ainsi par manque de vision.
"Je lance un appel patriotique aux Camarades de la LIFUDS pour qu'elles rompent définitivement avec ces agissements rétrogrades.
"Eduquer une femme étant éduquer tout un peuple, la femme de l'UDS doit devenir désormais un modèle à suivre et se mettre à l'avant-garde de la lutte pour un nouveau Congo.
Fait à Caracas, le 08 Mars 2023.
Le Président National de l'UDS,
"Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi
Sénateur honoraire

 

A l'occasion du 8 mars , UDS : Crispin Kabasele Tshimanga invite les femmes congolaises à monter au front

Journée internationale des droits des femmes , Déclaration conjointe des organisations de défense des droits des femmes membres de la Société civile

Grâce Ngyke Kangundu ainsi qu’une importante délégation des membres des Organisations de défense des droits des femmes ont été au Centre Carter, à la Gombe, où à l’issue des entretiens, elles ont publié la déclaration, ci-dessous.
Déclaration
Nous, Membres des Organisations de Défense des Droits des Femmes, réunis ce 8 mars 2023 à Kinshasa dans le cadre de la célébration de la journée internationale dédiée aux droits des Femmes, placée sous le thème international : « Pour un monde digital inclusif : Innovation et Technologies pour l’égalité des sexes » ; et le thème national : « Education numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC », sommes préoccupés par la situation sécuritaire que vivent les femmes en RDC notamment, dans sa partie orientale ( Nord Kivu, Sud Kivu, Ituri) et dans sa partie Ouest (Kwilu, Kwango, Maï-Ndombe).
Reconnaissant les efforts déployés au niveau national et international par le Gouvernement Congolais à travers les actions militaires, politiques et diplomatiques ayant conduit à la levée de l’embargo sur les armes infligé à la RDC depuis plus de 20 ans ainsi que les actions de lobbying menées par les organisations de la société civile, il est nécessaire de s’en féliciter.
En dépit de tous ces efforts, il faut rappeler que la situation sécuritaire continue à impacter négativement la vie quotidienne des femmes et des jeunes filles, en leur privant de leurs Droits les plus légitimes, à savoir : le droit à la vie, le droit à l’éducation, à la santé, à l’entrepreneuriat, à l’emploi ainsi qu’aux services numériques.
Considérant qu’à l’ère actuelle, le support numérique reste le canal le plus sûr et rapide de communication entre des personnes et des communautés et un levier de croissance pour l’entrepreneuriat féminin ainsi que l’automatisation des femmes et des jeunes filles, il est donc paradoxal de constater qu’en RDC, il y a une fracture numérique élevée dont seulement 17,6 % de la population a accès à l’internet selon le Ministre du Numérique congolais, statistique présentée lors de la réunion d’information sur les indicateurs d’universalité de l’internet de l’UNESCO organisée par le bureau régional de l’UNESCO, le mardi 31 mai 2022.
Cette fracture numérique élevée conduit donc par la suite à un faible accès au numérique des femmes et des jeunes filles, pourtant celles-ci représentent plus de 50% de la population totale.
Par conséquent, il est indispensable qu’en ce jour de la célébration des droits des Femmes, où le numérique est mis en avant et considéré comme l’un des moyens de contribuer à la paix et l’autonomisation des femmes et des jeunes filles qu’il ait des actions concrètes pouvant favoriser l’accès de ces dernières au numérique conformément aux différents textes légaux ratifiés à l’international, au niveau régional par l’Etat congolais, en l’occurrence la Résolution 1325 Femmes, Paix et Sécurité, la Résolution 2250 Jeunesse, Paix et Sécurité et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine en son Aspiration
De ce fait, Nous recommandons ce qui suit aux :
1. Gouvernement :
- D’accélérer la mise en œuvre du Plan National du Numérique horizon 2025
- De créer des centres de formation des femmes sur le numérique à moindre coûts ainsi que leur suivi et accompagnement dans les 145 territoires
- De suggérer au Président de la République lors de la prochaine réunion du Conseil de Ministres de promulguer la loi portant Code du Numérique voté au Parlement depuis décembre 2022
- De Mettre en place un comité de suivi d’application effective des recommandations
- D’Accélérer la mise en œuvre du projet de fourniture d’accès à internet gratuit dans les 145 territoires
- De Réguler l’espace numérique principalement les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Tik-Tok) pouvant aider à lutter contre les dépravations de mœurs
2. Organisations de la société civile :
- De Sensibiliser les femmes afin qu’elles développent la culture numérique et qu’elles s’approprient le plan national numérique horizon 2025
- D’Inciter les Défenseurs et Défenseuses des Droits des Femmes à mettre en place une plateforme numérique qui leur permettront de s’exprimer, échanger les expériences, réseauter et de dénoncer toutes formes des violences que subissent les femmes même en milieu rural
- D’Amplifier les campagnes de sensibilisation et d’information dans toutes les langues nationales sur l’importance et le sens même de la journée du 8 Mars
3. Femmes et Jeunes filles :
- D’utiliser de manière responsable le numérique pour contribuer à leur autonomisation et épanouissement ainsi qu’à la dénonciation de violences faites à leur égard
- De Prendre conscience de l’importance de leur implication dans la formation sur l’éducation numérique
4. Partenaires techniques et financiers de la RDC
- De favoriser le financement des projets à impact visible sur les Femmes et les Jeunes Filles qui œuvrent dans le domaine du numérique
- De collaborer également avec les organisations de la société civile dans un cadre purement consultatif afin d’identifier les causes et les difficultés que rencontrent les femmes et les jeunes filles dans le domaine de l’entrepreneuriat numérique féminin susceptible de déboucher aux projets pour leur autonomisation.
Enfin, nous lançons un appel patriotique à partir de ce jour à toutes les organisations de défense de Droits des Femmes et de la Jeune fille, de mener une campagne de sensibilisation pendant tout le mois de mars 2023 dite: ‘’Education numérique pour toutes et tous, dans l’égalité Homme-Femme’’.
Que Vive la République Démocratique du Congo
Que Vive la Journée Internationale des Droits des Femmes
Que vivent les Organisations de Défense de Droits des
Femmes
Fait à Kinshasa, le 08 Mars 2023
Par les Femmes Leaders des Organisations de Défense des Droits des Femmes

 

Journée internationale des droits des femmes , Déclaration conjointe des organisations de défense des droits des femmes membres de la Société civile

Appel du Président Félix Tshisekedi pour la défense de la patrie, RDC : des femmes encouragées à s’enrôler au sein des FARDC

Conformément à l’appel lancé par le Président Félix Tshisekedi, des femmes militaires ont sensibilisé les jeunes filles sur l’importance de servir le pays sous le drapeau national, en s’enrôlant au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Au cours d’une campagne de recrutement organisé le week-end dernier à l’UPN, elles ont présenté les avantages y afférents.
«Ne soyez pas que des spectatrices. Venez, l’armée vous appelle. Venez et vous étudierez gratuitement à l’Académie militaire. Nous sommes des femmes qui se sont battues pour la patrie», pouvait-on entendre au niveau du rond-point UPN. L’académie militaire est mise a la disposition de toutes les nouvelles recrues qui auront le désir de poursuivre leurs études jusqu’à l’obtention d’un diplôme de Master. La possibilité d’opter pour n’importe quelle filière et de la mettre au profit de l’armée est disponible. L’armée compte à ce jour des femmes médecins, juristes, infirmières, magistrates, portant le flambeau du pays, chacune selon son domaine respectif.
«Je suis la Lieutenante Ruth Ebengo, Journaliste dans la Presse Militaire. Quand on entre dans l’armée, en premier lieu, on sert le pays. J’ai fait les sciences de l’information et de la communication à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication. Dans l’armée, on ne se limite pas qu’à la formation militaire, il y a des possibilités de spécialisation, même à l’étranger. On ne perd pas quand on entre dans l’armée. D’un côté, il y a notre qualité de femme et, de l’autre, il y a cette casquette de militaire, et combiner les deux marche facilement ».
Cette campagne avait pour objectif de sensibiliser la masse pour l’intégration de la gent féminine dans les forces armées de la République Démocratique du Congo. Etre âgée de 18 ans révolus, avoir un diplôme de baccalauréat, de graduat, de licence, accompagné d’une bonne volonté de servir son pays ainsi que du principe d’équité sont les critères de recrutement.
Elise Assumani

 

Appel du Président Félix Tshisekedi pour la défense de la patrie, RDC : des femmes encouragées à s’enrôler au sein des FARDC

Je ne serai jamais Président

Où est la beauté du pouvoir
Si l’on a que le meilleur à devoir ?
Je ne serai jamais président,
Pas sur cette terre des tyrans.
Il n’y aura point de peuple satisfait
Sous ce soleil défait.
Il y aura toujours ce mont des reproches
Dans chacune de mes approches.
Il y aura toujours une mer de rage
Qui sape ou sabote mon image.
Il y aura toujours ceux qui me détestent
Quels que soient mes gestes.
Etre président c’est être victime,
Etre victime des mots couleur-crimes,
Des mots qui t’écorchent la cime.
Le pouvoir est un abîme.
Je ne serai jamais président,
Même pas à l’envers du temps.
Je ne saurai porter le fardeau
De plus d’une vie, je ne saurais porter le chaos.
Il y aura toujours un qui me caricature
En homme sans ceinture,
En homme qui pollue,
En homme qui pue.
Je le dis et je le répète,
Aussi brillante que soit ma tête.
Je ne serais jamais président,
Surtout pas sous ce vent.
Peut-être sur une autre planète,
Dans une autre assiette,
Je pourrai oser le pouvoir
Au-delà du noir.
Mais, il faudra d’abord
Qu’on refasse le monde à l’aurore.
Qu’on lui donne un cœur plus reconnaissant,
Un charme puissant.
Florence Meta

Je ne serai jamais Président

Nyakeru à Kolwezi

En marge de la journée internationale
Des droits des fleurs aux dorées pétales,
Denise la précieuse pierre
Etait sur une autre terre.
Elle était là, la première dame.
Elle était là pour fêter avec la femme,
Celle de Lualaba, celle qui vit
Et fait vivre, celle qui sourit.
Elle était là tel un parfum du soleil,
Elle était là avec une voix à merveille.
Comme toujours avec des mots
Qui apaisent les maux.
Dans sa peau de maman,
Elle était aussi là pour les enfants.
Ceux qui vont à l’école,
Ceux qui embellissent le sol.
Elle était là pour leur dire
De bosser dur,
De donner le meilleur d’eux-mêmes
Pour que leur vie soit plus qu’un poème.
Pour bénéficier du programme excellentia,
Les écoliers doivent marquer les pas.
Elle a promis que bientôt un programme
Spécial exellentia allumera sa flamme
Dans la province de Lualaba.
Le programme exellentia
Impose la réussite.
Pour ça il faut aller au-delà des limites.
Florence Meta

 

Nyakeru à Kolwezi

Kinshasa : trois femmes des médias sensibilisent les étudiantes sur le rôle et les responsabilités d’un leader

En vue de promouvoir et de valoriser le travail des femmes des médias, l’ONG leadership de la femme des médias (LFM) poursuit sa campagne de sensibilisation auprès des étudiantes et étudiants de Kinshasa. Jeudi 02 mars 2023, elle a organisé sa troisième conférence-débat axée sur le thème « Femme des médias et son leadership dans la société : la gestion des préjugés et du succès ». Ces assises de 2 heures ont eu lieu à l’Université Révérend Kim, campus de Lingwala. Occasion pour le LFM de réveiller la femme, de booster sa conscience. Aussi, de la placer devant un défi : la prise en main de responsabilités devant les hommes, et convaincre non seulement ses pairs mais aussi, le monde extérieur à elle.
Les journalistes Grâce Shako, également présidente de l’ONG Leadership de la femme des médias, Grâce Israëlla Kangundu, évoluant dans le secteur de la presse écrite et Miriam Balanga, Directrice Générale de Média Business Télévision ont à tour de rôle démontré que la femme des médias doit se battre pour occuper les hautes fonctions. Car, ces postes sont fruit d’une méritocratie et non d’un cadeau. La femme des médias ne doit pas seulement être cette créature de Dieu qui, nuit et jour, vante sa beauté physique laissant de côté ses potentialités féminines et capacités intellectuelles, soutiennent-elles.
Dans un contexte où depuis la nuit des temps, la femme subit quotidiennement des inégalités professionnelles, et est mise sous le joug de l'homme, se trouvant également dans une situation de dépendance, Mme Grâce Israëlla Kangundu, a, pour sa part, après avoir défini le leadership, éclaté l’assistance en deux camps devant réfléchir sur la façon dont ils peuvent organiser et coordonner une rédaction. Ensuite, elle a également évoqué les obstacles auxquels les femmes sont souvent confrontées.
Face à ces contraintes devenues handicaps reléguant plusieurs à l’arrière-plan, Mme Grâce Kangundu encourage les étudiantes et étudiants à cultiver la confiance en soi et à se forger un caractère. «Les femmes ne doivent pas être des décors dans les rédactions. Elles ne peuvent occuper les postes de responsabilité que si elles sont dynamiques », a-t-elle dit.
La femme doit dorénavant être vue sous un nouvel œil au regard de ses nombreuses capacités à assumer des tâches autrefois réservées aux seuls hommes. «La femme, avant d’occuper un poste clé, il faut de la compétence, de la méritocratie. Tout passe par différentes formations. La femme peut être capable d’occuper les postes qu’occupent les hommes aujourd’hui si seulement elle accepte de disponibilité son temps par des formations ou renforcement des capacités », encourage Miriam Balanga.
Abordant l’aspect responsabilité des journalistes face au respect de l’éthique et la déontologie journalistique, la journaliste Grâce Shako a insisté sur la nécessité d’avoir une nouvelle génération des professionnels des médias pouvant réaliser un travail de qualité. Les réseaux sociaux peuvent servir d’alerte et permettre aux journalistes de chercher la vérification car le journaliste n’a plus le monopole de l’information avec le numérique où tout le monde prend la posture de journaliste, sans en avoir qualité moins encore respecter les règles de la déontologie et de l’éthique.
Il s’en est suivi une série de questions et réponses entre étudiants et les trois intervenantes, dans un climat convivial. Le tout, sous une belle modération de Joséphine Mawete, présidente des étudiants de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication.
Josué Nsema

 

Kinshasa : trois femmes des médias sensibilisent les étudiantes sur le rôle et les responsabilités d’un leader

Femme congolaise, 08 mars 2023 : Maitre Mamie Nsumba rend hommage et insiste sur la prise de conscience

Maitre Mamie Nsumba
Le monde entier a célébré hier, comme il est de coutume, la journée internationale des droits des femmes. « Education numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC », tel est thème choisi au niveau national. Plusieurs activités de sensibilisations ont eu lieu à travers, précisément, la ville-province de Kinshasa pour, tout justement, permettre à la gent féminine de prendre conscience, au-delà de ses droits, des devoirs qui sont les siens pour le développement du pays. Maitre Mamie Nsumba, elle, a saisi cette occasion pour rendre hommage à toutes les femmes du monde pour toute la saveur qu’elles déversent sur l’humanité. Elle dit reconnaitre en la Femme un être cher et indispensable qui s’offre pour le bonheur des autres en dépit, bien de fois, des difficultés diverses. Dans une interview exclusive nous accordée, ce même 08 mars, elle a appelé les femmes à redoubler d’efforts au profit de la société et, surtout, à bannir les antivaleurs. Mamie Nsumba a exhorté les jeunes filles, étudiantes, à ne jamais s’appuyer sur leur féminité pour satisfaire un quelconque besoin.
Quid du 08 mars ?
La Présidente de la Fondation Daryel estime que le 08 mars reste ‘’une journée qui commémore à travers le monde que la femme a des droits au même titre que l’homme et qui doivent être considérés et mis en pratique quand bien même beaucoup restent à faire’’. A la lumière de ses propres convictions, ‘’la femme congolaise est le pilier même de la société congolaise puisque tout passe par elle, autour d’elle, grâce à elle’’. Mamie Nsumba appelle les femmes à développer de plus en plus l’esprit d’initiative en se donnant au travail, seule voie qui mène au bonheur. « A la Femme de rester focus sur les objectifs, de ne point accepter de se vendre pour satisfaire un besoin, promotion canapé, points sexuellement transmissibles, de bosser dur et de ne compter que sur soi-même », a insisté, de tout cœur, Maitre Mamie Nsumba…
Gloire Mfemfere

Femme congolaise, 08 mars 2023 : Maitre Mamie Nsumba rend hommage et insiste sur la prise de conscience

En marge de la commémoration du 08 mars, Kinshasa : Chantal Mawazo Ndyanabo appelle toutes les femmes à se mobiliser derrière Félix Tshisekedi

Madame Chantal Mawazo Ndyanabo, Présidente de la Fondation Amour pour mon pays et pour mon prochain(Fondapro) et vice- coordonnatrice de la plateforme Horizon 2023, appelle les femmes congolaises à la prise de conscience et à cultiver l’esprit de créativité pour contribuer à l’émergence du pays. Elle a lancé cet appel pressant au cours d’une activité organisée, mercredi 08 mars 2023, au siège du parti UCE. Elle a profité de la même occasion pour demander à toutes les femmes de se mobiliser derrière le Président Félix Tshisekedi en vue de lui permettre d’accomplir sa vision et, au moment venu, de remporter la bataille électorale à la Présidentielle.
Mme Chantal Mawazo a convié, avant toute chose, toutes les femmes ayant pris part à cette rencontre à une brève prière pour toutes les compatriotes victimes des violences de tous genres dans l’Est du pays.
«Nous, femmes qui sommes ici, que ça soit les mamans ou les jeunes filles, prière de nous agenouiller. Nous avons reconnu notre faiblesse. Toutes ces situations éprouvantes que subit notre pays, c’est à cause de la femme que nous sommes. La femme n’avait pas pris sa part de responsabilité. C’est pour cela que notre pays souffre. Alors, on s’humilie devant notre Dieu pour qu’il nous comble de sa grâce afin que nous puissions bien travailler cette année», a-t-elle exhorté.
Pour cette année 2023, a-t-elle poursuivi, toutes les femmes doivent se lever pour aider le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi et les autorités qui l’entourent à bien finir ce mandat et que le Président de la République soit réélu afin qu’il accomplisse son projet de société dont le développement de 145 territoires.
Mme Chantal Mawazo a, par ailleurs, épinglé deux impérieuses questions auxquelles la femme doit s’y pencher. «Aujourd’hui, nous avons pris la décision de nous remettre au travail parce que la première des choses que nous devons connaitre, c’est de chercher la face de Dieu et de le craindre. Deuxièmement, nous devons savoir respecter les hommes que Dieu à mis à nos côtés, parce que toute femme qui ne respecte pas l’homme que l’éternel lui a donné, peut être privée du progrès. Pour ce faire, nous les femmes de l’UCE, nous avons l’obligation de respecter nos hommes», a-t-elle renchéri. Ce, avant de demander à l’assistance de se lever pour relever les défis qui restent pendants pour, entre autres, lutter contre la pauvreté.
Israël Boma

 

En marge de la commémoration du 08 mars, Kinshasa : Chantal Mawazo Ndyanabo appelle toutes les femmes à se mobiliser derrière Félix Tshisekedi

Nous…

Nous avons traversé l'abîme
Pour contempler les cimes
Nous pouvons oublier les crimes
Des peines qui nous abiment.
Nous avons rêvé le cœur au zénith.
Nous avons bavé sur la voix de l'élite.
Marchant seuls dans le noire,
Briguan tu ne pluie d'espoir.
Qui sommes-nous ? Un peu de tout
Dans cet univers flou.
Nous allons par la montagne,
Rêvant l'odeur du champagne.
Notre vie est au seuil du soleil,
Nos cœurs riment en éveil.
Nous n'oublierons pas les blâmes
Que le temps tissait sous flammes.
Nous avons craché sur les tourbillons,
Vomi sur ses mamelons.
Nous avons claqué la porte,
Piétiné les feuilles mortes.
Nous, nous sommes les larmes
Des monts sans armes.
Les cris des jours oubliés
Sous des yeux écarquillés.
Florence Meta

 

Nous…

Quand être belle ?

Aujourd'hui elle s'est faite belle qu'hier
Pas pour une fête
Pas pour un conte de fée
Pas pour un rencard spécial
Pas pour un homme qu'elle aime
Pas pour attirer les regards
des passants
Pas pour dompter les esprits
Pas pour recevoir les éloges
des admirateurs
Pas pour rencontrer un prince
de ce monde
Pas pour être la plus remarquée
Aujourd'hui Elle s'est faite belle qu'hier
Pour attirer son regard sur elle
Pour se séduire elle-même
Se reconquérir un peu
Se rendre amoureuse d'elle-même
Se dire que des "je t'aime"
Pas pour se vanter à la fin
Pas pour se trouver plus belle
que d'autres femmes ni pour
Ne voir qu'elle, non elle ne vise
Pas ça. Elle veut admirer
Un moment ce "Elle" dans le
Miroir, lui donner rendez-vous
Pour le reste des jours
Des rendez-vous à long terme
Pour se faire toujours belle
D'abord pour elle-même
Avant tout se plaire avant
De plaire, s'aimer avant
D'être aimée
Vivre est un plus beau rendez-vous
Une plus belle fête
Je vis donc je fête.
Je fête donc je me fais belle
Parce que la vie
Est belle
Elle s'est faite belle qu'hier
pour se subjuguer
Florence Meta

 

Quand être belle ?

Changement du narratif, DGDA : Mme Blandine Kawanda imprime une nouvelle dynamique

Et voilà Mme le Directeur Général de la DGDA, Blandine Kawanda. Comme lors du lancement de la campagne, le 26 janvier à Kinshasa, Madame Kawanda a rehaussé de sa présence la formation de ses collaborateurs douaniers dans la lutte contre la corruption et les antivaleurs dans le secteur douanier. Applaudissements effrénés donc à son arrivée au chapiteau de Pullman de Lubumbashi.

Changement du narratif, DGDA : Mme Blandine Kawanda imprime une nouvelle dynamique
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