Près de 5 mois après son lancement officiel à Lubumbashi, le 25 mars 2023, par Marie-Olive Lembe Kabila, épouse de l’ancien Président Joseph Kabila Kabange, le projet «Sisi Wote» porte déjà ses premiers fruits en plein cœur de la province du Haut-Katanga. Au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée le vendredi 14 juillet dernier, dans l’enceinte du bâtiment Hypnose à Lubumbashi, plus de 300 femmes adhérentes à ce projet ont enfin reçu des financements pour la mise sur pied de leurs différents projets entrepreneuriaux. C’est des mains de Madame Chimène Mercedes Nzema, Coordonnatrice de IPOLK/Haut Katanga, que cette remise des fonds s’est effectuée dans la perspective de l’autonomisation financière des femmes s’adonnant particulièrement au travail agricole, au petit commerce, à l'élevage.
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La Ministre de la formation professionnelle et métiers, Antoinette Kipulu, a procédé à la célébration du 20eanniversaire du protocole de Maputo organisée, le mardi 11 juillet 2023 au Fleuve Congo hôtel, par le Ministère du Genre, famille et enfant, en partenariat avec l’ONG Ipas RDC. C’est sous la thématique : «Protocole de Maputo : Deux décennies après son adoption : Impact et perspectives en RDC», que Mme Antoinette Kipulu a indiqué que la RDC a atteint une égalité parfaite entre garçons et filles dans le secteur de l’enseignement primaire, et en matière de participation de la femme à la gouvernance démocratique.
En présence du Ministre de la Jeunesse Yves Bunkulu et celui de Droits humains Fabrice Puela ainsi que du Dr Jean-Claude Mulunda, Directeur-Pays de l’ONG Ipas RDC, Antoinette Kipulu a indiqué que la commémoration du 20eanniversaire du protocole de Maputo constitue une occasion propice pour faire une évaluation du chemin parcouru en RDC dans la promotion des droits de la femme dont le rapport initial de 2015 sur la mise en œuvre de l’instrument juridique a montré une avancée notable de la promotion des droits des femmes en RDC. Ainsi, elle a rendu un vibrant hommage à Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat de la RDC, pour l’intérêt qu’il ne cesse d’accorder aux questions des droits des femmes, non seulement en RDC, mais également, au-delà des frontières de la RDC. «C’est cette sensibilité aux questions du genre et son engagement à y œuvrer pour des solutions durables, qui lui ont valu le titre de champion de la masculinité positive par ses paires de l’Union africaine, au terme de son mandat à la tête de cette organisation continentale », a-t-elle rendu hommage. Avant toutefois d’exprimer sa profonde gratitude à l’endroit de Jean-Michel Sama Lukonde, Chef du Gouvernement de la RDC, pour sa détermination à réaliser la vision du Président de la République, concernant la promotion des droits de la femme en RDC. «Il ne cesse de nous encourager dans ce travail pour que l’agenda genre de la République démocratique du Congo, tel que défini dans le programme d’actions du Gouvernement de l’Union sacrée de la nation, se matérialise sans faille », a-t-elle exprimé.
A l’en croire, les efforts inlassables qu’abattent les services normatifs et spécialisés du Ministère du genre, famille et enfant dans la promotion des droits de la femme, en particulier la cellule d’Etudes et de planification de la promotion de la femme, ont permis à la RDC d’honorer ses engagements en rapports avec l’adhésion au protocole de Maputo.
En outre, les droits promus par le protocole de Maputo sont des droits inhérents à la personne humaine. Ils sont inaliénables, interdépendants et indivisibles. Ils concernent 8 thématiques, à savoir : légalité et la non-discrimination, la protection des femmes contre la violence, les droits relatifs au mariage, le droit à la santé et à la reproduction ; les droits économiques, sociaux et culturels, le droit à la paix, le droit à la protection des femmes pendant les conflits, et les droits des groupes de femmes bénéficiant d’une protection spéciale.
Pour sa part, le Directeur-Pays de l’ONG Ipas RDC, Dr Jean-Claude Mulunda, a souligné que les droits de la femme, ne sont ni négociables, moins encore discutables, dont les femmes et les filles doivent pouvoir vivre sans craindre la violence basée sur le genre, y compris le viol et les autres violences sexuelles, les mutilations génitales féminines, le mariage forcé, la grossesse forcée et l’avortement forcé ou stérilisation forcée. «C’est dans un environnement rassurant que nous pouvons espérer construire un monde égalitaire ou les filles et les garçons, les femmes et les hommes, jouissent des mêmes droits, des mêmes opportunités et avantages », a-t-il avancé.
Notons que le protocole de Maputo a été adopté le 11 juillet 2003 à Maputo au Mozambique. Il est entré en vigueur le 25 novembre 2005 après avoir été ratifié par 15 États membres de l’Union Africaine. Il est le principal instrument juridique de protection des droits des femmes et des filles. Et ce, sur base d’une Loi N° 06/015 du 12 juin 2006 que la RDC a fait son adhésion dont l’acte d’adhésion a été signé par l’ancien Président de la RDC, Joseph Kabila Kabange. Ce protocole a été publié le 14 mars 2018 dans le Journal Officiel.
Ronsard Malumalu
La présidente de la Ligue des Femmes du MSC, en réponse aux préoccupations, devenues de plus en plus récurrentes de femmes de la fédération du Mouvement de Solidarité pour le Changement de Bibwa Bel-Air, dans la commune de la N’sele, s’emploie à orienter la réponse vers une solution efficiente. Depuis l’avènement de Frida Munshy à la tête de la Ligue des femmes du MSC, les femmes du MSC sont débout. La descente sur terrain, le week-end dernier, avait, entre autres, comme objectifs: la prise de contact avec les différentes structures de la Ligue des Femmes, d’analyser les obstacles qui peuvent continuer d’entraver la pleine Participation des femmes aux élections et d’identifier les outils et moyens pour les surmonter. L’échange sur les voies et moyens de faciliter une participation accrue des femmes aux processus électoral a été au rendez-vous. Le format participatif habituel a permis a Frida Munshy d’identifier les recommandations qui peuvent faire avancer la participation des femmes du MSC à la victoire électorale de Félix Tshisekedi aux scrutins de 2023.
Depuis sa nomination au mois de juin dernier, en qualité de Présidente Nationale de la Ligue des Femmes du Mouvement de Solidarité pour le Changement, jusqu’à ce dernier week-end, bien des évènements ont bouleversé le contexte politique et social du MSC de Laurent Batumona, en général, et de la Ligue des Femmes du MSC, en particulier.
Le contact permanent avec les femmes, la sensibilisation sur les élections, la dynamisation des activités du Parti et plus particulièrement le choix à faire lors des élections, la participation des femmes à la gestion politique du pays, ont eu un impact favorable sur la morale de la femme. Elles se disent déterminées à lui offrir ce que la vision politique et électorale de l’Autorité Morale, Laurent Batumona, a imprimé : Rafler le plus possible des voix pour les députés nationaux et provinciaux, d’une part et, de l’autre, disposer d’une majorité écrasante pour le deuxième mandat de Félix Tshisekedi. Cette démarche constitue pour elle son cheval de bataille dans ses tournées de sensibilisation entamées depuis plus de trois semaines.
Après avoir été dans les Fédérations de Kimbanseke, Masina, Maluku et celle de la Nsele, l’honorable Frida Munshy a, non seulement, sensibilisé les femmes mais également, présenté sa vision de travail à la population nombreuse. A Kikimi où elle a foulé ses pieds, elle a, d’entrée de jeu, expliqué sa mission qui est de réveiller les consciences des femmes du MSC par rapport aux enjeux électoraux de l’heure.
A Kikimi, sous l’effet conjugué des responsables de la fédération, elle a présenté la vision sociale du MSC, expliqué l’engagement de la femme du MSC dans les actions de sensibilisation et de renforcement de capacité des différentes actrices impliquées dans le processus électoral. ‘’Les femmes du MSC ont acquis une conscience plus grande de leurs droits et devoirs à œuvrer pour la mise en œuvre effective de la vision électorale du MSC’’, a fait savoir la Présidente de la Ligue des Femmes du MSC.
La sensibilisation menée sur le terrain et les adhésions de la population au Mouvement de Solidarité pour le Changement ont permis à la Présidente Frida Munshy d’avoir une idée globale de ce qui l’attend comme travail.
Malgré le contexte électoral, les femmes venues écouter leur présidente se sont montrées de plus en plus déterminées à soutenir les actions du MSC sous la bannière de Laurent Batumona qui mène, selon elles lors des échanges, depuis des années une lutte pour le mieux-être de la population. Elles ont également dans leurs cris et chansons décidé de propulser au parti le plus grand nombre de députés nationaux et provinciaux.
A la fin de cette tournée qui l’a conduit à Kinkole Lagos, chez le président fédéral Anicet Nkuy, Bibwa-BelAir, où la Présidente fédérale, Mme Cathy, avait réservé un accueil délirant a connu un impact par rapport à la qualité du message.
Il faut noter que depuis son accession au poste de la Présidente de la Ligue des Femmes MSC, Frida Munshy récolte le fruit d’un travail collectif et par son dynamisme qui reflète bien la détermination des femmes du MSC. C’est à cette occasion, qu’elle a fait appel à la mobilisation tous azimuts de toutes les femmes du MSC à s’impliquer dans le processus de mobilisation. Son message a été accueilli très favorablement. Car, en acceptant d’apporter leur contribution au MSC pour les élections de 2023, elles sont satisfaites à un certain nombre de préoccupations soulevées dont les plus pertinentes sont : l’électrification, l’eau, afin d’amener les femmes à prendre une part active dans la gestion de la cité et à la prise de décision à tous les niveaux.
La Pros.
3 juillet 1923 - 3 juillet 2023 : cent ans se sont écoulés depuis la naissance de Hortense Goma Massunda, l’épouse du Président Joseph Kasa-Vubu. Pour se souvenir de cette dame décédée depuis vingt-six ans, Hortense Kiatazabu De Buck Muamba, sa petite-fille, a organisé la célébration de son centenaire de naissance. Notre rédaction est allée à sa rencontre.
La Prospérité : Madame Hortense Kiatazabu, vous venez de célébrer le centenaire de naissance de votre grand-mère, Hortense Goma Massunda, la première Première Dame de la République Démocratique du Congo. Que ressentez-vous en ce moment ?
Mme Hortense K. : une grande joie m’anime car, cent ans après la naissance de notre grand-mère, nous avons l’honneur, le privilège, et la grâce de célébrer cette grande dame qui n’a pas pu marquer les esprits comme beaucoup de ses congénères mais qui, malgré tout, a laissé des traces indélébiles que nous sommes, nous sa descendance.
La Prospérité : votre grand-mère était cent pourcent Muyombe. Comment se fait-il que vous écrivez son nom ‘‘Goma Massunda’’ ?
Mme Hortense K. : c’est une erreur matérielle, lors de l’établissement d’un document par l’autorité administrative coloniale – je pense. Et finalement, c’est resté. Elle-même signait ‘‘Goma’’, pour se conformer aux documents officiels. C’est pour cela que je continue avec ‘‘Goma’’. Mais nous savons tous que le nom original est Ngoma Masunda.
La Prospérité : La veuve Kasa-Vubu a quitté ce monde en 1996, à l’âge de 73 ans, et l’opinion parle très rarement d’elle. Va-t-on encore la jeter dans les oubliettes, après la célébration de ce centenaire ?
Mme Hortense K. : en effet, nous avons fait ce regrettable constat de l’ignorance de l’existence de maman Hortense dans le conscient collectif. Ainsi avons-nous été animés par le souci d’honorer et de raviver sa mémoire. C’est dans ce contexte que nous avons créé, il y a deux ans, la Fondation Hortense KIATAZABU, en sigle Fondation HK, que je préside.
La Prospérité : la Fondation HK entend honorer Madame Hortense Goma et raviver sa mémoire. Quelles actions mettez-vous en place pour matérialiser ce projet ?
Mme Hortense K. : nous allons perpétuer la mémoire de maman Hortense par plusieurs actions, entre autres l’encadrement socio-professionnel de la jeune fille congolaise en général et celle de notre contrée en particulier, en créant notamment un programme de formation académique appelé « Hortensia Academy » ; des actions concrètes et des œuvres caritatives particulièrement à Kangu, mais aussi, par extension, dans le Kongo Central.
La Prospérité : Kangu se trouve dans la région du Mayombe, au Kongo central. Pourquoi ce choix ?
Mme Hortense K. : Tenez, c’est à Kangu que Maman Hortense a vu le jour. C’est là qu’elle a suivi son cursus scolaire jusqu’à y rencontrer son futur époux avec qui elle s’unira en 1941. Kangu reste donc le berceau de son histoire que nous ne pouvons dissocier de celle de son illustre époux, car c’est bien là-bas que tout a commencé.
La Prospérité : vous avez parlé de l’ignorance de l’existence de maman Hortense dans le conscient collectif. A travers quel héritage peut-on se souvenir d’elle ?
Mme Hortense K. : elle a posé plusieurs actions en tant que Première Dame de notre pays ; actions qui illustrent à suffisance son altruisme, son amour du prochain, son souci de toujours en venir en aide aux nécessiteux. A titre d’exemple nous citerons l’inauguration en 1962, du Centre de Rééducation des Handicapés Physiques de Léopoldville, sur invitation de la Croix-Rouge.
La Prospérité : votre grand-mère a eu beaucoup de petits-fils et petites-filles. Qu’est-ce qui vous donne le privilège d’être en avant plan d’une telle initiative ?
Mme Hortense : je suis la fille de Marie-Rose Kasa-Vubu. Je suis l’aînée de ses petits-fils et petites-filles, et je porte son prénom – Hortense. J’estime que si on parle souvent de droit d’aînesse, cela implique aussi des devoirs. Voilà pourquoi j’ai pris à bras le corps cette initiative d’immortaliser celle dont je porte le nom.
La Prospérité : un dernier mot à nos lecteurs ?
Mme Hortense K. : désormais, nous n’aurons de cesse de faire parler de cette grande dame, femme de valeur qui aura survécu vingt-sept ans après la disparition de son illustre époux, le Président Joseph Kasa-Vubu. Afin de soutenir nos projets sociaux et perpétuer ainsi cette vision d’entraide et de solidarité, nous aurons grandement besoin de vos gestes de solidarité et de générosité. Nous faisons le vœu de parachever ce qu’elle n’aura pas su terminer.
Propos recueillis par Prosper Mbumba
Journaliste indépendant
Il fera 55 ans, jour pour jour depuis que l’un des pères de l’indépendance, Moïse Tshombe a quitté la terre des hommes. L’ambassadeur Isabelle Tshombe, l’une de ses filles biologiques sollicite de la part de l’Etat congolais une reconnaissance pour les mérites reconnus à l’illustre disparu. Dans une interview sur les antennes de la RTNC, madame l’ambassadeur a retracé l’histoire de cette grande figure du pays, qui aura passé toute sa vie dans la lutte pour un Congo libre, digne et prospère.
Plus de cinq décennies après, Mme l’ambassadeur pense qu’il est aujourd’hui important que l’Etat congolais puisse songer enfin à cette figure de renom, en permettant notamment le rapatriement de son corps. «Il est important que nous puissions songer enfin à lui permettre de venir reposer sur la terre de ses ancêtres et de lui rendre effectivement l’hommage qu’il mérite et le replacer dans l’exactitude de l’histoire. Pas dans l’histoire qu’ont écrit les vainqueurs de cette époque-là. Mais la vraie histoire, l’histoire qui nous interpelle puisque jusqu’à aujourd’hui, il est une de nos icônes historiques », exhorte-t-elle.
Unificateur, démocrate et redresseur de l’économie nationale
Par ailleurs, Isabelle Tshombe qualifie de «faux procès», toute tendance de l’opinion qui identifie cet illustre personnage comme sécessionniste, et rappelle que c’est grâce à son père que la RDC a connu les premières élections démocratiques et pacifiques. «C’est à Moïse Tshombe que l’on doit l’unification, les premières élections et le redressement économique du pays », dit-elle.
Elle rappelle que Tshombe avait non seulement un rôle important dans la table ronde de Bruxelles convoquée en 1959, mais avait également un autre rôle de président du Front commun. «Ce front commun a été composé d’hommes politiques, de représentants des différents partis politiques mais aussi de gens qui composaient la société civile, ça allait même jusqu’à des artistes, des musiciens. Je dirai toute cette brochette de personnages qui représentaient la société congolaise qui se réunissaient à Bruxelles avaient choisi Moïse Tshombe pour être le président du Front commun. Donc, c’est en tant que président du front commun qu’il a exigé l’arrivée de Patrice Lumumba aux assises de la table ronde. Ce sont ces hommes-là qui ont œuvré pour que notre pays puisse accéder à l’indépendance », rappelle-t-elle.
Plus loin, elle rappelle que c’est son père Tshombe qui est venu, en tant que Premier ministre, réunifier le pays et lui donner un essor économique. Et c’est lui aussi qui a œuvré pour que dans ce pays qu’il y ait les premières élections pluralistes, libres et transparentes. Donc, les premières élections générales qu’il ya eu, c’est à Moïse Tshombe qu’on les doit. Ce drapeau devant lequel aujourd’hui nous nous inclinons, c’est encore à Moïse Tshombe qu’on le doit. Le nom de la République Démocratique du Congo, c’est encore à Moïse Tshombe qu’on le doit puisque tout cela était inscrit dans la constitution de 1964 à Luluabourg. Donc, jusqu’aujourd’hui, nous sommes tributaires de sa contribution à l’indépendance du pays. Mais, sa contribution aussi à redonner aux Congolaises et aux Congolais surtout la fierté d’appartenir à un grand pays et surtout le courage politique qu’il a eu. Je crois que c’est important de s’en souvenir et de rendre à César comme on dit ‘’A César ce qui est à César ‘’.
Isabelle Tshombe considère, en outre, que la journée du 30 juin dédiée à l’indépendance devait être aussi l’occasion pour les congolais de réfléchir profondément pour se poser des questions : «est-ce que nous avons pu effectivement construire ce pays selon les vœux des pères de notre indépendance?», souligne Mme l’ambassadeur.
Fidel Songo
Dans le cadre du projet "Congo au féminin ", la première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi a honoré la mémoire de la première première Dame de la RDC, Hortense Goma Masunda épouse de Feu Joseph Kasa-Vubu en prenant part à la messe d'action de grâce dite en la paroisse Notre Dame de Fatima de la Gombe le lundi 3 juillet 2023. Hortense Goma Masunda est née en 1923 à Kangu au Kongo Central.
La Présidente de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi a voulu par sa présence non seulement honorer la mémoire de maman Kasa-Vubu, mais aussi et surtout raviver la mémoire collective sur ce que fut cette Première dame du Congo à travers son projet "Congo au féminin".
De son côté, Hortense Kiatazabu DE BUCK Muamba, première petite fille de Hortense Goma a reconnu cette marque d'attention de la First Lady Denise Nyakeru Tshisekedi. « C'est un grand honneur pour nous. Je me sens très fière de savoir qu'elle a été reconnue par ce projet. Ce n'est qu'une continuité d'avoir la distinguée première Dame parmi nous ce soir», a-t-elle dit.
Pour perpétuer la mémoire de Hortense Goma Masunda, la Fondation Hortense Kiatazabu a été créée avec comme mission de préserver la mémoire de la 1ère première Dame de la RDC à travers les actions concrètes et caritatives, précisément dans la localité de Kangu et au Kongo Central.
Rappelons que Hortense Goma Masunda fut première dame de 1960 à 1965.
Elle perdra son mari, Feu Kasa-vubu le 24 mars 1969 et elle-même décède le 18 octobre 1996 à Kinshasa, à l'âge de 73 ans.
La Pros.
La décision de la région francophone du Canada, le Québec, de ne pas envoyer ses athlètes et artistes aux IXès Jeux de la Francophonie de Kinshasa, est tombée tel un couperet dans les oreilles des Congolais. A près de 25 jours de la tenue de ce rendez-vous prévu du 28 juillet au 06 août 2023, la RDC s’estime poignardée dans le dos après avoir engagé ces travaux de titan.
La sénatrice Francine Muyumba est montée sur ses quatre chevaux pour dénoncer ce qu’elle qualifie de «manipulation visant à discréditer la RDC» en évoquant des raisons de «santé» et de «sécurité». Cette ancienne présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse fait savoir : « Ce qu’évoque le gouvernement du Québec n’a aucun sens. La francophonie doit comprendre que la RDC est un pays membre et pas de moindre. En tant qu’organisation, elle se doit de déjouer les manœuvres dilatoires de certains de ses dirigeants qui poussent les Etats à se manifester négativement pour obtenir l’annulation de la tenue de ces jeux à Kinshasa».
Par conséquent, elle invite le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, à convoquer l’ambassadeur du Canada pour «comprendre mieux les motivations jusque-là moins convaincantes de la décision de son pays au risque d’influencer négativement les autres Etats membres».
Le Canada s’était désisté
Le Conseil d’orientation du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF), composé de 18 Etats et gouvernements membres, s’était réuni les 14 et 15 février 2019 au siège de l’OIF à Paris pour prendre acte du désengagement du Canada à organiser les IXès jeux de la Francophonie. La RDC qui a pris la relève comme candidate à l’Organisation de ce jeu après que le Canada a désisté, met les bouchées doubles pour que les infrastructures puissent être rendues au Comité avant le délai.
Entretemps, aucun athlète pour le Rwanda. Kigali n’avait pas confirmé la participation de ses athlètes compte tenu de la tension entre les deux pays. Tandis qu’à la 123ème réunion du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), mercredi 21 juin dernier à Paris, les pays membres avaient reconnu les efforts fournis par la RDC pour relever le défi.
Emma Muntu
A travers son projet "Congo au féminin ", la première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, tient sa promesse d'honorer les femmes qui ont marqué l'histoire de la République démocratique du Congo. Dans ce même cadre, le premier volume du livre "Légendes du Congo" a été rédigé. Cet ouvrage de 161 pages a été présenté, le jeudi 29 juin 2023 dernier lors d'une cérémonie organisée à la cité de l'Union africaine (UA), en présence du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde et quelques membres du gouvernement.
Ce livre raconte les prouesses de ces dames exceptionnelles qui ont marqué l'histoire de la RDC. Dans le premier volume, Marie-Antoinette Mobutu, le duo Angebi et Kanzaku, Micheline Sasa, Elisabeth Mweya Tol'Ande, Françoise De Meyer, Catherine Nzuziwa Mbombo, Friederike Liyolo et Marie-Eugénie Mpongo ont été racontés à travers des écrits et images. Après sa présentation, cet ouvrage a été remis au Chef du gouvernement qui, à son tour, l'a remis à la Ministre de la Culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha. Il s'en est suivi la diffusion d'un documentaire de 35 minutes réalisé sur l'ancienne Première Dame, Bobi Ladawa.
Prenant la parole, l'épouse du Chef de l'Etat Denise Nyakeru Tshisekedi, a remercié ces femmes exceptionnelles pour leurs contributions à l'écriture de l'histoire du pays. Elle a aussi réaffirmé son engagement de promouvoir la jeune fille et la femme congolaises.
«Je vais commencer par remercier nos mamans pour leurs contributions à l'écriture de l'histoire de notre pays, chacune dans son secteur et domaine de compétence. J'ai découvert aussi avec admiration beaucoup de choses que je ne savais pas sur elles, c'est donc avec fierté que nous les honorons. Le voyage ne fait que commencer. À vous, chers partenaires, je vous invite à accompagner ce projet pour mettre en lumière ces femmes qui ont contribué dans l'histoire de notre pays. La suite de ce beau voyage et de découverte aura besoin de votre soutien : vous, opérateurs culturels. Je tiens à ce que vous sachez que je suis disponible pour la promotion de la jeune fille et la femme congolaises », a déclaré Denise Nyakeru Tshisekedi.
Bien avant cela, la directrice de cabinet de la première Dame, Nathalie Lwamba, a rappelé les objectifs du Projet "Congo au féminin" visant à redonner à ces dames leur place dans le livre d'histoire de la RDC. « Ce fût donc une évidence pour la distinguée Première Dame, madame Denise Nyakeru Tshisekedi, de souhaiter redonner toute leur place à ces femmes dans le livre d'histoire », a-t-elle dit.
Par ailleurs, le gouvernement, à travers la Ministre de la Culture, Catherine Kathungu Furaha, a promis d'accompagner ce Programme qui honore les femmes congolaises.
Notons que sur instruction de Denise Nyakeru Tshisekedi, cet ouvrage n'est pas à vendre. L'idée, est de vulgariser les actions de ces femmes parfois méconnues du grand public.
Rappelons que, le Projet "Congo au Féminin" a été lancé par Denise Nyakeru Tshisekedi le 29 octobre 2020. Son objectif est de raconter l'histoire des femmes qui ont marqué l'histoire de la RDC durant les 60 dernières années à travers un ouvrage et des documentaires.
La Pros.
L'organisation des premières dames d'Afrique pour le développement, OPDAD en sigle, a choisi la Capitale congolaise pour célébrer son 20ièmeanniversaire. Avant le grand jour prévu le 17 juin, plusieurs autres activités culturelles ont été organisées. Sur ce, la distinguée première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, vice-présidente de cette organisation, a inauguré le jeudi 15 juin dernier dans la soirée, le village de l’OPDAD érigé à l'Académie des Beaux-arts. La coupure du ruban symbolique a donné le ton de cette grande célébration.
Accompagnée de la Première Dame Centrafricaine Brigitte Touadera, des membres du Secrétariat de l’OPDAD et autres délégations déjà à Kinshasa, l'épouse du Chef de l'Etat a visité quelques stands érigés par les structures étatiques, les sociétés commerciales et les petites et moyennes entreprises et a reçu des informations sur les offres et produits présentés.
Le village OPDAD a valorisé au mieux le savoir des congolais. Les hôtes de la RDC ont notamment pu y découvrir le génie congolais à travers cette grande exposition des produits et services locaux.
Des prestations scéniques ont agrémenté cette soirée inaugurale du village de l'OPDAD qui a été ouvert au public pendant tout le week-end.
La Pros.
Mme Jolie Tshibangu a commencé à travailler dans la résidence du Général Numbi pour des travaux de ménage depuis 2020.
La nuit du 30 au 31 août 2021, la veille de la perquisition de la résidence sise N°5 Av Des ORANGERS.
Alors que Mme Tshibangu était dans l'annexe où elle s’acquittait de ses tâches et des fois y passe la nuit, elle a entendu des bruits au niveau de l'entrée principale ; en cherchant à savoir ce qui se passait, elle a vu des hommes armés avec des caisses qu’ils faisaient dans la résidence du Général.
L'un des ses hommes armés, l'a aperçue et c'est là qu’elle fut enlevée.
Sa famille est inquiète. Car, ayant appris que le lieu du travail de Mme Tshibangu a été perquisitionné et depuis, elle est injoignable et Introuvable.
Enlevée, pendant trois jours et puis, libérée clandestinement avec instruction de se sauver, elle quitta clandestinement le pays pour l'Afrique du Sud et de là, elle aurait voyagé pour l'Europe.
G.N/CP
Rose Mutombo, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux a présidé hier, mercredi 21 juin 2023, au Pullman Grand Hôtel de Kinshasa, la cérémonie commémorative de la journée mondiale du réfugié. C’était en présence de la ministre du Genre, Famille et Enfant représentée par la ministre de la Culture Catherine Furaha et la directrice-pays du HCR, Angèle Dikongue-Atangana. Pour cette fois, les échanges ont tourné autour du sort des femmes et jeunes filles réfugiées victimes des violences basées sur le genre.
Dans son intervention, la ministre de la justice et garde des sceaux a affirmé que les violences basées sur le genre sont des délits des droits humains les plus communes. Dans leurs catégorisations, elles sont de plusieurs types : la violence sexuelle sous toutes ses formes, le mariage précoce, la violence domestique, psychologique, économique.
«Je voudrais ici rendre un vibrant hommage à la Très Distinguée Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, Championne des Nations Unies pour la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits, pour son implication personnelle dans le processus d’élaboration de ces textes combien importants. Enfin, je ne peux clore ce chapitre relatif à l’état de la législation sans signaler le projet de loi sur les violences sexuelles et celles basées sur le genre qui sera pris par Ordonnance-Loi dans les tout prochains jours», a souligné la ministre de justice.
Elle a rappelé, cependant, que tout un arsenal des lois, que ça soit sur le plan national qu’international, y afférent a été disposé. Il s’agit, par exemple, de la loi fixant les modalités de protection et de réparation au profit des victimes de ces actes ignobles et s'applique aux faits commis à partir de 1993 tandis que le Décret prévoit toutes les modalités de mise en œuvre.
Rose Mutombo Kiese a indiqué qu’on peut également noter au titre des mesures, les actions menées en Synergie avec d’autres Ministères et structures en rapport avec la mise en œuvre des lois et politiques relatives aux VBG telles que les campagnes publiques de sensibilisation sur la question.
Sur le plan judiciaire, malgré les défis liés à la sécurité et au contexte socio-économique, des procès ont été organisés au sein des juridictions militaires particulièrement, pour juger les auteurs présumés des cas de violences sexuelles liées aux conflits. «Malgré ces défis, l’avenir s’annonce meilleur en termes d’amélioration du cadre légal et institutionnel. En effet, je vous ai parlé de la prochaine loi sur les violences basées sur le genre ainsi que de la loi du 26 décembre 2022 qui, grâce au FONAREV, nous permettra d’accomplir des progrès dans la prise en charge holistique des survivantes des violences basées sur le genre, surtout celles liées aux conflits. Ce qui importe le plus, c’est la volonté du Gouvernement de la République de mener une lutte sans merci contre les violences basées sur le genre, surtout à l’égard des populations vulnérables », a achevé la ministre.
A son tour, la ministre de la Culture et Arts Catherique Fuhara, qui représentait celle du Genre, Famille et Enfant, a fait savoir qu’en RDC, ces violences basées sur le genre constituent un fléau qui préoccupe non pas seulement l’ensemble de Congolais mais également la communauté internationale. Cette réalité est d’autant plus vraie pour les personnes les plus vulnérables, en l'occurrence celles qui sont affectées par des décennies de conflits armés qui ont endeuillé la RDC.
Pour Catherine Furaha, l’un des défis majeurs de ces violences basées sur le genre est l’implication de la communauté à la lutte contre toutes les formes de violences faites aux filles et aux femmes. Et la population dans les différentes composantes, y compris les hommes et les garçons participent davantage à toutes les actions tant des sensibilisations que des dénonciations de ces actes dégradants tant pour eux-mêmes que pour les victimes. Ces hommes, on les appelle des hommes genres.
Pour sa part, la directrice-pays du HCR, Angèle Dikongue-Atangana, a souligné que dans le contexte de déplacement forcé, le conflit fait beaucoup de ravages. “Alors, nous avons pensé qu’il serait mieux que nous ayons une discussion autour de cette thématique pour faire un état des lieux et pour s’enrichir des avancées jusque-là faites et regarder ensemble qu'est-ce que nous pouvons faire dans les jours, les mois et les années à venir pour pouvoir circonscrire tant soit peu cette problématique.
Enfin, le vice-président de l’Alliance nationale des autorités traditionnelles (ANATC), Roger Kabeya Tshimbundu N’kulu, a révélé que les premières vagues de réfugiés sur le sol congolais n’avaient été reçues que par les autorités traditionnelles en tant que frères et sœurs en leur donnant même des espaces pour mener une vie décente. Il en a été ainsi au Nord, au Sud, à l'Est comme à l’Ouest du pays.
Jules Ntambwe
Le 19 juin de chaque année, le monde célèbre la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose ou anémie SS. Pour cette année 2023, le thème retenu est : " Dépistage précoce égal meilleur choix".
De la sensibilisation notamment, sur le dépistage précoce ou l'électrophorèse, en passant par l'appui aux structures de prise en charge des malades, la Première Dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi, a, à travers sa fondation fait sienne la lutte contre cette maladie génétique.
En février dernier, la présidente de la FDNT avait procédé à la pose de la première pierre pour des travaux de réhabilitation et de rénovation du centre de médecine mixte et d'anémie SS communément appelé Centre Mabanga situé dans la commune de Kalamu, seul centre public de prise en charge des drépanocytaires.
A ce jour, les travaux évoluent normalement et tout est mis en œuvre pour que ces bâtiments soient livrés dans le délai.
Selon le Coordonnateur technique du bureau de contrôle du Centre de médecine mixte et d’anémie SS, CMMSS en sigle, Serge Fundi, la fin des travaux est prévue d'ici fin octobre de cette année.
"On a préféré une reconstruction totale au lieu de rénover. La construction est faite dans le respect des normes d'un hôpital en tenant compte particulièrement de la catégorie des malades. Il y aura assez d’aération. Cet hôpital aura une capacité des 150 lits, des services élargis comme l'ophtalmologie, la dentisterie et autres", a indiqué le Coordonnateur.
Pendant la durée des travaux, les malades sont internés au centre Yolo Médical où ils sont pris en charge momentanément jusqu'à qu'à la fin des travaux.
La Fondation appuie régulièrement ce centre en produits pharmaceutiques et matériel grâce à ses partenaires.
La Pros.
La célébration du 20èmeanniversaire de l’Organisation des premières dames d'Afrique pour le développement, OPDAD, a débuté par une conférence plénière le 17 juin 2023.Les Premières dames ont dressé la rétrospective de deux décennies d’actions menées par l’OPDAD en réponse aux défis de développement du continent africain.
Chacune d'entre elles a illustré les réalisations concrètes menées collectivement ainsi que dans leur pays respectif. Parmi les projets emblématiques de cette organisation figurent : la campagne continentale “Free to Shine” visant à stopper l’infection par le VIH chez l’enfant, prévenir les décès dus au Sida et maintenir les mères en bonne santé dans toute l’Afrique, la campagne “Against Women’s reproductive system cancers in Africa” ou encore celle “Endingchildmarriage”.
En sa qualité de vice-présidente et hôte de l'organisation, Denise Nyakeru Tshisekedi a, dans son speech, indiqué que cette conférence est une occasion de dresser en toute franchise le bilan de deux dernières décennies d'action au bénéfice des populations du continent et de se projeter vers les 20 prochaines années avec beaucoup plus de sérénité, de courage et d'abnégation avec le sens élevé de l'urgence et de la responsabilité.
La présidente de l'organisation Monica GEINGOS, première Dame de Namibie, a exhorté ses homologues à renouveler leur engagement au bénéfice des vulnérables et fixer de nouveaux défis.
Pour le président Félix Antoine Tshisekedi, le plan stratégique de l'OPDAD et ses objectifs sont alignés sur l'agenda 2063 de l'Union Africaine.
Les actions de l'OPDAD cadrent avec les objectifs assignés pour le rayonnement de l'Afrique à l'horizon 2063, a-t-il renchérit.
En sa qualité de champion d'Afrique de la masculinité positive, Félix Antoine Tshisekedi a promis d'accompagner les actions de l'OPDAD pour faire avancer la cause de la femme en Afrique.
Après cette rencontre, les premières dames d'Afrique ainsi que leurs délégations se sont rendues au village OPDAD à l'Académie des Beaux-arts pour découvrir et apprécier la culture congolaise dans toute sa diversité.
La soirée était consacrée à une cérémonie de levée de fonds et la vente aux enchères de bienfaisance.
Cet anniversaire a été célébré sous le thème : "20 ans au service des plus vulnérables d'Afrique ".
Douze premières Dames d'Afrique, les partenaires grands témoins des actions de l’Organisation, tels que les différentes agences spécialisées de l’ONU, ainsi que des représentants de la société civile ont pris part à cet événement.
La Pros.