C'est sous une ambiance forte que la notable Odette Bushashiri qui n'est plus à présenter au pays a lancé officiellement dans la ville de Goma les activités de la Fondation Muhima Bintu Sabini asbl. A l'en croire, c'était aussi une occasion de révéler au public les activités de la fondation précitée qui agissait sans faire trop de bruits et il fallait désormais rendre ses activités publiques.
Cette Fondation avait été créée en 2009 par l'honorable Muhima Bintu Sabini, Député nationale à l'époque pour le territoire de Walikale. Voyant les besoins de sa circonscription électorale qui connaissait beaucoup de problèmes, elle a jugé nécessaire de créer cette structure caritative dans le but d'apporter de l'aide surtout aux femmes vulnérables.
«Ce jour, nous voulons étendre nos activités. Cela veut dire ne pas faire les actions seulement dans le territoire de Walikale, lieu où se trouve le siège social. Notre fondation a une portée nationale, nous voulons élargir notre champ d'action. C'est pour cela que nous venons d'ouvrir le bureau de Goma pour voir comment nous pouvons d'abord débuter avec Goma et aller dans d'autres villes », a-t-elle éclairci
Et de poursuivre : « Sur base des activités que nous comptons organiser en 2025, nous comptons agir dans tous les domaines d'intervention de la fondation notamment, ceux cadrant avec la paix, la réinsertion des femmes et des filles en situation difficile, la promotion des œuvres de l'esprit, l'encadrement des jeunes qui sont dans les camps des déplacés, organiser des formations à l'intention des jeunes filles allant dans le sens de l'auto-prise en charge, la lutte contre la malnutrition des enfants de moins de 5 ans. Par rapport à toutes ces activités, nous ne pouvons pas les réaliser sans d'autres appuis. C'est pour cela nous appelons les partenaires nationaux, internationaux de nous appuyer dans ce sens pour que nous puissions atteindre nos objectifs ".
Et d'ajouter que : ‘‘Quand nous avons fait l'étude des besoins lors des descentes effectuées dans les camps des déplacés, nous avons trouvé que là-bas tout est besoin. Donc, c'est là où nous avons ciblé pour agir selon les moyens que nous aurons. Récemment, nous avons agi dans le camp de Buhimba et comme nous vivons un grand impact, nous allons partir dans d'autres camps des déplacés "
Un groupe de chefs coutumiers de l'espace Grand Kasaï conduit par Sa Majesté Lembalemba a été reçu en audience ce mardi 17 décembre 2024 par la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières Acacia Bandubola Mbongo. Selon Sa Majesté Lembalemba, les chefs coutumiers de l'espace Grand Kasaï sont venus rencontrer la patronne des Affaires Foncières, pour deux problèmes, à savoir les difficultés de limite qu'ils ont avec des provinces voisines et la conférence sur le développement de l'espace Grand Kasaï.
Sa Majesté Lembalemba ajoute que presque tous les jours, ils enregistrent des dossiers liés aux conflits de limite. C'est pourquoi, ils ont besoin d'appuis des Affaires Foncières pour retrouver la paix.
"Nous venons de rencontrer la Ministre d'Etat, afin de parler avec elle de nos difficultés. Nous avons des difficultés de limite de nos terres communautaires avec des provinces voisines. Alors, nous avons pensé qu'avec son appui et de ses services, elle peut nous aider à trouver la paix. Deuxième, nous avons parlé avec elle du problème de notre conférence sur le développement de l'espace Grand Kasaï qui va s'étendre dans toutes les provinces du Kasaï. Elle nous a encouragés et elle nous a dit qu'elle est avec nous. Elle va nous accompagner partout en commençant par le Kasaï. Madame la Ministre d'Etat, c'est notre Maman. Dans notre coutume, la femme n'a pas d'âge. Même si elle a trois ans, c'est notre Maman. Parce que nous tous, nous venons d'une femme. Pour nous, la femme a une grande valeur. Vraiment, nous avons trouvé une dame douée de toute intelligence. Elle a donné satisfaction à toutes nos questions et à tous les problèmes posés. Nous sortons satisfaits. Nous rentrons chez nous avec de très bons souvenirs de la Madame la Ministre d'Etat. Elle nous a félicités et encouragés", a déclaré Sa Majesté Lembalemba
Ces chefs coutumiers soutiennent aussi les démarches de la Ministre d'Etat, visant à décourager les chefs qui sont transformés en vendeurs de terres alors qu'ils sont plutôt gardiens des terres.
Selon la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et sous la supervision de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières Acacia Bandubola Mbongo est plus que déterminée à assainir les affaires foncières et à redorer l'image de l'administration foncière.
Le mardi 17 décembre, la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Léonnie Kandolo Omoyi, a honoré de sa présence la deuxième édition de la rencontre des femmes dirigeantes, “Lady’s Talk”, organisée par la Rawbank. Cet événement, qui s’est tenu dans la somptueuse salle Majesté du Congo de l’hôtel Hilton, avait pour thème central “La femme et la réussite”.
Depuis plusieurs années, la Rawbank s’engage activement dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin à travers divers programmes d’encouragement, d’information et de renforcement des capacités des femmes entrepreneurs. Cette édition 2024 de “Lady’s Talk” a vu la participation de 27 femmes entrepreneurs, parmi lesquelles cinq ont été élues ambassadrices du programme “Lady’s First” de la Rawbank.
La cérémonie a été marquée par deux panels distincts. Le premier panel a abordé les défis liés au financement des entreprises dirigées par des femmes, tandis que le second panel, intitulé “L’impossible n’est pas féminin”, a permis le partage d’expériences inspirantes. Lors de ce dernier, la Ministre Léonnie Kandolo Omoyi a partagé son parcours professionnel, offrant ainsi un témoignage inspirant sur les défis et les réussites rencontrés au cours de sa carrière.
En participant à cet événement, la Ministre a réaffirmé son engagement en faveur de l’autonomisation des femmes et de leur intégration dans le tissu économique du pays. Son intervention a été saluée par les participantes, qui ont trouvé en elle un modèle de réussite et de détermination.
La rencontre “Lady’s Talk” de cette année a non seulement mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes entrepreneurs, mais a également célébré leurs succès et leur résilience, renforçant ainsi la communauté des femmes dirigeantes en République Démocratique du Congo.
Le mardi 17 décembre, la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Léonnie Kandolo Omoyi, a honoré de sa présence la deuxième édition de la rencontre des femmes dirigeantes, “Lady’s Talk”, organisée par la Rawbank. Cet événement, qui s’est tenu dans la somptueuse salle Majesté du Congo de l’hôtel Hilton, avait pour thème central “La femme et la réussite”.
Depuis plusieurs années, la Rawbank s’engage activement dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin à travers divers programmes d’encouragement, d’information et de renforcement des capacités des femmes entrepreneurs. Cette édition 2024 de “Lady’s Talk” a vu la participation de 27 femmes entrepreneurs, parmi lesquelles cinq ont été élues ambassadrices du programme “Lady’s First” de la Rawbank.
La cérémonie a été marquée par deux panels distincts. Le premier panel a abordé les défis liés au financement des entreprises dirigées par des femmes, tandis que le second panel, intitulé “L’impossible n’est pas féminin”, a permis le partage d’expériences inspirantes. Lors de ce dernier, la Ministre Léonnie Kandolo Omoyi a partagé son parcours professionnel, offrant ainsi un témoignage inspirant sur les défis et les réussites rencontrés au cours de sa carrière.
En participant à cet événement, la Ministre a réaffirmé son engagement en faveur de l’autonomisation des femmes et de leur intégration dans le tissu économique du pays. Son intervention a été saluée par les participantes, qui ont trouvé en elle un modèle de réussite et de détermination.
La rencontre “Lady’s Talk” de cette année a non seulement mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes entrepreneurs, mais a également célébré leurs succès et leur résilience, renforçant ainsi la communauté des femmes dirigeantes en République Démocratique du Congo.
La République Démocratique du Congo a officiellement lancé sa campagne pour obtenir un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2026-2027. Cet événement s'est tenu au Pullman Hôtel à Kinshasa, en présence de nombreuses personnalités politiques et diplomatiques, soulignant l'importance stratégique de cette candidature pour le pays. Au cours de cette cérémonie, la Ministre d’État en charge des affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner a souligné l’importance de cette candidature pour le pays et pour la communauté internationale.
‘’La République Démocratique du Congo au Conseil de Sécurité des Nations Unies ouvrira de nouvelles perspectives de coopération et d’échanges multilatéraux,” a déclaré la Ministre d’Etat Thérèse Kayikwamba.
Elle a insisté sur le fait que cette position permettrait à la RDC de maximiser sa contribution à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) et de renforcer sa participation à la définition et à la mise en œuvre du nouvel agenda pour la paix.
‘’La RDC est prête à porter haut la voix des nations pour la paix et la sécurité mondiale’’, a-t-elle indiqué.
Et de poursuivre : ‘’Nous croyons fermement que la paix et la sécurité internationale sont les fondements sur lesquels reposent le développement durable et le bien-être de nos populations. Mue par ce sens de responsabilité, la RDC reste convaincue de son expérience unique, sa position géostratégique au cœur de l’Afrique et son engagement en faveur de la paix et la sécurité, font d’elle un candidat idéal pour siéger au sein de cet organe crucial des Nations Unies’’
Elle a rappelé les contributions passées de la RDC au Conseil de Sécurité, notamment dans les années 80 et 90, lors des conflits entre l’Iran et l’Irak, ainsi que la guerre du Golfe.
‘’Nous avons tiré beaucoup d’enseignements de cette expérience’’, a-t-elle affirmé, soulignant que la RDC possède une expérience institutionnelle précieuse en tant qu’ancien membre non permanent du Conseil de Sécurité. Cette expérience, combinée à la gestion des conflits internes, positionne la RDC comme un candidat solide pour contribuer aux discussions sur les grands enjeux de sécurité mondiale.
La candidature de la RDC s’inscrit dans une volonté de jouer un rôle actif dans la réforme des Opérations de maintien et de consolidation de la paix, ainsi que du Système de sécurité collective des Nations Unies. Grâce à son potentiel diversifié et à une expérience unique, la RDC aspire à influencer positivement le débat international sur ces questions cruciales.
La Ministre Thérèse Kayikwamba Wagner a exprimé la détermination de la RDC à contribuer de manière significative au Conseil de Sécurité, en apportant une perspective unique et en renforçant les efforts pour la paix et la sécurité mondiale.
Dès l’entame de son propos, le Président Tshisekedi a tenu à circonscrire son allocution en faisant ressortir le lien entre les six engagements majeurs pris devant le peuple congolais, lors de sa prestation de serment pour son second mandat à la tête de la République Démocratique du Congo.
Six engagements traduits en programme ambitieux, en actions concrètes et en résultats déjà perceptibles. Ici, les mots ont tout leur sens, car, le Président de la république comme un habile architecte dans un vaste chantier, est sûr et certain des fondations posées. Il est convaincu, fort de sa position, que la marche de la RDC vers son développement est irréversible. Il sait et comprend l’impatience de la population congolaise, qui, comme un malade qui a longtemps souffert se lasse de se soumettre à la rigueur du traitement du nouveau médecin. Comme tout patient, il veut la guérison et tout de suite. Or, le traitement d’une vieille plaie oblige le médecin à désinfecter toute la plaie, au grand cri du malade.
Cette douleur serait perçue de diverses manières par le malade, ses proches et par le corps médical. Voilà pourquoi le Président Tshisekedi parle de la perception des résultats.
Cependant, le fondement du réveil de ce géant étant bien posé, c’est ce qui justifie l’attitude de confiance et de sérénité que l’homme a dégagée durant son adresse.
Au cours de cette adresse solennelle et magistrale comme l’a si bien dit le Président de l’Assemblée Nationale, il a été question de bilan et de perspectives.
Les grandes articulations du discours.
Pour le Chef de l’Etat, malgré d’importants défis, des progrès notables ont été accomplis, des avancées concrètes ont été réalisées et il a été démontré une détermination inébranlable à bâtir une République Démocratique du Congo plus forte, plus prospère et plus équitable pour tous. A cet effet, sa vision, déclinée en Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028 demeure la seule feuille de route qui permet de canaliser les efforts collectifs en vue du relèvement de notre cher et beau pays.
En effet, partant de l’économie où malgré les secousses de l’économie mondiale et les tensions géopolitiques que connait notre planète, notre pays fait preuve d’une résilience exemplaire et s’adapte avec succès aux enjeux contemporains. Notre économie, en pleine transformation, présente des signes de solidité encourageants. C’est pourquoi, nous prévoyons cette année une croissance de 6 %, un rythme nettement supérieur à la moyenne de 3,8 % attendue en Afrique subsaharienne.
Cette santé économique de la RDC est à la base d’un accord préliminaire avec le Fonds Monétaire International, d’un montant d’environ 3 milliards de dollars.
Aussi, grâce à une gestion rigoureuse de nos finances publiques et à une étroite coordination entre le Gouvernement et la Banque Centrale du Congo, nous avons stabilisé le taux de change et avons atteint au 27 novembre 2024, 6 milliards 117 millions 50 mille dollars américains de réserves internationales couvrant ainsi 14 semaines d’importations. Ce seuil de réserves nous permet d’être à l’abri face aux incertitudes économiques.
Le Président de la République a rappelé, à l’attention de la nation, que la gouvernance mise en place nous a permis de financer des projets d’investissement essentiels, notamment le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), des infrastructures et voiries en provinces et à Kinshasa.
Dans cette lancée, l’avenant au contrat minier signé avec le Groupement d’entreprises chinoises (GEC) augure la deuxième phase du programme « minerais contre infrastructures » et permettra de doter notre pays des infrastructures routières de près de 7 000 kilomètres reliant le Nord et le Sud ainsi que l’Est et l’Ouest du pays en passant par la Grande Région du Centre. Ce qui inévitablement va contribuer à la promotion du marché intérieur, à la création d’emplois, à l’accélération du programme de développement à la base des 145 territoires, bref à la diversification de notre économie nationale et au renforcement de sa résilience.
La question de la vie chère
A ce propos, le Président Tshisekedi a tenu à faire savoir que dès la formation du gouvernement, des mesures urgentes avaient été prises pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des ménages. C’est dans ce registre qu’il faut placer la mesure relative à la baisse des prix à la pompe, passant de 3340FC à 2990 FC, à la stabilisation des tarifs pétroliers et à l’apurement des dettes des sociétés pétrolières. Cette baisse des prix permet aux transporteurs locaux, motocyclistes et chauffeurs de taxi de réaliser désormais des économies substantielles sur leurs achats de carburant, tandis que les entreprises bénéficient d’une réduction de leurs dépenses en indemnités kilométriques, libérant ainsi des ressources pour d’autres projets.
Consécutivement à la baisse des prix à la pompe, le Gouvernement a engagé des discussions avec les importateurs et est parvenu à convenir sur une baisse de 5% à 10% sur les produits de consommation de base. Ce qui témoigne de notre volonté inébranlable du Chef d’l’Etat d’améliorer les conditions de vie de chaque Congolaise et de chaque Congolais.
Phénomène embouteillage à Kinshasa
S’adressant particulièrement aux Kinoises et aux Kinois, le Président de la République a rassuré la nation de la ferme volonté de l’Etat à y remédier. A cet effet, des mesures d’amélioration ou d’ajustements seront prises.
Agriculture
Afin d’accroître la productivité et consolider la production nationale, notre nation entend réduire sa dépendance alimentaire, renforcer sa souveraineté économique et faire de l’agriculture le levier d’une croissance inclusive et durable. Il importe de relever que des appuis en faveur des agriculteurs tant en semence, en exonération à plus de 200 entreprises pour l’importation des matériels agricoles qu’en logistique ont été accordés, notamment 350 tracteurs pour la mécanisation et d’un million et demi de lots de matériels aratoires, 5 millions de tonnes de semences, 37 millions de mètre-linéaires de boutures de manioc, 500 tonnes de fertilisants minéraux et 70 séchoirs à énergie solaire pour maïs ; des motos et vélos ont été remis afin d’assurer un meilleur encadrement des agriculteurs.
A ce jour, le pays possède un Registre national des agriculteurs.
Le Président de la république a salué, une fois de plus, l’expérience de Kaniama-Kasese qu’il projette de dupliquer dans plusieurs provinces, en étroite collaboration avec les gouvernements provinciaux.
Cette expérience repose sur la valorisation des talents de nos compatriotes, autrefois marginalisés mais aujourd’hui transformés en véritables bâtisseurs de la Nation. Cette démarche, adaptée aux spécificités de chaque région, appelle à une mise en œuvre urgente pour maximiser son impact et répondre efficacement aux défis de notre agriculture.
Dans le souci d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, le Gouvernement s’active à finaliser les formalités et ajustements techniques pour l’acquisition de huit bateaux de pêche industrielle.
Routes de desserte agricole.
Pour l’année 2025, le Chef de l’Etat a pris l’engagement de réhabiliter 38 000 km de routes de desserte agricole prévus dans le PDL-145T et 11 423 km de routes prioritaires supplémentaires en un an, en déployant des brigades routières dans chaque province pour un entretien régulier ; aménager 11 432 km de voies navigables destinées à la desserte agricole, et construire des entrepôts portuaires adaptés.
Industrie.
Le Président Tshisekedi a rappelé le rôle majeur du processus d’industrialisation de notre pays. Il a épinglé, à titre illustratif, le cas de la Zone Economique Spéciale de Maluku avec l’implantation de l’usine de fabrication de carreaux SAPHIRE CERAMICS DRC SA et de PEPSI COLA. L’exploitation de la mine de Zinc de Kipushi par KICO n’était pas en reste.
La RD Congo, un immense chantier.
Comme un véritable chef de chantier, le Chef de l’Etat a fait le tour d’horizon de quelques chantiers en République Démocratique du Congo, illustrant des projets qui fleurissent dans notre pays.
Des routes, des ponts, des écoles, des hôpitaux, sans oublier la modernisation de nos aéroports – Bangboka aujourd’hui, et bientôt Kolwezi, Mbuji-Mayi, Kananga, Bunia, ainsi que le balisage et l’électrification de Kalemie etc., témoignent de l’irréversibilité de notre marche vers le développement.
Le Président Tshisekedi, comme P.E. Lumumba, croit au caractère radieux de l’avenir de la RDC.
Pour mener à bien ce vaste chantier, le Président de la République tient à l’état du Portefeuille congolais. D’où, la tenue des états généraux du Portefeuille, afin de définir la trajectoire pour relancer l’ensemble de nos entreprises étatiques.
La transformation et la diversification socioéconomique de notre pays reposent sur le développement d’infrastructures stratégiques dans des secteurs clés tels que les routes, les chemins de fer, le numérique et l’énergie. Pour ce faire, le Chef de l’Etat fait du numérique congolais un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social.
Energie.
S’agissant de l’énergie, le Président de la république estime que notre croissance économique durable exige un accès fiable, abordable et pérenne à cette ressource. Elle demeure le moteur de la transformation des matières premières, le socle de l’innovation technologique et un facteur clé de la compétitivité de nos entreprises. En 2024, nous avons franchi d’importantes étapes dans ce domaine. Parmi les réalisations, il sied de citer l’achèvement des travaux de réhabilitation du groupe G25 de la centrale hydroélectrique d’Inga II, la poursuite de la mise en œuvre du plan directeur 2024-2028 de la SNEL SA avec la réhabilitation de la ligne en courant continu Inga-Kolwezi, des stations de conversion et des parcs de production etc.
Ces projets divers permettront une amélioration sensible de l’accès des populations à l’électricité et aussi à l’eau.
L’Administration publique.
L’Administration publique est la base de toute gouvernance efficace.
Parmi les progrès significatifs, le Président Tshisekedi a cité l’identification biométrique des fonctionnaires, qui a permis, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, de publier des annuaires alphabétiques et numériques des agents des services centraux et des divisions urbaines de Kinshasa. Cette initiative, qui s’étendra à toutes les catégories socio-professionnelles, vise une meilleure maîtrise des effectifs et de la masse salariale, tout en éliminant les doublons, les agents fictifs et les abus qui saignent nos finances publiques depuis des décennies, la fluidification des départs à la retraite, soutenue par un nouveau système de sécurité sociale attractif et efficace, l’alignement des fonctionnaires non mécanisés, grâce auquel plus de 171 000 agents, parfois en service depuis plusieurs décennies, ont été intégrés au système de paie etc.
Santé.
Dans ce secteur, des efforts considérables ont été fournis. A ce jour, la gratuité de la prise en charge des femmes enceintes et des nouveau-nés est effective dans 11 provinces. Plus de 1,3 millions de femmes ont bénéficié de ce service dans 4 300 établissements de soins, tandis que 1 155 structures ont été équipées et 454 000 enfants malnutris ont été pris en charge. La Président Tshisekedi a également éclairé la lanterne de la république sur les réhabilitation et construction des hôpitaux et centres de santé à travers le pays. L’alignement à la prime de risque pour le quatrième trimestre de l’exercice budgétaire en cours de plus de 1 000 Médecins, 500 agents administratifs, 1 500 infirmiers, 50 dentistes, 20 Médecins physiciens, 100 vétérinaires, 100 pharmaciens, et 700 autres professionnels de santé a été évoqué.
Enseignement.
Ce secteur a bénéficié de l’attention particulière du Chef de l’Etat. La prise en charge à ce jour, par le trésor public, de 279 145 enseignants nouvelles unités aussi bien au niveau maternel, primaire que secondaire ainsi que le personnel des Bureaux Gestionnaires, témoigne à suffisance cette attention.
Situation sécuritaire.
Le Commandant suprême a relevé le fait que malgré les progrès réalisés dans plusieurs domaines, la question sécuritaire demeure un défi majeur. Notre pays reste confronté à des rébellions persistantes, dont l’agression de l’armée rwandaise et des terroristes du M23, qui entravent la stabilité nationale, le développement et l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens. Ces ennemis de la République continuent d’occuper une partie des territoires de Rutshuru, Masisi, Nyiragongo et Lubero, provoquant un afflux massif de déplacés internes. Cependant, l’opérationnalisation du plan de programmation militaire, lancée l’an dernier et poursuivie cette année, rendra nos forces armées plus efficaces sur le terrain. Il a saisi cette opportunité pour saluer la mémoire de nos vaillants militaires, des forces de résistance (les Wazalendo) et des soldats de pays amis tombés pour défendre l’intégrité de notre territoire, ainsi que celle de tous nos compatriotes injustement fauchés par la guerre, la violence, la maladie ou les calamités naturelles.
S’agissant de l’état de siège, des décisions appropriées seront prise au regard des recommandations issues de la dernière mission interinstitutionnelle effectuée dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Banditisme urbain.
En ce qui concerne le banditisme urbain, particulièrement le phénomène Kuluna, le Chef de l’Etat est fermement convaincu que, outre le renforcement des moyens des services de sécurité, il est essentiel d’adopter rapidement des mécanismes efficaces de réinsertion sociale pour les jeunes désœuvrés. Par ailleurs, une plus grande rigueur dans la répression des actes criminels, en conformité avec notre législation, s’avère également primordiale.
Justice.
Pour le Président Tshisekedi, la justice est un des leviers essentiels pour assurer efficacement la sécurité des personnes et de leurs biens, tout en protégeant les investissements et en favorisant la croissance économique.
Après le recrutement par voie de concours de 5 000 nouveaux magistrats, civils et militaires, un premier contingent de 2 500 a déjà été nommé, formé et déployé. Un processus est déjà entamé pour la prochaine vague. Face à l’ampleur des enjeux, et dans le but de fédérer tous les acteurs autour de notre quête d’un véritable État de droit, nous avons soutenu la réorganisation des États généraux de la Justice. Les recommandations qui en sont issues guideront des réformes structurelles profondes.
Diplomatie.
Le Chef de l’Etat estime que la diplomatie joue un rôle crucial en mobilisant le soutien international, en renforçant les partenariats régionaux et en plaidant pour des solutions durables aux crises qui affectent le pays. Elle devient un levier indispensable pour appuyer les efforts nationaux et promouvoir la paix et la stabilité dans la région. Cette année, la République Démocratique du Congo s’est affirmée sur la scène internationale en tant qu’acteur incontournable, résolu à défendre ses intérêts et à promouvoir des partenariats durables au service de notre développement. Notre élection au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, suivie de notre candidature imminente au Conseil de Sécurité comme membre non-permanent, témoigne de la reconnaissance internationale de notre engagement pour la paix et les droits humains et nous offre une tribune privilégiée pour promouvoir et défendre les droits humains.
En ce qui concerne la MONUSCO, l’adoption d’un plan progressif de retrait, priorisant le Sud-Kivu, le Tanganyika et l’Ituri, marque une nouvelle étape vers une sécurité nationale pleinement assurée a affirmé le Président de la république.
Enfin, la conclusion d’un protocole d’accord multilatéral pour le développement du corridor de Lobito, reliant la RDC, l’Angola et la Zambie, ouvrira de nouvelles perspectives de connectivité régionale et stimulera nos échanges économiques.
Jeunesse, Sport et Culture.
Dans l’adresse du Président Tshisekedi, ces trois secteurs qui ont comme dénominateur commun les jeunes, n’ont pas été en reste. A ce titre, la mécanisation de plusieurs milliers de jeunes parmi les agents nouvellement alignés à la paie en 2024, dans le cadre du programme de rajeunissement de l’administration publique et de la magistrature en est un témoignage éloquent.
D’où, cet appel lancé à la jeunesse « Chers jeunes, dire non aux sollicitations des ennemis de notre nation, dénoncer les complices de la souffrance imposée à notre peuple par nos agresseurs et barrer la route aux manipulateurs, c’est le sens même de l’Éveil Patriotique ».
Cette année est aussi celle qui nous a servi au-delà des contraintes, à accentuer notre engagement pour l’Éducation des jeunes à travers le Sport. Ainsi pour activer le réveil du Sport Congolais, plusieurs disciplines ont reçu le soutien du Gouvernement Central et de la Population en général, donnant une énergie supplémentaire aux athlètes qui composent nos équipes nationales et nos clubs.
L’inauguration prochaine du Centre Culturel et Artistique des Pays d’Afrique Centrale à Kinshasa (CCAPA), grâce à notre coopération avec la Chine, positionnera le pays comme un hub régional de la créativité.
Droits de l’Homme et de la lutte contre les violences basées sur le genre.
Cette année, malgré les tentatives de dénigrement de nos détracteurs visant à affaiblir notre position sur la scène internationale, des progrès significatifs ont été réalisés, déclare le Président Tshisekedi. Parmi les avancées concrètes figurent l’installation de centres intégrés offrant des services multisectoriels pour une prise en charge holistique des victimes dans plusieurs provinces, l’actualisation de la base de données pour mieux documenter et traiter les cas d’abus, ainsi que la poursuite de la campagne « Tolérance Zéro » contre les violences sexuelles et l’impunité.
Médias.
Le Président de la république considère que le front médiatique doit s’harmoniser avec les fronts diplomatique, judiciaire et militaire pour projeter une image forte, positive et unifiée de notre pays. Nous restons fermement engagés, car maîtriser notre récit et notre image est une condition essentielle de notre souveraineté, de notre dignité et de notre prospérité collective.
Réforme constitutionnelle.
Considérée par beaucoup comme une thématique atypique, le Chef de l’Etat y est revenu et de la manière la plus objective, impersonnelle et holistique. L’usage de l’expression reforme constitutionnelle a rendu la question plus sociétale que politicienne dans l’opinion.
Ainsi, après le discours du Chef de l’Etat, à analyser les différentes réactions dans l’opinion, il convient de dire que le Président de la république a assuré et a rassuré. Assuré parce que c’est en véritable manager, sans complexe, ni passion qu’il a fait le point sur sa gestion du pays. Rassuré, parce qu’outre les réalisations présentées, le Chef de l’Etat a présenté une marge suffisante et confortable de perspectives favorables à un meilleur lendemain.
Ancienne Gouverneure de la Tshuapa, puis Candidates aux deux derniers scrutins présidentiels en RDC (2018 & 2023), Marie-Josée Ifoku était l’invitée de l’émission « Le Débat au Féminin », samedi 30 novembre 2024, sur les antennes de la radio Top Congo. Intervenant sur l’épineuse question de la révision ou du changement de la Constitution, la Présidente du parti Alliance des élites pour un nouveau Congo, a livré son opinion sans complaisance, ni parti pris politique, les regards étant virés vers le changement de l’actuelle Constitution sous le prisme de la Kombolisation, son projet de gouvernance, gage de la 4ème République dont elle prône depuis quelques années.
A propos du projet du Chef de l’Etat de modifier la Constitution, la Présidente de l’Alliance des élites pour un nouveau Congo (ANC) rappelle comme annoncé lors des campagnes de 2018 et 2023 qu’il faille mettre fin à la prédation par la Kombolisation, le balai politique congolais, en allant à la Renaissance d’un Etat dont la 1ère est intervenue lors de l’Etat Indépendant du Congo a imprimé à son actif un esprit de prédation. Cela a prévalu jusqu’en 1960. L’ANC propose d’aller à la 4ème République qui passe par une nouvelle Constitution.
Marie-Josée Ifoku, tout en état d’accord, elle pense qu’il faut une nouvelle Constitution étant donné que la révision ne pourra rien apporter. Mobutu a revu et Kabila a fait la même chose en 2011. La révision n’apportera pas grand chose. Pour elle, le problème n’est nullement le texte mais l’état d’esprit qui donne naissance à cette République.
Et de rappeler que l’Etat indépendant du Congo était en faveur des Etats présents à la Conférence de Berlin et les Républiques qui sont nées après, étaient pour les intérêts d’un groupe de gens. Mais aujourd’hui, a-t-elle insisté, il s’agit de donner naissance à une nouvelle République qui sera congolaise où la majorité de Congolais vont participer pour avoir une Loi fondamentale congolaise qui définit d’où nous sommes, où nous somme et où voudrions nous aller ?
En ce qui concerne les acteurs qui doivent élaborer cette nouvelle Constitution, elle assure que pour aller dans le processus d’un nouvel Etat, il faut créer un cercle qui va permettre l’accès des hommes sérieux qui ne viennent pour leurs propres intérêts. Et d’insister avec la présence de plusieurs congolais en l’occurrence, les anciens, les hommes, les personnalités de la société civile… en vue de donner naissance à une Loi qui nous ressemble, qui tient compte de notre identité et de nos richesses pour le gérer pour le bien-être de tous les Congolais.
Ceux qui ont été à la base de cette Constitution, sont les premiers à se chamailler. A titre d’exemple, elle a indiqué qu’elle ne peut comprendre que l’on soit née d’une mère congolaise et qu’après on perde la nationalité congolaise alors qu’on n’a pas perdu ses parents congolais. Un débat sur la nationalité à revoir.
Le Sénat est une copie du Sénat qui n’a rien de congolais. Près de 108 sénateurs payés alors qu’ils ne servent à rien. A la nouvelle Constitution, plutôt d’avoir un Sénat, il faut un Conseil des sages qui ont un certain âge, une certaine expérience… qui n’ont rien à perdre mais tout à donner au Congo. Par exemple 2 représentants pour chaque province.
Le FCC voulait modifier à l’époque et l’UDPS s’y était opposée. A ce propos, Mme Ifoku souligne qu’on doit s’effacer pour l’intérêt de tous. Je propose la 4ème République pour la cohésion, pour la construction d’un Etat, ce qui suppose une administration qui n’existe plus parce que la politique est au contrôle de tout. En 2011, Kabila a révisé ; pourquoi Tshisekedi ne doit le faire ? s’est-elle interrogée.
La 4ème République doit passer par une campagne auprès de la population pour lui permettre de s’en approprier. La Renaissance de la République s’impose avec les limites imposées par de nombreuses révisions.
Marie-Josée Ifoku propose à travers l’article 222 de la Constitution, alinéa 3 permet d’ouvrir une brèche pour créer une nouvelle institution d’appui à la démocratie qui ne vient pas de la tête mais du peuple. C’est le travail de la kombolisation qui doit travailler sur le mental des Congolais pour aller vers la renaissance.
C'est jeudi 28 novembre dernier à Kinshasa, au Centre Wallonie-Bruxelles, qu’a été présentée l’agence de voyage indépendante " Mixedtrip " offrant de multiples services de qualité aux clients à travers le monde.
La fondatrice de ladite agence, Christelle Tomba, n'a pas tari d’éloges en répondant à la presse en ces termes : " Mixedtrip est une agence de voyage indépendante qui offre une expérience unique et regorge de plusieurs diversités culturelles du monde’’, avant d’ajouter que cette agence assure au client un service inoubliable et une expérience remarquable.
Et Christelle Tomba d’enchainer en disant : " Mixedtrip fait vivre un moment de beau rêve et vous fait oublier des stress en dépassant toutes vos attentes. Cette agence donne plus de services de qualité tout en allant au-delà de ses limites »
Par ailleurs, la fondatrice de Mixedtrip, Christelle Tomba a fait savoir que cette agence rend le monde petit avant d’indiquer qu’on peut à travers cette agence circuler à travers le monde, on peut l'explorer en toute quiétude car elle plonge dans une symphonie de découvertes inattendues où chaque note résonne avec le cœur.
C’est une figure à ne plus présenter. Elle, c’est Jeanine Mabunda, Présidente honoraire de l’Assemblée Nationale, qui s’affirme, aujourd’hui, comme une voix influente pour l’entrepreneuriat en Afrique. Dans sa tribune intitulée «Construire des politiques publiques efficaces au service de l’entrepreneuriat africain», elle livre une analyse lucide et des recommandations concrètes pour lever les obstacles qui freinent le développement du secteur privé sur le continent. Loin des discours habituels sur le potentiel inexploité de l’Afrique, Jeannine Mabunda adopte une perspective pragmatique.
Elle met en évidence un paradoxe : alors que les politiques publiques promeuvent depuis des années l’entrepreneuriat, les résultats restent insuffisants. En cause, selon elle, des stratégies mal adaptées aux réalités locales notamment, dans les zones rurales et les secteurs hors de la «nouvelle économie».
“Les jeunes entrepreneurs ne sont pas seulement l’avenir de la RDC, ils en sont déjà le présent. »
Jeanine Mabunda plaide pour un soutien étatique renforcé notamment, à travers des fonds souverains et des mécanismes de garantie, mais aussi par des incitations fiscales pour encourager le mentorat et la formation en entreprise. Elle insiste également sur l’importance d’un accompagnement sur le long terme, considérant qu’un projet entrepreneurial ne peut prospérer sans un écosystème stable et des financements structurés.
A travers des exemples tels que les initiatives agricoles en RDC ou les réussites sénégalaises en matière de création d’emploi, Mabunda démontre que des solutions existent. Elle invite les décideurs africains à s’inspirer de ces bonnes pratiques pour développer des politiques inclusives, capables de combler le fossé entre les centres urbains et les régions périphériques.
En conclusion, Jeanine Mabunda soulève aussi une question importante : comment la RDC, pays aux ressources inestimables, peut-elle transformer son potentiel en leadership entrepreneurial ?
À ses yeux, il s’agit moins d’une question de moyens que d’une vision stratégique. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’avec un tel positionnement, Jeanine Mabunda s’impose comme une actrice clé du débat sur l’avenir économique de l’Afrique.
Biographie
Experte en affaires publiques au niveau régional, Jeanine Mabunda Lioko est plus connue comme présidente honoraire de l’Assemblée nationale de la RDC.
Elle possède une riche expérience mêlant secteurs public et privé, avec un solide ancrage économique. Ancienne banquière à la Banque centrale, elle a été ministre du Portefeuille, administratrice de la société minière internationale Randgold-Barrick, et s’illustre par son engagement en faveur des droits des femmes et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Elle est également présidente de la Fondation Briser Le Silence.
Dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de la réforme foncière pour la sécurisation des investissements verts, la gestion durable des forêts et la paix sociale en République démocratique du Congo, le ministère des affaires foncières a organisé, sous le haut patronage de Acacia Bandubola Mbongo, Ministre d’Etat, ministre des affaires foncières, un premier module, en trois sessions de formation des agents et cadres de l’administration foncière en outil du système d’informations foncières (SIF) en méthodes de collecte et traitement des données géospatiales à l’ère du numérique. Atelier qui a débuté le 5 novembre pour se clôturer le jeudi 21 novembre dernier à Kinshasa. Trois membres du gouvernement et un conseiller du Chef de l’Etat ainsi que d’autres personnalités ont pris part à cette cérémonie de clôture.
Ayant couvert les 17 circonscriptions foncières de Kinshasa, au moins 3 agents par circonscription ont été formés au cours de cet atelier pour une mise à niveau sur les outils du SIF. Le plan stratégique de renforcement de capacité défini à l’horizon 2032 veut faire de l’administration foncière un outil de cohésion sociale, de stabilité et de développement durable en RDC.
Prenant la parole, la ministre Acacia Bandubola rappelle sa vision inscrite dès la prise de son mandat à la tête de ce ministère, celle de situer au centre de son mandat des actions prioritaires de la politique foncière nationale qui vise à la mise en place d’un système d’informations foncières (SIF), numérisé à l’échelle de chaque circonscription foncière avec une centralisation des données au niveau national, la modernisation du cadre opérationnel à travers la construction et l’équipement des circonscriptions foncières, sans oublier le renforcement des capacités et l’amélioration des conditions de travail des agents des affaires foncières. Des objectifs qui se réalisent déjà au travers des actions concrètes sur terrain.
Acacia Bandubola n’a pas hésité de féliciter la Conaref car, dit-elle, ‘’la tenue de cette activité est passée par un travail remarquable réalisé en amont dans le cadre du programme d’appui à la réforme foncière avec l’aide des partenaires sous l’égide de CAFI, du Fonared, de l’ONU Habitat, que je remercie particulièrement pour leur appui au processus’’.
Les sages mots n’ont pas non plus manqué de la part de la ministre de tutelle aux récipiendaires en vue de les encourager à mettre en œuvre tout ce qui leur a été transmis tout au long de l’atelier de formation tout en leur rappelant la lourde responsabilité qui leur incombe déjà au sortir de cette formation en vue de l’atteinte des objectifs assignés.
« A vous les récipiendaires, cadres et responsables des services techniques et informatiques des circonscriptions foncières de la ville province de Kinshasa, j’avise que vous aurez la lourde responsabilité d’amorcer un itinéraire de renforcement des capacités sur la numérisation des services fonciers auprès de vos collègues aussi bien dans la capitale que dans les provinces. Le gouvernement mettra les moyens qu’il faut pour satisfaire cet impératif. Notre satisfaction sera grande de voir différents axes des programmes être menés jusqu’à leur terme. J’engage donc tous les cadres de l’administration foncière de la Conaref de ne ménager aucun effort pour l’atteinte des assignations contenues dans des missions 2024 – 2025 de manière à traduire par des actions concrètes et en résultat tangible les priorités du programme gouvernemental », a déclaré Acacia Bandubola.
Après ces mots de clôture de l’atelier de formation par la ministre Acacia, s’en est suivi l’étape de la remise des brevets aux récipiendaires, par elle ainsi que par les autres membres du gouvernement invités à cette cérémonie de clôture.
Une satisfaction émotionnelle de la part du secrétaire général aux affaires foncières qui trouve en cette formation un nouvel élan dans l’administration des affaires foncières.
« Je suis l’homme le plus heureux parce qu’en fait c’est moi qui suis le chef du pelletons. Nous avons fait un bon parcours, un bon voyage parce que ça fait de cela trois ans depuis que nous avons commencé et voilà que les actions concrètes deviennent de plus en plus visible. Nous sommes pratiquement sûrs et certains que nous avons posé le premier jalon pour commencer le système d’informations foncières (SIF) », a-t-il déclaré avec grande joie.
Même credo pour le représentant de l’ONU Habitat en RDC qui stipule :
‘’L’ONU Habitat a facilité le processus parce que le financement découle par l’aide d’intention signée par le Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, avec la communauté des bailleurs portée par l’initiative des forêts d’Afrique centrale. Nous avons naturellement fait notre travail, celui d’accompagner le gouvernement. Ceci étant dit, il faut souligner que cette formation s’inscrit dans la dynamique de la modernisation de la fonction publique qui veut l’utilisation des nouvelles technologies pour faciliter la transparence dans la gestion foncière et surtout pour réduire les conflits fonciers.
Quant aux participants, la formation permettra à redorer l’image du secteur foncier et à améliorer sa gestion longtemps restée opaque depuis plusieurs années.
Pour la création de ce Conseil National de Médiation et de Cohésion Nationale, Marie-Josée Ifoku sollicite le soutien personnel et de la bonne volonté du Président de la République pour faire avancer la RDC et son peuple sur la voie de l’unité nationale, de la paix, de la justice, du développement intégral et de l’existence d’un Etat digne et respectable. Après avoir reconnu que « Mboka ekufa kala », il ne lui reste plus qu’à se mettre dans la perspective de sa renaissance.
Marie-Josée Ifoku Mputa Mpunga Doctrine politique : « Rupture du système de prédation par la Kombolisation pour la Renaissance de la RDC »
PROPOSITION DU PEUPLE POUR LA COHESION NATIONALE ET LA RENAISSANCE DE LA RDC
L'article 222 de la constitution ouvre, pour autant que de besoin, une opportunité de créer une institution d'appui à la démocratie pour suppléer à celles déjà en place, qui se révèle de plus en plus dans l'inadéquation face au contexte de la vie nationale et aux défis écrasants auxquels le pays fait face.
Cette institution permet, par la concertation de ses membres représentants le peuple, d'engager une dynamique intellectuelle et une réflexion audacieuse au sein de la classe politique et de la société civile congolaise, dans la cohésion des idées, en vue de faire une évaluation sur la gestion des dispositions constitutionnelles au regard des réalisations peu brillantes au-delà de nos 60 ans d'indépendance.
En effet, il y a un débat de société autour de la constitution et une remise en question de son adaptabilité au contexte socio culturel, politique, et économique dont une forte pression est ressentie sur la vie socio-politique, mettant en mal l'unité et la cohésion nationale.
A cet égard, il s'avère impérieux et nécessaire d'explorer les possibilités au travers l'article 222 de la constitution pour atterrir dans un processus de changement pour le Renaissance de la République pour un passage apaisé et réfléchi à la quatrième République.
Il faut d’abord exposer le vrai problème de fond pour proposer la démarche conforme à la Constitution en vigueur et consensuelle.
LE PROBLEME DE FOND
L’Etat congolais est le même, dans son essence, depuis l’Etat Indépendant du Congo créé le 1er juillet 1885 pour les intérêts personnels et particuliers de leurs créateurs, à l’exclusion de ceux des populations autochtones. De ce fait, le pouvoir de l’avoir, dans un contexte de colonisation économique et mentale très persistante, influence négativement la vie publique et le quotidien des congolais.
La guerre menée au peuple congolais dans son ensemble, abusivement appelée « guerre de l’Est », qui a commencé au lendemain de la colonisation avec des rébellions fabriquées, se situe dans ce contexte d’une guerre économique pour le contrôle des ressources naturelles et d’un système de prédation programmée et savamment organisée.
L’esprit de prédation, depuis l’indépendance, à la faveur de constitutions successives taillées sur la mesure des intérêts des groupes d’influences diverses, y compris étrangères, et d’une classe politique beaucoup plus à la recherche de l’intérêt personnel, n’a pas permis de construire :
une justice sociale, judiciaire et économique qui élève la nation congolaise ;
un système juridique respectant l’égalité en droit des citoyens pour ne pas avoir ceux que les textes mêmes favorisent d’avoir plus de privilèges que d’autres, pour corriger les disparités sociales et pour assurer une réelle sécurité de la propriété de l’Etat et de celle des citoyens et de leurs biens ;
un système de gouvernance fondé rigoureusement sur les valeurs morales de respect du bien commun, de la dignité de l’adversaire, de la vie humaine et de l’intérêt général ;
une économie nationale et puissante tenant compte des richesses naturelles, de la dimension et de la position stratégique en Afrique et dans le monde du pays.
L’Etat congolais est né avec un code génétique qui le prédispose à être structurellement faible, infiltré par des anti-patries dans tous les secteurs de la vie publique et en constante distraction l’empêchant de s’occuper des taches du développement économique. La politique spectacle offerte par les médias et réseaux sociaux est la révélation plausible d’un état d’esprit d’un peuple distrait, alors qu’il est menacé de disparition comme nation, de perte de ses terres, de balkanisation et de mener une vie infra-humaine.
Le système de prédation suscite la dictature vraie, comme celle de Leopold II, du colonisateur belge et de certains régimes venus après, ou une fausse démocratie dans laquelle le peuple ne contrôle rien, ne participe pas vraiment au choix de ses dirigeants, n’exerce aucune influence sur la justice rendue pourtant en son nom, n’est pas organisé pour travailler à son bonheur et n’exerce pas les prérogatives du souverain primaire. Il cherche à diviser la population par la propension du tribalisme, des différences sociales criantes, de la trahison et de la corruption comme mode de gestion et de contrôle de la situation. C’est un système dans lequel le devoir de redevabilité de la classe politique vis-à-vis du peuple qui l’a élu ou pour qui elle est sensée travailler est quasi-absent.
La soif de changement dans la qualité de vie et dans la relation “pouvoir – people” est profonde dans la population, ce qui a fait le succès de l’opposition à, une certaine époque et de la conférence nationale souveraine, et qui a fondé celle de la société civile en soutien de la démocratisation de la vie publique. Ce changement ne peut se concevoir que par une nouvelle manière de concevoir le pouvoir et de l’exercer et par une sérieuse préparation qui ne laisse pas les congolais tomber dans les erreurs graves de précipitations du passé, qui ont conduit à une indépendance biaisée en 1960 et à une démocratie de façade depuis 1990.
La conscience d’une responsabilité collective, dans laquelle chaque individu consciencieux et soucieux du bien-être collectif sait retrouver sa part, tarde à se mettre en place. Les congolais, par une crise de citoyenneté, perceptible à travers une certaine naïveté, un laisser-faire et un manque de contrôle citoyen des politiciens, sans diluer la responsabilité individuelle de certains acteurs politiques, socio-culturels et économiques dans la débâcle de notre société, jouent un rôle de premier ordre dans le système de prédation. Ce qui appelle une solution globale du peuple, qui se prend en charge, se donne une vision de son avenir et se détermine à être une nation unie, forte et prospère.
UNE PISTE SALUTAIRE DE SOLUTION
Depuis 2018, « la Rupture du système de prédation par la Kombolisation pour la Renaissance de la RDC » est la doctrine politique du parti Alliance des élites pour un Nouveau Congo », qui constitue la base idéologique pour les solutions aux questions existentielles des congolais. Il faut donc une Kombolisation, défini en 7 points, dont les 4 premiers sont :
le nettoyage personnel dans un élan de prise de conscience individuelle et collective pour nous débarrasser de nos tares, de nos pesanteurs négatives, de nos insuffisances et prétentions égoïstes, afin de créer une nouvelle classe de citoyens et politiciens exemplaires ;
le nettoyage autour de soi pour prêcher par l’exemple et nous débarrasser des règles et institutions inutiles qui nous ne nous aident pas à solutionner nos problèmes, lorsqu’elles nous bouffent de l’argent pour rien ;
le prolongement de soi pour intégrer dans la vie publique la dimension de l’amour du pays et du prochain avec ses corollaires, à savoir pardon et l’oubli de soi, afin que les congolais intériorisent la fraternité, la solidarité et la complémentarité comme des exigences de notre vivre ensemble ;
l’unité dans la diversité, que symbolise bien le balai africain avec des tiges de différentes tailles, vigueurs, robustes, mais qui concourent toutes à la même fonction de mettre la propreté, de constituer un bloc fort incassable et d’apprêter le chantier du nouveau Congo.
Le besoin de dépersonnalisation de la solution et d’équilibre entre le souci de changement qualitatif et durable et celui de respecter la Constitution en vigueur détermine d’emprunter la voie de création d’une institution d’appui à la démocratie, conformément à l’article 222, alinéa 3 de cette de cette dernière : « Toutefois, par une loi organique, le Parlement pourra, s’il échet, instituer d’autres institutions d’appui à la démocratie».
Une institution d’appui à la démocratie, à créer pour apporter les solutions au problème de fond exposé dans la première partie, aura l’avantage de réunir les congolais par groupes représentatifs de la société congolaise avec les objectifs de :
Rassembler toutes les forces congolaises, dans leurs diversités socio-culturelle, religieuse, intellectuelle, philosophique, politique, économique pour mettre fin à la guerre et instaurer les meilleures conditions de paix.
prévenir et régler les conflits d’ordre politique et sociaux d’intérêt national;
promouvoir, par diverses initiatives, la réconciliation et la cohésion nationales ;
organiser le forum national d’évaluation post-colonisation de la RDC,
participer à la désignation des animateurs publics clefs à titre consultatif ;
enregistrer les doléances des populations congolaises pour canaliser ou proposer une solution ;
assurer le processus d’un changement institutionnel apaisé en préparant l’avant-projet de ma Constitution de la 4ème République qui sera soumise au referendum dans les 3 ans à venir ;
assurer le processus de changement de la mentalité en faisant participer la population au changement de la loi fondamentale par des consultations et une campagne d’éducation civique;
fixer les conditions d’une transition entre les deux Républiques comme un temps de préparation nécessaire pour opérer un changement qualitatif, y compris en déterminant les modifications indispensables à apporter à la Constitution en vigueur.
Une institution d’appui à la démocratie, pouvant être appelée Conseil National de Médiation et de Cohésion Nationale, a besoin, pour sa création, du soutien personnel et de la bonne volonté du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix-Antoine, que nous sollicitons pour faire avancer notre pays et notre peuple sur la voie de l’unité nationale, de la paix, de la justice, du développement intégral et de l’existence d’un Etat digne et respectable. Après avoir reconnu que « Mboka ekufa kala », il ne lui reste plus qu’à se mettre dans la perspective de sa RENAISSANCE.
Pour un tel projet de salut du peuple congolais, il y a lieu que les forces vives de la nation se mettent debout, s’organisent pour le faire aboutir. Sont donc interpellés à user de leur influence : les parlementaires (nationaux et provinciaux), les opposants, les Chefs coutumiers, la Diaspora, les différents acteurs de la société civile, les médias, les influenceurs des réseaux sociaux, les entrepreneurs, les étudiants et autres universitaires, …, bref, les congolaises et congolais.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo.
Après leur rencontre avec le Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Busa, le 9 octobre 2024, le Réseau des Femmes Mandataires était, cette fois-ci, reçu par Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre et Cheffe du Gouvernement, le jeudi 7 novembre dernier, à l’Hôtel du Gouvernement. Au cours de cette rencontre, cette structure technique et professionnelle, constituée des femmes Présidentes de Conseils d’Administration, Directrices Générales, Directrices Générales adjointes et Administratrices du secteur public, un mémo a été remis à la Cheffe de l’Exécutif central.
Egalement, les femmes mandataires ont, durant cet échange, abordé plusieurs points notamment, les problèmes ayant trait aux réformes et à l’amélioration des conditions de travail en général.
Répondant à la presse à la sortie de l’audience leur accordée par la Première Ministre, Mme le Directeur Général Adjoint de l’OCC, Christelle Muabilu, Porte-parole du Réseau, a indiqué que l’objectif premier pour le Réseau était d’abord de rencontrer Madame Judith Suminwa, la Cheffe de l’Exécutif national.
Et pour ce premier contact, les femmes mandataires étaient ravies de la simplicité de Madame la Première ministre et surtout de sa disposition. Madame Christelle Muabilu a expliqué que l’échange avec la Première Ministre a tourné autour du fonctionnement des entreprises et établissements publics.
Le réseau des Femmes mandataires a informé la première Ministre des difficultés qu’elles rencontrent dans la gestion des entreprises. Elles ont ensuite suggéré des pistes des solutions face à certaines réalités et défis auxquels elles font face.
Selon la porte-parole, Madame Christelle Muabilu, la Première Ministre les avait écoutées attentivement et était très contente de cet échange. Elle les a encouragées et leur a donné certaines orientations. La Cheffe de l’Exécutif Central les a appelées au travail et à ne pas s’attarder sur les conflits.
Il sied de signaler que la délégation du Réseau des Femmes mandataires était conduite par Madame Sylvie Elenge, Directrice Générale de la RTNC.
Depuis la visite de l’épouse du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, dans la ville de Kolwezi, la polémique s’est enclenchée au sujet de Madame Gouverneure Fifi Masuka Saini. La cheffe de l’exécutif provincial de Lualaba serait victime d’une machination diabolique mise en marche par ses adversaires politiques, au motif qu’elle financerait le sénat, au compte de barrer la route au changement de la Constitution.
Faux ! Rétorque Josué Muyumba, Conseiller en Communication de Madame Gouverneure de la Province de Lualaba.
Vrai ou faux ! Fifi Masuka serait impliquée dans la démarche de faire ombrage au projet du changement de la Constitution ?
L’opinion nationale et internationale retiendra que la présence de Fifi Masuka à la tête de la Province de Lualaba donne de l’insomnie à certains, et fait la joie à d’autres.
Depuis, sa tête est mise à prix par ses détracteurs. Vont-ils réussir à évincer celle que tout Lualaba fonde espoir de la Renaissance de leur province ? Difficile à le dire.
Dans cet environnement de la polémique qui semble ternir son image, surgit son Conseiller en Communication pour rétablir la vérité sur les zones d’ombre.
Y-a-t-il tentative de nuisances à l'image de marque de Fifi MASUKA SAINI et à la Plateforme qui porte son nom au niveau de l'Assemblée Nationale ?
Josué Muyumba, son Conseiller en Communication est monté au créneau pour dénoncer ce qu'il qualifie de complot monté de toute pièce par les détracteurs de cette personnalité.
Pour Josué MUYUMBA, la Gouverneure du LUALABA est tout simplement victime de la mise en œuvre exceptionnelle de la vision TSHISEKEDI dans la Province cobaltifère. Et de poursuivre que Madame Fifi MASUKA SAINI n'entend pas céder au relâchement dans le processus de modernisation du LUALABA dans tous les secteurs.
Selon lui, Fifi MASUKA demeure une Gouverneure de référence et qui fait la fierté de la République Démocratique du Congo en général et du Lualaba en particulier.
Dans une vidéo nous parvenue à la Rédaction, Josué Muyumba précise en ces termes : « Cette structure n’existe pas à l’Assemblée nationale », a-t-il dit tout en évitant de se verser dans la polémique. Il l'a fait savoir au cours d'une interview accordée à la presse!
Il poursuit « Au Lualaba, la population de Lualaba n’a pas besoin de cette polémique, la population congolaise n’a pas non plus besoin de cette polémique ; la population est concentrée aux nombreuses réalisations infrastructurelles ; à la mise en œuvre considérable de la volonté politique du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshilombo, dans la province de Lualaba », a-t-il fait savoir.
Pour Josué Muyumba, à ce jour, la Province de Lualaba est une province référence. « Dire aujourd’hui autre chose ce que le monde entier voit et tous les pays voient au Lualaba, c’est appartenir à une autre planète. Ce sont des défis depuis qu’elle est (Ndlr Fifi Masuka) aux affaires, depuis qu’elle est en politique, elle a vécu des ouragans qui ont été érigés dans son parcours », a-t-il souligné du fait qu’elle a une grande foi à son Dieu, loyale au Chef de l’Etat, elle est ingénieure dans la chose publique, elle est une référence des gouverneures en République Démocratique du Congo.
Par sa foi, a-t-il souligné qui a permis à ce qu’elle puisse vaincre les ouragans. Et si elle a vaincu cet ouragan dans sa famille politique, dans sa famille biologique, Josué Muyumba estime que c’est n’est pas non plus la tempête qu’elle peut avoir peur ni trembler, ni ne peut l’ébranler. « Elle continue à faire les choses, elle continue à construire et moderniser les écoles, elle continue à changer le quotidien de la population. Le Lualaba d’hier, ce n’est pas le Lualaba d’aujourd’hui parce qu’il y a une femme qui a la volonté, qui construit les choses qui font bouger même les cheveux des personnes chauves. Tout ce qui se fait, je peux dire que Masuka Saini a toujours été victime de sa gestion exceptionnelle, elle a toujours été victime de sa gestion orthodoxe, de sa loyauté envers le Chef de l’Eta Félix Antoine Tshilombo. C’est pourquoi même sa famille politique n’est pas épargnée parce que, les écritures disent que l’ennemi rode autour, l’ennemi peut exploiter n’importe qui, même dans votre propre famille biologique, mais l’essentiel est de le dénicher et de prendre les dispositions pour le neutraliser, pour le vaincre et poursuit sa marche. C’est ce que la Gouverneure Masuka poursuit avec fierté, avec courage, à transformer, à construire les infrastructures. Aujourd’hui, on peut parler du nouveau gouvernorat, beaucoup des cabinets ministériels qui évoluent dans les bureaux de location ».
Partant, Josué Muyumba annonce que d’ici quelque semaine, les cabinets ministériels auront leurs propres infrastructures en ce que Madame La Gouverneure Masuka a réussi à terminer beaucoup d’ouvrages. Ce que nombreux n’ont pas donné la chance, ni la crédibilité dans son projet ambitieux de transformer le Lualaba. Nombreux ont cru en une farce politique, a-t-il souligné. « Aujourd’hui, on peut voir plusieurs centaines d’ouvrages et les travaux ont touché à leur fin, notamment la Clinique moderne de Mwangeji, l’aéroport international de Kolwezi, la route provinciale, l’école d’excellence de Dilolo, les écoles n’en parlons pas : l’école Kangeya, le pont Ludia Lufupa, les travaux sont quasiment terminés. C’est une femme, si pendant l’intérim elle a fait de prouesses que tout le monde voit et tout le monde acclame, aujourd’hui, elle est gouverneure de province, elle fera toujours. C’est une province très convoitée et les ennemis se créent de partout. Ce ne sont pas ces situations qui peuvent l’empêcher à regarder à l’objectif comme le Chef de l’Etat lui avait dit : ne suivez pas les pierres qu’on jette sur vous », a-t-il conclu pour dire, Masuka avance, elle travaille dans la vision de son mentor, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, et les jaloux vont se suicider.
Lualaba, province pilote, Lualaba la convoitise des provinces, Le Lualaba avance selon le rythme imposé par Marie Thérèse Fifi Masuka, pour les lualabaises et lualabais en ce qu’elle attire des investissements, les capitaix en faveur de la République Démocratique du Congo.