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Représentation des Femmes dans les Médias, Mme Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke dresse un Bilan depuis la Conférence de Beijing de 1995

Lors d'une récente intervention, Mme Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke, présidente de l'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE), a dressé un état des lieux sur la présence des femmes dans les médias et les organisations professionnelles des journalistes depuis la Conférence de Beijing de 1995. Elle a reconnu les avancées significatives réalisées dans l'intégration des femmes au sein de la presse écrite en République Démocratique du Congo (RDC), tout en saluant l'évolution du leadership féminin dans le secteur des médias.

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La présidente de l'ACOFEPE a mis en lumière le fait que Kinshasa compte aujourd'hui plus d'une quinzaine de femmes à la tête d'entreprises de presse, une avancée majeure pour l'égalité de genre dans un secteur historiquement dominé par les hommes. Ces progrès témoignent non seulement d'une meilleure représentation des femmes dans les médias, mais aussi de leur capacité à occuper des rôles de leadership.

Mme Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke a également souligné l'importance de l'appui continu aux formations destinées aux femmes. Selon elle, ces formations sont cruciales pour renforcer leurs compétences, notamment dans les instances de prise de décision et de commandement. Cet effort continu permet non seulement d'améliorer la qualité du journalisme, mais aussi de garantir une plus grande diversité de perspectives au sein des médias.

Un autre aspect positif mis en avant par l'ACOFEPE est l'augmentation du nombre de femmes promues à des postes de responsabilité à l'Agence Congolaise de Presse (ACP). Plus de femmes y ont accédé aux fonctions de secrétaire de rédaction et de rédactrice en chef, des rôles clés pour l'orientation éditoriale et la gestion des équipes rédactionnelles.

En somme, l'intervention de Mme Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke a permis de faire un point sur les progrès réalisés depuis la Conférence de Beijing, tout en rappelant la nécessité de continuer à soutenir et promouvoir les femmes dans le secteur des médias en RDC.

AcofepeNews

 

Représentation des Femmes dans les Médias, Mme Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke dresse un Bilan depuis la Conférence de Beijing de 1995

Kinshasa: Come-back de la visite de Tamara Vučić, Première dame de la Serbie

 

*La Première Dame de la Serbie, Tamara Vučić, a atteri à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo le lundi 22 juillet 2024 dernier via l'aeroport international de  N’djili pour un séjour de 48 heures. A son arrivée, elle a été accueillie par la Première dame congolaise Denise Nyakeru Tshisekedi. Son séjour a visé à s'inspirer du leadership de la distinguée Première dame Denise Nyakeru Tshisekedi et d'explorer des possibilités de partenariat notamment dans  le domaine de l'éducation, de la santé,  de l'autonomisation de la femme ainsi que dans lutte contre les VGB. Cette visite avait aussi pour but, le raffermissement des liens d'amitié entre Belgrade et Kinshasa.

D'entrée de jeu, la journée du mardi 23 juillet  a été marquée par une visite au Musée national où la Tamara Vučić s'est offerte un moment d'immersion dans la culture congolaise. 

Une visite guidée qui est partie de la salle d'exposition aux stands érigés pour la circonstance avec des œuvres purement congolaises : tableaux, des accessoires en pagne,  pagnes africains, tout pour présenter ce que la RDC offre de beaux. 

La deuxième  phase de son agenda était consacrée à une séance de travail au cours de laquelle les actions menées par Denise Nyakeru Tshisekedi dans le cadre de sa fondation plus particulièrement son programme ambitieux d'octroi de bourse scolaires « Excellentia » lui ont été présentées. Le coordonnateur de la Fondation DNT, Joël Makubikua a éclairé Madame Tamara Vučić sur les différentes étapes qui conduisent les lauréats à bénéficier de la bourse Excellentia.

Parlant de la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre, le Directeur général intérimaire du Fonarev, Kevin Ngunga, a présenté le fonctionnement de son institution mise en place grâce au plaidoyer de l'épouse du Chef de l'Etat pour redonner aux victimes de violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves leur dignité au travers les réparations.

A son tour, le représentant du Représentant résident du Programme des Nations Unies pour les Populations (UNFPA), René Charles Sylva, Conseiller technique principal pour le recensement dans cette institution, a rappelé le partenariat entre la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi et cette agence du système des Nations Unies tout en saluant l'engagement de la First Lady sur les questions qui touchent le bien-être de la femme et de l'enfant.

Les échanges ont été clos par une marque de gratitude de Denise Nyakeru envers son hôte avec qui la Fondation DNT pourra dans les jours à venir sceller un partenariat dans le cadre du programme Excellentia et bien d'autres secteurs. 

A son tour,  la Première dame Serbe Tamara Vučić a apprécié ces exposés tout en encourageant Denise Nyakeru à poursuivre sa vision.

Avant de prendre son vol pour Belgrade, Tamara Vučić a eu droit à un spectacle culturel organisé en son honneur ainsi que sa délégation au Centre Financier de Kinshasa dans la commune de la Gombe.

La Pros.

Kinshasa: Come-back de la visite de Tamara Vučić, Première dame de la Serbie

Masculinité positive en RDC : Léonnie Kandolo dans la droite ligne de la vision de Félix Tshisekedi !

La Ministre Léonnie Kandolo Omoyi du Genre, Famille et Enfant a exprimé le jeudi 4 juillet 2024, son engagement profond à doter la RD. Congo d’une Stratégie nationale de promotion de la masculinité positive. Elle l’a indiqué dans son allocution prononcée hier, jeudi 4 juillet 2024, au moment du lancement de l’atelier de validation de cette nouvelle politique. C’était en présence de nombreuses personnalités et des acteurs sectoriels. Dans son mot, la Ministre Kandolo a assuré que la prochaine étape, après la validation, consistera à soumettre la Stratégie nationale au Gouvernement pour sa mise en œuvre effective. Pour elle, la promotion de la masculinité positive en RD. Congo contribuera à réduire les violences basées sur les genres.

« La Stratégie Nationale de Promotion de la Masculinité Positive qui va être élaborée par le Ministère du Genre, Famille et Enfant, sous la coordination de la Cellule Technique Mixte de la Masculinité Positive « CTM » et l’appui de la Cellule d’Etudes et de Planification de la Promotion de la Femme, de la Famille et la Protection de l’Enfant (CEPEE) est le seul cadre de référence fédérateur pour les acteurs qui travaillent sur cette thématique. Aussi, j’invite les partenaires au développement de tout mettre en œuvre pour que, dès son adoption, cette stratégie bénéficie d’une large vulgarisation et d’une mise en œuvre effective et efficiente à travers l’ensemble du territoire national », a affirmé la Ministre Léonnie  Kandolo.

La Pros.

 

Mot de Son Excellence Léonnie KANDOLO OMOYI

Ministre du Genre, Famille et Enfant

Atelier de Validation de la Stratégie Nationale de Promotion de la Masculinité Positive

Excellences ;

Mesdames et Messieurs ;

Distingués invités ;

En vos qualités et titres respectifs

C’est avec un réel plaisir que je prends la parole à l’occasion de l’atelier de validation de la Stratégie Nationale de Promotion de la Masculinité Positive dont l’objectif général est de contribuer à la réalisation de l’équité genre et de l’égalité de sexe à travers l’implication des hommes et des garçons dans la lutte contre les violences faites à la femme et à la jeune fille.

Avant toute chose, permettez-moi de rendre un vibrant hommage à Son Excellence Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, Champion Africain de la Masculinité Positive, pour son engagement ferme à réduire les inégalités de sexe et promouvoir la parité homme- femme dans notre pays. La nomination de Son Excellence Judith SUMINWA TULUKA, comme Première femme, Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, après 64 ans d’accession de notre pays à la souveraineté nationale, est une preuve éloquente de la vision du Chef de l’Etat d’une nation égalitaire sans violences, ni discriminations basées sur le genre.

Dans le même esprit, la mise en place par Son Excellence Madame la Première Ministre d’un Gouvernement composé de 31 % de femmes vise à concrétiser cette vision du Chef de l’Etat.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

L’historique de la masculinité positive est étroitement liée aux efforts pour lutter contre les violences basées sur le genre et la promotion de l’égalité des sexes. En effet, tel qu’exprimé dans la Constitution de notre pays et dans la Politique Nationale Genre, la vision de développement de la République Démocratique du Congo, à long terme, est de bâtir, avec tous les acteurs, une société sans discrimination où les hommes et les femmes, les filles et les garçons ont les mêmes chances et droits de participer au développement du pays et de jouir, ensemble, des bénéfices de sa croissance.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

La Stratégie Nationale de Promotion de la Masculinité Positive qui va être élaborée par le Ministère du Genre, Famille et Enfant, sous la coordination de la Cellule Technique Mixte de la Masculinité Positive « CTM » et l’appui de la Cellule d’Etudes et de Planification de la Promotion de la Femme, de la Famille et la Protection de l’Enfant (CEPEE) est le seul cadre de référence fédérateur pour les acteurs qui travaillent sur cette thématique.

Aussi, j’invite les partenaires au développement de tout mettre en œuvre pour que, dès son adoption, cette stratégie bénéficie d’une large vulgarisation et d’une mise en œuvre effective et efficiente à travers l’ensemble du territoire national.

En ce qui concerne mon ministère, je me chargerai personnellement, de présenter cette stratégie au Gouvernement de la République et au Champion Africain de la Masculinité Positive pour sa mise en œuvre.

Je vous souhaite à toutes et à tous des fructueux travaux !

Je vous remercie. 

Fait à Kinshasa, le 04 Juillet 2024

Assassinat du Journaliste Franck Ngyke Kangundu, RDC : Hélène Mpaka ne devrait pas subir la loi de la violence et de l'intolérance à la liberté d'expression… !

Dix-neuf ans après l’assassinat de Franck Ngyke Kangundu, journaliste congolais, et de son épouse Hélène Mpaka, résonne encore dans les mémoires des professionnels des médias et des citoyens de la RD.   Congo. Cette tragédie survenue dans la nuit du 2 au 3 novembre 2005, au quartier Mombele, dans la commune de Limete à Kinshasa, reste un symbole poignant de la violence et de l'intolérance contre la liberté d'expression dans le pays.

Un Assassinat Cruel et Injustifiable

Pour la première fois dans l'histoire congolaise, un journaliste a été abattu de manière aussi impitoyable, accompagné de son épouse, devant leurs enfants Djoudjou, Francine, Grâce, Olive et Landrine. 

Cette nuit fatidique, Franck Ngyke Kangundu avait bouclé son édition au journal "La Référence Plus" et était rentré chez lui avec Hélène Mpaka. Leur fille, Grâce Ngyke, avait ouvert le portail de leur maison lorsque les assaillants ont attaqué, ôtant la vie du journaliste Franck et de son épouse Hélène.

Cet Assassinat continue jusqu'à ce jour à soulever des questions sans réponse surtout auprès des orphelins du couple Ngyke. 

La mort cruelle d'Hélène Mpaka soulève de nombreuses questions. 

Pourquoi ces assaillants ont-ils également tué l'épouse du journaliste ? Était-elle un témoin gênant ? Avait-elle reconnu les assaillants ? Hélène Mpaka, en tant qu'épouse et mère, n'avait aucune raison de subir un tel sort. Son droit de vivre lui a été arraché de manière brutale et injustifiée, faisant d'elle une victime de trop dans ce tragique incident.

Une Reconnaissance Nationale Méritée

Franck Ngyke Kangundu était plus qu'un journaliste ; il était un chevalier et un combattant de la liberté d'expression. Sa mort, ainsi que celle de son épouse, doit être reconnue et honorée au niveau national. Le couple mérite une reconnaissance officielle de la République ainsi que d'autres confrères tués injustement pour leur sacrifice et pour le message puissant qu'ils laissent derrière eux : la lutte pour la liberté d'expression ne doit jamais être réduite au silence par la violence et l'intolérance.

19 ans après l'assassinat du journaliste Franck Ngyke Kangundu et son épouse Hélène Mpaka, un groupe de Plaidoyer a été mise en place pour réclamer la reconnaissance nationale des 22 journalistes assassinés au rang des Martyrs de la liberté de la presse. 

Cette reconnaissance sera un héritage qui va perdurer et inspirer les générations actuelles et futures à continuer de défendre les droits humains fondamentaux, y compris la liberté d'expression, contre toutes les formes d'oppression.

Amara Chukwu

Assassinat du Journaliste Franck Ngyke Kangundu, RDC : Hélène Mpaka ne devrait pas subir la loi de la violence et de l'intolérance à la liberté d'expression… !

Rythmes panafricains: unir le continent à travers la musique

(Par Katherine McVicker, fondatrice d'Arts Connect Africa et directrice de Music Works International)

Dans quelques mois, cela fera 38 ans que le septième album studio de Paul Simon, «Graceland», est sorti. L’album a remporté le Grammy de l’album de l’année en 1987 et est devenu (et reste) l’album le plus vendu de tous les temps de Paul Simon. Ce succès n’est pas seulement dû à son mélange éclectique de genres tels que la pop, le rock, l’a capella, le zydeco et les genres musicaux sud-africains comme l’isicathamiya et le mbaqanga, mais aussi parce qu’il s’agissait d’une déclaration politique, en particulier parce qu’il est sorti à une époque où les artistes et organisations musicales occidentales avaient décidé d’imposer un boycott de l’art et de la musique sud-africains en raison de la politique d’apartheid du pays.

Mais plus important encore, l’album a lancé les carrières internationales de certains des groupes sud-africains qui y figurent, comme LadySmith Black Mambazo, qui a remporté son premier Grammy Award en 1988, et a commencé à faire des tournées dans le monde entier après cela. Le groupe a remporté quatre autres Grammy Awards depuis lors.

Des efforts ont été faits pour recréer un tel projet interculturel depuis Le plus notable est sans doute « The Lion King: The Gift » de Beyonce Knowles en 2019, dans lequel elle a fait participer des artistes comme Wizkid, Burna Boy, Mr. Eazi, Tiwa Savage, Yemi Alade, Niniola Apata, Busiswa, Shatawale et Niniola Apata, entre autres.

Les deux projets, ainsi que ceux similaires à plus petite échelle, soulignent tous deux que la musique africaine est la musique du futur. L’Afrique ayant actuellement la population la plus jeune, il ne fait aucun doute que l’Afrique jouera un rôle majeur dans les arts et l’industrie créative à l’avenir. Le filet d’eau deviendra bientôt un déluge. On pourrait donc s’attendre à ce que des projets interculturels comme Graceland et The Gift se produisent plus régulièrement. Comme l’ont prouvé les succès de Graceland et, dans une certaine mesure, de The Gift, un projet musical interculturel peut apporter de nombreux avantages. Pour citer un exemple hypothétique, que se passerait-il si Temilade «Tems» Openiyi, qui est récemment devenue le visage du genre musical nigérian non conventionnel connu dans les cercles de fans sous le nom de «Alte», collaborait avec l’artiste de jazz américaine et lauréate d’un Grammy Award Samara Joy sur un projet de type Graceland qui comprendrait un EP commun et le soutien d’un cours humanitaire pour les communautés locales des deux collaborateurs ?

Pour Tems, une collaboration avec une artiste lauréate d’un Grammy Award comme Joy pourrait apporter une crédibilité internationale à sa musique. Pour comprendre les implications, il convient de noter qu’en Europe et en Amérique du Nord, le jazz a une énorme influence sur la culture musicale populaire. Ses artistes dominent souvent les prix de la musique comme les Grammy Awards. Les artistes africains qui ont remporté ou ont été nominés pour des Grammy Awards, comme Fela Kuti, son fils, Femi Kuti, Miriam Makeba, Angelique Kidjo et Hugh Masekela, entre autres, sont soit des artistes de jazz à part entière, soit ont une forte influence jazz dans leur genre musical. En d’autres termes, un EP de jazz pourrait être exactement ce dont elle a besoin pour enfin atteindre l’objectif. Samara Joy a eu l’opportunité de bénéficier du type d’appréciation musicale que sa musique mérite sur la scène mondiale et que ses prédécesseurs comme Kidjo et Makeba ont atteint. Outre Tems, Omah Lay et Johnny Drille sont un autre duo de musiciens nigérians Alte qui ont déjà une base de fans suffisamment solide, tandis que Richard Bona et Chief Adujah sont deux artistes de jazz afro-américains qui pourraient bénéficier du nouveau marché africain qu’un échange culturel peut apporter.

Pour Samara Joy, une collaboration avec un artiste ayant une base de fans locale comme Tems pourrait être une opportunité de faire des incursions sur le marché africain et de créer une base de fans pour sa musique en Afrique. Bien que les fans africains ne soient peut-être pas très friands de jazz comme les Européens et les Américains, le succès de Fela et Hugh Masekela prouve que le jazz combiné à un contenu et une esthétique locaux peut prospérer sur la scène musicale africaine, ce qui serait une victoire pour une artiste comme Joy qui peut faire connaître sa musique à de nouveaux publics. De plus, Joy étant elle-même afro-américaine, sa musique ne sera pas accusée de paternalisme et d’appropriation culturelle comme les détracteurs l’ont fait à Graceland lors de sa sortie.

Mais au-delà des artistes eux-mêmes, un projet d’échange culturel serait un délice pour les promoteurs de concerts et autres professionnels de l’industrie musicale de différentes régions africaines et offrirait également des opportunités de tournées mondiales lorsque l’artiste américain décide de réciprocité avec l’artiste partenaire de collaboration d’Afrique.

Graceland a peut-être été le premier exemple très réussi d’échange musical et culturel entre Américains et Africains, mais ce ne sera pas le dernier, car il n’est plus exagéré de suggérer que la musique africaine est l’avenir. Cependant, il faut un mécanisme qui garantira que, premièrement, ces échanges puissent se produire plus souvent et, deuxièmement, qu’il s’agisse d’un véritable échange culturel dont les deux parties bénéficient le plus équitablement possible. De cette façon, les gens du monde entier peuvent profiter du goût de la musique africaine et la musique africaine peut apporter une certaine valeur au continent africain lui-même. Construire cette structure est ce que nous essayons de réaliser à Arts Connect Africa.

Rythmes panafricains: unir le continent à travers la musique

Miss indépendance RDC 2024 : Angèle Masini du Kasaï Oriental remporte la couronne !

(Angèle Masini Cimbu, Miss Indépendance 2024)

 

(Première dauphine Mulongoy Micheline du Haut –Katanga et Angèle Masini, Ambassadrice de la beauté kasaienne) 

La couronne de l’édition 2024 de Miss indépendance République Démocratique du Congo a été remportée par la  candidate numéro 9 de la province du Kasaï oriental au cours de la soirée finale tenue le 29 Juin au Chapiteau du restaurant Le 19, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.  

« Je suis très heureuse de remporter la couronne de Miss indépendance RDC.  C’est la plus grande joie de ma vie d’être élue Ambassadrice de la beauté congolaise en général et de ma province d’origine, en particulier. Au-delà de la consécration, cette couronne est une lourde responsabilité parce que je serai appelée à la défendre tous les jours de ma vie que ce soit au niveau national ou à l’étranger », a déclaré Masini Cimbu Angèle, Miss Indépendance 3ème  édition.

Et d’ajouter : « Je dédie cette couronne à ma mère et mon père ainsi qu’à toute ma famille.  Mais également à mes challengeuses et candidates miss qui ont participé à cette finale. La compétition  n’a  pas été facile pour nous vu le critérium imposé par l’équipe du jury de cette édition. Permettez-moi de profiter de cette occasion pour remercier notre chef de l’Etat Félix Tshisekedi, qui a soutenu cet évènement pour sa réussite».

Agée de 20 ans avec  1.72 m de taille,  la nouvelle Ambassadrice de la beauté congolaise est  étudiante en deuxième licence économie à l’Université américaine de Kinshasa.  

« Je suis encore étudiante. Ma passionnée est l’entrepreneuriat et le business. Ce prix que je viens de gagner, permettra de lancer mon projet dans  le domaine de la pisciculture  dans ma province du Kasaï oriental. Je ne suis pas tribaliste. Donc, je ne peux pas me limiter seulement dans ma province d’origine.  L’idée est aussi d’étendre ce projet sur toute l’étendue de la république afin que toute la population congolaise en bénéficie », a indiqué la lauréate.

Cadeau d’une voiture pour la Miss

Au terme de cette soirée, la Miss Angèle Masini a reçu, outre la couronne, plusieurs cadeaux, notamment une voiture de marque Suzuki, un chèque de 5000 dollars américains et un voyage en Allemagne (aller –retour Kinshasa –Berlin).

Selon le comité organisateur de ce concours de beauté, la mission de la Miss indépendance RDC est de valoriser et promouvoir l’image de de sa province à travers les potentialités touristiques, culturelles et la beauté physique et intellectuelle, auprès de visiteurs au pays et  en dehors des  frontières nationales.

Par ailleurs, le prix de la Première dauphine a été attribué à la province du Haut Katanga qui a été représentée par Mulongoy Micheline. Tandis que le titre de la deuxième dauphine est revenu Henris Lokaso de la province de la Tshopo.  Le prix Miss fair play a été décerné à  la représentante de la province de Kwilu, Esther Mbembo.

Rappelons que la subliminale  reine Angèle Masini succède à Océane Ambapeto qui a été élue Miss Indépendance   2023 pour le compte de la Ville province de Kinshasa.  Elle est la première fille du Kasaï orientale à inscrire son nom dans le palmarès de Miss Indépendance RDC.

Il sied noter que Mme Catherine Kathungu, ancienne ministre de la culture, arts et patrimoines ainsi que le journaliste Jean Marie  Kassamba, Président de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) ont fait partie de la composition  du jury de cette édition 2024.

Ce concours national de beauté a connu la participation de 24 candidates représentant chacune sa province d'origine, à savoir : Bas Uélé, Équateur, Haut Lomami, Haut Uélé, Ituri, Kasaï, Kasaï central, Kinshasa, Kongo central, Maniema, Kwilu, Mai Ndombe, Mongala,  Tshuapa, Sud kivu, Nord Kivu, Sud   Ubangi, Tanganyika, Sankuru, Tshopo, Kasaï –oriental, Lualaba, Haut Katanga, Kwilu.

La  Cérémonie de la soirée Miss Indépendance 2024 a été agrémentée par le ballet Umoja, la chanteuse Faya Tess et le chanteur Reddy Amisi.  

Vision et objectif de Miss indépendance

Lancé en 2022, le projet Miss Indépendance est une initiative de Mme Véronique Kashala, Ambassadrice du tourisme en RDC dont l’objectif principal  est de rendre la felle congolaise indépendante  ou encore autonome. Ce concours national de beauté vise également à valoriser la beauté féminine et à offrir l’opportunité à la jeune  fille congolaise de promouvoir sa potentialité intellectuelle et toutes connaissances sur la culture générale. Il réunit et met en compétition les 26 élues Miss provinciales dont chacune est appelée à défendre sa province au cours d'une soirée finale à Kinshasa, la Capitale devant les personnalités politiques, socioculturelles, les partenaires du gouvernement ainsi que les invités de marque.  

La soirée finale Miss indépendance est organisée chaque année, en marge de la célébration de l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance.

JDL

Miss indépendance RDC 2024 : Angèle Masini du Kasaï Oriental remporte la couronne !

Après le Gouvernement Suminwa, RDC : Nathalie Kambala insiste sur la représentativité des femmes en provinces !

 Pendant que l’humanité jette les fleurs sur le Président de la République Félix Tshisekedi d’avoir confié la primature pour la première fois  dans l’histoire du pays à une femme, en la personne de Judith Suminwa, de l’autre côté,  la société civile Femmes Mains dans la main pour le Développement Intégral (FMMDI), via une déclaration faite par sa Directrice Générale  Nathalie Kambala  ce mercredi 26 juin 2024  dernier, pousse pour la représentativité  égale des genres au sein des Gouvernements provinciaux dont la mise en place a commencé depuis la semaine dernière.

Nathalie Kambala insiste sur la nécessité de veiller à la représentativité féminine, dans la composition des gouvernements de toutes les 26 provinces que compte la RDC. Cette déclaration vise non seulement à promouvoir la parité, mais aussi à   lutter contre le népotisme et le tribalisme, afin de doter le pays d’une équipe équilibrée, capable de défendre valablement la vision du chef de l’Etat Felix Tshisekedi qui est celle d’améliorer le social des congolais dans tous les secteurs de la vie.

«Je voudrais demander la prise en compte de la dimension genre dans la formation des gouvernements provinciaux, les cabinets, les ministères provinciaux et aussi intégrer égalitairement les femmes et les filles pour qu’elles puissent apporter leur expertise au développement de leur province », a indiqué la Directrice de ce mouvement féministe depuis Kananga.

Cette déclaration vient interpeller les gouverneurs de province sur les capacités de femmes d’assumer de grandes responsabilités dans tous les secteurs de la vie.

Il y a lieu de noter que ce cri d’alarme a été lancé avant que n’intervienne la publication de l’équipe gouvernementale de la ville-province de Kinshasa, composée de 10 membres dont une femme.

Aimé Kimbungu

Après le Gouvernement Suminwa, RDC : Nathalie Kambala insiste sur la représentativité des femmes en provinces !

Lutte contre le pillage des deniers publics et viabilité du secteur foncier, RDC : Jules Alingete et Acacia Bandubola prennent des mesures fortes !

La ministre d’Etat, ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola, a reçu, la semaine dernière, l’Inspecteur général de finances, Jules Alingete, dans son cabinet de travail. Au cours de leurs échanges, les deux personnalités ont discuté sur les voies et moyens à mettre en place pour parvenir à une forte mobilisation des recettes foncières, et ce, en vue de booster ce secteur.

Trois années se sont écoulées depuis que l’inspection générale de finances avait mis sa   main à la patte sur les finances congolaises, et dont, les résultats sont connus de tous. Plusieurs recouvrements forcés dans les institutions publiques ont été initiés dans le but de contrôler et évaluer avec rigueur et détermination, les fonds leur alloués.

Le patron de l’inspection générale de finances s’est dit déterminé à poursuivre davantage son combat, pour le bien du pays. 

« Nous avons parcouru les étapes de cette collaboration et nous avons compris que les orientations de la ministre des Affaires foncières une franche collaboration avec l’IGF dans le souci que cet accompagnement puisse davantage produire des bons résultats », a déclaré le patron de l’IGF.

Jules Alingete a réitéré son soutien indéfectible au ministère des Affaires Foncières tout en promettant d’intervenir dans les tout prochains jours, avec l’ensemble des partenaires concernés tels que la Cellule des Renseignements Financiers (CENAREF) et les Conservateurs des Titres Immobiliers (CTI) pour permettre à cette branche de l’équipe Suminwa de concrétiser la vision politique de Félix Antoine Tshisekedi, Chef de l’Etat.

Aimé Kimbungu

 

Lutte contre le pillage des deniers publics et viabilité du secteur foncier, RDC : Jules Alingete et Acacia Bandubola prennent des mesures fortes !

RDC : l'ACOFEPE félicite les femmes journalistes promues à  l'Agence Congolaise de Presse

Communiqué de Presse de l'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) N°49/AC/PR/KN/06/24

Kinshasa, le 29 juin 2024

L'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) tient à féliciter chaleureusement toutes les femmes journalistes qui ont été promues au rang de Rédactrices en cheffes, Rédactrices en cheffes adjointes et Secrétaires de rédaction par la décision n°70/ACP/DG/BMB/MFN 2024 du 28 juin 2024, prise par M. Bienvenu Bakumanya, Directeur Général de l'Agence Congolaise de Presse (ACP).

Cette promotion marque une avancée significative vers les objectifs de l'ACOFEPE  qui milite activement pour la reconnaissance et le renforcement du pouvoir des femmes journalistes dans les rédactions de presse écrite, ainsi que pour une représentation équitable dans les postes de direction et de prise de décision.

L'ACOFEPE salue la décision éclairée du Directeur Général de l'ACP  qui contribue de manière substantielle à l'agenda Genre en promouvant le leadership féminin dans les médias. Cette initiative renforce notre engagement commun pour une égalité de genre et une représentation équilibrée au sein des instances décisionnelles des médias publics.

Nous appelons les consœurs promues à prendre pleinement conscience des responsabilités qui leur sont confiées et à exécuter leurs nouvelles tâches avec diligence et compétence. Leur leadership et leur engagement seront déterminants pour affirmer et consolider la présence des femmes à des postes stratégiques au sein de l'ACP.

L'ACOFEPE reste déterminée à soutenir toutes les initiatives qui visent à promouvoir le rôle des femmes dans les médias et à garantir une égalité réelle et durable.

ACOFEPE-RDC

RDC : l'ACOFEPE félicite les femmes journalistes promues à  l'Agence Congolaise de Presse

RDC : Problématique du détachement de la prévoyance sociale du ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale vers le ministère de la sante

(Par Claudine Ndusi)

I. ETAT DE LA QUESTION

Après l’annonce officielle du Gouvernement SUMINWA, publié dans la nuit de mardi à mercredi 29 mai 2024, d’aucuns s’interrogent sur le démembrement du ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale. En effet, la lecture par la porte-parole du chef de l’Etat de l’ordonnance nommant les membres dudit gouvernement, fait ressortir le changement de dénomination de deux ministères. A savoir:

1. le Ministère de la Santé Publique qui devient «Ministère de la Santé Publique et Prévoyance Sociale» ;

2. le Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale devient « Ministère de l’Emploi et Travail ». Ce changement signifie que, désormais, toutes les questions relatives à la prévoyance sociale en RDC seront traitées par le Ministère de la Santé Publique avec comme implication le changement de tutelle des établissements publics en charge de ces questions notamment la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et le Fonds de Solidarité de Santé (FSS).

La présente note, apporte un éclairage sur le danger de ce démembrement et le disfonctionnement qui pourrait s’en suivre, créant ainsi, un désordre dans notre système de protection sociale qui n’a pas encore atteint sa maturité (dans le cadre de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, notre pays n’a pu intégrer que 3 branches sur les 9 prévues par la convention 102 de l’OIT).

II. APERCU DE LA PREVOYANCE SOCIALE EN RDC

-La prévoyance sociale est définie comme un régime instauré dans l’entreprise ou au niveau d’une branche professionnelle et destiné à offrir aux salariés une couverture sociale complémentaire « décès, invalidité, maladie, etc.» De ce fait, elle est liée aux questions de l’emploi.

Pour se conformer à la convention 102 de l’Organisation Internationale du Travail du 28 juin 1952, l’écosystème mondial de la prévoyance sociale s’organise au tour du ministère en charge de l’emploi et du travail. Aussi, l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS) et la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES) dont la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de la RDC est membre œuvrent dans le même sens.

Conformément à l’article 122 point 14 de la Constitution de la RDC qui dispose: « le droit du travail et de la prévoyance sociale la république a pu se doter d’une Loi n 16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles concernant le régime général de la sécurité sociale qui décline les trois branches ci-après:

-La branche des risques professionnels pour les prestations en cas d’accident du travail et de maladie professionnelle;

-La branche des prestations aux familles qui couvre les allocations familiales, prénatales et de maternité;

-La branche des pensions pour les prestations d’invalidité, de vieillesse et de survivants.

Les trois branches susmentionnées sont effectives à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale à ce jour.

Tous ces principes, autant que les concepts utilisés dans la Loi évoqué ci-haut, doivent être compris et interprétés au regard du système normatif international de sécurité sociale avec comme principaux piliers les normes de la CIPRES et celle de la convention de Genève.

Au-delà de cela, il faudra noter que le budget de la CNSS est constitué des cotisations sociales, d’où l’implication des partenaires sociaux: les employeurs et travailleurs à la gestion du régime. Cependant, il apparait clairement que le ministère de la santé n’a rien avoir avec la gestion de la sécurité sociale des travailleurs ou mieux, les assujettis du régime général de sécurité sociale.

III. DANGER DU DEMEMBREMENT DU METPS

III.1. Violation des textes juridiques qui organisent la prévoyance sociale tant sur le plan national qu’international

-La convention 102 de GENEVE du 28 juin 1952 ratifiée par la RDC;

-La constitution de la RDC du 18 février 2006 en son article 122 point 14

-La loi n° 16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015/2002 de 2002 portant Code du Travail; Le Décret n°18/027 DU 14 juillet 2018 portant Création, Organisation et Fonctionnement de la CNSS;

-Le Décret n° 22/34 du 17 octobre 2022 fixant les modalités de contrôle de l’Etat sur les mutuelles; Décret n°22/13 du 09 avril 2022 portant organisation et fonctionnement du Fonds de Solidarité de Santé (FSS);

-Décret n°22/35 du 17 octobre 2022 déterminant la liste des maladies professionnelles en RDC.

III.2. incompatibilité institutionnelle

1. Difficulté de gestion de la CNSS

La gestion de la CNSS est fondée sur la tripartite à cause de sa principale source de financement. En effet, elle vit des cotisations des travailleurs et des employeurs. Il est évidant que la sécurité sociale repose sur le salaire qui tire son fondement du contrat de travail, cependant, toutes ces questions ne concernent pas le ministère de la santé;

Par ailleurs, il faut noter que le taux de cotisations sociales se discute au Conseil National de Travail, or, le ministère de la santé ne gère pas le Conseil National de Travail ; La Gestion de la tripartite les questions syndicales, l’arbitrage des conflits individuels et collectifs de travail, la détermination du salaire minimum garantie, etc.… sont étroitement liées au ministère de l’Emploi.

2. Au plan international: difficulté de référant pour la CNSS

En détachant la CNSS DU Ministère de l’Emploi, cette dernière perdrait ses repères au plan international au regard des différents engageants avec l’OIT, L’AISS, la CIPRES, etc...

 Tous ces éléments réunis démontrent que, loin de renforcer la sécurité sociale en RDC, la déportation de la prévoyance sociale au ministère de la santé publique entrainerait un disfonctionnement des institutions, un recul par rapport aux avancées enregistrées dans la protection sociale des travailleurs congolais, alors qu’au niveau régional la CNSS est plébiscité parmi les meilleures caisses de sécurité sociale.

IV. RECOMMANDATIONS

-Avant l’investiture du gouvernement, corriger la dénomination des ministères concernés en reconstituant l’intitulé du Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale;

-Se référer aux passerelles de collaboration existantes entre les deux ministères (Sante Publique / Emploi, Travail et Prévoyance Sociale) tel qu’organisé par les textes juridiques ci-haut énoncés.

Fait à Kinshasa, le 31 mai 2024

Honorable NDUSI M’KEMBE Claudine

Ministre Honoraire de l’ETPS

 

 

RDC : Problématique du détachement de la prévoyance sociale du ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale vers le ministère de la sante

Honneurs à André Ipakala Abeiyi Mobiko, Grâce Ngyke : ‘’Reconnaissance à celui que je considère aujourd'hui comme mon vrai Père’’ 

Témoignage poignant

Après l'assassinat de mes parents en novembre 2005, j'étais nouvellement inscrite en première année de Graduat à l'IFASIC, tout comme mes sœurs. Chaque soir, je devais aller chercher l'argent pour les transports pour moi et mes sœurs afin que nous puissions continuer à aller à l'école et moi, à l'Université.

Pourtant, à l'enterrement de mes parents, le gouvernement congolais de l'époque avait promis de prendre en charge nos études et notre survie sociale. Rien n'a été fait jusqu'à ce jour où ce double crime totalise 19 ans. 

M. Ipakala André Abeiyi Mobiko, l'Editeur Responsable du quotidien *La Référence Plus, a sauvé ma vie. 

En m'approchant, il m'a proposé de rejoindre l'équipe de rédaction de son journal, une sorte de remplacement pour mon défunt père, afin de gagner quelque chose à la fin du mois pour faire survivre mes sœurs et surtout pour continuer nos études. 

C'était dur pour moi qui devais prématurément travailler et me battre pour me confirmer sur le terrain. J'ai accepté sa proposition et après six mois de stage professionnel, j'ai été inscrite sur la liste de paie, touchant entre 100 et 150 USD. 

M. Ipakala, inspiré par l'esprit de Dieu, nous a soutenus pour résister à cette souffrance que nous endurons depuis 19 ans. 

Aujourd'hui, je suis une vraie femme journaliste, grâce à Monsieur Ipakala, qui m'a donné les béquilles pour affronter la vie et me battre pour honorer le nom de mon père à travers mon combat. Plus tard, je vous raconterai comment j'ai pu étudier à l'IFASIC.

Vifs remerciements

MERCI M. l'Editeur. Aujourd'hui, il est toujours à mes côtés pour me soutenir dans le combat pour la reconnaissance nationale des 22 journalistes assassinés en RDC, érigés au rang de Martyrs de la Liberté de la Presse. Oui, parce qu'il a été lui aussi victime de ce drame, tout comme nous.

Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke 

Honneurs à André Ipakala Abeiyi Mobiko, Grâce Ngyke : ‘’Reconnaissance à celui que je considère aujourd'hui comme mon vrai Père’’ 
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