Nous avons traversé l'abîme
Pour contempler les cimes
Nous pouvons oublier les crimes
Des peines qui nous abiment.
Nous avons rêvé le cœur au zénith.
Nous avons bavé sur la voix de l'élite.
Marchant seuls dans le noire,
Briguan tu ne pluie d'espoir.
Qui sommes-nous ? Un peu de tout
Dans cet univers flou.
Nous allons par la montagne,
Rêvant l'odeur du champagne.
Notre vie est au seuil du soleil,
Nos cœurs riment en éveil.
Nous n'oublierons pas les blâmes
Que le temps tissait sous flammes.
Nous avons craché sur les tourbillons,
Vomi sur ses mamelons.
Nous avons claqué la porte,
Piétiné les feuilles mortes.
Nous, nous sommes les larmes
Des monts sans armes.
Les cris des jours oubliés
Sous des yeux écarquillés.
Florence Meta