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De 300 millions USD en 2022 à 1,6 milliard USD en 2024, ARSP : Miguel Kashal dévoile une série d’avancées significatives dans le marché de la sous-traitance en RDC !

De 300 millions USD en 2022 à 1,6 milliard USD en 2024, ARSP : Miguel Kashal dévoile une série d’avancées significatives dans le marché de la sous-traitance en RDC !

En mission de travail, depuis quelques jours, à l’extérieur de la RD. Congo, Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), a dressé, depuis Bruxelles, en Belgique, vendredi dernier, lors d’une interview exclusive accordée à Top Congo, un bilan encourageant de ses deux années de gestion. Durant cet entretien d’une trentaine de minutes, il a énuméré des avancées de grande importance réalisées dans le marché de la sous-traitance et a évoqué la stratégie adoptée pour promouvoir le secteur de l’entrepreneuriat, dans l’optique de répondre aux attentes des congolais, en commençant par le premier d’entre eux, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. Selon le DG Miguel Kashal, la sous-traitance produit, à ce jour, grâce à son leadership exemplaire, environ 1,6 milliards de dollars américains. Il a indiqué que le même secteur, pourtant capital pour l’économie du pays, générait, il y a deux ans passés, soit avant son avènement aux commandes, 300 millions de dollars.
‘’Sur toute la République, quand nous sommes aux affaires en 2022, le marché de la sous-traitance n’avait que 300 millions de dollars sur toute l’étendue du territoire national. Ce qui signifie que la plupart de contrats n’étaient pas signés au pays… Aujourd’hui, par rapport aux statistiques que nous sommes en train de faire, nous avons demandé à toutes les entreprises principales de nous envoyer tous les contrats signés en 2024 parce que nous voulons rendre cela public pour la transparence. C’est ce que nous sommes en train de faire. Jusque-là, nous avons 17 sociétés minières, 2 sociétés brassicoles, nous avons 2 sociétés de cimenterie et nous avons une ou deux sociétés agro-alimentaires. Sur l’ensemble des chiffres d’affaires, des contrats qui ont été signés, sur les 23 sociétés, nous sommes à 1,6 milliards. C’est le chiffre 2024, de janvier à décembre. Je venais de le dire, en 2023, on n’a pas vraiment travaillé parce qu’on était concentré sur la vulgarisation. La loi était méconnue, même la structure ARSP était méconnue. Il fallait mettre toutes les parties prenantes ensemble parce qu’il y a eu cette méfiance des sociétés principales d’accorder des marchés aux congolais parce qu’elles se disaient qu’il n’y avait pas d’expertise, une question pourtant résolue dans la loi’’, a-t-il déclaré, de vive voix.
L’ARSP dans la droite ligne de Félix Tshisekedi
A en croire le Directeur Général Kashal, les perspectives sont fortes pour le secteur de la sous-traitance. Il a souligné son engagement ferme à mener des initiatives innovantes pour continuer la dynamique du changement.
‘’Lorsqu’il y a un changement qui arrive, on ne le sent pas d’un coup. C’est un processus. A ce stade, moi je pense que ce qui pourra beaucoup plus parler, c’est les statistiques. D’où, nous avons commencé, où sommes-nous et quelles sont les perspectives. Je venais de le dire, nous avons trouvé sur toute l’étendue du territoire national 300 millions de dollars des marchés de la sous-traitance aux sociétés à capitaux majoritairement congolais. C’est un contraste pour un grand pays avec toutes les potentialités. Aujourd’hui, le rapport à mi-parcours de 2024 révèle que nous sommes à 1,6 milliards de dollars pour 23 sociétés seulement. Je crois, au mois de février, ou d’ici la fin du mois de janvier, il y aura encore d’autres statistiques. Nous les rendrons publiques. Cela nous permettra de faire les statistiques de chaque entreprise principale, de chaque province’’, a-t-il rassuré, face à Lusakueno Christian. ‘’Nous avons décrié, lorsque nous sommes arrivé, qu’il y avait plus de 8 milliards de dollars qui s’évaporaient dans le pays’’, a révélé, dans son élan, Miguel Kashal.
Missions pour un Congo nouveau
‘’L’ARSP est essentielle à l’économie congolaise conformément à ses missions. Comme vous le savez, conformément à la Loi n°17/001 qui fixe les règles applicables à la sous-traitance. L’objectif est celle de protéger la main d’œuvre locale, de protéger l’expertise locale. Comme vous le savez, l’ARSP entend concevoir la mise en œuvre de suivi et évaluation de la politique nationale et des politiques sectorielles du contenu local. Aujourd’hui, on ne peut pas s’en passer du contenu local pour le développement d’un pays, la loi sur la sous-traitance étant une loi qui est là pour promouvoir la chaîne des valeurs locale. Cette chaîne des valeurs entre dans l’économie pour le développement du pays. Le contenu locale ou la main d’œuvre locale, c’est du made in DRC… Il y a toute une vision et une volonté politique du Président de la République. Certes, seule la loi ne suffisait pas. Il fallait une volonté politique qui est celle du Président de la République, Chef de l’Etat, qui prend à cœur l’entrepreneuriat et veut que le système entrepreneurial de notre pays puisse se développer. C’est comme ça que vous avez vu que sous son ère, il y a plusieurs structures qui sont nées afin de promouvoir l’entrepreneuriat dans notre pays. L’objectif est de promouvoir et de développer la classe moyenne avec comme conséquence d’avoir plus des PME’’, a soutenu le DG de l’ARSP.
Vers le développement d’une véritable classe moyenne en RDC
‘’Nous sommes à Bruxelles, vous allez faire des statistiques, vous allez voir qu’en Belgique, il y a plus des PME que les grandes entreprises. Vous allez voir que les PMES belges sont des plus grands contribuables à l’économie belge que les grandes entreprises. Plus il y a beaucoup de PME, plus il y a une grande population qui accède à l’emploi, à la création des richesses sur toute l’étendue du territoire national… Tout relève de la volonté politique. Le Chef de l’Etat l’a dit, lors de sa campagne. Il a dit qu’il veut développer l’économie du pays. Il a même dit qu’il voudrait qu’il y ait l’indépendance économique du Congo… Dès notre avènement à la tête de l’ARSP, premièrement, les congolais étaient à 90% absents du marché de la sous-traitance. Beaucoup de congolais ne savaient même pas ce que signifie la sous-traitance. Cela démontrait, noir sur blanc, que l’entrepreneuriat au Congo était presqu’inexistant. C’est au travers tout cela que le Président de la République a donné l’impulsion parce qu’il a vu qu’il y avait absence de cette culture entrepreneuriale. Cela a justifié même la création des autres structures qu’il a mises en place’’, a complété Michel Kashal Katemb, plus loin, dans son intervention.
Appel à la confiance totale
‘’Le changement d’un système économique réel par un système maffieux qui existait depuis l’indépendance, ne se fait pas d’un coup. C’est un processus. Raison pour laquelle, je suis en train de dire que, par rapport aux résultats, aujourd’hui, on a réduit le nombre de ces systèmes illicites. Aujourd’hui, il y a des partenariats. Tout ce que nous faisons, nous le rendons public. Vous avez vu quand-même qu’il y a des congolais aujourd’hui, qui ont signé des partenariats réels avec certaines sociétés sous-traitantes des étrangers. Ils se sont mis ensemble pour évoluer. Ce n’est pas que dans le secteur minier. Vous avez vu également dans la technologie. Aujourd’hui, on ne peut pas s’en passer de la technologie. On a tout fait pour mettre un peu de l’accent, pousser les gens au numérique parce que le monde évolue. La loi est là, elle a tout réglé. Nous, nous régulons conformément aux textes légaux parce qu’on doit rester dans la légalité par rapport à nos fonctions pour préserver le climat des affaires, qui est très important. Vous avez vu le Chef de l’Etat qui a créé toute une cellule pour se rassurer du bon fonctionnement du climat des affaires… Lorsqu’une entreprise vient s’installer en République démocratique du Congo, elle sait déjà qu’il y a une loi sur la sous-traitance. Depuis que nous sommes arrivé, premièrement, la vulgarisation nous a apporté des résultats. Nous allons continuer parce qu’elle permet d’éduquer et d’éveiller la population. Il ne faut pas croiser les bras, il faut créer la richesse dans le pays avec l’appui de l’Etat. Et, les mécanismes utiles sont déjà mis en place… Lorsque nous sommes arrivé en 2022, l’ARSP était méconnue par la population’’, a affirmé le DG Kashal.
Soutien aux entreprises à capitaux majoritairement congolais
Il a poursuivi sa communication par mettre en évidence sa détermination et sa volonté de soutenir, dans l’accomplissement de ses fonctions, les entreprises à capitaux majoritairement congolais en ce qui concerne les contrats.
‘’L’objectif majeur est de voir dans les 1,6 milliards de dollars quels sont les produits qui ont été beaucoup plus vendus, quels sont les services qui ont beaucoup plus presté pour permettre à la population de faire des partenariats extérieurs avec d’autres partenaires. C’est tout un travail que nous sommes en train de faire autour de cela. Je pense que nous allons rendre public le rapport dont je viens de parler. Lorsque nous avons demandé aux entreprises principales de nous envoyer tous les rapports, le Gouvernement était en copie, le cabinet du Chef de l’Etat était en copie. Il y a de la transparence dans ce qui est en train d’être fait… Notre combat était de faire en sorte que les entreprises à capitaux majoritairement congolais, dans la sous-traitance, obtiennent des contrats’’, a-t-il souligné. Pour lui, il n’y a aucune confusion à se faire, l’ARSP travaille dans la transparence la plus totale pour permettre à tous les congolais d’accéder aux facilités relatives au marché de la sous-traitance en RD. Congo.
‘’Il faut savoir que ce n’est pas l’ARSP qui attribue les marchés aux sous-traitants. Ce sont les sociétés principales. Tout ce que nous faisons, c’est rester dans les textes légaux. Ce n’est pas l’ARSP qui attribue les marchés. Pour mettre les mécanismes de transparence, c’est comme ça que nous avons dit qu’il faut publier les appels d’offres pour permettre à tout le monde de pouvoir tenter sa chance’’, a indiqué le Directeur Général Miguel Kashal. Pour lui, en tout cas, ‘’il n’y a pas de sociétés locales privilégiées’’.
La Pros.

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