La République Démocratique du Congo reste tributaire du multipartisme avec des principes du genre : partage équitable et équilibré du pouvoir au niveau des provinces pour chuter dans la géopolitique. Le défunt Maréchal qui s'est embarqué le premier dans cette démarche, n'a pas su donner satisfaction à tout le monde. La RDC démembrée en 26 provinces, la tâche devient de plus en plus rude.
C'est comme cela que chaque leader quand il est élevé à la tête d'une institution publique, se crée des organisations de soutien à caractère tribalo-ethnique pour le soutenir. Il recrute dans la famille, tribu ou clan. La mise place des institutions de la République prennent suffisamment de temps parce qu'il faut la représentativité de toutes provinces, territoires...
Le Chef de l'Etat vient de restructurer son cabinet. C'est tout le monde qui veut y être sous diverses bannières en commençant par la province, avant de passer à la tribu pour chuter au parti. L'opinion peut se contenter de figure de proue mais les autres membres du collège de conseillers peuvent être notifiés sans occuper des heures entières aux médias officiels.
Aujourd'hui, c'est autour de la restructuration de l'Union sacrée qui, ayant initialement fonctionné avec 6 leaders, s'élargit à 40 membres. Depuis lors, des invectives contre le secrétaire permanent de cette structure de la majorité présidentielle dont le rôle ne se limite qu'à soumettre ses propositions à la Haute autorité morale de la Majorité présidentielle.
La nouvelle configuration de l'Union sacrée est appelée à s'adapter à la réalité de la guerre d'agression imposée à la République démocratique du Congo par le Rwanda. Comme si ceux qui n'en font pas partie détiennent le bâton magique devant leur permettre de mettre fin à cette guerre d'agression.
Et pourtant, ce sont des personnalités qui ont eu à occuper des fonctions importantes depuis le Feu Maréchal jusqu'à Félix Tshisekedi. On aurait souhaité qu'ils présentent le bilan de leur prestation aux fonctions officielles qui leur ont été confiées.
Après, le cabinet du Président de la République et la restructuration de l'Union sacrée, le gouvernement en gestation. C'est là que les Romains s'empoignèrent. Certains leaders politiques qui avaient longtemps espéré être ministrables, ont préféré basculer dans le camp de Nangaa dans l'espoir en vue de bénéficier des honneurs que Kinshasa ne leur a pas donné.
Malheureusement, à l'AFC/M23, c'est encore plus complexe étant donné que toutes les nominations doivent obtenir le quitus de Kigali. Raison pour laquelle, la plupart semblent se décourager. Les intrus en provenance des pays étrangers sont les premiers à occuper des places de choix au grand dam de Congolais qui ont trahi la mère-patrie.
La Pros.
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