Parfois, il faut chercher à se remémorer d’un passé, de comprendre un présent et de mieux appréhender un futur.
En politique, tout peut s’assembler mais ne pas se ressembler. Oui, seuls les initiés peuvent comprendre cette nuance. Nous sommes malheureusement soumis au temps qui passe, et parfois, on se surprend à vouloir arrêter l’horloge ou tout du moins, la ralentir. Quoi qu’il en soit, la réalité, elle, demeure la même. Avec la sortie officielle et foudroyante de l’Union sacrée de la Nation dont la Haute Autorité Politique est Félix Tshisekedi, les congolais s’interrogent sur ceux qui sont réellement du ‘’bon côté de l’histoire’’.
Les transfuges du FCC qui, hier, étaient aussi du ‘’bon côté de l’histoire’’, n’ont pas tardé à quitter immédiatement la table lorsque rien n’était plus servi. Une longue traversée s’en était suivie en vue de continuer à consommer les beefsteaks ailleurs, au sein d’une nouvelle mégastructure politique. La mangeoire attire mais le peuple ne peut jamais oublier ce qui aura été la gouvernance d’hier sous Joseph Kabila. Demain, au stade des martyrs de la Pentecôte, la sortie officielle de la grande machine politique de l’Union sacrée de la nationva sonner le glas de la tenue imminente du scrutin électoral pour offrir un second mandat au Président Félix Tshisekedi.
Tous les états-majors de l’USN ne ménagent aucun effort pour remplir cet espace de plus de 80.000 places. Tout est fait pour prouver aux yeux du monde la grandeur de l’USN. De l’Union sacrée de la Nation, en passant par le Front Commun pour le Congo, la coalition Lamuka et l’Ensemble pour la République, les protagonistes politiques s’organisent d’ores et déjà, afin de conquérir le pouvoir ou pour le conserver davantage pour ceux qui en ont déjà. Dans cette bataille, Félix Tshisekedi Tshilombo est bien positionné à cause notamment des crises qui sévissent dans certaines plateformes politiques.
Si le divorce est déjà consommé entre Fayulu et Muzito, deux figures emblématiques de Lamuka, à Lubumbashi, après avoir isolé cet ancien Premier ministre, Matata, Katumbi, Sesanga et Fayuluont signé une déclaration commune annonçant une série d’actions pour pousser le régime en place à accéder à leurs désidératas concernant la reconfiguration du bureau de la CENI et la Cour Constitutionnelle pour dégager un consensus autour du processus électoral. En politique, il y a beaucoup d’histoires et des péripéties. Au finish, la politique gagne et laisse accroupir dans la misère le petit peuple. La même histoire va-t-elle se répéter ? Qui sait !
La Pros.
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