Le CALCC tacle le Gouvernement !
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Le Conseil de l’Apostolat des Laics Catholiques du Congo « CALCC » a accusé les autorités d’autosatisfaction et de présentation des avancées sécuritaires fictives alors que le peuple vit dans la psychose : les enlèvements par-ci par-là, les vols d’enfants, l’assassinat de Chérubin Okende, des poursuites judiciaires des opposants dont l’affaire Matata Ponyo.
Dans un communiqué de presse du 2 août, cette structure dénonce les dérives securitaires observées en cette période pré-électorale. Selon elle, la situation politique et sociale est «de plus en plus délétère. (…) Le déni du respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression va même jusqu’à dénigrer les hommes d’Eglise à qui on refuserait de s’exprimer sur la souffrance de la population. Cas du récent ping-pong après la dénonciation de la léthargie sociale et politique lors de la 60e Assemblée Plénièrede la Cenco qui a eu sa réponse à Mbuji-Mayi de la part du Chef de l’Etat».
Cette dénonciation faite à l’opinion nationale et internationale est causée par les «violences sous toutes ses formes, comme du jamais connu dans les périodes antérieures aux processus électoraux dont l’attentat à l’intégrité physique de l’Honorable Delly Sessanga à Kananga le samedi 29 juillet ainsi que l’incendie des installations de la CENI à Bukavu».
En outre, le bureau national de cette structure, par le biais de son président a appelé à se lever pour que la justice, le droit et le bonheur du peuple soeint les idéaux qui guident la gouvernance sociale et politique.
Déborah Nitu
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