78ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, RDC : Félix Tshisekedi confirme la tenue des élections et invite l’ONU à participer à la mission d’observation électorale

Au cours de la tenue de la 78èmesession de l’Assemblée générale des Nations Unies, Félix Tshisekedi a répondu aux préoccupations en rapport avec les prochaines échéances électorales. Sur ce, le Chef de l’Etat de la RDC, a confirmé la tenue des élections générales qui seront organisées en décembre 2023. Il a également invité toutes les institutions internationales et organisations non gouvernementales spécialisées en la matière à mandater leurs missions d’observation électorale.
D’entrée de jeu, Félix Tshisekedi fait savoir: «Je voudrais confirmer, une fois de plus, qu’à la fin de cette année, des élections générales seront organisées en République Démocratique du Congo dans les institutions à mandat électif jusqu’au niveau des communes. En vue de garantir leur succès, toutes les parties impliquées se mobilisent activement. La Commission Électorale Nationale Indépendante, la CENI a déjà convoqué le corps électoral et publié les listes des candidats pour les législatives nationales et provinciales et les municipales ».
A l’en croire, des dispositions sont prises pour assurer la transparence, l’inclusivité, l’égalité des chances et la crédibilité de prochains scrutins. Ainsi, il a lancé des invitations, aux institutions internationales et organisations non gouvernementales spécialisées en la matière pour mandater leurs missions d’observation électorale afin d’accompagner ledit processus et d’aider l’État congolais à consolider sa jeune démocratie. L’ONU est invitée aussi à y jouer un rôle important par ses institutions spécialisées. Il a, par ailleurs, précisé que la République Démocratique du Congo demeure convaincue que l’ONU reste le cadre le approprié pour discuter de l’avenir de la planète terre et des relations aussi bien entre les Peuples qu’entre les États.
Insécurité à l’Est
Félix Tshisekedi, a déploré que les missions de maintien de la paix déployée sous une forme ou une autre depuis vingt-cinq ans en République Démocratique du Congo n’aient pas réussi à faire face aux rébellions et conflits armés qui déchirent la partie Est de la RDC et la région des Grands Lacs ou encore à protéger les populations civiles. De ce fait, il souhaite le retrait de la Monusco du territoire congolais avant de réitérer sa demande au Conseil de sécurité de l’ONU de sanctionner toutes personnes physiques et morales reconnues comme auteurs, co-auteurs et complices, matériels et intellectuels des crimes de guerre et contre l’humanité ainsi que des violations graves des droits de l’Homme, du droit international et de la Charte des Nations Unies sur le territoire congolais.
«L’accélération du retrait de la MONUSCO devient une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et nos concitoyens. Il est temps pour mon pays d’explorer de nouveaux mécanismes de collaboration stratégique avec les Nations Unies, davantage en phase avec nos réalités actuelles», a-t-il declaré.
Et d’insister : «C’est pourquoi, en ma qualité de garant constitutionnel de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance de mon pays, de la bonne tenue de notre Nation ainsi que du bien-être de mes concitoyens, j’ai instruit le Gouvernement de la République d’entamer des discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait accéléré de la MONUSCO de la République Démocratique du Congo en ramenant le début de ce retrait progressif de décembre 2024 à décembre 2023».
Ronsard Malumalu
Comments est propulsé par CComment