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A propos de la guerre des mines en République Démocratique Congo

A propos de la guerre des mines en République Démocratique Congo

(Par Primo Mukambilwa)

*‘’La guerre des mines ne concerne pas que le Kivu. Le Katanga aussi. Le Kasaï, la Province Orientale, et partout où s'est enfoui un gisement rare et précieux. Les Congolais doivent se liguer pour s'en sortir. Sinon, comme a alerté Mzee Laurent Désiré Kabila, les Congolais seront les esclaves d'autres peuples des grands lacs africains. Faire surtout attention aux peuples transfrontaliers !’’, rappelle Primo Mukambilwa, dans une analyse interceptée sur la toile concernant la guerre des mines en RD. Congo.

La République Démocratique du Congo s'est toujours trompée de stratégie de guerre. Le Rwanda et l'Ouganda nous poussent vers une fausse guerre de territoire à occuper et de pouvoir à prendre. Ils ont ciblé des carrés miniers riches en matières très rentables. Ils empêchent l'armée des patriotes et républicaine de les sécuriser ou de les contrôler si les commandants des troupes déployées par le gouvernement ne collaborent pas. Dans le cas où c'est possible, ils (Rwanda Uganda) achètent, mettent en poche des commandants à esprit faible, cupides, affairistes. 

En temps de paix, ils exploitent ensemble. Tandis qu'en temps de guerre, le terrain est balisé pour étendre le cercle de défense et de sécurisation des voies d'évacuation de coltan, piroclore et autres matières exploitées dans les zones ciblées et occupées. 

Les troupes de la MONUSCO jouent le rôle d'armée d'interposition aussi subtile que seuls les initiés détectent le jeu et les joueurs sur le théâtre des opérations. 

La diplomatie use sciemment des déclarations de cessez-le-feu pour reposer les troupes en débandade, évacuer les produits d'exploitation illicite et réorganiser des nouvelles offensives des  conquêtes  des zones tampon pour de travaux miniers loin des bruits de balles.

Entre temps, le travail souterrain d'affaiblissement des forces loyalistes se poursuit, par la corruption et autres subtiles méthodes cartaginois d'infiltration par le sexe. L'ennemi consolide alors ses forces en plusieurs lignes de défense, autour des collines surplombant les cités minières ou surveillant les agglomérations d’où viendraient les attaques gouvernementales.

Dans cette confusion, chaos organisé, les Occidentaux ont finalement trouvé mieux de financer celui qui contrôle les mines.

C'est la guerre des mines.

Du côté congolais, ils couvrent leurs forfaits en finançant l'humanitaire pour les dégâts collatéraux. Tout l'humanitaire se mobilise, entraîne le gouvernement dans l'alerte générale pour trouver les moyens et tous, nous tombons dans le filet, où les rôles sont bien distribués : le Rwanda et l'Ouganda fournissent les minerais de sang, chassent les yeux curieux et dénonciateurs de la société civile-forces vives des paysans, poussés à abandonner leurs villages, champs et fermes. Ils trouvent désormais des abris de fortune, pratiquement comme les Hutus refoulés du Rwanda en juillet 1994 et se sont retrouvés sur les rues entre Uvira-Bukavu-Goma-Rutshuru ; puis des camps de réfugiés ont été aménagés pour eux. Des véritables villes en bâches estampillées UN (UNITED NATIONS). Les bantous sont pris en otage dans la région des grands lacs. En 2024, on a l'impression que les Congolais ont remplacé les Hutus rwandais refoulés de chez eux en 1994.

Trente ans après, à l'écoute du plaidoyer Mutinga et OCHA à Genève, il y a lieu d'avoir froid au dos : 8,7 millions de personnes en besoin de secours dans le pays !

Il nous faut trouver la voie de sortie, sans nous faire soigner dans l'hôpital du sorcier. Ne nous trompons pas de celui qui organise la guerre, orchestre et distribue les rôles aux Africains néo-colonisés du 21ème  siècle. Les têtes pensantes du Kivu sont décimées pour entretenir le silence total sur les suceurs du sang bantous pour l'enrichissement des multinationales à l'ère de la révolution numérique où les minerais du Kivu et du Katanga attirent tous les prédateurs insoucieux d'aucune éthique prétendument universelle des droits humains, ni de loi commerciale mondiale ou nationale. 

La guerre des mines ne concerne pas que le Kivu. Le Katanga aussi. Le Kasaï, la Province Orientale, et partout où s'est enfoui un gisement rare et précieux. Les Congolais doivent se liguer pour s'en sortir. Sinon, comme a alerté Mzee Laurent Désiré Kabila, les Congolais seront les esclaves d'autres peuples des grands lacs africains. Faire surtout attention aux peuples transfrontaliers !

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