Garantir des meilleurs services à offrir à la population, Régideso : David Tshilumba et Jean-Bosco Mwaka dans la droite ligne de la vision de Félix Tshisekedi

En marge de la Journée mondiale de l’eau, célébrée le 22 mars de chaque année, le Directeur Général de la Régideso, David Tshilumba Mutombo, et son Adjoint Jean-Bosco Mwaka ont réitéré, ce mercredi 20 mars 2024, au cours d’un exercice spécial de redevabilité, face à la presse, leur détermination à tout mettre en œuvre pour garantir des meilleurs services à offrir à la population et permettre une meilleure desserte en eau potable, à Kinshasa tout comme sur l’ensemble de la RD. Congo, conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le Directeur général David Tshilumba a invité les congolais à la confiance et a souligné que son comité ne ménagera aucun effort, avec l’accompagnement du Gouvernement de la République, pour mettre en place des réformes nécessaires afin de favoriser l’excellence et hisser plus haut la Régideso pour le bien-être de tous, fidèlement à ma vision du Chef ede l’Etat.
Faisant d’une pierre deux coups, le DG David Tshilumba et le DGA Jean-Bosco Mwaka ont effectué une visite d’inspection de différents travaux en cours d’exécution au niveau des usines de traitement d’eau à Kinshasa. Cette visite aura permis d’évacuer toute confusion après que des personnes de mauvaise foi ont distillé, tout récemment, au sein de l’opinion, des allégations selon lesquelles l’eau fournie par la Régideso serait de mauvaise qualité. A l’usine de Binza-Ozone, par exemple, David Tshilumba a palpé du doigt l’état d’avancement des travaux de construction du Module 2 de l’usine, avec une capacité de 110.000m3 destinée à desservir plusieurs milliers d’habitants au niveau des communes de Bandalungwa, Kasa-vubu, Ngiri-ngiri, Bumbu, Selembao, etc. Et, sur place, par souci d’étouffer dans l’œuf cette campagne de manipulation, le Directeur Tshilumba a arrosé sa gorge avec un verre d’eau puisée à la ‘’pompe’’.
Célébration de la Journée mondiale de l’eau
«La journée du 22 mars est spéciale pour nous à la Régideso parce que nous célébrons l’eau de manière générale. Comme vous le savez, chez nous, nous avons un slogan qui dit l’eau c’est la vie et l’eau potable c’est la longue vie. En cette journée, nous célébrons ce travail exceptionnel que nos vaillants travailleurs font à travers le pays pour donner de l’eau à la population congolaise parfois dans des conditions extrêmement difficiles compte tenu du contexte de notre pays. Dans notre pays, le taux de desserte en eau potable est encore faible. Nous sommes à 40% de la population congolaise qui a accès à l’eau potable. Les besoins en investissements sont très élevés… Les raisons de ce retard sont telles qu’on n’a pas beaucoup investi dans le secteur dans le pays pendant les régimes précédents. Ce n’est qu’à l’avènement du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo que le Gouvernement a repris les investissements dans le secteur de l’eau. Donc, les investissements ont commencé à l’avènement de ce nouveau régime. Le retard accumulé est très grand. Ça va prendre beaucoup de temps et, surtout, beaucoup de moyens pour qu’on y arrive. Nous estimons à la Régideso qu’il faut plus de 10 milliards de dollars pour donne de l’eau potable à près de 75% de la population congolaise », a indiqué, au début de la ronde, le DG David Tshilumba, qui a rassuré que des efforts vont se poursuivre pour l’amélioration des services.
« Nous avons vu les estimations de la Banque Mondiale qui sont à 9, 8 milliards. Ce n’est pas très différent de 10 milliards que nous avons estimés. Il faut trouver ces moyens. Vous connaissez le contexte socioéconomique de notre pays. Pour trouver des financements de 10 milliards, il faut qu’on réfléchisse autrement, il faut innover davantage. A Kinshasa, nous avons de l’eau pour près de 50% de la population… Donc, il faut une gymnastique mentale très forte pour qu’on arrive à donner de l’eau à tout le monde. Mais, la bonne nouvelle c’est qu’il y a des efforts réels dans les projets pour que cette desserte continue à augmenter chaque année à Kinshasa… Nous avons un projet en partenariat public-privé avec une compagnie chinoise pour construire 50.000m3 à Lukunga. Nous espérons qu’avant la fin de cette année, nous commencerons les travaux de construction », a-t-il poursuivi, dans sa communication.
Vers la construction des usines de production des tuyaux
Pour lui, ces efforts vont s’étendre jusqu’à la création des usines de production des tuyaux sur place au pays pour gagner en temps et en coût.
« Voilà pourquoi nous voulons construire une usine de production des tuyaux à Kinshasa, qui va être l’une des plus grandes en Afrique centrale pour couvrir non seulement les besoins de Kinshasa, mais nous pouvons alimenter toute la partie Ouest du pays et pourquoi pas fournir dans les pays limitrophes parce que nous voulons contrôler le coût mais aussi nous donner les moyens de notre politique… La desserte s’est déjà beaucoup améliorée à Kinshasa. Je sais qu’il y a encore des problèmes d’eau. Nous avons parlé de quelques poches à Barumbu, nous avons parlé de la Cité Mama Mobutu, nous avons parlé de Mont-Ngalula. Ce sont des coins qui ont encore des problèmes très sérieux. Il y a aussi des coins où la desserte s’est empirée à cause du problème d’érosions sur les routes. Mais, de manière générale, la desserte s’est beaucoup améliorée à Kinshasa avec l’avènement de l’usine de Lemba Imbu et du premier module d’Ozone, mais aussi les efforts que nous fournissons en exploitation pour nous rassurer que nous avons une fonctionnalité à plus de 90%, une disponibilité des usines à 90%. Donc, la desserte va continuer à s’améliorer avec les efforts de gestion, avec la capacité supplémentaire… Notre priorité, c’est d’abord les consommateurs », a-t-il insisté, à pleine voix, au niveau de l’usine de Binza-Ozone, peu avant de vaquer à d’autres occupations en rapport avec ses fonctions.
La Pros.
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