La RDC : la CPI bientôt en action !
La République Démocratique du Congo appelle à l’implication de la CPI dans sa volonté concrétisée de réprimer les crimes de guerre et ceux contre l’humanité perpétrés sur son sol. C’est sans oublier ceux y ayant été perpétrés pour le compte des pays étrangers. Il s’agit, à en croire la volonté congolaise, d’imposer des sanctions sévères contre leurs auteurs.
C’est en date de jeudi 1er juin, à la Cité de l’Union Africaine, qu’a été signé le mémorandum d’entente entre la Ministre de la Justice congolaise, Rose Mutombo Kiese, et le Procureur Karim Khan de la Cour Pénale Internationale. C’était sous la présidence du Chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, et en présence d’autres hautes personnalités du pays, dont les présidents de deux Chambres du Parlement, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, quelques ministres concernés par la question, le président de la CNDH et celui de l’ACAJ, sans oublier quelques autres responsables des organisations de défense de droits de l’homme.
Dans son mot de la circonscription de l’événement, le Procureur Karim Khan a exprimé son acceptation d’accompagner la République Démocratique du Congo dans sa démarche de réprimer les auteurs des crimes de guerre et ceux contre l’humanité, lesquels relèvent des cas de violation des droits humains que la CPI sanctionne de façon sévère en conformité avec le statut de Rome, son procréateur. A en croire le Procureur international, la RDC et la CPI sont appelées à mener ensemble ce combat contre les crimes de guerres et ceux contre l’humanité, en vue des sanctions exemplaires contre leurs auteurs.
Monsieur Khan a, par ailleurs, prié les autorités congolaises en charge de la Justice de bien vouloir faire preuve de collaboration avec lui dans le cadre des enquêtes et poursuites qu’il compte lancer très bientôt en vue d’un renivellement par le haut de l’impact de la lutte contre les unités les plus graves.
Félix-Antoine Tshisekedi, dans son discours de clôture de la cérémonie, a parlé de la signature par la RDC du Statut de Rome comme étant celle qui a apporté le changement dans la manière de fonctionner de l’organisation.
‘’C’est pourquoi, la RDC, qui continue à enregistrer depuis des années des violations les plus graves de droits de l’homme sur son sol dues notamment, aux guerres d’agression dont elle est victime, comme c’est le cas avec le Rwanda, sollicite la collaboration de la Cour, afin de sévir contre tous ces crimes commis sur son sol’’, mot du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.
Le Chef de l’Etat a clos son discours en réitérant son attachement à ce mémorandum d’entente signé dans la perspective de l’intensification de la lutte contre les crimes en République Démocratique du Congo.
Saint-Germain Ebengo
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