Vendredi 1er septembre 2023, CENI : les candidats à la Présidentielle attendus à bras ouverts !

*Décidément, le compte à rebours a commencé. C’est ce vendredi 1er septembre qu’en principe, la CENI va, enfin, lancer l’appel à candidatures pour ceux qui, au-delà de certaines revendications résiduelles autour du fichier ou, encore, de tant d’autres préalables, vont, finalement, postuler à la Présidentielle du 20 décembre 2023, pour espérer ainsi prendre les rênes du pouvoir d’Etat au summum de l’Etat Congolais, pour un mandat de cinq ans. Ce rendez-vous ainsi rappelé à maintes reprises a été, une fois de plus, confirmé dernièrement dans un tout nouveau communiqué de cette même institution d’appui à la démocratie.
Déjà, par la même occasion, elle a également rappelé le chronogramme de l’essentiel du déroulement des opérations en vue de la concrétisation de la tenue des élections ce jour-là, conformément à son calendrier qui, faut-il le rappeler, avait été publié, depuis le mois de novembre 2022.
A l’Udps, le suspense a été levé ce week-end à Nganda Yala, à N’sele, où Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été investi candidat à sa propre succession.
Si, dès le départ, Martin Fayulu Madidi, au nom de l’Ecidé, avait, de son côté, déjà planté le décor du boycott de ces élections alors qu’elles n’ont même pas encore été organisées, il n’en est pas forcément le cas pour Katumbi, Matata et Delly Sesanga, trois des ses colistiers au sein de l’Opposition qui, à défaut de ramer à contre-courant de l’histoire, avaient promis de se porter candidats pour ne pas laisser à Félix Tshisekedi le temps de rempiler sans coup férir.
Dans la même ordre d’idées, Adolphe Muzito, Leader de Nouvel Elan, avait promis aussi de jouer sa partition à l’intérieur du processus plutôt que de se morfondre en dehors, tout en multipliant des revendications contre un processus dont il ne veut surtout pas étranger.
Bien d’autres candidats, à l’instar de Denis Mukwege ont donné de la voix.
Depuis Bukavu où il a basé sa Fondation Panzi, ce Docteur auréolé de plusieurs prix Nobel, réputé ‘’réparateur des femmes’’, n’entend ni reculer, ni abdiquer.
D’ailleurs, tout en formulant une série de critiques acerbes dont, par exemple, cette affaire devenue récurrente des cartes illisibles, il a appelé plutôt la jeunesse à répondre massivement à son appel, le moment venu, pour faire ce qu’il considère, outre mesure, comme la démonstration des forces dans les urnes.
Au passage, il a mis en garde la CENI contre toute tentative d’organiser un simulacre d’élections. Voilà pourquoi, il l’a appelé vivement à la tenue des élections libres, transparentes, démocratiques et justes.
Dans un tel contexte marqué essentiellement par des critiques, si fondées ou pas soient-elles, et la volonté ferme de la CENI à organiser les élections dans les délais constitutionnels, les acteurs politiques ont là du pain sur la planche.
Chacun, seul devant sa conscience, a bien la latitude de prendre la posture qui ferait qu’il maximise ses chances de réussite.
Mais, quoi qu’il en soit, le peuple qui n’est pas le dindon de la farce va, en définitive, trancher.
Et, ce ne sont pas les paramètres qui lui manque pour juger les uns et les autres dans un esprit patriotique.
Car, après tout, l’avenir de la RD. Congo, son seul et unique pays, dépend étroitement de ce choix dont l’imminence et la pertinence se précisent chaque jour davantage.
LPM
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