Halte à la paralysie CNDH : Paul Nsapu menace de déférer ses détracteurs devant la justice !
Communiqué de presse N° CNDH/012/PRES/PNM/SP/01/2Q23
Le Bureau de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, « CNDH. » en sigle a appris ce mercredi 31 Août 2023 aux environs de 12 heures précis par une lettre, sans référence du 30 Août 2023 venant des Commissaires Nationaux, Coordonnateurs des 5 sous-commissions permanentes de la CNDH ayant comme objet le retrait de confiance et votre démission avec effet immédiat adressée à Monsieur Paul NSAPU MUKULU, Président de cette institution d’appui à la démocratie.
Dans le souci d’éclairer l’opinion publique tant nationale qu’internationale et de garder le climat de paix favorisant ainsi la mise en oeuvre du mandat et de la mission de la CNDH tels que lui confiés par le législateur Congolais, le Président et son Bureau tiennent à rappeler que cette agitation observée dans le groupe des Commissaires signataires fait suite à la décision de l’Assemblée plénière portant avis et propositions de la CNDH sur la mise en place d’une Commission d’enquête indépendante sur la mort de l’Honorable Chérubin OKENDE SENGA, ainsi que celle d’une mission d’observation électoral dénommée MOE-CNDH.
A l’heure où nous animons ce point de presse, nos équipes de la Commission d’enquête sont à pied d’oeuvre; et quelques cadres et agents de la CNDH ainsi que les Experts de la Société Civile sont en atelier d’immersion et de programmation de la MOE-CNDH.
La lettre susmentionflée, sans référence, est sans aucune valeur ni conséquence juridique car cette procédure n’est prévue par aucun texte régissant la CNDH. Toute procédure disciplinaire ne peut se faire que dans le cadre du Bureau de la CNDH qui est le seul organe habilité à en connaître.
Après une analyse profonde de cette lettre, le Bureau de la CNDH constate que cette démarche s’inscrit dans une large campagne de déstabilisation du Bureau de la CNDH pour entraver son travail dans un contexte particulier où elle a besoin de toutes ses ressources pour réaliser sa mission,
En conséquence, le Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme se réserve donc le droit de sajsir les instances judiciaires et administratives compétentes pour faire respecter les textes légaux et règlementaires régissant la CNDH dans l’ultime souci de préserver le bon climat de travail qui devrait prévaloir dans cette Institution.
Fait à Kinshasa, Le 31 Août 2023