Etumba one style Afro 3ème Edition : ‘’Tatem dance’’ sacré nouveau champion
La finale du tournoi d’afro dance ‘’Etumba one style’’, dans sa troisième Edition, a rendu son verdict : le groupe Tatem dance est sacré champion, après près d’un mois de compétition. A l’annonce des résultats, samedi dernier, en la salle du centre culturel zoo, ils ont laissé éclater leur joie.
«On était concentré et soudé. On s’est fait plaisir sur scène malgré la pression et l’envie de gagner. Je savais que le travail fourni depuis tous ces jours allait payer ; malgré les difficultés », s’est exprimé José Manema, le responsable du groupe Tatem dance.
Sur les trente groupes ayant participé à ce concours, deux ont été primés à savoir : Tatem dance et les Kamites, à l’issue d’une finale de douze. Ils ont reçu respectivement les cagnottes de 1.200.000Fc et de 500.000Fc.
Cette troisième édition d’ « Etumba one style Afro », a porté sur le thème : « Afro danse pour la sécurité et la paix », ainsi, les douze groupes se sont exprimés pendant environ 3 minutes chacun, à tour de rôle, et les membres du jury, en plus des votes du public, ont proclamé les vainqueurs en tenant compte de l’originalité du récit, du son, décor et prestance.
‘’Etumba one style Afro’’, faut-il rappeler, est un concours de danse nationale dédié à l’afro danse en RDC. C’est aussi et surtout une vitrine artistique qui est offerte aux danseurs talentueux pour se faire connaitre du grand public.
Pour cette édition, l’accent particulier a été mis sur la participation des femmes, a relevé Rita Mangindula, la coordonnatrice du tournoi qui n’a pas toutefois caché sa satisfaction, après un déroulement à la hauteur de ce rendez-vous.
«Pour cette édition, nous avons demandé à tous les participants d’insérer au moins cinq filles dans leurs groupes. Le but est d’offrir l’espace à toutes les femmes danseuses qui ont du mal à prouver leurs talents », a-t-elle poursuivi.
Par ailleurs, elle promet une prochaine édition très différente des autres car, à l’en croire, plusieurs reformes se pointent à l’horizon.
Christian Musungayi