IXes Jeux de la Francophonie : Lilian Thuram à la manœuvre d’une vaste mission de mobilisation des jeunes à Kinshasa

Aussitôt arrivé, aussitôt en action. C’est depuis ce samedi 25 mars que l’ancien footballeur international français, Lilian Thuram, est arrivé à Kinshasa. Il a été accueilli par la Directrice du Comité international Zeina Mina et le Directeur du Comité national, M. Isidore Kwandja Ngembo. Dimanche dernier, le champion du monde 1998 est allé à la rencontre des jeunes footballeurs du centre Ujana au stade Tata Raphaël pour les encourager à rester forts dans leur carrière.
Cette rencontre a débuté par un match de football d’exhibition entre les jeunes du centre, suivi de la parade de Masano, mascotte des IXes Jeux de la Francophonie.
L’ancien footballeur international français, ambassadeur du Comité international des Jeux de la Francophonie, était venu promouvoir les valeurs de la Francophonie qui sont, entre autres, la solidarité, la diversité, l’équité et l’excellence.
Prenant la parole, le directeur du CNJF, Isidore Kwandja, a remercié son hôte ainsi que la délégation du CIJF avant de donner quelques détails pratiques sur l'aménagement du terrain d'entrainement, tout en rappelant les efforts considérables du gouvernement qui met des moyens pour la construction des infrastructures.
Dans la même logique d’idée, il a souligné au passage que les plus grands bénéficiaires de cet événement sont les jeunes.
Pour sa part, Lilian Thuram a consacré une heure de temps d'échange au cours duquel ces jeunes ont eu l'opportunité de lui poser toutes les questions en rapport avec sa carrière, ses orientations professionnelles et ses sources de motivation.
Répondant à toutes ces interrogations, le champion du monde 98 a indiqué que le plus important c'est d'avoir de grands rêves puisque tout commence par la pensée. De même, Il a profité de l'occasion pour prodiguer des conseils à ces jeunes athlètes avant de clôturer sur son combat contre le racisme.
«Je pense que les jeunes ont besoin de bienveillance pour essayer de donner le meilleur d’eux-mêmes. Et surtout, essayer de leur dire qu’il faut toujours essayer de comprendre la société dans laquelle ils vivent et de savoir que personne ne peut se faire seule, et donc, écouter, regarder, essayer, ou de développer une qualité essentielle. C’est la qualité d’écoute qui leur permette justement de venir ce qu’ils ont envie de devenir », a-t-il souligné.
Israël Mpoyi